Trop intelligent pour être heureux ? – L’adulte surdoué (LibertéPolitique.com, décembre 2011)

Le site LibertéPolitique.com vient de publier hier (22 décembre 2011) un billet signé Hubert de Champris sur le célèbre livre de la psychologue clinicienne Jeanne Siaud-Facchin, "Trop intelligent pour être heureux ? L'adulte surdoué" :-D

 

 

Les «HYPIE» sont parmi nous. Comme le héros David Vincent dans la série américaine Les Envahissseurs, Madame Jeanne Siaud-Facchin, psychologue clinicienne, a eu du mal à faire reconnaître leur existence. Ses collègues, peu au fait, les assimilent un peu vite à ceux qu’on appelle les bi-polaires, les maniaco-dépressifs et autres personnalités dites border-line. Or, il faut admettre que ceux dont le type a été vulgarisé en 1974 par Rémy Chauvin dans son livre Les surdoués (ou créatifs) (Stock), n’entrent et ne sauraient entrer dans aucune catégorie pathologique. Dans le schéma de l’évolution de l’espèce, on pourrait même soutenir qu’ils représentent la norme, mais la norme de l’homme du futur. Ne confondons pas non plus le «hypie» avec le BB : le brillant bosseur, bien que celui-ci ne soit pas exclusif de l’autre. Qui sont donc ces HYPIE qu’on évalue à 2% de la population ? S’ils sont loin d’être des malades, leur atout constitue aussi un handicap. ‘‘Hypie’’ est une sorte d’acronyme signifiant hyper-intelligence et hyper-émotivité réunie dans une même personne. C’est un état, et si on parle de don, c’est simplement au sens de donnée. Il est un autre point absolument fondamental à retenir : la conjonction de coordination et. Chez un hypie, l’intelligence, pas plus que l’émotivité, n’est première. L’une n’est pas la cause de l’autre, l’une n’entraîne, ni n’engendre l’autre. Simplement, la clinique montre que l’une est TOUJOURS exactement corrélée à l’autre.

 

 

POUR LIRE l'INTÉGRALITÉ de l'ETUDE :arrow: c'est ici !

 

 

Tags: , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , ,

5 commentaires à “Trop intelligent pour être heureux ? – L’adulte surdoué (LibertéPolitique.com, décembre 2011)”

  1. gene dit :

    le titre m’énerve ! pourquoi on pourrait pas être HPI et heureux? bonne journée

    • Rainbow dit :

      Il faut se rappeler que c’est écrit par une psy. En général les gens ne vont pas voir de psy quand tout va bien et qu’ils sont heureux. C’est aussi pour ça que les bouquins écrits sur le sujet des HPI en donnent une vision « déformée » ou en tout cas, la vision prépondérante de ceux qui vont suffisamment mal pour chercher de l’aide chez le psy….
      Un HPI heureux qui écrirait un bouquin sur son bonheur, ça donnerait quoi?
      Il me semble qu’il y a autant de recettes du bonheur qu’il y a de personnalités différentes: certains sont heureux grâce au travail, grâce aux enfants, aux voyages, d’autres le sont sans enfants, à la campagne plutôt qu’à la ville, célibataires plutôt qu’en couple.
      Par contre, la recette du mal-être me semble plus universelle: rejet, incompréhension, différence, sentiment d’infériorité…. si certains HPI arrivent à dépasser tout ça et/ou à en faire une force tant mieux ! Et je suis sure qu’il y en a effectivement plus qu’on ne pourrait le croire….

