[VIDÉOS] Le cerveau d’Hugo (France 2, novembre 2012)

Ce soir, 27 novembre 2012, France 2 diffusera à 20h45 un docu-fiction sur l'autisme, & en particulier le syndrome d'Asperger : "Le cerveau d'Hugo" :round:

 

Ecrit par Sophie Révil, ce docu-fiction est entrecoupé de témoignages, dont celui de Josef Schovanec, un jeune homme trentenaire atteint du syndrome d'Asperger, auteur du livre Je suis à l'Est ! Savant et autiste : un témoignage unique

 

A ne pas rater donc, ce soir... :)

 

Hugo est une énigme vivante. Si vous le croisez dans la rue, vous penserez qu’il est un simple d’esprit. Pourtant, il est d’une intelligence remarquable, c’est même un génie dans son domaine, le piano. Hugo est né avec un handicap étrange et mystérieux : l’autisme.

Il aime se décrire comme un martien au pays des « neurotypiques », les êtres humains qu’on dit normaux.
Le Cerveau d’Hugo raconte l’histoire mouvementée et bouleversante d’Hugo depuis sa naissance jusqu’à l’âge de 22 ans, grâce à des acteurs de différents âges. La fiction est enrichie par des témoignages d’autistes, enfants, adolescents ou adultes, et leurs parents.

Ils nous donnent une extraordinaire leçon de courage car être né avec un cerveau autiste au pays des neurotypiques est une épreuve et un combat de chaque jour. Le film retrace aussi l’histoire de l’autisme grâce à d’émouvantes images d’archives, et nous fait voyager à l’intérieur du cerveau humain à partir des dernières découvertes scientifiques.

 

 

Voici la bande-annonce :

 

Le cerveau d'Hugo - Bande-annonce

 

 

Et le making-of du docu-fiction :

 

Le cerveau d'Hugo - Making-of from ESCAZAL FILMS

 

 

MISE à JOUR du 10 avril 2017 : le docu-fiction a depuis été rediffusé à la télévision de nombreuses fois, dont encore hier, 09 avril 2017 sur la chaîne LCP Public Sénat :up:

 

La France compte 600 000 autistes dont 100 000 enfants. Difficile à soigner, l'autisme a été déclaré grande cause nationale en 2012. Ce docu-fiction permet de mieux le connaître. Il raconte de sa naissance à ses 22 ans, l'histoire d'Hugo atteint d'une forme de cette maladie, le syndrome Asperger. La fiction est enrichie par des témoignages de malades – dont le brillant Josef Schovanec - enfants, adolescents ou adultes, et de leurs parents. Des images d'archives sur l'histoire de cette maladie et les dernières découvertes scientifiques sur le cerveau sont également mises en avant.

 

 

Voici en vidéo les débats de la soirée continue, en 2012 :

 

 

 

Pour ALLER plus LOIN, des témoignages inédits d'adultes Asprger :) :

 

 

 

 

 

 

Et tout particulièrement cette vidéo sur le (non)diagnostic ! :!:

 

 

 

 

 

 

 

 

J'avais pour ma part refusé de participer à ce docu-fiction, car lorsque les journalistes m'avaient contactée pour la préparation du programme, j'étais toujours en attente de diagnostic (l'attente a duré quasiment 3 ans pour ma part) :!:

 

Or il était impensable pour moi de témoigner sans avoir l'assurance d'être dans le juste.

 

Ce diagnostic est finalement arrivé entre cette période, & la diffusion du résultat. Depuis j'ai témoigné dans un second blog ("Les Tribulations d'une Aspergirl") & en 2017, pour la première fois pour une femme en France, dan ce livre : "Asperger & fière de l'être. Voyage au cœur d'un autisme pas comme les autres", aux éditions Eyrolles :roll:

 

 

 

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7 commentaires à “[VIDÉOS] Le cerveau d’Hugo (France 2, novembre 2012)”

  1. Fredauboulot dit :

    Ca fait plusieurs jours que je vois la bande-annonce. Faut vraiment que j’y pense ce soir.

