Un petit zèbre au quotidien

 

Un petit zèbre au quotidienLa vie avec un petit zèbre n'est pas toujours simple ; elle est en fait loin d'être de tout repos.

 

A la fois passionnante & épuisante, je la définirais comme un subtil mélange de questions bombardées par vagues, en alternance avec une recherche quasi-perpétuelle de redéfinition des limites 8)

 

Chaque enfant, comme chaque adulte, est un être unique, & bien sûr chaque zébrillon... aussi ! :-D

 

Ses zébrures seront toujours singulièrement différentes de celles d'un autre (T)HPI, même lorsqu'on peut y voit certaines ressemblances, ou remarquer certains échos en discutant avec d'autres parents d'enfants surdoués, en lisant des témoignages.

 

Cette page n'est donc pas à considérer comme le manuel du parfait parent de petit zèbre, mais comme une tranche de vie.

 

 

 

 

Au delà de l'appétit d'activité permanente, des angoisses existentielles récurrentes, du besoin d'attention & d'affection constants, de l'impatience caractérisée & des colères (le seuil de tolérance à la frustration des surdoués est souvent très faible !), de la remise en question incessante des limites & des règles de vie de la maison (la négociation est un art que le petit zèbre aime pratiquer & dans lequel il excelle ! :-x ) qui font partie du quotidien de la plupart des parents de jeunes zèbres, il y a aussi le questionnement !!!

 

Continuel, incisif, certaines fois pesant tant il est omniprésent :roll:

 

J'essaie toujours de répondre au mieux à ses interrogations, c'est à dire de façon
- précise (lui comme moi sommes des obsessionnels de la précision des idées, des mots)
- juste (dans le sens de vrai, mais aussi de honnête : sans mensonge ! Sans niaiserie dont on abreuve généralement les enfants)
- intelligible (ce qui n'est pas toujours évident, selon les sujets abordés)

 

Et ce en lui présentant toujours quand cela est possible différents points de vue. Car il est important qu'il sache que mon opinion sur quelque chose n'a pas valeur de vérité incontestable, il peut avoir une idée différente, ou on peut échanger des avis. Le dialogue n'a d'utilité que s'il est ouvert & sert d'échanges.

 

Je n'hésite pas non plus à dire que je ne sais pas, quand c'est le cas ! ;)
Selon les situations, j'explique que je me renseignerai, ou je propose que l'on fasse une recherche ensemble dans un bouquin, sur le Net. 

 

Ça lui montre que les adultes bien sûr ne savent pas tout ( :!: ), & que quand on se  pose une question il faut creuser, aller chercher des éléments de réponse, puis y réfléchir.

 

"Les enfants précoces ne sont pas tout à fait des enfants comme les autres, mais comme les autres, ce sont des enfants."

Dr Olivier Revol, pédopsychiatre & chef du service de psychopathologie du développement de l'enfant et de l'adolescent de l'hôpital Femme Mère Enfant de Lyon
Extrait du livre "Même pas grave !
L'échec scolaire, ça se soigne
"

 

 

Ainsi chaque jour a son lot de questions, & chaque réponse appelle d'autres questions toujours plus poussées... en toutes circonstances ;)

 

C'est le principe même de la pensée dite "en arborescence" (en opposition avec la pensée dite "séquentielle" ou encore "linéaire", qui suit une ligne unique de progression). Cette pensée en arborescence se caractérise par une cascade d'idées, une profusion d'hypothèses & de nouvelles questions à l'évocation d'une seule notion de départ qui sera aussitôt mise en lien avec beaucoup d'autres éléments.

 

Des connexions se créent instantanément dans le cerveau entre différents sujets. Chaque concept se divise & se subdivise encore & encore en de nouvelles pensées, associations d’idées, analogies & une trame prend forme dans l'esprit de l'intéressé.

 

Exactement à la manière de l'arborescence de fichiers informatiques !

 

 

 

"Qu’est-ce que cette pensée en arborescence ? [...] Comparons cela à l’imagination : tous les êtres humains en ont, mais certains bien plus que d’autres. [...] Cet enchaînement hyperréactif se fait ainsi selon une logique (personnelle, puisqu’elle dépend de situations vécues, d’anecdotes, de traces mnésiques propres à l’individu, mais bien réelle !), et non de manière décousue."

Alexandra Reynaud, extrait du livre "L'Enfant atypique.Hyperactif, haut potentiel, dys, Asperger... faire de sa différence une force"

 

 

Pensée en cascade qu'il faut souvent encadrer car elle est sans limite si on la laisse filer librement, ce qui peut être source de grande angoisse chez les enfants à (très) haut potentiel intellectuel.

 

Cela peut aussi être relativement improductif sur le plan scolaire, l'éloignement du sujet du départ étant trop franc, la réflexion se disperse & se perd finalement car elle ne correspond plus du tout aux attentes du professeur ou de l'instit' :down:

 

Exemple type d'un après-midi d'été passé à faire le tour de la question des pièces d'identité & du permis, tout en faisant d'autres choses.

 

C'était l'été dernier. Ça avait commencé gentiment à la piscine, par

 

- Comment & où sont fabriquées les pièces d'identité ?

 

 

Puis,

 

- Qui les délivre ?

 

 

Ce qui a donné lieu a une explication de ma part sur les différentes pièces & les moyens de les obtenir, etc. Entre temps nous avions plié les affaires de piscine & nous nous étions changés.

 

On quittait la piscine & j'étais au volant quand on en est arrivés au permis de conduire ! Questions à tout va sur ce sujet, sur le papier rose, sur les 12 points, sur les points retirés, etc.

 

Avant de rentrer à la maison je devais aller chercher quelques fruits & légumes, & au beau milieu du rayon frais du supermarché, il a voulu savoir en détails comment se passait l'examen du permis de conduire. Donc explications du passage de l'examen de Code, puis de l'examen de la Conduite tout en choisissant pêches, abricots & salade LOL

 

Je me souviens du regard d'une vieille dame à côté de nous, qui devait se dire que je n'étais pas très claire pour discuter ainsi de permis de conduire avec mon enfant de 4ans & 1/2... :)

 

Enfin, sur le chemin du retour dans la voiture il a voulu connaître tous les panneaux que l'on croisait. Arrivés à la maison, après le déballage & le rangement des courses, il a donc fallu reprendre mon livre du Code de la Route que j'avais conservé & nous avons passé le reste de la journée à regarder chaque panneau.

 

Depuis il est incollable sur le sujet, & fait la leçon à son père & à ses grands-parents quand ceux-ci roulent plus vite que la vitesse autorisée, fait ses commentaires sur qui a ou non la priorité, etc. :love:

 

 

C'est un exemple parmi tant d'autres, un jour ordinaire...
Ça peut sembler sympa (ça l'est ! je ne dis pas le contraire... c'est passionnant d'avoir un enfant qui est intéressé par tout ce qui l'entoure), mais à la longue, tous les jours sur ce mode sans aucun répit, c'est parfois usant & stressant.

 

Etre assaillie de questions ne permet pas le calme & le silence intérieurs & c'est ça qui est fatiguant sur le long terme. Car notre zébrillon pose BEAUCOUP de questions, mais est en plus, un véritable moulin à paroles !!!

 

Depuis tout petit, nous le surnommons "Professeur Rollin", car il a "toujours quelque chose à dire:smile: Un avis (souvent très juste par ailleurs, pas un simple avis lancé dans le vide pour le plaisir de blablater) sur tout, & tout le monde...

 

C'est aussi quelque fois très difficile à gérer vis à vis du monde extérieur. Pour répondre du mieux possible à ces vagues d'interrogations, il faut être capable de se mettre dans une bulle, de ne pas prêter attention au regard des autres & à leur jugements.

 

 

 

Par exemple, alors qu'il avait 4 ans, il avait voulu savoir ce que devenaient les gens morts (où étaient-ils placés, comment pourquoi & par qui étaient-ils habillés, etc.).

 

Tant & si bien qu'il a sorti à sa maîtresse de l'époque, alors qu'elle parlait à la classe de la défunte grand-mère d'une petite-fille, qu'elle n'était pas "allée au ciel" comme elle l'affirmait, mais qu'elle été morte, de façon définitive, & avait été soit incinérée, soit inhumée...

 

Je vous laisse imaginer la tête de la maîtresse (qui, en plus, ne pouvait pas contester ce que mon zébrillon affirmait, puisque c'est une réalité !).

 

C'est le genre de situations qu'il faut savoir affronter quand on a un enfant surdoué !

 

Nombreux sont les gens ne voyant pas l'utilité de parler de la mort, du processus de cristallisation du sucre ou des conditions d'obtention d'une carte bleue à un enfant de 3 ou 4 ans ?! Ils considèrent ça anormal, incongru... voire inquiétant.

 

Ce sont ces mêmes gens qui se contenteraient, eux, d'envoyer bouler l'enfant & sa ribambelle de questions jugées dérangeantes ou inconvenantes.

 

Quelques exemples de questions datant des 2 derniers jours passés (le zebrounet a 5 ans & ½) :

 

- Qu'est-ce exactement que le Big Bang ?  Qui peut prouver que cela s'est bien passé comme ils l'affirment ? Si l'origine de l'Univers est le Big Bang, alors nous sommes tous d'origine extraterrestre ?

- Et si nous étions des êtres minuscules dirigés par des géants, comme des marionnettes ?

- Qui a inventé l'alcool ? Pourquoi ? Pourquoi les gens boivent-ils de l'alcool si ça les tue ?

- Qui a inventé le sucre ? Quand ? Pourquoi ? Comment fabrique-t-on des morceaux de différentes formes ?

- Pourquoi l'homme veut-il exploiter les plus pauvres ?

- Qui a inventé les lois ? Existe-t-il des pays sans loi ? Comment se fait-il que ni les lois, ni la prison ne suffisent à faire peur aux voleurs ?

 

 

Peu après la rentrée scolaire de septembre dernier, à l'âge de 5 ans, & alors que je parlais avec son institutrice, cette dernière me dit d'un air pincé :

 

"Mais il est bien compliqué votre fils"

 

 

Oui... & non !  il n'est pas compliqué, il est seulement hors norme, au sens strict du terme (= hors la norme ! Autrement formulé : en décalage important par rapport à la majorité des enfants de son âge).

 

Mais la majorité ne fait office de référence que de par son poids & son ampleur. La masse écrase tout, avec la légèreté du bulldozer :-?

 

Ainsi, celui qui est différent, celui qui sort de cette montagne que représente la norme, se retrouve seul face à tous les autres. Isolé, montré du doigt, & incompris, puisque les critères sont ceux de la majorité.

 

Il est en conséquence inévitable à quiconque ne vibrant pas dans cette moyenne d'être considéré comme "compliqué", "étrange", "bizarre"... au regard des modèles référents de cette écrasante majorité.

 

Ce qui ne signifie pas que, dans l'absolu, cette personne en marge du plus grand nombre, soit réellement étrange. Si on change de point d'observation pour se placer en dehors de la moyenne, les repères changent eux aussi & les données basculent dans une autre normalité... Comme je le détaille dans mon livre-outil paru chez Eyrolles, la norme est une construction artificielle :up:

 

 

 

 

✏ Et pour aller au-delà du blog, je suis l'auteure de trois ouvrages parus aux éditions Eyrolles :

 

- "Les Tribulations d'un petit zèbre. Épisodes de vie d'une famille à haut potentiel intellectuel" paru en juillet 2016, préfacé par Arielle Adda & Gabriel Wahl :-D

 

Les Tribulations d'un Petit Zèbre, le livre du blog !

 

- "Asperger & fière de l'être. Voyage au cœur d'un autisme pas comme les autres". Un regard unique en France sur le combo syndrome d'Asperger / haut potentiel intellectuel, paru en 2017 & préfacé par Laurie-Anne Sapey-Triomphe & Laurent Mottron ❤

 

- "L'Enfant atypique. Hyperactif, haut potentiel, Dys, Asperger… faire de sa différence une force", paru en 2018 dans la collection très particulière (& en quadrichromie ;) ) "Parents au top" :smile:

 

          
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69 commentaires à “Un petit zèbre au quotidien”

  1. Véro dit :

    Re-bonjour!

