Dossier enfants précoces (Les Maternelles, janvier 2012)

Pour compléter l'émission qui avait été diffusée le 17 janvier dernier ( :arrow: à revoir ici si vous l'avez manquée :-D ), le site-internet des Maternelles vient de mettre en ligne un dossier consacré aux enfants intellectuellement précoces ;)

 

Votre enfant parle à 2 ans, il sait lire avant d’avoir appris... Il est possible qu’il fasse partie des 2,3 % d’enfants considérés comme intellectuellement précoces - que l’on évite aujourd’hui d’appeler "surdoués". Non repérés ou incompris, certains risquent de se retrouver marginalisés mais aussi, souvent, en échec scolaire.
Comment reconnaît-on la précocité intellectuelle ? Dans quels cas cette différence peut-elle devenir un handicap plutôt qu’un atout ? Comment aider ces jeunes à s’épanouir ?

 

 

On y trouve notamment une petite interview de Vlinka Antelme, présidente de l’AFEP (à lire dans sa totalité ici !)

 

L’enfant précoce n’est pas plus intelligent, son mode de pensée est différent
Vlinka Antelme est la présidente de l’Association française des enfants précoces, à Paris.

Avant tout, doit on parler "d’enfant surdoué" ou "d’enfant précoce" ?
Vlinka Antelme : C’est une question de terminologie. Personnellement, je préfère dire un "enfant doué", c’est un enfant qui est né avec un don. Si ce don n’est pas exploité, il va vers l’échec.

A quoi reconnaît-on un enfant précoce ?
V. A. : Très souvent, c’est quand l’enfant est en contact avec d’autres enfants. Il parle très vite et très bien, les phrases sont bien construites. Il a beaucoup d’humour, de la répartie, il est très spontané (ce qui peut être perçu comme de l’insolence). C’est souvent en maternelle que l’on rencontre les premiers problèmes, car l’enfant précoce parle très bien, et quand il arrive dans une classe avec d’autres enfants, le décalage est déjà là. L’enfant précoce n’est pas plus intelligent, il a un mode de fonctionnement, de penser, différent, ce n’est pas une supériorité, mais une particularité. La différence commence là, l’enfant se tourne donc vers les adultes, c’est déjà une incompréhension pour eux. Certains vont se sentir bloqués, vont se taire et se mettre de côté, d’autres vont se mettre au niveau des autres.

 

 

Mais aussi un témoignage d'une maman d'un zébrette de 7 ans... à retrouver en intégralité ici !)

 

Témoignage : A 2 ans, elle m’a demandé de lui apprendre à lire
Nathalie est la maman d’Amélie, 7 ans et demi, qui est en CM1. C’est une enfant intellectuellement précoce.

Quand et comment avez-vous découvert la précocité d’Amélie ?
Nathalie : Elle a tenu un crayon très tôt dans la main, à 18 mois elle reconnaissait toutes les couleurs, à 21 mois elle a commencé à parler, mais directement très bien, c’était impressionnant. Un jour, Amélie a passé la journée avec sa marraine, son fils de 4 ans ne connaissait pas les couleurs. En me la ramenant, sa marraine m’a dit qu’elle était très en avance sur plein de choses et là, elle a sorti le mot "ta fille ne serait-elle pas précoce ?". Beaucoup de personnes m’ont dit qu’elle était très en avance, mais je n’ai qu’un enfant et donc pas de comparaison à faire avec un autre. Donc je n’ai pas cherché plus loin.

 

 

Et enfin le témoignage d'un autre maman d'une jeune EIP de 4 ans (à retrouver ici !)

 

Témoignage : Il faut très souvent la rassurer, c’est une enfant assez angoissée
Virginie est la maman de Gaëlle, âgée de 4 ans, qui est une enfant intellectuellement précoce. Elle est en grande section de maternelle.

A partir de quand avez-vous eu des soupçons sur la précocité de Gaëlle ?
Virginie : En première année de maternelle, Gaëlle portait des lunettes, elle est astigmate et presbyte. Sa maîtresse m’a demandé si ses lunettes étaient bien adaptées, car elle ne regardait pas en face. Son regard partait dans tous les sens, elle ne se fixait pas sur quelque chose de précis. J’ai donc fait un contrôle, tout allait bien. Rien de suspect.
A 3 ans, les problèmes ont réellement commencé. Gaëlle n’arrivait pas à s’intégrer dans le groupe d’enfants. Elle dirigeait les autres, elle faisait sa loi, elle ne voulait pas faire la sieste... Et elle s’exprimait extrêmement bien.
Chez la nourrice, tout se passait très bien, c’était vraiment dès que Gaëlle était en contact avec des enfants qu’il y avait des problèmes. On m’a conseillé de parler avec la psychologue de l’école, qui m’a proposé de faire passer à ma fille un test de précocité, à Lyon.

 

 

POUR CONSULTER l'ensemble du DOSSIER :arrow: c'est ici !

 

 

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