Pourquoi passer un bilan psychométrique (c’est à dire un test d’efficience intellectuelle, aussi appelé test de QI) ?

Le surdon intellectuel n'est pas une pathologie & être zèbre n'a rien d'une maladie ou d'une tare :!:

 

Être "zèbre" ??? Si vous ne savez pas à quoi ce petit mot renvoie :arrow: Pourquoi le nom de « zèbre » ? :up:

 

Mais la douance est une caractéristique importante de la personnalité d'un individu, qui doit être prise en compte comme il se doit.

 

Car il est à noter que cette particularité peut vite devenir difficile à vivre si elle n’est pas décelée à temps & considérée en tant que telle.

 

Auquel cas les zébrures (c'est à dire toutes les spécificités qui vont avec ce haut ou très haut QI) peuvent être associées à des souffrances :-|

 

Dans l'hypothèse d'une non-identification de ce Haut Potentiel Intellectuel, ou d'un déni de cette caractéristique, différents problèmes peuvent survenir : dépression, refus d'aller à l'école, problème d'intégration avec les autres (enfants ou adultes), isolement, problèmes psychosomatiques (maux de ventre, eczéma, troubles alimentaires), débordements émotionnels, TICs, échec scolaire, tentative de suicide… :cry:

 

Il est donc absolument essentiel d’aider les enfants surdoués, dès leur plus jeune âge à prendre conscience de leur potentiel intellectuel ( :idea: ), afin qu'ils puissent le comprendre, & apprendre à se l'approprier, à le gérer & à s’adapter sans en souffrir dans un milieu qui leur parait pour le moins hostile.

 

S'inclure dans un système qui, malheureusement, ne fonctionne & ne fonctionnera jamais comme eux, pour eux, n'est pas aisé & encore moins naturel. Ce sera toujours aux zèbres d'essayer de faire des concessions car le système tout entier est pensé pour le plus grand nombre, pour la norme !

 

 

 

 

Or, une personne surdouée a aussi un mode de pensée & bien souvent un comportement psycho-affectif très différents de la norme.

 

On pourrait citer (attention aux généralités, surtout quand le (T)HPI se cumule avec un trouble du type Dys, TDA/H ou encore avec une forme d'autisme. Sans oublier qu'avoir un Haut Potentiel n'interdit pas de présenter une pathologie psychiatrique, plus ou moins sévère...) : une excellente mémoire à court & à long terme, une hypersensibilité pouvant devenir handicapante, une grande créativité, une intuition très développée, une pensée souvent dite en arborescence (avec en réalité un foisonnement d'idées, pas toujours ordonnées). D’où un risque de difficulté à hiérarchiser, & parfois même des complications au niveau scolaire. Sans parler forcément "d’échec scolaire", cette vivacité cognitive & la fluence qui l'accompagne peuvent être - paradoxalement - des freins à une réussite telle que l'école la conçoit :oops:

 

Pas une maladie donc... mais bel & bien un facteur de risque en soi dans certains cas & certaines situations. Car  il peut générer une inadaptation sociale & scolaire, avec toutes les conséquences sur l'équilibre psychologique & du bien-être de l'intéressé 8-O

 

C'est pour cette raison que tant d'enfants intellectuellement précoces n'aient pas l'école. Ils n'y trouvent pas forcément une simulation pour les apprentissages, ni même une connivence avec leurs pairs. Et cela peut générer une situation de grande souffrance, avec un sentiment de ne faire que du vide toute la journée, & de ne "servir" à rien.

 

Certaines combinaisons peuvent également être délétères pour le développement, notamment lorsque l'intelligence se construit pour lutter contre une souffrance psychique très forte, ou lorsque la sphère intellectuelle n'est pas valorisée par la famille.

 

La fragilité émotionnelle des jeunes (T)HQI les expose plus encore à une forme de détresse, très souvent totalement ignorée ou niée de la part de leur entourage.

 

J'entends ou je lis souvent cette question :

 

"Est-il vraiment important de passer (ou faire passer, à son enfant) un bilan psychométrique ?" (variante : "Passer un test est-il indispensable pour savoir si on est surdoué ?")

 

 

La réponse est sans hésitation OUI ! :up:

 

Cette évidence n'était pourtant pas si évidente au départ, lorsque nous avons consulté pour la première fois une psychologue pour le zébrillon en 2008 :roll:

 

Comme je le raconte dans mon livre, "Les Tribulations d'un Petit Zèbre. Épisodes de vie d'une famille à Haut Potentiel Intellectuel", je ne m'étais jamais renseignée sur le sujet.

 

Je n'avais jamais prêté attention au surdouement & n'avais aucune opinion sur les tests, les bilans & l'intérêt de consulter un psychologue avant que mon fils soit identifié, à 4 ans, comme ayant un très haut quotient intellectuel.
Mon opinion a changé dès lors que je me suis plongée dans la lecture de bouquins sur ce thème.

 

Un test d'efficience intellectuelle ne se borne pas à donner un chiffre ou une conclusion sous forme de mention "doué" / "pas doué"  !!!

 

Il donne en fait une image très fine, précise, étoffée de l'individu & de ses capacités à l'instant T. Mais aussi de ses problèmes & de ses blocages. Il va permettre d'analyser de façon élargie & approfondie les difficultés rencontrées & d'en comprendre la cause pour pouvoir les combattre.

 

Je dirais donc oui & surtout, le plus tôt possible, bien avant que de gros problèmes ne surviennent :-?  

