Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le Wisc (IV)
Dans les 100aines d'emails que je reçois chaque semaine, 2 sujets reviennent toujours
Une bonne partie concerne les soucis relatifs à l'école (reconnaissance du surdouement, aménagements, sauts de classe) & l'autre touche aux fameux tests de QI.
En France, seuls 2 types de tests sont reconnus & validés pour mesurer l'efficience intellectuelle (notamment par l'Education Nationale, lorsqu'il faut demander une prise en compte de la précocité intellectuelle de l'enfant) :
o le K-ABC
o les tests de Wechsler
Ces derniers sont les plus largement utilisés par les psychologues & ils se déclinent sous 3 formes, en fonction de l'âge du sujet :
- le WPPSI, qui est la forme pré-scolaire du test. Il s'adresse aux enfants de l'âge de 2 ans & 6 mois, à 7 ans & 3 mois
- le WISC, qui concerne les enfants de 6 ans à 16 ans & 11 mois
- le WAIS, qui s'adresse aux jeunes & aux adultes, de 16 ans à 79 ans & 11 mois
Ainsi pour les enfants, le WPPSI & le WISC sont utilisés, selon leur âge. Certains enfants, compris dans la fourchette 6 ans / 7 ans & 3 mois, peuvent aussi bien passer le WPPSI que le WISC, mais dans ce cas-là, il est toujours préférable de passer un WISC !
Pourquoi me direz-vous ? Tout simplement car le Wisc est beaucoup plus complet & fin dans l'analyse des atouts comme des difficultés de l'enfant que peut l'être le Wppsi. Il analyse avec précision les différentes composantes de l’intelligence.
Autre raison : ce sera LE test exigé par l'Education Nationale & par les écoles spécialisées en cas de demande d'aménagements, de sauts ou glissements de classe, d'intégration de classes EIP, etc.
Pour ces même raisons, lorsque l'enfant n'a passé qu'un Wppsi étant petit, il est toujours fortement conseillé de lui faire passer un Wisc par la suite (pour avoir une photographie la plus précise possible de ses capacités cognitives, & pour avoir de quoi argumenter face à l'école).
C'est la raison pour laquelle je vais aujourd'hui vous parler du WISC, échelle d’intelligence de Wechsler pour enfants & non du WPPSI ! Il est par voie de conséquence LE test de référence pour les enfants
Les tests sont révisés grosso-modo tous les 10 ans, & la version actuelle en vigueur en France pour le Wisc est la 4ème édition (d'où le nom Wisc-IV), depuis 2004.
Ce qui signifie que toutes les versions antérieures (Wisc-III, par exemple) ne doivent plus être utilisées en passation depuis cette date.
Or en 2013 encore il y a des psychologues qui se permettent de faire passer des bilans en utilisant le Wisc-III (je viens même de voir le cas en janvier 2014 d'une jeune psy faisant des bilans avec le Wppsi-R, c'est à dire dépassé depuis 2002, soit 12 ans !!!)
Il faut bien comprendre qu'un bilan réalisé avec le Wisc-III après 2004 n'a strictement aucune valeur.
Peu importent les arguments du psy, peu importent ses moyens, il se doit s'il propose de faire des bilans psychométriques d'avoir la dernière version en date. Surtout quand celle-ci a aujourd'hui plus de 10 ou 12 ans...
Renseignements pris auprès de l'ECPA & après recherches complémentaires de mon côté, il n'y a malheureusement rien (aucun cadre juridique, j'entends) qui puisse obliger un psy à utiliser la version actuelle d'un test.
Rien, si ce n'est sa "conscience professionnelle", dixit l'ECPA (cela semble presque ironique !? )
Dans la mesure où en France il n'y a pas d'Ordre des psychologues, chacun est libre de faire comme bon lui semble (c'est pourquoi il y a tant de soucis avec les psychologues scolaires bien souvent, en terme de comptes-rendu notamment).
