Un enfant surdoué socialement intégré & heureux, c’est possible !

Je lis très très (trèèèèès !) souvent des témoignages de parents attristés par la non-intégration de leur enfant (T)HQI :cry:

 

Et plus qu'un simple (mais déjà très dur) isolement, ces parents décrivent la plupart du temps des sévices & des violences subies de manière récurrente par leur petit zèbre dans le cour de l'école, voire au sein même de la classe. Ces maltraitances s'expriment alors par divers biais, mais toujours dans l'idée d'exclure, d'humilier, de blesser.

 

Je suis vraiment frappée de constater combien cette souffrance fait régulièrement l'objet d'appel à l'aide de la part des parents d'enfants à haut potentiel intellectuel, & d'autant plus peinée qu'elle vient souvent s'ajouter à un vécu déjà douloureux de l'école lorsque l'enfant s'y ennuie sur le plan strict des apprentissages :oops:

 

Car contrairement à ce que l'on pourrait imaginer, ce rejet dont font l'objet certains EIP n'est pas en lien avec une avance scolaire ou un décalage sur le plan de l'âge. De nombreux enfants victimes de ces violences n'ont jamais sauté de classe (ils ont donc l'âge "normal") mais ont néanmoins beaucoup de mal à trouver une place, une façon d'exister dans un groupe dans lequel ils ne se reconnaissent pas et dont ils se sentent rejetés.

 

Je lis aussi très souvent des refus d'accélération de scolarité au motif d'un "manque de maturité" qui créerait selon les enseignants, des difficultés pour le petit EIP.
Ahhh ! Ce sacro-saint prétendu manque de maturité, prétexte idéal s'il y en est, relativement vite mis en avant quand il est question de saut de classe, de glissement ou de décloisonnement.
Ce que je peux trouver cet argument absurde & foireux... :-x

 

 

De notre côté, nous avons l'immense chance de n'avoir jamais été confrontés à des difficultés type harcèlement, agressions :round:

 

Mais soyez certains que je mesure pleinement combien nous sommes chanceux d'être dans cette situation (qui ne se choisit pas, comme beaucoup de choses).

 

Je sais en revanche à quel point il est difficile pour un père ou une mère de voir son enfant souffrir, pleurer tous les soirs, angoisser tous les matins à l'idée d'être encore malmené ou tenu à l'écart des autres.

 

Le zébrillon a toujours été un enfant non-ersécuté dans les 2 écoles qu'il a fréquenté. Il n'a jamais souffert de violences quelconques, même s'il se plaignait néanmoins de solitude sur un plan intellectuel, & était regardé comme bizarre, avant même de sauter sa première classe.

 

On peut être entouré de gens, physiquement, & pourtant se sentir profondément seul. Combien d'adultes doués ont des souvenirs d'enfance de ce type... :-|

 

Si le zebrounet réclamait un ami rouge en 2010 dans la précédente école où il était, il n'était malgré tout pas malmené par les enfants de sa classe.

 

Il avait parfaitement conscience du décalage énorme avec les autres (& ce depuis au moins l'âge de 4 ans. Puisque lors du 1er bilan, il mettait des mots très clairs sur ce sentiment qu'il avait identifié & décrypté), ce qui ne l'empêchait pas de chercher des moyens d'entente avec les camarades de classe ou de cour de récré.

 

Tentant, souvent maladroitement, de se mettre au niveau de celui ou celle qui est en face de lui, mon petit zèbre n'a jamais connu le rejet agressif dont sont victimes tant d'autres enfants à haut potentiel intellectuel.
Il sentait plutôt que les autres ne s'intéressaient pas aux même choses.

 

Que ce soit avant ou après le 1er saut de classe, il a souvent attiré à lui les autres enfants, étant invité à tous les anniversaires (au point de devoir faire des choix !)... mais souvent en qualité de "tête".

 

Il aurait aimé avoir un vrai ami appréciant les mêmes choses que lui, mais faute de mieux, il a pris ce qu'on lui proposait, sans créer de véritables liens avec des enfants qui ne partageaient pour la plupart pas ses centres d'intérêt.

 

Depuis presque un an maintenant, il a changé d'établissement pour retrouver une école qu'il avait fréquenté durant 3 ans en maternelle.
Il est ainsi passé d'une très grosse école en terme d'effectif à une école beaucoup plus modeste, mais aussi beaucoup plus conviviale & qui lui était déjà connue.

