Le drame de l’orthographe

Qui n'a jamais entendu dans son enfance que l'orthographe était la science des ânes !? :-?
Idée reprise par de nombreux pédagogistes depuis une bonne 20aine d'années & qui a finalement eu pour effet, de manière incontestable, de faire s'effondrer le niveau en orthographe des français.

 

La véritable obsession du pédagogisme pour la notion utopiste d'égalitarisme est à mon sens incompatible avec l'apprentissage, le savoir réel, puisque le leitmotiv est : égalité des chances, égalité des élèves. Le problème est que ce souci d'égalité est traduit systématiquement par un nivellement par le bas. Les plus demandeurs, les enfants ayant un appétit intellectuel important, sont freinés afin de ne pas leur permettre de prendre trop d'avance sur ceux qui ne parviendront malheureusement jamais à monter dans le train.

 

La deuxième obsession consistant à éradiquer l'ennui à l'école & à rendre l'apprentissage "ludique" a sans aucun doute achevé de ruiner l'instruction en France pour l'aligner avec le niveau très faible aux Etats-Unis. J'en veux pour exemple cet article très récent, paru sur Rue89, qui présente l'idée qu'en histoire-géo, il n'y ait plus de dissertation mais des QCM !!! (extrait de l'article) :

 

Le ministère français de l'Education nationale a publié en catimini en août 2010 les futurs programmes d'histoire-géographie de la classe de première. Ils menacent de dénaturer l'enseignement en faisant disparaître la chronologie et, plus grave, remplacent les dissertations par des QCM (questionnaires à choix multiples) ou des jeux type « Questions pour un champion ».

 

 

Autre exemple, entendu le 08 novembre dernier sur France Inter, dans l'émission le Téléphone sonne :

 

Aujourd'hui, le niveau moyen de français, & en particulier d''orthographe des élèves de 3ème en ZEP correspond au niveau d'élèves de zones classiques en classe de CM2 il y a 20 ans :-|

 

 

Affolant ! :-? Et pourtant bien réel... Il suffit, pour s'en rendre compte, d'ouvrir les yeux, de regarder atour de soi & d'observer les forums sur internet, les blogs, les copies d'élèves (de tous niveaux, qu'ils soient en primaire, secondaire... ou à l'université 8-O ).
Nous sommes envahis par l'incapacité totale de toute une partie de la population d'écrire ne serait-ce qu'une seule phrase sans faire de faute d'orthographe.

 

A Lyon, l'Ecole de formations des Avocats a été contrainte de mettre cette année au programme des cours de remise à niveau en orthographe :oops:

 

Rendons-nous compte de l'ampleur du souci : il ne touche pas que les jeunes en échec scolaire, loin de là. Il s'étend à toute une génération, quelle ait rapidement quitté les établissements d'enseignement, ou quelle soit très diplômée.

 

 

Pour certains, ça n'est pas grave, l'essentiel est ailleurs. C'est même qualifié de réac. de pointer du doigt ce problème...
Non ! Je ne suis pas d'accord. Et je fais sans hésitation le rapprochement entre l'orthographe déplorable que l'on rencontre chez les 3/4 des jeunes (plus d'autres moins jeunes :!: ) & une authentique confusion de la pensée & de l'expression qui est, selon moi, TRÈS inquiétante, voire alarmante.

 

Le point de vue du mathématicien Laurent Lafforgue est à ce titre très intéressant : l'orthographe, la syntaxe & la grammaire constituent, selon lui, la 1ère forme de pensée structurée !
Je partage entièrement son analyse ( :arrow: vous trouverez ICI une conférence de presse - document au format PDF, hébergé sur le site des Hautes Etudes Scientifiques - fort intéressante...)

 

Il y a faute... & faute. Bien sûr, il peut y avoir des fautes d'inattentions, des fautes de frappe (il y en a sans doute sur ce blog). Mais, de plus en plus fréquemment, il y a des fautes lourdes qui témoignent de véritables contresens &, plus grave encore, d'une incapacité à construire un raisonnement & à l'exposer de manière claire.
L'orthographe fonctionne, n'en déplaise à certains, comme un marqueur social. C'est rendre un bien mauvais service aux jeunes que de leur dissimuler l'importance des codes, comme semble le faire le système scolaire quand il invite les enseignants à fermer les yeux sur les fautes, alors qu'il faudrait au contraire affronter les difficultés.