 

Car les EIP développent dans la plupart du temps une hypersensibilité qui les met en danger & qui immanquablement les placera en situation de souffrance, plus ou moins vive lorsqu'on en tient pas compte.

 

Pour les adultes, la situation est quelque peu différente. Certains ont conservé cette sensibilité extrême, d'autres ont appris à la cacher à tous prix, d'autres encore s'en sont débarrassés car elle les a beaucoup trop fait souffrir dans leurs jeunes années. Ceux-là sont souvent dans une position agressive (plus défensive qu'offensive d'ailleurs) & parfois, dans un vériyable déni :down:

 

Telle une éponge, les plus jeunes surdoués sont assaillis de façon continue par de très nombreuses émotions & sensations qu'ils perçoivent du monde dans lequel ils évoluent. Il leur est impossible de se déconnecter de cette réalité, qui au fil du temps, va les blesser, les fragiliser. Et chacun de ces échecs, de ces blessures, de ces incompréhensions qu'ils vivent entame de façon certaine leur confiance en eux & leur équilibre.

 

C'est pourquoi il est capital de pouvoir mettre des mots sur ces différences :round:

 

S'il s'agit d'un enfant, cela va permettre aux parents de pouvoir comprendre pourquoi son comportement peut sembler si étrange (& souvent, de les faire se questionner sur eux-même, étant plus jeunes, quand ils entendent une résonance dans les descriptions d'enfants surdoués). Car derrière un petit zèbre, il y a souvent - pas toujours, mais souvent... - d'autres zèbres ;)

 

Cela permettra aussi à l'enfant d'être rassuré, d'identifier ses particularités, de les nommer & de les apprivoiser en se sentant enfin compris & "normal" (dans le sens d'être comme d'autres, de ne plus se sentir un extraterrestre).

 

S'il s'agit d'un adulte, cela aura un effet libérateur & apaisant : comprendre qui on est est capital !

 

Seul un bilan psychométrique peut valider ou non une suspicion de surdouement. Sans bilan, AUCUNE certitude, seulement des hypothèses !!! :-|

 

Fuyez les psychologues (ou les coach... ahem !) affirmant ou infirmant une précocité "à la tête du client". Seule une échelle de Weschler (ou un K-ABC pour les enfants), passée chez un psychologue clinicien, de manière individuelle & dans sa version actuelle (dans sa version la plus récente ! C'est très important :-? ) sera reconnue & validée officiellement.
Que ce soit sur le plan clinique comme sur le plan scolaire pour d'éventuels sauts de classe, aménagements, etc.

 

Je lis trop de messages sur le net de gens se prétendant (T)HPI ou qui pensent leurs enfants HPI... & n'ont pourtant jamais passé un bilan complet. L'évaluation du QI reste le critère n° 1 du diagnostic, même s'il est pas la condition sine qua non, un chiffre au delà de 125 ou 130 (selon les psy) EST un des symptômes principaux & dont il faut nécessairement avoir connaissance pour affirmer quoi que ce soit !

 

Savoir que l'on est pas fou, contrairement à ce que l'on présumait face à l'incompéhension du monde qui nous entoure, que ce sentiment de différence que l'on a toujours eu au fond de nous a bien une existence réelle, identifiable, est un immense soulagement.

 

Se dire que l'on peut désormais se retrouver dans une norme, une autre norme - décalée par rapport à une majorité de gens, mais une norme tout de même - dans laquelle on ne se sent plus seul apporte un apaisement, une sensation de sécurité que le Zèbre n'a jamais eu la chance de connaître en étant constamment la cible d'agressions extérieures :)

 

Quoi de plus douloureux & inquiétant qu'être confronté à des points d'interrogations...

Savoir, pouvoir nommer & comprendre permet d'accepter, d'intégrer & de vivre mieux. Si ceci est valable pour tous, vous conviendrez que cela l'est plus encore pour une personne douée, qui a un besoin quasi-vital de tout cerner.  C'est pourquoi je suis d'avis qu'en cas de doute, un bilan complet réalisé chez un psychologue est réellement indispensable  pour avancer, quel que soit son âge.

 

Bien sûr cela peut faire peur :dots:

 

Passer un test d'efficience intellectuelle peut légitimement inquiéter car c'est aussi s'exposer au jugement d'un autre (le psychologue, en l’occurrence), alors même que "les autres" ont été une telle source de souffrance !

 

C'est également se mettre à nu devant lui, dévoiler une intimité intellectuelle, émotionnelle, qui va bien au delà d'un effeuillage vestimentaire.

 

Mais je pense que la libération salvatrice qui est à la clé de ce bilan doit prendre le pas sur la difficulté de l'épreuve, car sans cela aucune aide n'est possible :oops:

 

 

Les Tribulations d'un Petit Zèbre, le livre du blog !

 

 

 

:idea: sur ces liens, des articles publiés sur le blog à propos de la douance, tant chez les plus jeunes que les adultes :

 

- "Petit lexique en lien avec le surdouement à l’usage des néophytes"

 

- "Qui consulter pour un bilan psychométrique ?"

 

- "Coût d’un bilan psychologique ?"

 

- "Comment est construit un test de QI ?"

 

- "Le chiffre rond !?"

 

- "Quels livres choisir sur le surdouement ? Et pour quel public ?"

 

 

Autour des EIP (les Enfants Intellectuellement Précoces) :

 

- "Florilège d’idées reçues sur les enfants intellectuellement précoces"

 

- "Les 6 profils d’enfants intellectuellement précoces"

 

- "Je soupçonne un Haut Potentiel Intellectuel chez mon enfant, par où commencer ?"

