Détection des enfants surdoués par les psychologues scolaires

Les interrogations relatives aux psychologues scolaires sont nombreuses chez les parents d'enfants surdoués, tout comme les problèmes de récupération des résultats lorsque l'enfant a été diagnostiqué intellectuellement précoce par un psy scolaire :-|

 

Je reçois pas mal de messages de familles perdues face à l'attitude d'un psy scolaire refusant de communiquer le moindre élément sur la passation d'un test d'efficience intellectuelle sur leur petit.
Je lis aussi souvent sur le net (forums, groupes) les mêmes idées reçues, erreurs d'interprétation des textes ou confusion entre plusieurs principes du droit...

 

Voici donc quelques précisions à connaître avant d'accepter trop rapidement (& au risque de s'en mordre parfois les doigts :dots: ) de faire évaluer son enfant par un psychologue scolaire. Subsiste dans l'esprit de bon nombre de parents un flou artistique à propos des ces psychologues de l'Education Nationale, anciennement enseignants :!:

 

Les Tribulations d'un Petit Zèbre, le livre du blog !

 

 

° Un psychologue scolaire a-t-il la même formation qu'un psychologue libéral ?
Non. Les psychologues scolaires n'ont en effet pas la même formation que les psychologues classiques (qu'ils soient ou non cliniciens). Ils sont exclusivement recrutés parmi les personnels d’enseignement du premier degré, & sont donc d'anciens enseignants du primaire (n'ayant pas nécessairement fait 5 années d'études en psychologie, comme tous les autres psychologues).
Ils restent statutairement liés à leur corps d’origine, c’est pourquoi ils dépendent d’un Inspecteur de l’Éducation nationale comme les "simples" professeurs des écoles, dont ils font toujours partie. La psychologie scolaire est considérée comme une spécialisation de la fonction enseignante.

 

 

° Un psychologue scolaire est-il tenu au secret professionnel par le Code Pénal ?
Non, contrairement aux médecins, avocats, assistants sociaux, etc. il n'existe aucune loi imposant un secret professionnel qui serait spécifique du psychologue. Dans le cas de psychologues non-fonctionnaires, un principe de protection est également assuré par l’article 9 du Code Civil selon lequel "chacun a droit au respect de sa vie privée".
Un psychologue ayant un statut de fonctionnaire (d’état, territorial ou hospitalier), comme c'est le cas pour les psy scolaires, est tenu au secret professionnel prévu à l’article 26 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits & obligations des fonctionnaires (de TOUS les fonctionnaires). Les psychologues scolaires sont ainsi tenus au secret professionnel en leur qualité de fonctionnaires (& non en leur qualité de psychologues) !
Pour revenir au Code Pénal : son article 226-1 punit "d'un an d'emprisonnement & de 45 000€uros d'amende le fait, au moyen d'un procédé quelconque, volontairement de porter atteinte à l'intimité de la vie privée d'autrui […]". Mais cette règle générale est applicable à tout individu, & rien dans le Code Pénal n'est spécifiquement prévu pour les psychologues, quels qu'ils soient.

 

 

° La loi impose aux psychologues le respect d'un Code de Déontologie !
C'est faux. Les Codes de Déontologie (il peut en exister différents) n'ont aucune valeur légale. Chacun reste libre, sous réserve qu’il respecte la loi commune, de faire ce qu’il veut de ces codes.
Par exemple, un Code de Déontologie signé le 22 mars 1996 par l'AEPU (Association des Enseignants de Psychologie des Universités), l'ANOP (Association Nationale des Organisations de Psychologues) & la SFP (Société Française de Psychologie) puis adopté par 28 organisations de psychologues, révisé en février 2012, se dit représenter un moment particulièrement fort de la structuration identitaire de la profession en France. Mais rien ne peut contraire des associations de psy à être signataires de ce Code, ni même tout psychologue à y adhérer & le respecter.

 

 

° Le psychologue scolaire est-il obligé de conserver une trace écrite d'un examen clinique &/ou psychométrique d'un élève ?
Oui, la circulaire n° 90-083 du 10 avril 1990 relative aux missions des psychologues scolaires prévoit que les examens cliniques & psychométriques "donnent lieu à la rédaction d’un document écrit". Mais s'il lui est imposé de rédiger un écrit, rien ne contraint ou ne stipule quel type de document. Libre au psychologue de lui donner la forme qu'il choisira... & c'est ça qui importe finalement & qu'il est très important de comprendre ! :(
S'il est consciencieux, le psychologue scolaire prendra le temps de dresser un compte-rendu écrit détaillé. S'il ne l'est pas (ou s'il s'en lave un peu les mains, estime qu'il manque de temps, ou encore qu'il ne sait pas réellement quoi y mettre), il fera comme bon lui semble & sera en droit de le faire !
Absolument rien ne vient contredire cette totale liberté de présentation d'écrit...

 

 

° Le psychologue scolaire a-t-il une forme imposée de compte-rendu, un nombre de page obligatoire ?
Non, comme expliqué ci-dessus, il peut choisir la forme à donner à ce document écrit. Toujours selon la circulaire n° 90-083 du 10 avril 1990 portant sur les missions des psychologues scolaires, il est totalement libre du "choix de ses outils & de ses démarches, compte tenu des règles en usage dans l'exercice de sa profession". La loi ne se prononce d'ailleurs pas non plus sur la validité scientifique des outils que le psychologue peut ou non choisir d'utiliser.
En clair, un psychologue scolaire fait comme bon lui semble. Le document écrit peut être très détaillé, précis, chiffré, comme il peut parfaitement être le plus sommaire possible. Personne ne pourra alors exiger de lui telle ou telle présentation du document écrit.

