Comment mieux intégrer les surdoués dans l’entreprise (Les Echos, septembre 2012)

Le journal économique Les Echos publie ce 25 septembre 2012 un article sur les adultes surdoués en entreprise ;)

 

En France, ils seraient 1,2 million. Surdoués, avec un QI supérieur à 130, contre une moyenne de 100 et des qualités impressionnantes. A commencer par l'intelligence et la rapidité d'exécution, ou encore, pêle-mêle, des capacités d'autonomie, d'enthousiasme, de curiosité, de créativité, de motivation, de mémoire... De quoi, sur le papier, séduire plus d'un DRH.

Et pourtant ! « Les surdoués ne sont pas toujours des cas de réussite professionnelle », observe Michel Prudhomme, président du cabinet L'Espace Dirigeants. D'ailleurs, un tiers d'entre eux sortent du système scolaire sans bagage. A l'instar de Steve Jobs, emblématique fondateur d'Apple et de Pixar, qui abandonna, par ennui, ses études à l'université de Reed. D'autres accumulent les diplômes. Le palmarès de Christiane Warrot-d'Adhémar, ex-dirigeante notamment chez Lafarge, en témoigne : hypokhâgne, études d'économie, troisième cycle d'informatique et de gestion, diplôme d'ingénieur, master en histoire de l'art...

Car ces êtres hors norme ont des profils hétéroclites, variant au gré de leurs dons, de leur éducation ou de leur vécu. Mais tous ont un point commun : ils peinent à se fondre dans la masse.

 

POUR LIRE l'article EN INTÉGRALITÉ :arrow: c'est ici !

 

 

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5 commentaires à “Comment mieux intégrer les surdoués dans l’entreprise (Les Echos, septembre 2012)”

  1. Bridge dit :

    Parfois ça fait juste du bien de se reconnaître dans les témoignages… et de ne pas se sentir (si) seule ! (et donc aussi incomprise…)
    J’ai eu la chance de croiser des dirigeants très ouverts qui m’ont permis de faire de mon poste ce que je souhaitais… et je me suis vraiment « amusée » comme une petite folle ! Un poste sur lequel j’ai été formée en 4h, et j’ai passé 3 mois à former ma remplaçante car j’avais mis en place pas mal de choses grâce à cette liberté qui m’était accordée… bon au bout de 3 ans j’en avais quand même fait le tour LOL
    Et certains sont vraiment dans l’incompréhension, et cherchent à tout prix à nous mettre dans des cases, à nous cantonner dans des tâches rébarbatives ! :-x
    D’expérience, refuser un poste vu comme « socialement intéressant » (car contenu répétitif et inintéressant) pour en préférer un « sans intérêt » (mais où tout est à faire :-P )… ce n’est pas forcément bien vu !
    A nous de nous « battre » pour nous épanouir ! ;-)

  2. zina32 dit :

    C’est un article qui montre plutôt bien les difficultés que l’on peut rencontrer en entreprise.
    ça peut aller beaucoup plus loin : harcèlement ou licenciement, car au début, notre profil passionne par la rapidité d’apprentissage et le sur-investissement (on a envie de bien faire), mais quand le supérieur ou le collègue se rend compte que non seulement on ne se « calme » pas, mais qu’en plus on ne fait que monter en puissance, il ne se projette pas dans l’idée de ce que cela pourrait apporter à l’établissement, mais plus de ce que ça va lui coûter à lui ! :oops:
    Depuis que j’ai compris que j’étais différente, je m’en sors mieux. Je comprends mieux mes décalages, mais aussi ceux des autres. Je ne suis pas sûre que j’aimerais qu’on sache ma particularité, car je crains que le regard serait différent : je ne veux pas risquer d’être cataloguée. Je ne veux pas non plus être perçue comme un « outil » d’efficience de l’entreprise ! Ma sensibilité et mon perfectionnisme ne le supporteraient pas ! 8)
    J’aime bien faire mes choix : je bosse en autonomie maximum, je cherche des postes dans lesquels je suis à peu près sûre de ne pas trop m’ennuyer, mais aussi des endroits « cocons », dans lesquels mes compétences et mes qualités pourront se déployer sans risquer ma place à tout bout de champs. Et puis, je recentre mes priorités sur d’autres activités, car la vie m’a appris que le Travail est ingrat, mais je suis bien obligée de m’y coller !

    • Bridge dit :

      Je suis d’accord avec vous, le harcèlement des autres collaborateurs peut être présent dans tout poste, mais j’avoue qu’après en avoir souffert, j’ai décidé de mettre de côté le jugement perpétuel des autres, je faisais mon travail du mieux possible en ignorant les regards critiques des collègues. (pas toujours facile, certes)
      Je ne savais pas pourquoi je me sentais en décalage, maintenant je comprends mieux, mais à ce moment là j’avoue que j’ai trouvé mon équilibre tout comme vous à l’extérieur (sport, musique, famille), et en m’investissant dans ce poste qui me plaisait tant… et qui m’a apporté beaucoup de satisfaction et de reconnaissance des personnes avec qui je travaillais.
      Malheureusement il faut savoir passer au dessus de certains points désagréables… si on peut !
      Je vous rejoins également sur le fait de ne pas en parler : pourquoi donner le « bâton » pour nous faire battre ? Car les préjugés sont nombreux et … ont des connotations souvent péjoratives !

      • zina32 dit :

        Le problème, c’est que le harcèlement dépasse toujours la seule question du jugement de l’Autre !…
        Et puis, pour en revenir au point crucial de la gestion des RH en entreprise, je crois qu’il serait plus intéressant de valoriser de manière générale le potentiel de chaque individu, car dans beaucoup de cas, les ressources humaines n’ont d’humain que le titre ! (évidemment, je ne pointe que les mauvais élèves !)

  3. Jerome dit :

    Un article très intéressant et… »rassurant ». Me connaissant, j’en oublie régulièrement cette différence, allant même jusqu’à me demander si je l’ai fait mienne.
    Merci pour votre éclairage.

    J’ai rencontré de grosses difficultés en soulevant les « failles » des autres – en particulier mes supérieurs, même si j’en ai également, comme tout être humain.
    Ce besoin de sens, de créativité, d’amélioration, d’imagination ne plaît pas toujours dans une culture du travail (je suis dans l’informatique) où l’on ne parle que de « performance »…performance qui ne se juge que sur la base de froids indicateurs. Écartement, stigmatisation, harcèlement, j’ai eu la chance d’être tenace et de m’en sortir.

    Ma sensibilité et mon besoin de sécurité, alliés à un épuisement moral suite à cet harcèlement, m’ont bloqués pendant un temps les possibilités de sortir d’une situation dont d’autres non zébrés se seraient peut-être plus « sainement » extraits pour sauver leur peau. J’ai finalement eu beaucoup de chance de trouver quelqun qui croyait en moi (je ne sais pas si l’article parle de « mentorisation » dans ce sens) et à mon potentiel, avec l’appui de syndicats.

    Désormais effectivement je change mon regard sur le travail et m’investis bien plus en dehors.
    J’ai perçu que l’uniformisation et l’industrialisation, les processus et toute forme de « moule » soit disant facilitant certains managers et RH n’étaient pas compatibles avec ma nature.

    Pour moi le monde du travail n’est pas « tendre », et mes réactions émotives peuvent me poser des pbs dans le relationnel, parfois. Je dois constamment concilier un ensemble de composants, sans m’oublier, et en avançant de jour en jour.



:) :-D 8) :oops: :( :-o LOL :-| :-x :-P :-? :roll: :smile: more »

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