Détection des enfants surdoués par les psychologues scolaires

Les interrogations relatives aux psychologues scolaires sont nombreuses chez les parents d'enfants surdoués, tout comme les problèmes de récupération des résultats lorsque l'enfant a été diagnostiqué intellectuellement précoce par un psy scolaire :-|

 

Je reçois pas mal de messages de familles perdues face à l'attitude d'un psy scolaire refusant de communiquer le moindre élément sur la passation d'un test d'efficience intellectuelle sur leur petit.
Je lis aussi souvent sur le net (forums, groupes) les mêmes idées reçues, erreurs d'interprétation des textes ou confusion entre plusieurs principes du droit...

 

Voici donc quelques précisions à connaître avant d'accepter trop rapidement (& au risque de s'en mordre parfois les doigts :dots: ) de faire évaluer son enfant par un psychologue scolaire. Subsiste dans l'esprit de bon nombre de parents un flou artistique à propos des ces psychologues de l'Education Nationale, anciennement enseignants :!:

 

Les Tribulations d'un Petit Zèbre, le livre du blog !

 

 

° Un psychologue scolaire a-t-il la même formation qu'un psychologue libéral ?
Non. Les psychologues scolaires n'ont en effet pas la même formation que les psychologues classiques (qu'ils soient ou non cliniciens). Ils sont exclusivement recrutés parmi les personnels d’enseignement du premier degré, & sont donc d'anciens enseignants du primaire (n'ayant pas nécessairement fait 5 années d'études en psychologie, comme tous les autres psychologues).
Ils restent statutairement liés à leur corps d’origine, c’est pourquoi ils dépendent d’un Inspecteur de l’Éducation nationale comme les "simples" professeurs des écoles, dont ils font toujours partie. La psychologie scolaire est considérée comme une spécialisation de la fonction enseignante.

 

 

° Un psychologue scolaire est-il tenu au secret professionnel par le Code Pénal ?
Non, contrairement aux médecins, avocats, assistants sociaux, etc. il n'existe aucune loi imposant un secret professionnel qui serait spécifique du psychologue. Dans le cas de psychologues non-fonctionnaires, un principe de protection est également assuré par l’article 9 du Code Civil selon lequel "chacun a droit au respect de sa vie privée".
Un psychologue ayant un statut de fonctionnaire (d’état, territorial ou hospitalier), comme c'est le cas pour les psy scolaires, est tenu au secret professionnel prévu à l’article 26 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits & obligations des fonctionnaires (de TOUS les fonctionnaires). Les psychologues scolaires sont ainsi tenus au secret professionnel en leur qualité de fonctionnaires (& non en leur qualité de psychologues) !
Pour revenir au Code Pénal : son article 226-1 punit "d'un an d'emprisonnement & de 45 000€uros d'amende le fait, au moyen d'un procédé quelconque, volontairement de porter atteinte à l'intimité de la vie privée d'autrui […]". Mais cette règle générale est applicable à tout individu, & rien dans le Code Pénal n'est spécifiquement prévu pour les psychologues, quels qu'ils soient.

 

 

° La loi impose aux psychologues le respect d'un Code de Déontologie !
C'est faux. Les Codes de Déontologie (il peut en exister différents) n'ont aucune valeur légale. Chacun reste libre, sous réserve qu’il respecte la loi commune, de faire ce qu’il veut de ces codes.
Par exemple, un Code de Déontologie signé le 22 mars 1996 par l'AEPU (Association des Enseignants de Psychologie des Universités), l'ANOP (Association Nationale des Organisations de Psychologues) & la SFP (Société Française de Psychologie) puis adopté par 28 organisations de psychologues, révisé en février 2012, se dit représenter un moment particulièrement fort de la structuration identitaire de la profession en France. Mais rien ne peut contraire des associations de psy à être signataires de ce Code, ni même tout psychologue à y adhérer & le respecter.

 

 

° Le psychologue scolaire est-il obligé de conserver une trace écrite d'un examen clinique &/ou psychométrique d'un élève ?
Oui, la circulaire n° 90-083 du 10 avril 1990 relative aux missions des psychologues scolaires prévoit que les examens cliniques & psychométriques "donnent lieu à la rédaction d’un document écrit". Mais s'il lui est imposé de rédiger un écrit, rien ne contraint ou ne stipule quel type de document. Libre au psychologue de lui donner la forme qu'il choisira... & c'est ça qui importe finalement & qu'il est très important de comprendre ! :(
S'il est consciencieux, le psychologue scolaire prendra le temps de dresser un compte-rendu écrit détaillé. S'il ne l'est pas (ou s'il s'en lave un peu les mains, estime qu'il manque de temps, ou encore qu'il ne sait pas réellement quoi y mettre), il fera comme bon lui semble & sera en droit de le faire !
Absolument rien ne vient contredire cette totale liberté de présentation d'écrit...

 

 

° Le psychologue scolaire a-t-il une forme imposée de compte-rendu, un nombre de page obligatoire ?
Non, comme expliqué ci-dessus, il peut choisir la forme à donner à ce document écrit. Toujours selon la circulaire n° 90-083 du 10 avril 1990 portant sur les missions des psychologues scolaires, il est totalement libre du "choix de ses outils & de ses démarches, compte tenu des règles en usage dans l'exercice de sa profession". La loi ne se prononce d'ailleurs pas non plus sur la validité scientifique des outils que le psychologue peut ou non choisir d'utiliser.
En clair, un psychologue scolaire fait comme bon lui semble. Le document écrit peut être très détaillé, précis, chiffré, comme il peut parfaitement être le plus sommaire possible. Personne ne pourra alors exiger de lui telle ou telle présentation du document écrit.

 

 

° Que permet la loi relative à la protection des données, notamment lorsqu'il est question de mineurs ?
La loi n° 78-17 du 06 janvier 1978 relative aux fichiers & aux libertés dispose que les parents (ou les tuteurs légaux s'il y a lieu) puissent exercer un droit d’accès & de rectification concernant le dossier psychologique de l’enfant, comme pour TOUTES les données relatives au mineur dont ils sont responsables. Mais cette loi n'oblige en rien le psychologue scolaire à établir un compte-rendu (chiffré, détaillé, faisant apparaître des conclusions quelconques).
L'accès aux données n'équivaut pas à l'accès à un compte-rendu écrit exigible du psy scolaire ! Il faut impérativement distinguer l'accès & la protection des données personnelles (garantis par cette loi) de l'obligation de rédaction d'un compte-rendu, qui elle, n'est pas du tout prévue par la loi & ne dépend que du bon-vouloir du psychologue.

 

 

° Qu'est-ce qui est garanti par la loi alors ?
C'est l'accès aux données & la rectification qui est permise. Aussi, si le compte-rendu espéré n'existe pas physiquement, rien ne peut légalement contraindre le psychologue scolaire à en rédiger un selon une modèle qui lui serait imposé. Les parents (pas plus qu'un Inspecteur d'Académie ou un enseignant) ne pourront pas exiger du psychologue scolaire qu'il dresse un document selon leur volonté.

 

 

° Le psychologue scolaire peut-il être contraint à communiquer un bilan écrit détaillé &/ou des chiffres de passation d'un test de QI ?
Non, encore une fois. La circulaire n° 90-083 prévoit que "lorsque les informations contenues dans ce document ou certaines seulement d’entre elles doivent être communiquées, le psychologue scolaire veille à ce que cette communication soit adaptée à son destinataire".
Si par contre ce document de compte-rendu existe & que le psychologue estime ne pas devoir (pour une raison ou pour une autre, dont il reste seul juge) le faire connaître dans son intégralité, il peut tout à fait ajuster le contenu des infos transmises en fonction de la personne lui en fait la demande.
Il ne faut pas confondre ce que le Code Pénal prévoit par son article 441-4 & qui affirme que celui qui présenterait une version arrangée du compte-rendu d’un examen psychologique s'expose à des peines pouvant aller jusqu’à quinze ans de réclusion criminelle & 225000 euros d'amende & la liberté de communication du psychologue. Comme évoqué juste au dessus en début de réponse, la circulaire n° 90-083 permet au psychologue d'être libre de ne pas divulguer tous les éléments. Cela ne lui permet pas de biaiser un compte-rendu (ce qui tomberait alors sous le coup de l'article 441-4 du Code Pénal !), mais cela lui confère par contre le droit de ne porter à la connaissance de son interlocuteur qu'une partie des éléments de l'examen psychologue, afin d'adapter la transmission de ces informations.

 

 

° Un psychologue scolaire est-il habilité à procéder à la passation de test de QI & à déterminer si un enfant est ou non à haut potentiel intellectuel ?
La loi ne prévoit strictement rien quant aux pratiques du psychologue, que ce soit pour des examens cliniques, psychométriques, des entretiens, etc. Aucun diplôme n’est exigé ; un orthophoniste ou un enseignant peut sans problème s'amuser à faire passer un Wisc à un enfant. Tout le monde pourrait en fait faire passer un test de QI ou un test de personnalité (Rorschach, etc.), & même se faire payer pour cela, dès lors qu'il n'y a pas usurpation du titre de psychologue. Car c'est seulement cela que sanctionne la loi française (article 433-17 du Code Pénal relatif à "l’usage, sans droit, d’un titre attaché à une profession réglementée par l’autorité publique") : l'usurpation du titre !
Il n'y a donc rien qui différencie légalement parlant quelqu'un en mesure de procéder à la passation d'un test d'efficience intellectuelle de quelqu'un n'étant pas capable de le faire. Un psychologue scolaire est parfaitement en droit de s'y atteler, comme tout autre psychologue du reste.
Par contre, outre l'aspect purement légal, il y a un aspect "compétences & connaissances nécessaires" extrêmement important, à prendre en considération :-o Dans le privé les psy spécialistes en matière de surdouement ne sont déjà pas légion... alors dites-vous bien qu'un psychologue scolaire est encore plus rarement compétent sur ces questions délicates.
Personnellement, je déconseille toujours vivement de passer par un psychologue scolaire en cas de suspicion de douance. Car s'il existe sans aucun doute des psy scolaires capables de bien analyser un Wppsi ou un Wisc, la plupart du temps les retours des familles sont catastrophique ! D'autant qu'une fois que le test est passé, s'il a mal été analysé l'enfant ne pourra pas le repasser avant 2 ans. Il n'est en outre pas rare de voir des psychologues scolaires procéder à la passation de tests obsolètes ds leur version (Wisc III au lieu de Wisc IV par exemple, car les versions les plus récentes sont très cher à acheter & certains psy scolaires n'en font pas l'investissement), ce qui n'a alors aucune valeur en terme de psychométrie.

 

 

° Les parents peuvent-ils exiger un compte-rendu écrit complet de plusieurs pages ou faisant clairement état de la précocité intellectuelle en cas de bilan psychométrique passé avec le psychologue scolaire ?
Pour pourvoir réclamer un compte-rendu &/ou des explications, il faut que ce document existe ! Or, le psychologue peut, tout à fait légalement, se borner à établir un document écrit de 2 lignes. Il peut aussi choisir de donner un compte-rendu aux parents, de faire état de données chiffrées, analysées, mais sachez que rien ne l'y oblige aux yeux de la loi. Il ne s'agit ds ce cas que d'un geste de sa part (un geste intelligent, certes, mais un geste tt à fait facultatif & soumis à sa seule volonté).

 

 

° Consulter un psychologue libéral est-il une garantie d'avoir à faire à quelqu'un de sérieux & d'obtenir un bilan complet stipulant clairement la précocité intellectuelle de l'enfant ?
Malheureusement non, il existe aussi des psy libéraux qui bâclent leur travail, ne donnent qu'un compte-rendu ultra épuré de quelques lignes, ne rendent aucune analyse ou se refusent à communiquer les chiffres (ou d'autres encore qui ne transmettent alors que des chiffres, sans plus d'explications...). Parmi les psychologues, comme dans tout domaine, on trouve des professionnels fiables, & d'autres nettement moins sérieux.
D'où l'importance de bien se renseigner au préalable, ce que l'on ne peut pas faire dès lors que l'enfant est pris en charge par un psychologue scolaire. C'est pourquoi je déconseille de passer par lui pour quelque chose d'aussi important & spécialisé qu'un bilan psychométrique.

 

 

° Un bilan effectué auprès d'un psychologue scolaire est-il payant ?
Non, il est gratuit. C'est aussi (malheureusement) un élément essentiel à prendre en compte dans les conflits qui opposent souvent les familles aux psychologues scolaires.
Non pas qu'un psychologue libéral soit soumis à de plus strictes obligations (les libertés & les contraintes sont en réalité les mêmes) ou que le fait de payer 200 ou 300€uros autorise la famille à imposer quoi que ce soit au professionnel. On n'achète pas un test mettant en évidence un haut quotient intellectuel, soyons bien clairs sur ce point :up:
Mais le choix d'un psychologue privé libéral & sa consultation en vue d'un bilan psychométrique se font généralement après demandes de renseignements téléphoniques. Il est donc possible de bien exposer ses attentes (compte-rendu complet, chiffré, etc.) & dans le cas où le psy privé ne corresponde pas à ce que l'on estime être en droit d'obtenir, il suffit de se tourner vers un confrère plus sérieux. Or, ce "choix" n'est pas possible en matière de psychologue scolaire.

 

 

° Un psychologue scolaire peut-il choisir de ne transmettre que certains éléments aux familles des élèves vus lors d'entretiens &/ou examens ?
Oui, il le peut comme je l'ai développé plus haut, mais par contre il ne peut pas biaiser un compte-rendu (le truquer, le rendre mensonger). Le psychologue (scolaire ou libéral) n'est pas tenu de révéler aux parents qui en feraient la demande la totalité des informations qu’il a collectées lors des entretiens avec un enfant. De même qu'un Inspecteur de l'Education Nationale n'a pas accès au dossier psychologique intégral de l'élève, les parents ne peuvent exiger la transmission de l'intégralité des éléments recueillis par le psychologue scolaire qui bénéficie d'une liberté garantie par la phrase "le psychologue scolaire veille à ce que cette communication soit adaptée à son destinataire" (circulaire n° 90-083).

 

 

° Peut-on s'opposer au refus de la part du psychologue scolaire de transmettre l'intégralité des éléments sur notre enfant ?
Non, il n'y a aucun recours possible dès lors que la circulaire affirme que c'est au psychologue scolaire de veiller à ce que la communication des pièces soit adaptée à son destinataire. Autant dire qu'il fera ce qu'il voudra & estimera (avec plus ou moins de bonne volonté) juste ! :( Il y a bien peu de chances pour qu'il juge de lui-même qu'il n'a pas correctement effectué son boulot n'est-ce pas, or il est celui qui doit y veiller...
Si la loi permet l'accès aux données & leur rectifications, elle trouve ses limites dans la liberté accordée aux psychologues dans le choix du type d'informations à transmettre aux différents interlocuteurs qui s'adresseront à lui. A noter que l'Inspecteur de l'Education Nationale lui-même ne peut rien imposer au psychologue scolaire (ni forme d'écrit, ni outil d'évaluation).

 

 

° Un enfant peut-il s'entretenir avec le psychologue scolaire sans l'accord des parents ou des tuteurs légaux ?
Oui ! Un entretien est parfaitement permis (dès lors qu’il ne s’agit que d’un entretien, sans constitution de dossier !) sans en avertir les parents. De même qu'un chef d’établissement peut tout à fait recevoir un élève sans consentement préalable des parents.

 

 

° Peut-il être examiné cliniquement &/ou psychologiquement toujours sans accord des responsables légaux ?
Non, tout examen doit faire l'objet d'un accord des parents. Cette obligation, rappelée dans la circulaire n° 90-083, résulte de l’article 6 de la loi du 06 janvier 1978 sur les traitements de données à caractère personnel.
La circulaire ordonne que "les examens individuels ne peuvent être entrepris sans l'autorisation des familles".

 

 

° Les parents ou responsables légaux peuvent-ils refuser un examen qui serait réalisé par le psychologue scolaire ?
Bien sûr que oui !!!

 

 

° Lorsque des parents refusent l’examen clinique ou psychologique de leur enfant par un psychologue scolaire, ce dernier peut-il malgré ce refus monter un dossier à partir de simples observations réalisées en classe ?
Non. Un dossier constitué à partir d’observations faites de l'élève dans sa classe est un traitement de données à caractère personnel auquel s’appliquent toutes les règles prévues par la loi du 06 janvier 1978. Il s'agit donc d'un acte soumis à l'accord préalable des parents ou tuteurs légaux de l'enfant.

 

 

° Il est interdit au psychologue scolaire d’engager une évaluation ou un examen impliquant des enfants avec lesquels il aurait un lien.
C'est faux, cette interdiction n’existe que dans l’imaginaire collectif ! Même si ce peut être moralement contestable, rien dans la loi ne vient consacrer cette interdiction présumée. On peut très bien imaginer qu'un psychologue (scolaire ou autre) reçoive en entretien ou en examen individuel son neveu ou sa fille par exemple, rien ne l'interdit.

 

 

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151 commentaires à “Détection des enfants surdoués par les psychologues scolaires”

  1. Dom' dit :

    Bonjour,
    Outre l’aspect « légal » que vous développez et qui est en effet très intéressant, il faut savoir que le psychologue scolaire a une licence de psychologie (nécessairement) puis une année de formation spécialisée ensuite (voir http://eduscol.education.fr/cid46954/devenir-psychologue-scolaire.html).
    En effet la formation n’est pas aussi complète que celle d’un psychologue libéral, et c’est un mal.

    Autre chose: si en théorie rien n’empêche au psy scolaire de voir l’enfant sans l’accord de la famille (mais je suis surprise: où avez-vous eu cette infos?), les enseignants du primaire demandent toujours à la famille si l’enfant peut-être vu par le psy scolaire (entretien et observation en classe), et un entretien est préalable avec les parents (sachant que l’enseignant a déjà rencontre ET les parents, ET l’équipe du RASED auparavant). Un papier du RASED est signé, une autorisation, et les rendez-vous sont datés et transmis à la famille.

    Ce que je trouve grave, c’est que – exemple au hasard- le psy scolaire de ma circonscription n’a pas de connaissances sur les enfants à haut potentiel, il pense même qu’il n’en a jamais vu de sa carrière, que ça n’existe pas. Quand je lui ai présenté une enfant de MS que je suspecte d’être EIP, à la suite des deux entretiens, il m’a demandé: « Qu’est-ce qu’on fait? » comme si c’était à moi de savoir. Il reproche notamment à cet enfant de ne pas investir le domaine graphique et de manquer de maturité. Oui-oui moi aussi ça me hérisse.
    Le problème encore une fois vient bien de la formation initiale, qui est largement insuffisante / incohérente, je pense quant à moi que les psy scolaire devraient avoir la même formation que les psy libéraux, au minimum.