 

Le faible nombre d'élèves contraint quelque peu les amitiés, & il a alors pu s'ouvrir plus librement sur ce qu'il apprécie, dans une cour de récréation moins bruyante puisque largement moins bondée ! :up:

 

Cette année, il est très à l'aise dans sa classe (même après un second saut) & surtout, pour la première fois, il considère avoir un "meilleur ami" avec qui il se sent en confiance.
Il est surtout totalement intégré dans sa classe de CM2, malgré ses 2 années d'avance. Il est comme un poisson dans l'eau parmi la classe qui le considère comme un des leur, sans aucune différence.

 

Pour être régulièrement accompagnatrice à l'occasion de sorties (gymnase, bibliothèque, etc.), j'ai pu observer combien il se sentait bien & heureux parmi les autres enfants de cette classe. Il a du reste été élu délégué du cycle 3, avec un autre copain qui, lui, a un an d'avance :-D

 

Rien ne peut trahir son âge ou une hypothétique immaturité. Et mon constat va plus loin : lorsque je regarde les CE2 (qui ont pourtant son âge !), je me dis toujours qu'ils sont très petits dans leur manière d'être comme physiquement. Il me faut faire systématiquement un effort pour me rappeler qu'il a en fait le même âge qu'eux...

 

 

Il est l'opposé de la petite fille que j'étais à son âge :!:
Il semble plus sociable là où j'étais une sauvage, il est plus adaptable là où j'étais rigide, il est presque populaire, moi j'étais profondément solitaire.

 

L'observation à la maison du phénomène d'adaptation est intéressant & je pense que cela explique bien des choses quant au rejet subi par certains EIP.
Quand des camarades sont invités, le zébrillon joue tantôt au scientifique avec un copain qui adore comme lui les insectes & les observations au microscope, tantôt aux jeux vidéos ou à la bataille de pistolets Nerf avec un autre plus branché "action", dirons-nous.

 

Il est je crois, à la fois flexible & suffisamment amical de nature pour aller vers l'autre, pour toujours avoir comme objectif de trouver un terrain d'entente qui puisse satisfaire au moins partiellement son envie de jeu ou d'interaction avec les autres enfants.

 

Ce que je ne savais pas du tout faire ; j'en étais incapable.

 

Plus que le QI ou les années d'avance, je pense que le facteur essentiel dans la bonne intégration des personnes surefficientes reste le profil de l'individu doué.

 

Certains (T)HQI ont un profil qui leur permettra beaucoup de souplesse :arrow: ce que le Pr Howard Gardner nomme l'intelligence sociale dans sa théorie des intelligences multiples.
D'autres profils seront à l'inverse plus fermés, plus rigides, voire aux frontières du spectre autistique (quand il n'y a pas cumul avéré d'Asperger & surdouement bien sûr). Pour ceux-là, il leur faudra apprendre à aller vers l'autre, à dépasser cette forme de rigidité qui a pour conséquence de les isoler.

 

La précocité n'est pas un handicap, encore moins un fléau :-?
Certains enfants précoces ont du mal (beaucoup de mal) à se faire des amis, à se faire accepter ou seulement à aller vers les autres quand ceux-là n'ont pas des centres d'intérêt jugés intéressants. Mais, est-ce une caractéristique que l'on retrouve chez tous les surdoués ? Indéniablement non.

 

Certains vivent tout à fait normalement dans leur groupe-classe, avec ou sans années d'avance, comme d'autres enfants (T)HQI se verront exclus ou parfois brutalisés. Le profil de l'enfant comptant énormément dans la façon dont il sera perçu par les autres, plus que les questions d'âge, de saut de classe ou de résultats scolaires...

 

 

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22 commentaires à “Un enfant surdoué socialement intégré & heureux, c’est possible !”

  1. l'autruche dit :

    Hum…. j’ai bien conscience que c’est idiot de ma part, mais j’en suis à contester (toute seule dans mon coin, hein) les bilans de mes deux zouaves, car je les trouve trop bien intégrés à l’école pour être des (T)HQI, d’après tout ce que je lis partout….

    Attention, je ne regrette pas cette intégration : maladivement timide + décalée, j’ai passé une enfance complètement solitaire, et je suis ravie qu’ils soient joyeux, heureux d’aller en classe et plutôt populaires parmi leurs pairs. A part le décalage cognitif, que je vais essayer de régler avec les enseignants dès que j’aurai trouvé la méthode ET le courage de me lancer…

    Mais ça ne « colle » pas avec ce que je lis….

