Elèves Intellectuellement Précoces, à Haut Potentiel Intellectuel (IA 77 Créteil, octobre 2011)

J'ai crée une nouvelle catégorie qui regroupera les articles (les pages, les dossiers & autres plaquettes ;) ) consacrés aux enfants surdoués mis en ligne par l'Education Nationale.
Par ailleurs, pour plus de clarté dans le tri des billets de ce blog, j'ai ajouté dans cette nouvelle catégorie certains billets antérieurs qui étaient relatifs à des articles ou des actions de l'EN :idea:

 

En guise d'inauguration, un petit dossier sur les élèves Intellectuellement Précoces émanant du site-internet de l'Inspection Académique de Seine & Marne (77) / Créteil. Il a été remis à jour le 17 octobre dernier.
Vous y trouverez notamment une plaquette de présentation du surdouement destinée tant aux familles qu'aux enseignants.

 

Les expressions « enfants intellectuellement précoces » (E.I.P.) ou « à haut potentiel intellectuel » (H.P.I.) désignent des enfants et des adolescents qui manifestent la capacité de réaliser dans un certain nombre d’activités, des performances que ne parviennent pas à accomplir la plupart des enfants de leur âge.

Qui sont ces élèves ?

• Quotient Intellectuel supérieur plus ou moins à 130
• 2 à 5% de la population.
• dans toutes les couches sociales.

Un grand nombre de ces élèves poursuivent une scolarité sans heurt, voire brillante et se réalisent pleinement dans la voie qu’ils choisissent. Il n’y a pas de mesure particulière à prendre pour eux.
D’autres, en revanche, manifestent des difficultés dans leurs apprentissages ou dans leur comportement pouvant les conduire à des redoublements et à un désinvestissement progressif de l’école.

 

 

POUR LIRE l'INTÉGRALITÉ de l'ARTICLE :arrow: c'est ici !

 

 

Je précise que je regrette les phrases du type "Il n’y a pas de mesure particulière à prendre pour eux" (pour les EIP qui ne sont pas en échec scolaire) :-?
Si !!! il y a des choses à faire, même dans le cas des surdoués bons élèves. Des aménagements, des approfondissements. Tout ce qui peut représenter une nourriture intellectuelle enrichie ! :up:

 

Il y a décidément, même dans les académies qui essaient de s'y intéresser, un défaut de compréhension de ce qu'est réellement un enfant à haut potentiel intellectuel. Cette idée consistant à penser "il travaille bien, donc on ne fait rien" en est la meilleure preuve. Est-ce ça "prendre en compte leurs besoins éducatifs particuliers pour développer pleinement leurs possibilités et suivre une scolarité qui permette l’épanouissement de la personnalité de chacun" ? Certainement pas.
Il ne s'agit pas d'attendre qu'un EIP se soit détourné de l'école pour tenter de l'y ramener. C'est prendre le problème à l'envers, & c'est bien regrettable.

 

Car c'est là où la France fait erreur : elle ne s'intéresse qu'aux élèves en difficulté ou en échec. Mais rien, strictement rien n'est véritablement prévu pour les enfants à haut potentiel qui sont en situation de réussite, voire ou en situation "acceptable" (peut-être avant qu'ils ne soient alors quelques années plus tard en situation d'échec total !?) 8-O

 

Aux Etats-Unis, l'école publique dispose de programmes spécifiques pour "gifted & talented children" (terme utilisé pour désigner les jeunes zèbres) :-D
Comme je regrette que ça ne soit toujours pas le cas en France...

 

Un exemple ici de programmes pour enfants surdoués des écoles publiques de la ville de New York (notez que tout est traduit en 9 langues, en plus de l'anglais !) : http://schools.nyc.gov/Academics/GiftedandTalented/EligibilityApplications/default.htm & ici de page de ressources pour les parents d'enfants HQI : http://schools.nyc.gov/Academics/GiftedandTalented/ParentResources/default.htm

 

Ici enfin un tableau (tiré de ce document) qui m'a semblé intéressant, sachant que :

- le 97ème percentile = QI de 130 (sur l'échelle de Wechsler - score à atteindre pour entrer dans les programmes américains pour enfants surdoués), 98ème percentile = 132 (niveau Mensa), 99ème percentile = 135

- le Kindergarten est l'équivalent de l'école maternelle GS, 1st grade = CP, 2nd = CE1, 3rd = CE2

 

 

 

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22 commentaires à “Elèves Intellectuellement Précoces, à Haut Potentiel Intellectuel (IA 77 Créteil, octobre 2011)”

  1. Jachet dit :

    Vous savez ce que je pense de cette Education nationale qui avance puisqu’elle y est obligée mais qui traine les pieds pour des raisons enfouies dans sa culture .