    J’admire… Je prends le temps de vous lire et je dévore tout ce qui me passe sous les yeux.Après la métaphore du guépard je reviensprendre une dose de Zébrounet et cela me fait un bien fou. Il est vrai qu’en ce moment je passe beaucoup de temps (et oui, toujours et encore!) sur le net à la recherche d’infos et qui sait, de clefs, pour mieux « aider » mon zèbre à moi…
    Ce n’est pas gagné. Mon homme et moi nous interrogeons sur la nécessité de prévenir l’instit, sur la façon de le faire, etc.
    En fait, nous ne sommes pas sur la même longueur d’ondes à ce sujet mais, somme toute, c’est bien normal. Nous n’avons d’ailleurs pas réagi pareillement à l’annonce des « zébrures ». Alors que lui prend la chose avec beaucoup de sérénité, cette « révélation » me fait l’effet d’une grande claque!!! Si, si! Comment ne m’en suis-je pas aperçu avant??? Et blablabla.
    Vous connaissez la suite.

    Ce commentaire n’a rien à voir avec l’idée de départ que j’en avais puisqu’il s’agissait seulement d’approuver le processus des questions vairées, incessantes aussi et souvent décalées (comparées aux questions dites « normales pour un enfant de cet âge ») des petits zèbres.
    Le mien est plus grand mais votre article m’a rappelé des épisodes datant d’il y a quelques années quand mon zèbre, en voiture, ne cessait de commenter les panneaux, la vitesse,etc., et partait dans de grands questionnements/questionnaires, auxquels je mettais fin lorsqu’on arrivait à la maison!

    Aurais-je dû le laisser s’exprimer jusqu’au bout? Certainement, nous ne serions pas en « guerre » comme nous le sommes aujourd’hui. Le mot peut paraître fort mais notre relation tient vraiment du « combat » quotidien; Moins depuis l’annonce faite « du zèbre » mais quand même.
    Il va nous falloir du temps pour que nos échanges redeviennent sereins, en tout cas c’est ce que j’en pense maintenant (du moins je l’espère).
    Vous vous demandez peut-être pourquoi je n’étais pasplus attentive aux signes, messages qu’il m’envoyait : je dirai simplement, et CE N’EST PAS une excuse, que mon zèbre n’a aucune aptitude à gérer la frustration et qu’il n’acceptait pas (et peut-être encore aujourd’hui) le fait qu’il n’est pas le seul enfant de la famille et que son frère et sa soeur ont eux aussi envie et besoin que papa et maman leur accordent de l’attention, du temps et que leur amour s’étend à l’ensemble de la fratrie.

    Désolée, je me suis laissée emporter (comme d’habitude!!!) par un flot de pensées…
    En général, je les garde pour moi (je commence tout juste à les « poser » sur papier!) mais j’ai vraiment eu besoin de faire part de tout ce fatras!
    Je vais m’abstenir de commenter pendant un certain temps je crois… histoire de faire le point par moi même et d’aller plus loin dans mes démarches personnelles d’un point de vue psy!!! Aïe!
    C’est le mot qui fait mal, vraiment. Savoir ou ne pas vouloir savoir, tel est le dilemne.

    Alors PEUT-ETRE à une prochaine fois et merci encore pour votre blog qui, s’il ne donne pas de « clefs » aux interrogations quotidiennes, met en lumière un certain nombre (pour ne pas dire un nombre certain) de non-évidences.

    Re-merci et continuez d’écrire… vous le faites si bien (aucune flatterie dans mes propos!).

    • Boulet dit :

      « qu’il n’acceptait pas (et peut-être encore aujourd’hui) le fait qu’il n’est pas le seul enfant de la famille et que son frère et sa soeur ont eux aussi envie et besoin que papa et maman leur accordent de l’attention, du temps et que leur amour s’étend à l’ensemble de la fratrie. »

      Etes-vous sûre de celà ? N’est-il pas simplement chronophage ?
      Je suis certaine qu’il est capable de comprendre qu’il n’est pas tout seul et qu’il en faut pour tout le monde, et cela, sans frustration !

      • Chrodegang dit :

        Pas sûre qu’elle ait tort, j’ai une collègue mère de trois enfants qui a exactement le même problème. J’ai d’ailleurs les trois en cours, alors je suis bien placée pour la comprendre. C’est l’aîné qui fiche le boxon. Apparemment, il ne peut pas s’arrêter de parler à la maison, ce qui fait que les deux plus jeunes (une fille et un garçon) sont terriblement frustrés. Pourtant, les parents ont consulté des spécialistes depuis longtemps, mais pas moyen de le faire taire (en cours c’est relativement pareil, il peut être marrant l’aîné, mais vraiment casse-pieds, d’ailleurs il suffit qu’il soit absent pour que l’ambiance dans la classe s’apaise radicalement). Sa soeur en classe est angélique, mais le petit frère, qui est en maternelle, est très difficile à tenir. Il est toujours en train de faire des bêtises, il est insolent, il désobéit dès que mon attention se porte sur quelqu’un d’autre. Il vit très mal le fait d’être écrasé chez lui par son frère, qui n’est pas un modèle à suivre, et sa soeur qui est par contre un modèle. Et je peux vous dire que les parents se préoccupent beaucoup du problème…

  2. fannetteworld dit :

    Tout d’abord Bravo pour ce blog à la fois perso pour les anecdotes et bien fournis pour les liens et autres articles!!

    En tant que parents de Z, nous avons tous en tête ces questions incessantes!
    Quand les autres enfants demandent pourquoi et se satisfont d’une réponse, les Z demandent pourquoi ET comment bien souvent et chaque réponse renvoie à une nouvelle question…
    Ah ce temps de silence après une réponse donnée! Avec le temps nous apprenons que la suite arrive, qu’elle se prépare et peut-être parce que nous sommes plus dispo en voiture, mais c’est souvent des temps de questionnement et d’échanges ces trajets en voiture!! (et forcément tôt le matin quand on les emmène chez la nounou/à l’école avec, pour ma part mes neurones encore pas totalement connectés) ou au petit déj…
    Ce matin par exemple nous avons eu  » Pourquoi c’est nous qui sommes nés? On aurait pu être quelqu’un d’autre »… Il était 7h15…

    • Chrodegang dit :

      Ah cette question, je me la suis posée aussi telle quelle des centaines de fois dans ma tête, après l’avoir posé tout fort et obtenu une réponse du style: « c’est incohérent ce que tu dis »…

  3. Emma dit :

    Je conseille un super livre pour les zèbres, accessible et très sympa. Il parle de l’univers, de sa création, des différents chercheurs qui ont bossé sur le problème, etc.
    « Une histoire de tout, ou presque » par Bill Bryson( « a short history about everything »). C’est un livre pour adultes mais bon…

    Cela répond à bcp de questions de nos cocos, du genre
    « on sait combien pèse la terre, mais qui l’a pesée et comment? »
    « c’est quoi la demi-vie d’un rocher? »

    Bon cela ne répond pas à tout bien sûr. Mais c’est un début.
    Mon fils m’avait demandé, aussi à 4 ans 1/2, dans le train « c’est quoi l’euthanasie? c’est quand les médecins tuent des patients pour libérer des places à l’hôpital? »

    • Rainbow dit :

      « Mon fils m’avait demandé, aussi à 4 ans 1/2, dans le train « c’est quoi l’euthanasie? c’est quand les médecins tuent des patients pour libérer des places à l’hôpital? » »

      J’adore ce genre de réflexion ! :roll: C’est excellent je trouve.

      Ma fille à 3 ans, avec son imagination débordante, racontait un soir que « dans sa vie d’avant » elle avait été fourmi, chat, zèbre, girafe et que sais-je encore. Mon fils de 6 ans, très terre à terre, ne supportait plus qu’elle raconte ce genre de chose et essayait de la convaincre que les vies antérieures n’existent pas. Sa soeur sans se démonter lui a lancé: « Si les vies d’avant existent, j’ai même été un mouton alors t’as qu’à voir ! » et son frère, d’un ton docte lui a rétorqué: « Avant de naître on n’existe pas, et lorsqu’on est mort, on n’existe plus ! C’est aussi simple que ça…. » :hypno:

      • tigerlily dit :

        Ah moi j’ai eu au petit déjeuner (6h30) : pourquoi on est fait de matière et pas d’anti-matière ? Zébrette avait 4 ans et demi… :-D

  4. Emma dit :

    Une autre petite perle de mon fils de 9 ans. Il y avait un reportage à la télé sur les enfants battus ou maltraités. Il me dit « Vu comme c’est difficile et même épuisant d’élever des enfants, je me demande pourquoi certains ne font ça que pour les maltraiter après… C’est pas logique. ». Et oui mon coco…

  5. Nicolas dit :

    Bonjour,

    Je ne comprends pas de trop pourquoi dans un aussi beau blog, en plein milieu il y a cette phrase qui attire l’oeil: « Les enfants précoces ne sont pas tout à fait des enfants comme les autres, mais comme les autres, ce sont des enfants. » Du fait que vous utilisiez le vocabulaire de « zèbre », je pense que vous avez pris connaissance avec Siaud-Facchin. Dans son livre « l’enfant surdoué », dès le début elle signale que le terme « précoce » porte à confusion, parce que cela voudrait dire qu’il est en avance sur quelque chose. Or, absolument pas, il pense différemment. Pour reprendre son exemple « Un enfant surdoué de 10 ans ne pense pas comme un enfant de 14 ans, c’est-à-dire avec 4 ans d’avance sur son âge chronologique mais pense dans un système dans lequel un enfant de 14 ans ne pensera jamais ».

    Vous arrivez tellement bien à décrire le quotidien des zèbres, que je suis ébahi de voir que vous mettiez ce mot de vocabulaire en évidence. Un enfant de 5 ans qui apprend à lire avec ses parents en fin de maternelle est en avance sur les autres, mais cela ne veut pas dire qu’il est zèbre. Dans ce cas, je suis d’accord de parler de « précocité ». Malheureusement, je vois tellement de parents qui croient ou qui espèrent déjà que leur enfant soit zébré uniquement parce qu’il a des meilleures notes que les autres, alors qu’ils ne savent pas que c’est une manière de penser différente, que je me bas sincèrement pour que cette différence soit bien comprise.

    Comme vous l’avez expliqué, les zèbres sont hors-norme. Pour moi, les termes de « surdouance » ou « précocité » sont complètement faux, et c’est d’ailleurs pour cette raison que Siaud-Facchin utilise le terme « zèbre » pour nous différencier. À mes yeux, c’est totalement inconcevable de pouvoir laisser sous-entendre qu’un de nos semblables est « en avance ». Non, nous pensons différemment, point.

    Ce qui est fondamental également dans cette démarche de différentiation, pour nous, cela nous permet de savoir que les autres réciproquement ne pensent pas comme nous. C’est à dire qu’il faut se remettre en question, c’est nous qui devons expliquer mieux ce que nous voulons dire, parce que nous faisons des liens que les autres ne peuvent même pas imaginer. Alors, que dans notre petite tête avec tous ces neurones qui sont reliés, cela semple « évident », « logique », « simple ». De savoir que nous pensons autrement, nous aide nous à nous intégrer.

    Faire croire qu’un jour les « zèbres » et les enfants dans la « norme » auront la chance de penser de la même manière, c’est se tromper de chemin.