    Merci donc pour cet article qui tombe à pic, alors même que j’allais archiver définitivement le bilan psychométrique en me disant « nan mais il s’est planté, je pense…. »

    • Zebrounet dit :

      N’archivez surtout pas ! ;) :-D

      • THOMANNE dit :

        2 Zébrillons, une fille de 18 ans et un garçons de 13 ans et deux comportements différents ! Pourtant élevés dans la même structure familiale, mais avec une détection à 9 ans pour la grande et 4 ans pour Hugo. Ma fille semble plus fragile et n’accepte pas son potentiel. Elle a aujourd’hui un groupe d’amis mais cela ne date que du lycée. Avant elle avait une amie (la seule qui avait le droit de venir à la maison) et des copines. Pour mon fils, il est très bien accepté par les élèves de sa classe mais c’est plus difficile avec le corps enseignant ! Mais comme sa soeur, pas de copains à la maison, il me dit qu’il sépare la maison et le collège ! Il ne semble pas malheureux pour autant ! il a ses cousins du même âge et cela semble lui suffire pour sa vie extra scolaire. Il est gai et adore sortir avec nous, au contraire de notre fille qui rapidement s’est éloignée de nos activités ! donc pas de généralisation, juste des petits êtres sensibles et qui voudraient, je crois, juste que nous les comprenions plus parfois ! Mais pour moi, c’est surtout un vrai bonheur de discuter avec eux, de partager des moments forts !

  2. Cécile dit :

    Ma fille Iris de 5 ans, en CP, s’est très vite intégrée à la classe, malgré qu’elle dû changer d’école pour faire son saut de classe. Elle s’est fait un groupe d’amies : 5 filles, dont une qui est en précocité, mais qui n’a pas fait le saut de classe. Et à priori, elles sont vraiment très amies.
    Iris est invitée à tous les anniversaires, même ceux de son ancienne école. Et même parfois invitée chez les copines, juste pour l’après-midi. Il faut donc gérer un super emploi du temps. Par contre, le jeune garçon de notre ville, qui vient d’être accepté dans la même école qu’Iris pour cause de précocité, n’a à priori pas les mêmes rapports avec ses camarades de classe. Il semble avoir du mal à s’intégrer, et je pense plus par cause de timidité.
    Et puis l’intégration d’un groupe n’est pas un problème que pour les enfants précoces. Aujourd’hui, la cour de récré ressemble à un feuilleton américain. Et le problème est surtout là, car si vous regardez ce genre de feuilletons, les enfants intelligents sont repoussés par tous les autres qui sont super fashions comme dirait Iris. Et c’est bien dommage, de laisser entrevoir ça aux enfants, qui ne font que mimer les rôles de leurs vedettes fétiches.
    Le jour, où l’intello de service ne se fera plus incendié par les autres dans les feuilletons, alors dans nos écoles aussi, les précoces iront beaucoup mieux !!!

  3. Fredauboulot dit :

    Tout-à-fait d’accord avec vous! J’ai 3 enfants. L’ainé a été diagnostiqué, la 2e vient de passer le test et nous sommes en attente du bilan et le 3e sera testé prochainement. Mais d’après ce que nous voyons, nous avons peu de doutes quant aux résultats. Et pourtant, le premier a beaucoup plus de mal à s’intégrer que les 2 autres. Même si cela ne s’est jamais vraiment « mal passe » il n’a pas de vrais amis, juste des camarades de classe et est très solitaire. Bien sûr, cela peut venir de son caractère et non de sa précocité (un saut de classe en maternelle). Mais je pense que de toute façon, les deux sont liés. L’espoir que nous avons, c’est que nous voyons bien qu’en grandissant, cela s’arrange (il a maintenant 13 ans). Quelle différence avec les 2 autres (qui n’ont, pour l’instant, pas sauté de classe) qui sont très entourés, appréciés et invités à de très nombreux anniversaires.
    Lorsque l’ainé était invité à des anniversaires (en primaire) on le retrouvait le plus souvent dans un coin en train de lire…Mais il a été invité à un anniversaire cette année (cela faisait des années…) et il s’est bien éclaté. Tout n’est pas perdu… ;)

