Que s’est-il passé en 4 ans pour mon fils THQI ?

MJIl y a 4 ans, jour pour jour, Michael Jackson succombait à une overdose de propofol (un puissant anesthésique, théoriquement réservé à l'usage hospitalier) :(

 

Ce jour-là restera gravé dans ma mémoire, comme le furent aussi la mort de Kurt Cobain, les attaques du World Trade Center ou l'élection de Nicolas Sarkozy ( :beurk: ).

 

Mon zébrillon était alors en Moyenne Section de maternelle, nous étions au matin du spectacle de fin d'année de l'école (décalage horaire avec la Californie oblige)...

 

Petit flash back :arrow: nous venions d'apprendre quelques mois plus tôt qu'il était un enfant à haut potentiel intellectuel. De mon côté, je venais d'avoir confirmation de ma propre douance. Et enfin, j'avais déjà crée le blog Les Tribulations d'un Petit Zèbre :smile:

 

Mais concrètement, que s'est-il passé durant ces 4 années :?:

 

Quatre ans, c'est très court & c'est long à la fois, pour un enfant ! Tout dépend de comment ce laps de temps a été vécu...
Dans un premier temps, le chemin a été difficile. A la rentrée 2010, nous l'avions changé d'école. Non pas par manque de compréhension de son potentiel dans l'établissement où il avait passé 3 ans complets, mais tout simplement car cette toute petite école fermait une classe & il était impensable de le laisser avec de tous petits enfants majoritairement âgés de 2 à 3 ans pendant les années à venir (& il ne pouvait pas non plus sauter 3 classes d'un coup pour être du côté des plus grands).

 

L'ennui au point d'être insoutenable s'était fait sentir durant l'année de MS (il savait déjà lire comme un enfant de cycle 3) & donc, la seule solution était d'intégrer une école avec un effectif nettement plus important.

 

Malheureusement pour lui, cette année de Grande Section fut longue, très très longue & vécue comme un véritable calvaire.
La directrice de cette nouvelle école (qui était également son institutrice à mi-temps) était quelqu'un de profondément obtus & austère, avec qui le dialogue était tout simplement impossible. En clair, une année entière de souffrance, d'attente interminable (6 heures / jour à s'ennuyer mortellement, c'est douloureux pour un enfant de 5 ans), de somatisations en tous genres :cry:

 

Il a fallu attendre l'année suivante pour enfin souffler & voir mon zebrounet revivre & de nouveau être heureux d'aller à l'école.
Premier saut de classe salvateur, il est alors entré en primaire directement au CE1 & s'est, enfin, senti (quelques mois) à sa place :round:

 

Cette année de CE1 fut extrêmement facile, fluide, sans aucun problème ni plus aucune somatisation. Le rêve en somme :up:

 

Puis ce fut le CE2. Année difficile qui nous a, à nouveau, amenés à le changer d'école... ce coup-ci pour revenir à la première que le petit zèbre avait connue (mais il revenait alors, dans la classe des grands ! Donc le problème qui avait été à la source de notre départ de l'école ne se posait plus du tout).

 

L'année avait pourtant commencé tranquillement &, bien qu'avec un gros sentiment d'ennui dès les premiers jours (le second saut de classe était envisagé de notre côté), le loustic adorait la super instit' qu'il avait alors.
Puis les problèmes de communication avec la directrice ont refait surface à la Toussaint. Cette fois-ci beaucoup trop gravement pour être éludés ou pour mettre son mouchoir par-dessus.
Ce fut l'occasion d'un nouveau départ après les vacances de Noël, & surtout du sentiment tellement agréable de retrouver le confort rassurant d'un cocon familial que nous avions laissé 2 ans & ½ plus tôt. Sorte de bulle protectrice qui a apaisé & permis de panser les blessures laissées par les échanges conflictuels avec cette directrice :hearts:

 

Après ces quelques mois passés pour mon zébrillon à se refaire une santé & à reprendre confiance en lui (& en l'école :!: ), la seconde accélération de cycle fut décidée :-D

 

L'année scolaire 2012/2013 fut celle du CM2, dernière ligne droite avant le collège. Il a ainsi fait en 3 ans ce que les élèves français font classiquement en 5. Le tout sans souci, sans travail non plus, mais avec un besoin impérieux d'avancer à un rythme plus soutenu que celui imposé par la norme. Car il faut être honnête, les 5 années d'école primaire ne sont que répétitions à peine approfondies des mêmes notions. Ce qui est difficile à vivre pour un enfant surdoué qui la sensation de pédaler dans le vide année après année :-?

 

Bilan des courses aujourd'hui, alors que les cours se terminent : le zébreau est impatient d'entrer au collège :roll:
Il a réussi les tests d'intégration dans les sections particulières que l’établissement propose (c'est à dire filières bilingue, bilangue ! Lui a choisi bilangue anglais/allemand). Il a aussi suivi les conseils du directeur en prenant toutes les options qui le tentaient (atelier théâtre, club littéraire, club informatique & option sport) & en attendant avec impatience de pouvoir s'orienter, dès la 5ème l'an prochain, vers le parcours scientifique mis en place depuis cette année.