 

- Et si elle était surdouée ?

 

- "Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le Wisc" (test psychométrique pour enfants)

 

- "Petit lexique en lien avec le surdouement à l’usage des néophytes"

 

- "Codes implicites"

 

- "Questionnements parmi les plus répandus à propos de surdouement, tests, sauts de classe, …"

 

- "Être parent d'enfant intellectuellement précoce..."

 

 

Autour des adultes surefficients :

 

- Préjugés autour de la douance & des adultes à Haut (ou Très Haut) Potentiel Intellectuel

 

- "Moi, surdoué ? Vous plaisantez ! (Migrosmagazine.ch, août 2012)"

 

- "Adulte surdoué, questionnements à propos du test"

 

- Ces drôles de zèbres (France Culture, novembre 2015)

 

- "Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le Wais-IV" (test psychométrique pour grands ados & adultes)

 

- "Coming-out intellectuel… faut-il parler de son surdouement ?"

 

 

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35 commentaires à “Pourquoi passer un bilan psychométrique (c’est à dire un test d’efficience intellectuelle, aussi appelé test de QI) ?”

  1. anais dit :

    intéressant ce test… tu dis qu’il donne une déscription précise de la personne… mais si on n’est pas surdoué? (j’ai eu que 110 au test) parce que je me reconnais dans pas mal de trucs et je commence à me demander qui je suis réellement et ça m’énerve de pas savoir qui je suis et quel est mon but sur cette planète. D’autant plus que je commence à être en échec scolaire… J’aimerais savoir comment marche mon cerveau pour comprendre pourquoi je suis pas comme les autres et qui je suis.

    P.S. Tu pourrais écrire un article qui explique comment fonctionne la pensée en arborescence?

  2. jozzy-online dit :

    J’ai beaucoup appris ! merci :)

  3. sali dit :

    bonsoir,

    mon fils a été testé en 2006 par la psy scolaire pour un saut de classe du CP au CE1. je n’ai pas eu de compte rendu. elle m’a juste dit que test wisc il était dans la catégorie supérieure forte … je n’ai pas compris à quoi ça correspondait juste qu’il a des facilités d’apprentissages. il est maintenant en cm2 et sera en 6ème à la rentrée. tout se passe bien au niveau travail sauf que dès qu’il s’ennuie les problèmes de comportement l’emportent sur son travail (jusqu’à rectifier la maitresse lorsqu’elle se trompe eh oui ça arrive …). j’appréhende sa rentrée en 6ème à tout juste 10 ans et pensez-vous qu’il est nécessaire de le refaire tester par un psy ?
    merci de votre aide

    • van2004 dit :

      moi je le ferais retester, je suis psychologue et à priori votre enfant a un QI élevé au vu de l’interprétation qualitative donnée, « supérieure forte, c’est au dessus de 125-130…par contre c’est honteux que vous n’ayez pas eu de compte rendu…vous êtes en droit de savoir et de le réclamer, même si ça date de 2006. Au pire une réévaluation peut se faire…

    • Zebrounet dit :

      Bjour :)

      Perso, je n’ai jamais rencontré de psy scolaire pour mon zébrillon, car m’a-t-on répondu, « la psychologue scolaire qui gère toutes les écoles privées du secteur ne reçoit QUE les enfants à gros problèmes – d’ordre scolaire ou personnel ». Or mon fils est au contraire excellent élève… donc on m’a tout bonnement refusé un RDV avec la psy scolaire dont dépend son école.

      Ceci étant dit, j’ai très souvent lu (sur des forums) que les psy scolaires ne donnent souvent aucun compte-rendu… ou que le compte-rendu est TRES approximatif & léger :-| Moi je serais également d’avis de le faire voir un psychologue privé & surtout, j’insiste, connaisseur du surdouement. Un véritable bilan complet serait sans doute bon à avoir pour la suite de sa scolarité (chose qui, ans tous les cas, n’aura pas été faite par le psy scolaire. Ils se contentent au mieux d’un test Weschler ou K-ABC + tests de niveau scolaire, mais n’ont ni le temps ni la compétence pour un bilan complet de l’enfant).

      De plus, un bilan pourrait vous éclairer sur les raisons des difficultés comportementales dont vous parlez dans votre message…

      • sali dit :

        bonsoir
        Merci pour vos conseils
        j’ai ramené mon fils (pas très content d’y aller d’ailleurs) chez une psychologue qui m’a dit qu’effectivement il avait les signes de précocité mais que pour l’instant il n’y avait pas lieu de le faire tester (??????)… il n’est donc pas ravi du tout de la rencontrer lors des RDV.
        rentrée en 6ème très difficile dès le début il a dû montrer qu’il ne se laissait pas faire du coup bagarres et heures de colle pour s’etre défendu…. ces résultats sont très bons pour un enfant qui fourni le minimum et son comportement est toujours le même envers certains de ses profs (sa prof d’allemand parle d’arrogance inadmissible) …. au final déja 2 jours d’exclusion…
        j’en ai parlé à la psy qui me dit que c’est un enfant qui a besoin de montrer qu’il existe (????)
        cette exclusion est suivie d’une période d’accalmie pour l’instant. pourvu que ça dure le reste de l’année. en ce qui concerne les résultats de tests effectués en CP, le directeur ne les a plus (enfin il m’a dit que le dossier de mon fils était vide)
        merci de vos conseils

        • Fabrice dit :

          Pas utile de le faire tester. Bon. Ta psychologue, elle est spécialisée enfants précoces? Je parie que non. Cherche sur le site de l’afeip pour un psychologue vraiment spécialisé, à défaut. C’est la première fois que j’entends parler d’une psy qui dit que ce n’est pas la peine avant de faire le test.