 

Autre point à considérer, & qui est la conséquence directe de que je souligne plus haut : comment les enfants pourraient être sensibilisés à l'importance de l'orthographe, quand leurs propres enseignants, sont en aussi difficulté sur ce plan-là :hypno:
Logique finalement, car les jeunes enseignants sont ceux-là même qui, en tant qu'élèves, ne savaient plus écrire le français.

 

Résultat ? On a aujourd'hui des instits. qui font des fautes :-o
Exemple de phrase trouvée dans les feuilles de contrôle du zébrillon (qui est en CE1 cette année, avec une maîtresse au demeurant très gentille, mais tout fraîchement diplômée) :

 

Remettre les mots dans le bon ordre pour former une phrase interrogative :
trouver - une - ? - balle - As - tennis - de - ? - tu
La réponse étant (je suis sympa... je vous la donne ! :-D ) : As-tu trouver une balle de tennis ?

 

 

Véridique... :oh:
Et ici, point de faute d'inattention, puisque cette institutrice a répété ces mêmes erreurs sur sa page FB avec des phrases du type "Ça va déchiré !!!!" ou encore "J'suis dégouté que tu sois parti".

 

L'orthographe ne se réduit pourtant pas à un tissu d'absurdités qui ne laisserait d'autres choix que le renoncement ou le "rabâchage". Avec de l'attention & de la réflexion, chacun peut en maîtriser l'essentiel. Ce sera en tous cas un défi à relever dans les années à venir si nous ne voulons pas sombrer totalement dans la nov'langue !

 

 

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15 commentaires à “Le drame de l’orthographe”

  1. Aimé dit :

    La nov’langue, nous y sommes presque. Limitation du sens des mots, panachage des sens, simplification, diminution du vocabulaire……….. et contention de la pensée.
    Rien d’anormal en celà, juste une adéquation parfaite à la forme de société qui s’ouvre devant nous, ou l’individu devient inexorablement rouage intégré à la machinerie.
    Les quelques mots qui lui sont fournis suffisent a ce qu’il remplisse correctement son office. Lui ouvrir l’accès à la pensée et à l’expression de cette pensée………… celà n’en ferait qu’un contestataire.

    Donc, tout va bien dans le meilleur des mondes.

  2. chayotte dit :

    Je suis une prof d’histoire géo désespérée….

  3. Rainbow dit :

    Je partage ton point de vue Zébrounet. On assiste depuis quelques années à un appauvrissement dramatique de l’éducation à l’école, notamment en ce qui concerne l’orthographe, mais pas seulement effectivement. En CP l’année dernière, mon fils n’a pratiquement jamais écris. La maîtresse avait demandé sur la liste de fournitures de début d’année, pas un, ni deux, ni même trois, mais HUIT tubes de colle ! Et toute l’année, au lieu d’apprendre à écrire, les enfants ont découpé des mots ou des groupes de mots et les ont collés dans les exercices à trous du cahier pratique !

    Lorsque mon fils m’a demandé pourquoi certains mots sont si compliqués à écrire, pourquoi ne s’écrivent-ils pas simplement comme ils s’entendent, j’ai répondu que l’orthographe française était le résultat de siècles et de siècles d’usages, de transformations, de mélanges et d’innovations. La richesse d’une langue vient de son histoire. Je lui ai parlé de ses racines latines, langue morte pourtant toujours usitée en sciences. Je ne suis pas linguiste, mais aidée d’un remarquable hors série de Sciences et Vie consacré aux langues, je lui ai parlé des diverses racines et des divers groupes de langues. J’ai parlé des langues vivantes et des langues sur le point de mourir, telles une grande quantités de langues amérindiennes qui mourront avec leur dernier locuteur, perte irréparable pour l’humanité. Je lui ai dit que certains concepts de pensée n’existaient que dans certaines langues, que parfois il suffit d’un seul mot décliné sur des tons différents pour signifier des choses très différentes ou qu’au contraire, là où en français il existe un mot pour désigner une chose ou un concept, dans d’autres langues il faudra toute une phrase. Je lui ai parlé de l’écriture, le pendant bien naturel de la langue et je lui ai parlé des familles de mot, des racines communes de certains mots.
    Et puis, j’ai conclu en disant que l’orthographe n’avais pas de logique propre puisqu’il était issu de tant de « péripéties historiques » mais qu’il fallait l’envisager comme un grand jeu avec un nombre incalculables de règles, depuis la conjugaison en passant par les exceptions et les mots invariables à savoir par coeur, et que celui qui était capable de se souvenir de toutes ces règles ou en tout cas d’un maximum, et bien pouvait être qualifié à juste titre de champion d’orthographe. Et d’ailleurs il existe des tournois d’orthographe comme il existe des tournois d’échecs….
    Qu’elle est loin la dictée de Pivot désormais abandonnée (ou simplement noyée?) au profit des Secret Story (titre même pas français) au contenu décérébrant… et là, je rejoins tout à fait Aimé.