 

 

° Que permet la loi relative à la protection des données, notamment lorsqu'il est question de mineurs ?
La loi n° 78-17 du 06 janvier 1978 relative aux fichiers & aux libertés dispose que les parents (ou les tuteurs légaux s'il y a lieu) puissent exercer un droit d’accès & de rectification concernant le dossier psychologique de l’enfant, comme pour TOUTES les données relatives au mineur dont ils sont responsables. Mais cette loi n'oblige en rien le psychologue scolaire à établir un compte-rendu (chiffré, détaillé, faisant apparaître des conclusions quelconques).
L'accès aux données n'équivaut pas à l'accès à un compte-rendu écrit exigible du psy scolaire ! Il faut impérativement distinguer l'accès & la protection des données personnelles (garantis par cette loi) de l'obligation de rédaction d'un compte-rendu, qui elle, n'est pas du tout prévue par la loi & ne dépend que du bon-vouloir du psychologue.

 

 

° Qu'est-ce qui est garanti par la loi alors ?
C'est l'accès aux données & la rectification qui est permise. Aussi, si le compte-rendu espéré n'existe pas physiquement, rien ne peut légalement contraindre le psychologue scolaire à en rédiger un selon une modèle qui lui serait imposé. Les parents (pas plus qu'un Inspecteur d'Académie ou un enseignant) ne pourront pas exiger du psychologue scolaire qu'il dresse un document selon leur volonté.

 

 

° Le psychologue scolaire peut-il être contraint à communiquer un bilan écrit détaillé &/ou des chiffres de passation d'un test de QI ?
Non, encore une fois. La circulaire n° 90-083 prévoit que "lorsque les informations contenues dans ce document ou certaines seulement d’entre elles doivent être communiquées, le psychologue scolaire veille à ce que cette communication soit adaptée à son destinataire".
Si par contre ce document de compte-rendu existe & que le psychologue estime ne pas devoir (pour une raison ou pour une autre, dont il reste seul juge) le faire connaître dans son intégralité, il peut tout à fait ajuster le contenu des infos transmises en fonction de la personne lui en fait la demande.
Il ne faut pas confondre ce que le Code Pénal prévoit par son article 441-4 & qui affirme que celui qui présenterait une version arrangée du compte-rendu d’un examen psychologique s'expose à des peines pouvant aller jusqu’à quinze ans de réclusion criminelle & 225000 euros d'amende & la liberté de communication du psychologue. Comme évoqué juste au dessus en début de réponse, la circulaire n° 90-083 permet au psychologue d'être libre de ne pas divulguer tous les éléments. Cela ne lui permet pas de biaiser un compte-rendu (ce qui tomberait alors sous le coup de l'article 441-4 du Code Pénal !), mais cela lui confère par contre le droit de ne porter à la connaissance de son interlocuteur qu'une partie des éléments de l'examen psychologue, afin d'adapter la transmission de ces informations.

 

 

° Un psychologue scolaire est-il habilité à procéder à la passation de test de QI & à déterminer si un enfant est ou non à haut potentiel intellectuel ?
La loi ne prévoit strictement rien quant aux pratiques du psychologue, que ce soit pour des examens cliniques, psychométriques, des entretiens, etc. Aucun diplôme n’est exigé ; un orthophoniste ou un enseignant peut sans problème s'amuser à faire passer un Wisc à un enfant. Tout le monde pourrait en fait faire passer un test de QI ou un test de personnalité (Rorschach, etc.), & même se faire payer pour cela, dès lors qu'il n'y a pas usurpation du titre de psychologue. Car c'est seulement cela que sanctionne la loi française (article 433-17 du Code Pénal relatif à "l’usage, sans droit, d’un titre attaché à une profession réglementée par l’autorité publique") : l'usurpation du titre !
Il n'y a donc rien qui différencie légalement parlant quelqu'un en mesure de procéder à la passation d'un test d'efficience intellectuelle de quelqu'un n'étant pas capable de le faire. Un psychologue scolaire est parfaitement en droit de s'y atteler, comme tout autre psychologue du reste.
Par contre, outre l'aspect purement légal, il y a un aspect "compétences & connaissances nécessaires" extrêmement important, à prendre en considération :-o Dans le privé les psy spécialistes en matière de surdouement ne sont déjà pas légion... alors dites-vous bien qu'un psychologue scolaire est encore plus rarement compétent sur ces questions délicates.
Personnellement, je déconseille toujours vivement de passer par un psychologue scolaire en cas de suspicion de douance. Car s'il existe sans aucun doute des psy scolaires capables de bien analyser un Wppsi ou un Wisc, la plupart du temps les retours des familles sont catastrophique ! D'autant qu'une fois que le test est passé, s'il a mal été analysé l'enfant ne pourra pas le repasser avant 2 ans. Il n'est en outre pas rare de voir des psychologues scolaires procéder à la passation de tests obsolètes ds leur version (Wisc III au lieu de Wisc IV par exemple, car les versions les plus récentes sont très cher à acheter & certains psy scolaires n'en font pas l'investissement), ce qui n'a alors aucune valeur en terme de psychométrie.