  2. gene dit :

    2 personnes de l’inspection de l’académie sont venue chercher Wilfried pendant les cours puis l’ont interrogés sur sa vie de classe , comment ça se passait en classe , s’il s’ennuyait , que s’il avait un problème avec les autres élèves , d’en référer de suite aux profs et pour finir , 1des 2 lui a dit qu’il était en avance intellectuellement sur ses camarades de classe , que ça lui servirait plus tard pour ces études et qu’il fallait qu’il continue à bien travailler et surtout qu’il ne se démobilise pas . L’entretien a duré 1 h . Ce qui me gêne dans cette histoire c’est que nous n’en avons pas été averti et que ces personnes ne sont même pas présentées !!! Mais comme Wilfried était content que l’on reconnaisse enfin ce qu’il est , j’ai rien dit . L’éducation nationale avance mais très très lentement mais pour l’instant pas de programme spécifique en vue. Ma voisine qui est américaine et orthophoniste à la retraite , ne comprend pas du tout les préjugés français envers les HPI . bonne journée

    • Zebrounet dit :

      Je suis moi aussi ts choquée de lire que tt ça s’est déroulée sans consultation & accord préalables des parents !!! :-o
      Quelle a été votre réaction ? En avez-vous parlé à la direction de l’établissement ?

      • gene dit :

        comme wilfried était content que l’éducation nationale s’intéresse à lui , je ne suis pas aller au delà . De plus la directrice n’est pas là pour le moment , j’aviserai quand elle sera rentrée . bonne journée

  3. Sophie COTE dit :

    J’adhère totalement aux idées de cet article.
    Principale honoraire du Collège public du Cèdre au Vésinet où a été créee la première classe pour enfants précoces en 1990, je déplore que cette classe soit toujours la seule en France dans l’enseignement public malgré sa réussite.
    Ayant lutté pendant 20 ans pour que soit dispensé un enseignement adapté aux enfants intellectuellment précoces, je constate un progrès à l’Education nationale en ce sens qu’il est prévu une formation pour les enseignants et qu’un référent dans les académies peut aider parents et enseignants, mais le refus des classes spécifiques ne fait pas la part belle aux élèves qui n’ont pas de problèmes scolaires mais qui seraient plus heureux et plus riches culturellement dans un système tenant compte de leur spécificté. Pourquoi autoriser les classes sports-études, les classes arts plastiques, les classes musicales, et refuser les classes pour enfants précoces ?

  4. Marina dit :

    Je suis votre blog depuis quelques semaines (depuis que mon fils a été « dépisté » HP).
    Je trouve toujours les informations que vous donnez très intéressantes et je vous en remercie!
    Une des choses qui me surprend c’est la différence apparente entre ce que vous vivez avec l’école en France et ce que je vis avec l’école ici en Suisse (dans le canton de Neuchâtel, je le précise car le système éducatif est cantonal ici).
    J’ai rencontré les maîtresses de mon fils à propos de sa spécificité et elles m’ont écouté avec intérêt, conseillée aussi, et surtout renseignée sur les différentes options qui s’offrent à nous (glissement de classe ou non, comment faire la demande etc.). Comme nous avons déménagé récemment, nous ne savons pas encore si notre fils vivrait bien un nouveau changement, alors pour l’instant il reste dans sa classe (3è primaire, l’équivalent du CP). Du coup, les maîtresses « l’alimentent »… Elles lui donnent des choses en plus à faire en classe, de la lecture supplémentaire etc.
    Lors de mes recherches sur le sujet, j’étais aussi tombée sur un document publié au sujet des enfants HPI par le système éducatif neuchâtelois à destination des enseignants. Je l’ai trouvé assez bien fait. Et je trouve qu’il montre la recherche d’ouverture de notre enseignement (non?)
    http://www.rpn.ch/hosting/jahia/tous/HPI/Brochure%20enfants%20HP.pdf
    Encore merci pour votre mine d’informations et au plaisir de vous relire bientôt.

  5. Rainbow dit :

    En France « l’égalité des chances » n’existe bien souvent que pour camoufler un complexe d’infériorité ou au contraire pouvoir faire preuve de fausse modestie.
    Qui rêverait d’être « moyen »? Qui s’en vanterait? Qui s’y épanouirait? Quelle horrible hypocrisie….

  6. Chrodegang dit :

    Il y a un truc qui me gène dans toutes ces listes de particularités du Z.