    • Rainbow dit :

      Je confirme que le psychologue scolaire peut voir l’enfant en situation à l’école sans l’accord des parents. Cela est arrivé 2 fois pour mon fils, avec 2 psychologues scolaires différents, dont le « jugement » n’avait pas été négatif. Ils ont en effet à chaque fois bien pris en compte les bilans psychologiques effectués chez Cogit’z et chez un neuropsychologue 2 ans plus tard. Ils sont venus « l’observer en situation scolaire » à l’appel de l’équipe pédagogique de l’école, équipe à la fois très ouverte et désireuse de bien faire qui a accepté notre fils après que nous avons « claqué la porte » de l’école primaire précédente. Dans l’école précédente, ni les instituteurs ni la directrice ne voulaient reconnaître une quelconque forme de précocité et ne voyaient quant à eux, que les complications qu’un tel enfant pouvait leur apporter dans leur travail quotidien comme ils nous l’ont très clairement dit à l’époque. Même les bilans des psy ne changeaient rien à leur point de vue étriqué et égoïste.
      Il y a autant d’école différente en France, qu’il y a de directeur/trice et d’instituteurs/trices. Ce n’est pas normal, mais en l’état actuel des choses, il n’y a que « la débrouille » qui marche…..

      • Sany dit :

        ici on a eu plusieurs experiences de »p sy sco »…du bon,, du bof mais pas de clairement mauvais, (une chance quand je lis certains temoignages ou les entend ds le cadre de mon bénévolat.)
        l’une etait venue a la rescousse lors du moment critique du risque de desco, et avait semblé comprendre la problematique. une alliée lors des equipes educatives.j’avasi osé prendre un RV avec elle au rased, a l’epoque, pour lui exposer mon desarroi, (bilan avec thqi, grande anxiété, et un loulou incapable d’aller…a l’ecole!….et un instit qui pensait lui que…le petti etait peut etre, plutot en retard…)
        elle avait su me rassurer et parler aux intervenants, et a loulou.

        Plus tard ds une autre ecole demenagmt oblige, une autre psy sco, ouverte, pas connaisseuse non plus, mais deja rien qu’ouverte..ca aide. elle a vu le bonhomme (a la demande des instits, euc carrement paumés avec le bonhomme….), et l’a aidé par la parole…un peu.

        donc, si on veut, deja rien que ‘louverture ca aide enormemnt. parce que, des psys sco qui nient la precocité il y en a aussi, un paquet.(ben avec le nombre de gamins quon leur amène comme etant surdoués notoires, ils se mefient….cette nouvelle mode , les parents derriere….)

        oui, moi ce que je leur demande aux psys sco c’est surtout, d’etre ouverts a ce que les parents leur disent…(et a ce sujet par ex.).
        mais force est de constater que ils ne sont pas formés du tout a la precocité. ils restent rarissimes ceux qui connaisent bien le sujet.Ca va devenir problematique, oui.

        ce que je lis plus haut est effrayant. (et pourtant habituel, ds mes écoutes aussi.)

    • Camille Zucco dit :

      Ma fille a été vue et testée par la psy scolaire sans que rien ne nous ait été demandé. Nous avons été mis devant les faits lors de la réunion pédagogique mise en place pour un passage anticipe.

  2. bonjour
    Je ne comprends pas cette déferlente soudaine contre les psychologues scolaires. Pourquoi pensez-vous que les psychologues scolaires ne soient pas de bons professionnels au même titre que leurs homologues libéraux ? On peut écrire la même chose pour les psychologues non scolaires, s’ils ne sont pas spécialisés au sujet de la précocité. Le psychologue scolaire a un rôle d’avis et de médiateur important entre l’école et la famille. L’avantage est qu’il connait bien l’école et que les enseignants l’écoutent plus qu’un psychologue libéral. Le fait que ces psychologues aient été des enseignants n’est en aucun cas un désavantage. ! Je ne comprends pas pourquoi vous déconseillez de passer par le psychologue scolaire pour passer les tests Il y a de nombreux avantages à passer les test dans l’école surtout si l’enfant est petit.
    Le psychologue scolaire a le choix de ses outils et entretiens comme n’importe quel autre psychologue.
    De plus le WISC III a une valeur, si on sait bien l’interpréter. Il s’agit seulement d’une actualisation en quelque sorte. Dire que le WISC III n’a aucune valeur est quelque peu excessif. Ils sont formés au même titre que les psychologues libéraux, il faut le master de psychologie pour être psychologue scolaire aujourd’hui.
    Quelques brèves informations.
    Zazzo découvre aux USA le travail de psychologue scolaire
    1989 reconnus par Jospin diplôme d’état : DEPS
    1990 création des RASED
    le code de déontologie du 22 mars 1996 est le code de référence lors des études de psychologie.
    Pour que l’enfant soit vu par le psychologue scolaire, il faut l’autorisation des responsables légaux.
    Les psychologues scolaires ont le statut de professeur des écoles.
    Les psychologues scolaires sont formés en psychologie , ils sont habilités à faire pour passer des tests psychométriques. Passation des tests WISC IV Wescler K-ABC Kaufman NEMI 2
    Ce qui est vrai c’est qu’ils ne sont pas tenus de donner le résultat aux parents. Dans notre cas, nous avions une psychologue scolaire qui ne connaissait pas la précocité , mais qui savait manier les tests et qui savait écouter. Elle avait judicieusement tourné la page pour que nous puissions lire le QI. Mais nous savons bien que ce n’était pas là l’essentiel. (le chiffre ).
    Ils ont un statut d’enseignants mais ils sont formés en psychologie. Globalement , ils ont plutôt un plus qu’un moins.
    (Ref Psychologie du développement (G. Cognet). Chapitre 12 PUF )

    merci de m’avoir lue
    nadine kirchgessner
    http://planetesurdoue.free.fr

    • Zebrounet dit :

      « On peut écrire la même chose pour les psychologues non scolaires, s’ils ne sont pas spécialisés au sujet de la précocité. »
      Oui ! c’est précisément ce que j’ai écrit : « Dans le privé les psy spécialistes en matière de surdouement ne sont déjà pas légion… alors dites-vous bien qu’un psychologue scolaire est encore plus rarement compétent sur ces questions délicates. »
      Il y a des psy scolaires connaisseurs du surdouement, mais soyons honnêtes, ils st bien rares ! Et c’est finalement bien logique qd on fait déjà ce triste constat parmi les psy ordinaires.

      « Je ne comprends pas cette déferlente soudaine contre les psychologues scolaires »
      Ah non, il n’y a de ma part aucune déferlante : j’aborde ici des questions que se posent TOUS les parents dont les enfants ont vu un psychologue scolaire. Des questions pour la plupart d’ordre juridique dt peu ont connaissance (ce qui laisse trop svt place à des approximations & des contre-vérités). Pas plus que soudaine, puisque j’ai depuis tjrs exprimé sur ce blog ma méfiance face aux psy scolaires, conseillant de préférer consulter un psychologue libéral CONNAISSEUR auprès de qui on aura pu préalablement s’assurer qu’il transmette bien un compte-rendu détaillé, une analyse complète, etc.

      Il n’y a là rien de nveau dans ma façon d’aborder ces professionnels (dt les retours dans les témoignages sont, il faut le dire, rarement bons :( ), mais néanmoins rien d’agressif :-| Bien évidemment que l’on trouve des gens ts compétents ds tous les domaines, & je ne dis pas que l’ensemble des psy scolaires est à éviter !!! Seulement qu’il est important de savoir où l’on met les pieds (quels sont ses droits ! quelles sont les obligations du psy scolaire, etc.) avant de laisser son enfant subir un examen psychologique dans le cadre de l’Education Nationale, examen qui conditionnera pour bcp la suite de sa scolarité (ce qui peut avoir de lourdes conséquences qd la situation est difficile ou relève de la souffrance avant saut de classe par ex.).

    • martine p dit :

      bjr. Vs dites que le psy scolaire n’est pas tenu de donner le bilan des tests effectués par un enfant. Mais alors pourquoi les faires ? Comment les parents peuvent-t-il orienter ou aider leur enft si on ne les informe pas d’une éventuelle ou non précocité ? Effectivement c’est un pouvoir ENORME dont jouissent les psy scolaires. En plus on ns demande a nous parents l’autorisation que la psy scolaire vienne. Donc c’est qu’on attend des réponses !

      • bonjour
        parce que le QI n’est pas le sujet principal de ces entretiens , le sujet principal , c’est l’enfant et l’intérêt de l’enfant. S’il s’avère être précoce , le psy scolaire le verra et informera les parents, si elle est compétente et professionnelle. Ne pas donner le chiffre ne veut pas dire ne pas dire qu’il est précoce ou pas. et surtout les enseignants l’écouteront plus que le psy privé. Rien n’empêche de faire les deux , après , comme nous avions fait . le psy scolaire est de plus gratuit , ce qui n’est pas négligeable pour les parents qui ont peu de moyens. Rejeter totalement les psys scolaires me semble délicat…

        j’avais écrit avec une faute dans l’orthographe de Wechsler, merci de corriger !

        nadine planetesurdoues.fr

        • steph dit :

          Bonjour

          Mon fils a vu un psy scolaire suite à la demande de son instit, nous avons donc été convoqués et nous n’avons pas du tout pensé à demander « le chiffre » qui ne nous intéressait pas. Le psy nous a parlés d’avance scolaire concernant notre enfant. En revanche, le psy nous a renvoyé vers un autre psychologue cognitiviste pour avoir un autre avis et un autre bilan. Sauriez vous pourquoi l’avis du psy scolaire n’est pas suffisant d’autant que ces tests ne sont pas gratuits en libéral !!

    • Larier dit :

      Bonjour,

      En effet, tous les psychologues scolaires ne sont pas « mauvais ». Pour preuve, ceux qui sont en soucis d’efficacité et respect de la famille et donc de l’enfant, ne voient aucun intérêt à ne pas transmettre les bilans à la famille.
      Toutefois, que penser des intervenants en tant que psychologues scolaires qui contre disent les bilans d’expertises psychiatriques d’un enfant?
      Sous prétexte de ne pas etre dans l’obligation d’informer de ses résultats, l’enfant se retrouve sous la toute puissance d’un « professionnel » qui se pense plus performant que des experts.
      Comment défendre son enfant sans traces écrites? Comment interpeller sur cette différence de bilans face au refus catégorique de la part du psychologue scolaire d’assumer ses évaluations en les matérialisant par un écrit? Je confirme le manque de formation de certains puisque à la suite de recherche d’informations, j’ai pu me rendre compte, que la personne qui a faite l’évaluation manque sérieusement de connaissances, notamment sur les manifestations comportementales de la précocité, dont elle fait une interprétation toute personnelle.
      Comment a t elle pu s’emparer de la situation pour faire ce bilan? Au cours d’une réunion scolaire, la prychologue s’est présenté comme la seule compétente pour faire un bilan en réponse à mon souhait de m’informer aupres de l’expert pour faire suite au constat de précocité qu’il a établit.. Elle n’a eu qu’a me glisser l’autorisation qu’elle avait préalablement préparé….(???). Lorsque j’ai compris la configuration abusive de la démarche, il était trop tard puisque j’avais signé le document.
      Il n’est pas question de faire le « procès » d’intervenants qui ne sont, heureusement, pas la majorité, mais d’interpeller sur les conséquences pour l’enfant qui visiblement n’est pas au centre de leur préoccupations et le non recours possible.

  3. gene dit :

    wilfried a été convoqué par sans doute le psychologue scolaire et peut être l’inspecteur d’académie sans notre autorisation et sans que l’on sache qu’elles ont été leurs conclusions . La seule chose que nous savons c’est ce qu’ils ont dit à Wilfried . Qu’il était bien en avance par rapport à ces camarades de classe , qu’il comprenait plus vite et qu’il fallait qu’il reste motivé et que ça irait mieux au lycée. Voila rien d’autre . Si nous avons apprécié , pas du tout , mais comme Wilfried était content que l’éducation nationale reconnaisse ce qu’il était , nous ne sommes pas allés au delà . Mais je trouve cette attitude anormale . Je vous l’ai déjà dit , je ne suis pas pour les tests et les psychologues . Wilfried va chez un pédopsychiatre . bonne soirée

    • Rainbow dit :

      Moi aussi je n’étais pas pour les psychologues et je préférai l’idée du psychiatre (médecin ect…) mais après tout me suis-je dis, mon fils n’a aucune maladie psychiatrique, il n’est ni hyperactif, ni asperger, il n’a à prioiri aucune raison de consulter un psychiatre. Ses ennuis sont d’ordre « adaptatifs » je dirais. Il comprend mal les enfants de son âge et est mal compris par eux, le sempiternel décalage entre les centres d’intérêt et les moyens qu’ils mettent en oeuvre pour les satisfaire. Alors après tout, un psy qui aurait un bon bagage (pas psychanalytique s’entend, ne confondons pas), quelqu’un qui s’appuie tout de même sur la science et maîtrise les outils psychométriques, quelqu’un de « spécialisé » dans la précocité, ça m’a semblé à tenter, et pour l’instant nous n’avons pas eu à le regretter.
      Quand au fait que nous ne soyons pas forcément au courant de ces fameuses « observations » ou « entrevues » avec les psy scolaire, moi aussi je l’avais en travers de la gorge comme on dit, mais en y réfléchissant et puisque ça n’a apporté que du positif, j’ai pensé que pour certains enfants, maltraités par leurs familles notamment ou bien « étouffés » culturellement, » psychologiquement, ou par leur éducation, ce genre d’entrevue devait représenter une chance, la chance d’être entendu pour eux-même et non pas au travers du « filtre » familial. Et après tout, cela vaut aussi pour nous qui sommes parfois trop protecteurs…..En tout les cas, cela prouve bien qu’un réel intérêt (même s’il est maladroit, même s’il n’est pas aussi pointu ou diplômé que dans le privé) est porté par le système vis à vis des enfants suivis.

      • Chrodegang dit :

        Je suis tout-à-fait d’accord, il est très important que l’enfant puisse être écouté en sachant que ses parents ne sont pas au courant! Chaque parent est de la meilleure volonté du monde, mais comme vous dites il y en a qui sont trop protecteurs (et BEAUCOUP d’enfants ont des parents trop protecteurs), sans parler des familles dans lesquelles les parents peuvent être violents ou autres schémas nocifs. Et heureusement, les intervenants à l’école, eux, ne le savent pas (hormis certains cas avérés avec interventions d’autres services sociaux, mais ça reste rare, n’en faisons pas une généralité)! Donc avant de s’offusquer, il convient de se rappeler que l’école ne sait pas comment ça se passe chez vous, qu’il y a des parents qui sont complètement à côté de la plaque, et que les enfants parfois n’ont aucun autre moyen de s’exprimer en sûreté que chez ce psy scolaire (là où ça se complique, c’est quand il n’est pas assez professionnel, c’est sûr), et que même si l’enfant vient d’une famille sans problème, et bien il reste important pour lui qu’il ait une possibilité de s’exprimer en son nom, même si sa famille ne le sait pas de prime abord (et le fait de savoir que la famille c’est, ça change tout)! C’est comme ça qu’on grandit aussi, en apprenant qu’on peut parler et dire des choses sans que papa et maman ne le sachent! Dur dur? Oui mais important pour l’enfant. Moi en tout cas, j’aurais aimé pouvoir bénéficier de ce temps de parole…

  4. SÉVERINE dit :

    Le principal pb à mon sens est que, comme l’indique Zebrounet, le psy scolaire n’est pas tenu au secret professionnel, et peut partager ses « conclusions » avec tous les enseignants, la direction, etc… y compris quand elles sont stupides ou erronées. De ce fait, l’enfant n’est pas du tout en sécurité quand il se confie à lui ou elle.

    • violette dit :

      Severine il est injuste de dire que nous pouvons partager nos conclusions avec tout le personnel de l’établissement concerné. Le psychologue a reçu une formation à l’écoute et au respect de la personne. Même si son code de déontologie n’a pas de valeur légale il en a pour nous. Lorsque nous obtenons notre diplôme nous nous engageons, pour nous même à respecter ces principes fondamentaux. De plus, il existe dans la loi un article qui parle du secret professionnel et du respect de la vie privée d’autrui. Le psychologue peut parler avec l’enseignant de ses doutes, de ses suggestions mais il se réserve le droit de ne pas tout lui dire. Il lui apporte les informations qu »il juge nécessaire à ce dernier pour effectuer son travail au mieux et pour servir les intérêts de l’enfant. Il ne s’agit en aucun cas de commérages. Nous émettons des réserves quand à nos jugements et nous incitons les professionnels à en faire autant. Le psychologue n’a pas d’obligations de restitutions envers l’enseignant. Il est vrai que des amitiés et des loyautés peuvent chez certains venir entacher ces valeurs, mais il ne faut pas penser que tout ce dit et à tout le monde.

  5. PSYEN dit :

    Je suis psychologue de l’Education nationale et au fait des EIP, sans en être spécialiste.
    Dans notre circonscription, tous les psychologues ont un master 2 (voir +), nous collaborons avec nos confrères libéraux et accordons beaucoup de temps aux parents lors des entretiens.
    Si un bilan complet est nécessaire, nous le faisons avec soin. Nous avons des outils actualisés (WISC IV, par exemple…et non WISC III…), ce sont les mairies qui financent nos tests.
    Pourquoi toutes ces attaques désobligeantes envers notre profession ?

    • Zebrounet dit :

      Parce que la situation que vous décrivez est bien éloignée de celle vécue par la gde majorité des parents d’EIP ! :-|
      Alors tant mieux pour ts les enfants que vous & vos collègues suivez ds votre circonscription, ils st bien chanceux d’avoir des psy scolaires ultra-formés, compétents, consciencieux, disponibles équipés, mais ce n’est pas là le reflet de la réalité de la situation en France :(

      Les témoignages le démontrant ne manquent pas : les enfants qui attendent des mois (parfois une année scolaire entière) pour passer un test dt les parents n’auront aucune trace écrite, qui a été bâclé (& pour cause, les psy scolaires st débordés, pas formés au surdon, en permanence sollicités pour des enfants à gds pbs familiaux & scolaires, etc.) st pléthore.
      Ce qui ne veut pas dire que TOUS les psy scolaires st à fuir ! Mais seulement que la majorité ne st pas à conseiller pour détecter rapidement & convenablement des enfants HQI ou THQI ;)

  6. l'ovni-rouillé dit :

    ah oui d’accord. je comprends tout maintenant.
    alors les enfants, je dois les faire tester par un vrai psy qui travaille pour notre bien. ainsi nous aurons de réelles pistes pour l’épanouissement de tous nos enfants…. tant pis, ça prendra du temps pour le prix, mais au moins on pourra mieux comprendre et mieux agir là où il y en a besoin.