  4. PYM dit :

    Pour avoir élevé, souvent seul, trois enfants hautement surdoué, et étudié plus de 1500 autres cas et accompagné nombre d’entre eux, il est vrai que le profil individuel rentre en ligne de compte, chacun n’ayant, à QI similaire, pas le même type de comportement social. Mais il est vrai aussi, que ce comportement dépend pour l’essentiel des expériences de vie sociale menées positivement ou subies par l’enfant. Le fait de savoir très tôt la présence d’un surdouement permet de mettre en place les conditions nécessaires non seulement à une bonne scolarité, mais aussi à un bon relationnel, notamment en expliquant à l’enfant sa différence et les lois qui régissent la dynamique des groupes humains, de façon qu’il n’attende pas de ses condisciples la complicité amicale rêvée, mais puisse quand même établir des relations satisfaisantes. Le comportement des adultes, parents et enseignants, est aussi pour beaucoup dans la qualité de la relation sociale. Si tous les enfants surdoués ne sont pas marginalisés, exclus, voire victimisés, et il s’en faut de beaucoup, ceux qui le sont doivent pouvoir trouver un accompagnement qui les sorte de cette situation et souvent de milieux scolaires délétères avec ou sans la complicité des adultes (« il n’a qu’à se défendre ! « ). Ces situations ne concernent pas, hélas, que les enfants surdoués, mais tous ceux qui, pour une raison ou une autre, montrent quelque différence, alors rejetés au nom d’un égalitarisme forcené. Il y a encore du pain sur la planche !

  5. Chrodegang dit :

    Pendant longtemps j’ai cru que mes problèmes de socialisation avaient commencé à l’adolescence et étaient allés en empirant depuis. Mais j’ai fini par me rendre compte qu’en fait en primaire, même si j’étais bien entourée, j’avais une étrange relation aux autres. Je jouais avec eux, au sens où ils étaient mes jouets. Je ne les manipulais pas, mais j’initiais des jeux et ils faisaient ce que je proposais, et je modelais des situations. Ma préférée était d’organiser un prix de l’arc de triomphe tout autour de la cour. Il y avait les jockeys et les chevaux, et des sbires qui surveillaient l’allure des chevaux tout au long du parcours, il était interdit de trotter… C’est quand même zarbe quand j’y repense. Et quand j’allais chez des copines, on n savait jamais à quoi jouer, du coup on sortait les barbies et ça me gonflait royalement. Quand je me retrouvais avec d’autres enfants au gré des sorties de mes parents, je piquais leurs bouquins ou je jouais dans mon coin, je ne parlais pas vraiment aux autres enfants, à quelques rares exceptions près. Finalement je croyais que c’était normal et puis à présent je me rends compte que ce n’était que le germe d’une situation qui allait devenir de plus en plus problématique au fur et à mesure que j’allais grandir car avec la disparition des jouets je n’avais plus trop la possibilité de m’enfermer dans mon petit monde en ayant l’air occupée. Du coup bonjour les silences pesants dont je n’étais absolument pas dupe!!!

  6. Gribouille dit :

    Ah, le manque de maturité ! J’y ai eu droit l’an dernier quand ma zébrette de 8 ans 1/2 a fait ses tests… Comme le résultat était hétérogène, la psy n’a rien trouvé d’autre à ma dire que c’était parce qu’elle « manque de maturité » ! C’est mal connaitre ma zébrette… Elle, son soucis, c’est juste une hypersensibilité à fleur de peau qu’elle a ! Un rien la panique…
    Et côté copines, parlons en : Elle vient, pour la première fois, d’inviter une copine à la maison ! (Sa grande soeur avait commencé en moyenne section !)
    Et je pourrais aussi vous parler de sa grande soeur qui est en 6ème, bien intégrée, jamais dépistée, mais que je soupçonne aussi d’être HQI, avec le recul… Elle, je la soupçonne de ne pas toujours se fouler pour apprendre ses leçons, tout ça pour rester dans la moyenne… (Parce que même en travaillant à minima, elle a 17 de moyenne générale !). Et l’an dernier, l’instit de cm2 m’avait déjà mis la puce à l’oreille… car avec sa meilleure copine (HQI, aussi !), c’était à qui aurait la meilleure note ! (Elles ont fini 1ère et 2ème de la classe)

  7. olivier dit :

    Je pense que les choses chez changent beaucoup avec le passage au collège, l’effet de groupe de le classe est moins fort.
    Il y a aussi un bête rapport physique : je pense qu’un enfant a plus de chance de bien vivre son saut de classe si il est physiquement grand et donc évitera trop de décalage de ce plan là. Sinon son année d’avance se « voit » trop.

