Elle passe le bac S à… 15 ans et demi (Le Dauphiné Libéré, juin 2012)

Le Dauphiné Libéré a publié hier l'interview de Caroline Bartoli, une jeune fille ayant 3 ans d'avance & s'apprêtant à passer son Bac :)

 

“Les gens croient qu’être une enfant précoce rend les choses plus faciles”

Trois, c’est exactement le nombre de classes que l’adolescente a sautées au fil de sa scolarité : la grande section de maternelle, le CE2 et enfin le CM2.”
Il y en a peut-être eu une de trop”, confie aujourd’hui l’adolescente qui n’a pas oublié les rosaces qu’elle dessinait toute la journée en primaire, “tellement je m’ennuyais”. En 6 e à huit… ans, elle n’a pas oublié non plus “le choc que fut le collège : j’étais en décalage complet avec les autres élèves”. Au même niveau scolairement, voire en avance, “mais forcément immature. J’étais très sensible à l’époque, trop certainement”. Cette époque a d’ailleurs aussi marqué sa maman : “Les gens croient qu’être une enfant précoce, ou surdouée comme on dit, rend les choses plus faciles mais c’est faux. Les apprentissages, oui, ont été plus simples pour elle, mais pas les relations. À 12 ans, ma fille était mûre intellectuellement et capable de tenir des conversations sur des sujets complexes mais affectivement, elle était dans la demande d’une enfant de son âge”.

 

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4 commentaires à “Elle passe le bac S à… 15 ans et demi (Le Dauphiné Libéré, juin 2012)”

  1. gene dit :

    pour 1 fois , le journaliste a fait un article intéressant . bon lundi

  2. pascale dit :

    c’ est bien d’ évoquer l’ envers du décors pour le grand public :) ; un article un peu plus dense serait peut -être bienvenu mais n’ en demandons pas trop , souhaitons que cela soit l’ amorce d’ un nouveau discours journalistique sans tomber dans l’ excès inverse ( les pauvres hp , totalement asociaux etc…) ;)

  3. Fredauboulot dit :

    Bon article car il met l’accent sur le fait que la vie des surdoués n’est pas toute rose. Mais je trouve qu’il insiste encore un peu trop sur le « mauvais » côté du saut de classe. Il ne parle pas de ce qui se serait certainement passé si elle n’avait pas sauté ces classes. Selon toute probabilité, désintérêt et échec scolaire.
    La directrice de l’école maternelle et maitresse des PS qui a fait sauté la PS à mon fils ainé (rentrée normale chez les petits en septembre puis passé chez les moyens au retour des vacances de la Toussaint alors qu’il venait tout juste d’avoir 3 ans) s’est longtemps demandé si elle avait fait le bon choix (et nous aussi de l’avoir accepté) car son année de CP (commencée à même pas 5 ans) a été un peu difficile au niveau du comportement). Mais aujourd’hui, nous savons qu’il n’y avait pas d’autre choix. Il était agressif envers ses camarades lors des 7 premières semaines d’école car très frustré. Cette agressivité a disparu à l’arrivée chez les moyens.
    Je pense qu’il serait bon d’insister aussi sur les bienfaits du saut de classe pour certains surdoués. Cela déculpabiliserait les parents qui le demandent et ouvrirait les yeux aux personnels de l’éducation nationale publique.



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