 

 

° Les parents peuvent-ils exiger un compte-rendu écrit complet de plusieurs pages ou faisant clairement état de la précocité intellectuelle en cas de bilan psychométrique passé avec le psychologue scolaire ?
Pour pourvoir réclamer un compte-rendu &/ou des explications, il faut que ce document existe ! Or, le psychologue peut, tout à fait légalement, se borner à établir un document écrit de 2 lignes. Il peut aussi choisir de donner un compte-rendu aux parents, de faire état de données chiffrées, analysées, mais sachez que rien ne l'y oblige aux yeux de la loi. Il ne s'agit ds ce cas que d'un geste de sa part (un geste intelligent, certes, mais un geste tt à fait facultatif & soumis à sa seule volonté).

 

 

° Consulter un psychologue libéral est-il une garantie d'avoir à faire à quelqu'un de sérieux & d'obtenir un bilan complet stipulant clairement la précocité intellectuelle de l'enfant ?
Malheureusement non, il existe aussi des psy libéraux qui bâclent leur travail, ne donnent qu'un compte-rendu ultra épuré de quelques lignes, ne rendent aucune analyse ou se refusent à communiquer les chiffres (ou d'autres encore qui ne transmettent alors que des chiffres, sans plus d'explications...). Parmi les psychologues, comme dans tout domaine, on trouve des professionnels fiables, & d'autres nettement moins sérieux.
D'où l'importance de bien se renseigner au préalable, ce que l'on ne peut pas faire dès lors que l'enfant est pris en charge par un psychologue scolaire. C'est pourquoi je déconseille de passer par lui pour quelque chose d'aussi important & spécialisé qu'un bilan psychométrique.

 

 

° Un bilan effectué auprès d'un psychologue scolaire est-il payant ?
Non, il est gratuit. C'est aussi (malheureusement) un élément essentiel à prendre en compte dans les conflits qui opposent souvent les familles aux psychologues scolaires.
Non pas qu'un psychologue libéral soit soumis à de plus strictes obligations (les libertés & les contraintes sont en réalité les mêmes) ou que le fait de payer 200 ou 300€uros autorise la famille à imposer quoi que ce soit au professionnel. On n'achète pas un test mettant en évidence un haut quotient intellectuel, soyons bien clairs sur ce point :up:
Mais le choix d'un psychologue privé libéral & sa consultation en vue d'un bilan psychométrique se font généralement après demandes de renseignements téléphoniques. Il est donc possible de bien exposer ses attentes (compte-rendu complet, chiffré, etc.) & dans le cas où le psy privé ne corresponde pas à ce que l'on estime être en droit d'obtenir, il suffit de se tourner vers un confrère plus sérieux. Or, ce "choix" n'est pas possible en matière de psychologue scolaire.

 

 

° Un psychologue scolaire peut-il choisir de ne transmettre que certains éléments aux familles des élèves vus lors d'entretiens &/ou examens ?
Oui, il le peut comme je l'ai développé plus haut, mais par contre il ne peut pas biaiser un compte-rendu (le truquer, le rendre mensonger). Le psychologue (scolaire ou libéral) n'est pas tenu de révéler aux parents qui en feraient la demande la totalité des informations qu’il a collectées lors des entretiens avec un enfant. De même qu'un Inspecteur de l'Education Nationale n'a pas accès au dossier psychologique intégral de l'élève, les parents ne peuvent exiger la transmission de l'intégralité des éléments recueillis par le psychologue scolaire qui bénéficie d'une liberté garantie par la phrase "le psychologue scolaire veille à ce que cette communication soit adaptée à son destinataire" (circulaire n° 90-083).

 

 

° Peut-on s'opposer au refus de la part du psychologue scolaire de transmettre l'intégralité des éléments sur notre enfant ?
Non, il n'y a aucun recours possible dès lors que la circulaire affirme que c'est au psychologue scolaire de veiller à ce que la communication des pièces soit adaptée à son destinataire. Autant dire qu'il fera ce qu'il voudra & estimera (avec plus ou moins de bonne volonté) juste ! :( Il y a bien peu de chances pour qu'il juge de lui-même qu'il n'a pas correctement effectué son boulot n'est-ce pas, or il est celui qui doit y veiller...
Si la loi permet l'accès aux données & leur rectifications, elle trouve ses limites dans la liberté accordée aux psychologues dans le choix du type d'informations à transmettre aux différents interlocuteurs qui s'adresseront à lui. A noter que l'Inspecteur de l'Education Nationale lui-même ne peut rien imposer au psychologue scolaire (ni forme d'écrit, ni outil d'évaluation).

 

 

° Un enfant peut-il s'entretenir avec le psychologue scolaire sans l'accord des parents ou des tuteurs légaux ?
Oui ! Un entretien est parfaitement permis (dès lors qu’il ne s’agit que d’un entretien, sans constitution de dossier !) sans en avertir les parents. De même qu'un chef d’établissement peut tout à fait recevoir un élève sans consentement préalable des parents.

