De bons résultats redonnent confiance (La nouvelle république, août 2012)

Le psychologue Gérard Lehain s'intéresse depuis des années à la précocité intellectuelle.

Encore un article dans La Nouvelle République en lien avec "l'affaire" de ce jeune surdoué définitivement exclu de son collège pour avoir un comportement inapproprié... :hypno:

 

J'ai du mal avec la phrase suivante, confusion classique mais toujours regrettable : « Précoces et surdoués appartiennent à un même ensemble. Les surdoués sont précoces mais l'inverse n'est pas forcément vrai [...] » :-|

 

Non, c'est faux. "Précoce" = "surdoué" :!:
Ils n'appartiennent pas à un "même ensemble", ils sont des synonymes, tout simplement.

 

Le sigle "EIP" (pour Enfant Intellectuellement Précoce) étant le terme retenu en France par l'Education Nationale pour désigner les enfants surdoués sans trop heurter les esprits avec un mot lourdement connoté.
Mais il n'y a aucune différence entre le très politiquement correct "précoce" & le plus désuet "surdoué" (tout comme avec "HQI", "HP", "zèbre", "doué", "à haut potentiel intellectuel", "Apie", "hors norme") :oh:

 

Gérard Lehain a fait passer les tests au collégien renvoyé de Monts en fin d’année. Ils sont reconnus au plan international.

Psychologue, fondateur du Centre psychotechnique de Touraine, Gérard Lehain consacre sa vie à l'analyse du potentiel des personnes. Il l'a fait pour les salariés avec les bilans de compétence, et s'intéresse aussi beaucoup aux enfants précoces. C'est vers lui que s'est tournée la mère d'un collégien renvoyé en fin d'année scolaire du collège de Monts (NR du 19 juillet 2012) pour avoir montré son caleçon à un professeur. Elle nous avait indiqué que son fils avait un coefficient intellectuel de 156. Les trois pages du rapport de Gérard Lehain avaient été indexées au dossier de neuf pages présenté par la mère, mais cela n'avait rien changé en appel, devant l'inspection d'académie. L'exclusion définitive était confirmée.

 

POUR lire l'ARTICLE dans son INTÉGRALITÉ :arrow: c'est ici !

 

 

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14 commentaires à “De bons résultats redonnent confiance (La nouvelle république, août 2012)”

  1. gene dit :

    Il y a du chemin à faire avant que le message soit réellement passé !!!

  2. Dans un commentaire qui n’est pas passé, je me demandais ce que le psychologue mettait comme différence entre surdoué et précoce.
    Je m’inquiétais/m’étonnais de ce que les spécialistes ne soient pas d’accord sur le fait que ce soient des synonymes :-?
    Je me demandais si il était spécialisé EIP (il s’y intéresse, fait passer des tests, mais est-ce suffisant ?).
    En tout cas, il a participé à des colloques Afep: http://www.afep.asso.fr/tours-11-2006.html

    • Zebrounet dit :

      Oh !?? Je ne l’ai pas ton com ? :(

    • Chrodegang dit :

      Et bien, personnellement, je crois que le problème vient quand même grandement du fait qu’on s’acharne à continuer à appeler les enfant surdoués des « précoces », au mépris de tout bon sens. C’est idiot. Evidemment qu’il y a des enfants qui sont précoces sans être surdoués, et tous les enfants surdoués ne sont pas forcément précoces, tous n’apprennent pas à lire seuls, tous ne marchent pas avant les autres, etc. TOUS les enfants se développent à un rythme qui leur est propre, et oui, on en voit à l’école qui font des choses avant les autres, sans être surdoués, de même qu’il y a des enfants normaux qui sont un peu en retard, sans avoir de souci de retard mental! Il y a PLEIN de facteurs qui peuvent l’expliquer. Quand on vient d’une famille qui stimule, ou qui entretient un climat de confiance, par exemple. Vous pouvez être précoce et être prêt à marcher, si votre mère ne vous tient pas pour vous aider à faire vos premiers pas parce qu’elle ne remarque pas, vous n’allez pas marcher plus tôt!
      On essaye à tout prix de catégoriser les enfants, il y a ceux qui ont un retard mental, la troupe des normaux, et les surdoués, mais on oublie que cette masse d’enfants est extrêmement nuancée, qu’il n’y a pas UNE normalité, UNE douance ou UN handicap mental. Précoce, ça veut dire qui est en avance, ce n’est pas l’apanage des surdoués. Alors il y a des avances qui sont visibles chez des petits enfants parce que dans cette étape de la vie les différences se remarquent spectaculairement, et beaucoup moins à l’âge adulte (pareil pour ceux qui n son pas en avance… par exemple, il y a deux ans, j’avais des GSM. Parmi eux, il y en avait qui étaient en retard au niveau du langage et/ou de la propreté, de la capacité de concentration, ils étaient donc très faibles. Deux ans plus tard, ils ne se démarquent plus de leurs camarades de Ce1)… ça paraît tout-à-fait logique, ce qui est un non-sens, c’est d’essayer de donner à « précoce » un sens qui n’est pas le sien. Enfin j’dis ça, j’dis rien…

      • Rainbow dit :

        Si, si, c’est très juste ce que tu dis … :)

      • Zebrounet dit :

        « ce qui est un non-sens, c’est d’essayer de donner à « précoce » un sens qui n’est pas le sien. »
        Non mais c’est là où il faut recadrer les choses : le terme de « précoce » désigne, ds le langage de l’Education Nationale un enfant surdoué (en gros, QI ≥ à 130). Que l’on soit d’accord ou pas avec ce terme (& moi non plus, je ne le suis pas ! :( ), c’est ainsi.