Méfiance donc amis lecteurs ! Renseignez-vous bien avant de vous lancer dans un bilan psychologue (qui a non seulement un coût pour la famille, mais aussi un incidence sur l'enfant). Tous les psy ne sont pas dotés d'une éthique professionnelle irréprochable & lorsque certains parents se font avoir avec une version qui n'a plus lieu d'être depuis des années, ils se retrouvent sans moyen de pression, puisque la loi n'impose rien au praticien du point de vue de la version d'un test.
Un délai de 2 ans est à respecter entre la passation de 2 tests identiques de même version (entre 2 Wppsi-III, 2 Wisc-IV, 2 Wais-IV) !
La répartition des résultats se fait selon une courbe de distribution normale de l'intelligence (également appelée courbe de Gauss).
La moyenne est établie à 100, avec un écart-type de 15 points
La répartition est la suivante :
- 2,5% de la population présente un QI Total ≤ 70 & donc, un retard mental (dont 0,13% présente un QI Total ≤ 55)
- 95% de la population présente un QI Total compris entre 70 & 130 (de l'intelligence faible à l'intelligence supérieure, en passant par la norme, norme qui peut être moyenne basse ou moyenne haute)
- 2,5% de la population présente un QI Total ≥ 130 & donc un haut potentiel intellectuel (dont 0,13% présente un QI Total ≥ 145, pouvant être qualifié de Très Haut Quotient Intellectuel. Soit à peine plus d'1‰. Ce taux tombe alors à 0,025% pour un score à partir de 150, soit seulement un peu plus d'1 personne sur 5000 !)
Le Wisc-IV a été étalonné sur 1100 enfants & adolescents. Il se passe sur une durée allant de 60 à 80 minutes en moyenne, pour les subtests principaux ; mais un bilan psychologique ne comprend pas qu'un Wisc, il faut y ajouter des tests de personnalité (type TAT).
On compte bien souvent 3 heures de passation avec un enfant pour avoir le temps de tout faire sereinement
Ce test est bâti sur 10 subtests principaux, & 5 subtests qui ne sont qu'optionnels. En effets ces subtests complémentaires peuvent très bien ne pas être passés par votre petit ; ce sera laissé à l'appréciation du psychologue. Il faut aussi savoir que les substitutions, lorsqu'elles ont lieu, doivent être motivées par une raison précise qui doit être notée sur le compte-rendu.
L'apparition de notes additionnelles permettant de détailler davantage le profil de l'enfant, si besoin, par la prise en compte de la vitesse d’exécution pour le subtest "Cubes" (les fameux cubes de Kohs), les stratégies de présentation spatiale pour le subtest "Barrage", la différence entre les performances au subtest "Mémoire des chiffres" à l’endroit ou en ordre inverse, etc. est également quelque chose qui n'apparaissait pas dans le Wisc-III
Ces subtests sont notés par notes standard allant de 1 à 19, leur moyenne étant fixée à 10 & leur distribution étant comme suit :
- de 1 à 6 : déficitaire (= inférieur à la norme)
- 7 : faible
- 8 à 12 : compris dans la norme
- 13 : fort
- 14 à 19 : supérieur (on considère cependant que le seuil du surdouement s'exprime dans ces scores de subtest lorsque ≥ 16)
L'ordre d’administration des subtests est toujours le même. Il est défini par le manuel de passation du Wisc-IV & chaque subtest commence toujours avec un exemple. Puis l'enfant doit appliquer le principe mis en avant par cet exemple, & évoluera dans le subtest par niveau progressif de complexité des items (les items étant les questions à l'intérieur de chaque subtest)
Le QI Total (= QIT), également appelé QI global (limité à 160) s’obtient à partir de 4 indices :
◈ l'ICV (Indice de Compréhension Verbale), qui est limité à 155
◈ l'IRP (Indice de Raisonnement Perceptif), qui est limité à 155
◈ l'IMT (Indice de Mémoire de Travail) , qui est limité à 150
◈ l'IVT (Indice de Vitesse de Traitement) , qui est limité à 150
il est important de souligner que le QI Total est une note composite, totalement distincte de la somme des notes standard !