    Dans le contexte de l’école, on peut les connaître sur le bout des doigts et complètement passer à côté d’un enfant concerné, parce qu’il sera inhibé ou gardera pour lui son petit monde d’émotions, de perceptions, d’imagination, etc. Du coup, même pour moi qui suis plutôt trop rayée que peu, l’exercice de repérage peut se révéler TRES délicat. On imagine ce que ça peut donner pour quelqu’un qui n’est ni surdoué, ni informé au-delà de cette plaquette (ou d’autre sources contenant le même type d’énumération, soyons honnête, la première chose qu’on regarde et qu’on retient, ce sont les petits points de la liste)… D’autre part, quelqu’un qui n’est pas surdoué mais a fait l’effort de la lire peut être conduit à ne pas croire à un diagnostic pour la simple et bonne raison que le loustic en question ne présentera pas les traits décrits de manière assez évidente (voire les contredira méticuleusement). Personne ne peut entrer dans le cerveau de quelqu’un d’autre après tout!!

    Ah c’est sûr, c’est mieux que rien. Mais ça me paraît à double tranchant…

  7. Nemo dit :

    Le problème de l’éducation nationale est que certains professeurs du 1er ou 2d degré essaient d’aider les élèves EIP, sont ouverts mais ils ne savent pas forcément comment faire. Il n’y a pas de formation individuelle (en tous cas dans l’académie de Versailles pour le 2d degré) et quand on aborde le sujet entre collègues, on se fait regarder de travers, sous-entendu « pourquoi tu nous embêtes avec ces élèves-là, on a déjà assez de problèmes à gérer ». Les textes existent, mais qui les lit? et qui les applique?
    Ceux qui essaient le font parce qu’ils sont confrontés à des zèbres dans leur vie personnelle (moi la première), ou dans leur vie professionnelle et qu’ils sont consciencieux (les instits de mes enfants) mais sans pour autant y arriver…
    J’ai lu tous les livres existants sur le sujet, mais je ne sais toujours pas comment aider un élève EIP quand je l’ai 3 heures par semaine, avec un programme précis et une classe de 29 élèves. C’est désespérant…

  8. princesse dit :

    Bonjour
    alors moi aussi j’ai pleuré en lisant cette article….
    Maman d’un zebre dépisté à 4ans aujourd’hui 7 et son petit frere non dépisté aujourd’hui encore mais idem
    meme si ils n’ont pas les mêmes rayures !.
    Et oui maman Z aussi.
    avec un voile qui se déchire et beaucoup de choses qui s’expliquent en fait.
    Maman inquiete aussi car zebre 1 est de ces modèles qui ont du mal avec la vie « classique » et du coup les heurts avec l’education nationale ont été nombreux.
    Je crois que etre maman c’est difficile mais etre maman d’un zebre c’est parfois angoissant. il est en demande tout le temps et fondamentalement inadapté ….
    Du coup maman doit faire le lien entre son monde et le monde dans lequel on vit… et c’est pas facile tous les jours car franchement je me suis « adaptée » mais je comprends ce qu’il peut ressentir cette sensation vraiment de ne pas comprendre les autres.

  9. princesse dit :

    Némo
    je ne sais pas dans quelle classe est le zebre dans tu parles mais en rentrée en CP la maitresse de mon fils l’a envoyé 1h par semaine faire l’histoire avec les CM2 et 1h aussi faire la philo avec les 6em…. cela lui a redonné l’envie de l’école (la maternelle avait été un cauchemard) ca lui a permis de se faire pleins de copains (c’est pas facile en général pour un zebre)
    il a la chance aujourd’hui de faire l’objet encore d’une attention particulière. par exemple dans les matieres ou il est plus a l’aise la maitresse « l’utilise » pour venir en support des autres (cela le rassure il est tjs dans une quete du regard de l’autre) ca l’occupe aussi lol ! et en meme temps il y a aussi des matieres ou il est plus lent l’ecriture !!!! cela rééquilibre sa situation et le rend un peu moins « hors systeme »

  10. gene dit :

    tous les coms montrent que si l’école y met un peu du sien , ça marche . Quelle chance d’être en Suisse. Ici c’est moi qui achète les magazines à Wilfried et encore j’ai du faire le forçing pour qu’il est le droit de les lire en étude où il s’ennuie à mourir . En CM2 , sa maitresse lui laissait lire ses livres perso même si c’était Harry Potter . Je voudrais bien que Wilfried navigue entre les classes et les matières ,, ou du moins que les profs fassent l’effort de lui donner du travail qui l’intéresse , c’est sans doute ma prochaine bataille . bonne après midi .