          • sali dit :

            bonsoir
            Merci du conseil je vais me renseigner pour prendre rendez-vous… accalmie de courte durée puisque ça recommence…. mon fils a toujours son petit commentaire à faire à ses profs.

            la psy m’a simplement parlé de le faire tester plus tard par un neuropsychologue… en attendant j’ai arreté les séances mon fils ne supporte plus d’aller la voir (6ème séance).
            sa prof d’ SVT que j’ai rencontré pense que c’est un enfant précoce… j’espère que le reste de son année scolaire ne sera pas gâchée.
            bonne soirée

  4. sali dit :

    bonsoir,
    après 2 trimestres catastrophiques au niveau du comportement de mon fils, je suis en attente des résutats de son test …j’espère que cela m’aidera à y voir plus clair… ses profs ne le supportent plus, avertissement de conduite au conseil de classe et un total de 7 jours d’exclusion….. le collège c’est un peu « le club med  » pour lui vu qu’au niveau des résultats scolaires il s’en sort toujours bien pour l’instant….Du coup, la seule proposition que l’on me fait pour l’année prochaine, c’est de l’envoyer dans un internat « d’excellence » dans le val d’oise….en fait ils aimeraient bien s’en débarrasser… j’attends donc avec impatience les résultats pour enfin savoir ce qu’il en est réellement et pour mettre en place des choses pour l’aider qu’il soit précoce ou non…… bonne soirée

    • fannetteworld dit :

      Bonjour!
      Votre témoignage est malheureusement le reflet d’un bon nombre d’enfants précoces… ce sont des enfants qui dérangent car ils ne prennent pas pour argent comptant tout ce qui est dit (que cela vienne de camarade ou de profs… ou de parents…!).
      Le fait de savoir pour eux quel est leur fonctionnement est important, il est important également de leur dire que cette différence qui peut être un atout dans de très nombreux domaines peut, il est vrai, être un problème à l’école.
      MAIS il est également possible de leur expliquer le fonctionnement de l’école et de les aider à voir comment ils pourraient faire pour en tirer partie, leur expliquer pourquoi quand ils prennent à défaut un prof, celui-ci se sent mal… pourquoi les réponses données aux évaluations ne sont pas celles qui sont attendues et surtout expliquer au maximum leur fonctionnement aux gens qui les accueillent…

      En ce moment, nous avons passé un « contrat » avec mon fils aîné qui s’ennuie en classe mais ne veut pas sauter de classe car ce serait perdre ses copains (en CM2, cela aurait signifié aller en 6ème…). Donc le contrat c’est « mets le paquet sur la présentation », l’instit dit « certes, il s’ennuie mais il rend des devoirs sans qu’aucun trait ne soit tracé à la règle, bourrés de fautes d’orthographe et d’erreurs de calculs ». Je sais que pour mon « z », ce qui compte c’est le raisonnement et le résultat qui n’a finalement aucune incidence, puisque nous sommes en math et que cela ne change finalement pas grand chose à la donne au CM2, ne l’intéresse strictement pas! Idem pour l’orthographe, les traits à la règle… le fond compte, la forme… on s’en fout un peu… Donc là je lui demande de prouver à la maîtresse que même s’il met le paquet sur tout ça, il va continuer à s’ennuyer que là et seulement là, je pourrai négocier avec elle des exercices plus difficiles (ce qu’il réclame…)
      Cela reste un témoignage, je ne sais pas si c’est « bien » ou non, j’espère juste que je ne me plante pas trop… et que cela portera ses fruits!!

  5. sali dit :

    bonsoir,

    les résultats des tests sont enfin arrivés WISC III pour mon fils de 10 ans 8 mois et 23 jours c’est très précis. QI verbal : 123 QI performance : 91 QI total : 108
    le reste est sous forme de différents tableaux avec des croix

    Aptitudes liées au langage :

    connaissances générales : normal fort
    généralisation et conceptualisation, raisonnement et arithmétique, vocabulaire, valeurs morales et autonomie : supérieur

    Aptitudes pratiques :

    organisation dans l’espace : très faible
    habileté grapho motrice et maitrise des relations logiques : normal fort
    raisonnement spatial : moyen
    sens de l’observation : faible

    Résultats généraux : moyen avec QIT 108

    observation de la psy : les résultats généraux ne sont pas significatifs.
    Dans son commentaire, elle note aussi qu’il a répondu trop vite aux items et n’a pas fait preuve d’attention et de concentration (comme d’habitude) + lassitude et fatigue. elle indique que son QIV est dans la catégorie « superieur » et qu’il est très à l’aise dans le domaine verbal.
    Quant au QIP de 91 catégorie « moyen », elle a écrit qu’il a du mal à utiliser ses compétences intellectuelles au service de l’action et de la compétition (?????)
    elle ajoute que le désir de grandiret de réussir est bien présent mais que sa capacité à assembler les choses en un TOUT est faible (adaptation à la réalité item le plus chuté)
    au regard de résultats très hétérogènes, le QIT 108 n’est pas significatif et d’après la psy ne s’applique pas à lui. elle conclue en soulignant qu’il n’a pas appris suffisamment tot à utiliser son potentiel intellectuel et que vraisemblablement depuis le CP il se soit ennuyé et ne s’est pas épanoui sur le plan de la socialisation et intellectuel (je confirme)
    pour finir elle préconise un établissement spécialisé et suivi pour lui faire prendre conscience de l’importance de l’école…. j’en saurai plus au prochain rendez vous certainement.