    J’ai fait un commentaire juste avant de lire ce billet. Je pensais inutile de tester s’il n’y avait pas suspiçion d’une vraie surdouance, Je me rends compte que j’avais tort, on ne peut rien déduire sur des données floues.

    J’ai repensé à ma fille ainée dont la psy-sco a dit qu’il s’agissait de « vernis »… Quand elle est entrée en maternelle le 1er jour elle a été choquée tellement le décalage entre elle et les autres était immense, elle est rentré en parlant bébé, disant qu’elle avait appris ça à l’école. Très vite la maitresse m’en parlait tous les jours et elle était officieusement sa « petite assistante » qui ré-expliquait aux autres de son groupe ce qu’avait dit la maîtresse.
    A 4 mois, elle disait son 1er mot : un vrai maman (bon en fait elle a dit ma-mon)
    A 5 mois papa et à 6 mois pépèrhrhrh (pépère le chien)…. le pédiatre ne me croyait pas et éclatait de rire chaque fois que je lui disais…. Jusqu’à ce qu’à la visite du 11ème mois, elle lui sorte une phrase complete avec le « moi je  » et Complément d’Objet Direct….
    Il était scié et l’a marqué sur le carnet de santé….

    Suite au test qu’elle a fait bien plus tard, la psy du collège cette fois nous expliqué qu’elle n’est pas surdoué, elle a une intelligence élevée, et excelle dans l’intelligence verbale, tout simplement.
    Elle nous a expliqué que sa mémoire passe par son oreille, elle a aussi décelé une fibre artistique et un grand sens social….
    C’était bien pour ma fille d’un peu mieux se comprendre et de savoir reconnaître ses domaines d’épanouissement…. Elle va passer son bac littéraire cette année, et oui, les mots, le dessin (style tatouage et manga) et les langues sont ce qui lui plait. Elle pense devenir décoratrice d’intérieur… Je le lui souhaite mais ses notes ne sont pas fameuses, elle fait le strict minimum de travail personnel.
    Avant, elle était toujours seule, elle n’avait pas d’amis. Elle avait de bonnes notes.
    Depuis qu’elle s’est forcée à vaincre sa timidité, en 4eme et 3eme du collège, elle a de plus en plus d’amis qui l’aiment beaucoup… mais elle a de très mauvaises notes.

    En effet pour elle, ces informations ont été bien utiles à son épanouissement.
    Je pense que pour les 3 petits ce serait bien de le faire car voici l’information que m’a donné la psy-scolaire qui en a testé 2 :
    « L’un des garçons a un qi « situé entre celui de sa soeur ainé et celui de son petit frère »
    « Le petit frère « est précoce, pas surdoué, car surdoué c’est à un chiffre précis, et il est un peu en dessous »

    ok, donc nous on doit faire quoi ?

    « – apprenez-leur a rentrer dans le moule …. et envoyez-les chez un psycho-motricien pour qu’ils apprennent enfin a écrire lisiblement et à la même vitesse que les autres enfants de la classe qui eux, ne sont peut-etre pas précoces ou d’intelligence élevée, mais qui pourtant, écrivent leur leçon à la vitesse demandé, avec des lettres bien formées. »

    C’est clair. Je comprends l’effet réducteur du chiffre maintenant.

    Ce qui compte c’est de comprendre le fonctionnement de la pensée des personnes testées et le quotient intellectuel devrait etre utilisé comme base à approfondir avec d’autres test.

    Merci beaucoup, j’ai douté, cru etre trop pointilleuse parce que j’avais un sentiment de travail baclé. Maintenant je comprends pourquoi.

  7. POK dit :

    Après, il est vrai que faire tester son enfant par un psy privé comporte aussi des réserves…
    Et si je chiffre avancé était erroné, trop élevé pour être réel…
    Car ce test, on l’a payé, et cher…
    Mais, ce test, il a bien été demandé par la maîtresse, qui a accepté qu’il soit testé par un psy privé, qui a tenu compte du bilan de ce psy.
    Donc…

  8. Agnes dit :

    Nous avons fait réaliser les tests de WISC pour notre fils (16 ans et quelques mois) par une psy scolaire, sur les conseils d’une responsable d’une antenne ANPEIP, principale d’un collège, qui nous conseillait de faire tester notre fils par la conseillère d’orientation psychologue,
    pour être (enfin) prise au sérieux par l’équipe éducative de son lycée. Et bien 1 an et quelques semaines après, nous ne pouvons nous louer du travail de la C.O.P. Al. a bien passé un WISC IV mais la restitution des résultats est pour le moins maigre. Tests non homogènes donc elle a refusé de mettre le terme EIP, refus aussi, mais cela on s’en moque un peu de nous donner le QI. Al. présente pourtant de fortes dysynchronies sociales et affectives. Nous avons revus la nouvelle C.O.P en poste cette année, il y a quelques jours, et avons demandé à ce que nous soit communiqué les tests pour les confier à une neuropsychologue de notre choix spécialisée dans la précocité. Ok, mais elle doit demander l’accord du proviseur principal auparavant, et elle souhaite qu’une copie des tests restent dans le dossier de Al. A ce jour, nous n’avons toujours rien et les vacances scolaires vont encore repoussé la restitution des documents.
    Aujourd’hui, nous avons été reçu par le médecin scolaire mais du fait que les tests sont peu étayés et qu’elle ne sait pas interpréter les résultats, elle réfute le mot même de précocité intellectuelle. A chaque fois que nous utilisons ce terme auprès des membres de l’E.N. nous avons l’impression de toucher à un tabou tant la levée de boucliers est forte. Heureusement à force de persévérance, nous avons le soutien du prof principal et de quelques autres de ces collègues qui s’efforcent de mettre en place des choses positives pour redonner confiance dans le système scolaire à Al. Mais cela ne s’est pas fait sans difficultés et nous n’avons pas du tout le soutien ni du référent EIP de notre académie qui n’a jamais daigné répondre à notre courrier, ni celui de la direction du lycée qui ne cesse de nous dénigrer et de nous mépriser.
    Al. demande une réorientation scolaire mais la bataille va être encore longue jusqu’au mois de mai car le lycée ne fait pas preuve de bonne volonté : pour des raisons de logique administrative et comptable, elle veut qu’Al soit scolarisé dans une autre section de l’académie ou d’ailleurs ou alors en lycée privé alors qu’il est sur son lycée de secteur. Elle ne tient par ailleurs aucun compte de notre impossibilité financière à scolariser notre enfant ailleurs.
    Un vrai parcours du combattant, il en faut de l’énergie…

  9. violette dit :

    Bonjour tout le monde,
    Etant diplômée du master de psychologie et ayant effectué mon stage de m1 auprès d’une psychologue scolaire je me sens à peu près légitime pour glisser un petit commentaire ^^

    J’ai cru voir quelque part quelqu’un dire que maintenant les psychologues scolaires ont le master de psychologie. C’est faux. Certains psychologues dépités par le manque d’offres se tournent vers le concours de l’éducation nationale. Cependant, la licence et l’année de formation sont les seuls prérequis pour exercer cette profession dans le Public. Personnellement j’ai tenté de postuler à des offres de psychologue scolaire, mais n’étant pas enseignante du second degré je ne peux y prétendre. Et pourtant j’ai la formation nécessaire : développement de l’enfant et de l’adolescent mas aussi l’expérience (stage auprès d’une psychologue scolaire, en IME et en pédopsychiatrie), mais rien à faire je ne rentre pas dans les cases…

    Il est vrai qu’un certain nombre de psychologues scolaires n’ont donc pas de master de psychologie. Mais je pense que le problème vient surtout de la disparition progressive des RASED et de l’augmentation du nombre d’établissements à gérer pour un psychologue (sans oublier l’absence de formation des AVS…) ! Je me souvient que ma maître de stage étaient sur 7 ou 8 écoles différentes (maternelle et primaire !). Alors forcément ils ne peuvent aider tout le monde et on leur demande d’opérer des sélections dans les situations à traitées…

    Pour ce qui est de notre code de déontologie certes il n’est pas soumis à la loi, cependant en s’engageant dans cette profession notre éthique nous impose de le respecter. On peut également le signer et le faire signer par ses employeurs pour lui donner plus de poids.

    Les psychologues scolaires ne sont pas payés pour faire des tests, ils cherchent donc l’intérêt primordial de l’enfant quitte à parfois se confronter aux parents. Ce n’est surement pas votre cas, cependant j’ai rencontré des parents attachés aux performances de leurs enfants qui pouvaient les stimulées précocement à l’apprentissage de la lecture par exemple, ou attendaient beaucoup de ces résultats et pouvaient se montrer déçus lorsque la précocité intellectuelle n’était pas notre conclusion. Le psychologue ne doit pas être utilisé afin de répondre à des attentes parentales il doit répondre aux intérêts de l’enfant et aider à son orientation.

    J’ai personnellement fait passer des tests de QI (Qui ne sont aucunement de simples tests praticables par tous ! pour avoir accès à ces outils le psychologue doit faire preuve de son statut par le biais de son numéro ADELI et il reçoit une formation !) et on m’a toujours appris (à l’université notamment) à ne pas donner de résultat chiffré, même lors d’échanges entre professionnels. Le QI et le résultat d’un test à un instant T il dépend du contexte, de la motivation et de biens d’autres facteurs. Il est donc susceptible de varier. Donner un chiffre c’est figé l’enfant dans son développement intellectuel et peut être le stigmatisé. Les chiffres pouvant être comparés à des données non comparables, les psychologues préfèrent donner les âges de développement obtenus, parler des points forts et des points faibles, de l’attitude de l’enfant lors de l’évaluation (stress, désir de réussite, peur de l’échec, besoin de réassurance…). Toutes ces données sont bien plus importantes elles vont aider l’instituteur à adapter son enseignement mais aussi les parents à mieux comprendre leur enfant.
    De plus,certains enfants peuvent être très bons dans des domaines : vocabulaire / lecture / mathématique… et moins dans d’autres ce qui ne fera pas d’eux des enfants surdoués. L’intérêt n’est il pas plus de savoir quelles sont les compétences et difficultés de l’enfant que de savoir où le placer sur une échelle ? Ils peuvent ainsi être dans la zone supérieure pour ce qui est des habiletés langagières et dans la zone moyenne pour la logique mathématique ainsi il pourra par exemple profiter d’un emploi du temps aménager et suivre les cours de français de la classe supérieure et rester dans sa classe pour le reste. On repère aussi souvent en maternel des enfants qui apprennent rapidement à lire et écrire, cependant ils ne sont pas assez mature affectivement pour se retrouver avec des enfants plus âgés ou dans un système plus structuré (rester derrière son bureau). C’est pourquoi les qualités d’observation et de réflexion du psychologue sont importantes pour juger de ce qui semble préférable pour l’enfant.

    Pour ce qui est de la restitution du bilan, la psychologue que je suivais ne donnaient qu’une restitution orale aux parents et pouvaient transmettre ses bilans, avec l’accord parental, par écrit aux structures où cette dernière voulait l’orienter : CMP, ITEP, lieu d’accueil parent-enfant…

    Il y a certainement des psychologues fatigués, manquant d’intérêt pour leur profession mais il ne faut pas en faire une généralité. Je n’en ai pas rencontré beaucoup il est vrai mais ce stage fut mon premier et il m’a beaucoup apporté. J’aimerais un jour travailler en tant que psychologue scolaire mais je sais que mes idéaux seraient vite confrontés à la réalité imposant des déplacements, des agendas bien remplis et peu de temps pour faire des restitutions (à faire sur son temps personnel tout comme la préparation des devoirs des instituteurs) et s’investir pleinement.

    Pour les parents qui ont un minimum de revenus il est vrai que le privé offre une écoute plus approfondie mais les délais d’attente peuvent être longs et les bilans coûteux.

    Bonne continuation à tous !

  10. Jerck dit :

    Je reste dubitatif quant aux compétences des psy scolaires en matière d’EIP, et mon expérience est pour le moins mitigée.

    Deux fois nous en avons rencontré une pour notre fille, deux fois elle lui a fait passé des tests qui se limitait à des exercices scolaires du niveau supérieur (qu’elle ne réussissait pas bien, puisqu’elle n’avait pas appris ces notions) et deux fois elle en a conclu : « je ne comprends pas votre démarche. Elle n’a pas le niveau de la classe au-dessus. En plus elle n’est pas la meilleure de sa classe, il y en a au moins deux autres qui d’aussi bon résultats, voire meilleurs. »

    En résumé, votre fille n’est pas un singe savant et ne présente pas les troubles de comportement qu’on nous apprend à reconnaitre dans notre module de formation sur les EIP, donc circulez, y’a rien à voir.

    Ben oui, au premier trimestre de CE2, elle ne connaissait pas l’imparfait, ne savait pas ce qu’était un COD ni effectuer une multiplication à plusieurs chiffres. Sauf qu’il nous a fallu 15 minutes, montre en main, pour lui apprendre tout cela, et qu’elle n’a pu que le constater en lui refaisant passer des tests la semaine suivante. Pour le fun, on lui avait même appris à faire une division !
    On a donc finit par obtenir un saut de classe, mais il nous aura fallu attendre deux ans, nos premières alertes remontant à l’entrée au CP.

    Sa méconnaissance des EIP s’est confirmé lorsque nous lui avons présenté les résultat du bilan effectué « en ville » par un psy spécialisé qui révélait un THQI (entre autres résultats, s’agissant d’un bilan psychométrique complet) et qu’elle nous a tenu un discours d’où il ressortait, en gros, que le QI, ça ne veut rien dire, que de toute façon, ça change au cours de la vie et que ce n’est pas parce qu’elle est précoce maintenant qu’elle le sera plus tard.
    En discutant de cela avec d’autres personnes ayant eu affaire à d’autres psy scolaires, il est apparu que c’était une attitude a priori courante.

    Pour la petite histoire, les parents d’un des autres enfants ayant « d’aussi bon résultats, voire meilleurs » viennent de se voir proposer un saut de classe.

  11. Pour mon expérience personnelle, la psychologue scolaire était nulle et s’opposait fermement au saut de classe de mon fils thqi. Je me suis battue pour son saut de classe et maintenant il a mûri il est comme un poisson dans l’eau dans sa classe et peu importé la classe où il se trouve il est le seul avec tous ses questionnements permanents. En tout cas le saut de classe lui a permis de s’apaiser. Il en manquerait encore un ou deux pour que çe soit parfait mais il serait stigmatisé . Alors au lieu de dire aux parents de ne pas avancer de faire régresser nos hqi les psychologues feraient bien de faire justement bouger les choses et essayer de çreuser pour voire ce qu’il y a derrière ces façades et comportements au lieu de s’en tenir à ce qu’elle voit 10 min lors d’une séance.

  12. Lupit dit :

    Ma fille a rencontré à 3 reprises des psychologues scolaires qui n’ont pas remarqué la précocité de ma fille malgré mes signalements et les indices que j’ai pu donner au dernier entretien (les parents attendaient en salle d’attente) alors que par la suite 1 seule séance chez un psychologue a suffit à mettre en avant son haut potentiel, il nous a conseillé un confrère spécialisé dans le passage des tests : le résultat était éloquent !
    En effet, la psychologue de l’école manque de formation, c’est le moins qu’on puisse dire, en tout cas je n’accepterai plus qu’elle voit un psy scolaire dans cet établissement, c’est une perte de temps.
    Suite à ce test, j’ai informé la maîtresse de sa spécificité, résultat : la maîtresse s’est acharnée sur ma fille toute l’année (punition multiques et quotidiennes !) ma fille a fait une dépression et était prise de nausées et de vomissements avant d’aller en classe, elle est actuellement en CM2 et chaque jour passé à l’école est un calvaire, le médecin lui a prescrit des anxiolytiques mais je ne veux pas droguer ma fille plus de 15 jours alors au prochain gros problème, je la déscolarise !
    Je ne veux pas mettre tous les enseignant dans le même panier, mais la grande majorité d’entre eux rejète purement et simplement ces enfants par incompréhension mais aussi et c’est bien triste, par jalousie.

  13. La pauvre cela doit être tellement difficile de voir son enfant souffrir autant. Vivement la fin de l’année!!!

    • Lupit dit :

      Vivement la fin de l’année en effet !
      Mon commentaire est un peu sévère à l’encontre des psychologues scolaires : il a été écrit sous le coup de la colère, je l’avoue, mais ma fille n’a pas eu beaucoup de chance ces dernières années, elle est tombée sur des enseignantes plutôt rigides et dures avec elle et le collège à la rentrée prochaine me fait peur.
      Je pense que vous comprenez ces moments où on se sent impuissant à aider son enfant… on en veut aux acteurs éducatifs de ne pas mieux le prendre en charge…

      Je conseillerai donc de préferer un psychologue spécialisé et extérieur à l’école pour déceler une éventuelle précocité car c’est pour le moment à l’extérieur de l’école que j’ai trouvé le plus d’aide et de réponses à toutes nos interrogations.

      Je vous lis avec plaisir et intérêt même si je participe peu, les blogs et sites sur la surdouance, précocité, zébritude sont salutaires à une maman comme moi, seule avec son petit zèbre face à « La Machine ».

  14. Que de souffrances qui pourraient être évitées…
    Un certain nombre de psys scolaires n’ont pas le master de psychologie aujourd’hui.les psychologues scolaires ne connaissant pas les EIP sont nombreux d’après ce que vous décrivez…c’est logique car au départ le métier de psychologue scolaire a été créé pour les élèves qui peinaient à l’école, (comme les débuts des tests d’intelligence d’ailleurs par Binet, en 1905).
    Il vaut mieux pour s’occuper des enfants doués s’adresser à des spécialistes. Mais les psychologues scolaires ont l’avantage d’être écoutés par les enseignants, on peut espérer qu’ils soient professionnels.
    Nadine planetesurdoues.fr

  15. Lu dit :

    Je viens de tomber un peu par hasard sur votre article, et je ne vous cache pas que je suis un peu effrayée par ce que je lis. Mon fils est en GS et son instit vient de nous convaincre de lui faire faire des tests par la psy scolaire car elle me dit qu’il est bien au dessus du niveau de la classe. En vous lisant j’en viens à me demander si on ne devrait pas changer d’avis. Je vais en reparler à l’instit savoir ce qu’elle en pense; je lui fais plutôt confiance, elle s’adapte parfaitement à mon petit garçon qui adooooore l’école, pourvu que ça dure. Elle m’a même parlé de lui faire sauter le Cp mais là c’est hors de question. Pensez-vous qu’un enfant puisse être précoce et se sentir parfaitement à l’aise sans sauter de classe? Je crois que je suis un peu sortie du sujet mais me trouver au milieu de personnes concernées m’a fait en parler un peu.

