Plus de scolarité pourrait élever le QI (Yoopa, janvier 2012)

Le site québécois Yoopa publie ce matin, 06 janvier 2012, un court (mais intéressant) article sur le lien entre "durée de la scolarité" & "quotient intellectuel" :!:

 

Le quotient intellectuel n'est pas fixé à la naissance et peut augmenter avec l'éducation, révèle une étude.

Le temps passé à l'école aurait un lien avec le QI, selon des chercheurs norvégiens. Des études antérieures n'ont cependant pas exclu la possibilité que les personnes ayant un QI plus élevé soient plus susceptibles de suivre davantage de cours, notent les chercheurs.

Maintenant, « il y a des preuves suffisantes pour appuyer l'idée que l'école nous fait plus “intelligents” en quelque sorte », a notamment déclaré l’auteur de l'étude dont les résultats ont été publiés dans l'édition en ligne de la National Academy of Sciences.

 

 

POUR LIRE l'INTÉGRALITÉ de l'ARTICLE :arrow: c'est ici !

 

 

A noter que, sur ce site canadien, l'on trouve plusieurs articles sur le surdouement mis en ligne en 2010 :up:

 

- Les surdoués ne réussissent pas toujours
- Un grand nombre de surdoués échouent à l’école
- Votre enfant est-il hypersensible?

 

 

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6 commentaires à “Plus de scolarité pourrait élever le QI (Yoopa, janvier 2012)”

  1. gene dit :

    si + de temps signifie , du temps constructif , des activités variées d’accord mais si c’est pour faire ce que l’on fait actuellement , non . bon vendredi

  2. Rainbow dit :

    Je ne suis pas certaine que le QI s’élève de façon aussi significative que le dit l’article. En effet, aucun chiffre n’est cité. Statistiquement, on ne peut pas faire dire n’importe quoi aux chiffres, même si certains s’y ingénient, mais là, on ne nous donne carrément aucune référence, pas même le nom des chercheurs de la dite étude. Le moins que l’on puisse dire c’est que c’est vague.
    Mais j’ai lu l’article associé qui dit que l’alimentation avant 3,5 ans semblerait jouer un rôle important dans le chiffre final du QI, sachant que le groupe d’enfants testés par rapport au groupe d’enfants de référence voyait le chiffre du QI varier de façon « significative » entre 1, 2 et 1, 8 points. Autrement dit celui ou celle qui a rédigé l’article n’a rien compris, ou bien les auteurs de l’étude font preuve d’une bonne dose de malhonnêteté intellectuelle, car tout le monde s’accorde à dire qu’un QI de 100 ou de 101, 8 ça n’est pas SIGNIFICATIVEMENT différent. C’est pour cela que les écarts type retenus pour que cela devienne « statistiquement » significatif sont au nombre de 2. (Pour mémoire un écart type au Weschler est de 15 points).
    Les enfants du tests ont-ils eu une alimentation « occidentale » de type américaine, européenne ou plutôt une alimentation de type asiatique ou végétarienne?
    Il faut faire attention avec ce genre « d’études » qui veulent prouver que si l’on mange tel ou tel aliment pendant sa grossesse, si l’on nourrit ou pas son enfant au sein, si l’on lui donne tel ou tel aliment avant tel ou tel âge, si l’on prend tel ou tel médicament, si l’on mange bio ou pas, si si si j’en passe et des meilleures, on aura un enfant « surdoué » ou un enfant « normal ». En gros c’est encore la « faute » de la maman si elle a bien ou mal fait.
    Dans mon cas, je ne pense pas avoir fait quoi que ce soi d’extraordinaire pendant ma grossesse. J’ai mangé beaucoup de viandes et de poissons crus car j’étais positive pour la toxoplasmose et que la viande cuite me donnait la nausée. J’ai mangé des tartines de foie de morue au petit déjeuner car j’en avais envie et que la confiture me donnait la nausée. Je n’ai pas donné le sein à mon enfant bien que les « études » tendraient à prouver que c’est meilleur pour son développement moteur/affectif/immunitaire, je ne mange pas particulièrement « bio » quoi que je n’ai rien contre quand ça se présente.
    Si la « recette » pour avoir un enfant zèbre existait réellement et si la preuve était réellement faite d’une incidence significative de l’alimentation en particulier sur l’augmentation du QI, je pense que l’on en entendrait parler de façon autrement plus « significative » que ces petits articles qui entretiennent l’illusion auprès du grand public que tout s’acquiert grâce aux facteurs environnementaux.
    Il faut juste se poser la question de à qui tout ceci profite-t-il? Qui a intérêt à ce que les mères culpabilisent à propos de l’alimentation de leur progéniture? Qui finance ces études?