    désolée pour ce long message et merci de vos temoignages

  6. helena dit :

    Bonsoir,

    voila en cherchant sur le net ce que voulait dire bilan psychometrique, je suis tombé sur votre site, en fait je voudrais savoir en quoi exactement consiste ce bilan
    il m a ete demandé pour ma fille qui vient d avoir 11 ans
    d avance merci pour votre réponse Helena

    • Zebrounet dit :

      Bjour,

      Un bilan psychométrique consiste en 2 choses :
      – un test de QI (les 2 seuls valides aux yeux de l’éducation nationale étant, pour un enfant de 11 ans, le Wisc IV ou le K-ABC) qui comprends une 10aine de « jeux »
      – un bilan de personnalité à travers là encore une petite série de tests

      Il se passe nécessairement chez un psychologue clinicien, de manière individuelle. Dernier point : mieux vaut faire appel à un psy privé (se rapprocher des asso. comme l’AFEP ou l’ANPEIP qui pourront vous donner un listing de psy connaisseurs & aux tarifs convenables) & éviter autant que faire se peut les psy scolaires (qui ne connaissent que TRES rarement le surdouement & n’ont bien souvent même pas les dernières versions des tests en vigueur…) :-|

      En espérant avoir pu vous aider ! :)

  7. CELINE90 dit :

    Bonjour,
    Mon conjoint sort d’une visite médicale à l’école avec notre fils et bilan, même si son comportement est connu depuis bientôt 1 an, il doit faire une évaluation en CMPP. Cela me fait vraiement peur car d’une part il n’a que 4 ans et d’autre part j’ai un mauvais souvenir de mon expérience en CMPP. Comment dois je appréhender ce rdv?? J’ai lu les commentaires et la page du site et le passage concernant le petit zèbre qui cache un parent zébre !!!!!
    Merci à vous pour vos messages.

    • Zebrounet dit :

      Bjour,

      Une visite médicale scolaire au mois d’octobre !?? :-?
      Comment aborder cet entretien au CMPP ? Et bien je dirais sereinement. Inutile d’angoisser « dans le vide », attendez de voir ce que ce bilan peut vous apporter, à votre fils comme à vous, parents. En fonction de ce qui vous sera présenté, il sera alors possible de rebondir, voire d’aller consulter un psychologue clinicien privé (& connaisseur de la douance) si votre fils est concerné par la chose & ne trouve pas sa place au yeux de son enseignant.

      Et pour répondre à votre dernière question, oui, un enfant surdoué cache bien souvent au moins un parent surdoué. Mais chaque chose en son temps, voyez déjà ce qui ressort de ce bilan en CMPP :up:

  8. Rainbow dit :

    Nous venons d’avoir les résultats des test de la WIIPSI pour notre petite fille de 5 ans et 2 moi. Pour mémoire, le grand frère est HQI avec de fortes disparités dans ses scores aux différents subtests se traduisant par des problèmes en graphisme notamment. Il a 8 ans et demi et est en CM1 après avoir changé d’école pour « incompatibilité méthodologiques et philosophiques » :-x .
    La petite soeur se révèle également HQI avec de fortes disparités également et sans doute les mêmes difficultés à venir sur le plan de l’écriture :-? . C’est marrant de voir à quel point leur personnalités sont différentes, de même que leur centres d’intérêts, et de constater tout de même à quel point leurs résultats aux tests sont presque similaires 8-O .
    Pour l’école, on s’est « fait la main » avec le grand frère, on n’aura donc moins de mal pour la petite soeur qui intégrera d’office l’école où il se trouve sans passer par la case « prise de tête » :-x avec l’équipe pédagogique de la première école. C’est déjà ça…… :-P
    Ce qui m’ennuie c’est que ce sera toujours à son frère « d’essuyer les plâtres ». Ce sera à lui d’ouvrir la voie au collège où il faudra tout recommencer….. :(
    On parle maintenant sérieusement d’un ordinateur portable pour servir de béquille en classe pour le grand, mais même si les enseignants de la nouvelle écoles sont compréhensifs, il semble que ce ne soit pas encore gagné :oops: . Quels soucis au quotidien pour les parents comme pour les enfants même si ce sont eux qui sont évidemment en première ligne. Cela ne devrait pas être…..Il faut que l’école change car à quoi bon les tests et tout le bataclan si l’école nous met des bâtons dans les roues? 8-O 8-O 8-O

  9. lyjazz dit :

    Bonjour,
    Très intéressant de lire vos opinions et expériences à tous concernant les tests.
    Ici seulement suspicion de zébritude mais je ne veux pas encore faire tester mes enfants. Enfin, c’est surtout l’aîné qui m’interroge et dans lequel je retrouve mes façons de réfléchir et mes comportements d’enfants.
    Avez-vous des retours d’expérience concernant des enfants non scolarisés ?
    Parce qu’il me semble, à relire les tests et les conseils donnés par Arielle Adda en particulier, que tout le monde met l’accent sur l’adéquation de l’esprit d’un zèbre avec le système scolaire, qui cherche à formater et dans lequel il faut entrer à tout prix. Mais rien n’est dit sur un esprit zèbre mais libre, affranchi des contraintes scolaires.
    Pourquoi en particulier faire en sorte qu’un enfant doué apprenne dès le primaire à avoir le sens de l’effort ? Est-ce une composante nécessaire dans la vie quotidienne ou seulement une compétence indispensable scolairement ?
    Je veux dire que le sens de l’effort, d’aller au bout d’un projet est présente quand on est motivé, quand on a envie, et alors cela va tout seul jusqu’au bout. Et parfois il faut s’entourer pour trouver quelqu’un qui fera office de coach, mais je crois que tous les parents font ça, non ? Et si la motivation est déficiente, c’est que le projet n’est plus adapté, non ?