 

Cerise sur le gâteau, mon petit geek zébré est aux anges : le collège, promettant d'être innovant dans la région, a lancé pour la rentrée 2013 des classes numériques avec iPad. Que rêver de mieux pour un fondu de technologie comme lui ?! LOL

 

Voilà en quelques mots & dans les grandes lignes ce qui s'est passé pendant ces 4 ans.
Tout n'a pas été simple bien sûr. Nous avons connu, comme tous les parents d'EIP (j'insiste sur ce point !), des difficultés. Il a fallu se battre, tenir bon face au déni, à l'hostilité ou à la bêtise de certains acteurs de l'Education Nationale peu au fait de ce que sont réellement les HP... mais on y arrive :-P

 

Et c'est là l'objectif de ce billet : montrer qu'au delà du résultat visible actuellement, il faut garder à l'esprit que rien n'est facile dans aucune famille d'enfant doué.

 

Très souvent, des parents catastrophés m'écrivent par e-mail, demandent de l'aide, n'arrivent plus à sortir la tête de l'eau en se sentant inefficaces, nuls là où ils croient que d'autres ont tout obtenu sans problème. Ils se pensent incapables d'aider leur enfant & culpabilisent :-|
J'avais déjà écrit ce billet dans lequel j'évoquais la réalité des difficultés à faire valoir le haut potentiel intellectuel d'un petit zèbre. Je le répète une fois de plus : il y a des hauts & des bas, pour tout le monde.

 

Je n'ai jamais rencontré une famille d'EIP qui ait tout eu sur un plateau d'argent, jamais ;)

 

Ce billet, comme ce blog de manière générale, se veut positif : ne baissez donc pas les bras si vous êtes plutôt "en bas" en ce moment, si le quotidien avec l'école est difficile, si vous vous sentez incompris de l'équipe enseignante.

 

Les choses peuvent changer & les nuages laisser place à un beau ciel bleu, ou au moins à une belle période de repos & de plaisir. Il faut alors savoir en profiter pour être de nouveau prêt(e) à affronter des périodes plus sombres. Car bien souvent les moments heureux & plus difficiles s'alternent, pour toutes les familles. La vie n'est jamais long fleuve tranquille :)

 

 

:idea: & pour mieux comprendre & aider un enfant surdoué au quotidien, je vous conseille l'excellent "100 idées pour accompagner les enfants à haut potentiel" co-signé par le Dr Olivier Revol, Doris Perrodin & Roberta Poulin ! :-D

 


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38 commentaires à “Que s’est-il passé en 4 ans pour mon fils THQI ?”

  1. anne dit :

    merci pour cette rétro, nous qui sommes et qui traversons le même « calvaire » que vous….notre petite bête a rayure a 5 ans et connait les même tracas que le votre au même âge….dans la tourmente, votre billet nous donne un peu d’espoir…

  2. Natacha dit :

    Merci merci pour tous ces espoirs, nous n’en sommes qu’au début…..mais savoir que nos enfants peuvent arriver a aimer l’école c’est super!!!

  3. Calade dit :

    Merci pour ce que vous faites et pour ce témoignage qui montre que le parcours peut être chaotique, mais qu’on trouve des moyens d’avancer.
    Nous démarrons ce parcours car nous avons appris il y a qqs semaines que notre fils de 7 ans est THQI.
    Nous l’avons inscrit en CE1CHAM pour la rentrée prochaine pour voir si cela peut lui convenir (nous avons la chance d’avoir une école dans notre ville qui propose ce dispositif).
    Il attend avec impatience mais inquiétude la prochaine rentrée car son année de CP a été compliquée.
    En tant que parents, nous espérons une « bouffée d’oxygène » également en espérant que cette souffrance s’apaise…

    • gutta dit :

      Calade, je pense que nous sommes de la même ville et mon fils (testé HQI cette année) de 7 ans sera très certainement en ce1 avec ton fils! ça serait bien que l’on puisse les mettre en contact!

  4. Anna dit :

    Comme cela fait du bien de lire ce billet, j’ai vécu bcp de choses similaires avec ma zébrette qui a bcp souffert de la rigidité d’une directrice et s’est ennuyée (trop) pendant la primaire.
    Il a fallu batailler souvent, j’ai rencontré des personnes exceptionnelles de bon sens et compréhension qui ont aidé à surmonter quelques embuches.
    Alors, je suis ravie pour zébrounet qui va pouvoir profiter pleinement de la diversité offerte dans son collège.
    Je souhaite aussi abonder en disant que certes c’est loin d’être facile au quotidien mais que nous faisons tous le mieux possible pour nos zébrillons, rien que le soutien et l’amour que nous leur apportons est énorme pour eux et il y aura forcément des jours ensoleillés.

    Pour finir, MERCI à vous pour ce blog, mine d’informations, source d’apaisement et de soutien.