  16. Lu dit :

    Rainbow,

    Mon fils va bien, est bien dans ses baskets, adore l’école, a sa bande copains… Aujourd’hui, je ne vois aucune raison d’apporter un quelconque changement dans sa vie. En outre, le Cp est à mon sens une classe bien particulière et très importante, Si il est vrai qu’il sait lire, manipule les chiffres aisément , il écrit mais en phonétique… l’orthographe il ne sait pas ce que c’est. Je ne connais pas le programme du CP mais il ne l’a pas fait. Ici en plus il y a changement d’école car la maternelle et le primaire sont 2 écoles différentes. Bref, rien qui nous pousse aujourd’hui à envisager un quelconque changement; donc on va commencer par lui faire passer des tests et ensuite on verra.

    • Jerck dit :

      Justement, le CP c’est essentiellement apprendre à lire et, un peu, à compter. S’il sait déjà tout cela, l’année risque de lui être très pénible.
      Ma fille était dans ce cas et nous n’avons pas réussi à lui faire sauter de niveau en cours de CP : la fin de l’année a été très dure, avec H. pleurant tout les matins en demandant à « quoi ça sert d’aller à l’école puisque je sais déjà tout ». Pourtant, elle aussi au départ, allait bien, était bien dans ses basckets, adorait l’école et avait sa bande de copines.

  17. Lu dit :

    J’entends vos messages, si cette situation ne me préoccupait pas, je ne serai pas là à lire vos témoignages. Il passera donc les tests et puis on verra… Le papa a sauté une classe enfant, son bilan n’est pas très positif, alors tous les points de vue sont à prendre à compte. Je vous remercie pour vos réponses.

    • Zebrounet dit :

      Oui, tt est à prendre en compte & chaque cas est unique ! ;)
      Je pense que ce billet, que j’avais fait de manière participative pourra vous aider -> https://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2010/11/06/le-saut-de-classe-en-questions/

      Mon zébrillon a, lui, sauté le CP, puis le CM1…

      • Mon petit dernier vient de sauter la ms pour aller en gs et passera donc en cp l’année prochaine pourtant je sais ( ma fill e étant en cp cette année sans saut de classe à son actif en étant thqi) qu’il s’ennuiera à partir de Noël car il sait un peu lire et maîtrise déjà parfaitement le programme de cp en maths. Il n’est pas doué en graphisme ( en plus il est gaucher) mais il apprend très vite à écrire en attaché. Donc cela m’inquiète déjà car quoi qu’on me dise, du haut de son mètre et de ses 14 kg, déjà il ne peut pas porter le cartable de sœur (elle non plus d’ailleurs) et il ne sautera pas d’autre classe, mais il faudra l’occuper car sinon il va passer une année à attendre et par expérience (frère aîné) l’attente n’est pas conseillée chez certains zèbres impatients d’explorer le monde du savoir!!! Ça crée des angoisses des tics et de l’énervement inutiles!!!!

        • Pour ma fille ce n’est pas pareil je ne la vois sauter de classe car elle est complètement dans le moule et sa scolarité est complètement différente de celle de ses frères!!! Pourtant je l’envisage ou tout du moins je suis vigilante car il y a eu des signes inquiétants , pris en charge par à. Adda à temps, et je me tiens prête si je ressents chez elle à nouveau un mal être face à l’école. C’est vrai que ça dépend des enfants le saut de classe et ce n’est peut être pas forcément automatique!

  18. karine dit :

    je viens de prendre connaissance de cet échange et particulièrement du message d’AGNES et OVNI ROUILLE.
    Aujourd’hui mon fils a 16 ans, il est en dépression, sous médicaments et nous sommes perdus, ne sachant quoi faire : lorsqu’il a eu 5 ans l’institutrice et le RASED nous ont proposé de le tester ce qu’a fait la psy scolaire qui n’a pas voulu « sortir de QI » nous a t elle écrit mais a proposé de lui faire sauter une classe de maternelle où il était alors. Ce que nous avons accepté. Nous avons aussi cherché à en savoir plus et sommes allés voir un psy privé spécialisé. il a fait le test complet, a sorti un QI en signalant certes que normalement il ne devrait pas le calculer car son différentiel entre QI verbal et QI performance était trop élevé, qu’il y avait dysfonctionnement. sauf que rien ne nous a été proposé pour prendre en charge ce dysfonctionnement au contraire il a été conclu qu’il aurait un parcours scolaire très satisfaisant pour peu qu’on l’aide en lui faisant faire des puzzles et du théâtre. et nous, pauvres idiots ai je envie de dire aujourd’hui, nous avons été rassuré et avons continué tranquillement à mener la vie au hasard de multiples déménagements et en pensant que le mieux était qu’il apprenne à s’en sortir en côtoyant les enfants classiques, un parcours classique, la vie « normale ».
    Pour la scolarité, ça a été une longue descente vers l’échec et aujourd’hui il vit dans l’angoisse permanente, est parfois violent (avec scarification propos suicidaires etc) et cherche refuge dans le haschisch. Mais plus je m’informe plus je vois bien qu’il présente et présentait déjà tout petit les caractéristiques de la précocité, sans compter que son père l’est aussi. et malgré les tests, malgré les psy qu’il a vu même plus jeune aujourd’hui c’est la crise avec un énorme sentiment de gâchis, de culpabilité (pour ses parents aussi) et d’impuissance.
    Pour ceux qui se reconnaîtraient, pour ceux qui pressentent que ce ne sera pas facile, surtout refusez l’idée de « rentrer dans le moule », je mesure aujourd’hui que c’est ce que nous pensions et qu’il a mal, très mal.
    Pour ceux qui ont vécu quelque chose de similaire ou pour d’éventuels professionnels qui liraient ce qui est autant un témoignage qu’un SOS n’hésitez pas à me répondre, je suis perdue et je voudrais tellement savoir enfin l’aider.

    • Mayou dit :

      Karine ,
      Je suis très touchée par ton message . L adolescence est la période la plus difficile avec les enfants , je n y suis pas encore …Mon fils de 8 ans est précoce et son parrain mon meilleur ami aussi. Ce dernier a eu un parcours scolaire chaotique avec 2 redoublements mais un bac S en poche tout de même et cette année il a réussi sa partie théorique pour être pilote de ligne à 35 ans ! Ton fils a 16 ans la période est complexe mais tu es attentive , aimante et vous faites certainement au mieux pour qu il s en sorte.
      Il faut que la précocité de ton fils soit reconnu par un Psy . Il faut vous faire aider dans ces moments difficiles par un professionnel.
      Courage !

    • Myriju dit :

      Je comprends ce que tu décris, mon neveu de 14 ans est proche de la description de ton fils… il est en échec scolaire, se prend pour un nul et est en conflit avec l’école (il fait l’école buissonnière) mais aussi avec sa mère, très déçue de son échec car il avait tellement bien réussi sa scolarité en primaire qu’elle ne comprend pas qu’il ait tant de mal au collège.

      C’est en cherchant des explications pour mon fils de 4 ans 1/2 (à mon avis EIP) que j’ai aussi vu la description de mon neveu dans les caractéristiques de l’enfant précoce. Sa mère en a parlé à son psy qui lui a dit qu’en effet il pensait qu’il avait un qi élevé mais lui a répondu que c’était difficile de trouver quelqu’un pour faire le diagnostic et qu’il pensait que son malaise venait d’ailleurs.

      A 14 ans, il s’est mis en marge de la vie classique d’un enfant de cet âge, a des comportements à risque, fait de grosses bêtises, fume (tabac et cannabis), commence à boire… bref, il est en mal-être mais pour l’instant, il n’a pas trouvé la bonne écoute.

      J’espère qu’on va savoir l’aider, et dans mes recherches pour faire aider mon propre fils, nous chercherons une solution pour mon neveu aussi. Vivement le moment où je trouverais le professionnel qui nous épaulera !

  19. Flo dit :

    Pour contrebalancer un peu l’image très négative des psys scolaires qui pourrait ressortir des précédents commentaires, dans notre cas son intervention a été très positive. J’avais demandé l’évaluation pour mon fils (CE1) car nous étions en blocage/conflit total avec l’instit. Après m’être pas mal baladée sur des forums comme celui-ci j’étais quasi convaincue que les problèmes de mon fils en classe venaient de sa « précocitude », mais je voulais un avis objectif. Et puis je me disais qu’au moins la psy aurait peut être un rôle de « médiateur » vis-à-vis de l’instit.
    J’étais malgré tout assez réticente … Notre première rencontre ne m’a pas vraiment rassurée : je lui parle du zèbre pendant 1h et elle finit par me dire : « c’est un petit garçon qui aime les jupes de sa maman ! ». Sur ces bases là, je me dis qu’on est vraiment mal parties … mais j’espère qu’en le rencontrant son avis évoluera.
    2 mois plus tard, bilan : Votre fils fait partie des enfants à haut potentiel, un discours très pointu et pédagogique sur le « haut-potentiel » et beaucoup de bienveillance envers lui.
    Mon but n’est pas de redorer l’image des psys scolaires, mais simplement de rassurer les parents : parfois ils sont compétents et les choses se passent très bien !

  20. Agnes dit :

    Karine,

    Témoignage poignant ! Comme le dit Mayou, l’adolescence est la période de tous les dangers pour nos « zebres ». Le parcours chaotique, l’échec scolaire je connais. Une lueur d’espoir vient d’apparaître
    avec une peut être scolarisation dans le privé dans une filière que mon fils demandait depuis longtemps et que le lycée public où il est scolarisé lui refusait au motif que peut être il allait se planter…
    Recherche l’aide d’un médecin sans tarder pour ton fils. Une psychothérapie lui semble indispensable pour que cette souffrance cesse.
    Ne culpabilisez pas, le passé est derrière vous, il faut regarder devant vous jour après jour, la culpabilisation est un sentiment négatif, rappelez vous qu’ils n’y a pas de parents parfaits. Tous
    nous avançons comme nous pouvons et il n’y a pas de manuel fourni au sortie de la maternité pour nos enfants. :)
    Personnellement, j’ai mis des années à comprendre la différence de mon fils. Ce sont les deux dernières années de mon loustic qui m’ont fait réagir et c’est un combat journalier.
    J’ai pris rv avec une psychologue éloigné de mon département et spécialisée dans la précocité pour qu’il puisse entamer un bilan complet. Il n’est jamais trop tard pour bien faire !
    Courage, et ne reste pas seule avec tes interrogations et tes doutes. Rapproche toi d’une association. Parler dénoue les situations plus qu’on le croit .

  21. karine dit :

    merci pour vos réponses.
    un psychiatre et un psychologue suivent déjà notre garçon, nous n’allions bien entendu pas rester seuls. c’est quand même dur. aujourd’hui j’ai eu un long entretien avec le psychologue. nous avançons donc mais le papa est aussi un zèbre en souffrance…
    et moi je pratique le yoga et la méditation !
    je m’accroche et vos encouragements m’ont faits un bien énorme.
    merci

    • Zebra dit :

      Votre témoignage est en effet très touchant. On peut avoir en effet (et je parle aussi pour moi, rayures de mon fils de 17 ans découvertes il y peu, et souffrance de plus en plus grande) un immense sentiment de gâchis et de culpabilité… Sauf, comme me l’a dit ma psychologue, que je ne suis coupable de rien, vu que personne ne me l’avait expliqué avant. Pareil pour vous, qui avez suivi les conseils donnés par des professionnels et avez tout fait au mieux pour votre fils. Dans mon cas, de nombreux pédopsy (et pas des moindres, sans citer de noms) sont passés à côté des singularités de mon fils. Et ont fini par me faire douter de moi, de mes capacités de mère, alors que beaucoup de ses souffrances étaient explicables.
      Depuis quelques mois, mon zèbre, à la limite du burnout, a été pris en charge par un psychologue épatant et va déjà mieux. Je pense que vous devez trouver la bonne personne pour l’aider (peut-être l’avez-vous déjà trouvée d’ailleurs), même si ce n’est pas toujours facile. Je suis moi-même un « zèbre en souffrance », et j’ai, enfin, trouvé quelqu’un à la hauteur pour m’aider. Mieux vaut tard que jamais, même s’il y a des choses irréparables… Mais à 16 ans on peut encore réparer beaucoup :) Je ne peux que vous souhaiter beaucoup de courage, du fond du coeur.

      • karine dit :

        merci vraiment pour ces quelques mots de soutien mais je ne sais pas ou et quand va s’arrêter cette spirale, mon garçon est pris en charge aussi (est ce le bon psy enfin ? après les 3 déjà testés avec le résultat que vous savez, je ne suis plus sure de rien) mais il est aussi dans le « H » pour se détendre mais c’est fini m’avait il dit sauf que malgré ses dénégations, il en prend toujours et je crains qu’il ne passe à plus fort. c’est pas des tendres ce milieu et les zèbres, ils s’en moquent encore plus que la société « normale ».
        et mon mari, son père, est aussi un zèbre, en souffrance … comment en aider 2 à la fois ??!
        « ce qui ne tue pas rend plus fort » certes mais parfois je crois que je suis déjà morte.
        c’est peut être trop, ce que j’écris mais quand le moral n’est pas bien haut, ça fait du bien. :-D

        • Zebra dit :

          Même si mes zèbres n’ont pas de problèmes aussi aigus que votre fils, je comprends bien votre désespoir face à la « spirale » dont on craint de ne jamais pouvoir sortir… Dans quel coin de France habitez-vous ?

          • karine dit :

            Bonsoir, depuis le 18 mai de mon dernier mot, mon garcon s’est cassé la jambe en sautant de sa fenetre, trop haute; il est en unite psy pour ado depuis le 20 mai en sevrage du H bien sur et ca c’est tant mieux mais aussi sous anxiolytique et antidepresseurs et ca c’est dur pour moi quand je m’informe et lis que les zebres les supportent moins bien que les autres; nous avons signalé ses particularites mais les zebres ne sont pas bien cnnus de ces centres

            • karine dit :

              suite car erreur de manipulation; bref ils essaient bien sur de traiter la depression et nous on cherche quoi faire de mieux; en plus comme il a un QI verbal haut et un QII perf normal avec un grand ecart entre les 2 je lis encore plus de choses inquietantes ! j’essaie de prendre rDV avec mme SAUD FACHIN mais son secretariat me dit pas de nouveau patient.

            • babbaluci dit :

              Karine, je ne pense pas que les centres psy soient ce qu’il y a de mieux, on vous y gave systématiquement d’anxio et d’antidépresseurs. Il faut dire que, comme dans l’enseignement, il y a pénurie de personnel. Ma fille y est restée plusieurs mois suite à ce qu’on a appelé une « décompensation » et ma femme et moi en avons ancore des remords pour ne pas l’avoir sortie plus vite dès la grosse crise un peu calmée. Evidemment, nous étions deux + sa grande soeur + des ami(e)s. Pour vous, ça se complique si le père est lui-même « en souffrance » Cependant, par expérience, soit il la surmonte en aidant son fils, soit il plonge encore plus, mais alors, c’est lui qu’il faudra hospitaliser. Pardon! Je suis brutal. Dans notre cas on a voulu nous faire une thérapie familiale : décevante. Mais peut-être que dans votre situation … ? En tout cas, gardez la pratique du yoga et de la méditation, qui serait bien utile au gamin aussi, mais il n’est pas en état pour le moment.

              • karine dit :

                je pense que nous allons récupérer notre garçon fin juin. effectivement c’est dur de le savoir en centre ado mais il semble y avoir trouvé un moment de sérénité quand m^me. pour le papa il va prendre RDV avec un psy. sans grand enthousiasme, mais pour moi je crois.
                merci

                • babbaluci dit :

                  « Brutal », plutôt un peu brusque. Je vous parle du haut de mes 66 ans, en tant qu’homme, mari, père et grand’père. La vie ne m’a pas fait beaucoup de cadeaux outre ce petit excès d’intelligence (« et les gens disaient de moi » : il est intelligent mais pas très malin … ) et ce trop plein de sensibilité. Il m’est arrivé, adulte aussi, de me réfugier dans un coin poour pleurnicher et m’apitoyer sur mon triste sort (par balancier, à d’autres moments, sur les souffrances de l’humanité). Zèbre ne sais mais la souffrance, je l’ai un peu côtoyée.
                  Je crois que je peux comprendre le père de vos ? enfants et j’espère que vous comprenez que j’aie envie de le bousculer un peu. Après tout, c’est son fils qui est à l’hosto !

                  • karine dit :

                    nous récupérons notre garçon fin juin m^me s’il nous en veut de le laisser 15 jours de plus. mais la suite nous laisse encore bien désemparés. que faire pour faire bien ? la thérapie familiale nous avait été aussi proposée mais les quelques tentatives n’ont pas été concluantes. on y a vite renoncé, en revanche on suit une sorte « d’accompagnement parental » plutôt positif pour nous actuellement. pour le papa, moi je le sens en souffrance plus qu’en raison de ce qui se passe avec notre fils mais lui m^me n’est pas persuadé de l’être c’est pour cela que ce n’est pas si facile (pour lui). et puis il s’est construit un équilibre… que s’est il passé pour votre fille ? comment s’en est elle sortie ? qu’auriez vous fait autrement avec votre recul d’aujourd’hui ?