  10. Jess dit :

    Bonjour,

    Approchant de la vingtaine, mon parcours scolaire et (surtout) des entretiens avec des psychologues ont fait surgir la question de la zébritude (avec des avis différents selon l’approche, je pense que vous n’êtes pas sans savoir les froids qui peuvent exister entre les psychanalystes et les psychologues cliniciens ^_^).
    Je souhaiterai désormais passer un test de QI pour faire le point et surtout éviter les spéculations (vous avez posté un article – que je ne retrouve plus d’ailleurs – qui porte justement sur les questionnements incessants concernant cette démarche). Je trouve effectivement que la surdouance est plutôt à la mode et ne souhaite pas me servir de cela n’importe comment pour justifier mon passé, présent, les échecs ou réussites. Bref, je me permets de vous poster un message pour vous demander votre avis sur le coût de la passation (très pragmatique pour le coup). Etant donné que j’entreprend de faire la démarche sans l’aide (financière et psychologique) de mes parents, cela sera déterminant :( Le cabinet que je connais et qui m’inspire confiance prend 400 € pour la passation, l’entretien de restitution et le rapport écrit. Cela me semble cher mais peut-être est-ce dans la moyenne ?

    Merci d’avance

    P.S : je suis en période d’examens de psycho, et sur certains points, je trouve votre blog plus intéressant que le cours =D

    • Nathalie dit :

      bonjour

      nous ne pouvons que vous conseiller de prendre des références de psy spécialisés auprès de l’AFEP et l’ANPEIP de votre région.

      A Marseille, un bilan complet tourne entre 200 et 300€ (rv préalable, rv tests, rv de restitution..)

      Bonne fin de soirée

    • Chrodegang dit :

      Bonjour, si tu étudies la psycho, je te conseille de ne pas tarder à passer les tests car j’ai rencontré une personne qui était en master de psycho et qui se trouvait coincée pour passer les tests car elle les connaissait déjà et du coup cela lui posait un problème…

      • olivhood dit :

        pas bête !
        je referai pas un test de QI, ou alors pour rigoler, une fois m’a suffi.

        la partie psycho m’a pus apporté en fait.

        sauf qu’une fois marqué « pas bête », j’ai attendu 20 ans avant de me dire que je devais y faire quelque chose…: vu que personne ne m’a rien expliqué je pensais même pas qu’il y avait quelque chose à faire avec ça. Comme apprendre qu’on est noir ou blanc: ok, super, mais après ? :-)

  11. Jess dit :

    Merci du conseil !

  12. Flo dit :

    Bonjour,

    Mon histoire est certes différentes mais se rapproche quand même de celles suscitées.
    Je suis actuellement étudiant dans une dite « prestigieuse » université d’économie. J’ai eu pas mal de difficulté scolaire durant ma primaire et collège/lycée et j’ai été suivis par un éducatrice spécialise durant toutes ces périodes.
    Cette dernière souhaitait me faire passer un bilan psychométriques, cependant cela se faisait que très rarement.
    Aujourd’hui je suis suivis par des infirmières dans mon université, et un psychiatre, pour diverses soucis personnels, et ces infirmières ont re soulevées le bilan psychométriques en me disant qu’il serait judicieux d’en passer un poilue comprendre mon « Être ».
    Je voulais ainsi savoir si des adresses sont a préconise plutôt que d’autre. Et si je dois en passer un car j’ai aussi la peur de soit : avoir un mauvais score et me dire que je suis nul. Ou avoir un score fort et ne pas comprendre pourquoi, et avoir peur que ça fasse pédant et orgueilleux…

    Merci a tous

    • Joelle dit :

      Flo, tu peux toujours le faire pour confirmer ou infirmer. Ne tiens pas compte du fait que certains pourraient te prendre pour une prétentieuse. tu le fais avant tout pour toi

  13. aurelie dit :

    Bonjour je viens de lire le sujet et je reconnais en tout point mon fils. Plusieurs personnes m’ont dit de faire le test mais chez quel psy et surtout a quel prix?????
    Par avance merci

  14. Sylvie dit :

    Bonjour,
    Tout d’abord merci pour votre blog, que je découvre et dévore… il est très riche !

    Je me pose la question pour mon fiston (4 ans), je ne saurais trop pourquoi, sauf qu’il colle quand même pas mal à certaines descriptions. Le hic, c’est que je ne peux pas le « comparer » à d’autres enfants car il n’est pas scolarisé (on fait l’IEF) et nous avons peu d’enfants du même âge dans notre entourage. Bref, tout ça pour quelques questions :

    – à votre avis, est-ce utile de passer un test quand on n’est pas scolarisé (ok, il le sera un jour, alors…) ?
    – si on lui fait passer un test, comment lui expliquer l’intérêt de la chose ?
    – et si au final, il est juste « normal » (hou le vilain mot !!!) et qu’en fait, c’est ça qui démolit sa confiance en lui ??? (un peu tordue la maman avec ses questions, non ?)

    Bref, votre opinion m’aiderait sûrement, si vous avez le temps de me répondre (même par mail perso) ! Encore merci en tous cas pour les ressources offertes sur votre blog !