  5. Seval sophie dit :

    Merci pour ce petit post qui nous réchauffe le cœur…
    Je lis votre newsletter régulièrement,mais je n’ai jamais fais de commentaire.
    Alors merci de tout vos mots qui nous réconfortent, nous parents d’enfants zébrés.
    J’ai 3 enfants , tous les 3 sont HPI voir THPI ,ils ont 24,20 et 6 ans et ils sont tous différents! L’aînée a fait un parcours scolaire brillant voir étincellent ( bac + 8 a 23 ans dans 2 langues), le second déteste l’école il a 20 ans et on attends les résultat du bac! Mais c’est un grand sportif, et un grand rebelle ! Et le petit dernier a déjà sauté une classe, il a même failli en sauter 2 d’un coup, mais cela aurait été compliqué socialement avec ses copains et sa petite taille( il est déjà petit dans sa tranche d’âge)
    Mais ses parents veillent au grain et il sautera sûrement une autre classe rapidement, on préfère le laisser s’adapter tranquillement..
    Toujours est il qu’on a bien vu qu’il n’y avait pas de méthode miracle pour fonctionner nous parents aussi zébrés avec nos petits zèbres, les aider, les orienter.. Cela dépend aussi beaucoup de la personnalité de chaque enfant et de sa vision du bonheur!
    À bientot

  6. sandrine dit :

    Merci pour ce témoignage qui tombe à point nommé…. j’ai le ventre noué de la discussion très houleuse que je viens d’avoir avec le directeur de l’école concernant loulou3. Nous sommes incompris, non considérés et soumis à l’arbitraire de la décision directoriale.. qui revient pour mon fils aujourd’hui en GS à montessori de le faire redoubler l’année prochaine… alors qu’il devrait passer en cp… mais le directeur de l’école fait fi du bilan psycho, des évaluations faites par loulou 3 de fin de GS et de début de cp… ce sera GS avec éventuellement un passage en cp en cours d’année… on engage le combat: on appelle l’inspection, le rectorat… et de lire votre message me donne de l’espoir.. merci encore..

    • Seval sophie dit :

      Si votre enfant n’a pas sauté de classe dans son cycle et que vous en faites la demande pour la première fois, l’inspection est obligée de vous l’accorder!
      Courage

    • schinooka dit :

      Dans le public, les enseignants « proposent » un maintien, mais ne peuvent l’imposer si les parents ne le souhaitent pas. Les maintiens en GS sont d’ailleurs extrêmement rares, et doivent être sérieusement motivés. Et il s’agit toujours d’enfants ayant des retards énormes.
      (En France, tout au moins… vous êtes peut-être à l’étranger…)

  7. Annie dit :

    Un grand MERCI pour votre blog que je consulte tous les jours.
    Je l’ai découvert il y a un an quand nous avons appris que notre fils de 15 ans était HP et que j’ai cherché des informations sur le sujet.
    Notre parcours est un peu particulier dans le sens où nous nous sommes rendus compte de sa particularité en seconde puisque jusque là il passait de classe en classe sans trop travailler mais il arrivait à suivre le niveau.
    Notre plus grand souci à toujours été l’école, et même si nous l’avons accompagné de notre mieux, il arrive un âge où il faut laisser la place à l’autonomie et là tout se complique.
    Cette année, en 1èreS, il a continué à garder ses mauvaises habitudes de ne faire que le minimum mais malheureusement à force de se contenter du peu, un écart se creuse qu’on ne peut plus combler.
    Nous avons donc décider de le changer d’établissement pour lui faire redoubler sa 1ère et il sera pensionnaire pour « être obligé de travailler » (ce sont ses propos puisque c’est lui qui a souhaiter aller en internat).
    Bonne chance au Zébrounet pour sa 6ème, l’école doit être un lieu d’épanouissement et non une source de conflit permanent entre les enfants et les parents.

  8. Oui malheureusement c’est très difficile! et quand on multiplie par 2 ou plus!!
    Si en plus comme moi, on a la chance d’avoir un garçon et une fille, c’est vraiment un enfer! Parce que ce qui s’applique à l’un ne s’applique pas à l’autre et vice-versa!
    Bref, je ne suis pas encore sortie du marasme! Pour l’Ourson ça roule, pour Boucle d’Or, je vois mes années galériennes s’allonger! Mais ne perdons pas espoir! Surtout en nos enfants!!!

  9. labelle bleue dit :

    Quand on est parent d’EIP, on a intérêt à apprendre à tirer des bords en ce qui concerne l’école !
    (chez nous ça a été : école publique, école Montessori, collège privé section bilangue, collège privé section EIP avec internat, lycée public, école d’ingénieurs en informatique avec prépa intégrée. Et malgré tout, il s’est toujours traîné un immense ennui… Qu’est-ce que ça aurait été si on l’avait laissé dans l’école publique d’à côté…)
    Bon courage pour la suite !