                    • babbaluci dit :

                      Par ici, on dit « Un enfant n’est pas l’autre! » N’attendez pas de conseils. Ma fille avait 19 ans lors de son hospitalisation, elle était déjà en fac’ de médecine et elle vivait dans un logement d’étudiants. Nous n’avons jamais su exactement mais le déclencheur a été un stage en hôpital qui s’est très mal passé (c’est un euphémisme, je ne sais comment, mais je l’imagine, elle avait réussi à s’attirer l’hostilité de tout le service). Elle était déjà fragile, peut-être épuisée par des études très lourdes mais là elle en est sortie démolie. Autrement, avec le recul? D’abord, nous aurions dû la suivre de plus près, même si elle avait réclamé et obtenu une grande autonomie. Ensuite, c’est dur à dire, c’est elle qui a insisté pour aller dans un service psy. Je pense que nous aurions dû la garder à la maison (où elle était revenue, de toute façon) quoi qu’il nous en coutât (crises d’hystérie au mileu de la nuit, etc.). Elle s’en est sortie à travers une longue dépression mais toujours avec beaucoup de détermination pour reprendre ses études. A la sortie de l’hôpital nous l’avons confiée à une psychiatre qui a gagné sa confiance et la suit encore aujourd’hui, de loin. L’entourage a fait ce qu’il a pu mais c’est surtout son compagnon qui l’a accompagnée et soutenue pendant tout ce temps (dans ces cas-là, bien souvent on vous laisse tomber). Qu’il vous en veuille? Ma fille aussi, après avoir voulu y entrer, voulait en ressortir, mais nous nous sommes laissé « embobiner » par le psychiatre et son assistant. Voilà, ça remonte trop à la surface, je ne peux pas vous en dire plus. C’est à vous de voir. DItes-vous seulement qu’on ne peut pas être et qu’on n’est pas responsable de tout

                • babbaluci dit :

                  Concernant votre garçon, tant mieux s’il sort fin juin. D’après notre petite « expérience », les centre psy sont bien outillés pour gérer les crises et calmer le jeu (à coup de « médocs-massue », mais si on n’a rien d’autre?). Après, les médecins insistent et ne veulent pas lâcher leurs jeunes « patients » dans la nature. Pour eux, il est toujours trop tôt. Nous avons dû signer une décharge pour enfin sortir notre fille. Happy end! Après une deuxième déprime, moins grave, pendant sa grossesse, maintenant elle a un mari chirurgien et un beau gamin de 7 ans et elle est pédiatre dans un hôpital du Sud-Ouest (grâce aussi à un suivi psy « de loin » et à des médocs « de routine »). 16 ans, « je ne laisserai plus jamais personne dire que c’et le plus bel âge de la vie! » Mes souvenirs sont encore vifs mais, comme je ne me suis rien cassé et qu’à l’époque il n’y avait pas de H, ça ne vous servirait à rien. Et quant à lui dire que ce genre d' »expérience » d’autres, à leur manière, l’ont faite, la font ou la feront … au même âge je n’écoutais personne. Juste un mot sur les envies suicidaires. A cet âge, j’ai longuement soupesé, pendant des mois : Est-ce que la vie vaut la peine d’être vécue? Vous devinez ma réponse :-D Mais la question et celui qui la pose ne sont pas à prendre à la légère. Je ne vous souhaite pas bon courage, vous en avez.

                  • karine dit :

                    non ce soir plus de courage, plus rien. il était avec nous aujourd’hui il ne voulait pas repartir décrivant un univers de violence. il pleure il menace il pleure encore.
                    on lui promet d’abréger mais est ce vraiment la solution certains nous diseNT qu’il fait sa loi et qu’il faut arrêter ça. lui ne sait plus comment nous dire que c’est invivable.
                    Ce soir je ne sais plus ou j en suis et quand cet enfer va s’arrêter.

                    • babbaluci dit :

                      Désolé, Karine, retraité mais non inactif, j’ai été submergé par des imprévus et n’ai plus suivi. Je crois revivre certains moments avec ma fille, quand elle a eu des « permissions » de sortie (comme les détenus!) Et aussi, nous ne l’avons su qu’après, il y a eu des heurts violents physiquement avec notamment une infirmière. Le sortir le plus tôt possible? Nous aurions pu l’assumer et n’avons que trop tardé. SI vous pouvez l’assumer, faites-le sortir au plus vite. Sinon, c’est dur à dire, mais après tout si j’ai bien compris c’est quand-même lui qui s’est « arrangé » pour se retrouver à l’hosto ? Pardon, je suis franc, de toute façon tôt ou tard ce sera de nouveau « l’enfer » à la maison. Et pour ça il n’y a pas de conseils (sauf de certains psys prétentieux). Essayez plutôt d’avoir de l’aide, de la vraie, des ami(e)s, des proches, de professionnels compétents mais surtout humains. Votre fils a de la chance de vous avoir, mais ne vous laissez pas « bouffer » par lui et ses problèmes. Vous avez toute ma sympathie.

          • karine dit :

            nous habitons au sud de paris.

            • Zebra dit :

              Je suis vraiment désolée d’apprendre ce qui arrive à votre fils… Combien de temps doit-il rester en unité psy ?
              Je ne suis pas sûre qu’aller voir Mme Siaud-Facchin soit une très bonne idée ; visiblement, la dame, très valable au demeurant, est surtout préoccupée par son compte en banque :( vu par exemple le coût d’un bilan chez elle !
              Je connais par contre une psy TRES compétente dans l’Essonne, zèbre elle-même, habituée aux cas très lourds, et vraiment très sympa. Je ne sais pas si elle prendrait un patient supplémentaire mais si vous n’êtes pas trop loin cela vaudrait sans doute le coup d’essayer.
              Bon courage en attendant.

              • karine dit :

                effectivement j’ai essayé de la contacter par plusieurs moyens mais je n’ai pas de réponse. j’en étais arrivée à la m^me conclusion… on va faire sans alors et avec des gens comme vous (merci). je suis preneuse de la psy dont vous parlez. j’étais prête à aller sur Marseille aussi alors l’Essonne, c’est à coté !

                • Zebra dit :

                  Avez-vous une adresse mail où je pourrais vous envoyer ses coordonnées ? Je ne suis pas sûrs qu’elle serait OK pour que j’affiche son nom sur un blog… :-?

                  • karine dit :

                    oui, vous pouvez m’écrire à : herisson2099@gmail.com
                    merci d’avance

                  • Laurence dit :

                    Bonjour,
                    Je suis orthophoniste dans l’Essonne et parfois amenée à conseiller des bilans psychométriques et /ou suivis psy pour des enfants susceptibles d’être HQI.
                    Donc je serais très intéressée d’avoir les coordonnées d’un professionnel compétent dans le secteur.
                    Mon email: laumarlin@gmail.com
                    D’avance, merci !

                  • audva dit :

                    Bonjour ,

                    Si cela ne vous dérange pas je suis également preneuse des coordonnées de cette psychologue , nous habitons en essonne également.
                    Mon adresse mail : vanessa_maignant@yahoo.fr

                    Merci d’avance !

                • Anne dit :

                  Je veux bien l’adresse de cette psy, mon fils vient d’intégrer l’Essonne.

  22. finkwiller dit :

    Mon fils a été testé en CE1 par un psy scolaire qui s’intéressait aux EIP. Il m’a remis le rapport chiffré, et a permis à mon fils de sauter une classe et se sentir mieux.
    Comme dans tous les métiers, je pense qu’il y a des bons, des mauvais et des moyens.

    Ce que je ne pense pas par contre du système scolaire en général : des instituteurs, proviseurs, qui se permettent de noter des choses très désobligeantes sur le dossier des élèves, en sachant que cela peut leur porter de gros préjudices, Il y a un grand manque d’humanité et de bienveillance chez la plupart.

    Par exemple, suite au rapport du psy scolaire, il avait été convenu du saut de classe avec l’institutrice et la directrice. Mais comme dans un petit village, tout est source de médisance, sans doute de jalousie d’autres mamans, elles ont changé leur fusil d’épaule en fin d’année en me disant que non, les multiplications n’étaient pas assez maitrisées, etc.. Ce qui était faux.
    J’ai dû faire appel à l’inspection académique pour les rappeler à l’ordre.
    C’est grave,je trouve. Dans leurs histoires de pouvoir et d’influence, elles ne pensent pas aux enfants. Je croyais pourtant que c’était leur métier, mais il faut bien réaliser que non…

  23. Leur priorité c’est leurs enfants c’est pour ça qu’ils ,elles préfèrent maintenir les autres plus bas!!! De toutes mes lectures j’ai retenu deux choses : les enfants qui réussissent le mieux en France sont les enfants de profs et d’ingénieurs ( au niveau des études supérieures) et ceux qui arrivent au bac avec un an d’avance sont les enfants des profs!!! Donc forcément les petits surdoués Ben ils les aiment pas !!!! Mon ex amie prof à été dire à toutes les mamans de l’ex école de mon fils que j’avais obligé les profs à lui faire sauter une classe parce que j’étais allée en commission départementale. C’est à moitié vrai finalement car ils m’ont suivie uniquement pacte que je maîtrisais mon sujet et qu’ils ne pouvaient pas me faire prendre des vessies pour des lanternes ( je me suis faite avoir trois ans alors j’ai compris hélas pour monainé trop tard)! De toute manière en France comme partout on coupe les têtes qui dépassent!

    • Zebra dit :

      Euh… votre vision n’est-elle pas un peu caricaturale ???
      Je suis prof, j’ai 3 zébrillons (de 6 à 17 ans) et aucun n’a sauté de classe !

      Donc, il se peut que certains enfants de profs sautent effectivement des classes, parce qu’ils sont des zèbres tout simplement, ou encore parce qu’ils sont aidés et favorisés (je n’oserai jamais dire le contraire) et qu’un enfant intelligent (mais pas précoce) s’ennuie forcément un peu dans notre joli système scolaire actuel ! Tant mieux pour eux, non ? :-D

      Le seul problème selon moi c’est qu’on n’aide pas assez les enfants issus de milieux moins favorisés…

      • Rainbow dit :

        Pourquoi n’ont-ils pa sautés de classe? Aucun des trois n’en a éprouvé le besoin? L’envie? Cela aurait- il été mal vu de certains de vos collègues de l’éducation nationale? Pensez- vous qu’ils doivent rester dans le même niveau que les enfants de leurs âges?
        Aucun des zèbres de ma connaissance cela n’a jamais « jamais sauté » de classe. Tous sont aussi différents que possible, mais chacun d’entre eux à un moment donné, a souhaité que les choses  » s’accélèrent » avec plus ou moins d’intensité, en fonction de leurs caractères et de leurs envie profondes. Les copains n’ont jamais beaucoup pesé dans la balance…..le parcours de vos zèbres m’interroge….

        • Zebra dit :

          Pour faire bref :
          – je me fiche pas mal de ce que pensent mes collègues de l’Education Nationale :-P
          – je connais un certain nombre de zèbres qui ne sautent pas de classe (parce qu’ils n’en ont pas envie, ou par choix des parents)
          – pour mon ainé, la question ne s’est (malheureusement ?) pas posée : détecté trop tard, il patauge allègrement en terminale S cette année…
          – la moyenne (13 ans) s’ennuie certes dans certaines matières mais a enfin des copines et ne veut pas sauter de classe, c’est son droit
          – pour la petite (6 ans), nous allons demander un double niveau l’an prochain, avec glissement en CE2 si ELLE en a envie. Mais elle aussi, pour la première année, a des copines et sa phobie de l’école a un peu diminué. Nous restons à l’écoute, mais il est hors de question de la « pousser ».

          Je ne suis pas particulièrement favorable à des sauts de classe, sauf quand c’est une réelle NÉCESSITE pour l’enfant … et non pour les parents :roll: Il me semble qu’une pédagogie adaptée serait une bien meilleure solution, mais on peut rêver pour le moment de manière générale, même si deux ou trois choses commencent à bouger dans le « mammouth ».

          • Famille à rayures dit :

            Je suis complètement d’accord je prône la pédagogie au plus près des enfants avec des classes hyper allégées mais il faudrait alors que les enseignants soient capables de s’adapter et surtout qu’il y ait des échanges avc les collèges en fonction du niveau des enfants dans certaines matières! Et pour la saut de classe effectivement aussi cela ne me semble pas forcement être la seule solution piur ma fille de 6ans la surstion est en suspend mais elle n’a pas l’ait de souffrir dans sa classe . Ses freres sont toukours differets des autres élèves même avec un saut de classe. Il leur manquerait ncore un saut pour etre au meme niveau scolaire mais le fossé serait encore plus grand alors avec les autres enfàts c’est pourquoi il leur faudrait un enseignement adapté!

          • Rainbow dit :

            Merci de cette réponse. Patauger en terminale S, je connais pour l’avoir vécu moi- même. Le collège et le lycée m’ont toujours paru épouvantablement longs et terriblement  » codifiés » j’ai eu mon bac scientifique de justesse, avant d’enfin m’éclater en fac scientifique.
            La pédagogie  » adaptée » vous savez bien comme moi qu’elle n’existe pas. Il faut tomber sur un enseignant qui se donne du mal en ce sens ou qui veut bien faire cet effort pour un seul élève, et même quand cela arrive, il faut encore convaincre tous les autres profs et là, ce n’est pas gagné comme on dit. J’ai même souvenir de profs s’engueulant à mon sujet alors que j’étais une élève sage, studieuse et qui s’efforçait d’être dans le moule….ce n’est pas très gratifiant pour un ado qui cherche sa place.
            Je crois que le rôle des parents, c’est de conseiller et soutenir son enfant face aux choix qui se posent, car c’est à vous de reconnaître si ces choix se posent librement, débarassés de la pression du groupe decpairs ( les copines) ou du groupe enseignant qui même si vous n’en n’avez rien à faire transpire sans doute quand même un peu dans votre quotidien. Ce que je veux vous dire clairement, c’est que vous devriez peut-être essayer de penser en parents et pas seulement en parents/profs pour voir si votre point de vue objectivement sorti des codes de votre métier, reste le même pour chacun de vos zèbre. En bref, prendre du recul quoi. Je sais ce n’est pas si simple….

      • Si tous les enfants de profs qui ont sauté des classes étaient des zèbres alors pourquoi ne détectent-ils pas ceux des autres? Moi je sais! J’ai dans mon entourage 6 sauts de classes d’enfants boostés par leurs mères instites au point que les mômes recevaient à 5 ans un dico pour leur anniversaire et surtout volaien5 les jouets des miens car il n’avaient le droit qu’aux playmobils mais pas de la police ceux des Dino! Et enfin le chiffre de 2011 je crois décomptant une majorité d’enfants d’ instits arrivant avec un d’avance au bac vient de l’En je ne l’ai pas inventé il était cité dans un article! Non ma vision n’est pas caricaturale et je la vois se représenter de génération en génération : en ce2 l’inspecteur d’académie à demandé à ce que je saute une classe et ma marraine instit à dit non qu’elle horreur puis l’année suivante (après avoir fait bosser son malheureux enfant) elle lui fait sauter une classe alors qu’un an avant elle disait que c’était horriblement déstabilisant. Et aujourd’hui je revois la même chose car en dehors de l’horrible prof jalouse de mon fils à la mémoire d’éléphant, une autre instit de sa propre école m’avait interpellé lorsqu’il avait 2 ans au parc car il jouait avec sa fille de 4 ans ( et moi naïve je pensais qu’ils avaient le même âge)! Bref ses enfants étaient finalement sous développés par rapport au mien et idem enfants élevés aux bouquins et sans jouet et tous à la lecture en gs pour sauter le cp ( sachant qu’en France tous les enfants sont capables de lire à 5 ans quand on leur apprend sauf que ça ne fait pas partie du prog). Bref le travail acharnée de ses mères instits pour stimuler leurs progénitures portent leurs fruits et c’est pour cela qu’elles ne supportent pas les zèbres qui retiennent tout et se rendent compte des limites d’intérêt du contenu des leçons et surtout de la manière de leur inculquer ces leçons c’est pourquoi ils les agacent les énervent et les horripiles. Bref en tout cas elles prouvent au moins que les enfants qui travaillent réussissent cependant elles ne font bosser que les leurs. Je prend l’exemple des études dans ma ville les enfants y font leurs exercices (interdits pas l’en) mais aucun instit ne vérifient que les leçons sont apprises ou sues alors même que les parents payent pour cet encadrement! Mais sinon tout va bien l’Enest l’avenir de nos enfants ce qui ne m’aide vraiment pas à bien dormir la nuit!

        • Je respecte vos points de vue.. mais je ne le partage pas. En tout cas je ne le généralise pas.
          Même si je cotoye des dizaines de familles en proie avec les affres de l’EN :-(

          Chez nous, une instit de ce1 contre le saut de classe (qui en a eu un quand elle était jeune) mais qui a préparé celui de ma fille et d’un de ses camarades avec beaucoup de sérieux et d’investissement.

          Une autre instit l’année suivante (ce2/cm1) qui était contre le saut de classe (parce qu’elle en a eu un et que ça s’est mal passé selon ses propres paroles) .. mais a intégré les deux loulous en cm1 dès le soir de la rentrée et avec bienveillance.

          Alors même qu’elle faisait redoubler l’un de ses jumeaux présents dans sa classe l’année précédente.

          Un directeur d’école contre l’officialisation du saut de ma fille car c’était son deuxième saut (et que en CM2 certaines filles son déjà formées.. ????!!!!????) mais qui le fait de lui même lors d’une réunion pédagogique en novembre.

          Le jumeau redoublant est super copain avec ma fille qui a pourtant 3 ans de moins… (amoureux dirait sa mère.. mais chutttt)

          Cela se passe dans une école publique…

          • Famille à rayures dit :

            C’est super que cela se passe bien pour vous mais ne soyons pas naïfs le corps enseignant et les directeurs d’école ont la fâcheuse tendance a adapter leurs discours en fonction des interlocuteurs. Etant séparée et alors même que le père se fiche totalement de ses enfants le directeur l’a appelé pour qu’il participe aux débats du saut de classe. Donc le père s’est farouchement opposé comme le conseil d’école avec justement le fameux exemple de l’enfant dont le saut de classe a été catastrophique bref après cette réunion il y a eu la commission départementale et le directeur s’est à nouveau tourné vers le père qui en n’avait rien à faire et qui a laissé faire. Depuis le directeur parle mal à mon grand comme si c’était de sa faute et il lui fait payer d’avoir gagner une victoire contre lui. Et je ne suis pas dupe je bois bien la dif de comportement des corps enseignant avec d’autres parents plus impressionnant par leur réussite financière et plus influents. C’est d’ailleurs ma fille de 5 ans à l’époque qui m’a fait remarquer les différences que faisait sa maitresse de gs entre les enfants et rebelote cette année. Je n’ai hélas rencontré qu’une enseignante encourageant les petits zèbres et c’est la maitresse de gs de mon fils qui a l’exterieur s’occupe d’ateliers dans une ecole spécialisée pour les enfants précoces!

