La détresse des surdoués (Lalibre.be, juin 2013)

Les suroudés n'auront pas d'école à partLe site belge Lalibre.be vient de publier un article, hier 07 juin 2013, sur "La détresse des surdoués" :up:

 

On estime que 5 % des élèves sont "à hauts potentiels" (HP), c’est-à-dire dont le QI est très élevé. Un sur trois serait en échec scolaire.
Contrairement à la France ou la Suisse, ils restent scolarisés dans l’enseignement ordinaire.
Ce vendredi, la Communauté française présente un nouvel outil pédagogique pour aider les enseignants à mieux les intégrer et les soutenir.

Surdoués", "intellectuellement précoces", "à hauts potentiels", etc. Les qualificatifs sont multiples pour désigner les enfants qui ont un quotient intellectuel (QI) plus élevé que la moyenne.

On considère qu’environ 5 % de la population scolaire est à hauts potentiels, soit, en moyenne, 1 à 2 élèves par classe. Mais qui dit QI plus élevé, ne dit pas nécessairement parcours scolaire sans encombre. Loin de là !

 

Pour LIRE l'ARTICLE en INTÉGRALITÉ :arrow: c'est ici !

 

 

Et aussi, sur RTBF : "Bientôt un centre d'accompagnement privé pour élèves à hauts potentiels à Liège" :)

 

La prise en charge de la problématique des enfants à hauts potentiels - familièrement qualifiés de "surdoués" - progresse. En témoigne notamment un colloque organisé ce vendredi à Namur (un colloque mis sur pied par la Fédération Wallonie-Bruxelles et consacré à la "Scolarisation des élèves à Hauts Potentiels") mais aussi la prochaine ouverture à Liège d'un centre d'accompagnement privé, le premier du genre en Cité ardente.

Selon les estimations, 2 et demi à 5% de la population seraient à hauts potentiels. Un tiers des enfants concernés rencontrent des difficultés. Elles sont sources de souffrances qui peuvent, au pire, mener au suicide.

En matière de scolarisation, la Fédération Wallonie-Bruxelles a opté pour le maintien des élèves à hauts potentiels dans l'enseignement ordinaire et la formation des enseignants et des agents des centres psycho-médico-sociaux pour qu'ils soient mieux à même de répondre aux besoins de ces enfants.

 

Pour LIRE l'ARTICLE en INTÉGRALITÉ :arrow: c'est ici !

 

 

:idea: un dernier lien, sur L'avenir.net, sur lequel il est question de la ministre francophone de l’Enseignement obligatoire, Marie-Dominique Simonet, qui a présenté à Namur cette fameuse brochure belge intitulée « Enseigner aux élèves à hauts potentiels » & qui sera disponible dès la prochaine rentrée !

 

 

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8 commentaires à “La détresse des surdoués (Lalibre.be, juin 2013)”

  1. babbaluci dit :

    j’ignorais qu’il y eut plusieurs hautS potentielS par tête de pipe (de zèbre), ça doit être un belgicisme LOL

  2. babbaluci dit :

    Dans le petit royaume d’à côté, où je vis, tout est au pluriel : il n’y a pas un seul gouvernement, mais 7 (SEPT), et on va créer un « Centre pour la valorisation des intelligences multiples » pour les enfants à « hauts potentiels » à Liège. Il s’agit d’un Centre privé, une sorte d’école de devoirs de luxe pour petits zèbres. Par ailleurs, la ministre francophone de l’Enseignement obligatoire (ouf!), Marie-Dominique Simonet, a présenté à Namur cette fameuse brochure belge intitulée « Enseigner aux élèves à hauts potentiels » (déjà disponible sur le site http://www.enseignement.be), dans laquelle je retrouve ce ptit nuage rose entouré de jolies écoles couleur pastel avec de gentilles équipes éducatives où nos ptits zèbres seront enfin heureux.

    • Laurence dit :

      En ce qui concerne le nouveau centre « CVIM » de Liège, cette vision « école de devoirs de luxe » me parait tout à fait pertinente au vue des tarifs pratiqués. Justifiés; peut-être; par la qualité des activités proposées et l’encadrement humain et matériel, mais somme toute réservés aux familles les plus privilégiées financièrement.
      Quand à la « jolie brochure » à destination des écoles et surtout des enseignants, je ne peux que sourire également quant à l’application des propositions qui y sont faites. Enseignante moi-même, je me permets de mettre en doute les capacités, la volonté, l’investissement,dont les enseignants devraient faire preuve; ainsi que les possibilités organisationnelles et matérielles dont ils disposent afin de rendre efficaces de telles démarches. De plus, l’enseignement secondaire y est très peu abordé alors qu’il est avéré que le 1é degré du secondaire constitue la période « délicate » pour tout jeune, et particulièrement pour les élèves à haut potentiel en difficulté d’intégration sociale et de rapport aux savoirs. De surcroît, l’hétérogénéité des classes ne faisant qu’augmenter, cela me paraît, effectivement, »une douce rêverie » :-D

  3. babbaluci dit :

    J’oubliais : dans cette brochure on justifie « hauts potentiels » parce que moins connoté. C’est louable. Le pluriel n’est pas expliqué, mais ça ne coûte pas plus cher :-D

  4. opsimathe dit :