  4. Rainbow dit :

    Vous avez remarqué comment on rate systématiquement des fautes d’orthographe une fois qu’il est trop tard pour les corriger alors même que l’on a relu plusieurs fois…. ? Que c’est énervant !!!!

  5. Aimé dit :

    Nul besoin de se transformer en intégriste de l’orthographe, mais est il nécessaire d’en arriver aux tortures silencieuses que subit le français écrit ?
    Il est parfois impossible de comprendre le sens d’une phrase sans plusieures lectures et décodage, normal ? moderne ? décomplexé ?
    alors l’orthographe « science des ânes » ??? pas certain !

  6. Chrodegang dit :

    Quand je donne des cours de français ou d’anglais, je commence systématiquement à donner du sens à ce panier de crabes qu’est l’orthographe. Personnellement ça ne m’a jamais posé de problème mais force est de constater que ça dépasse même certains des plus brillants esprits. Mais le fait de préciser qu’il y a une logique ancienne derrière toutes ces bizarreries permet à l’élève de moins désespérer. Et même en CP on peut comprendre qu’une langue à une histoire. J’arrête pas de dire qu’il faut arrêter de prendre les gosses pour plus bêtes qu’ils ne sont… Même les plus moyens peuvent maîtriser l’orthographe, si on leur en donne les moyens! A quand le latin au primaire hi hi hi?

    • joséphine dit :

      C’est déjà le cas, je crois. De ce que j’ai pu constater avec une petite en soutien scolaire.J’ai toujours été fâchée avec l’orthographe, mais pas avec la conjugaison ni la grammaire, dont j’ai très vite senti les logiques et étrangement la proximité avec…les mathématiques; J’aime beaucoup les phrases en miroir du type « non seulement…mais encore… ». cela tient peut être de mon obsession de la symétrie, allez savoir. Mais du coup, j’ai toujours vu et retenu ce genre d’architecture dans les autres langues alors même que j’avais un mal de chien à retenir le vocabulaire.
      J’ai actuellement comme collègue une jeune femme de quelques années ma cadette. Alors que j’ai le sentiment qu’elle sent intuitivement certaines règles grammaticales, son écriture est inintelligible, tout simplement.Mon patron qui ne disait rien jusqu’ici demande à ce qu’elle corrige les fautes avant que ces écrits soient diffusés. Et oui, il a fallu attendre plusieurs mois pour qu’enfin il réagisse. Sauf que la pauvre, elle est bien incapable de voir les fautes qu’elles a commises, ce qui crée angoisse et mésestime de soi.Et c’est, pour moi, encore plus violent de lui renvoyer ça à la figure, une fois le travail fait, que de lui avoir proposé et ce, diplomatiquement, qu’on le corrige au fur et à mesure; résultat: elle a attendu le dernier jour avant « présentation publique », et comme ce n’était toujours pas fait, c’est moi qui m’en suis chargé.
      Contrairement à l’article, je ne pense pas qu’il s’agisse de question d’égalité, mais de lâcheté. L’égalité voudrait qu’on offre les mêmes chances à tout le monde, et donc, s’il le faut, de proposer un parcours plus individualisé, adapté. Mais ça, c’est couteux. Ce que révèlent les difficultés des surdoués dans le système éducatif s’applique aux autres aussi, à tous ceux qui ne rentrent pas dans le moule. Et pour cause, puisque chaque enfant est différent. Sans parler de faire du sur mesure pour tous, au moins de chercher des solutions là où il y a échec de la méthode utilisée.