  11. Gorlanne dit :

    Bonjour,
    En tant que Z, mère de Z et instit, je ne suis pas d’accord avec toi quand tu dis qu’en France on ne s’intéresse qu’aux élèves en difficultés : on en parle peut-être beaucoup mais on ne fait pas grand chose! Non en France, on voudrait des élèves qui rentrent tous dans un moule ! !!
    La connaissance et la prise en compte de l’élève en tant qu’individu est totalement absente de la formation initiale et continue des enseignants (qui est déjà en elle-même quasi inexistante!) et la différenciation pédagogique reste dans la plupart des classes un joli gros mot !
    C’est à chaque enseignant de s’auto-former et d’adapter sa pratique de classe à ses élèves ce qui nécessite beaucoup d’ouverture d’esprit, de remise en cause personnelle et… d’intérêt pour les enfants (3 qualités qui ne font malheureusement pas partie du processus de sélection et de formation des enseignants…)

  12. Famille à rayures dit :

    Personnellement j’ai un exemple d’application du principe de différenciation dans la classe de ma fille… Ah oui mais il s’agit de l’enfant d’une enseignante. Donc quand ils veulent ils l’appliquent mais pas pour n’importe qui. Donc non seulement les enseignants se réfugient derrière la globalisation mais en plus ils développent une condescendance pour leurs élèves sauf s’ils les valorisent. Ils ne se distinguent plus par leur fonction mais par ceux qui en profitent .Ils restent quand même quelques instit mais trop rare qui oeuvrent pour leurs élèves!..

  13. Nathalie dit :

    Je salue les instits trop rares qui existent cependant et qui ont d’autant plus de mérite.
    Oui, ce devrait être la généralité…
    Non, ça ne l’est pas (en France)…
    Mais quand ça arrive.. quel bonheur (et ma fille n’est pas fille d’instit… le 2° eip testé de sa classe est.. fils de prof.. .lol.. meuh non… je suis vraiment certaine que ça n’a pas de rapport)).

  14. doudou dit :

    Et bien, oui, on peut être fils de prof et petit zèbre décelé par sa maîtresse…
    Puis, on peut être prof soi même et éclairer certains parents sur la zébritude de leur enfant…

  15. Caroline dit :

    Bonjour,
    J’écris en temps que maîtresse d’école mais surtout en tant que maman d’un enfant précoce de 8 ans. Contrairement à ce que j’ai lu, ma fonction de maîtresse est un réel handicap pour mon fils.
    Au CP, mon fils a essayé de fuir l’école, escaladant le grille de la cour.
    Au CE1, Il était « irrespectueux », « associable »… J’ai donc décidé d’agir et l’ai emmener voir un psychologue spécialisé. Or malgrè un résultat très impressionnant aux tests de QI, la maîtresse de CE1 puis de CE2, qui est aussi la directrice de l’école, nie sa précocité et refuse ouvertement de s’adapter.
    A l’heure actuelle, mon fils suit donc difficilement un CE2. Il a certes d’excellents résultats mais il ne dort plus, se repilie peu à peu sur lui-même, perd son appettit… et devient l’ombre de lui-même.
    Je me heurte donc à cette maîtresse incapable de réagir alors que je suis moi-même maîtresse et que je gère des cas similaires tous les ans.
    Quelqu’un a t-il des conseils à me donner pour aider mon fils ?

    • Céline dit :

      Bonjour,

      est-ce que vous vous êtes renseigné au niveau de l’académie afin de savoir s’il existe un référent EIP dans la votre ? Est-ce que vous savez si le psy scolaire de l’école de votre fils est ouvert à cette questions ?

    • tchalette dit :

      bonsoir caroline,
      j’ai le même problème. la maitresse et la directrice refuse tout passage anticipé (appuyé par la psy scolaire qui est farouchement contre et qui conseille à mon fils (8ans) pour faire diminuer ses angoisses de venir à l’école en touriste…
      je suis aussi maîtresse… et je me retrouve face à un mur…
      si j’étais riche, je le mettrais dans le privé… mais ce n’est pas le cas !!!

  16. Tk dit :

    Bonjour,

    Quelqun pourrait-il me recommander les coordonnées d’une neuropédiatre (en seine et marne de préférence ou pas loin de marne la vallée) pour le traitement d’une éventuelle dyspraxie associée à une précocité ?

    Merci d’avance pour votre aide.



:) :-D 8) :oops: :( :-o LOL :-| :-x :-P :-? :roll: :smile: more »

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