  2. reine dit :

    bonsoir ,
    je travaille avec un autiste en tant que AVS il a 4 ans et demi, il faudrait crier haut et fort de créer un métier …un poste pour accompagner ses enfants avec cette handicap envahissant … et pouvoir le suivre pour toute sa scolarité des contrats des CDI ….

  3. anne-laure dit :

    très beaux témoignages … ça donne à réfléchir. Et je confirme la nécessité d’avoir un vrai métier pour les AVS, avec des formations et des CDI (pour ce handicap comme pour d’autres) car le suivi des enfants est crucial pour la réussite de leur scolarité et pour que ça puisse être vécu aussi par les enseignants et les camarades de classe comme un atout et non un fardeau

  4. Gribouille dit :

    En France, il ne faut pas que des AVS pour nos enfants, il faut aussi des vraies structures adaptées aux autistes en général, car tous ne sont pas asperger, ni intégrables, malheureusement…
    Je suis moi-même maman d’une fratrie atypique : une ado de 17 ans T21 et autiste, une pré ado de 11 ans, et une zébrette de 8 ans 1/2 (testée par la psy scolaire l’an dernier…).
    Je me retrouve à gérer deux extrêmes !
    La grande n’est absolument pas intégrable, elle va d’ailleurs partir en Belgique dans un établissement adapté, puisqu’il n’y en a pas en France… C’est un crève-cœur d’en arriver là, mais on n’a pas le choix, la France refuse de prendre ses responsabilités.
    Et ma petite dernière a de moins en moins sa place à l’école « ordinaire », car elle s’ennuie ferme à l’école et corrige les devoirs de maths de ma pré ado en 6ème !
    Bref, pas facile de s’intégrer quand on n’est pas dans la norme…

    • l'autruche dit :

      Entièrement d’accord, Gribouille ; ces reportages ont un bon côté : le grand public découvre de plus en plus l’autisme et je vois moins de méfiance à l’égard des stereotypies (communes aux autistes de haut niveau et aux autistes sévères) ; malheureusement, la plupart du temps, seuls les asperger ont la faveur des émissions et reportages. Quid des autistes moins « sexy » ?

      Maman d’une fratrie atypique également, je fais le grand écart entre deux THQI et un autiste sévère, non verbal, qu’on a essayé d’intégrer avec AVS -on a eu de la chance, il a eu des AVS, et des BONNES AVS, motivées et se formant sur leur temps libre !- et qui a fini par rejoindre, au grand soulagement de tous y compris lui-même, un institut médico éducatif, où il apprend ce qu’il est capable d’apprendre, à son rythme.

      Après des années à être « trop grand pour », « trop âgé pour », « incapable de », etc… il est enfin « en capacité de », « assez jeune pour pouvoir encore apprendre à … » etc… certes, les exigences ont baissé, les ambitions sont moindres, mais il est heureux, et nous n’avons plus l’impression d’avoir fait un enfant « insuffisant ».

      Attention donc à ne pas réduire les autistes aux asperger, intégrables quand ils sont bien accompagnés (même si, évidemment, c’est un scandale de vouloir écarter de la société les autistes de haut niveau, qui ont les ressources intellectuelles pour compenser leur handicap). N’oublions pas les personnes avec handicap que la société ne peut pas « digérer » et que, donc, elle se doit d’accueillir différemment…

      • l'autruche dit :

        hum… en me relisant je me dis que ma phrase prête à confusion « des BONNES AVS, motivées et se formant sur leur temps libre ! » ; je veux dire : des AVS exceptionnelles, pas seulement bonnes ; car non seulement motivées mais se formant, en prime, sur leur temps libre ; puisque l’Etat ne les formait pas…



:) :-D 8) :oops: :( :-o LOL :-| :-x :-P :-? :roll: :smile: more »

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