    • Chrodegang dit :

      Je ne suis pas totalement d’accord en ce qui concerne la différence de taille, après trois ans d’enseignement. Avant j’aurais effectivement pensé que ça pouvait jouer, mais là je vois des différences de taille et d’attitude impressionnantes au sein de mes différentes classes, et ça ne pose pas de problème – et aucun des enfants n’a d’année d’avance, c’est tout naturel… J’ai dans une classe de CP une petite fille qui a le gabarit d’une petite section, vraiment minuscule, ET un garçon qu’on pourrait physiquement croire au CE2 – et entre les deux un grand éventail de tailles et d’attitudes. Chez les Cm2 j’ai deux garçons petits et fou-fous qui agissent comme des Ce1 ET des enfants très posés, très grands, surtout des filles mais aussi un ou deux garçons, qui font très collégiennes. Tout cela se côtoie gaiement sans aucun souci. Alors dans le tas on pourrait facilement accueillir des enfants avec une ou deux années d’avance sans que cela ne crée de difficulté, je pense – au moins à ce niveau-là!

  8. Complètement d’accord mon zèbre de 8 ans avec en cm1 1 saut de classe Est tellement petit (moins d’1m30 il ala même taille que les cp) que ses copains lui tapotent la tête pour lui dire au revoir. Sa chance avoir du coffre pour se faire entendre. Malgré sa popularité il est en décalage (déjà tellement en avance sur son regard sur les choses, le monde… Il n’arrive pas à faire comprendre à ses amis que les soustractions négatives existent comme les températures!) . Idem pour le petit de 4 ans ( de la taille des ps il passe en gs glissement) il est rikiki il fait pas un mètre! Le saut de classe se voit pour eux alors qu’ils auraient pû s’intégrer discrètement d’où absolument pas envisageable un second saut alors même qu’ils ont largement 2 ans d’avance scolaire plus les facilités d’apprentissage qui vont avec. Ils sont sociables mais seuls.

    • Fridou dit :

      1m30, ce n’est pas la taille d’un CP, mais plutôt d’un CE2…
      Et pour les tailles, tout est relatif : avec un an d’avance , ma fille était beaucoup plus petite que les 10 enfants de CP à l’époque, mais avec 2 ans d’avance, elle est plus petite que les autres, mais pas tant que ça. Eh oui, les CM1de cette année sont plus petits que les CE2, donc si ça se trouve, ton fils aurait moins de différence avec les « 2 ans de plus » qu’avec les « 1 an de plus ». Aujourd’hui en Cm1, à 7 ans 1/2 (à peine), elle mesure 1 m 20, mais deux autres garçons de sa classe (un de 10 ans, un de 8 ans) font la même taille, et un CM2 fait quasiment la même taille… Donc Sarah est réconciliée avec sa taille :) Et elle me disait hier qu’elle se sentait « une CM1 » tout-à-fait comme les autres, et que pour elle, elle avit 9 an (donc je lui ai répondu « oui, tu as 9 ans dans ta tête », mais non, elle

      • Fridou dit :

        Fausse manip, je termine ;)
        Donc non, elle a « vraiment » 9 ans…
        Elle est très bien intégrée dans sa classe à triple niveau, a 2 bonnes copines en CE2 (mais 1 qui va partir), 1 en CM1, une autre en CM2, mais joue aussi pas mal avec d’autres filles de CM2 en ce moment et s’entend très bien avec un petit garçon de CM1 (celui qui fait sa taille, et a 1 an d’avance). Elle a eu un problème avec une fille de sa classe l’an dernier, qui a recommencé cette année, mais elle commence à relativiser et mieux gérer (tant mieux, parce que des jaloux, elle en rencontrera toute sa vie).
        Elle est dans une petite école, donc l’intégration est facilitée, par contre ça me fait très peur pour le collège…

        A l’auteure de ce blog : je n’ai plus suivi depuis un moment, je ne me rappelle plus si vous avez déjà trouvé le collège pour l’an prochain ?