  10. suzie dit :

    merci pour ton billet, moi aussi j’ai changé le mien d’école et cette année en CE1 c’est très bien passée. Maintenant la question est : doit on l’envoyer dans l’autre bâtiment en classe double niv ce2/cm1 ou il reste avec la même maitresse qui fera le CE2 cette année……

  11. Agnes dit :

    contente que tout se passe bien, bonne continuation.
    Ici je n’ai jamais eu de probleme pour l’instant mais nous sommes aux US. ma grande vient de finir sa premiere annee de lycee. Les autres sont toujours en Montessori. Pas de saut de classe pour mes THQI font autre chose a cote et ne n’ennuient jamais a l’ecole car Montessori. Pour ma grande qui est rentree au lycee traditionnel ne classe a tres haut niveau. Ca a ete un peu difficile car c’est academique et il y a peu de place pour la creativite, mais bon vu tout ce qu’il y a a faire, n’a pas eu le temps de l’ennuyer non plus…
    En tout cas bonne continuation.

  12. Emilie dit :

    Bonjour et merci aussi pour ce fabuleux blog !
    c’est du travail, fait avec beaucoup de générosité et dont nous profitons tous au quotidien dans la famille ( 2 zébriceaux et 1-2 parents qui se découvrent rayés …)
    C’est aussi grâce à vous que j’ai pris contact directement avec Arielle Adda pour tester notre fille (9.5 ans), après une expérience mitigée pour mon fils (6 ans) avec une autre psychologue.
    Concernant l’école, maternelle et primaire, nous avions pris le taureau par les cornes en rencontrant toutes les équipes pédagogiques. Mais comme vous le faite si souvent remarquer, c’est toujours et d’abord une question de personne… coté primaire: parfaite intelligence et compréhension, proposition d’adaptation. Coté maternelle, une directrice à la ramasse qui a peur des mouches… un conseil de cycle transverse aux deux écoles qui préconisait en avril un passage en CP avec PPRE (un psy scolaire super qui connait les questions HQi); A la rentrée, notre fils aurait été testé pour vérifier l’adéquation avec le CP / CE1 (normalement pas trop accepté par l’éduc nat). Ce test, nous l’avons fait ailleurs sur une journée en avril et le « verdict » de l’enseignante de CP (depuis 30 ans) est très clair : CE1 car en cp il va s’ennuyer, ce qu’il sait il l’a assimilé, et ce qu’il ne sait pas il le comprends en une fois; aucun problème d’adaptation aux autres enfants malgré sa petite taille et son age, il est très sur de lui. Notre zèbre de 6 ans passera directement en CE1 et dans une autre école, privée sous contrat avec de petits effectifs; une école qui fait toutes les classes, avec une équipe d’enseignants stables et la possibilité de compléter l’enseignement « classique » de multiples activités.
    Coup de gueule phénoménal vendredi à la lecture du livret de notre fils en GS : rien, nada, sur ses prédispositions intellectuelles (il y en a même moins qu’en MS !), rien sur le conseil de cycle, etc… Comme je l’ai dit à la maitresse (qui « sait que c’est bon pour lui d’aller en cp… »), pourquoi taire et banaliser des particularités alors que lui les assume et en parle librement ? on ne manque jamais de mettre en avant les faiblesses, et pour se construire, on a besoin identifier aussi ses forces !!!! A quoi bon les avoir alerter puis avoir travailler de concert… enfin, j’ai fait ma crise, ça soulage, et j’espère sincèrement que cela servira pour d’autre parents du quartier…
    Notre fille ira aussi dans cette nouvelle école (sans sauter de classe à ce stade), parce qu’elle s’ennuie tellement en CM1 qu’elle n’écoute plus rien du tout à l’école. Résultat, elle avait décroché de ces excellents rsts, est très angoissée et nous refaisons l’école le soir à la place de celle-ci depuis avril mais avec internet, des livres, des histoires – des expos qui rendent à l’enseignement tellement plus d’attraits.
    Et nous nous rendons compte que c’est évidemment un plus d’être sur Paris…
    Pour nous c’est le début (depuis janvier 2013) , mais nous sommes bien décidés à les aider à s’accepter tels quels, à en profiter pleinement et à faire en sorte que l’école contribue à les construire plutôt qu’à les détruire.

  13. Schafer dit :

    Bonjour

    C’est étrange la similitude du parcours… (les 2 sauts de classe, la multitude d’activités) Sauf que pour nous tout cela s’est passé il y a maintenant 8 ans (l’entrée au collège )
    Si je peux me permettre soyez vigilents pour le collège car pour nous il y a eu beaucoup de soucis d’intégration : les autres la traitant d’intello elle a arrêté de répondre en classe et même de travailler (pour le peu qu’elle faisait) pour essayer d’être intégrée aux autres déjà ados et pas tendres entre eux. Cahin caha elle est arrivée en terminale (elle s’est servie de son avance pour tester toutes les sections (premiere L puis S et term ES). Nous attendons les résultats du bac …En tous les cas le plus déstabilisant pour moi a été de constater le peu de sens de l’effort qu’elle conservé malgré ses 2 années d’avance.

  14. iguira dit :

    Bonjour !