    De manière divergente j’en suis à me demander ce qu’il faut penser d’un enseignement – et d’une société- qui rend malade les plus intelligent de ses élèves. L’absence d’empathie entre les enseignants et leurs…ouailles. J’étais tellement marginalisé enfant que je me suis retrouvé auditeur libre en cinquième ! J’ai fui la société et me suis réfugié dans la solitude et une créativité « panique » débordante, incessante. Et je me rappelle de ma douleur lors de cette période où l’on entendait des professeurs, certes exténués, dire au sujet leurs élèves  » On n’est pas là pour les aimer ! ».
    Ah bon, et quoi d’autre ? C’est curieux de se plaindre des conséquences quand on ne cesse de multiplier les causes qui les entrainent…
    Mais bon, Ce n’est là qu’un billet d’humeur. dans un sens sociétal il n’est pas certain que je vive, mais dans un sens ontologique la réalité est que je ME vis. J’ai coupé les ponts avec le monde. Et ce n’est que là que je peux respirer, loin du collectivisme, de « l’adaptation » du monde du travail.
    La solitude est la condition sine qua non de mon existence. Mais c’eut put être différent si l’on m’avait aimé comme une PERSONNE et non comme un sac à remplir…

    • Rainbow dit :

      Comme je te comprends ! :( Je n’ai pas souffert à ce point durant ma scolarité car j’étais plutot bien « intégrée » même si marginale parmis mes pairs :oops: , mais je ressens ce que tu vis à travers mon petit garçon de 10 ans que l’éducation nationale, une partie tout au moins et la plus administrative, rejette avec selon moi force discrimination :-x . Je n’arrive pas à joindre le médecin scolaire de son secteur pour établir un PAI pour la rentrée en sixième, et l’infirmière scolaire m’a informé ce matin qu’il serait quasiment impossible d’obtenir un rendez- vous avec ce dernier avant la fin du mois d’octobre prochain !!!!! :-x ( nous sommes début juin ) . Cette situation est parfaitement intolérable ! L’ infirmière scolaire m’a annoncé un peu génée que les nouvelles directives scolaires leur demandaient de réduire le nombre d’élèves munis d’ordinateurs ( le cas de mon fils gravement dysgraphique) ainsi que ceux ayant besoin d’AVS! :( On les refuse purement et simplement sous le prétexte qu’il manque un papier de la MdPH que parfois on n’obtient jamais ou seulement au bout de plusieurs années ou sous un quelconque prétexte d’assurance. Bref, des enfants différents, intelligents ou pas, l’éducation nationale n’en veut pas! 8-O Ils peuvent crever tranquilles chez leurs parents, :( l’échecs scolaire n’inquiète pas particulièrement certains professionnels du secteur ( je ne parle pas juste des profs ) et pour ceux qui comme toi sortent du système scolaire, tant mieux, ils ne viennent pas gonfler leurs statistiques ministérielles . Quand je pense que j’ai voté socialiste en pensant que ça améliorerait quelque chose ! :evil: J’en ai vraiment gros sur la patate tu sais, mais je ne me mettrais pas en marge de la société dans laquelle nous vivons et je ferai en sorte coûte que coûte que mon gamin puisse y prendre part. Je n’ai pas les moyens d’aller dans le privé et ça ne fait pas partie de ma philosophie alors je suis résolue à leur casser les pieds jusqu’à avoir gain de cause car si nous n’avons rien de cas sociaux, je suis en revenche particulièrement casse-c…..et tenace et il vont entendre parler de moi à tous les niveaux de l’éducation nationale dans les jours et les mois à venir. :evil:
      Je ne leur demande pas de m’aimer ni d’aimer mon fils mais simplement de faire leur boulot comme moi je fais le mien dans le privé. Le minimum, quand on est face à des enfants, en situation de faiblesse qui plus est, c’est de faire son maximum en tant qu’adulte et en tant qu’être humain. Oui, un minimum d’humanité se serait la moindre des choses il me semble. Non? 8-O

      Signé Rainbow, particulièrement énervée, remontée et ulcérée ces derniers jours. :-x
      Ps: si quelqu’un connait le numéro de téléphone du médecin de l’académie de Nice (secteur du Var) je suis preneuse ! :-D

    • babbaluci dit :

      Et bien! Quand on parlait de détresse … Bienvenu au club ! « ce qu’il faut penser d’un enseignement – et d’une société- qui rend malade les plus intelligent de ses élèves » ET crétins formatés tous les autres, on l’oublie parfois. Je crois que nous sommes nombreux à en penser la même chose que vous. (« sociétal » ? qu’est-ce aco?) La solitude existe, je l’ai rencontrée. Vous êtes peut-être seul, mais pas le seul à être seul, si vous voyez ce que je veux dire. Et peut-être y a_t_il comme un petit regret « si l’on m’avait aimé comme une PERSONNE et non comme un sac à remplir… ». Nous sommes nombreux, je crois, à ne pas avoir été aimés un peu, beaucoup, pas du tout ou pas comme il fallait. Mon père est décédé depuis 8 ans et il y a encore des jours où je regrette de ne pas lui avoir pardonné … et d’autres pas.

  5. babbaluci dit :

    (opsimathe) Et bien! Quand on parlait de détresse … « ce qu’il faut penser d’un enseignement – et d’une société- qui rend malade les plus intelligent de ses élèves » ET crétins tous les autres, qu’on oublie parfois. Je crois que nous sommes nombreux à en penser la même chose que vous. « sociétal » ? quesaco? La solitude existe, je l’ai rencontrée. Vous êtes peut-être seul, mais pas le seul à être seul, si vous voyez ce que je veux dire. Et peut-être y a_t_il comme un petit regret « si l’on m’avait aimé comme une PERSONNE et non comme un sac à remplir… » Là aussi, je pense que nous sommes nombreux à ne pas avoir été aimés un peu, beaucoup, pas du tout ou pas comme il fallait. Je vais être le seul à lancer ce cri : Solitaires de tous les pays, unissons-nous!



:) :-D 8) :oops: :( :-o LOL :-| :-x :-P :-? :roll: :smile: more »

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