    Bien à vous et encore merci,

    Nicolas

    • Zebrounet dit :

      Pour vous répondre brièvement : j’aime bcp cette citation du Pr Olivier Revol, que je trouve ts juste. C’est pourquoi elle est mise en avant sur ce blog :)

      Le mot n’a aucune importance à mes yeux, seule la compréhension de l’idée qui entoure le surdouement en a. Zèbre, précoce, surdoué, à haut potentiel, quelle importance !? Tous ces mots se rattachent à la même chose : un QI ts supérieur à la moyenne (à partir de 130 à la louche) & un mode de réflexion différent (pensée en arborescence, etc.). Il y a pas les « zèbres » qui seraient des surdoués poètes & les surdoués « classiques » (comme j’ai pu si souvent le lire sur certains forums internet) :smile:

      Je n’ai jamais (ô grand jamais) pensé ni écrit que « qu’un jour les « zèbres » et les enfants dans la « norme » auront la chance de penser de la même manière, c’est se tromper de chemin. » :-|

      Perso si je devais choisir, je n’utiliserais que le terme « à haut potentiel » car la notion de potentiel a le mérite, me semble-t-il, de tt dire ts clairement sans être lourdement connoté. Il y a un grand potentiel (haut ! plus haut que chez d’autres… c’est un fait), mais qui reste entièrement à être développé. Avoir un potentiel n’est pas une fin en soi.
      On peut utiliser ce potentiel à bon escient pour faire ce que l’on souhaite ds la vie, ds ses études, ou à l’inverse, ne rien en faire de particulier (voire le gâcher). Cependant, notez-bien que le terme retenu par l’éducation nationale (même s’il ne me plait pas des masses) reste EIP (Enfant Intellectuellement Précoce). C’est ainsi, que cela nous convienne, à vous ou à moi ou pas :D
      Mais encore une fois, je pense qu’il est vain de se perdre en grandes discussions sur des mots, l’essentiel étant de comprendre la réalité profonde de ce à quoi tous ces termes se rapportent. Et dans ma compréhension des choses, ils se rapportent tous à une même spécificité.

      Je finis ce message avec une petite précision, mais qui a son importance : on peut reconnaître que Mme Siaud-Facchin a écrit 2 bouquins de vulgarisation intéressants pour qui ne connait pas du tt le sujet (2 bouquins que je conseille tjrs aux novices), mais, à mon sens, pour tte personne voulant approfondir ses connaissances ds ce domaine, elle n’est plus du tt une référence. Les ouvrages + poussés st nbreux (voir la biblio du blog !) :)
      Elle n’est donc pas ma référence ! Elle est l’un des auteurs incontournables, certes, mais pas à mes yeux THE master (bien loin de là) :roll:

  6. Mamzelle dit :

    EIP, une aberration terminologique! J’étais EIP quand j’étais petite, que suis-je donc devenue?

    La précocité ne me convient pas. Je ne suis pas « comme les autres en avance » mais différente… J’ai sauté une classe en primaire et je me souviens qu’à 14 ans, ma prof de math pensait que j’étais immature parce que je ne réagissais pas comme les autres. Encore une histoire d’avance et de retard alors qu’il s’agissait comme toujours de différence.
    À 23 ans je suis toujours autant en décalage avec les gens quel que soit leur âge!

  7. Sandra dit :

    Je vous écris car je Vis la fratrie avec l’aînée qui écrase le frère et la soeur. Et dont le deuxième semble « parfait »….. Mon 3 e est un bébé.
    J’angoisse terriblement…. Et ce que je lis ne me rassure pas.
    Notre premier enfant est suivi par un psy ( spécialisé dans les zèbres) depuis 6 ans… Mais il continue de monopoliser notre temps, d’écraser les deux autres : il revendique, commente, questionne, parlemente,…..

    le deuxième m’inquiète aussi. Sa perfection sonne faux. Il est si doux, si compréhensif, si populaire, si fort,… Il est devenu l’antithèse du premier.

    Le dernier semble ressembler énormément au premier. Il montre déjà les signes d’un caractère très fort.

    Je m’épuise, je perds courage…. Je compte retourner chez un psy aussi car j’en viens à féliciter les comportements standards, à « étouffer » leurs particularités….
    Il est déjà si difficile pour nous , les parents, d’être nous-mêmes à l’extérieur, alors l’accepter pour nos enfants est d’autant plus difficile.

    Je sens que je m’étale un peu…
    Si j’écris, c’est parce que certains commentaires datent d’il y a un moment…. Avez-vous des nouvelles de ses frateries de 3 zèbres ? Certains ont-ils eu connaissances de « trucs » et « astuces »?
    Bref, il y a-t-il une suite à ces commentaires?

    Merci de m’avoir lu.
    Je sens que moi aussi je vais beaucoup lire ;-) il me manque des données ….

    • valad dit :

      Mon fils aîné a 9 ans et j’ai également des faux jumeaux (fille et garçon ) de 5 ans. Tous zèbres. L’aîné est la référence, le modèle des jumeaux, toujours collés à lui, à vouloir faire tout comme l’aîné et ils revendiquent régulièrement les mêmes avantages (se coucher + tard, avoir une nintendo DS, etc). Une situation qui agace très souvent ledit aîné qui voudrait « ne pas avoir de clônes!! ». Mais c’est aussi une situtation qu’il apprécie tout aussi souvent : car il a enfin des camarades de jeu qui comprennent exactement où il veut en venir et qui du fait de leur jeune âge sont tout de même très maléables !!! Bref, ils ont une vraie belle complicité ! Ils connaissent leurs différences mutuelles et parlent librement entre eux de leur haut potentiel et de leur hypersensibilité et de leur façon à chacun d’apprivoiser ces dons !

  8. gene dit :

    on est un peu tous confronté aux même problèmes et si Wilfried est enfant unique , il vampirise son père qui dès qu’il a mis un pied dans la maison , doit s’occuper de lui . Il le laisse rarement souffler et réclame toute son attention . Il n’est pas facile de lui faire comprendre que papa a travaillé toute la journée mais il faut être ferme et expliquer qu’il n’y a pas que lui , même si ça prend du temps . Et comme il a de l’imagination à revendre , il trouve toujours un moyen ou un autre pour attirer l’attention sur lui . Petite anecdote , je me souviens qu’au cours d’une promenade autour du lac quand il avait 4 ans , il a compté jusqu’à 1000 à haute voix sans s’arrêter , ni se tromper , tout heureux comme si les chiffres étaient des mots magiques , alors qu’il avait tant de difficultés à parler. c’est là si on peut dire que tout à commencé . bonne journée

  9. unemaman dit :

    idem chez nous ; l’ aîné de 7ans est le modèle du 2nd de 3 ans 1/2 ; j’ ai souvent culpabilisé du temps que mon grand zèbre nous avale , en défaveur du petit,qui se positionnait sur des domaines non investis par son frère ( peu d’ intérêt pour les livres , a parlé tard , deteste en apparence apprendre les lettre ,compter etc…) mais très à l’ aise dans les activités physiques , les aspects pratiques du quotidien . En outre le grand phagocyte tout le monde et laisse peu de place à son frère , malgré nos interventions et tentatives de prévention de l’ entourage . Au final , une reelle complicité et un attachement réciproque , un petit frère qui ,en vrai buvard , singe l’ aîné , son héros , et découvre le langage , les livres , les musées à une vitesse déconcertante vu le départ ,mais à sa façon …

  10. unemaman dit :

    au fait , pour l’ anecdote , son instit surnomme le zèbre , avec beaucoup de tendresse , 6-PO LOL

  11. Kris Dindue dit :

    Bonjour,
    Je suis plongée dans votre blog depuis un certain temps ce matin, et c’est un vrai bonheur !
    Tellement positif (ouf !) et tant de fraîcheur avec des mots si justes !

    Cet article-ci m’a fait repenser à une question que mon « petit »-grand Zèbre (il va avoir 14 ans demain ;-) ) m’avait posé avant de s’endormir un soir de ses 4 ou 5 ans :
    – « Dis Maman….si on va plus vite que la vitesse de la lumière, est-ce qu’on devient invisible ?  »
    ma réponse à sa question :
    – Eh bien j’en sais rien. Je ne sais pas si l’expérience a déjà été tentée. Je vais me renseigner et on cherchera ensemble. »
    C’est sans doute depuis un soir comme celui-ci qu’il a dévoré les émissions « C’est pas sorcier » qu’il a fini par connaître par cœur, et qu’il se plonge maintenant dans Sciences&Vie Junior! dès que le magazine tombe dans la boite aux lettres !
    Et cela fait du bien de partager que, oui ! un enfant Zèbre peut parfois être épuisant, usant. Cela aide à de ne pas culpabiliser de le penser ou de le ressentir.

  12. Camille et les zuccettes dit :

    Certains jours, ça commence tôt, ça commence fort et surtout très vite…
    Bonjour maman (il est 5h50) ça y est on est aujourd’hui le demain de hier et le hier de demain, on fait quoi?
    Olivia a 4 ans,, sa sœur 2 et la petite dernière 6 mois. Je pense que la vie me réserve encore son lot de question !

  13. JUJU 6 BIS dit :

    Je suis maman d’un beau zébulon aussi.. nous sommes début juillet et bientôt : les vacances. Sachant que mes enfants (fille 10 ans et zébulon bientôt 8) vont partir chez papi et mamie, je dis OUF !!!!
    moi aussi je suis épuisée …. vidée et ils me manquent déjà mais je suis contente de souffler un peu !

  14. Sonia dit :

    Oh mais c’est moi et ma fille ! :D
    A la remarque « elle est compliquée », nous avions tendance pendant longtemps avec son père à répondre « benh non, c’est normal ! »… ha benh oui mais non ! :D

  15. laeti dit :

    Chez nous, c’est rock ‘n roll ! famille de 5 loulous…. ( 11 ans, 10ans, 8 ans, 4 ans1/2 , 20 mois)
    Les 4 ainés sont des zèbres THQI, et n°5 n’a pas 2 ans mais n’est pas triste !
    Tous veulent le mot juste et si possible le dernier ….
    Les questions fusent dans tous les sens, celles des uns entrainent celles des autres
    Bref, une joyeuse animation , agitation même ! entre rires, discussions et chamailleries!
    Avec autant de problématiques que d’enfants, et autant de maitresses aussi ….. Chaque cas est particulier, et chaque enfant nous demande une énergie et une patience que nous ne soupçonnions pas .
    Nos enfants sont épuisants mais c’est passionnant !!!

  16. Vefa dit :

    Il me fait rire cet article parce que nous aussi très longtemps on a considéré que c’était normal et je répondais aux questions de mes loulous sans me poser de questions justement ! En essayant d’être la plus claire possible et en disant STOP à un moment parce que c’était usant : « heu, là on va arrêter parce que je peux plus répondre, on cherchera après, hein ? »…

    J’ai a priori trois zèbres très différents (et sans doute pas du même niveau mais pas voulu tester) mais ils sont tous passés par cette phase hyper questions, La dernière de ma nénette (6 ans) hier soir avant de se coucher, c’est « Mais en fait comment on fait les bébés pour de vrai ? » et évidemment hors de question de se débiner, jusqu’à la contraception évidemment, les questions s’enchaînant… Là-dessus, son frère (13ans) arrive et suit la conversation : « ouais, et comment on fait pour pas avoir un moulin à parole comme soeur ? Z’auriez pu faire un p’tit tri génétique, non ? On peut faire ça maintenant… » :-x Le deuxième (10 ans) n’étant pas en reste est arrivé ce matin au p’tit déj’ avec ses propres questions : « mais l’ADN, c’est quoi en fait ? on le trouve où ? on a trouvé le gène des yeux ? parce que les yeux bleus, on les a tous sauf toi ?  » . :roll: Bref : vivement l’école lundi ! LOL

  17. Dan dit :

    Oups non pas comme un ordinateur notre cerveau mais comme les cartes heuristiques ! Je partage car ma petite zèbre à moi s’est révélée grâce au mind mappung et je le conseille désormais à tous !