        C’est tt à fait exact, la confusion vient du mot (général) « précoce », qui serait détaché de tte idée du surdouement pour ne faire réf. qu’à un développement + rapide, sans aucune autre particularité liée au haut potentiel intellectuel. Or, qd on parle d’EIP, le mot « précoce » équivaut (en langage politiquement correct de l’EN) à « surdoué », sans aucune distinction. C’est le terme qu’a choisi l’EN (depuis le rapport Delaubier) pour désigner ces 2,2% de la population…

        « Précoce, ça veut dire qui est en avance, ce n’est pas l’apanage des surdoués »
        Certes, dans la langue française ! Mais il n’est plus question du mot général dans les textes de l’EN, mais bien d’un terme très précis désignant un type d’enfants attestant d’un QI hors norme. Pas d’enfants standards « en avance ».

        Dès lors que « précoce » a bel & bien cette définition dans l’EN, je crois qu’il ne faut pas laisser dire (ou penser) qu’un précoce n’est pas forcément surdoué, & vice versa :-?
        Sous peine de plus grandes difficultés encore à clarifier les choses vis à vis des équipes enseignantes.

        • Chrodegang dit :

          Certes, mais ce n’est pas parce qu’on est une institution qu’on peut attribuer une nouvelle acception à un mot de la langue courante en s’imaginant que tout-le-monde va suivre… D’ailleurs, ce n’est manifestement pas le cas et la meilleure chose à faire serait d’arrêter d’employer ce terme au plus vite.

          • Zebrounet dit :

            C’est certain ! :up: (mais je crains que ça n’arrive pas de sitôt :( )

            • boubouille dit :

              Moi je comprends l’adoption de ce terme « précoce » par l’Education Nationale. C’est simple, la seule réponse qu’apporte aujourd’hui l’institution est le saut de classe. Comment le justifier ? En disant simplement que l’enfant est en avance. Donc il rejoint la classe d’âge au-dessus, sa vraie classe d’âge, et hop le problème est réglé. C’est le vieux système de l’âge mental des anciens calculs de QI. Et ça permet de justifier le « passe-droit » auprès des autres parents.
              Et nous parents on ne dit rien car c’est déjà pas mal pour nos enfants.

              • Chrodegang dit :

                Oui sauf que la plupart des profs même pas forcément hostiles à la précocité freinent des 4 fers pour les sauts de classe en démolissant justement l’argument de précocité qui ne s’étend pas à la maturité affective et à la gestion des émotions…. Sur 92 élèves que j’ai cette année, savez-vous combien ont sauté de classe? AUCUN. Le seul qui n’est pas dans la même classe que les autres enfants de son année de naissance, c’est un redoublant. Et quand un parent vient dire que son enfant a été testé précoce, on lui promet des PPRE à gogo mais tout sauf un saut de classe, sous toutes excuses possibles, voire sans excuse car la question est soigneusement évitée. Voilà voilà…

                • Zebrounet dit :

                  C’est tristement vrai : obtenir un saut de classe est svt un combat, même qd l’enfant est en tête de classe, posé sur le plan du comportement & présente un THQI ! :(
                  J’imagine alors la montagne à gravir lorsqu’il s’agit d’un EIP bougillon, pas ts scolaire, &/ou aux scores ts hétérogènes. Tout sera prétexte de la part de l’école à refuser le saut ou le glissement en effet… & le faux argument de la maturité est ts svt mis en avant (faux car il y a en réalité trop svt confusion de la part des enseignants entre maturité & sensibilité !).

                  • Rainbow dit :

                    Des instits qui proposent d’eux- même un saut de classe ça existe , même si nous nous sommes donnés du mal pour trouver l’école où celaa pourait avoir lieu. L’instituteur a consulté le psy scolaire qui après examen du  » cas » et après avoir lu les bilans psychologiques des psy du libéral a recommandé et encouragé la proposition de saut de classe avancée par l’équipe pédagogique ! Nous parents, nous sommes contentés de donner notre accord avec soulagement (comparé à l’attitude des enseignants de l’école précédante) et un enthousiasme certain face à l’enthousiasme de notre loustic….. :roll:

                    • Zebrounet dit :

                      Oui bien sûr, il y a aussi (& heureusement d’ailleurs !) nbre d’enseignants qui sont ouverts & avec qui les choses avancent facilement ! :)

                      Cela pointe justement du doigt le véritable problème : les inégalités entièrement fonction des personnes que chaque famille aura en face… Les textes, les BO n’y changent rien (ou si peu dans la pratique) : tt est affaire de « chance ».

                      A situation égale, un enfant pourra avoir la chance de se trouver ds une école où l’équipe enseignante est ouverte (voire connaisseuse du surdouement…) & où tt sera mis en oeuvre pour lui, comme avoir la malchance d’être scolarisé dans un établissement où tt sera bcp + ardu, où on lui opposera tt type d’arguments idiots & infondés, où on le laissera glisser ds l’ennui absolu, sans bouger le petit doigt.
                      C’est là que la notion d’égalité des chances, si chère à l’argumentaire des enseignants réfractaires aux EIP, devrait prendre tt son sens !!! :-x (or ce n’est pas le cas, puisque chaque cas dépend de circonstances qui ne devraient pas entrer en ligne de compte)

                    • ici aussi, le premier saut proposé par l’instit-directeur de l’école privée, le deuxième (glissement) proposée par l’instit de l’école publique…



:) :-D 8) :oops: :( :-o LOL :-| :-x :-P :-? :roll: :smile: more »

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