        • Zebrounet dit :

          Pour le collège -> oui ! c’est fait :up:
          Tout est là : https://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2012/11/08/rencontre-avec-le-directeur-du-futur-college-du-zebrillon/ ;)

        • Bonsoir pour mon zèbre c’est 1m25 je l’ai mesuré tout à l’heure (je pensais 1m30 car il ne passait pas les 1m32 autorisés pour une attraction de Disney mais en fait il est bien en dessous) et il est bien le p.us petit des cm1. L’année dernière il était le plus petit des ce2. C’est utile pour les spectacles il est devant (en classe aussi mais seulement en début d’année après il passe derrière). Mais lui ça ne le gêne pas car il est très tonique et ne fait aucune distinction entre les adultes et les enfants. Ils s’adressent de à tout le monde indistinctement même avec des ados de 17 ans ça me fait drôle car il ne se rend pas compte qu’il ne devrait pas les approcher. Mais par contre sa petite taille fait paraître largement l’avance. Et dans son école les cm2 sont grands plus que les cm1 d’ailleurs c’est comme ça qu’on les repère dans la cour. Même des garçons qui étaient petits comme lui en maternelle l’ont dépassé maintenant. Alors peut être grandira t il un bon coup cette année? En tout cas c’est la première année où il est vraiment heureux car il adore sa classe et sa maîtresse. Lui aussi est victime de jalousies par son ex meilleurs copain mais je pense que malheureusement ça vient de la mère et c’est dommage car peut être son fils est il aussi zébré mais en échec scolaire total!

  9. folliard dit :

    bonsoir
    je viens vers vous pour réagir aussi sur le cas de mon fils détecté l année dernière a la même période a peu près ;après avoir beaucoup parlé avec la directrice de l ecole ,je me sens vraiment isolé ,personne ne me comprends a part la maman d’une petite fille de cette ecole qui elle a sauté le CP ;mon fils est effectivement considéré comme immature et donc ne sautera pas de classe mais bon la n est pas le problème ,je veux juste qu il soit invité aux anniversaires et qu il n ait pas la boule au ventre pour aller a l école ; en ce moment c est une misère a la maison j ai deux autres enfants qui ont du mal a partager des choses avec lui parce qu il est trop nerveux ;il me tape des crises assez costaud de révolution ,est a moitié en echec scolaire pfffff … je sais que ce QI détecté l année dernière en est pour beaucoup de chose …la première chose qu on lui a expliqué (la psychologue)c de lui dire qu il était différent ..génial !!aujourd’hui hui ,je me demande si je vais pas consulter un psychiatre ..je sais plus ..le personnel éducatif est zéro !!mon fils s’ennuie c une évidence; il me ramène des dessins tous les jours !comment je peux l aider ,?a coté de cela ,il ne sait pas ranger sa chambre ;pas se laver correctement (il a 9ans )…je commence a mal le vivre ,toute la smala d ailleurs le vie mal !j ai envie de l inscrire ds une ecole montessori ; il y en a une pas tres loin de chez nous ; je suis perdu! je sais plus quoi faire ..voila merci de m avoir lu ;karine maman d amaury

  10. La Zébrette n’a pas forcément d’ami(e)s (quoique… il faut regarder la définition de l’amitié avec les yeux de septzans, et pas ceux de l’adolescence).

    Mais selon ses propres dires « beaucoup trop de copains/copines qu’elle ne sait plus où donner de la tête.. et si elle va avec l’un c’est l’autre qui n’est pas content.. que c »est difficile à gérer! ».
    Elle est souvent seule.. mais pas exclue. Un peu de son caractère aussi.

    Par contre je retrouve bien le zébrounet qui s’adapte en jouant au Nerf ou au Beyblade, ou qui cause sciences et étoiles…

    Elle n’a jamais été exclue et comme « l’autruche » je me demande si ils ne se sont pas plantés en la déclarant THQI tant elle semble « normale »..

    Mais c’est vrai aussi qu’elle est servie par son gabarit. Il a été « discuté » lors de son 2° saut de classe. Elle n’a pas de différence notable avec les enfants de CM1, même si la plupart ont 2 ans de plus qu’elle, certains ont 3 ans de plus.

    Le sport aussi a été évalué. Elle a un côté garçon-manqué (moi je dis fille-réussie, mais elle préfère garçon-manqué). qui a été noté positivement par l’équipe éducative pour accorder ce 2° saut . Quand ils jouent au hockey, elle n’hésite pas à se frotter aux autres et manie la crosse comme les garçons »..

    Perso, j’ai peine à penser que ce soient là les critères d’un saut de classe réussi.. mais bon… ça allait dans mon sens alors je n’ai pas râlé.

    Mais oui, je crois que cela vient d’une part du « caractère » et des « habiletés sociales », indépendamment du QI. Petite, elle parlait aux pierres et arrêtait les inconnus dans la rue pour leur faire des bisous et un brin de causette…

    Quant à la maturité, on m’a sorti ce fourre-tout dans son ancienne école (alors même qu’on ne parlait pas de saut de classe) tout cela parce que ses relations avec l’instit l’amenait régulièrement (comme d’autres enfants pas du tout HP) à pleurer en classe. Immaturité/Hypersensibilité.. arriverons-nous à faire passer les différences de ces notions?