  18. Catherine Sigwart dit :

    Merci! ✨

    Comme quoi la « normalité » est bien relative, pour moi ce sont les autres qui sont anormaux, et je m’obstine encore bien souvent à la rechercher là où elle ne se trouve pas. En ce qui concerne les enfants, et les enfants dits « normaux » ils me paraissent presque tristes, ou éteints, comme si on les avait mis sur variateur… Oui le quotidien avec un petit zèbre est épuisant

  19. Catherine Sigwart dit :

    Fin Du message :)
    Le quotidien avec un petit zèbre est épuisant et heureusement qu’il y a un réseau de nos jours pour se sentir moins seuls. Mais qu’elle merveille d’être parents d’un petit garçon dit « hors normes » :)

    Je vous remercie pour votre blog! :)))

  20. lechalote dit :

    Samedi matin, ma puce m’a entrainée au musée de la préhistoire où elle avait fait une visite avec sa classe. Elle voulait absolument me montrer une statuette de 3,5 cm de haut qui l’a subjuguée, et a défilé toutes les salles en me donnant toutes les explications qu’elle avait entendues il y a deux mois. Le Mac Do a été jugé triste et le jouet inutile, on a refait mentalement la déco pour améliorer tout ça, elle dansait avec son parapluie, s’exclamait sur des choses insolites dans les vitrines, en rentrant elle voulait faire des exercices d’anglais sur le PC, et a tout lu sur les planètes pour les accrocher dans le bon ordre dans sa chambre. Le tout n’a pas pris plus de 3 heures. Mais son rythme étai tel, que j’ai eu comme besoin de faire une petite sieste…Quel bonheur de la voir revivre!!!

  21. Odile dit :

    Auriez-vous un ou des sites à recommander pour répondre à toutes ces questions …simplement?
    J’avais commencé à lire « Le Petit Prince » avec mon garçon de 5 ans. Mais comme il faut toujours qu’il sache si le contenu des histoires est vrai: « Est-ce que l’asteroid b612 existe? »
    J’ai voulu aller voir sur Wikipedia,…alors je me suis retrouvée à devoir expliquer les chiffres hexadécimaux, et là…ça me dépasse !

    • Louison dit :

      Admettons que b dans b612 soit la 2ème classe d’astéroïdes les plus proches de la terre et que a soit la 1ère classe d’astéroïdes dans chaque classe on aurait 1000 unités conclusion :

      a= 1000 météores
      b=612
      1000+612=1612

  22. valérie dit :

    j’avais emmené le mien au museum de toulouse l’été 2012. On s’y promène tous deux une journée entière, il est émerveillé. on y retourne un an après avec son père. il passe toutes les salles à toute vitesse en nommant tout, sait exactement où se trouvent les choses, prend les escaliers de secours, en devient irritant ! un an après ! il voulait aller dans la zone des explications sur le secousses telluriques.
    le quotidien est fatiguant mais c’est un pur bonheur.

  23. Terry dit :

    Etre différent et pas en avance. OUI!

    Je ne suis en avance sur personne, ni en rien.

    Par contre, je suis différente, et c’est bien cela qui, aujourd’hui, me fait prendre conscience des particularités de notre famille. Nous pensons différemment, nous percevons différemment. Et c’est la que se situe la clé. :)

  24. Lily dit :

    Je découvre votre blog, je découvre le monde des enfants HP car jusqu’à aujourd’hui, je n’y croyais pas vraiment malgré un saut de classe à 6 ans pour mon fils qui en a aujourd’hui 8. Lire toutes ces anecdotes me font du bien et m’aide à comprendre et à accepter. Voici l’anecdote du weekend dernier chez nous. Mon fils en train de commenter une phase d’un jeu vidéo: « oh, j’aurais bien voulu ressusciter en goéland. Ah non, qu’est-ce que je dis, c’est pas une résurrection, mais plutôt une réincarnation. J’aimerais donc me réincarner en goéland. » Pas d’éducation religieuse chez nous, mais un intérêt incroyablement poussé pour les questions existentielles et philosophiques… Mais dites-moi, je dois m’inquiéter ou pas??

  25. Delarue dit :

    Bonjour à tous,
    Sur le net pour les mêmes raisons que vous tous et toutes, nous avons un petit zèbre a la maison et toutes les lectures de témoignages me font du bien car nous sommes souvent isolés mal compris par l’extérieur je cite : c est une super chance d avoir un surdoue cela vous évitera de vous en faire pour son avenir ……
    Cela me mets hors de moi même si nous sommes très fiers de notre petit bonhomme qui va avoir 8ans on le voit souvent partir ds la lune ou à l’inverse être tres agite.
    Il se demande pourquoi il doit porter ce gros sac et pourquoi il est pas un enfant comme tout le monde .
    sans cesse en ébullition en réflexion tout le temps hyperactif il a du mal encore à canaliser son énergie malgrés les activités diverses échecs roller piano il en a jamais assez ……
    Il se pose sans cesse des questions je fais un appel auprès de vous car je ne trouve rien existe t il un livre pour enfant qui explique qu est qu un surdoue? Merci de me donner des pistes

  26. Celine dit :

    En lisant ce billet j’ai eu un sourire du debut à la fin, la situation etant la meme a la maison pas plus tard qu hier grande discussion sur le brouillard et la fumé qui à durer…..une bonne heure. J essaye toujours de repondre le plus precissement que possible. Le plus dur pour mon fiston qui à 4 ans c’est lorsque l adulte en face ne repond pas à ses interrogations generalement il se braque et cela termine en grosse colère. Ce qui provoque beaucoup de situation conflictuelle à l école. Merci pour ces petites tranches de vie.

  27. elisabeth dit :

    Votre blog me fait du bien, j’y reconnais mon petit garçon de 5 ans et demi, et mon épuisement nerveux.
    Pourtant, je ne sais pas si je suis « légitime » sur ce blog.

    Depuis toujours, mon petit fait des colères, énormes, terribles, pour le moindre détail qui ne correspond pas exactement à ce que lui veut. Quand il a eu 3 ans, je suis allée voir une psychologue pour lui, ne supportant plus les crises qui pouvaient durer deux voire trois jours et qui ne s’arrêtaient que lorsqu’il s’endormait. Cette psy m’a parlé d’une précocité et m’a conseillé une psychanalyste afin de régler les colères. Un an plus tard, mon enfant devient de plus en plus agressif, hurle plus fort qu’avant pour aller à l’école pour finir prostré dans la voiture, éteint chaque matin à l’idée d’aller en classe. La chance veut qu’étant en congé maternité je peux l’accompagner en sortie de classe. Et là je découvre que mon fils est devenu le bouc émissaire de sa classe de moyenne section et de sa maîtresse. Je vois des enfants de sa classe le frapper quand ils passent à côté de lui et lui baisser la tête, inerte. La maîtresse, indifférente, non concernée, qui écoute poliment ce que j’ai à lui dire mais qui n’intervient pas. Je change alors mon fils d’école en plein milieu d’année, il a à peine 4 ans, est terrifié par le monde qui l’entoure. A cela s’ajoute une autre inquiétude, il ne voit plus, il devient aveugle petit à petit et on ne comprend pas.
    On enchaîne les examens médicaux, on arrête la psychanalyste qui ne nous sert à rien, on entame une psychomotricité, des séances chez un pédopsy, les bilans neuropédiatriques, les bilans neurovisuels et un test de QI. Le test de QI est non révélateur car 44 points d’hétérogénéité. Les tests neurovisuels nous interrogent car rien de cohérent.

    En parallèle, sa nouvelle maîtresse est un amour de gentillesse et de bienveillance, et miracle, il se fait un copain. On enchaîne les équipes éducatives, les demandes d’AVS, il est incapable de travailler seul, et panique à la moindre consigne. A 4 ans et demi, il ne sait pas tenir un crayon, dessiner, coller, découper…

    Rentrée des classes en Grande Section, cette année. Et première surprise, mon fils voit. Il n’est plus nécessaire de tout agrandir en A3. Il voit le moindre petit détail. Examens médicaux et rien, il voit. Le pédopsy m’évoque les grandes hystériques du 19ème siècle capables de somatiser à grande échelle…

    Et je me dis qu’il n’a que 5 ans, que je suis à ses côtés depuis le début, et qu’avec mes maigres forces il faut que je soulève des montagnes.

    J’ai des moments de découragement, et des moments de fierté absolue.

    Et là, je ne sais plus que faire pour l’aider …

    • Je n’ai pas lu ce site depuis longtemps et je tombe par hasard sur votre commentaire. Les somatisations chez les enfants précoces sont très courantes, Samuel Sené en parle (il est adulte à haut potentiel et est visible sur des vidéos). Vous avez un enfant qui fait une somatisation extrême. la psy, qui vous avait parlé de précocité, vous ait conseillé une psychanalyste…(surtout pour un enfant de 3 ans). je vous conseille vraiment de consulter un psychologue qui connaisse la précocité, et/ou neuropsychologue pour éventuelle dyspraxie. Vous avez eu raison de le changer d’école car il a été harcelé, malgré son jeune âge. Il faudrait comprendre pourquoi…il n’a que 5 ans. ET il voit le moindre petit détail !
      Bonne année 2015 à tous !
      Planetesurdoues.fr

  28. Satin dit :

    Je cite :
    « le seuil de tolérance à la frustration des surdoués est souvent très faible ! »

    En lisant cet article, je pousse un grand OUF de soulagement, car mon n°2 nous en fait voir de toutes les couleurs avec ses colères (à la maison, rarement au dehors), et on ne sait pas quoi faire pour qu’il perde cette habitude… Alors à force, on le connait, on sent venir la situation déclencheuse, mais on ne peut pas toujours l’éviter, et on ne peut pas non plus céder à toutes ses exigences… Heureusement, Papa est bien plus efficace que moi pour stopper la crise naissante, mais ça ne résout pas le problème de fond :(
    La seule chose que j’espère, c’est qu’en grandissant il se rendra compte que les frustrations font partie de la vie et qu’il ne peut pas en permanence se mettre en colère à chaque frustration…

  29. Stéphanie dit :

    Bonsoir.
    Je tombe sur cet article un peu par hasard.
    Je reconnais pas mal de point concernant mon petit garçon qui vient d’avoir 3 ans. Les questions à mille à l heure. AuxQuelles je pensais répondre et ztre  » tranquille » mais qui découlent toujours sur d autres questions plus poussées. J’ai essayer de répondre à la va vite un truc rapide et flou quand je suis occupé mais va ne le satisfait pas et il demande jusqu’à ztre comblé. Je sens que c’est un besoin extrême.
    Il y a quelques semaines on parlait mélanine et il demandait aux gens de couleurs qui voyait si eux en avaient beaucoup et que lui n’en possédait que peu…Les gens ont l air se penser que je fais de lui un singe qui répète alors que je ne fais que répondre à ses
    demandes.
    Il fait aussi pas mal de crises lorsque l’on fait automatiquement une chose quil voulait faire seul. Il est en demande de contacts de façon constante.
    Dort peu et très vif physiquement. Il ne va pas à l ecole mais ça M angoisse déjà l.année prochaine il rentre en ps alors que sait déjà ce que devra connaître fin d année pro.
    Je ne sais pas si il est précoce, je le trouve juste singulier mais comme tous les autres enfants quoi…mais ça épuise au quotidien. On verra bien ce que nous réserve la suite j’ai confiance en lui et en nous donc on devrait avancer sans problèmes .

  30. Annie dit :

    Bonjour,

    merci pour ce merveilleux site, vous lire et lire les expériences diverses est un vrai soulagement!!!

    En effet, j’ai moi aussi un petit zèbre, né en février 2010, issu d’un papa zèbre et d’une maman zèbre, qui se sont découvert des zébrures à 45 ans!!! ceci explique cela! se sont-ils dits alors, l’un s’amusant à passer un test, et l’autre apprenant de sa propre mère le résultat d’un test de QI passé au collège, qui bien sûr lui avait été caché… résultat: égalité des points! sans compter que le profil du papoun, génie du bricolage, curieux de tout, adorable mais caractériel au possible et ne supportant pas la frustration, serait peut-être bien aussi celui d’un vieux zèbre… et en remontant dans l’histoire de la famille, le pire, c’est qu’on détecte un certain nombre d’autres zèbres probables.

    Pour en revenir à notre zèbrillon, au début je ne croyais pas du tout aux zébrures, et je pensais que son papa était excessivement fier de son fils (en bon vietnamien qu’il est) lorsqu’il me faisait remarquer qu’il était en avance sur beaucoup de choses. Je voyais cette avance comme le reflet des différences d’évolution entre les jeunes enfants, qui s’estompent en général après 5ans, je le trouvais « normal » mais en même temps je sentais bien qu’il était peut-être un peu différent des autres.