  15. Une amie m’a parlé de votre site, je l’apprécie beaucoup!
    Mon fils de 7 ans présente des troubles caractéristiques du zèbre… mais tant que nous n’avons pas de bilan… difficile d’interpréter.
    Il a rdv dans deux mois chez un psy pour ces fameux tests… j’avoue que j’ai grand hâte de voir un diagnostic posé ; pour mettre enfin des mots sur les maux …
    Bravo encore pour votre site!

  16. Marie dit :

    Merci et BRAVO pour ce superbe blog !!!

    Je suis adulte et personnellement, je ne passerai pas les tests, car, quoique me reconnaissant dans le portrait du HP depuis toujours, je n’ai pas envie de me faire recaler une énième fois à cause du fait que le paradigme de la mesure de l’intelligence est toujours… le chiffre. Or, je suis nulle en maths, et j’en ai assez souffert comme cela auparavant. Passer les tests et me voir stigmatiser encore ne ferait que rouvrir le long traumatisme scolaire que j’ai subi.

    Que faire ?

    • A. Zebrounet dit :

      Non, comme je venais de le répondre suite à votre 1er com’ sur un billet d’émission radio de France Culture, le score de QI ne fait PAS le diagnostic. Il est un repère, un indice parmi d’autres -> https://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2010/01/09/le-chiffre-rond/

      Ce chiffre n’a pas de sens en soi, il est à considérer ds un ensemble. Et il peut d’ailleurs être minoré qd il y a cumul de surdouement + autre(s) choe(s) (comme par ex. HPI & TDA/H, HPI & autisme -> https://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2014/12/03/peut-on-etre-a-la-fois-surdoue-touche-par-le-syndrome-dasperger/) :up:

  17. Cpunky dit :

    Bonjour et merci de partager votre expérience.

    Je suis dans un sentiment similaire à celui de Marie.
    Pour ma part, après 10 ans de psychothérapie en tout genre je suis tombée sur un super psy qui a détecté chez moi des signes de surdouement. Je ne lui ai même pas demandé de passer les tests car je ne souhaite pas comparer une soi-disant intelligence comparative au soi-disant normaux pensant. Après des recherches et lectures approfondies qui m’ont tourné vers les US, j’ai accepté le fait non pas d’une comparaison mais d’un descriptif de mes différences de raisonnement et de fonctionnement (cf. le livre de Mary-Elaine Jacobsen « The Gifted Adult: A Revolutionary Guide for Liberating Everyday Genius » en anglais).
    De toute façon étant atteinte d’un trouble psychique qui entraine des disfonctionnements des fonctions exécutives du cerveau. les tests de psycho n’auraient aucun intérêt pour moi.

    Mais si ça peut aider certains pourquoi pas.

  18. maubrun dit :

    Mon fils de 15 ans en échec scolaire ( désintérêt total de tout ce qui est scolaire) brillant quand il aime le sujet et résultat catastrophique si le sujet la matière ne lui plait pas ) à demander à voir une psychologue pour faire WISC 4, voici les résultats
    ICV 130 – IRP 107- IMT 91- IVT 55

    il est rassuré par le résultat mais aussi désemparé

    il est en 3 eme, ses résultats scolaires sont plus que moyens, quelle orientation ??? Les résultats vont peut être l’aidé à trouver une voie

    • A. Zebrounet dit :

      Bjour,

      J’espère que vous avez eu une véritable analyse de ce bilan (avec un compte-rendu écrit détaillé) ? La psy a-t-elle émis des hypothèses à creuser avec des bilans complémentaires ? (du type trouble Dys par exemple) ?
      Eu égard au 55 en IVT :-|

      Êtes-vous certaine de ce score ? qui me semble vraiment surprenant…

      Alexandra

      • MAUBRUN dit :

        bonjour,
        oui elle a tout expliqué et chercher d’éventuels troubles dys, ( petit frère dyslexique);
        Il a capacité d »exécution rapide la ou il trouve un intérêt !

  19. Béa dit :

    Bonjour,
    je parcours vitre blog depuis quelques semaines.
    Ma grande, bientôt 7 ans, doit passer le WISC-IV avec la psychologue scolaire après les vacances d’avril, suite à un glissement de CP vers CE1 début décembre. C’est son maitre qui m’a conseillé de la faire tester, car malgré le glissement elle s’ennuie encore un peu et trouve tout facile. Elle a de grandes facilités d’apprentissage et une excellente compréhension. Pour le moment le maitre lui donne à manger. La psychologue scolaire nous a dit qu’en fonction des résultats des tests, on mettra en place un aménagement de sa scolarité (décloisonnement, saut,…)
    Mon fils de 5 ans, en MS, suit le même chemin. Depuis 1 mois il est très frustré de ne pas savoir lire, nous fait des colères monstrueuses. Sauf que lui n’aime pas l’école. Depuis une semaine il pleure en rentrant de l’école. Il y a 2 jours il m’a carrément dit de manière affirmée et sérieuse: » maman, je ne vais plus à l’école, tu me fais l’école à la maison! à l’école on fait plein de choses, mais on apprend pas assez! » mais l’école à la maison ne m’est pas possible. Jeudi soir il a beaucoup pleuré, et vendredi matin il pleurait quand je suis allée le réveiller… à l’école, tout va bien. C’est un bon élève, souriant, enjoué qui participe bien, parfois trop agité. Sa maitresse est consciente qu’il est en avance et j’ai pris rendez-vous avec elle mardi prochain pour qu’on voit quoi mettre en place pour l’aider. Mais ce n’est pas facile car mon fils ne se confie pas, il n’exprime pas ce qu’il aimerait. J’ai pensé à demander un rendez-vous chez la psychologue scolaire, mais connaissant mon fils il refusera net de lui parler! Quant à passer le test, il ne se prêtera pas au jeu et je crains que cela ne serve à rien… Je souffre de le voir souffrir et j’ai peur qu’il en vienne à vraiment détester l’école et à se mettre en échec scolaire… je suis perdue :/

