Personnalisation des parcours des élèves intellectuellement précoces (Éduscol, octobre 2013)

Le 24 mars 2012, une page consacrée aux EIP était réactualisée sur le site-internet Éduscol (il s'agit d'un portail à destination des professionnels de l'Éducation Nationale) :!:

 

:idea: à noter que cette page vient d'être, une fois encore, mise à jour... hier 08 octobre 2013. Avec un module de formation à la scolarisation des enfants à haut potentiel intellectuel (que j'ai mis en ligne ci-dessous, en PDF) :up:

 

J'ai très souvent des parents qui m'écrivent, demandant de l'aide dans la manière de parler aux enseignants (souvent du 1er degré) pour évoquer le surdouement de leur enfant.
Souligner l'existence de cette page aux intéressés peut justement être une bonne chose, car elle émane de leur bord (l'Éducation Nationale !), ce qui lui confère de fait un caractère officiel & positif pour les instits & profs qui pourraient se sentir menacés par des infos "extérieures" :-D

 

Si la question des élèves intellectuellement précoces n'est pas nouvelle pour l'éducation nationale, elle a été mise en évidence à partir de la problématique particulière des élèves intellectuellement précoces qui sont en difficultés d'apprentissage.

S'il est aujourd'hui encore très courant d'assimiler la précocité intellectuelle à la réussite scolaire, on sait qu'un tiers des élèves présentant une précocité intellectuelle présentent des difficultés psychologiques ou scolaires et que la même proportion n'accède pas au baccalauréat.

Les actions de prévention et de remédiation des troubles sont rendues possibles grâce à la formation des différents personnels. Il s'agit de proposer des aménagements appropriés au profit des élèves intellectuellement précoces ou manifestant des aptitudes particulières, afin de leur permettre de développer pleinement leurs potentialités.

 

Module de formation à la scolarisation des EIP (au format PDF)

Module de formation à la scolarisation des EIP (au format PDF)

 

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10 commentaires à “Personnalisation des parcours des élèves intellectuellement précoces (Éduscol, octobre 2013)”

  1. mouajeu dit :

    Quand Zazou1° a été « diagnostiqué » EIP, je suis allée le signaler à la directrice de l’école , ainsi, qu’à son institutrice.

    Bien qu’il était évident qu’elle nous regardait comme des parents plus prétentieux qu’inquiets, j’ai fermé les yeux (et les oreilles) et présenté la situation de Zazou.
    L’institutrice nous a expliqué que Zazou n’était pas surdoué mais bon élève (Aaaah…..) Ses explications m’ont fait douter du diagnostic aussi j’ai rappelé la psychologue qui avait fait passer les tests à Zazou pour voir si elle n’avait pas été trop « généreuse »!!! Cette dernière m’a rassurée et confirmée qu’il présentait vraiment des résultats qui ne laissaient aucune place au doute.

    Mais les paroles de l’institutrice ont pu me faire douter, alors lui? Comment peut il être bien face à quelqu’un qui semble refuser qu’il soit ce qu’il est?
    Comment peut elle remettre en question les résultats du test?

    L’institutrice a donc fait tout ce qu’elle avait à faire, mais avec une volonté douteuse….

    Elle a vu avec ses collègues s’ils souhaitaient prendre dans leur classe Zazou: elle nous a expliquée qu’aucun ne le souhaitait ayant tous des classes surchargées.
    J’ai contacté en octobre le référent EIP par mail: il m’a demandé les résultats des tests psychométriques de Zazou, que je lui ai envoyé. Depuis, plus de nouvelles. Je lui ai à nouveau envoyé 3 mails, mais sans retour. (Il existe vraiment le référent EIP????)

    Zazou a pu rencontrer la psychologue scolaire fin octobre. Elle l’a ensuite revu en février (oui c’est bien ça, 5 mois plus tard) et nous a fait un retour en fin de mois.

    Une psychologue scolaire très agréable, et à l’écoute, perspicace. L’échange était très rassurant, en tout cas un ressenti d’écoute, de non jugement. Cependant, elle a reconnu que Zazou aurait du aller dans la classe à double niveau plutôt que dans celle où il a été toute l’année. Mais qu’au deux tiers de l’année scolaire, c’était trop tard.

    Les doutes, la méfiance du diagnostic ont fait perdre une année. On tient à bout de bras Zazou tous les jours.

    Ce manque de confiance a empéché d’aller vers le plus simple; le plus évident: maitien au CE1 (je n’ai jamais tapé des pieds pour un changement de classe) mais dans une classe à double niveau (CE1- CE2) ce qui aurait certainement évité cet ennui, occupé son esprit , et aurait permis de fréquenter des élèves d’un age plus adéquat. Je n’ai pas compris ce blocage.

    La non reconnaissance de Zazou, la non prise en charge, ne l’ont pas aidé à se comprendre et à s’assumer.

    Il est difficile d’accepter de n’avoir eu aucune réponse, proposition, nouvelles du correspondant EIP en 6 mois!!!! Quel est leur fonction, leur mission?