    Le problème, c’est que dès le premier trimestre de sa première année de maternelle, son institutrice nous a dit qu’il n’était pas à sa place et devrait se trouver deux classes plus haut, en Grande Section. Il faut dire aussi, que les deux premières semaines d’école s’ étaient incroyablement bien passées, mais qu’ensuite il a commencé à s’ennuyer, de plus en plus, au point de ne plus vouloir aller à l’école, et de s’isoler complètement dans la cour.
    Je précise que nous avions déménagé pour lui trouver une école avec uniquement des classes à double niveau, pressentant que ce serait utile, et qu’il était en Petite Section-Moyenne Section.
    Il ne pouvait discuter avec les enfants de son niveau, qui en étaient à apprendre à parler quand il était déjà une véritable pipelette posant mille questions, et il ne jouait pas avec les moyennes sections de sa classe puisqu’on lui avait dit que ce n’était pas son groupe. Au total, il était complètement isolé. Son institutrice nous a contraints à lui faire passer des test chez un psychologue privé, avant de le faire passer enfin dans le groupe « moyenne section » de sa propre classe, alors même que c’était elle qui avait fait le diagnostic et voulait qu’il saute des classes… en fait elle voulait qu’il passe dans la classe de sa collègue, en Grande Section-CP, ce que je refusais en raison de son immaturité et du fait qu’il devait s’habituer à la collectivité d’abord.
    Il faut dire qu’elle nous a révélé être elle-même mère d’une enfant zébrée, qui avait raté la totalité de sa scolarité, et qu’elle n’avait manifestement pas envie de prendre seule la responsabilité des décisions pour notre fils.
    Une fois passé dans le groupe « moyenne section » de sa classe, en une semaine il retrouva la joie et le bonheur d’aller à l’école, jouant avec ses camarades (puisque cette fois il était dans leur groupe), et s’amusant à être toujours le premier à répondre aux questions. Il nous aura fallu attendre Mars, et payer 200 euros de psychologue, pour arriver à ce résultat… ouf!

    En septembre suivant, il est entré en Grande Section-CP, avec une enseignante nouvelle arrivée, et directrice. Là, il a fallu expliquer à nouveau certaines particularités… le rapport à l’autorité, la moindre tolérance à la frustration, etc… et surtout expliquer que non nous ne le forcions pas à apprendre des choses à la maison pour qu’il en sache plus que les autres, mais que naturellement il passait son temps à apprendre de lui-même et à questionner, que sur l’application internet (pour enfants) qu’il utilisait il allait préférentiellement de lui même vers les documentaires et non les jeux… bref expliquer sa motivation hors norme, et ce qui se cachait aussi parfois mais pas toujours derrière ses questions. Car notre zébrillon est très joueur!
    Un exemple de question?
    le matin, au petit déjeuner: « Maman, c’est quoi un thermocouple? »
    La veille, il avait regardé un documentaire sur les volcans, et voulait voir si je savais ce que c’était… Car en fait certaines questions ont uniquement pour but de voir si nous savons, pour pouvoir fièrement nous expliquer si jamais ce n’est pas le cas…

    Il est vrai que les questions fusent en permanence, soit pour savoir, soit pour voir si nous savons. Venant d’un petit de 5ans, ça peut être déstabilisant… mais ça a commencé dès ses 2ans1/2, en s’accentuant au fil des ans! Heureusement, nous sommes plutôt ouverts, et curieux nous mêmes.
    C’est surtout le nombre de questions qui est usant, comme vous l’avez si bien décrit: pendant les courses, en voiture au moment d’une manoeuvre, pendant que je cuisine, à tout moment, et surtout, semble-t-il, quand j’ai besoin de me concentrer sur ce que je fais… comme s’il fallait, à ce moment là, que je me re-concentre sur lui… Au début cela m’agaçait, maintenant je lui dis simplement « attends une minute, nous en parlerons tout à l’heure quand j’aurai fini », et cela se passe beaucoup mieux. D’ailleurs, il a bien vu que les réponses étaient plus précises quand maman était disponible…

    Il faut dire qu’en classe notre petit zèbre donne aussi un peu de fil à retordre à sa maîtresse: si elle n’y prend pas garde, il fait la discipline à sa place auprès de ses petits camarades… ou encore, il répond (sans erreur) aux questions des CP avant tout le monde, tout en faisant son travail de Grande Section… et surtout, il modifie très souvent les consignes à sa sauce… ayant parfaitement compris la consigne (contrairement à ce que pensait sa maîtresse au début), mais ne souhaitant en faire qu’à sa tête…
    A la récré, quand ça l’amuse, il fait « drrriiiiing! » pour appeler ses camarades, et se met à leur réciter la totalité du documentaire vu la veille sur internet, avec les intonations et tout….cela amuse beaucoup… les ATSEM!!!

    Bref, un petit zèbre très sympa, qui fait la conversation avec toutes les personnes qu’il croise, curieux de tout, mais qui demande une énergie « mentale » intense, et une certaine résistance au regard des autres, parfois lourd… il est pénible de passer pour des parents bourreaux de travail, surtout, en plus, quand ce sont les grands parents qui sont suspicieux et désapprobateurs… alors que nous ne le faisons jamais travailler!!! Nous le suivons simplement, nous contentant de lui apporter la nourriture intellectuelle qu’il réclame… et il est insatiable!!! comme les autres…zèbres!

    Si peu d’enseignants encore, sont véritablement informés de ce qu’est un petit zèbre, encore moins de grands-parents le savent pour l’instant…

    MERCI aux personnes comme vous qui permettent la circulation de l’information, et aux associations d’enfants précoces qui oeuvrent énormément à les faire connaître, comprendre, et à les faire se rencontrer! Si au moins nous pouvions éviter à ces jeunes de ne découvrir leur particularité qu’à 45 ans, après un parcours professionnel et une vie sociale quelque peu chaotiques, sans doute leur ferions-nous gagner un peu de temps… et leur permettrions-nous une vie de zèbre totalement épanoui! OUI c’est POSSIBLE!

    • Cplumoi dit :

      Bonjour,
      Je me permets de répondre à un post bien ancien, mais une de mes filles est précoce et… est en train de rater sa scolarité (entre autres). Vous dites que l’une des instits de votre enfant avait vécu cela. Je me demande s’il vous est possible de me mettre en contact avec cette dame: nous sommes en plein questionnement sur ce qu’il convient de faire ou ne pas faire pour qu’elle puisse raccrocher un peu les wagons, et arriver dans un environnement scolaire qui lui convienne, et non dans une case parce qu’il faut bien la mettre quelque part! Si c’était le cas, je vous remercie de me le faire savoir. Nous pourrions alors nous contacter en dehors du forum.
      Merci et bonne continuation.
      Cécile

      • coutant dit :

        bonjour,
        nos 2 enfants sont précoces pas de souci pour l’un scolairement et pour l’autre c’était plus difficile, des phases de déprime. je n’ai pas de solution miracle mais le seul conseil que je puisse vous donner c’est de faire ce qui est bon pour lui.Comme personne ne voulait rien faire pour lui j’ai écris au collège que je m’autorisais pour sa santé physique et mentale à ne pas le mettre en cours la réponse a été immédiate et ils se sont occupé de son cas en 15 jours il a sauté une classe, cela fait 1 an 1/2 et tout va bien pour le moment mis rien n’est gagné. Chaque enfant a sa solution pour nous c’était celle c,i on oubli souvent que être précoce n’est pas être bon à l’école et ne garanti pas la réussite et encore moins le bonheur. Il faut juste les aider à être heureux en essayer de faire ce que l’on pense être le mieux pour eux. bon courage

  31. Marie dit :

    Je découvre votre blog et le dévore depuis hier. Nous avons eu le bilan de la psychologue samedi matin et notre fils de 3 ans 1/2 est visiblement un sacré petit zèbre !
    Entre surprise et « soulagement » de savoir qu’il y a donc finalement quelque chose qui explique, une sorte de petite case dans laquelle le mettre, autre chose que « électron libre » ou encore d’éternels et stériles « c’est l’âge ça va passer il faut être ferme », viennent les questions de « bon… OK… et maintenant ? »
    Elle nous a recommandé la lecture du livre de Jeanne Siaud-Facchin et en parallèle mes recherche internet m’ont mené jusqu’à votre fils. J’admire tout ce que vous prenez le temps d’écrire et vous en remercie grandement !
    Ce billet en particulier, on dirait qu’il a été rédigé en observant mon fils ! Activité permanente, angoisses, besoin d’attention et d’affection, colères, négociations permanentes… et nous épuisés et à bout de patience.
    Bref, merci, je vais continuer de vous lire avec attention :)

  32. Véronique dit :

    Bonjour !

    Je suis maman d’un grand zèbre de 18 ans !
    Venu au monde avec une semaine de retard, il a su marcher à quatre pattes à 4 mois et demi, marcher debout tout seul à 9 mois (je ne vous dis pas la surprise lorsque la puéricultrice de la crèche nous l’a annoncé…), était capable de faire des phrases complètes à 19 mois… Bref, des choses qui nous sidéraient, d’autant que nous ne sommes, mon mari et moi, pas des Zèbres.
    A 2 ans, il a déclaré qu’il était grand et qu’il ne voulait plus faire la sieste l’après-midi car c’était pour les bébés ! Comme nous pensions qu’il devait se reposer quand même, nous lui avons donné à regarder les livres que nous lui lisions le soir avant de se coucher et qu’il nous réclamait à corps et à cris. Résultat: il passait un moment à regarder les images et le texte, puis finissait par s’endormir. Ouf, un peu de repos dans nos journées-marathon où tout était sujet à questions: Pourquoi il y a des tremblements de terre, pourquoi il y a des gens de couleurs différentes, comment on fait pour compter (à la crèche, les nounous comptent les petits), comment s’appelle l’engin qui fait les travaux dans la rue, d’où vient-il, comment il marche, et ensuite où va-t-il ? Insatiable, épuisant, mais heureux que l’on réponde de notre mieux à ses questions ou qu’on cherche avec lui des réponses dans les livres de la bibli en bas de chez nous.
    A 2 ans et demie, entrée à l’école maternelle. Au bout de 2 mois, il associe les 21 noms de ses camarades à l’image qui leur est respectivement associée (Manon est Coccinelle, etc). A 3 ans, retient les histoires lues par la maîtresse, les grands-parents ou nous, et les restituent mot pour mot. Gloups. A 4 ans, il est dans une classe de petits/moyens et veut se marier avec son copain de classe et de jeux; il nous cuisine pour savoir comment on a fait, nous ses parents, pour se marier…Je ne vous dis pas la tête des parents du copain (qui était lui aussi d’accord pour se marier avec notre petit zèbre ;-))
    Nous sommes convoqués par sa maîtresse lorsqu’il a 4 ans. On s’attend à se faire sermonner pour son insatiable curiosité, qui fatigue un peu les maîtresses. Mais pas du tout !
    Elle nous demande si l’on a remarqué quelque chose de nouveau chez Raphaël. Heu…il s’intéresse à beaucoup de choses, collectionne avec passion les pierres, dont il connaît tous les noms, les caresse tous les oirs avant de s’endormir, mais à part ça…non, rien de vraiment nouveau.
    Alors la maîtresse nous déclare qu’il sait lire; tous les matins en arrivant, il va dans le coin bibliothèque de sa classe, prend un bouquin et le lit aux copains et copines. « Il le lit par coeur ? » demandons-nous naïvement. Non, non, il le lit vraiment, en mettant le ton, en changeant sa voix selon les personnages… et avec une fluence exceptionnelle. Nous ne nous en étions pas aperçus ? Non. On a bien remarqué qu’il était absorbé par les livres mais jamais nous n’aurions pensé qu’il SAVAIT lire ! Où a-t-il appris ? Quand ? Et surtout comment ? On ne sait pas.
    En revanche, il ne dessine toujours pas, même pas le bonhomme tétard, rien. Cela nous inquiète, tous les gamins de son âge le font ! Mais lui se contente de gribouiller des formes confuses, dont il nous décoder le sens, car nous ne comprenons pas ce qu’il fait.
    A 4 ans et demi, il attrape la varicelle: Hop ! Eviction de l’école, il passe une semaine à la maison, avec le petit frère qui l’a choppée au passage. Et là, il se met à dessiner des dinosaures, avec moult détails (la crête du tricératops, le long cou du diplodocus, etc). « Et toi, tu pourrais te dessiner ? » lui demande son père. « Pfff, facile ! » répond le gamin, et aussitôt de se dessiner tel qu’il est, de la tête aux pieds. Nous étions rassurés. La maîtresse nous a proposé de le faire passer en Grande section, mais Raphaël voulait rester avec ses copains pour jouer. Arrivé en fin de moyenne section, il écrivait des histoires, nous demandant parfois l’orthographe des mots mais écrivant phonétiquement la plupart du temps. Il savait compter jusqu’à 500 000 (et voulait qu’on l’écoute compter…), menait des raisonnements mathématiques poussés, terminait les puzzles de son grand-père.
    En début de GS, la maîtresse nous a proposé de le passer au CP. Comme lui n’était pas chaud pour aller au CP, et que nous , parents, le trouvions petit pour aller à la grande école, il est resté en GS. La maîtresse a aménagé son travail comme pour un CP et pour qu’il continue d’écrire ses histoires. Parallèlement, elle lui a fait manipuler toutes sortes d’objets mathématiques, lui a fait vivre des situations concrètes en Maths, l’a fait lire, découvrir la géographie, l’Histoire… Bref, elle a été super ! Et Raphaël est entré directement en CE1/CE2 l’année suivante.
    Au collège, ça s’est bien passé. Scolarité avec un an d’avance, tranquille. Un ado qui cherche à se fondre avec les autres.
    Bac S en poche, il a rejoint les Compagnons du Devoir et du Tour de France…comme tailleur de Pierre ! Parti pour 7 ans d’étude, de la conception sur ordi aux chantiers de rénovation de patrimoine, il fait aujourd’hui ce qu’il aime et a du sens pour lui.