    Merci pour ce billet très motivant même s’il laisse entrevoir toutes les difficultés à venir (pour nous et notre zèbre de 7 ans). En effet, le voilà aujourd’hui presque viré de son école (« nous ne sommes pas formés », « nous n’avons pas de moyens », blabla, etc, …) et bientôt parachuté dans une classe à 50 bornes de sa « sweet home » parce que là il existe un « dispositif EIP »… Je m’inquiète, mère poule que je ne suis pas mais quand même un petit peu ! J’espère que cela « vaut le coup » et qu’on ne me parlera plus « d’échec scolaire ». Pour moi l’échec ne vient pas de l’enfant (il est trop jeune pour avoir une telle étiquette, non?!) mais de l’école.
    Oui, je suis (presque) en totale rébellion contre le système/ l’éducation nationale, même si je ne cesse de discuter avec les enseignants et autres « spécialistes » (du genre : conseillère pédagogique qui explique qu’on n’a pas le droit d’enlever notre fils de sa classe bilingue, qu’il faut le tirer vers le haut, blabla, …). On essaye, comme tous les parents, de lui donner toutes les chances possibles et là on nous juge plus qu’on nous conseille ! Je ne vois pas où est l’intérêt de l’enfant dans tous ça. Pour l’instant, j’ai l’impression que personne ne cherche à l’aider et à le comprendre (en plus, on a pris les devants en suivant une « formation Barkley » parce qu’on n’en pouvait plus !).. Dur, dur, quoi, merci de partager donc votre aventure et vos conseils !!
    Amicalement,

    Iguira

    • Chrodegang dit :

      Bonjour, je suis totalement d’accord, il est absurde de dire d’un enfant de 7 ans qu’il est en échec scolaire. Pourquoi pas lui donner des cours de soutien pour le bac dès maintenant tant qu’on y est!!!

  15. Ca fait bizarre de se dire qu’il y a 4 ans le Zébrillon était en … MS (comme la Zébrette qui le suit à un an était en … PS)
    Nous avons (toi et moi) le sentiment que les accélérations ont été « obligatoires » pour leur santé mentale…
    Et si c’était à refaire je referai avec le même espoir, le même enthousiasme.
    Mais bou diou que ça fait bizarre..

    Chouette toutes ces options au collège.. Du coup il va faire du théâtre :-)

    Je comprends son enthousiasme et son impatience… :-))))
    Ici nouveaux rythmes scolaires obligent, l’année de CM2 va être.. euh.. passons.

    Mais tu as raison, même si ils vont plutôt bien … la vie n’est pas un long fleuve tranquille dansle monde HP (ailleurs non plus d’ailleurs).
    Mais avec de l’information et de la ténacité on arrive à avancer :-)

    En attendant la rentrée nouvelle, les « aventures » nouvelles avec l’EN…. BONNES VACANCES A TOI ET AU ZEBRILLON!!!

  16. anne-laure dit :

    Merci pour ce bilan.
    Ma zébrette de 10 ans a sauté de CM1 en CM2 an janvier après 4 ans d’ennui (même si le maître de CM1 était très bien). Mais l’intégration dans la nouvelle classe a été difficile (regroupement pédagogique oblige, elle a quitté tous ses amis). Elle savait lire en entrant en GS, c’est à ce moment qu’elle aurait du faire un saut de classe, mais l’équipe péda ne la trouvait pas assez mûre et mon mari n’était pas favorable (il avait entendu que ce n’était pas bon !)
    Au bout de 4 mois elle nous dit qu’elle ne comprend pas pourquoi la maitresse passe autant de temps à expliquer la même chose …

    Rentrée en 6° en septembre, avec l’espoir pour moi qu’elle puisse se faire de nouveaux amis et ne pas trop s’ennuyer. Il y a toujours les activités extra-scolaire pour s’épanouir (flute, piano, danse), mais ça n’aide pas pendant les heures de cours.

    Notre 2° puce passe en CE1 haut la main, mais ayant un caractère discret on ne sait pas si elle est juste « bonne élève » ou aussi zébrée … pas voulu faire le test en l’absence de malaise … à suivre

    merci pour ce blog qui apporte tant

    • Bonjour Anne Laure

      Juste un petit mot pour dire que les tests prennent justement toute leur signification quand l’enfant va bien !!!

      Si il y a malaise, alors il sera faussé d’une manière ou d’une autre (désinvestissement par exemple)

      Alors si vous le pouvez, prenez le temps de trouver la psy qui va bien (spécialisée eip) et faites lui le test avant les problèmes.. qui arrivent parfois… brutalement (souvenir souvenir d’un premier trimestre de ce1….)

      Amicalement

  17. incognita dit :

    Bonne continuation pour l’entrée au collège et merci pour ce blog qui permet d’avoir des pistes et des liens lorsque qu’on découvre les joies de la scolarité de petits zèbres.
    Fin d’une année mitigée de PS pour mon ainé qui est ravi de changer d’école.