Une lectrice pensait (légitimement, au vu de la façon dont le psychologue qui a bilanté son fils a rempli la feuille qui lui a été remise) que le QI Total de son garçon était de 167... or il est plafonné sur échelle de Wechsler à 160 & surtout, il ne s'agissait là que de l'addition des notes standard.
Il arrive fréquemment que le QI Total ne soit pas interprétable. Pourquoi ?
Et bien parce que le psychologue considère alors les résultats des indices comme étant hétérogènes. C'est à dire que l'écart entre eux est trop élevé pour qu'un QI Total ait un sens & soit représentatif des véritables capacités cognitives de l'enfant.
Attention, il est TOUJOURS calculable, mais il n'aura tout simplement pas de sens. En cas d'hétérogénéité, il sera non significatif. Il n'y a donc aucun intérêt à le donner puisqu'il ne reflète pas les véritables capacités cognitives de l'individu
A partir d'un écart de 15 points (un écart-type en fait), il est communément admis qu'il y a "hétérogénéité" dans les résultats. Si l'écart est de 0 à 14 points, on parlera alors de résultats "homogènes" & le QIT sera calculé sans problème. Mais surtout, plus important encore, il aura une valeur, un sens
Il faut cependant veiller à ne pas comprendre l'homogénéité comme un impératif d'écart faible entre les 4 indices
On prend principalement en compte l'écart existant entre l'ICV (Compréhension Verbale) & l'IRP (Raisonnement Perceptif). Il est effectivement extrêmement fréquent d'avoir un IVT (Vitesse de Traitement) bien plus faible que les 3 autres indices.
De même il n'est pas rare, lorsque certains indices plafonnent (c'est à dire atteignent le seuil maximum mesurable), d'avoir d'énormes écarts entre l'indice le plus haut & l'indice de plus bas des quatre
Par exemple, des profils de ce type sont assez fréquents chez les EIP :
ICV 155
IRP 130
IMT 118
IVT 103
Dans ce cas précis, les 25 points séparant l'ICV de l'IRP ne permettent bien entendu pas de calculer un QI Total qui puisse être représentatif.
L'analyse du psychologue se basera donc sur d'autres points, les résultats à observer pouvant être :
- le niveau global par le biais du QI Total, à la condition donc que les 2 principaux indices soient homogènes (QIT qui, je le répète une fois encore, n'est pas une moyenne arithmétique, mais un score global compensé !!! En d'autres termes, il est une moyenne statistique)
- les niveaux spécifiques par le biais des indices
- les notes standards à chacun des subtests (qu'ils soient obligatoires ou optionnels)
- les points forts & les points faibles de l'enfant (à savoir la répartition des notes standards par rapport à la moyenne du sujet, dans chaque domaine)
- les notes additionnelles
- l’analyse qualitative & clinique (attitude de l'enfant face aux épreuves, face à la difficulté)
Dans le cas de résultats hétérogènes (voire très hétérogènes), le psychologue essaiera de comprendre la cause de ces écarts & s'il ne parvient pas à définir ce qui est à l'origine, il conseillera probablement de faire d'autres bilans (comme un bilan orthoptique, psychomoteur, orthophonique afin de faire un tour complet de l'enfant). Ces bilans complémentaires peuvent aussi être requis en cas de suspicion de troubles associés (Dys, TDA / TDA-H, TED, etc.)
Il existe en outre 2 indices que l'on pourrait qualifier d'alternative au QI Total :
o l'IAG (Indice d'Aptitude Générale)
o l'ICC (Indice de Compétence Cognitive)
Le psychologue pourra ainsi calculer l'IAG ou l'ICC s'il estime que ceux-ci pourraient apporter quelque chose au bilan
Pour l'IAG, il s'agit d'une note composite optionnelle, calculée à partir de la note standard des 3 subtests obligatoires de l'ICV & des 3 trois subtests obligatoires de l'IRP. Sa moyenne est établie à 100 & son écart-type est de 14,99.