 

 

° Peut-il être examiné cliniquement &/ou psychologiquement toujours sans accord des responsables légaux ?
Non, tout examen doit faire l'objet d'un accord des parents. Cette obligation, rappelée dans la circulaire n° 90-083, résulte de l’article 6 de la loi du 06 janvier 1978 sur les traitements de données à caractère personnel.
La circulaire ordonne que "les examens individuels ne peuvent être entrepris sans l'autorisation des familles".

 

 

° Les parents ou responsables légaux peuvent-ils refuser un examen qui serait réalisé par le psychologue scolaire ?
Bien sûr que oui !!!

 

 

° Lorsque des parents refusent l’examen clinique ou psychologique de leur enfant par un psychologue scolaire, ce dernier peut-il malgré ce refus monter un dossier à partir de simples observations réalisées en classe ?
Non. Un dossier constitué à partir d’observations faites de l'élève dans sa classe est un traitement de données à caractère personnel auquel s’appliquent toutes les règles prévues par la loi du 06 janvier 1978. Il s'agit donc d'un acte soumis à l'accord préalable des parents ou tuteurs légaux de l'enfant.

 

 

° Il est interdit au psychologue scolaire d’engager une évaluation ou un examen impliquant des enfants avec lesquels il aurait un lien.
C'est faux, cette interdiction n’existe que dans l’imaginaire collectif ! Même si ce peut être moralement contestable, rien dans la loi ne vient consacrer cette interdiction présumée. On peut très bien imaginer qu'un psychologue (scolaire ou autre) reçoive en entretien ou en examen individuel son neveu ou sa fille par exemple, rien ne l'interdit.

 

 

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151 commentaires à “Détection des enfants surdoués par les psychologues scolaires”

  1. CCB dit :

    Bonjour à tous.
    je suis nouvelle sur le site, qui m’a été conseillé par la psychologue scolaire, la semaine dernière, suite à la réunion de l’équipe éducative.
    En effet, ma fille de 4 ans, présente depuis son plus jeune age un comportement différent des autres enfants du même age ainsi qu’une certaine avance.
    L’équipe pédagogique de la crèche n’avait pas souhaité la faire entrer à l’école à 2 ans car elle ne gérait pas ses émotions ni la frustration.
    De ce fait, la dernière année de crèche a été très compliquée.
    Son année en petite section s’est assez mal passée…elle est suivie depuis au CMPP. Ce dernier nous a souligné son intelligence, ses angoisses ainsi que son sentiment d’isolement au niveau de l’école.
    Cette année, l’enseignante, qui observé les facilités de notre fille, m’a demandé si je souhaitais rencontré le médecin scolaire afin de discuter des différentes problématiques rencontrées.
    Le médecin scolaire a été très à l’écoute,et a demandé à la psychologue scolaire de venir observer (avec notre autorisation) notre fille en classe, puis nous avons été convoqué par l’équipe éducative.
    Le médecin scolaire souhaitait mettre en place un PPRE.
    Notre fille étant déjà dans l’apprentissage de la lecture et au vu de son comportement vis à vis des ses camarades, la psychologue scolaire pense qu’un glissement en douceur en grande section pour un passage anticipé en CP en septembre serait le mieux pour elle.
    Ce qui a été validé.
    Elle lui fera passer le WPPSI début 2017.
    La psychologue a conclue la réunion en précisant qu’il ne fallait pas confondre hyperémotivité avec immaturité.
    Pour ma part, je suis ravie du travail, de l’écoute et de l’attention que la psychologue scolaire ainsi que toute l’équipe a porté à notre fille, afin qu’elle puisse trouver sa place à l’école et avoir un bel avenir.
    Je remercie sincèrement l’enseignante, le médecin scolaire ainsi que la psychologue scolaire pour avoir entendu notre détresse face au mal être de notre fille.

  2. COpsy dit :

    Bonjour,
    je suis conseillère d’orientation psychologue et intervient donc en collège et lycée. J’ai déjà rencontré (et testé) beaucoup de jeunes surdoués. Je pense qu’il est important ici de rectifier 2 choses :
    _ la formation des psychologues scolaires (maternelle et primaire) évolue : ils seront maintenant recrutés après 4 ans de formation en psychologie et auront 1 an de formation
    – les conseillers d’orientation psychologues ou COP (collège, lycée et enseignement supérieur) ont toujours été d’abord formés en psychologie avant de passer le concours. Ils sont donc depuis 1991 détenteurs d’une formation de 5 ans en psychologie COMME les psy libéraux.
    Et j’espère être assez bienveillante quelque soit le jeune que je reçois afin de l’accompagner au mieux face à sa situation.

  3. AKILA M dit :

    Psychologue EN nationale, je trouve assez inquiétante l’image que vous donnez de nous. j’ai un dess, un Deps et une supervision une fois par mois que je finance. Notre service est gratuit et beaucoup de parents se tournent vers nous. Je ne compte pas mes heures quand je rédige un bilan et je suis plutôt longue : chaque bilan est rédigé en plusieurs étapes. Bien sûr que tout ne peut être dit ; c’est impossible. Pouvez-vous prétendre que vous écrivez la totalité d’un savoir que vous vous attribuez sur un enfant ? Peut-être que les psychologues vous font perdre des « clients » ? nous sommes au plus prêt de la vie à l’école, Et les seuls destinataires de mes écrits sont les parents. j’écris toujours le bilan en pensant aussi à l’enfant qui va en prendre connaissance et garder des parties de cet écrit dans sa mémoire toute sa vie. Les enfants ne souhaitent pas toujours que leurs parents sachent tout.

    je ne suis pas sûre que vous allez publier cette réponse. la non-publication confirmera -t-elle les a-priori que j’ai sur vous ?