  18. Rainbow dit :

    Tout n’est pas facile, loin s’en faut, mais je bien heureuse pour vous. :)
    De notre côté c’est compliqué: :oops:
    Après une détection de sa précocité en GS suite à un profil de « souffre-douleur » :cry: , un CP en demie-teinte où le zèbre ne trouvait pas sa place et où la maîtresse le trouvait juste « limite » pour un redoublement :-x , nous l’avons changé d’école pour la rentrée du CE1, une école rurale, avec un petit effectif (une trentaine d’élèves du CP au CM2 ! ) et là, ce fut la révélation ;) , et ce, malgré une dysgraphie très handicapante :-? . Le zébrillon s’est épanoui et s’est enfin trouvé heureux d’aller à l’école grâce à des enseignants ouverts et à l’écoute :up: . Il a effectué un glissement CE1-CE2 dès le mois de janvier et a effectué des progrès considérables dans ses rapports avec les enfants de son âge, même si aucune amitié n’est réellement apparue. Le PAI mis en place avec le médecin scolaire et l’enseignant, lui a permis d’apprendre à maîtriser le clavier informatique pour palier à sa dysgraphie. :up: Il se rendait chaque semaine, sur son temps scolaire, chez une ergothérapeute qui lui enseignait une méthode adaptée. Depuis cet hiver, il se sert exclusivement de l’ordinateur en classe et ses résultats en orthographe se sont bien améliorés car il n’est plus en « double-tâche » (sans le correcteur orthographique, est-il utile de le préciser?) et il était super content :up: :up: :up: .
    Mais PATATRA, pour la rentrée en 6ème, il faut TOUT RECOMMENCER ! :(
    Le PAI pour Dysgraphie semble ne plus suffire à la principale du collège qui exige un PPS délivré par la commission pluridisciplinaire de la MDPH qui nous a rejeté 2 demande de dossier cette année au motif que notre zèbre est handicapé à moins de 50% :-x :-x :-x . Ce qui, avouez-le, est sujet à interprétation car dans le référentiel « école », un enfant qui ne peut pas écrire est DE FAIT handicapé à plus de 50%, cela tombe sous le sens pour tout un chacun 8-O , mais pas pour l’administration qui doit avoir des logiques financières derrière tout cela. :-x
    Bref, l’entrée en 6ème s’annonce mal, la principale refusant d’accueillir le zèbre en classe avec son propre ordi malgré le PAI qui stipule qu’il en a besoin. :-x :-x :-x
    La MDPH refuse de reconnaître le handicap malgré les bilans médicaux indépendants effectués chez différents praticiens dont un neuropédiatre (avec liste d’attente de 8 mois avant un rendez-vous) et malgré la certification d’un médecin Résodys. 8-O 8-O 8-O
    Le zébrillon est TRÈS angoissé :cry: et affecté à l’idée d’être privé de son outils de travail (son niveau d’écriture est un niveau de moyenne section de maternelle) et nous, parents, nous sommes démoralisés :( et ne savons plus par quel bout prendre l’affaire même si l’on ne compte évidemment pas lâcher le morceau.
    Je dois contacter des associations de parents d’enfants dyspraxiques et de parents d’enfants précoces, type ANPEIP ou AFEP, mais depuis ce matin, c’est déjà un peu les vacances et les permanences de bénévoles ne répondent plus jusqu’au premier septembre….. :dots:

  19. gene dit :

    j’espère que le collège se passera bien pour votre fils . Wilfried a fini sa 4 ème avec les félicitations et la reconnaissance des profs . Ils ont reconnu qu’il était un élève brillant et l’ont notifié sur le bulletin . Pour Wilfried c’est une grande victoire , les années très noires sont derrière lui . Il est en vacance depuis 1 semaine et fait de la généalogie et de l’astronomie . L’ année prochaine sera la fin du collège et une autre page s’écrira . Rien n’est jamais gagné mais petit à petit Wilfried se fait sa place. bonnes vacances

  20. Rajounet dit :

    Bonjour,

    Merci pour cet article. C’est toujours intéressant d’avoir le recul, les expériences des autres se trouvant dans ses situations similaires. Ca nous aide à surmonter les difficultés propres aux parcours de zèbres…
    Une question cependant : vous êtes vous posé la question de la maturité affective et de l’intégration sociale de votre fils dans quelques années, au collège et au lycée? Je suppose que oui, alors, qu’est-ce qui a fait pencher la balance pour un second saut?
    Mon fils a sauté la GS, il va rentrer en CE2 après un parcours du combattant de presque 3 ans avant un changement d’école salvateur. L’équipe enseignante a repéré sa vitesse d’acquisition et son besoin d’avancer à son rythme, et ensivage un décloisonnement avec le CM1. Nous n’en sommes pas encore là mais le 2° saut est une option à laquelle je pense depuis déjà longtemps…
    Je précise que mon fils est de taille très moyenne pour sa classe d’âge (et oui, on est petit dans la famille!).
    Merci pour vos réponses et de partager avec nous votre parcours! Et félicitations pour le site, très réussi.

