[CONFÉRENCE] Surdoués : plus proches que vous ne croyez ? par Mensa Île de France

Mensa Île de France organise le 27 octobre 2012 une grande journée consacrée à la douance intitulée "Surdoués : plus proches que vous ne croyez ?" :up:

 

Il y aura notamment la présence d'Arielle Adda & Jacques Grégoire, qui sont des conférenciers rares (& précieux) en France !!! :-D

 

Le 27 octobre 2012, dans les locaux de Télécom ParisTech, 46 rue Barrault, 75013 PARIS (amphithéâtre Estaunié), Mensa Île-de-France, vous accueille pour une journée consacrée à la douance. Plus d’informations et inscriptions (obligatoires) sur le site www.mensa-idf.org.

10H – 12H : Séance de tests

14H : Accueil et présentation par Nicolas Montels, président de Mensa Île-de-France

14H15 : Arielle ADDA : L'adulte surdoué, mode d'emploi

15H15 : Jacques GRÉGOIRE : Concepts de l’intelligence et nouvelles façons d’aborder le cas des HPI

16H15 : Monique de KERMADEC : L’adulte surdoué : bien vivre sa douance

17H15 : Discussions et dédicaces

 

Cliquez pour ouvrir le programme détaillé

 

POUR PLUS de RENSEIGNEMENTS & pour s'INSCRIRE :arrow: c'est ici !

 

 

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9 commentaires à “[CONFÉRENCE] Surdoués : plus proches que vous ne croyez ? par Mensa Île de France”

  1. kyrilluk dit :

    Si quelqu’un a la chance d’aller a cette conference, ce serait sympas si on pouvait poser cette question: quel est la moyenne de QI de certains cursus post-bac en France tel que les grandes ecoles, les sections sciences a L’universite, etc..

    Pourquoi cela m’interesse? Parce que lorsque l’on parle de Surdoue, a part en general sur ce blog, mais c’est generalement pour evoquer une certaine souffrance. Certains JT laissent meme croire que ce serait une sorte de maladie. Certaines etudes montrent qu’au USA, le QI moyen des etudiants des Universitees de Havard, MIT, etc.. on 140 de QI . C’est a dire que les diplome de ces institutions sont en majorite des surdoues. En Angleterre, des etudes similaires indiques que les diplomes des Universitees de Oxford et de Cambridge ont un QI moyen de 130. Pour avoir cotoyer ces deux dernieres annees des personnes issues de ces cursus, je peux affirmer que la souffrance soit disante inherente au faite d’etre un surdoue etait particulierement absente parmi mes collegues. Idem pour ce qui est de mes professeurs (le QI pour les professeurs d’Universite en Physique Theorique peut monter tres haut due au type d’exigence intellectuel que requiert ce genre de carriere). A l’inverse des psychologues, qui ne voient que des surdoues en souffrance, dans le cadre de mon travail ou de mes etudes, je n’ai rencontre que des surdoues s’adaptant plutot bien a leur environement. Ce que j’aimerais, c’est avoir des statistiques francaise qui permettrait de rassurer les parents de surdoues et qui leur montrerait que leurs enfants, dans la mesure ou ils choisissent une carriere qui leur permettrait d’etre avec des personnes aussi voir plus intelligents qu’eux, peuvent eux aussi tres bien s’epanouir.

    En faite, j’aimerais demontrer que le probleme lie a la surdouance, est surtout un probleme lie a l’environement, plutot qu’a la surdouance elle meme. Mais pour cela, il nous faut des donnees statistiques francaise qui ne soient pas biaisees par les echantillons fournis par des psychologues. Si par exemple, les statistiques montrent qu’en moyenne, les eleves qui sortent de l’ENA, l’X, etc.. on un QI superieur a 140 (ce qui est plausible compte tenus de la methode d’entre dans ces grandes ecoles), alors il sera plus aisee pour quelqu’un d’interesse d’avoir une meilleur idee de ce qu’est reellement la surdouance (cela faira contre-poids avec le temoignage des surdoues en reelle souffrance).

    • steph dit :

      Je pense qu’il faudrait pour apprécier les chiffres préciser les échelles pour éviter tout amalgame (Si c’est 140 sur l’échelle de Cattell c’est pas pareil)

    • Chrodegang dit :

      Bonjour, je voudrais juste faire remarquer que j’ai fait prépa au lycée Henri IV donc avec l’élite de France et que jamais je ne me suis sentie aussi décalée que là. Je croyais enfin rencontrer des personnes comme moi, je n’y ai trouvé qu’une immense majorité de gens qui bossaient comme des machines à répéter, n’avaient aucune originalité particulière ni aucune caractéristique du surdoué… Ce ne sont pas forcément les plus doués qui intègrent les grandes écoles ou universités. Ce sont ceux qui ont de grosses capacités de travail et d’adaptation – avec les heureuses exception qui donnent quand même des chercheurs d’exception ici et là bien sûr. Mais pour mettre la tête hors du bain et avoir deux mètres de recul par rapport à ce qu’on nous demandait de faire, comment, pourquoi, il n’y avait plus personne… Peut-être que les études sont plus adaptées ailleurs – mon expérience personnelle en Angleterre me laisse mitigée, je dois dire.Alors ces gens ont peut-être un QI élevé mais le QI N’est PAS tout ce qui fait le surdoué, comme on veut trop souvent l’oublier…