    Au regard de son parcours, quand on repense à lui lorsqu’il était enfant, on se dit, avec nos proches, qu’il a toujours été atypique mais déterminé, original mais fraternel et fédérateur.
    Aujourd’hui, il a trouvé sa voie et en est heureux. Et nous sommes heureux pour lui.

  33. Lila dit :

    Bonjour,

    Je réagis sur un point de l’article : la pensée en arborescence. Je m’interroge en fait plus que je ne réagis.

    J’ai lu le livre « trop intelligent pour être heureux ». Je ne l’ai pas lu par hasard, mais pour vérifier un doute. Et plus je le lisais moins j’avais d’avis.
    Sur plein de points, je pouvais me reconnaître mais ça pouvait aussi être des traits de personnalités pris individuellement bien normaux. Comme le fait de se sentir si seul et différent et sensible… il me semble qu’on croit tous être particulièrement tout ça. Et puis SURTOUT je n’avais pas cette pensée arborescente. Prise par la vie (mon fils en fait, très, très demandeur) j’ai laissé ça dans un coin de ma tête, genre à faire plus tard.
    Sauf que les gens à qui j’en ai parlé pensent tous que c’est très probable que je le sois, et vient une remarque de plus sur mon petit bonhomme de trois ans. Il est éveillé, il parle très bien, il est très agile, et curieux, ben oui il pose des questions tout le temps, mais c’est normal à cet âge … et bien entendu avec les yeux de l’amour je le trouve génial, donc je relativise. Et puis voila cette connaissance dont le fils, 6 ans, vient d’être diagnostiqué HP, qui me dit à quel point elle est frappée de reconnaître son fils dans le mien. Et les deux qui sont si colériques pareil. Et oui je trouve mon fils très intelligent, il faut l’avouer, mais les enfants sont timides devant les gens, on ne peut pas « comparer ». un étranger par exemple peut penser que mon fils, s’il n’est pas muet, en tout cas ne sait peut-être pas parler. Et sans comparer comment savoir si son propre enfant est normal ?
    Bref je reviens donc sur le blog du petit zèbre pour chercher de l’info je tombe sur l’article et me voici vous racontant ma vie :-? (sorry)

    Et là je ne comprends plus. Alors c’est ça la pensée en arborescence ? Je trouve l’enchaînement de questionnements décrits dans cet article parfaitement logique et linéaire. J’ai pas mal cherché (enfin disons qq temps) à comprendre ce point car c’est lui qui m’a fait dire que non je ne suis pas HP, sauf que là tel que c’est décrit je m’y reconnais totalement. J’ai encore cherché sur le blog sur cette pensée en arborescence mais je ne trouve rien qui la décrive. Elle est partout identifiée comme un point clef mais à quoi cela ressemble-t-il concrètement ?
    Merci de m’éclairer sur ce point.

    Et pardon d’avoir été si longue.

    • A. Zebrounet dit :

      Bjour @lila :)

      « Je trouve l’enchaînement de questionnements décrits dans cet article parfaitement logique et linéaire »
      Logique oui, linéaire non ;) D’ailleurs, qd on parle de pensée séquentielle (= linéaire), on ne veut pas dire « strictement linéaire » dans le ssens « une question -> une idée de réponse ».
      Tout le monde dispose d’une pensée avec un enchaînement de questions, évidemment.

      Là où les personnes (T)HPI se démarquent (différences vues sur les IRM, comme l’explique ts bien la psychologue Arielle Adda ici :arrow: https://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2015/09/26/video-arielle-adda-pour-le-college-latin-douance-pensee-en-arborescence-septembre-2015/) : dans l’intensité, la qualité & la rapidité des idées & des connexions qui s’effectuent entre elles :up:

      La pensée en arborescence est une super ramification :) On peut la visualiser sous forme forme d’une branche géante d’arbre par ex (comme le fait cette coach :arrow: https://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2015/09/01/confiance-en-soi-comment-lutter-contre-le-regard-des-autres-sud-radio-septembre-2015/). De mon côté, je lui préfère l’image du bouquet final d’un feu d’artifice :hearts:

      Une idée (ou une interrogation) provoque aussitôt une explosion de questions, de suites & d’enchaînements possibles (pas tjrs avec un lien évident vu de l’extérieur du reste… & avec le risque qq fois, à l’école pour l’enfant notamment, de se disperser & de se perdre trop loin du sujet qui était imposé :( ), de passerelles intuitives entre le point de départ & les idées qui en jaillissent dans la tête de l’intéressé.
      Cette pensée dite en arborescence va balayer un très large champ, allant pêcher des connexions indirectes, voire difficiles à comprendre pour les personnes autour.

      Ce qui crée une pensée largement divergente, avec des associations très originales & pleine de créativité (que ne font pas les gens dans la norme, restant dans une certaine linéarité, c’est à dire ne s’éloignant pas du thème central).

      Vous trouverez d’autres choses ds ces billets :

      – https://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2015/09/01/confiance-en-soi-comment-lutter-contre-le-regard-des-autres-sud-radio-septembre-2015/

      – https://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2014/04/25/intelligents-trop-intelligents-les-surdoues-de-lautre-cote-du-miroir/

      – https://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2014/02/21/des-femmes-surdouees/

      En espérant avoir pu aider ;)
      Alexandra

  34. coutant dit :

    Bonjour,

    Je lis depuis quelques années votre blog depuis que j’ai appris la précocité de mon fils et çà m’aide beaucoup, je suis maman de 2 enfants précoces (8 ans et 11ans) et en ce moment c’est difficile avec le plus agé qui ne veut plus aller à l’école malgré des résultats excellents. j’ai tenté de rencontrer ces professeurs en leur expliquant qu’il s’ennuyait et comptais les minutes toute la journée, mais aucun n’a fait de démarche pour l’aider à l’exception de sa prof de math qui lui donne des exercices en plus du niveau supérieur. Il ne veut pas aller dans une école pour enfants précoces mais me parle en ce moment de secher les cours car il n’en peut plus. C’est un enfant calme qui ne gène pas en classe donc l’élève modèle qui ne perturbe pas et a de bons résultats = conclusion personne ne fait rien. Il déprime régulièrement en passant par des phases ou il mange mal, fait de l’eczéma… Même si çà ne donne beaucoup d’éléments suplémentaires, je précise qu’il a un QI de 151

    Avez vous des conseils?

    Merci de votre aide,

    Valérie

  35. Loma dit :

    Et un petit bonhomme comme ça, ça en surprend plus d’un!
    Le mien a 3 ans et sa maîtresse m’a dit qu’il avait été insolent…. Il lui avait dit qu’il n’avait pas besoin d’elle car il savait tout…
    Bref, il nous reste quelques années d’insolences devant nous alors!

  36. Elena dit :

    Que ça fait du bien de lire votre blog ! C’est vrai qu’on se sent moins seule. J’arrive à mieux comprendre mon petit zèbre à présent et certains caractéristiques HP me saute aux yeux :-o

    >  » Au delà de l’appétit d’activité permanente, des angoisses existentielles récurrentes, du besoin d’attention & d’affection constants, de l’impatience caractérisée & des colères (le seuil de tolérance à la frustration des surdoués est souvent très faible !), de la remise en question incessante des limites & des règles de vie de la maison.  »

    Mon Dieu mais que ça me parle :-o Angoisse, anxiété, besoin d’attention, aucune patience, fâcheuse tendance à interrompre chaque fois la parole (à qui que ce soit pour pouvoir parler et être écouter. Sensible également.
    Mais aussi très bon sens de l’orientation, assez bonne mémoire, sens de l’observation.

    – Mon fils vient d’être diagnostiqué EHP (enfant haut potentiel) le mois dernier, donc c’est tout ressent. Il vient juste de fêter ses 6 ans il y 2 jours :)

    En toute franchise, je suis complétement perdue parce que je ne soupçonnait pas du tout mon fils d’être un hp – (hp comme son père d’ailleurs). Pour moi il était … normal ! Dans le sens ou dans le langage par exemple il n’est pas du tout en avance. Il a appris à parler tard, il a commencé à faire des phrases que vers 2,5 ans. Aujourd’hui c’est une vraie pipelette mais c’est vrai qu’il parle encore mal. Au point de vu psychomotricité c’est très loin d’être ça également. Mais il était bon dans certaines choses, donc pour moi ça compensait un peu.

    Je ne connaissais RIEN aux petits zèbres (j’adore ce nom :-D ) et je découvre tout doucement cet univers complétement étranger pour moi.
    Car oui, j’étais le genre de personnes à penser qu’un surdoué était un enfant/adulte doué dans toutes les matières, le premier de la classe etc
    Qu’un enfant HP avait la chance de toujours réussir à l’école sans trop se fouler (comme son père l’avait fait). En vérité je m’aperçois que c’est bien plus complexe que ça.

    Et dire qu’à la base la maitresse pensait justement qu’il était plus … en dessous des autres élèves : « J’ai un problème avec Esteban » … « Je n’ai pas l’habitude d’un enfant comme lui » … « Je ne sais pas comment le prendre ».. « Il est dans son monde » « Il est en avance sur certaines choses, mais en dessous pour d’autres » – tels étaient ses mots.

    Car c’est vrai que mon fils a beaucoup de mal avec les consignes simples : étape d’un bricolage par exemple. Pour moi mon fils avait peut être un problème.
    Il fait des calculs depuis qu’il a 3 ans mais à contrario perd tous ses moyens pour un bricolage tout bête ??! Je ne comprenais pas pourquoi un enfant intelligent à sa façon avait besoin que la maitresse soit à côté de lui pour faire chaque étape d’un bricolage (qui il faut bien le dire, il s’en fichait pas mal). Alors que tout les autres enfants y arrivaient. En tant que maman ça m’a un peu frustrée parce que je me disais que mince, mon enfant n’était pas bête ! En fait j’ai tout simplement cru que c’était un manque de confiance en lui.

    Finalement c’est grâce à sa maitresse, qui en parlant à la psychologue de l’école du « cas Esteban » que les choses se sont un peu éclairés ! D’après la psy il avait les caractéristiques d’enfant à haut potentiel. Très surprise d’avoir appris cela. Je n’avais jamais au grand jamais pensé à cette éventualité. Effectivement après avoir passé un test de QI chez cette même psychologue ; les résultats sont tombés.