    • Le Zébrillon sera au collège cette année, la mienne l’an prochain..
      On aura plus de recul

      Mais mon avis est que cela se gère au cas par cas.

      J’ai passé mon bac à 16 ans, mon bac+5 à 21 ans, sans jamais avoir connu de problème scolaire ou sociaux, aucun problème d’intégration durant toute ma scolarité. Ce qui me rend optimiste pour ma fille.

      Ma soeur n’avait « qu’un an » d’avance et elle a eu un mauvais passage de confiance en elle à l’adolescence, se trouvant moche, parce que « elle gardait les cartables pendant que ses copines flirtaient »

      C’est une diécision bien délicate.. mais j’ai tendance à régler les problèmes un par un.
      Ma fille avait sauté la MS.. et après un début de ce1 cata on a changé d’école. Elle a eu un ce1/ce2 en un an pour qu’elle avance à son rythme.. La suite ne pouvait être autre que son passage anticipé en CM1 l’an dernier.
      La laisser en ce2 aurait été un suicide psychologique.

      Maintenant ma réaction serait différente si un jour un 3° saut devait se profiler..; et je ferai tout ce que je peux pour que ça n’arrive pas :-(

      Bonnes vacances..

      • Rajounet dit :

        Merci pour ces précisions Cheval à Rayures!
        Je suis d’accord, il faut faire au cas par cas et chaque enfant est unique.

        Le décloisonnement laisse en effet penser à la possibilité d’un saut ou d’un glissement prochain. C’est la suite logique, ou alors il faut maintenir le même dispositif sur plusieurs années scolaires. Ca me parait lourd à réaliser.

        On va laisser les choses se faire. Je pense que, contrairement à ce qu’on a connu jusqu’à présent dans l’ancienne école, l’équipe enseignante va s’adapter aux besoins de mon fils, et donc respectera son évolution dans toutes ses dimensions. La psy sera là aussi pour nous conseiller.

        J’ai juste peur qu’un 2° saut accentue le regard des autres sur ses différences, et qu’il ne le vive pas forcément bien.

        Tenez-nous au courant de comment se passe le collège pour vos enfants.

        Bonnes vacances également!

  21. Kalthu dit :

    Un peu d’optimisme ça fait du bien ;)
    Message d’un thqi qui a traversé tout ça et qui a plus de 30 ans peut affirmer que tout va bien ;)

  22. taschenk dit :

    Merci pour cet article, un beau recit de voyage. nous avons eu le diagnostic de THPI aujourd’hui, mon fils est en MS comme le votre au moment de son diagnostic. nous sommes un peu chamboulés, votre blog est ma bouée du soir

  23. didelle dit :

    Bonjour,

    L’important face à ces situations est de rester positifs en tant que parents et faire ressortir tous les points favorables face à votre zèbre.C’est comme cela qu’il vivra le moment le mieux possible.Il faut arrêter de voir sans cesse comme un extra terrestre.

    maman de Hugo 16 ans THPI

  24. Corinne dit :

    Bonjour,

    Merci pour votre article. Pour reprendre votre expression, nous sommes actuellement très « en bas ». Notre zèbre de 17 ans est en première professionnelle, il rêve depuis ses 3 ans de devenir agriculteur. Il a été détecté THPI très tard puisqu’il était en quatrième. Les années collèges ont été un véritable calvaire, à 14 ans il voulait arrêter l’école ! Il a fait une bonne seconde, il était très heureux que les professeurs le considèrent enfin comme un adulte. Malheureusement cette année ne s’est pas bien passée du tout. Il conteste sans arrêt le fonctionnement de ses professeurs voir celui du lycée. Il a été renvoyé 3 jours du lycée pour « cumul de sanctions » (n’écoute pas les consignes, bavarde, ne prend pas de notes lors des visites d’entreprises…). Ce renvoi de 3 jours a aggravé la situation, il n’a pas du tout travaillé au troisième trimestre (il ne travaillait déjà pas beaucoup avant) et il est menacé de redoublement ou alors il doit se plier aux règles du lycée. Pour le moment il refuse les deux propositions. Quand on a parlé de son THPI au lycée, on s’est ouvertement moqué de nous ! Nous ne savons plus quoi faire avec notre zèbre… Tous ses maîtres de stage sont très satisfaits de son travail, il est conscient qu’il doit poursuivre ses études mais il se trouve dans une impasse.