  2. Oui, il y a des HQI heureux, j’ai lu le livre de Jeanne Siau-Facchin et je me suis retrouvée dans certaines choses, pas dans d’autres.
    Je ne comprends pas les implicites, dans une société hypersttandardisée cela pose des problèmes. On n’a pas le droit de ne pas comprendre, de vouloir plus de précision, ou des fois moins d’aboutissement, que d’autres. Il y a des moments où je trouve qu’on se prend trop la tête et des fois pas assez.
    je n’ai pas de petit ami car je ne comprends pas les codes de la séduction et cela m’embête.
    Par ailleurs, j’ai eu des problèmes avec l’apprentissage alors que je n’aurais pas dû, tout cela grace à des méthodes scolaires inflexibles que Jeanne Siaud-Facchin décrit très bien dans son livre : s’ennuyer à tout édrire, par exemple, cela am_ne ensuite une sorte de « genénralisation  » de cet ennui dant tout ce qui rappelle au surdoué ces moments pénibles.
    Mais j’ai eu aussi des enseignants qui m’ont aidée à m’échapper de cela, qui ont osé me suivre dans mon « monde ». J’ai eu de la chance de vivre mon enfance dans les années 70 je pense, maintenant, je pense que c’est pire car le corps est instrumentalisé de plus en plus tôt par l’école, mais aussi la société de conommation.
    Qu’à cela ne tienne j’ai la « niaque » et je ne suis pas une fataliste, beaucoup de surdoués l’ont.
    Un conseil pour les surdoués, en fréquenter d’autres, c’est cela qui leur apprend à interragir, à ne pas être « coupés ».
    Comment repérer ceux à qui on n’a pas fait le QI quelques trucs, les gauchers à 30 pour cent, Jeanne Siaud-Facchin l’a dit dans son livre, je l’avais remarqué avec mes élèves quand j’avais mon cours d’arts plastiques. Et les implicites qui ne sont pas compris.
    Bonne chance !

  3. Castor dit :

    Comment répérer? Ils ont le feu sacré et s’ennuieraient à rien faire. La connerie les énerve, et ils ont à la fois le sentiment d’être des dinosaures et des vaisseaux de l’an 3000. Ils trouvent le bonheur dans la solitude et le partage. Ils écrivent pour dénoncer l’injustice, se réfugient dans la lutte pour leur prochain, dans le journalisme ou la culture. Ils n’ont pas la parole, donc quand ils la prennent, c’est pour la donner à ceux qui ne l’ont pas. Diffèrents, ils sont évidemment à la marge, et tendent à y rester pour garder leur liberté. Ils ne s’enferment pas, mais préfèrent expédier au loin toutes les « urgences » pour gagner en connaissance de leur environnement, préciser leur environnement, trouver une autre dimension aux choses. On les trouve au milieu de la mêlée. Ils sont souvent qualifiés d’incontrôlables. Mais on peut compter sur eux, et leur diffèrence devient pour eux une discipline, un appui, un rocher sur lequel se brisent les pires tempêtes. Bref, c’est facile de trouver un HQI.

  4. LEGORAND Jules dit :

    En ce qui me concerne, ce livre a été un CHOC :
    Tout ce que je vis depuis ma naissance (eh oui, y compris bébé !) y est écrit, phrase après phrase, mot après mot. Même les exemples (petites lignes) : je les ai tous vécus dans aucune exception !
    Impressionnant.
    J’avais tout oublié, mais à la lecture de ce livre je me suis souvenue que j’avais été « vu » plutôt que diagnostiqué – car à l’époque, on ne parlait pas du tout de cela – comme « surdoué » (on n’employait pas ce terme non plus) : c’est le prof de primaire qui a indiqué à mes parents que « ce serait bien qu’il saute une classe ou deux ». On m’a demandé mon avis (seul fois ! ) : nous avons décidé de ne sauter qu’une seule classe.
    TOUTE ma vie est écrite dans ce bouquin. Et le bouquin contient toute ma vie. Inutile d’en dire plus.
    Les Psys…. : je suis baladé depuis 30 ans chez une dizaine de Psys : là aussi : tout est dit dans ce livre de Jeanne Siaud-facchin !
    Aujourd’hui, j’ai 55 ans, je suis en train de m’exclure tellement j’en ai ras le bol….

    Voilà : c’était juste pour dire que ce livre est effectivement UNE REALITE.



:) :-D 8) :oops: :( :-o LOL :-| :-x :-P :-? :roll: :smile: more »

Répondre à Castor