Faut-il avoir peur d’avoir un enfant surdoué ? (Journal des femmes, janvier 2013)

Faut-il avoir peur d’avoir un enfant surdoué ?Le Journal des femmes a publié une petite chronique signée Alain Lieury.

 

Ce professeur émérite de psychologie cognitive à l’Université Rennes 2 & ancien directeur du laboratoire de psychologie expérimentale publie donc "Faut-il avoir peur d’avoir un enfant surdoué ?" :-D

 

Avoir un enfant surdoué est-il forcément synonyme de problèmes à venir ? Alain Lieury répond.

Écoutant récemment une émission de radio, une mère questionne les invités de l’émission à propos de son jeune enfant ; Il lit déjà à 4 ans et s’intéresse à beaucoup de choses ; la maman a consulté plusieurs spécialistes et un des invités de l’émission (psychiatre je crois) a un mot malheureux en parlant de pathologie à propos des enfants surdoués. Or sauf cas isolés (que voient précisément les psychologues et psychiatres), un enfant précoce est un don de la nature et non une pathologie.

 

On ne le répétera jamais assez :

 

Un enfant précoce est un don de la nature et non une pathologie :hearts:

 

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9 commentaires à “Faut-il avoir peur d’avoir un enfant surdoué ? (Journal des femmes, janvier 2013)”

  1. Sage-maman dit :

    Un billet bien expéditif et trop léger ! Un enfant précoce va d’office devenir médecin, ingénieur, etc. Et les angoisses qui accompagnent ce « don », le mal de vivre, l’extralucidité, l’hypersensibilité, l’hyperactivité, l’ultracérébralité, l’hyperkinésie, l’immense sentiment de justice sociale, faire face à l’incompréhension des autres ????
    C’est comme la maternité : tout doit être rose bonbon et bleu azur.
    Etre précoce, c’est avoir beaucoup de chance. Et s’il s’agissait en fait d’un cadeau empoisonné ?

    • Zebrounet dit :

      C’est, en effet & comme je le précisais, une petite chronique ;)
      Mais les articles (plus longs & plus travaillés) sur le surdouement ne manquent pas, ici même & ailleurs :up:

    • Bridge dit :

      Je vous rejoins sur un point : l’article est en effet très léger … « en règle générale, ils ont une scolarité facile, sont bien intégrés » …
      Même si ce sont des enfants extras (comme tous les enfants évidemment ;-)), c’est dommage de généraliser en disant que leur scolarité est « facile » alors qu’au contraire nous rencontrons tous des difficultés face aux enseignants, cursus trop rigides, et autres enfants qui les stigmatisent parfois…

      Mais je ne suis pas d’accord sur vos propos de « cadeau empoisonné », la vie est faite d’épreuve, quels que soient les enfants, ils en rencontreront. C’est notre rôle d’aider nos petits loups à avancer.
      Ils ne sont pas dans une situation de handicap, ils sont juste hypersensibles et même si c’est difficile pour eux d’apprendre à gérer ces débordements, c’est une chance. C’est une composante de leur personnalité, comme l’éducation que nous leur donnerons, leur signe astrologique ou leur prénom (pour ceux qui y croient lol) et il faut apprendre à faire avec !

      Je dis à mes filles qu’elles ont un don, car elles se sentaient différentes des autres et avaient besoin que je le confirme. Je préfère donc parler de « don » et de « chance »
      Car si nous leur parlons de « cadeau empoisonné », quelle projection positive leur permettons nous de faire ? Ils essayeront de s’en défaire au lieu d’optimiser.
      C’est le principe du « verre à moitié plein »…

      • l'autruche dit :

        Merci Bridge de remettre un peu les choses en perspective ;-)

        Le diagnostic d’autisme sévère de mon deuxième a tout de même été effectivement BIEN plus hard à entendre que l’annonce du THQI de son frère et de sa soeur, même si cette annonce (récente) nous pousse vers des questionnements que nous n’aurions pas connus si ces deux enfants avaient été standards.

        Mais ils ont au moins les ressources intellectuelles pour apprendre à vivre dans un monde dans lequel ils sont décalés ; alors que leur frère, lui, n’a même pas ces ressources-là….

  2. Anna dit :

    Merci pour la publication de l’article d’Alain lieury qui redonne confiance.
    Nous avons un enfant de 17 ans qui a été diagnostiqué « HP » l’année dernière. (QI:135) sans doute tardivement.
    Il est en terminale et l’année est très difficile, il est quasi en échec scolaire alors qu’il avait été jusque là un élève sans problème.
    Se pose aussi la question de l’orientation l’année prochaine qui doit rajouter à l’angoisse de notre fils.
    C’est une passe difficile pour lui.. et pour nous aussi parents car nous sommes démunis.

    • gabylane dit :

      Anna, voyez le côté positif……votre fils est encore scolarisé, il a « tenu »….. Mon fils a quitté le lycée le jour de ses 16 ans, et ce depuis trois ans… j’attends encore le fameux « déclic » qui ne se produit pas…

      • Anna dit :

        je pense qu’il ne faut pas « attendre le déclic ». j’a le sentiment -peut être que je me trompe- qu’il faut leur proposer des rencontres, des expériences, des formations parallèles, les nourrir constamment pour qu’enfin il trouve une voie qui leur convient . Mais cela demande une énergie folle pour tout le monde dans la famille.

  3. Fredauboulot dit :

    Effectivement, même si l’idée de départ est la bonne (c’est un don et pas une pathologie), l’article fait trop de généralisations et de raccourcis. Dommage :(

  4. Gribouille dit :

    D’accord, c’est un don et pas une pathologie… Encore faut-il leur laisser exprimer leur don !
    Effectivement, cet article est un peu « léger », et oublie de parler de tous ceux qui se retrouvent en échec, ou en souffrance…
    Je m’inquiète moi-même pour la petite dernière de 8 ans 1/2, qui part à l’école (au ce2) à contre coeur depuis 2 jours : « On va encoooore refaire les mêmes trucs… ». Et les instits qui n’y comprennent rien…



:) :-D 8) :oops: :( :-o LOL :-| :-x :-P :-? :roll: :smile: more »

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