    Depuis je me pose beaucoup de questions, il va faire sa première rentrée en primaire en septembre prochain, lui a hâte, moi j’ai peur ! Peur qu’il s’ennuie, peur que la maitresse ne soit pas bienveillante avec Esteban. Peur qu’il soit rejeté des autres élèves. On va dire qu’il n’est pas déjà très populaire.

    • Séverine dit :

      Bonjour Elena,
      Je retrouve un peu de mon fils dans ce que vous dites, notamment à propos des réactions de la maîtresse (avec le même type de vocabulaire, insistant d’ailleurs devant mon fiston sur « il est en échec » ou « pas en réussite »… et ça déjà en petite section !…).
      La différence avec votre expérience, c’est que je connaissais déjà la précocité (par mon expérience familiale) et que son hyper sensibilité exacerbée (avec des colères démesurées et ingérable en conséquence…) dès son plus jeune âge (avant 18 mois) m’avait fait soupçonné qu’il était peut-être précoce. Evidemment, tous les psys que j’ai alors vu m’ont gentiment envoyé balader (il va très bien, tous les enfants font des colères, c’est vous qui êtes trop angoissée et qui provoquez ses angoisses…).
      Bref, après un an et demi à entendre la maîtresse me dire « je n’arrive pas à comprendre votre fils » ou « il est en échec mais pourtant, il a l’air de comprendre des choses beaucoup plus vite que ses camarades », j’ai fait intervenir la psy scolaire (en décembre de cette année), qui a conclu (après 30 min d’observation passive)… qu’il était un peu retardé avec beaucoup de pression parentale sur les épaules et qu’il fallait que je le laisse grandir tranquillement…!!…
      Je suis allée voir une psy que l’on m’avait conseillé. Après pas mal de rendez-vous pour discuter, elle a testé mon fiston. Et c’est là que je voulais en venir, pour réagir à votre phrase :
      « Car c’est vrai que mon fils a beaucoup de mal avec les consignes simples : étape d’un bricolage par exemple. Pour moi mon fils avait peut être un problème. »
      (car c’est le cas de mon fils)
      Lors de la passation du test, il a raté tous les items faciles et adaptés à son âge (4 ans et demi) mais a réussi tous les items difficiles et abstraits. Du coup, il a été impossible de calculer son QI, qui n’avait alors aucun sens… mais la psy a insisté sur le fait que pour elle, la précocité était clairement avérée.
      Elle m’a expliqué que mon fils ne conçoit pas que l’on puisse lui demander quelque chose de trop simple. Il est alors persuadé de ne pas avoir compris la consigne et cherche plus compliqué, en disant en toute bonne foi « je n’ai pas compris ». D’où les remarques de la maîtresse « il est en échec » !…
      La suite de l’année est restée très compliquée (pas de copains, angoisses, maux de ventre, colères à la maison) et nous attendons les vacances avec impatience… vivement l’an prochain (grande section pour mon fils, avec une autre maîtresse beaucoup plus adaptable que ces deux dernières années), en espérant que tout aille mieux !!…
      En fait, j’ai exactement les mêmes angoisses que vous… Mais je me dis que le diagnostic a été posé et l’on connait le problème, alors c’est déjà un point positif qui va l’aider ! Je vous souhaite bon courage, et en attendant la rentrée, de bonnes vacances !

  37. Isa dit :

    Elena,
    l’entrée au Cp pour mon fils a été un choc. Si il trouvait l’exercice bête il refusait de le faire. Sa maitresse était perdue. Elle le qualifiait d’insolent alors qu’avant il s’entendait très bien avec sa maitresse, la-même pendant 4 ans. En fait il a dû falloir lui expliquer que la maitresse était le chef. Que bien souvent c’est bête ce que l’on fait à l’école, mais que les autres ont en besoin. Que l’école ne fait pas plaisir ou rarement. La difficulté à s’intégrer est réelle surtout quand la prof cite cet élève trés très doué en exemple…mobbing sans suit. Pour nous la recette pour réussir a été fait ton truc sans râler à l’école, si c’est plus difficile (travaux pratiques) alors on l’accroche aux murs si c’est réussit, à la maison on compense en sortie musée, bouquins à volonté..etc pour le côté plaisant de la vie sans quoi ca devient vite un cauchemar. En fait mon fils a appris le plaisir que l’on éprouve à réussir un truc difficile en travaux pratiques au primaire et maintenant en maths (6 ans plus tard). Il faut réussir à leur donnée le gout de l’effort c’est pas simple. Pour l’intégration avec les autres, c’est aussi un défi. J’invitai les copains et surtout il ne faut pas se venter, dire aux autrse qu’ils sont bêtes, dire aux autres qu’ils ont mal fait quelque chose,..etc pour lui faire comprendre je lui disais toujours si je te dis que c’est bête ce que tu as fait, comment tu te sens. Ils sont très sensiblse et comprennent ainsi très vite que bien des choses vraies ne sont pas bonnes À dire. Bonne chance pour Septembre. Ca va marcher.

  38. Me myself and I dit :

    salut tout le monde
    je suis une jeune fille de 14 ans et je soupçonne etre une EIP
    Je vous écris parce que sans doute certains d’entre vous ont vécu ce que je vis et pourront m’aider
    Dès mon plus jeune age je me suis toujours sentie en décalage et différente des autres et ça m’a toujours rendue malheureuse. Depuis que je suis toute petite mes parents m’emmènent voir plein de psychologues par ci par la et personne ne m’a jamais expliqué pourquoi alors dans ma tete de jeune enfant j’ai relié les points et j’en ai conclu que je devais etre folle.
    « Note aux parents: quand vous emmenez votre enfant chez un psy ou autre, expliquez lui TOUJOURS pourquoi, et j’ai bien dit TOUJOURS, meme si vous estimez qu’il est trop jeune pour comprendre (les jeunes enfants comprennent bien plus de choses que l’on ne pense). »
    J’ai donc passé toute mon enfance a essayer de cacher ma différence et me fondre avec les autres tout en grandissant avec l’angoisse de découvrir que j’étais folle. Au fil du temps ma peur est devenue plus forte alors j’ai commencé à faire des recherches sur tous les handicaps et maladies mentales. Malheureusement je n’ai pas trouvé ce que j’étais jusqu’à que je me rappelle d’un livre que mon père m’a donné: Je suis un zèbre; Tiana. J’ai donc commencé des recherches sur le surdouement et bingo! Je me suis reconnue dans tous les articles que j’ai trouvé. J’ai cherché partout et je convenais parfaitement a la description qu’ils faisaient des zèbres. Récemment j’ai appris que mon père avait un QI élevé (autour de 130 je crois) et j’ai fait tous les tests de QI que je trouvais (je sais que le résultat ne veut pas dire grand chose car je ne l’ai pas fait avec un psy mais je voulais savoir) et les résultats varient entre 126 et 130. J’ai aussi une sœur dyslexique et dysorthographique et comme souvent le surdouement et les dys vont de pair je l’ai pris comme une preuve supplémentaire pour croire que je suis EIP.
    Je sais que beaucoup d’entre vous me diront d’en parler et de demander une consulation auprès d’un psy spécialisé et je vous assure que j’y travaille mais le dialogue avec ma mère est très difficile et mon père est très souvent absent et je n’ai pas l’occasion de lui parler de ce genre de choses.
    Désolée de vous parler autant mais ça me fait tellement du bien :)
    Je galère énormément au quotidien car je suis complètement renfermée sur moi meme et je garde pour moi mes angoisses et mes questions incessantes et peu importe combien j’essaye je n’arrive pas a en parler et je reste juste immobile avec la bouche grande ouverte en essayant de faire sortir ne serait-ce que le moindre son. Ca me rend très malheureuse pourtant je garde en permanence ce masque souriant ce qui fait que personne ne voit mon mal etre. J’ai aussi complètement arreté de travailler en cours (ma moyenne générale est passée de 16/20 à 11/20
    Bref (j’ai été distraite tellement de fois que je me souviens plus pourquoi j’ai commencé a écrire :roll: ). Si vous avez vécu ce que je vis s’il vous plait donnez moi

    • Séverine dit :

      Bonjour,
      L’idéal (à mon sens) serait que tu arrives à parler délicatement avec un professeur avec qui « ça passe bien » et ouvert à la problématique EIP… (parce que si tu dis direct « je crois que je suis précoce », avec une majorité d’enseignants, ça risque de ne pas très bien passer…). J’avais une élève un peu comme ce que tu décris de toi cette année, dans un milieu familial plutôt « ouvrier » qui ne comprenait pas leur fille « trop intello ». Je leur ai demandé s’ils acceptaient de faire un bilan à leur fille, qui s’est avéré aller dans le sens d’une précocité mal vécue, et même si ça a été très difficile toute l’année pour cette élève (pas vraiment au plan scolaire mais plutôt au plan psychologique), je crois que globalement les choses ont été en progrès (On l’a prise en charge en tutorat au lycée en plus du suivi psy que ses parents souhaitaient le plus léger possible… des solutions sont possibles lorsque l’équipe éducative est à peu près formée).
      Mais j’entends bien que c’est plus compliqué lorsque l’initiative est du côté de l’élève (ou de l’enfant) alors que les parents ou profs ne sont pas trop ouverts sur la question. Peut-être se rapprocher d’associations ? Où es-tu géographiquement ?
      Ou peut-être ton médecin si tu as confiance en lui et qu’il te connait bien ?
      Peut-être d’autres auront-ils des conseils plus efficaces !
      Bon courage ! Profite de tes vacances pour souffler !

    • GUILBARD dit :

      Bonjour Me, Myself and I,
      Rien qu’à la dénomination tout est dit … il n’y a pas que le coureur de fond qui se sent seul ! Tout d’abord, on peut être haut potentiel est être heureux OUI , oui c’est possible. Il faut savoir qui l’on est pour se projeter, s’autoriser tout simplement à être soi . Je suis la mère de 4 enfants tous détectés à différents moments en fonction des problèmatiques (scolaires surtout). Il y a des filles et des garçons, des avec des TDA et des sans … un sacré panel et en plus je suis investie dans une association (AFEP) qui organise des rencontres entre précoces, qui conseille les parents, les oriente…. Ça fait du bien de savoir qu’on est pas tout seul ! Non, tu n’es pas folle , tu es juste différente , exactement comme il y a des blonds et des bruns, il y a des personnes qui fonctionnent différemment. Il est vrai que la reconnaissance familiale aide grandement à pallier les intolérances du système. Je l’ai vu chez mes enfants surtout le n° 3 qui portait sa différence comme le nez au milieu de la figure.
      Rencontrer un professionnel mais pas n’importe lequel car il y a de nombreux charlatans qui n’hésitent pas à tromper les personnes (passage du WISC III alors qu’on va passer au 5 en janvier … Oui, c’est véridique !). Mais il y a aussi des gens compétents, des qui se spécialisent dans les ados pour répondre à des problèmatiques ciblées.
      La précocité n’est pas une maladie. Tu dois en parler avec ta famille, dire que tu souhaites passer le test pour savoir qui tu es. J’ai attendu 45 ans pour me faire tester et je regrette de ne pas l’avoir fait avant. Je me serai autorisée plus de choses mais surtout j’aurai compris des choses qui me sont apparues évidentes après le test. Se faire tester c’est aussi ouvrir le champ des possibles, retrouver la confiance en soi, comprendre le parcours qu’on a fait, construire sur des bases solides.
      N’hesite pas à contacter les référents des associations car pour l’AFEP il y en a dans toutes les régions. Tu pourras rencontrer des ados comme toi , échanger et savoir que l’autre peut comprendre ce que tu ressens.
      Tu as trouvé la porte alors maintenant ouvre la serrure :-)
      Bonne continuation.
      Véronick

  39. Iona dit :

    Ok . Je sort a peine du denie .
    Merci pour tous ce partage fort interressant et emouvant.
    Mon fils a 11 ans , l ´entré en 6 eme se fait difficilement , lui est tres heureux d’y etre mais les profs font des retours fracassant .
    Il me semble des lors important de clarifier le cas de mon fils avec des resultat de test surtout pour le TDAH .
    J’ai bien peurs que sans cela le systeme scolaire nuisent a son develloppement .
    Il commence deja a ne plus croire en l’adulte , et a dire sans cesse que l’on ne croit pas en lui , en ces grandes idés .
    J’ai moi memes vecu l’enfer en milieus scolaire avec quatre exclusion definitive , jamais fait de test , bien que les adultes aimait dire que j’atait « precoce » .
    J’ai envie de revolutionner le systeme scolaire , pour que mon fils puissent s’y épanouir comme un autre !
    Merci pour votre blog !