    Dans le cas de l’article sus-cité, je dirais simplement que l’on a plus de chance d’améliorer ses connaissances générales en restant plus longtemps à l’école qu’en restant à la maison à jouer aux jeux vidéo ou en faisant du sport toute la journée. Il n’est pas besoin d’une étude pour le comprendre. Comme aucun chiffre n’est relaté, on peut raisonnablement penser que l’augmentation de QI consécutive à un plus long séjour à l’école ne doit pas être beaucoup plus significative que celle citée dans l’article concernant le QI et l’alimentation.
    Cela fait des décennies que l’on veut nous faire croire qu’il suffit d’aller à l’école pour devenir un grand chirurgien, un célèbre mathématicien ou un ingénieur agronome. Alors si en plus on mange la bonne alimentation avant l’âge de 3, 5 ans, on va être submergés par les génies de tous les côtés !
    Tout le monde a le droit à la connaissance et à l’éducation et c’est à cela que l’école doit servir. Mais penser que tous ceux y iront deviendront super intelligents c’est aussi idiot que de penser qu’il suffit d’aller chez son coiffeur pour avoir des cheveux de rêve ou qu’il suffit de faire du sport pour être mince.
    Vous l’aurez compris, ces articles m’exaspèrent plus sûrement que ceux relatifs au QI des célébrités. Ce sont des bêtises.

  3. Chrodegang dit :

    Je me méfie vraiment de ces propos. Pour me justifier, je vais raconter mes vacances à Singapour!
    Singapour est une ville ultra-moderne qui fait passer Paris pour une petite capitale crasseuse mal agencée d’un pays dont la gloire est passée. Singapour est bourrée d’écoles toutes plus chères les unes que les autres, promettant de faire des enfants des machines sur-performantes en misant sur les math et les sciences à outrance, les parcours pré-définis menant tout droit aux meilleures universités du monde, puis aux meilleurs jobs, comprendre les plus lucratifs, dans la banque, la finance, le haut-management etc. Voilà pour planter le contexte. Curieusement, le grand passe-temps de ces machines à bosser n’est absolument pas le culturel (mais c’était très agréable d’être pratiquement seule à une expo de tableaux impressionnistes empruntés au musée d’Orsay qui, lui, est toujours plein à craquer, ce qui est très agaçant lorsqu’on déteste les foules et qu’en plus on est assez ras-de-plancher comme moi, même avec des talons – mais c’est stupide d’aller piétiner en talons au musée, comment peut-on apprécier une oeuvre si le dos hurle de rage?), mais, bien sûr, le shopping de luxe. Singapour est hérissée de tours, et pratiquement chacune abrite un énorme centre commercial qui ressemble, aux yeux d’une Française-émigrée-dans-un-pays-du-tiers-monde (mais très contente d’y être, ceci dit), à un dédale cauchemardesque tellement bruyant qu’on ne peut même pas s’y orienter correctement, et ce sur au moins trois étages à chaque fois. Comme tout semble énorme à Singapour, j’ai, au détour de certains de ces centres commerciaux, QUAND MEME pu aller me défouler dans les allées de librairies immenses, pleines de tas de rayons, avec un tas de bouquins, sur un tas de sujets différents (rien que pour ça, ça valait la peine de s’infliger du shopping). Et puis, comme il faut rester logique, il n’y avait pas grand monde dedans. Donc bref, après avoir fait mon farfouillage obligatoire au rayon des classiques (contrairement à beaucoup de zèbres qui semblent n’aimer que les ouvrages scientifiques, ou informatifs, mon grand dada reste, outre les bouquins de dada, la consommation abusive de classiques, plus c’est vieux plus c’est mieux), je suis à chaque fois allée fouiner dans les extensifs rayons consacrés à la psychologie. Et bien, je vous le donne en mille, je n’ai pas trouvé UN SEUL livre sur les surdoués. Nulle part. Par contre, il y avait pléthore de livres contenant le mot « IQ », « Gifts », « Talents », ou « Genius ». Mais tous traitaient de la même chose: comment faire de son enfant un Einstein (si si, le titre disait ça), comment réveiller le génie qui sommeille en notre enfant (la possibilité qu’il n’y ait pas de génie n’est pas envisagée), comment réussir un test de QI, etc. C’était d’ailleurs, avec l’autisme, ce qu’il y avait de mieux fourni comme thème.