            • Lamygos dit :

              C’est une vieille discussion mais on ne sait jamais. Le directeur a invité votre ex mari parce que tout simplement c’est la loi et il ne peut faire autrement. La notion « il n’en à rien à faire de ses enfants » n’a pas d’existence légale et de plus elle ne se limite pas aux gens séparés malheureusement. Je comprends que votre histoire est difficile et que vous êtes blessée mais ne faites pas d’un cas particulier une généralité. :)

        • Zebra dit :

          Aïe aïe aïe, vous ne les aimez pas, ces pauvres enseignants ! Peut-être n’avez vous pas rencontré les bons, mais je maintiens que vous êtes très caricaturale et très agressive :oops:

          J’ai quelques contre-exemples proches :
          – une copine instit dont la fille a sauté le CP car elle savait lire en GS mais qui a appris à lire toute seule (en écoutant sa grande soeur). Elle n’a jamais été poussée, et sa mère reste persuadée (à tort ou à raison) qu’elle n’est pas « surdouée » du tout. Elle lui a juste évité de s’ennuyer en CP et ne s’en est jamais vantée.
          – la maîtresse de CP de ma zébrette, cette année, à qui on est allé humblement expliquer qu’elle était une HP, et qui depuis l’observe, l’encourage (même quand elle écrit comme un cochon) et va appuyer son passage en double niveau. Pourtant elle a des enfants elle-même !
          – et moi-même (désolée), prof et pas mal rayée, et dont les enfants ont eu ou ont toujours des Barbie, des playmobil éboueurs et même (beurk) des Monster High… Mais aussi des livres et des dinosaures ! Et ma zébrette de 6 ans ne passe pas ses weekends au Louvre, non non non, en ce moment elle a plutôt tendance à épuiser une part de son énergie débordante devant « Just Dance » :-D Je suis pourtant issue d’un milieu très intello et très favorisé, mais je ne pousse pas particulièrement mes enfants, je veux juste qu’ils soient heureux et bien dans leur peau !

          ALors ne généralisez pas, par pitié, même si je suis d’accord avec le fait que beaucoup de mes collègues sont très c..s et très bornés, ils ne le sont pas tous :-D

  24. COPSY dit :

    Je suis Conseillère d’Orientation Psychologue ( les psycho scolaire des collèges lycées et études sup). Je peux vous rassurer en affirmant que la plupart de mes collègues demandent l’autorisation aux parents de rencontrer et bilanter leur enfant ( demande écrite et signée).
    L’entretien dure 1/2 heure et la passation 2 heures. Un bialn COMPLET est alors établi. Celui-ci est explicité dans un premier temps à l’enfant puis aux parents oralement. S’ils le souhaitent un bilan écrit peut leur être transmis. Ce que l’on note dans ce bilan et ce que l’on en fait est toujours au regard de l’intérêt de l’enfant. C’est en tout les cas ainsi que je travaille. Je ne suis pas la seule. Bon courage.
    Il est vrai qu’avoir et d’être des enfants « différents » n’est pas facile dans une société où dès l’école on vous demande d’être normé.

  25. Malilou dit :

    Bonjour,
    Je suis psychologue scolaire depuis huit ans. Je suis très intéressée par la précocité intellectuelle et cette année, dans mon département, un groupe de travail a été constitué autour de la précocité intellectuelle. Le travail est très lent mais il est intéressant de voir que le sujet entre peu à peu dans les esprits. Si on pouvait en parler autant que la dyslexie qui est majoritairement considérée comme un trouble à « compenser », « à expliquer » etc. ce serait bien.
    J’ai du mal, en tant que psychologue scolaire pourtant bien implantée dans ma circonscription et bénéficiant de la confiance de la plupart de mes collègues enseignants à faire admettre des sauts de classe. J’ai recours à des tests de QI, à des tests de niveau scolaire aussi. Pour un enseignant, faire sauter une classe à un enfant, c’est une prise de risque que l’on pourrait lui reprocher plus tard (« on » c’est les parents, les autres enseignants…). Et quel professionnel de l’enfance s’autorise une prise de risque? Surtout que les difficultés qui viennent après ne sont jamais constatée par les enseignants du primaire puisqu’elles arrivent, la plupart du temps, au collège.
    Lorsque j’entends parler d’enfants « précoces » c’est au hasard d’une discussion informelle et les enseignants ne voient pas souvent l’intérêt de parler de ces élèves puisqu’ils ne sont pas en difficulté! Il faut les mettre en confiance sur cette question pour qu’ils osent en parler à « la psy » et qu’ils prennent les parents au sérieux. Il faut plusieurs années pour mettre quelqu’un en confiance sur un thème comme celui-là.
    Enfin, pour finir sur ma pratique, je donne toujours un compte rendu écrit aux parents qui ont un enfant précoce car je pense qu’ils en auront besoin pour argumenter auprès du collège ou de tout autre instance. Je les préviens toujours qu’ils doivent se montrer prudents en évoquant la précocité de leur enfant, le sujet peut être très mal vu, à l’école, mais pas seulement. Je ne met jamais le chiffre de QI, seulement des zones ou bien des âges de développement car le chiffre du QI est sujet à caution. Pour les parents qui n’ont pas des enfants précoces, je donne le bilan écrit quand ils me le demandent parce que j’ai vu des bilans psy donnés à l’enseignant traîner dans des dossiers scolaires… C’est embêtant.
    Enfin, parents d’enfants précoces, votre tâche est ardue. Faites très attention à vos propos avec les enseignants. C’est vrai que la plupart d’entre eux ne sont pas formés à la question du haut potentiel. Ce n’est pas de leur faute. Certains sont bornés, c’est vrai et la précocité peut déclencher une grande violence institutionnelle, je l’ai déjà constaté. Soyez diplomates. Essayez de vous allier plutôt que d’exiger (je sais, c’est dur quand on est inquiet) et n’hésitez pas, lorsque tous les recours sont épuisés dans l’école de votre enfant, à faire appel à l’inspecteur de circonscription en lui citant le rapport Delaubier voir le Conseiller pédagogique « Adaptation scolaire et handicap » qui est à l’inspection Académique. Ce dernier a aussi pour tâche de gérer la précocité et pourra vous aider. En tout cas, il n’a pas le droit d’ignorer le rapport Delaubier et les recommandations qui en sont tirées.
    Je vous souhaite à tous bon courage, et le meilleurs pour vos enfants.
    C.

  26. aldegonde dit :

    Je suis peut être une exception mais la psy scolaire de l’ancienne école de ma fille et aussi psy libéral. Elle a fait psy scolaire en attendant que ses enfants soient assez grand pour être autonome avant d’ouvrir son propre cabinet sur les jours où elle ne s’occupe pas de l’école. Depuis que j’ai changé ma fille d’école c’est elle qui la suit. Elle avait dès le départ diagnostiqué la puce, avait donné des conseils aux profs qui sont ceux répandus sur les forums de précocité mais j’ai du changer d’école car c’est les enseignantes qui ont trop attendues avant d’ouvrir les yeux et d’appliquer ses conseils. Quand j’ai pris la décision de changer ma fille d »école les maîtresses ont enfin ouverts les yeux, elles seront prêtes pour le prochain précoce lol
    Donc courage ça s’améliorer. Armons nous de patience

  27. Bip dit :

    Bonjour,

    Je profite mon passage sur ce blog pour donner une ou deux précisions concernant l’enseignement privé (qui doit bien concerner certains enfants ici)
    Je suis psychologue de l’éducation. Je travaille en Direction Diocésaine de l’Enseignement Catholique. Comme tous mes collègues, je suis titulaire d’un Master 2 en psychologie clinique, ce qui signifie que je pourrais également travailler en libéral.
    Notre formation ne contient pas de module « spécialisé » sur la surdouance, mais nous sommes tout de même sensibilisés, et surtout, nous avons le devoir de nous former tout au long de notre carrière, ce que (j’espère) nous faisons tous. C’est d’ailleurs dans ce but que je visite votre site aujourd’hui.
    Je précise aussi qu’il est tout à fait normal de demander à un psy lors d’une première visite s’il respecte le code de déontologie. Vous pouvez d’ailleurs le lire et vérifier s’il l’a signé personnellement ou via son organisation sur ce site : http://www.codededeontologiedespsychologues.fr/. L’ANPEC (Association Nationale des Psychologues de l’Enseignement Catholique) est signataire.
    Cordialement

    Bip

  28. Fosse dit :

    Maman zebre d’un petit poney devenu un petit zèbre on se sent perdue. Oui, d’un petit poney qui cumule toutes les tares en entrant à l’école à 2,5 ans. Qui évolue dans un environnement le stygmatisant, et détruisant peu à peu l’estime de lui que l’on tente de lui renvoyer. DE brimades en vexation, le harcèlement a pris le dessus. Jusqu’au jour ou on nous a donner un début de piste : Votre enfant doit être HP . Faites tester. Oui, mais ou ? A l’école la phsy scolaire ce n’est pas vraiment son truc…. ON va chercher où et qui ? Avant que notre petit zèbre d’implose ??

  29. Lili79 dit :

    Bjr,
    J’aimerai savoir si le psychologue scolaire est obligatoire lors d’une équipe éducative pour un changement d’orientation pour un enfant âge de 9 ans. L’enseignante réferente nous l’impose et par conséquent la date de cette réunion est repoussée à très loin, alors qu’on la réclame depuis septembre.
    De plus un psychologue scolaire peut il être présent à une ESS sans rencontrer l’enfant avant ?
    Merci à ts

  30. Lamygos dit :

    Bonjour,
    un psy scolaire n’est pas obligatoire en E.E. heureusement d’ailleurs car bon nombre d’écoles n’en voient jamais ! après s’il s’agit d’une orientation SEGPA, d’une demande MDPH quelle qu’elle soit là c’est différent, son rapport est obligatoire, sa présence conseillée. S’il s’agit de faire passer une classe je ne vois pas l’intérêt d’une E.E. Il faudrait en dire un peu plus sur cette future orientation. Pour la seconde question je vois mal l’intérêt d’inviter un psy qui n’a jamais vu l’enfant à part pour dire des banalités ou pour aider un collègue qui ne se sent pas trop à l’aise sur le sujet. En revanche qui dit ESS dit reconnaissance du handicap, donc le psy a déjà vu l’enfant, si ce n’est pas lui c’est un collègue qui l’aura briffé enfin on peut l’espérer. Étant moi même zébré et directeur d’école la gestion de ces enfants vus de l’intérieur fait frémir. Alors je me dis que tout est possible au pays du mammouth. :smile:

  31. Amelie dit :

    Bonjour,

    J’ai été « détéctée » par ma psychologue comme adulte surdouée. Je vais très surement demander à passer un test auprès de quelqu’un apte à le faire. C’est juste pour me confirmer à moi même que ce « diagnostic » est bien réél, j’ai besoin de savoir, ça en devient une obessions…
    Ma mère a eu des suspicions quand j’étais petite, parcours de maternelle assez particulier, et CP, fait à moitié au CP, moitié au CE1…
    Elle se souvient qu’en CP, sur mon carnet de notes, elle a vu 5 notes sur 10, toutes de 10, d’un test que l’on m’avait fait passer.
    Mais elle ne se souvient pas pourquoi, et n’a jamais eu accès à ce test. Elle ne s’en est pas plus inquiétée car elle pensait que ce test était un test de fi nd’année donné à tous les élèves.
    Elle a su plus tard que j’ai été la seule à le passer, mais tous les instits qu’elles interrogeaient sont restés très trpès évasifs…
    Est-ce que vous savez si on peut accéder par un moyen ou un autre à son dossier scolaire de primaire? Est-ce que quelqu’un a un souvenir d’une telle expérience? moi je ne me souviens pas de ce test du tout… :(
    J’aimerais savoir si c’était en effet une psychologue scolaire qui est intervenue sans l’accord préalable de mes parents… et si c’est l’avis de cette personne qui a empêché de sauter le CE1, alors que je l’avais déjà fait à moitié durant mon CP…

    Merci pour vos réponses!

    • Juliette dit :

      Ah le dossier scolaire..normalement le dernier établissement ou vous étiez. Cela fait plusieurs mois que je le réclame mais bon visiblement ils n’ont pas le temps. Bon c’est vrai que ca date…
      Tiens je vais donc les relancer…
      Courage. Moi aussi je suis preneuse d’info pour savoir comment faire pour qu’on me réponde….Moi c’est pour des tests faits à l’époque au collège….Je me souviens de tests, mais on m’a jamais dit ce que cela avait donné….donc ca me tracasse depuis les années 80….c »tait une époque ou on faisait faire des test, j’ai cru comprendre.
      Bonne soirée

  32. Famille à rayures dit :

    Momentanément je « glisse » du thème Wisconsin iv sur celui de la psy scolaire ou plutôt nullité crasse du val de marne!!! Bilantes thqi par Arielle Adda mes zèbres ont rencontré la psy scolaire pour un saut de classe pour la première thqi et un décloisonnement dans l’objectif d’un 2ème saut de classe pour le second. La première s’endormant d’ennui en classe et le second pleurant pour ne plus aller à l’école : conclusion de la brillante psy scolaire du val de marne : les 2 zèbres adorent aller à l’école!!!! Mais la que dire sinon qu’elle est complètement tarte???? « Non » mme de la tarte sinon je ne vous aurais pas solliciter!!!! Bon me voilà repartie pour un courrier ce coup ci au directeur de l’école copie à l’inspection d’académie pour que soit mis en place leurs directives. Mdr si cette andouille ne s’était pas déjà largement plantée en s’opposant 2 ans de suite au de classe du 1er qui aujourd’hui excelle en classe (trop facile le cm2)!! Mais zut du coup dans ma lettre je compati avec les gens dont le qi est compris dans la moyenne et qui ne comprennent donc pas forcément les difficultés rencontres par les zèbres. Pour eux c’est de la fiction le cerveau d’un zèbre!!!

  33. bilfusée dit :

    Peut on demandé que le dossier du psychologue scolaire sur notre enfant soit détruit?
    Peut on interdire l’intervention de la psychologue scolaire sur notre enfant?
    Est il normal lors d’une demande d’AVS que la psychologue scolaire ai été observer mon enfant en classe sans m’en avoir demandé l’autorisation?
    Une autorisation d’intervention par un parent du psychologue scolaire est valable combien de temps?

  34. Eric dit :

    Peut on demander que le dossier du psychologue scolaire sur notre enfant soit détruit?

    Il faut savoir que la constitution d’un dossier psychologique dans le cadre scolaire est soumise à l’autorisation préalable des parents. La destruction du dossier peut se négocier auprès du psychologue scolaire qui, s’il estime les motifs légitimes, peut détruire le dossier. En cas de litige, on peut s’adresser au supérieur hiérarchique du psychologue scolaire (l’inspecteur de l’éducation nationale chargé de la circonscription) et, si vraiment ça ne donne rien, déposer une plainte à la CNIL. Il faut avoir de bonnes raisons à présenter.
    Mais normalement, sans que vous n’ayez rien à demander, le psychologue devrait détruire le dossier une fois qu’il a dépassé sa durée d’utilité administrative (DUA) c’est-à-dire lorsque votre enfant a atteint ses 16 ans.

    Peut on interdire l’intervention de la psychologue scolaire sur notre enfant?

    Le psychologue scolaire fait partie de l’équipe pédagogique et intervient à ce titre comme tout autre membre de cette équipe. En général, sauf cas exceptionnel, il agit en bonne intelligence avec les parents. Mais leur autorisation n’est pas requise, sauf pour l’examen psychologique et l’observation en classe avec constitution de dossier. Les parents sont donc libres, s’ils souhaitent qu’il n’y ait pas d’examen psychologique, soit de refuser explicitement, soit de ne pas répondre, leur refus étant présumé par défaut. Ils n’ont pas à se justifier.

    Est il normal lors d’une demande d’AVS que la psychologue scolaire ait été observer mon enfant en classe sans m’en avoir demandé l’autorisation?

    Lorsque vous adressez une demande d’AVS à la MDPH, vous acceptez implicitement que celle-ci recueille les expertises nécessaires, parmi lesquelles, au besoin, celle du psychologue scolaire. Il n’a donc pas d’autorisation à vous demander. Voir votre enfant et produire un document sans vous rencontrer est donc légal. Par contre, c’est évidemment incorrect et cavalier. Normalement, le psychologue scolaire devrait vous rencontrer avant son intervention pour comprendre votre demande, puis après son intervention pour vous rendre compte de ce qu’il va envoyer à la MDPH.
    Je rappelle également que vous avez accès à tout le dossier MDPH, il vous suffit de faire jouer votre droit d’accès et de rectification. Si les conclusions du psychologue vous posent un problème, vous pouvez déposer une lettre, ou produire l’expertise d’un autre psychologue en complément.

    Une autorisation d’intervention par un parent du psychologue scolaire est valable combien de temps?

    Ce n’est pas l’intervention qui nécessite une autorisation, mais la constitution d’un dossier à partir des éléments d’examen ou d’observation. Il n’existe pas de règle sur la validité de durée. En principe, l’autorisation devrait valoir pour l’examen qui va avoir lieu, pas au-delà, mais ce n’est écrit nulle part. Par contre, si vous vous méfiez, si vous craignez que l’on abuse de votre autorisation pour agir à votre insu, une simple lettre (non motivée) exprimant votre refus pour une intervention supplémentaire suffit largement.

  35. Patricia dit :

    Bonjour,
    dossier psychologue scolaire, l’autorisation préalable des parents, doit se faire comment?
    écrite, oral..
    Le seul écrit qu’il y a c’est : « que la psychologue va faire un bilan » dans l’équipe éducative de la grande section maternelle
    Nous n’avons jamais rédigé une lettre l’autorisant aux bilans, et Qi
    En attente de vous lire,
    Bien cordialement

  36. lahulotte dit :

    merci pour cet article très complet
    je pense que l’on pourrait aussi dire que des données de cet article sont aussi valables pour les psy de CMP…
    J’ai fait l’erreur d’y faire appel car 1) je n’avais pas les moyens de payer un psy libéral et 2) j’avais confiance en cette personne et je me retrouve dans une belle mouise…..