    Mais lors de la réunion pédagogique, l’instit a admis qu’elle était plus mature que son propre fils (son voisin de table, redoublant et très bon copain de la Zébrette.. voire plus.. donc quasi 3 ans d’écart) et que c’est la petite qui « coachait » le grand en vérifiant si quand il partait à rêver, il avait bien terminé ses exercices, ou en le recadrant régulièrement, lui expliquant des notions dans ou hors programme.

    Comme la maman du Zébrillon, je mesure ma chance… mais je me dis aussi que ce joli équilibre peut basculer à tout moment, qu’il est fragile et instable. Je prends « le plus » de chaque jour en espérant ne pas rencontrer tout de suite le « moins » décrit avec tellement d’inquiétudes quand l’adolescence se profile.

  11. llili dit :

    je voulais jsute répondre à folliard…Non, tu n’es pas seule dans ce cas. Mon fils testé hqi très hétérogène est invité aux anniversaires, semble sociable mais en l’observant bien on voit qu’il se sent différent et ne trouve pas une amitié profonde.
    Je l’ai observé avec des amis précoces et la complicité se voit assez rapidement même si chacun a son caractère…
    C’est difficile à supporter la sollitude de son enfant.
    Pour le noeud au ventre on a peur aussi…l’instit de cette année ne veut pas donner d’exercices plus difficiles à mon fils alors qu’il s’ennuie en maths (de façon classique nous entendons que tant qu’il n’a pas tout appréhendé des exercices faciles, elle ne lui donera pas de choses difficiles, le cercle vivieux !) mais il a c’est vrai la particularité d’être très lent à l’écrit et très bon à l’oral et gérer les 2 côtés n’est certainement pas simple…le problème est qu’il revient très en colère quand il lui dit que c’est trop facile et qu’elle lui dit que cela viendra plus tard et tellement que sa façon d’écrire est moins lisible, pleine de colère…Nous aussi on a peur d’une phobie scolaire…

    J’ai été voir une école pour enfant précoce par curiosité mais le prix est tellement élevé que même en trouvant la pédagogie adaptée, on ne peut pas l’envisager pour l’instant…

    Pour répondre à vos questions sur l’hypersensibilité et la « maturité » dont on vous parle, dans cette école, on fait avancer l’enfant de niveau scolaire que lorsque on constate qu’il est capable de gérer son hypersensibilité car c’est le processus normal d’une matutrité. Pour cela évidemment le personnel, la pédagogie et les mesures mises en place favorisent les explications, les interventions à chaque diffcultée, chaque conflit de façon à « faire grandir » l’enfant sur son hypersensibilité.

    Evidemment, je n’ai fais que voir de l’exterieur, je ne vois pas concretement les résultats mais cela me semble intéressant. Dommâge que ce ne soit pas possible pour beaucoup d’enfants.

    pour le psy, il nous a beaucoup aidé en me disant que ces enfants étaient hypersensibles et que nous parents devions tout prendre 2 tons au dessous de ce qu’il nous dit. Mais c’est pas facile au quotidien, j’avoue.

    Pour le rangement, l’habillage, le rangement de la chambre etc il faut leur donner des responsabilités (cela les valorise) d’eux-mêmes avec des échéances concrètes de temps. Pour exemple j’ai mis une affiche au mur de la sdb en détaillant ce qui doit être fait et à quelle heure cela doit être terminé (je tiens aussi compte des autres contraintes de la famille) et je descends mes exigences d’un cran. Je sais que cela n’est pas terrible pour les enfants hypersensibles mais je préviens aussi que si cela n’est pas fait, on assume et on arrive en retard à l’école avec l’accueil et la justification uprès du directeur car il doit aussi comprendre que l’on s’adapte aux contraintes de l’école, du travail etc..et j’évite d’inspecter les dents pour être sûre que…cela fait redescendre mon stress ! mon inquiètude va être à l’avenir pour la gestion des affaires scolaires au collège…

    moi aussi je trouve qu’il prend beaucoup de place (j’ai 2 enfants) et j’ai aussi des crises (2 heures hier soir pour accepter de revoir une leçon avec crise pleurs etc et appris après une explication de la vie en 10 minutes rrrrrrr!) des conflits frère soeur mais les psy/coach nous aide bien pour le moment.

    bon courage à toi

  12. VV dit :

    Totalement d’accord. Mon fils est super à l’aise, il a plein de potes, il est en 4ème et à tout juste 12 ans. C’est un peu plus long pour ce faire de « meilleurs amis » mais il est super à l’aise, heureux, et c’est un enfant HYPER CALME contrairement à ce qu’on nous dit partout.