    Ou veux-je en venir? Tout simplement au fait que, dans certains milieux anglo-saxons (parce que c’est pas comme si je n’avais jamais vu ça), on est obsédé par cette histoire de performance, qu’on amalgame tout, et que cet article m’y fait penser même s’il reste extrêmement discret. Il est monnaie courante de croire que chaque enfant est un génie potentiel, et que ce génie s’exprime grâce à l’école, au travers d’un travail acharné. Pas étonnant alors qu’on mène une course au grappillage de points de QI à tout prix! Tout lecteur de ce blog aura compris que c’est une grosse bêtise complètement contraire à l’idée même de génie ou de surdoué telle qu’elle est établie par les spécialistes à l’heure actuelle!!

    • Zebrounet dit :

      « dans certains milieux anglo-saxons […] on est obsédé par cette histoire de performance, qu’on amalgame tout, et que cet article m’y fait penser même s’il reste extrêmement discret. Il est monnaie courante de croire que chaque enfant est un génie potentiel, et que ce génie s’exprime grâce à l’école, au travers d’un travail acharné. »
      Oui je suis entièrement de ton avis ! C’est typiquement ds l’esprit des pays anglophones (je parle en ts cas pour ma part essentiellement des Etats-Unis, que je connais bien ;) )

  4. Zebrounet dit :

    Moi ce qui m’a fait sourire, c’est l’étude norvégienne… je doute fort qu’une année supplémentaire à 16 ou 17 ans pour des enfants ayant déjà décroché depuis des lustres sur le plan scolaire viennent améliorer quoi que ce soit.
    La qualité de la scolarisation n’est à mon sens pas le seul point conditionnant la crédibilité de cette théorie, le point le + important étant à :mon sens le rapport qu’entretient l’élève avec l’école !!! Un enfant (ou un jeune) qui aime apprendre, aller en cours, etc. tirera sans doute du positif d’une ou de deux années d’école en + (au lieu de se diriger vers la vie active ou l’apprentissage par ex. comme on le propose en France aux gamins de 16 ans n’étant pas fortiches sur le plan scolaire). Mais celui pour qui l’école est une option (qu’il a choisi de ne pas lever il y a un moment…), je ne vois pas ce que cela apportera.

    Et puis je dirais que cette tendance (que l’on pourrait abréger en « + école = + de QI ») est la négation de l’intelligence pure. Un test psychométrique ne quantifie pas la culture ni les apprentissages, mais bien l’expression de l’intelligence hors contexte scolaire. C’est d’ailleurs ce qui fait que de nbreux enfants HQI ne st pas 1ers de la classe… ils st néanmoins surdoués !

    Bref… effectivement, à prendre avec des pincettes ! :-?

  5. unemaman dit :

    le désir pour certains de découvrir la « recette » du génie , de l’ intelligence supérieure ( ou tout autre appellation ) me semble :1) être la démonstration de la bêtise humaine dans toute sa splendeur, avec son diptyque croyance infondée-incompréhension associé à appât du gain -désir de reussite sociale.
    2) dangereuse , car les motivations précédentes conduisent à la création d’ instituts ou écoles où on inculque à des bouts de choux des masses de connaissances sans aucun respect de ce qu’ils sont , à savoir des enfants, afin de les transformer en « super winners » . L’ Histoire a démontré que cela a créé des gens cultivés , avec pour certains de lourdes séquelles affectives .
    L’ esprit du temps sûrement mais quels degâts !



:) :-D 8) :oops: :( :-o LOL :-| :-x :-P :-? :roll: :smile: more »

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