  37. tomme dit :

    Bonjour;

    Nous souhaitions savoir – dans le cadre d’une demande de saut de classe de notre part, et non de la maitresse, qui s’y oppose – si l’on pouvait accepter le passage de la psy scolaire mais refuser tous tests de precocité réalisés par elle ?
    Nous avons rdv avec un liberal debut mai pour cela. Je précise que notre ainé est un petit zebre…
    Merci de votre attention
    Tomme

    • A. Zebrounet dit :

      « Nous souhaitions savoir si l’on pouvait accepter le passage de la psy scolaire mais refuser tous tests de precocité réalisés par elle ? »
      Oui ! :)
      Et d’ailleurs, le/la psy scolaire n’a pas à obtenir d’autorisation particulière de votre part pour passer ds la classe & observer votre enfant. Il/Elle n doit demander votre accord écrit que pour un examen / un bilan psychologique. Attention cependant, malgré la théorie, en pratique certaines écoles, certains psychologues scolaires ne respectent pas (j’ai régulièrement des témoignages en ce sens) cette règle & l’enfant est évalué sans même l’accord des parents :-|

      Je vous conseille donc de prendre les devants & de préciser ce que vous autorisez, ou non, par écrit (afin de garder une trace & avant que le/la psy sco ne puisse faire quoi que ce soit sans votre autorisation) :up:

      • Tomme dit :

        Merci beaucoup de nous avoir répondus…
        Nous avons un peu de mal à trouver tous les renseignements concernant la procédure du saut de classe quand la maîtresse le refuse… Parcours du combattant…
        Nous avons bien pris note de cette information qui je dois l’avouer n’est pas pour nous rassurer !! Je croise les doigts que la/le psy passe après notre rdv !! Je crainds même qu’une lettre leur paraisse mal venue même si bien sûre nous sommes dans notre plein droit !!
        Wait & see…

        Ps : très sympa le livre des 100 idées ! Merci de votre actualites toujours bien documentée !!

  38. sandy dit :

    Bonjour,
    Mon fils a été testé par une psychologue libérale au mois de janvier. J’ai informé l’école des résultats afin qu’il nous propose des solutions adaptées. On nous a convié à une réunion éducative avec la psychologue scolaire qui nous a demandé si elle pouvait rencontrer notre fils et nous avons dit oui. Quelques temps après, mon fils rentre de l’école et nous raconte qu’il a vu une dame. Très bien. mais, il y a eu plusieurs entrevues, donc je demande à la directrice de l’école ce que fait mon fils avec la psychologue scolaire aussi souvent. elle me répond qu’elle lui fait passer des tests (je pense à un bilan psychologique). Alors ma question est, avons nous un recours quand à cette attitude? Nous avons rdv demain avec toute l’équipe éducative à nouveau. De plus, lors d’une séance, il n’a pas pu aller en recré car il devait finir.
    Je voux remercie de bien vouloir m’aider.

  39. gaby dit :

    Juste une petite précision : dans l’enseignement privé, les psychologues scolaires sont appelés « psychologues de l’éducation » et ont le titre de psychologue avant tout (ayant un Master 2 de psychologie).
    C’est mon métier et je ne me reconnais pas du tout dans la description très négative que vous en faites.. Donc un rappel au passage contre les généralités, et cette petite précision!

  40. Lipsy dit :

    Quel dommage de lire toutes ces monstrueuses et injustes critiques.
    Je suis diplômée (master) en psychologie et depuis quelques années sur un poste de conseiller d’orientation – psychologue, donc je peux m’englober dans les « psy scolaires » si on veut. J’occupe ce poste d’abord parce que la loi du marché est dure (peu de postes de psy à temps plein, en gros difficile de trouver du boulot) et ensuite parce que ma formation s’y prêtait particulièrement (j’ai suivi toutes les spécialisations sur les difficultés scolaires, les troubles de l’apprentissage, le développement cognitif, et j’en passe pendant mon master).
    Sachez que la plupart des COP ont comme moi le titre de psychologue et sont d’ailleurs recrutés sur ce titre en tant que contractuels COP (donc mal payés, sans aucune garantie de stabilité d’emploi, etc etc).
    Ensuite le master sera obligatoire de toute façon pour passer le concours de cop (pour devenir titulaire de l’éducation nationale donc fonctionnaire) à-partir de l’année prochaine (contre la licence actuellement mais sachez que maintenant 90% des gens qui se présentent ont en réalité déjà le master ce qui leur fera bac + 5 + 2 pour être dénigrés).
    Enfin, nous avons, par l’éducation nationale, en + de notre formation de psychologue, des formations régulières, de mise à jour. J’ai ainsi reçu beaucoup de formations « EN » sur les EIP, DYS, TDAH, harcèlement, etc etc etc (on peut s’inscrire librement à ces formations qui nous sont généreusement offertes).
    Je travaille en lien avec les psy scolaires de primaire et oui la plupart ont effectivement le master, et pour celles que j’ai connues sont très investies dans leur travail et très au point sur les tests et l’éthique (un psychologue qui se considère comme tel adhère forcément au code de déontologie des psychologues, c’est un peu notre bible et je ne connais aucun psychologue, scolaire ou non, qui n’en fait pas l’apologie).
    Un psychologue sera toujours pour l’intérêt de l’enfant (c’est la base de sa formation).
    En gros, ce que je trouve l plus dur dans ma fonction actuelle, c’est le dénigrement dont on est sans arrêt victime, et c’est la seule chose qui me donne régulièrement envie de changer et de m’installer en cabinet (dommage car sinon j’aime le fait de travailler en établissement scolaire et en cio).
    J’adorais ce site et en parlais souvent aux parents mais là je trouve l’article franchement négatif et injustifié. D’ailleurs, il a été couvert de critiques sur un forum de discussion concernant les troubles « dys » et c’est comme ça que je l’ai découvert. Car beaucoup de gens n’étaient pas d’accord avec le contenu, et avait été contents des rencontres avec des psy scolaires (ou cop).
    J’espère quand même que les mentalités changeront quand les gens auront compris que des professionnels peu scrupuleux, il y en a partout, et la formation de base et le lieu de travail n’a rien à voir là-dedans.

    • A. Zebrounet dit :

      « D’ailleurs, il a été couvert de critiques sur un forum de discussion concernant les troubles « dys »  »
      Il faudrait donc que je liste la montagne de messages de familles pour qui l’intervention des psy scolaires fut une catastrophe, reçus depuis 7 ans d’existence du blog :)

      C’est une réalité vécue par bcp de familles. Je ne dis pas que TOUS les psy scolaires sont mauvais qd il est question de douance &/ou de TSA, mais qu’il y a bien plus de chances de tomber sur un tel psy sco, que sur un cador ! (tout comme c’est le cas en allant voir un psy libéral choisi au hasard…)

      Les spécialistes (véritables) du HPI ne sont pas légion, voilà la réalité. Et il est encore plus compliqué (pour ne dire rarissime) de tomber sur l’un d’eux, hors du système libéral. Pourquoi ? (aucun rapport avec le lieu !) Tout simplement parce que ce n’est pas la spécialité d’un psy scolaire lambda, & que sans pratique intensive, pas de spécialisation possible.
      Une Arielle Adda, une Monique de Kermadec, un Jean-Charles Terrassier bilantent & suivent des surdoués depuis des 10aines d’années & ne font pour ainsi dire QUE ça. C’est leur domaine, ils sont des experts & savent analyser un bilan.

      Chaque jour (je dis bien chaque jour !!!) je reçois des appels à l’aide de familles paumées face au vide que leur remettent des psy incapables de comprendre un Wppsi ou un Wisc. Parmi eux, des psy privés & BCP de psy scolaires.
      Parmi les 100aines d’e-mails & MP que les gens m’envoient chaque semaine, ce sujet est une constante (à laquelle je passe des heures durant mes week-ends à répondre, à aiguiller vers des assos, des psy réellement connaisseurs). Avec tjrs les mêmes drames pour des parents qui sont perdus, des enfants en souffrance, des situations bloquées :-x

      Alors je comprends que le fait de le dire, & de mettre en garde le grand public, puisse agacer les psy scolaires (dont certains sont, une fois encore, probablement plus compétents que d’autres). Mais c’est pourtant l’état des lieux d’une partie des situations concrètes pour des milliers de familles chaque année :up:

      Alexandra

      • lp dit :

        Est-il besoin d’être « Une Arielle Adda, une Monique de Kermadec, un Jean-Charles Terrassier » (ou une Jeanne siaud-facchin qu’on aurait pu citer aussi) pour détecter un haut potentiel? je ne comprends pas.
        Certes ces peronnalités très connues et médiatisées en ont fait leur spécialité et donc connaissent parfaitement la question, mais est-ce que cela doit vouloir dire que les autres psychologues ne savent plus analyser un wisc et détecter un hpi? ce serait grave, car si seulement 4 personnes savaient le faire il y aurait un gros, gros pb de file d’attente et la question de à quoi servons-nous alors.
        A notre époque il faut habiter dans une grotte ou être sorti de la fac en 1980 et ne jamais avoir ouvert un seul livre ou lu un seul article de magasine ou écouté une seule conférence ou jamais tapé le mot « précocité » sur internet depuis ce temps pour être encore un psychologue en exercice et ne pas savoir faire le diagnostic de précocité. Nous sommes + que formés, informés, les médias en parlent énormément, il suffit de lire un peu et très facilement quelques articles directement accessibles à tout un chacun pour se mettre à la page. De plus, l’analyse d’un wisc en cas de hpi est pour moi une des plus simples à réaliser : il est facile de la reconnaître car elle est très « balisée » par les études, les chiffres parlent très rapidement, la personnalité aussi (et un questionnaire Terrassier à faire passer aux parents pour compléter peut valider le tout assez facilement).
        Je ne saisi donc pas où est la difficulté et ce qui est véritablement vécu par les familles dans cet article : le refus par les psy scolaires de faire le bilan car ils estiment que cela ne relève pas de hpi (à une certaine époque, ça devient rare mais ça peut encore arriver, le hpi était facilement confondu avec l’idée de « 1er de classe » par ceux qui ne connaissait pas ce profil particulier)? le fait de n’avoir pas de bilan écrit? le manque d’accompagnement suite aux résultats?
        Bref, je me permets d’insister, sans mettre en doute l’incompétence de certains : ce n’est pas spécifique ni dû à la formation fournie aux professionnels de l’EN.
        Les psy de la vieille école qui « ne croient pas » aux hpi, TSA, DYS et j’en passe existent malheureusement encore partout (et je dirais même + en libéral où rien ne les oblige, là par contre, à aller se mettre à jour en terme de formations!).
        Quant au fait de devoir être un « cador » de la précocité pour pouvoir faire passer un wisc et la détecter: je vous répond non, ce n’est en effet pas nécessaire, nous sommes formés pour ça et sauf profil très complexe (hpi + asperger par exemple ou encore hpi + tsa ou + trouble de la personnalité), l’analyse est largement à la portée de n’importe quel psychologue sérieux. Et si nous avons un doute en ca de profil très atypique, et tous les psychologues le font, tout bon psychologue recommande un diagnostic affiné en centre spécialisé afin de ne pas laisser les parents sans réponse…
        Merci de votre droit de réponse, et de la votre.
        En espérant que chacun puisse bénéficier d’une écoute attentive et professionnelle par un psychologue sérieux, car ils sont très nombreux, à l’EN et ailleurs.
        Bonne route à tous et toutes.

        • A. Zebrounet dit :

          « Je ne saisi donc pas où est la difficulté et ce qui est véritablement vécu par les familles »
          Ah oui… ça je le comprends parfaitement, à vous lire :-?
          Et c’est là que réside tout le problème : vous ne saisissez pas le moins du monde la réalité vécue par des milliers (des dizaines de milliers, au fil des ans & des générations) de familles face à des psychologues scolaires largués.

          « l’analyse d’un wisc en cas de hpi est pour moi une des plus simples à réaliser »
          Ça fait sourire qd même… :)

          Bonne continuation à vous. Je crois que tte tentative d’ouverture d’yeux est vaine face à qq’un ayant de telles certitudes, en parfait décalage avec le monde réel :-o

          Alexandra

          • lp dit :

            Akexandra « vous ne saisissez pas le moins du monde la réalité vécue par des milliers (des dizaines de milliers, au fil des ans & des générations) de familles face à des psychologues scolaires largués » ce n’est évidemment pas ce que j’ai voulu dire : bien entendu que je comprends et que je sais que c’est réel ces vécus. Ma question était justement de vouloir comprendre ce qui s’était passé, où avait été le pb : vous l’avez répondu, c’est dans le diagnostic erroné, c’était simplement ma question. ET je vous assure que vous vous trompez, je comprends, et je vous crois car je sais que des psys ne se sont pas formés depuis 10 ans (donc ignorent les dernières avancées les + importantes, je le sais et je le vois également autour de moi mon but n’était absolument pas de le nier. MOn propos était de dire que l’article attaquait les psy de l’éducation nationale dans leur ensemble, alros que j’en connais aussi bcp de formés, c’est tout.

        • Memepasmal! dit :

          @lp ,ohhhhhh! » » » » » »je vous site «  » » »-nous somme formés + que formés les media en parles »,,sympa votre formation,quand on voit un certain nombre de connerie dans les médias.

          Puis, »-il est facile de la reconnaître car elle est « balisée »par les études les chiffres parlent très rapidement » » ». c’´est là pour moi que ça coince!!!!!
          J’en doute fort ,vous n’êtes plus crédible à mes yeux.vous pensez que les parents font passer un teste si simple à vos yeux juste pour avoir l’étiquette HP?
          -non,quand on en arrive au teste c’est que la scolarité se passe au plus mal,,,,,et là,vous intervenez avec vos certitudes,vous êtes la caricature même du bon psy qui sait tout sur tout!

    • Memepasmal! dit :

      @lipsy ,je n’avais aucun apriori avant de rencontrer notre psy sco,sauf quand le résultat du bilan de notre fils alors âgé de 8 ans est tombé,HP avec hétérogénéité dans ses résultats!!!aucun soupçon de sa part sur une éventuelle dys ou tdah,tout résidait sur un grand trouble affectif,avec crainte d’une séparation de sa Mere,c’est à dire moi.

      Parcours chaotique durant 2 longues années,à chercher le professionnel qui nous sortirait de ce tourbillon que dis-je ce tsunami ingérable pour nous parents seul contre l’école,et bien-sûr aucun soutient de la part de ce psy sco aucune information sur les pistes à suivre,où nous étions plutôt sur le banc des accusés!!!on ne sait pas élever notre fils,c’est certainement que le père ne fait rien,et que la Mere le surprotége,je suis membre d’une assoc dys,nous sommes 150 et rien que dans celle ci,les témoignages sur la rencontre psy sco est édifiant!!!!!

      Oui c’est triste pour les quelques un certainement très compétent,malheureusement on est très très loin d’une généralité.et pour moi c’est CA qui est bien dommage.

      • lp dit :

        Memepasmal!
        Oui je vous comprend et je sais que ça arrive encore car bcp de psychologues qui ont une formation ancienne et qui n’ont pas fait l’effort de se mettre à jour avec les avancées des neuroscicences ne sont pas au fait des dernières avancées. Pour moi ils sont aussi bien dans le privé que dans l’éducation nationale puisque c’est uniquement une question de « mide à jour » mais visiblement je me trompe.
        En effet j’ai suivi bcp de conférences avec M.Revol ou autre grand nom (car c’est un sujet qui m’intéresse vous l’aurez compris) et je suis d’accord.
        IL est pour moi évident qu’un psy doit être humain et pédagogue.
        C’est la base, je pense l’être, je m’y efforce, et contrairement à ce qui est dit dans un autre commentaire je ne me prend pas du tout comme quelqu’un qui ne doute pas, au contraire, mais je ne comprends pas que des psys ne le soient pas, humains et pédagogues, mais c’est un autre débat.

  41. pipna dit :

    Réponse à Lipsy

    Pourquoi nos critiques sont elles « monstrueuses ou injustes » ?
    Vous êtes sur un forum. Les personnes expriment leur ressentis et relatent leurs expériences. Croyez vous que ces personnes n’auraient pas préféré avoir des expériences positives ? Croyez vous que nous aimons nous battre avec l’école ou avec les psys? Je peux comprendre que cela vous blesse car selon ce que vous dites VOUS essayez de faire votre boulot correctement. Bravo à vous. Continuez sur cette voie mais ne niez pas la réalité SVP. Il y a des bons et des mauvais dans toutes les professions mais un mauvais psy aura plus d’impact sur la vie de qqun qu’un mauvais plombier, … Lorsque cela touche des enfants il faut comprendre que nous parents exigeons le meilleur.
    Quant à la remarque « D’ailleurs, il a été couvert de critiques sur un forum de discussion concernant les troubles « dys » » ….. ayez vos opinions et exprimez les mais vous appuyer sur les critiques des autres franchement … vous avez besoin de cela pour vous sentir plus sure de vous ?

  42. Joelle dit :

    Comme vous le dites si bien il y a des bons et des mauvais dans chaque profession. Dans le cas qui nous preoccupe, un bon psy doit avoir de l’empathie et de la bienveillance en plus de ses connaissances théoriques. Pour ma part il doit être humain et pédagogue. Et tout ça d’autant plus que les HP sont dans une attente terrible: on ne se contente pas d’un bon psy … On veut le meilleur … Parce qu’on est exigeant . Quand j’entends Mme Adda ou M Revol…j’ai l’intime conviction qu’ils nous comprennent, ils ressentent ce qu’ils expliquent … Ce ne sont pas que des théories vides de sens

  43. lp dit :

    Après cette longue discussion, et la lecture de ces commentaires qui, il est vrai, m’ont blessée, je vais m’arrêter là car je pense avoir lrgement donné mon point de vue. J’ai écouté aussi celui de tous ceux qui ont été mal informés, déçus, ou carrément incompris. C’est bien dommmage. Contrairement à ce qui a été dit plus haut sur moi, je ne crois pas être « trop peu sûre de moi » ni au contraire « savoir tout sur tout’ (très loin de là). Dommage, ce n’était pas du tout mon propos.
    Je n’ai sans doute pas réussi à me faire comprendre.
    Sachez quand même que, en 2016, beaucoup de psy de l’éducation nationale sortent formés sur les TDA, HP, DYS, victimes de harcèlement etc.
    Les choses changent donc.
    Ceci pour finir sur un ton positif suite à la dureté de certains échanges précédents.

    • Lélé dit :

      Merci Ip pour vos interventions que j’ai trouvées respectueuses. C’est intéressant d’avoir votre avis. En Belgique les choses sont beaucoup moins formatées et dans l’ensemble, je crois qu’il y a moins de frictions en tous cas avec les psychologues scolaires qui sont plutôt bien perçu(e)s.
      Cela ne veut pas dire que des solutions sont plus vite trouvées ou appliquées, mais je crois que les positions sont moins retranchées.
      Je prends du recul par rapport aux difficultés passées car un changement d’enseignant (suite à un cursus normal) a suffit à faire redémarrer la machine, nous avons de la chance.
      Je ne peux m’empêcher de remarquer depuis que j’y ai été sensibilisée, que beaucoup de parents brandissent l’étiquette HP ( présumée?) de leurs enfants en toutes occasions et je suppose que les professionnels de l’éducation doivent faire face aux demandes autant légitimes que fantasmées.
      Je partage votre avis sur la « starification » de certains professionnel qui, outre leurs compétences que je ne conteste pas, sont aussi de grand communicateurs.
      Cette tendance existe dans toutes les professions libérales et il faut l’accepter mais réaffirmer haut et fort qu’ils ne sont pas seuls et que d’autres professionnels exercent très bien leur métier sans passer à la télé.