    • bigmama dit :

      Bonjour Corinne
      Lors des blocages anti école de fils (plus jeune que le vôtre), j’ai pu le convaincre de « se remettre en piste » en lui disant que l’école est comme un jeu video, avec une seule vie. Les règles sont fixées et on doit les respecter (les enfants et les ados les respectent très bien dans les jeux) ; l’objectif à atteindre (le métier de ses rêves) nécessite d’obtenir le maximum de points (les notes), éviter les pièges et menaces (élèves nocifs, comportements déplacés…) et adopter des stratégies efficaces (les enseignants et les parents peuvent l’y aider). Les enseignants ne sont pas « ses amis » qu’il peut se permettre de tester mais des adultes détenant plus de savoir que lui et dont le métier est de lui en transmettre une partie (du bonus pour la sienne, de partie !).
      Concernant votre fils :
       » il rêve depuis ses 3 ans de devenir agriculteur » : super, il a un objectif, c’est formidable et doit tout faire pour l’atteindre
      « il est menacé » : effectivement, il vit sa scolarité comme ça et du coup, se braque
       » il doit se plier aux règles » : il peut peut-être plutôt, adopter uns stratégie efficace pour atteindre son objectif et celle-ci passe par l’acceptation de la collectivité et de ses règles.
      Cette technique fonctionne bien avec mon fils même si je lui rappelle de temps en temps son objectif et peut-être qu’elle vous sera utile…
      Bon courage à vous et lui.

      • Corinne dit :

        Merci Bigmama pour vos précieux conseils. Je vais en parler avec mon zèbre quand il va rentrer de son stage mi-juillet. Bonne continuation à vous.

  25. Bliss dit :

    Juste une petite anecdote (car comme vous tous, je pourrais en écrire des tomes!)
    Le jour de l’inscription à l’école maternelle, la directrice me demande « est-il propre? » …
    Paul avait deux ans et cinq mois et il me semblait naturel qu’il serait propre à la rentrée de septembre si je lui demandais, même une semaine avant la rentrée…
    J’ai demandé aussi à ce moment là, instinct maternel?, s’il serait possible de lui faire sauter une année de maternelle si c’était envisageable (ndlr : instinct maternel oblige…encore, sans doute ?)
    La directrice m’a bien remise en place. Ce que je peux comprendre mais qui en l’occurrence m’a totalement inhibée suite à la scolarité de mon fils où je me disais « non, non, il n’est pas en avance, arrête de faire ta prétentieuse! »…
    Paul du coup a de gros problèmes actuellement au collège car il a été diagnostiqué bien trop tard. Je n’en veux à personne mais je ne peux pas m’empêcher de me dire que ce serait bien si les enseignants avaient une petite formation concernant les « problèmes » de surdouement et pas seulement les problèmes « vers le bas »…

  26. Bliss dit :

    C’est assez fou quand même cette exclusion de la société. Personne ne semble regarder dans le sens du plus. Personne ne veut voir… »ah ben c’est bien, ton gamin, il est surdoué »…sous adjacent la facilité…?
    « La supériorité de Paul, arrête de nous la mettre dans la figure! « (ah?…je parlais pourtant presque d’un handicap….)
    Je ne me sens jamais comprise, ni par mes proches, ni par les institutions… je tends pourtant à chaque fois la patte blanche…je ne suis pas qu’une maman. Je suis une maman avec un petit zèbre.
    Je ne réclame pas de bravo. Juste un peu de compréhension.

  27. Ombelline dit :

    Ma fille vient de passer une année horrible, avec passage en cours d’année du cp au ce1, dans la même classe, mais avec une maîtresse qui l’a totalement délaissée. Les tests faits par l’académie ont révélé un niveau de français ce2 alors cette maîtresse a décidé que ma fille n’avait besoin de rien. Changement d’école prévu pour la rentrée prochaine tandis que le grand frère reste pour faire son cm2. Petit village où tout se sait, ou la peut-être maman asperger que je suis se sent extra-terrestre et est rejetée, grande baisse de moral, ruminations, je vais écrire une description des « nouvelles bigotes », qui ferment les yeux sur elles mêmes, nageant dans leurs principes positivistes de bien-être, montrant du doigt toute personne impure ayant de l’humour ou de l’auto dérision. C’est sérieux le bien être : IL FAUT être heureux et positif. Je vais de ce pas réciter 3 je vous salue mardi, mercredi, jeudi, vendredi, seigneur vivement samedi !

  28. Ombelline dit :

    Mon fils est à fond sur Michael Jackson en ce moment, je lui ai prêté mon vieux CD, je pleure toujours pour « the man in the mirror », le message est toujours aussi fort :oops: .

  29. Julie dit :

    merci pour vos billets qui sont très enrichissants.

    Ici notre petite hpi, fera 4 ans de maternelle ( rentrée à 2 ans 1/2 en TPS ) , nous avons découvert ses zébrures il y a quelques mois à 5 ans, nous la pensions simplement très éveillée.

    L’année de PS a été très difficile, colères sur colères, avec le recul cela devait être de l’ennui mais nous n’en avions pas conscience!
    En MS (double niveau PS/MS ) une instit au top, à l’écoute, on l’a vu s’épanouir à nouveau, elle aidait les PS quand elle finissait en avance.

    On va voir à la rentrée en GS ce que ça va donner. Nous allons devoir la changer d’école en cours d’année pour cause de déménagement et j’appréhende un peu la manière dont elle va le vivre… Elle a de supers copines et ça va être un déchirement pour elle de ne plus les voir ;(



:) :-D 8) :oops: :( :-o LOL :-| :-x :-P :-? :roll: :smile: more »

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