    • sonia dit :

      Bonjour je voulais juste vous assurer au en tant au enseignante au lycée ( pour l instant je compte bien demander un collège dans les années à venir) certains parmi nous sont très sensibles à la question des HP ( pour avoir pour beaucoup des enfants précoces) et notre institution nous encourage vers cet intérêt des enfants à besoins particuliers. Je sais que les choses changeront mais très lentement. Il s agit bien de révolutionner notre vision des élèves. Pour l heure seuls les prof volontaires feront bouger les lignes.
      Finalement HP ou pas tous les élèves correspondent à des profils différents qu il nous faut considérer . Les choses changeront ……avec le temps.

      Ne vous découragez pas.

  40. MCJ dit :

    Bonjour,
    Je viens de decouvrir ce site, à la recherche d’aide pour mon fils de 16ans, EIP, testé mais sans aucune prise en charge spécifique. Parcours : sans faute au primaire, accro à l’ecole, super sociable sportif etc ; debut du parcours du combattant au college avec difficulté d’ecriture, refus de lecture, hauts et bas psychologiques, sociabilité preservée, résultats en dents de scie mais jouables ; degringolade au lycée, sociabilité qui diminue, accro aux ecrans, concentration en berne, résultats catastrophiques et absence totale de motivation, plus de sport, crise d’adolescence aigue, peu d’échanges, refus de toute aide, cooperation etc etc J’ai bcp lu sur le sujet, bcp parlé avec lui sur son mode de fonctionnement, sa « zebritude » etc etc, je m’appuie aujourd’hui sur quelques fondamentaux (bienveillance et soutien, privilégier l’étayage humain, soutenir les résultats positifs), mais je suis démunie devant ses difficultés et très angoissée , ce qui en retour ne l’aide pas car il sent mon angoisse. Je ne vois pas comment l’aider aujourd’hui ou il exprime le besoin que je le lâche (comme tout garçon de 16 ans au demeurant).
    Peut-être des témoignages de personnes passées par ce même chemin?
    des pistes d’aide au quotidien dans les apprentissages (en langue par exemple, tres bons débuts les premieres années puis la chute car pas de methode d’apprentissage).
    Merci d’avance

  41. YokoTsuno dit :

    Que cet article fait du bien ! Je me suis souvent attirée des regards interloqués d’inconnus quand nous évoquons des sujets « inhabituels » avec notre fils aîné. Un gamin de 4 ans assis sur le siège du caddie au supermarché n’est pas censé lire les prix tout seul, rappeler à maman ce qui est sur la liste de courses (qu’il tient à la main) ou discuter de sujets peu conventionnels pour son âge… Je me souviens encore des regards bizarres des petites mamies quand je lisais à ma mère la liste de courses quand j’avais 4 ou 5 ans et que j’étais moi-même assise dans le caddie. « Maman, tu as oublié les sardines à l’huile ! » :-D
    A 2 ans on entend « qu’il parle bien pour son âge ! », à 3 ans on entend encore le même discours avec un « il pose sans cesse des questions ? », mais à 4 ans on passe définitivement dans la catégorie du « il parle beaucoup quand même » ou « mais il a quel âge ??? » (des fois qu’il soit petit en taille et donc d’un âge plus avancé, hein) Obligés de se justifier sans cesse quand on parle aux collègues de son fils hors norme, se prendre des réflexions du style « mais arrête de le pousser ! » On finit par ne plus oser ouvrir la bouche pour parler de ses enfants, quoi qu’il arrive, on passe toujours pour un extraterrestre !

  42. Elodie dit :

    Encore un grand merci pour cet article où j’ai beaucoup souri en retrouvant mes deux fils (4 et 6 ans) dans les descriptions des sujets et discussions tellement identiques aux nôtres. Il n’y a rien de plus à dire : j’ai ponctué mentalement ma lecture de « c’est tellement vrai ! » :D

  43. Violaine dit :

    bonjour,
    depuis que j’ai découvert votre blog, j’ai l’impression d’avoir ouvert une porte ….
    Nous sommes des parents épuisés d’un petit garçon de 5 ans et demi, gentil et mignon, mais (trop) plein d’énergie, sans cesse en activité, se réveillant très tôt le matin (parfois 5h30 en pleine forme, le plus souvent vers 6h), sujet à des colères difficiles à gérer lorsqu’il ressent des émotions fortes, avec un énorme besoin d’affection. Il est passionné de dinosaures, pose sans cesse des questions, intervient dans les conversations d’adultes,… Les descriptions que vous faites me font beaucoup penser à lui. Je ne sais pas s’il est lui aussi un petit zèbre, mais nous sommes décidés à prendre rendez vous avec un psychologue, et nous commençons à voir au loin la fin de notre culpabilité que nous portons depuis des années face à une famille pas en manque de réflexions parfois désobligeantes sur le caractère de notre petit garçon … merci pour votre témoignage

  44. Laure dit :

    Bonjour!
    Merci pour votre blog très complet!
    J’ai plusieurs questions : à quoi ressemblait votre petit zèbre lorsqu’il avait 2 ans et demi? Quel genre d’enfant était-il? Quand avez-vous commencé à soupsconner que votre enfant était « différent »?
    Merci par avance pour vos réponses…
    Dans l’attente de vous lire…
    Laure (une maman qui se pose beaucoup de questions…)

  45. Estelle dit :

    Bonjour à tous !!

    En lisant tous vos messages…on se sent un peu moins seul…nous sommes épuisés par l’énergie de notre fils de 5 ans. Il se lève à 06h le matin et il part au quart de tour. On est même pas levé qu’il est déjà assis à table au petit-déjeuner. Il s’ennui tout le temps, et si il n’est pas occupé, il embête sa petite-sœur. Si on ne joue pas avec lui, il s’ennui et ne reste pas longtemps concentré sur son puzzle.

    Le plus gros problème dans tout ça pour l’instant, c’est à l’école. Il fait bêtises sur bêtises…tous les soirs, j’ai des réflexions des adultes. C’est usant, surtout après une journée de travail.

    Rencontrez-vous le même soucis?

    Qu’est ce qu’on peut faire ou dire pour qu’il comprenne qu’il faut être sage à l’école et arrêter de remuer tout le temps? Il va rentrer au CP en septembre et je suis déjà anxieuse à l’idée de le savoir assis toute une journée sans se lever 10 fois en 5 min…

    Merci pour vos réponses !!!

  46. yria dit :

    Je suis heureuse de découvrir ce blog. Je suis maman de 3 enfants dont un petit dernier de 5 ans et demi HP ( nous venons de l’apprendre il y a un mois). On se doutait déjà pusiqu’on a eu des signaux dès la halte garderie (car très en avance pour la communication et le compréhension mais très anxieux avec tous les enfants présents petits ou de son âge). Un enfant que m explique le rôle des papilles gustatives alors que je fais du shopping dans un magasin de vêtement (je vous dis pas la tête des clientes !), il parle sans arrêt depuis qu’il ouvre ses yeux jusqu’à l’heure du coucher. Mais un enfant sage en classe, il est en GS maintenant, sa maîtresse ne se doute de rien, ne le félicite jamais ( il est déçu) alors qu’il répond bien et travaille très bien. Elle félicite les autres mais pas lui. A la maison c est le petit frère chouchouté par deux grandes soeurs de 14 et 11 ans (un peu en conflit avec celle de 11 qui joue beaucoup avec lui mais se chamaille aussi beaucoup). Il y a quelques jours il me demandait quelle est la couleur du RIEN ! Pour lui c’était évident ça ne pouvait être que noir et moi je voyais ça blanc … Alors on a argumenté nos réponses. Mais il fait beaucoup de cauchemars et on ne sait pas trop comment l aider ( une boîte pour enfermer les cauchemars avant de s’endormir a marché un temps mais plus trop maintenant) …. Avez -vous des astuces ????

    • squalie dit :

      les explications « imaginaires » ne font jamais illusion bien longtemps.Je propose une explication de à quoi servent les cauchemars.Il faut pour cela bien potasser au niveau scientifique son argumentation avant de lancer le sujet.mais le message est le suivant:les cauchemars sont utiles et chaque nouveau cauchemar est un sujet d’étude pour lui, et une occasion de découvrir quelque chose sur lui même.Bref, accepter, apprivoiser ses cauchemars autant que ses rêves.

      • LittleWitch dit :

        Je pense que l’un n’empêche pas l’autre. Pour des enfants jeunes et anxieux, si une « plume de dumbo » peut aider à passer un cap un peu difficile en attendant d’être réellement capable de comprendre le pourquoi du comment, pourquoi pas ?

        D’autre part, si je prends l’exemple de mon fils, la nuit il faisait de réelles crises de terreurs nocturnes (jusqu’à 4 ans). Je vous assure que dans ce contexte, aucune explication rationnelle ne peut fonctionner car l’enfant n’est plus dans un fonctionnement rationnel. C’est après coup que l’on peut calmement lui expliquer pourquoi il a fait des cauchemars. Sur le moment, les coups de pouce irrationnels (les peluches plus fortes que les cauchemars dans notre cas) ont été largement plus efficaces pour nous en tout cas.

        Donc je pense que vous avez raison, mais en plus, pas forcément à la place, et surtout à deux moments différents : il y a le moment de la peur du cauchemar le soir et le moment du cauchemar la nuit où un « artifice irrationnel » peut aider à passer le cap, puis le matin après le cauchemar où l’explication rationnel peut dédramatiser et permettre de comprendre que l’on est juste normal et que tout cela a une utilité.

        Après, j’imagine que cela doit dépendre des enfants.

        • squalie dit :

          bonjour,
          je suis tout à fait d’accord avec votre propos.Yria semblait dire que le moyen « boite à cauchemar » ne fonctionnait plus.Je lui proposait donc une autre approche.Mais les moyens sont évidemment combinables et l’efficacité dépend du caractère, de l’âge et du moment, on est bien d’accord.

    • LittleWitch dit :

      Bonjour,
      On dirait que vous parlez de mon fils ;-) Ce qui a fonctionné pour nous, c’est une veilleuse + une peluche assez « forte » pour le défendre contre les cauchemars (en plus du doudou qui est plutôt pour les câlins). En fait il en a choisi 2 : un lion et un tyrannosaure.
      Bon courage et bonne soirée !

  47. Tif dit :

    Merci… je souris, je pleure, un peu tout à la fois… révélation… je me savais HPI mais ignorais le concept de zèbre… Eurêka! Et bien entendu que je n’ai pas pu engendrer un cheval… Merci de mettre enfin des mots clairs et ordonnés sur la manière de penser de ma fille de 6 ans, et sur ce qui en découle au quotidien. 2 zèbres de même type, ça devrait être le Graal, sauf que nous avons des centres d’intérêt différents.
    Message décousu, sans structure, juste une réaction à chaud et dans l’affect, juste pour dire Merci…

  48. Stephanie Fanou dit :

    Merci Alexandra,
    ce qu’il y a de bien c’est qu’on peut relire vos articles une fois par an et les comprendre encore mieux, je viens d’acheter votre livre sur l’enfant atypique et j’espère avoir un peu de calme pour bien le « digérer »!
    J’ai été parachutée dans un job que j’adore auprès d’enfants atypiques (dys, aspie, etc), maman d’un THPI dys et ma principale formation, c’est vous!



:) :-D 8) :oops: :( :-o LOL :-| :-x :-P :-? :roll: :smile: more »

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