  44. pipna dit :

    Réponse à Lélé,

    Je vous rejoins sur le phénomène de « mode » HP. Si j’en crois les parents de la classe de mon fils la moitié des enfants sont précoces :) évidemment non testés. Pas un jour sans que l’une ou l’autre maman me dise à quel point les « gens » estiment que son enfant est à l’avance … Moi je me tais et je souris poliment. C’est tout à fait vrai que les profs et les psys scolaires doivent en entendre … et cela nuit aux vrais zébrillons malheureusement…

  45. Wlasta dit :

    Bonjour,
    Ce qui m’a embêté avec le psy scolaire, c’est que d’un côté il me montre le graphique, explique les + et les – (évidemment en graphisme), qu’il pointe du doigt l’inadaptation social de ma fille à cause de son hypersensibilité en me disant en toute bonne fois que ce n’est pas une enfant précoce. Par curiosité, je lui demande ce que veut dire le 136 en haut de la feuille et il me répond « rien ».
    En faisant ce test, il m’empêche de le faire refaire (sinon il ne serait pas valide, on a dû attendre). Pour apprendre que « oui elle est précoce » mais juste hétérogène ».
    Pour le psy scolaire, l’écart très important entre les items annulait la précocité, alors que non, ça rend juste caduc le chiffre qui n’est pas représentatif.
    Il a été alarmiste sur les capacités sociales de ma fille alors que pour l’instant tout roule. Il a brouillé les cartes pour le diagnostique et fait perdre du temps.
    Son seul plus…et pas des moindres est qu’il a su aider ma fille à gérer ses crises d’angoisses a l’école. Ça je lui dis merci (il faut aussi dire le bon). Ce que j’aurai aimé, c’est qu’il me dise :
    Je pense qu’il faut faire passer un wisc à votre fille. Soi je le fais, ce sera gratuit mais par contre il n’y aura pas de compte rendu et vous ne pourrez pas le refaire passer avant 1 an1/2. Soi vous le faites faire à l’extérieur, mais tenez moi au courant du résultat.
    Bref….qu’on m’explique les alternatives.

  46. Memepasmal! dit :

    Voici un exemple Claire,face aux interrogations de la compétence du psy scolaire

    LA FFDYS ÉCRIT AUX PSYCHOLOGUES SCOLAIRES
    La FFDYS cosigne un courrier adressé à l’Association française des Psychologues de l’Education nationale (AFPEN) en amont de leur congrès qui doit se tenir à Nice en septembre prochain.(2013)

    Voici ce courrier:

    Madame, Monsieur,

    Le 15 mai 2013

    page1image3584

    Nos associations rassemblent plusieurs dizaines de milliers de familles d’enfants et adultes porteurs de troubles du développement divers: troubles du spectre autistique, troubles « dys », trouble de déficit d’attention, handicaps cognitifs. Nos enfants sont de plus en plus scolarisés en milieu ordinaire, grâce à la loi de 2005, et cette tendance lourde est appelée à s’accentuer.

    Pour nos enfants à besoins particuliers, le psychologue scolaire est un acteur important tout au long de son parcours. En effet, il se trouve dans une position privilégiée pour dépister un éventuel trouble chez un enfant, et alerter sa famille afin qu’elle puisse se mettre en quête d’un diagnostic. Par la suite ses observations en classe seront précieuses pour évaluer les besoins de l’enfant, à prendre en compte pour son Projet Personnalisé de Scolarisation, en particulier le rôle à attribuer à l’Auxiliaire de Vie Scolaire et les aides matérielles ou aménagements nécessaires.

    Ces enfants ont en commun le fait de déconcerter leurs enseignants et bien souvent d’avoir des difficultés d’adaptation en classe et avec leurs camarades. Avoir en face de soi un psychologue scolaire compétent et bien formé est donc fondamental pour assister l’enfant « hors normes » et ses parents à travers un parcours scolaire qui sera forcément plus compliqué et difficile que pour les autres.

    C’est donc avec un vif intérêt que nous avons pris connaissance du programme de votre prochain congrès à Nice. En effet, la question des « repères » nécessaires au travail du psychologue rejoint la problématique de dépistage précoce qui est cruciale pour mettre en place le plus tôt possible une prise en charge ou un accompagnement susceptible d’aider nos enfants. La problématique de « comment l’enfant, être en devenir ou sujet déjà là, se construit et trouve sa place » est également particulièrement pertinente dans le cas d’enfants porteurs de troubles du développement, en particulier l’autisme qui affecte toutes les composantes de ce développement. La mention des « avancées de la génétique et des neurosciences » dans ces domaines nous a par ailleurs paru de bon augure, tant ces avancées tardent à être prises en compte encore aujourd’hui par bien des psychologues scolaires.

    Mais nous sommes déçus de découvrir le programme détaillé de ce congrès. En effet nous constatons que la parole est surtout donnée à des intervenants issus du champ de la psychanalyse : Serge Tisseron, Serge Lesourd, Bernard Golse, pour ne citer que les premiers de la liste. Or, dans le domaine des troubles du développement et en particulier l’autisme, la non pertinence de la psychanalyse a depuis longtemps été établie au regard des preuves scientifiques disponibles, récemment encore par la Haute Autorité de Santé dans ses recommandations de prise en charge (mars 2012). Le 3è plan Autisme présenté par Mme Carlotti affirme également le caractère central des approches comportementales et développementales dans ce domaine, et le nécessaire abandon de l’approche psychanalytique. Cette non pertinence de la psychanalyse est également avérée pour les troubles « dys », le handicap cognitif et les troubles de l’attention pour lesquels la HAS va élaborer cette année des recommandations.

    Nous déplorons ainsi l’absence à votre congrès de spécialistes du développement ou de la psychopathologie de l’enfant issus de la neuropsychologie et du champ cognitivo-comportemental (à une ou deux exceptions près). Or ces spécialistes, il y en a en France, comme par exemple les intervenants du colloque du 6 avril dernier à l’Ecole Normale Supérieure, « la Psychiatrie et la Psychologie fondées sur des preuves » (programme sur ce lien). Ils auraient pu donner un éclairage différent de ces problématiques, fondé sur des preuves scientifiques. Cela aurait par ailleurs été cohérent avec le Code de Déontologie des Psychologues, en particulier l’article 24 « Les techniques utilisées par le psychologue à des fins d’évaluation, de diagnostic, d’orientation ou de sélection, doivent avoir été scientifiquement validées et sont actualisées. »

    Les connaissances et les pratiques en psychologie ont beaucoup progressé depuis quelques décennies, mais bien souvent encore les familles membres de nos associations nous témoignent des difficultés rencontrées avec des psychologues scolaires, dont les connaissances dans le domaine des troubles du développement sont lacunaires, voire obsolètes. La prévalence de ces troubles ou différences est élevée: 1 enfant sur 100 est porteur d’un TED, 3% à 5% des enfants ont un trouble de l’attention, jusqu’à 8% ont un trouble « dys ». Chaque psychologue scolaire, dans sa pratique quotidienne, croise le chemin de nombreux enfants porteurs de tels troubles. Il est donc regrettable que votre congrès n’accorde pas une place plus importante à des interventions sur le développement et la psychopathologie de l’enfant, qui ne soient pas basées sur la psychanalyse.

    Nous déplorons également qu’il ne soit pas fait appel aux partenaires que sont les enseignants, ni aux associations de familles, pourtant les premières concernées, et dont l’expérience est précieuse. A aucun moment votre congrès ne donne la parole aux familles des enfants « usagers » du système scolaire et au service desquelles les psychologues scolaires doivent oeuvrer. Si l’on peut comprendre que ce congrès s’adresse uniquement aux psychologues scolaires, il est incompréhensible qu’il se déroule en vase clos et sans apports extérieurs. Comment espérer des progrès et des avancées ou des idées nouvelles, avec une telle démarche ?

    Nos associations souhaitent donc par ce courrier:

    – protester contre le contenu du programme de ce colloque, qui n’est pas conforme aux avancées scientifiques dans le domaine des troubles qui touchent nos enfants

    – demander que le programme de votre colloque soit aménagé pour donner plus de place aux connaissances scientifiques à jour ainsi qu’à nos associations afin qu’un point de vue plus conforme aux besoins réels de nos enfants puisse être développé

    – que nos associations soient associées à la préparation de votre prochain colloque, afin de centrer le programme sur les réponses concrètes à apporter aux difficultés de nos enfants, sur la base des connaissances validées les plus à jour.

    page2image30632

    Bien cordialement,

    Collectif Egalited – http://www.egalited.org – col.egalited@gmail.com
    Autisme France – http://www.autisme-france.fr – autisme.france@wanadoo.fr Fédération Française des Dys – http://www.ffdys.com – contact@ffdys.fr
    UNAPEI – http://www.unapei.org – public@unapei.org
    HyperSupers – TDAH-France – http://www.tdah-france.fr – presidente@tdah-france.fr

  47. Memepasmal! dit :

    Merci Alexandra de remettre en actualité ce malheureux constat,les assoc de dys en France tirent le signal d’alarme auprès de là ministre Marisol Touraine sur ce manque cruel de formation de nos chers Medecin sco et psy sco sur nos enfant dys + hp en grande souffrance,…c’est hallucinant de vérité,mais cela ne doit plus durer!!!!
    Ce constat affligeant mette nos enfants en dangé!!!

  48. Gil Fanny dit :

    Bonjour,
    Je tiens à mettre mon petit grain de sel (venant de Tahiti c’est une expression particulièrement rigolote) dans ce petit amas d’informations sur les psychologues scolaires.
    Il se trouve que le métier évolue. Bientôt un concours sera ouvert post-master. Et l’appellation « psychologue scolaire » disparaîtra au profit de celle de « psychologue de l’Education Nationale ».
    Ces professionnels seront titulaires d’un master de psychologie (concours ouvert à toutes les branches (clinique, sociale, cognitive, éducation etc.)).
    Et attention, je pense très sincèrement que la formation continue des psychologues scolaires d’aujourd’hui s’enrichie en matière de connaissances concernant tous les profils de développement « atypiques » et donc concernant les enfants à haut potentiel intellectuel.
    Il est évident qu’il existe un certain nombre de faiblesses dans l’Education Nationale, mais il est important de ne pas mettre tout le monde dans le même sac !
    Une piqûre de rappel est toutefois intéressante je pense, par rapport aux limites existantes dans l’institution qu’est l’Education ! :)

    http://www.afpen.fr/spip.php?article650

    • lp dit :

      Tout à fait d’accord avec toi Gil Fanny : le master obligatoire abrogera peut être enfin toute discussion sur le sujet des formations, alors même que, pourtant, depuis longtemps déjà, beaucoup de psychologues scolaires et psychologues du 2nde degré étaient DEJA titulaires d’un master dans les faits et avaient donc suivi les mêmes formation que les psy dits « libéraux » avant leur formation EN.
      Pour moi, il est donc tout aussi dangereux de s’adresser à un psychologue « en libéral » dès le moment où celui-ci ne connaît pas la douance, les troubles d’apprentissages etc etc…qu’un psychologue « scolaire » puisque ce n’est pas où il travaille qui importe mais COMMENT il a été formé et de quel master il est en vérité titulaire! Car j’ai vu des bilans de cabinets faits par des psychologues en libéral formés à la psychologie psychanalytique seule, et n’ayant aucune connaissance sur les troubles des apprentissages et/ou dys et/ou eip! et des parents démunis donc tout autant! puisque titulaires d’un master de psychologie…clinique psychopathologie (et ils sont encore très nombreux à choisir encore aujourd’hui cette spécialisation).
      Oui à l’éducation nationale, des formations continues sont proposées sur ces troubles (encore faut-il accepter de s’en saisir).
      C’est la raison pour laquelle pour moi la SEULE question qui importe quand on rencontre un psychologue, peu importe où, est de de lui demander de quelle formation il est issu et/ou lesquelles il a suivies ces dernières années (qui ont été riches en avancées scientifiques sur le fonctionnement cognitif et qui ont donc rendu beaucoup de psy formés il y a quelques années en arrières obsolètes) pour enrichir et mettre à jour sa pratique.

    • Memepasmal! dit :

      Vous avez votre réponse ici
      Quelques éléments de réponse aux tentatives et tentations réductionnistes actuelles dans la prise en charge des enfants présentant des troubles des apprentissages.
      Frédérik Guinard
      La lettre de la FFDys envoyée* le 15 mai 2013 à l’AFPEN est intéressante car, malgré la référence aux activités scientifiques de l’École Normale Supérieure et de la Psychiatrie et la Psychologie fondées sur des preuves, cette association continue de présenter la dyslexie comme un trouble « inné » (voir dans la présentation de leur site) alors que cette catégorisation est réfutée et abandonnée depuis longtemps par les recherches actuelles en Neuropsychologie qui considèrent très sérieusement les effets de l’environnement sur les spécificités génétiques d’un individu. Ces présentations simplistes se réclamant de la scientificité ignorent manifestement l’existence de « travaux menés sur d’autres espèces qui ont montré que des traits fortement héritables ou héréditaires sont particulièrement sensibles aux effets de l’environnement » (Dworczak, 2004, p.217). Plus encore, les chercheurs (en particulier les travaux de Franck Ramus 2005 et Stanislas Dehaene 2007) qui s’intéressent aux mécanismes complexes du développement cognitif élaborent aujourd’hui des modèles où « contraintes génétiques et facteurs environnementaux sont intimement imbriqués » (Dworczak, 2004, p.17) et s’intéressent aux premières interactions bébé-environnement et au contexte d’émergences de ces troubles de la cognition et de la construction des savoirs (Findji, Ruel, Pêcheux, 1999, 347-360).
      La suite
      http://www.afpen.fr/spip.php?article629

      Difficile,d’avancer non????

      • lp dit :

        Bonjour,
        Tout comme en médecine, il y a bien plusieurs courants en psychologie.
        Ainsi, il ne sera jamais possible d’empêcher chacun de choisir sa méthodologie en fonction de la théorie qu’il défend : tout comme quand vous allez voir un médecin, vous choisissez alors un médecin « homéopathe », « allopathe », « naturopathe » etc….
        IL y a différents courants, et suivant celui auquel on décide d’adhérer déterminera notre pratique.

  49. MamPré dit :

    Je vous soutiens vous et votre blog complètement. Notre histoire est encore l’exemple parfait de l’incompétence et de la suffisance (en ce qui concerne notre cas) de certains psy scolaires. Notre fils a été détecté HP à l’âge de 5 ans parce que nous avons demandé à la psy scolaire de faire un bilan car nous soupçonnions la précocité (elle nous avait été recommandée par la Directrice de l’école…). Précocité confirmée et homogène d’après la psy, tout va bien, pas besoin de saut de classe… (alors qu’il était en phobie scolaire, savait lire et disait s’ennuyer). 3 ans plus tard, nous découvrons qu’il est multidys (encore une fois l’école et la psy refusent l’idée qu’il puisse avoir des dys malgré nos soupçons, pour eux notre fils a un problème psychologique…). En effet, la psy scolaire a mal fait son bilan, elle a oublié de lui faire faire la partie vitesse de traitement (celle que la plupart des enfants dys chutent bien sûr) mais elle a quand même calculé un QI Total !! Nous faisons faire un nouveau WISC 4 en libéral, profil TRES hétérogène, les bilans présentent une dysgraphie importante, un TDAH et pleins d’autre petits dys…..La psy scolaire, elle, pense avoir bien fait son travail, malgré qu’elle ait omis une partie des tests, malgré que depuis 1 an, nous la prévenons que nous soupçonnons les dys, et qu’on nous conseille de plutôt le faire voir par un psy tous le 15 jours pour que son comportement s’améliore, etc…. Conclusion : notre fils est à nouveau en phobie scolaire, il est puni toutes les 5 minutes à l’école, privé de récré (avec un TDAH) et obligé de faire des lignes d’écriture, dès qu’il dérange la maîtresse….résultats catastrophiques à l’école, troubles du comportement, etc…. Je reste persuadée que si le bilan avait été fait correctement, nous aurions pu éviter cette phobie scolaire et surtout ces troubles du comportement. Nous aurions pu faire faire des bilans plus poussés et commencer une rééducation il y a bien longtemps, si ils n’avaient pas tout fait pour nous persuader que notre fils avait un problème psy.

    • lp dit :

      Faire un wisc et « oublier de lui faire faire la partie vitesse de traitement » est complètement insensé, et cela n’a donc rien à voir avec la formation des psy « scolaires » puisque, fort heureusement, cela ne correspond a aucune pratique approuvée et est juste une incompétence personnelle! J’ai moi-même vu, pas plus tard que le mois dernier, une psy « en cabinet », réaliser un bilan avec un…WISC-R!!!! c’est à dire un test qui date des années 80!!! et le tout en 3 passations différentes sur 3 séances!!! donc, vraiment, des incompétents, il y en a partout!!!

      • Memepasmal! dit :

        Bonjour,
        Pour moi le problème ne réside pas seulement sur le nombre d’incompétent rencontré en libéral ou autre,mais SURTOUT sur l’incompétence de ceux ci au coeur DE l’éducation national!!!!!car c’est vers ceux là en priorité que les parents sont orientés!!!!

      • MamPré dit :

        En fait, à 5 ans il a passé le WPPSI 3 pas le WISC mais, le WPPSI comprenait un subtest appelé « code » concernant la VT et qui n’a pas été effectué… L’excuse qui m’a été donnée lorsque j’ai demandé des explications récemment étant « qu’il était trop jeune » pour ce subtest…. Quel intérêt d’inclure ce subtest dans les subtests principaux de WPPSI 3 allant de 4 à 7 ans, si ce n’est pas pour le faire à un enfant de 5 ans ! D’ailleurs, elle a fait une 2ème erreur en me calculant un QI total sans ce subtest, donc qui ne veut plus rien dire…. Ce qui est plus grave c’est que la Directrice couvre l’incompétence de la psy en me disant que de toute façon, les dys ne sont pas détectables avant 8 ans….. (l’âge actuel de mon fils…).

  50. konrad dit :

    @Alexandra

    Bonjour.
    Je viens de lire, qu’un décret a été adopté pour création du corps unique des psychologues de l’Education nationale. Cela va peut être changer les choses…
    Des concours de recrutements dans le nouveau corps des psychologues de l’Education nationale seront lancé en 2017.

    Konrad



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