  20. Stephanie L. dit :

    J’aime votre blog et m’a beaucoup aidé à comprendre lors de mes premières questions concernant mon fils.
    J’ai reconnu beaucoup de choses dans mon fils à travers ce que vous dîtes et suite à toutes mes documentations.
    Mon fils a 8 ans – CE1, il a été testé en juin suite à un début de souffrance à l’école. La maîtresse a pensé, je pense, à des problèmes à la maison. Lorsque je lui ai soumis l’idée qu’il pouvait s’ennuyer, elle ne m’a pas comprise en me répondant qu’il n’était pas en haut du panier même s’il était bon élève, dans la moyenne, et qu’ils avaient un programme à respecter et qu’elle ne se voyait pas leur en demander plus car ils étaient encore petits.
    Suite au test qui a démontré que mon fils est EIP, nous sommes retourner voir la maîtresse. Avant même de lui donner le résultat du test, la vision de la mâitresse avait changé. Je pense que depuis notre dernier RDV, elle s’était beaucoup questionné. Du coup, notre fils va intégrer une classe de CE2-CM1 à la rentrée, ce qui va lui changer car il a presque toujours été dans une classe double-niveau avec son niveau et celui du dessous.
    Notre fils est EIP avec profil d’enfant décrocheur. Il a des notes moyennes dans des exercices normaux et explose les résultats lorsque les exercices sont plus compliqués. S’il manque
    de stimulation intellectuelle, trop facile ou qu’il ne voit pas l’intérêt de l’exercice, il décroche, ça ne l’intéresse pas, il bouge énormément sur sa chaise voire se met debout (c’est un enfant avec beaucoup d’énergie). Cette attitude en classe de GS, sa maitresse avait sous-entendu qu’il n’avait pas d’aptitudes intellectuelles lui permettant d’apprendre à lire et à écrire sans difficulté et lui a fait croire ça (il était dans une classe de MS-GS et n’a pas fait grand chose d’autre que du coloriage!!). J’avais récupéré mon fils en fin de GS dans un état pitoyable, il avait complètement perdu confiance en lui. Il a fallu que je discute beaucoup avec lui pour lui faire reprendre confiance. Son CP s’est très bien passé car super instit qui a su lui donner des responsabilités. En fin de CE1, ça a recommencé à déraper. Il s’agaçait de ne pas apprendre grand chose car il connaissait déjà. Il a développé plus d’hypersensibilité et avec la goutte d’eau, il déborde, jusqu’à exploser face à des camarades de classe. Du coup, à la demande de la psy, nous avons mis en place plus de sport pour la rentrée prochaine, pour qu’il se dépense un max et à terme devrait mieux se poser. Il intègre une classe de CE2-CM1 avec une demande de suivre des cours avec les CM1. Nous allons essayer de trouver des supports permettant de répondre au mieux à ses questions, même si celles-ci sont souvent ciblées (supports éducatifs ludiques, reportages sur les animaux, il adore ça…). Tout se qui touche au scolaire le déprime, il n’aime pas l’école. Les devoirs deviennent un parcours du combattant. Notre petit d’homme calcule très vite de tête mais n’est pas capable d’exterioriser son raisonnement à l’écrit et ne comprend qu’on lui demande d’expliquer son résultat alors qu’il sait que sa réponse est exacte. Les colères sont de plus en plus fréquentes.Il est totalement désorganisé. Son cerveau arrive à traiter plusieurs infos en même temps. Mais lorsqu’on lui demande de ranger, ses chaussures, son manteau, son cartable,il fait 3 pas vers l’un, 3 pas vers l’autre, et là, reste planté car il réalise qu’il ne peut physiquement pas tout faire en même temps et ne sait pas comment faire. La chambre, n’en parlons pas. Il provoque en détournant chaque parole dite et en prenant tout à la lettre, au mot. Chaque jour est un combat et je pense que le plus dur reste à faire. Il faut beaucoup communiquer, lui donner confiance, l’aider et le soutenir dans ce qu’il entreprend, lui expliquer encore et encore. Le système scolaire ne me plait pas mais nous n’avons pas le choix. Chaque année est comme un comme un jeu de loterie. On ne sait pas sur quel enseignant on va tomber, si on va tirer le bon numéro. Nous devons y trouver les bons points et j’espère échapperons à l’échec scolaire. Sa soeur a été testé également. Nous aurons les résultats dans quelques jours même si je m’attends aux résultats. Pour notre fille, je me fais moins de soucis car elle a toujours su s’adapter et a un profil d’enfant brillant. Elle aime l’école et arrive à y trouver ses intérêts même si le CM2 lui a paru beaucoup moins intéressant. Chaque enfant est différent et notre rôle de parents, que nous soyons IP ou pas, est de les aider à s’épanouir et à trouver leur voie. Nous ferons notre maximum pour ça. Bon courage à tous



:) :-D 8) :oops: :( :-o LOL :-| :-x :-P :-? :roll: :smile: more »

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