  7. King dit :

    Bonjour chère madame,

    Après lecture de votre article, fort intéressant, je ne regrette qu’un défaut de relecture avec quelques fautes de frappe et une utilisation à outrance du caractère « et commercial » en lieu et place du « et » qu’on se doit d’utiliser.

    En dehors des dites remarques j’encourage votre démarche et je suis ravi d’avoir trouvé cette perle rare parmi la profusion de blogs accablants et dénués d’intérêt qui « grouillent » sur le Web.

    En vous souhaitant de bonnes fêtes à vous et à votre zébrillon,

    Amicalement,

    King

  8. LeMOnox(endirectdesoncollège) dit :

    C’est vrai que l’ortografe (^^) est un sujet important selon moi dans la vie, surtout avec l’importance qu’internet a pris dans nos vies.
    Nous sommes une espèce évoluée (hem hem) et nous avons développé un mode de communication écrit, il est donc impératif selon moi de le maîtriser , autant que le langage oral, tout simplement…
    L’autre jour (je suis en 4ème), en cours d’histoire-géographie, avec un ami zèbre nous avons voulu compter le nombre de fautes d’orthographe DE NOTRE PROF. Le résultat sans appel et décevant : une dizaine de fautes dans la leçon (projetée au tableau, donc corrigeable a l’infini ^^)…
    Que dire de plus ? C’est simple, les profs dont le niveau d’orthographe est si bas devraient faire un stage de « remaniement intensif de l’orthographe » (encore eut-il fallu en avoir les fonds).
    Quant a faire autant de stages, autant d’en faire visant également à ameliorer leur orthographe…

    PS : je n’ai pas été testé et ne sais donc pas par conséquence si je suis un zèbre ou non (je ne pense pas l’être).

    • karen dit :

      Et bien mon ami, commencez par vous corriger vous-même :) On écrit « orthographe » , « quant à  » et « autant en faire »
      Sans rancune :) Il existe des profs nuls mais j’ai des doutes sur le fait qu’ils puissent faire 10 fautes dans une leçon :) Ou alors le niveau a vraiment baissé en France ! Je me souviens de mon entrée en fac de Lettres, les profs nous avertissaient qu’ils arrêtaient de corriger la copie dès la deuxième faute d’orthographe ou de conjugaison ! Cela dit, lorsqu’on tape très/trop vite, les erreurs sont plus nombreuses que lorsqu’on écrit à la main…

      • LeMoNox dit :

        Désolé pour cette réponse tardive, « ortografe » était fait exprès, quant aux autres, j’étais, il me semble, sur un appareil avec lequel les « à » et autres lettres accentuées sont compliquées à faire, il s’agissait donc plutôt d’une photte (faute) d’inatention et un peu de fainéantise LOL ,désolé pour mon côté « faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais » ^^

    • anne-laure dit :

      Même si je déplore comme tous ici la déperdition de l’orthographe, je voudrais raconter une anecdote qui remonte à mes étude d’ingénieur il y a 15 ans.

      Nous étions 3 stagiaires à effectuer notre mémoire de fin d’études au sein de la même entreprise, mémoire commun. Nous avions 2 tuteurs au sein de cette entreprise et 2 au sein de l’école. Chaque partie de notre mémoire commun a d’abord été relu par chacun de nous 3, puis par chacun des 4 tuteur et par le directeur de l »entreprise avec des modifications sur le fonds, la forme et bien entendu l’orthographe. Nous avons édité notre mémoire puis préparé notre soutenance.
      Malgré tous ces relecture nous avons encore trouvé des fautes qui avaient échappées aux multiples corrections.