    • Pour une personne comme vous, combien de psychologues scolaires qui sont largués sur la douance &/ou l’autisme de haut niveau ? Combien ont foiré des bilans, fractionnés en 4 séances (ou plus…) ? Combien sont accessibles lorsque les parents ont un enfant qui n’est apparemment pas en gde souffrance ? (ce que les parents – de très nombreuses familles, depuis des années, à des asso, auprès de moi ou d’autres qui font office de confidents – rapportent c’est qu’on leur répond « Le psy scolaire est réservé aux enfants à problèmes » :!: )

      Ne voyez pas une tendance globale par le prisme de VOTRE engagement personnel, aussi louable que rare :)

      Il y a d’excellents psy scolaires, mais il y a aussi une gde partie d’entre eux qui ne sont pas compétents en matière de surdouement. Car c’est une spécialité (remarque également valable pour les psy libéraux ! Je conseille TJRS aux lecteurs qui me contactent pour ces questions de ne consulter qu’un véritable spécialiste. Pas un psychologue au hasard…) :up:

      Alexandra

      • Sabrina34 dit :

        1000% d’accord…. malheureusement…. mon fils en a fait les frais pendant 3 ans… La psy scolaire avait oublié de faire (ou n’avait pas voulu faire) une partie du WPPSI, et s’est complètement planté sur le profil de notre fils…. Résultat: un enfant en souffrance pendant des années, sans que l’on puisse comprendre pourquoi…. Aujourd’hui nous essayons de recoller les morceaux….

        Madame est peut-être une excellent psy scolaire et connaît peut être très bien les enfants précoces et dys mais malheureusement elle doit être une perle rare à l’EN et j’aurais bien aimé que mon fils puisse bénéficier de plus de professionnalisme, d’engagement et de bienveillance et un peu moins d’arrogance et de complexe de supériorité…(valable pour d’autres intervenants à l’EN malheureusement….)

      • Bobby dit :

        Ah ben oui, mais bon, finalement, il y a tellement de psys libéraux qui sont des escrocs en la matière que j’ai envie de dire, finalement, pourquoi véhiculer l’idée que les psys scolaires seraient plutôt moins bons alors que finalement on n’en sait rien.

        je peux vous dire que ce que vous dites sur les psys scolaires je l’ai constaté chez des libéraux totalement largués mais qui font quand même des tests.

        Sinon, j’ai du mal à comprendre le raisonnement sur les tests « obsolètes ». En quoi est-ce un problème ? Ce que je veux dire c’est : si ces tests étaient pertinents il y a 10 ans, pourquoi ne le serait-ils plus désormais ? Ou alors cela veut-il dire qu’ils étaient bidons et que ceux d’aujourd’hui sont bons ?

        • « Sinon, j’ai du mal à comprendre le raisonnement sur les tests « obsolètes ». En quoi est-ce un problème ? Ce que je veux dire c’est : si ces tests étaient pertinents il y a 10 ans, pourquoi ne le serait-ils plus désormais ? Ou alors cela veut-il dire qu’ils étaient bidons et que ceux d’aujourd’hui sont bons ? »
          Vous avez surtout du mal à comprendre ce qu’est un test étalonné :!:

          Voyez ce billet :arrow: https://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2013/12/29/comment-est-construit-un-test-de-qi/

          Alexandra

          • Eric Graff dit :

            Les tests d’intelligence deviennent obsolètes avec le temps, non par usure, mais sous l’effet de deux facteurs. Les uns sont culturels: il faut que les questions posées collent suffisamment près avec le monde actuel. Par exemple, la question « pourquoi a-t-on créé l’Euro? » n’a pas le même sens en 2002 (passage des monnaies nationales à la monnaie unique) qu’en 2018 (pour un enfant de maintenant, l’Euro est le seul moyen de paiement connu). Les autres sont liés à l’époque: les enfants de maintenant sont différents de ceux d’il y a dix ans, leurs centres d’intérêts et leurs habiletés générales se modifient (en bien ou en mal, peu importe) et il faut donc périodiquement refaire l’étalonnage des tests qui mesurent, rappelons-le, non pas l’intelligence proprement dite, mais l’écart des performances d’un sujet par rapport à la norme STATISTIQUE de son groupe d’âge.