    Aucune action n’a donc été mise en place. Zazou est un enfant calme, donc il ne présenterait visiblement pas de problème. Il n’est pas violent, plutôt discret, fait tout pour assimiler et reproduire les comportements qui ne le différencieront en rien.

    Il est dommage de ne s’occuper que des enfant dont les problèmes sont visibles et embarassants (violences, indiscipline…). Les enfants peuvent avoir des difficultés plus sourdes, mais on en revient à la nécessaire confiance avec les parents, et à l’échange!

    Aujourd’hui, il se fait parfois taper par ses « copains », mais tant que c’est en silence….

    Le référent EIP sur l’académie de Montpellier, je l’ai donc interpellé, mais bien que la théorie soit belle, il ne m’a jamais contacté, jamis contacté l’école. L’académie de Montpellier parait ainsi avant gardiste, cependant, les idées semblent ne pas dépasser les portes du rectorat.

    • Ce n’est pas simple tout cela…
      Et chaque année est le recommencement de ce qui peut être une nouvelle bataille

      mais on peut avoir la chance de tomber su une équipe, un enseignant au top et pouvoir moralement se reposer et reprendre des forces pour l’éventuel combat de l’année suivante

      Comment ça se passe avec l’instit de cette année?
      .

  2. ce document a été envoyé en masse aux enseigannts…

    From: Ministère de l’éducation nationale
    To: liste.enseignants-public1d… ; liste.enseignants-prive1d… ; liste.enseignants-public2d… ; liste.enseignants-prive2d…
    Cc: liste.recteur… ; liste.dasen… ; liste.ia-ipr… ; liste.charge_com_acad3… ; liste.lyc-clg-publics-prives…
    Sent: Tuesday, October 08, 2013 6:04 PM
    Subject: [liste.enseignants-public2d] eduscol : ressources pour scolariser les élèves intellectuellement précoces

  3. Lolo30 dit :

    Moi aussi j’ai chercher à rentrer en contact avec les référents EIP de Montpellier ET d’Aix-Marseille. D’abord en Juin et puis de nouveau en septembre: résultat 0. Je me demande en effet qui sont-ils et quel est leur rôle…???
    Après on nous demande de rester dans le publique et j’en étais farouchement convaincu mais depuis quelques mois je me demande si on a pas eu tort et je me renseigne maintenant sur des écoles spécialisées PRIVEES voire même Hors Contrat parce que mon fils ne semble vraiment pas s’adapter à ce système « classique » (ou l’inverse) et il ne nous reste plus que le temps du Lycée pour se rattraper de toutes ces années perdues!

  4. Anne dit :

    Bonjour à tous,

    Tous les enseignants on reçu ce lien hier dans leur boite mail académique… combien vont le lire ? Enfin, peut être que certains se sentirons un peu plus concernés ?

    Anne maman d’un GS détecté HP en MS et qui ne veut pas aller en CP par peur de perdre ses copains…

  5. Nath dit :

    Bonsoir,
    cet article m’avait échappé !! Comment est-ce possible. Ne consultant pas ma boite pro tous les jours, c’est aujourd’hui que j’ai découvert ce mail. Comme un soulagement même si j’ai conscience que le chemin reste long.
    Encore merci à toi.

  6. Julie dit :

    Ce qu est aussi une difficulté de l’enseignant, c’est que l’on nous fait rentrer dans un moule,et ce pt’it loup en classe, EIP dysgraphique, je cherche des moyens pour le faire aller plus loin, mais rien de ce que je propose ne le sort de son ennui. Nous sommes en cm2, la proposition de sauter n’a pas été faite car il n’a aucune autonomie dans le travail … les parents viennent tout juste d’accepter qu’il passe par un programme type dragon speaker et donc ne travaille pas l’orthographe, et pour cela, faut il le sortir de la classe pour que l’oral ne gêne pas les camarades ? ou plutôt qui se servirait de ce qu’ils entendent pour répondre la même chose ? .. et moi je me sens démunie .. prendre contact avec de enseignants de collèges pour avoir des cours de secondaire à lui proposer, fait mais surtout valable en mathématiques, pas en étude de la langue … ne pas l’évaluer ou alors oui mais comment ? Ce sont d’innombrables questions qui se présentent et peut être que certains ne veulent pas se la poser mais moi toutes ces questions m’attristent de ne pas réussir à y trouver des réponses …

    • Memepasmal! dit :

      Les évaluations en français peuvent se faire sous forme de QCM si sa dysgraphie est trop handicapante,de son niveau ou du niveau supérieur,dragon est un bon outil pour ces eleves,il existe aussi la possibilité de leur faire faire une dictée à trou ou à choix multiple,des exemples sont mis en ligne sur eduscol ou canopé.rapprochez vous des référents scolaire ou diocese(pour le privé)qui aide les enseignants à mieux accompagné ces ptis loup.

      La dysgraphie est elle isolée?ou y a t-il aussi une dysorthographie ?

      Bon courage.



:) :-D 8) :oops: :( :-o LOL :-| :-x :-P :-? :roll: :smile: more »

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