  13. treinta y uno dit :

    Bonjour,

    Je suis en train de passer la WAIS, il me reste une partie à passer mais la neuro-psy me dit que c’est déjà confirmé, j’ai le même fonctionnement particulier que ton fils.

    Tout pour dire que j’étais comme ton fils enfant.Tant à la primaire qu’au collège jusqu’en 4ème. Très populaire, beaucoup de copains, copines. Il est clair que je me gardais bien d’exprimer certains de mes questionnements mais je l’ai bien vécu. Pourtant je n’avais pas sauté de classe et ne connaissais pas mon fonctionnement…. Je ne suis donc pas une extra-terrestre, ça me rassure.

  14. Magda L'Envol dit :

    Bonjour , Très chouette article ! ^^ Je suis pleinement en accord , on peut être un enfant « précoce » et heureux . Chez nous on a fait le choix de la vie sans école non pas parce que nous la savions malheureuse ou surdouée _ A l’époque on ne savait pas trop pour la douance et elle si elle s’ennuyait ferme, comme on compensait ça « passait  » – , mais pour le plaisir d’une autre vie . Et bien , Miss est heureuse . Avec le recil je vois que ce n’est pas seulement le fait de ne pas aller à l’école qui joue ici , mais dans l’accompagnement des parents -nous – ;-) et cela existe parfaitement avec des familles scolarisantes . Bien sûr il faut choisir l’école . Mais oui on peut être heureux & précoce, je confirme . Il faut d’ailleurs le dire bien haut …. :-)

  15. Marion dit :

    Bonjour,
    Mon fils de 4 ans 1/2 a de plus en plus de difficulté pour créer des liens sociaux. Il a sauté sa petite section au bout de 3 semaines de classe et a été testé via K-abc2 à la suite du saut. Dans sa nouvelle classe (mixte PS/MS) il avait un super copain en PS (qui m’a semblé en avance) et beaucoup de copine en MS. Le groupe de garçon de MS était déjà bien formé et il ne semblait pas être attiré par eux. Cette année en GS, il a été mis avec le groupe de garçon. Son copain de l’année dernière est dans une autre classe en MS et ses copines du même niveau scolaire sont dans la 3ième classe. D’après la maitresse, il essaye de se joindre au groupe de garçon, mais à la manière d’un dictateur, ce qui n’est pas bien vu (on peut comprendre…). Il essaye d’imposer sa façon de penser (et les autres enfants ne le comprennent pas). Par exemple, pendant les activités, il dit comment faire ou ne pas faire, de manière très autoriaire. Lors d’un jeu, il en change les règles et tout le monde doit obéir. Quand les autres enfants lui demandent d’arrêter, il n’écoute pas et continu. Avec les adultes il est également de plus en plus violent/insolent : « tant pis pour toi » ; « tu n’as pas apporté mon gouté? Tu n’es plus ma maman, je vais changer de famille. » …! Enfin imaginez il n’a que 4 ans 1/2 ! La maitresse semble ouverte, elle me dit de lui qu’il est hypersensible, qu’un petit mot de travers va avoir un effet boule de neige, mais qu’a l’inverse lui aussi, avec d’autres mots, va blesser ses camarades, et qu’il y a vraiment un décalage qui est nettement palpable. C’est difficile pour une maman de voir son petit souffrir. Pour ma part je n’avais pas du tout le même profil, j’étais leader sans être dictateur, j’étais celle qu’on aimait, respectait, écoutait. Pensez-vous qu’on peut faire changer un enfant de profil par une méthode éducative, ou par psychothérapie/autre, histoire de développer son intelligence émotionnelle et sociale? Pour ma part j’ai craqué à la majorité (craquage d’HQI ou à cause de ma thyroïde qui débloque…?), et je ne suis plus le super leader que j’ai pu être. Je suis un peu comme mon fils maintenant. Est-ce qu’il est le reflet de ce que je laisse transparaitre? Est-ce a cause de moi qu’il n’a pas les bons codes sociaux? Je me pose beaucoup de question…



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