  4. Anma dit :

    Bonjour,
    Maman d’un petit zèbre de 9 ans accablé par le gouffre d’ennui qu’il ressent à l’école (cm2, déjà un saut de classe).
    En septembre, à peine une semaine après la rentrée, il nous a exprimé sa terreur de ne pas réussir à « survivre à cette année ».
    L’année dernière, nous avions déjà alerté la maîtresse qui nous a simplement rétorqué qu’il n’était pas possible qu’il saute de nouveau une classe.
    Devant la détresse du petit zèbre, nous n’avions pas d’autres choix que d’entamer le parcours du combattant pour un glissement en 6ème. Je précise qu’il n’a aucun problème d’apprentissage mais ne retire aucune fierté à ramener à la maison des 20/20 sur des sujets « aussi simples ». Munie du bilan, nous avons pris contact avec la psychologue scolaire. Après une 1/2 heure d’entrevue en tête à tête avec lui, elle e a déterminé que le petit zèbre était un élève brillant mais qu’il avait besoin de soins qu’elle allait lui apporter par le biais de la médecine chinoise. D’après elle, une sorte d’EMDR mais en mieux. Elle lui a fixé 2 autres rdv, au sein de l’école.
    La psychologue clinicienne qui a effectué le bilan avait préconisé des séances d’habilités sociales car petit zèbre a beaucoup de mal à décoder ses camarades et a un seul ami au sein de l’école.
    La psychologue scolaire nous a demandé de ne pas prendre de rdv pour ces séances car il était très probable qu’il soit « guéri » (de quoi ?) à l’issue de sa thérapie.
    La papa et moi nous interrogeons sur le bien fondé de cette initiative. Une psychologue scolaire est-elle habilitée à pratiquer des soins de cette nature ?
    Petit zèbre trouve tout ceci « assez ridicule » mais il est prêt à laisser faire « si ça lui fait plaisir » et surtout si sa demande d’apprendre enfin de nouvelles choses à l’école est entendue.
    Nous avouons être complètement perdus car si au départ, la psychologue scolaire avait clairement exprimé que ces séances étaient destinées à préparer à la 6ème (après les vacances de la Toussaint), il semblerait qu’à présent « il est compliqué d’envisager un tel passage en cours d’année ».
    Un grand Merci pour tous les retours et informations.

  5. Anne dit :

    Bonjour, suite à de gros problème de langage (suspicion se dyspraxie verbale), mon fils de 6 ans, en cp, a dû aller faire un entretien avec le psychologue scolaire (processus assez long, orthophonie debutée en MS). Il l a vu plusieurs fois pendant le temps scolaire et a finit par etablir qu’il n était pas nécessaire de finaliser le dossier pour le centre du langage car mon loulou avait toutes les capacités nécessaires pour bien apprendre a lire et écrire. Il nous a ensuite dit qu il etait hyper sensible et qu il faudrait faire attention à ne pas le braquer avec l ecole. Puis quelques

  6. Anne dit :

    Semaines plus tard nous recevons son test de wisc 4 ( nom inconnu pour nous!!!!)
    Resultats, totale de tous les tests, 139!
    Concretement, que dois je faire de ca?

    • En plein questionnement dit :

      n peut tout à fait être précoce ET dys (dyspraxique, dyslexique, dysphasique …) ! Qu’en dit l’orthophoniste ? Si votre enfant a des difficultés de langages il faut continuer à creuser

  7. Emilie dit :

    Article à mettre à jour… car depuis la rentrée 2017 et la création du nouveau corps des PSY-EN, les « psychologues scolaires » comme vous les appelez sont recrutés par un concours national pour lequel est exigé un master professionnel en psychologie et donc du titre de psychologue.
    Je suis Psy-EN et je n’ai jamais été institutrice ou professeur avant. Je suis une psychologue venant du secteur privé. Je salue tout de même les nombreuses informations utiles que vous diffusez sur ce site.

  8. laurence dit :

    Que de choses erronées écrites sur le travail et la qualification des psychologues de l’Education Nationale !!!! Nombreux sont ceux qui ont un DESS un DEA de psycho ou maintenant un master 2. Allez à la rencontre de ces cliniciens sur le terrain vous en aurez un bien meilleur regard !!!Heureusement que les familles et confrères peuvent diffuser d’autres témoignages !!!

  9. lo dit :

    Je suis à la recherche d’informations concernant ces tests en milieu scolaire.
    J’ai passé un test en 1983 ou 1984 dont je n’ai ai aucune trace. Mes parents n’ont pas forcément compris le « résultat » et n’ont aucun document…
    Savez vous comment entreprendre une recherche dans ma situation ?
    Merci.

    • Alyalis dit :

      Bonjour Lo,

      est-ce que vous avez le nom du psychologue qui vous a fait passé le test? Peut-être sinon, téléphoner à l’école où vous étiez et demander s’ils ont les noms des psychologues scolaires qui ont travaillé pour cet établissement.
      Sinon, vous pouvez essayer de voir avec le Rectorat, eux devraient normalement pouvoir vous renseigner.

      • lo dit :

        Merci de m’avoir répondu.
        Je n’ai pas d’infos précises (mes parents n’ont pas noté cela)..
        J’ai contacté l’AFPEN qui m’a dit qu’au maximum les documents de ce type sont conservés 20 ans de manière nominative.. au delà peu de chances de les retrouver..
        Je vais essayer directement auprès de l’école si elle existe toujours…

    • Bonjour,

      Je crains hélas qu’il ne faille pas trop espérer pouvoir obtenir un quelconque document ou compte-rendu…

      Alexandra

      • lo dit :

        En effet..