      Il est très difficile d’écrire un français sans fautes, du fait d’une part de la complexité de la langue et d’autre part des inévitables étourderies et erreurs de frappe (merci les correcteurs qui permettent de mettre en évidence mes interversions de lettres). Il est vrai cependant qu’une bonne compréhension de départ limite les dégâts …

      merci encore pour ce blog qui permet de partager autour des nos petits zèbres

  9. François dit :

    Quant à moi, je serais plutôt pour l’emploi de l’Esperluette !
    Tout d’abord car j’adore le mot ! (et non « et commercial », hou que c’est vilain !).
    & puis, comme il ne s’agît que de la ligature du « e » avec le « t », cela permettrait de ne pas voir tomber en désuétude l’emploi de cette jolie survivance de l’écriture manuscrite médiévale !
    Alors même si ça n’est pas l’usage, pourquoi se l’interdire, surtout dans un blog !

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Esperluette#Utilisation_historique

  10. Abdelhak dit :

    Bonjour

    Les armées de gastéropodes décérébrés totalement aliénés à l’hyper-consommation de masse ne peuvent quasiment plus que réagir avec des instincts primitifs: « bouffer, chier, baiser », et pas nécessairement dans cet ordre.

    Lorsque l’on « constate » les gamines de 22 ans encore en plein dans le divertissement dans leur vie non-professionnelle, que l’on placent devant les gamins de primaire…et qui sont sensés les faire vraiment travailler la structure de leur pensée future via la maitrise parfaite de la grammaire, l’apprentissage pour la mémoire des récitations de textes et poèmes solides, l’apprentissage des 4 opérations artithmétiques etc, on comprends totalement pourquoi les termes rois et reines d’activités et projets se sont fais une place au soleil dans l’ombre de l’apprentissage par les savoirs et contenus réellement instructifs, relégués au rang d’antiquités réactionnaires rétrogrades.

    Il faut le voir pour le croire ce qui se passe à l’heure actuelle dans les établissement de l’Education Nationale.

    Effectivement, une grande maison ou il y fais bon vivre, on s’y amuse bien avec pour chef d’orchestre Mr le Recteur et son maitre, le ministe, chargé de faire en sorte que les activités et projets aillent vaille que vaille crescendo dans le monde du ludique.

    Pour exemple et je vous pose la question:

    « pensez vous que se soit instructif que d’apprendre à des CM2 (via les professeurs des ecoles décérébrés puisqu’issues du même enseignement totalement déstructuré) à jouer à l’ordinateur et de faire l’impasse sur 3 des 4 opérations élémentaires à maîtriser? »

    Merci à tous et bon courage à tous ceux et toutes celles qui doivent lutter quotidiennement pour ramener à la lumière les esprits de jeunes gens que les pontes de l’Education Nationale s’evertuent à maintenir dans la lumière des ténébres via le ludique, les projets et les activités drôles.

    Abdel

  11. je découvre ce post au détour du commentaire d’Abdel.
    Comme vous, je déplore le manque d’enseignement des fondamentaux. Je déplore ne pas pouvoir confier à un jeune BAC+5 la MODIFICATION d’un document sous peine de devoir passer 3 fois plus de temps à le relire pour y débusquer les fautes si nombreuses qu’on pourrait penser qu’il l’a fait exprès.

    Oui , je râle quand l’EN ne donne plus de dictées ou de calcul mental.

    Mais j’ai trouvé un moyen simple d’y remédier.. je les donne moi-même.

    Les ressources sont nombreuses, sur la toile ou dans les rayons de nos libraires (virtuels ou pas).
    Et je complète à la maison ce qui n’est pas assez approfondi à l’école.

    Maintenant, si j’ai quelques dents contre certaines enseignantes jeunes et déjà si renfermées, je be veux pas jeter le bébé avec l’eau du bain. Certain(e)s essaient de faire de leur mieux au milieu d’un système où on ne leur facilite pas la tâche.

    J’ai un peu de mal à lire « professeurs des écoles décérébrés » parce que de manière générale j’ai du mal avec les jugements de masse.

    Alors si je suis d’accord avec le fond de ce qu’est devenu l’éducation nationale, je veux croire, encore aujourd’hui, qu’il reste des âmes de bonne volonté qui y exercent et souhaitent que nos enfants atteignent au bac le niveau que nos grands-parents avaient avec leur BEPC…



:) :-D 8) :oops: :( :-o LOL :-| :-x :-P :-? :roll: :smile: more »

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