      • Rainbow dit :

        C’est très vrai ce que tu dis. Quand j’étais en fac de sciences, 2 de mes copines de l’époque se sont orientées vers un ingéniorat de microbiologie. L’une était REELLEMENT surdouée, avait toujours la note maximale partout facilement, un grand sens de l’observation, d’adaptation, des qualités humaines incroyables, beaucoup d’humour et a d’ailleurs réussi sa vie professionnelle au delà de tout ce que l’on pouvait imaginer (à un certain niveau, les chasseurs de tête vous font des ponts d’or pour vous avoir), la seconde n’était pas du tout surdouée quoi que très intelligente, mais c’était une bûcheuse acharnée, opiniâtre et presque obsessionnelle: elle DEVAIT réussir, elle s’auto-programmait pour ça ! Elle est devenue ingénieur aussi mais sans la flamboyante réussite professionnelle de la première.

        Et moi, surdouée mais pas parée de toutes les qualités nécessaires à une bonne scolarité, atteinte du syndrôme « des notes qui commencent à baisser dès la 4ème » (comme le décrit bien Siaud-Facchin) par manque de méthode et décalage scolaire, j’ai péniblement obtenu un DEUG de biologie, la moitié de ma licence et puis….j’ai changé de voie et me suis orientée vers le secteur « opposé »: les lettres !

        Ma réussite professionnelle est donc tout sauf une réussite, j’ai un poste subalterne et très mal payé dans le domaine de l’édition, mais ça m’a permis de privilégier ma vie personnelle et familiale 1000 fois plus intéressante que mon boulot quotidien et même que mes collègues, même si un ou 2 sortent du lot et avec qui je peux parler de choses qui non seulement n’intéressent pas les autres mais que la plupart de mes collègues de travail n’imaginent même pas ! Parfois j’apprécierais de faire des choses plus passionnantes et utiles au quotidien, mais j’avoue que là où je suis, on me fout la paix et puis je n’inquiète personne par mon manque d’ambition professionnelle et ne déclenche donc pas l’hostilité de mes collègues les plus ambitieux. Mon ambition numéro un étant de pouvoir vite rentrer chez moi retrouver mes chers bouquins, mon mari et mes enfants et même mes parents, personnes avec qui j’ai le plus d’échanges gratifiants (je me fais l’effet de la concierge dans l’élégance du hérisson…. lol)

        Une chose est certaine, l’écart de connaissances entre les gens du monde strictement « littéraire » par rapport à ceux du monde « scientifique » est énorme. J’entends au quotidien des inepties hallucinantes sur les dangers des vaccins obligatoires pour les enfants que certaines de mes collègues arrivent à contourner avec la complicité de quelques médecins peu scrupuleux, sur le fait que certaines maladies ne sont que des inventions médiatiques (Grippe H1N1). La découverte du bozon de Higgs y passe TOTALEMENT inaperçue et personne ne sait ce qu’est CURIOSITY ou presque……

  2. Luc dit :

    Vas tu y aller, chère Zebrounet ?

  3. Sophia dit :

    Je suis plutôt d’accord, la souffrance est à mon avis aussi liée à l’environnement.
    Il semble logique que les surdoués se sente parfaitement bien quand ils sont entre eux et peut-être moins bien quand ils ne sont pas entre eux. Je pense malgré tout qu’il y en a quand même qui s’en sortent sans souffrance, bien que n’ayant pas baigné dans un environnement forcément surdoué. Mais ça, c’est chacun sa façon de le vivre et de s’en sortir.
    Après, je ne sais pas comment les surdoués sont traités aux Etats-Unis, mais en France ça a l’air mal barré. J’ai l’impression qu’ils sont plutôt accueillis négativement, parce que tout de suite tout le monde va s’imaginer que l’enfant est poussé par ses parents. Si le point de vue des gens est néfaste dès le premier abord, la souffrance arrive très vite, mais pas à cause de la surdouance, plutôt à cause du regard des autres.
    La surdouance en elle-même n’est pas un problème, le vrai problème c’est le regard des autres et l’environnement négatif qui est créé par ce biais.

    • valerie dit :

      Je suis très touchée par ce message et tout à fait d’accord car je vis cette situation pour mon fils Rafael qui a 4 ans et demi.
      Depuis son entrée à l’école, il montre une souffrance et une fragilité qu’on ne lui connaissait pas avant ce rapport à la norme qu’on ne manque pas de lui et nous rappeler, qui l’empêche de continuer à s’épanouir et qui le met dans un état d’insécurité interne que nous, parents, ne savons comment l’aider à surmonter.
      Il a eu la chance de rencontrer Arielle Adda qui a mis des mots sur ce chiffre qui est tombé, sur les émotions qu’il ressent, sur ce dont il aurait besoin. Malheureusement, nous ne sommes pas maîtres de tout pour nos enfants. Nous essayons de composer avec l’école, de faire entendre des choses en essayant de ne brusquer personne. Je suis moi-même enseignante et je sais combien les enseignants peuvent être susceptibles. J’aimerais être une maman partenaire de l’école pour la scolarité de mon fils et une école partenaire de nous, parents, pour son épanouissement personnel. Pour que ce potentiel ne soit pas un handicap mais une richesse. C’est compliqué mais je ne baisse pas les bras.



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