        • Alyalis dit :

          Le rectorat doit normalement pouvoir vous renseigner sur le nom du psychologue scolaire à cette période. Avec le nom, si la personne exerce toujours (ou si elle est encore de ce monde), peut-être que vous pourrez la contacter. C’est du moins comme ça que je procéderai dans ce genre de recherche.
          Après, le Rectorat peut ne pas être très coopératif mais si c’est le cas insistez :)

          J’espère que vous arriverez à vôtre objectif

          • lo dit :

            Je vais chercher dans ce sens, c’est une idée..
            J’ai ré-interrogé ma mère et apparemment il n’y avait pas de psychologue dans l’école : un psychologue EN est venu pour 1 premier entretien, puis j’ai passé une matinée de tests dans une autre école (dont elle ne se rappelle pas le nom ni le lieu)… Et aucun document remis à la famille… J’ai contacté mon école maternelle et je verrai bien…
            Merci pour vos encouragements ! ;)

  10. Mariem dit :

    Bonjour,

    je suis très heureuse d’avoir découvert ce blog. En effet, lors d’un rendez-vous avec l’institutrice de notre fils de 5 ans, en grande section de maternelle, elle nous a conseillé de le « faire tester » et envisageait un possible passage en CE1 à la rentrée prochaine.
    Nous sommes donc maintenant à la recherche d’un bon professionnel, habitué des enfants intellectuellement précoces, afin de faire passer ces fameux tests.
    L’école maternelle nous a donné le nom d’un psychologue scolaire, mais suite à la lecture de ce post, je me demande si c’est le meilleur choix, d’autant plus que je sais que le psy en question fait passer le test en plusieurs fois et ne donne jamais un chiffre de QI (je n’y tiens pas plus que ça, mais ce qui me choque c’est qu’il ne donne pas l’intégralité des résultats aux parents, comme c’est la norme dans le milieu médical par exemple). Nous habitons dans le nord des Hauts de Seine, comment être certain de faire le bon choix et d’avoir une analyse faite par un bon professionnel qui prendra le temps de nous conseiller ? peut-être la réponse est-elle quelque part sur ce blog, mais il est très dense et ce sujet est tout nouveau pour nous..
    Merc!!!

  11. Sabrina dit :

    Bonsoir,

    Je trouve que votre blog est très intéressant. Il fournit en effet bon nombre d’informations utiles pour les parents souvent perdus dans le dédale des procédures à entreprendre et surtout des obstacles à surmonter lorsque l’on est parent d’enfants différents.

    Toutefois, il serait pertinent d’actualiser vos données. En effet, depuis la création du Corps unique des Psychologues de l’Education nationale, une nouvelle génération de psy intervient dans les écoles. Nous sommes tous titulaires d’un Master de Psychologie attestant 5 ans d’études supérieures dans ce domaine, puis d’un concours de recrutement qui débouche sur une année de formation supplémentaire (6ème année donc) dévolue à nous spécialiser sur les questions relatives à notre champ d’exercice : Education, Développement et Apprentissages pour le premier degré (ex-psychologues scolaires) et Education, Développement et Orientation pour le second degré (ex-COP). je vous invite à consulter les textes officiels qui définissent nos statuts et nos missions.

    En tant que titulaires du titre, nous nous référons également au Code de Déontologie des Psychologues qui fournit un cadre éthique incontournable pour nos pratiques, notamment le fait de n’intervenir qu’avec le consentement libre et éclairé des personnes concernées (Principe 1; article 9), pour les mineurs à plus forte raison (article 11). Nous sommes tenus également (fort heureusement selon moi) de présenter nos conclusions de façon claire et compréhensible aux intéressés (article 16) et de ne transmettre de données à un tiers qu’avec « l’assentiment de l’intéressé » (article 17). Aussi, je vous invite à consulter ce document riche et à échanger avec le psychologue que vous rencontrez à l’école si vous vous posez certaines questions. En tant que psy, nous accueillons vos interrogations et vos inquiétudes et sommes heureux d’échanger avec vous pour mieux avancer ensemble autour de la scolarité de votre enfant.

    Par ailleurs, et sans chercher à justifier quoi que ce soit, il est important également de savoir qu’un psy-EN est affecté sur une circonscription et prend en charge jusqu’à 15 écoles sur son secteur (12 cette année en ce qui me concerne)… je vous laisse imaginer le nombre d’enfants concernés et la frustration générée par ces conditions d’exercice. Peut-être qu’un plus grand nombre de professionnels au sein des RASED permettrait un suivi plus rapproché des enfants. Personnellement, j’en rêve! Alors, je me démène, je fais des journées à rallonge afin de me conforme aux principes éthiques qui guident ma pratique, mais je suis faillible et les journées parfois trop courtes. Nous ne pouvons pas rencontrer tous les enfants malheureusement, mais je vous invite malgré tout à vous rapprocher du RASED de votre secteur.

    Enfin, en tant que maman d’un petit zèbre moi-même, j’ai rencontré bien des embûches à chaque étape de sa scolarité. Mon enfant étant scolarisé dans le privé, je n’ai malheureusement jamais eu la chance de rencontrer un psychologue dans le cadre scolaire. Alors aujourd’hui, je fais de mon mieux pour être présente auprès des familles comme personne-ressource, pour créer ou entretenir le lien entre les familles et l’école afin de permettre à l’enfant de s’épanouir à l’école.

    Le chantier est colossal en effet, mais je suis convaincue que ce n’est qu’en travaillant ensemble autour et pour l’enfant que nous pourrons générer des transformations significatives.

    Merci,

    Sabrina

    • En plein questionnement dit :

      un immense merci à vous :)
      J’ai rencontré 2 psys sco super pour mon fils, depuis je vente leur mérite à tous les parents qui ne savent plus à quelle porte taper.

