L’extraordinaire plasticité du cerveau (Le Devoir, décembre 2011)

Le magazine Le Devoir a mis en ligne hier un article intéressant sur l'étonnante plasticité du cerveau ! :up:

 

La dyslexie n'est pas un trouble mental, mais plutôt un problème neurobiologique du développement.

La dyslexie n'est pas un trouble mental, comme le guide explicatif qui balisera la loi 21 le laisse entendre. Il s'agit plutôt d'un trouble neurobiologique du développement que les scientifiques comprennent de mieux en mieux. En effet, ces derniers savent désormais que la dyslexie se caractérise par un déficit très spécifique de l'apprentissage de la lecture.

Aujourd'hui en 2e secondaire, Charles se passionne pour la géographie et l'histoire, deux matières dans lesquelles il réussit bien malgré le fait qu'il soit atteint de dyslexie. Dès sa première année du primaire, les parents de Charles ont compris qu'il était probablement dyslexique.

«On pouvait passer des heures à travailler la lecture, à tenter d'apprendre les correspondances entre les graphèmes [les lettres] et les phonèmes [sons], et 15 minutes plus tard, il ne se rappelait plus de rien. Les apprentissages ne s'ancraient pas», se rappelle sa mère, Guylaine Doyon, qui a alors décidé de faire évaluer Charles par une neuropsychologue, qui a posé le diagnostic de dyslexie. Charles a ensuite débuté une rééducation avec une orthopédagogue, qu'il rencontre encore à l'occasion lorsqu'il éprouve de nouvelles difficultés.

«Tous les mauvais lecteurs ne sont pas dyslexiques», souligne d'entrée de jeu Franck Ramus, directeur de recherches au Centre national de recherche scientifique (CNRS), dans le Laboratoire de sciences cognitives et psycholinguistiques de l'École normale supérieure à Paris. «Il y a plusieurs raisons pour lesquelles un enfant peut présenter un problème d'apprentissage de la lecture. Celui qui a un faible quotient intellectuel (QI) apprend à lire moins bien, mais il ne souffre pas de dyslexie. Les enfants atteints de dyslexie sont tout aussi intelligents que les autres.»

 

 

POUR LIRE l'INTÉGRALITÉ de l'ARTICLE :arrow: c'est ici !

 

 

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2 commentaires à “L’extraordinaire plasticité du cerveau (Le Devoir, décembre 2011)”

  1. Rainbow dit :

    Très bon article, ça change des articles habituels sur les problèmes des HPI, tellement vulgarisés qu’ils en deviennent « scolaires » et sont souvent des « copiés/collés » à peine retravaillés d’articles antérieurs.
    J’aimerais bien le même genre d’article sur les dyspraxies. Si la dyslexie et par ricochet la dysorthographie et la dyscalculie sont un peu plus entrées dans les meurs (et là je reconnais que tous ces articles « scolaires » y sont sans doute pour quelque chose), je trouve que la dyspraxie n’est pas encore une chose reconnue par le plus grand nombre. Les gens sont toujours surpris devant un enfant qui à 9 ans est toujours incapable de faire ses lacets, de tenir correctement sont stylo ou sa fourchette…..

  2. gene dit :

    très bon article que je donnerai à une mamam que je connais , désespérée par la dyslexie de son fils et l’inertie du collège , qui lui propose comme seule solution , de passer son fils en handicapé!!!! bonne soirée



:) :-D 8) :oops: :( :-o LOL :-| :-x :-P :-? :roll: :smile: more »

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