  12. claudine dit :

    Bonjour, mon petit Zèbre va avoir 10 ans en février , il est en cm1 dans une classe à plusieurs niveaux donc il fait déjà les leçons et exercices des cm2 donc j’ai demandé à ce qu’il passe en 6eme en septembre prochain . Une psychologue est donc venue lui faire passer des tests pour connaitre son niveau .. Les Tests du 1er jour se sont bien passés mais le deuxieme jour c’était un peu plus compliqué .. Donc La psychologue m’a laissé entendre que pour le passage en 6 eme de mon fils ça pourrait être compromis … Je n’ai pas demandé des tests pour prouver qu’il était Sur-doué mais juste parce qu’il a des facilités à apprendre et retenir et je pense fermement que l’année prochaine en cm2 il va vraiment s’ennuyer !!
    Donc ma question est la suivante : Est-ce que je peux « contredire la décision » de la psychologue ?
    Merci
    Claudine

    • LittleWitch dit :

      Bonjour,

      Je pense qu’a priori, le mieux placé pour savoir si votre fils a le niveau scolaire et la maturité pour entrer en 6ème, c’est son enseignant.
      Votre fils a-t-il déjà été testé ?
      Pour contredire la décision, oui vous pouvez toujours faire appel de la décision du conseil des maîtres en fin d’année. Mais il faut être bien sûr de ne pas faire d’erreur pour votre fils. Attention, le collège est loin d’être l’endroit le plus merveilleux pour les enfants à haut potentiel… quitte à sauter une classe maintenant qu’il est en fin de primaire, si votre enfant va bien pour l’instant, autant sauter une classe du collège plutôt. Il peut profiter de son année de CM2 pour apprendre à s’organiser, pour faire des exposés, s’éclater sur d’autres sujets. S’il n’y a pas de mal-être bien sûr.

      Nous sommes dans une situation un peu comparable avec le psychologue scolaire donc je comprends votre désarroi. Nous, c’est le maître qui souhaitait que ma fille (en MS, elle sait quasiment lire, écrit pas trop mal et toutes ses copines sont en GS) glisse en GS en janvier. La psychologue scolaire n’a pas daigné se déplacer (de toute façon, elle avait déjà décrété que mon aîné était un peu retardé… elle est convaincue que c’est moi qui pousse mes petits… mon grand est aujourd’hui en CE2 à 7 ans et demi, et très heureux ! pas grâce à elle…), c’est l’enseignante spécialisée qui a testé ma fille sur ses compétences scolaires et qui a décidé qu’elle n’avait pas le niveau… Résultat, le maître est obligé de monter tout un dossier pour le passage anticipé en CP (qui est plus que nécessaire car ma puce est en train de s’éteindre à l’école et explose en colères à la maison), pour contredire cette analyse de l’enseignante spé. Du coup, pas de glissement en GS, et avec déjà un double niveau PS-MS, il prépare en plus des trucs spécifiques pour ma fille pour essayer de la remotiver avec des choses qui l’intéressent (je lui en suis très reconnaissante d’ailleurs !!! Et je mesure la chance que nous avons qu’elle soit aussi bien accompagnée en classe).

      Pour en revenir à votre fils : oui on peut contredire, mais prenez bien conseil autour de vous (enseignant, psy privé si possible, référent EIP de l’académie, etc) pour être sûre de vous et vous aider.

      Bon courage !

    • To be or not to be dit :

      Bonjour,
      Il est difficile de contredire la décision de la psychologue, à moins d’avoir des arguments TRES solides…
      En vous lisant je me pose une question : Vous qualifiez votre fils de « zèbre », a-t-il donc été testé par ailleurs ? Aviez-vous déjà des résultats à présenter à l’école ? Auquel cas il ne servait à rien de lui refaire passer un nouveau test… Et si vous avez effectivement des éléments probants, alors vous pouvez essayer de discuter avec l’école.
      Car avoir des facilités à apprendre et faire des exercices de l’année du dessus ne suffit pas à définir un « zèbre » ! En tout cas ce n’est pas suffisant pour justifier un saut de classe.
      Sinon, un test ne doit pas se passer en deux fois. Il est important de le passer en une seule fois. Le/la psy évalue aussi la fatigabilité et les réactions de l’enfant qui passe le test.
      Bon courage à vous.

  13. Grangeon dit :

    Bonjour, ma fille est haut potentiel hétérogène et se plaint d ennuie à l école. Elle se fait embêter et n a pas d ami dans sa classe. Le neuropsychologue qui a fait le bilan demande un saut de classe , elle écrit que ma fille est mature et n a pas d attachement à ses copains de sa classe. Ma fille veut également passer en cm1 et donc sauter une classe. Elle a de très bon résultat mais n est pas la première pour sa maitresse. Un décloisonnement est proposer mais ma fille me dit ne plus vouloir aller à l ecole elle veut pas être l intrus des deux classes. Pendant le confinement nous avons fait le programme de ce2 et donc à des acquis ce qu on va lui proposer si elle reste dans sa classe et juste le décloisonnement. Je suis perdu. L inspecteur accademique refuse le saut de classe.
    Nous faisons appel fin juin mais y a t il une loi pour aider ma fille a obtenir ce saut de classe?
    La neuropsychologue explique bien qu avec un décloisonnement ma fille va sûrement décrocher et être mal dans sa peau mais personne n en tient compte



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