Son intérêt : obtenir une note globale moins sensible à la mémoire de travail & à la vitesse de traitement que peut l'être le QI Total. On recommande notamment son calcul pour les enfants souffrant d’atteintes neuropsychologiques affectant la mémoire ou le temps de réponse. L'utilisation de l'IAG permettrait, selon ses partisans (dont fait partie le Pr Jacques Grégoire, docteur en psychologie & responsable de l'adaptation française de cette nouvelle version du Wisc), une estimation plus stable & plus représentative du facteur g, rendant mieux compte du niveau de compétence intellectuelle.
Jacques Grégoire précise cependant :
Pour constituer une information utile au diagnostic, il est nécessaire que l'IAG représente une mesure suffisamment homogène & différenciée du QI Total. Si ce n'est pas le cas, l'IAG est une mesure de peu d'intérêt.
De même, l'ICC se calcule avec les subtests obligatoires de l'IMT & de l'IVT !
A noter que certains psychologues en France préfèrent exprimer les résultats en rang percentile ! Vous trouverez dans ce billet tout ce qu'il faut pour décrypter cette présentation des scores
Autre point qui peut dérouter les parents : de plus en plus de psychologues choisissent de donner les résultats chiffrés dans un intervalle de confiance.
Il peut être de 95% comme de 90%, selon le choix du professionnel. Ce qui a le grand défaut à mon sens de compliquer encore un peu plus la lecture du bilan par des non-initiés en les noyant sous de multiples chiffres tout en ne se mouillant pas trop (pour le psy)
Ainsi un QI global de 142 qui sera exprimé dans un intervalle de confiance de 95% se présentera de cette façon : QI compris entre 133 & 146. Le même QIT de 142, s'il est présenté dans un intervalle de 90% ira de 134 à 145
Pour aller plus loin je conseille vous ce livre, extrêmement bien fait, par le Pr Jacques Grégoire : "L'examen clinique de l'intelligence de l'enfant. Fondements et pratique du WISC-IV".
Cliquez sur la couverture pour ouvrir
les détails de ce livre
ainsi que la conférence privée de l'ASEP Suisse donnée à Lausanne en juin 2013 par la psychologue Arielle Adda qui aborde en détails le Wisc-IV
Mise à jour du 08 novembre 2014 : j'ajoute cet EXCELLENT ouvrage, signé Eric Turon-Lagot ! Véritable livre-outil incontournable & précieux (que je n'avais pas lu au moment de l'écriture de ce billet) : "WISC-IV : Une mesure des manifestations de l'intelligence chez l'enfant"
Cliquez sur la couverture du livre pour ouvrir les détails de
"WISC-IV, une mesure des manifestations de l'intelligence
chez l'enfant. 2ème édition revue & complétée"
& vous retrouverez sur cette page ma critique de ce livre sur le "WISC-IV"
🎄 LE TRADITIONNEL BILLET "sélection de NOËL" est en ligne ! 🎁🎉
Et pour aller au-delà du blog, je suis l'auteure de trois ouvrages parus aux éditions Eyrolles :
- "Les Tribulations d'un petit zèbre. Épisodes de vie d'une famille à haut potentiel intellectuel" paru en juillet 2016, préfacé par Arielle Adda & le Dr Gabriel Wahl
- "Asperger & fière de l'être. Voyage au cœur d'un autisme pas comme les autres". Un regard unique en France sur le combo syndrome d'Asperger / haut potentiel intellectuel, paru en 2017 ; préfacé par le Dr Laurie-Anne Sapey-Triomphe & postfacé par le Pr Laurent Mottron ❤
- "L'Enfant atypique. Hyperactif, haut potentiel, Dys, Asperger… faire de sa différence une force", un livre-outil paru en 2018 dans la collection très particulière (& en quadrichromie ) "Parents au top"
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589 commentaires à “Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le Wisc (IV)”
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Bonjour,
Mon fils a était testé il y a presque 2 ans. Pas de qi calculable. 130 a l’irp, 112 a l’icv, 109 a ivt et imt.
La psy m’a dit qu’il était précoce que dans un domaine.
Mais je ne voit ça nul part.
Elle m’a dit que l’icv allait peut être rattrapé l’irp, car il a eu un retard de language étant petit.
Il est vrai qu’en logique il est implacable, en math on voit très bien qu’il a un gros niveau. Mais je ne trouve pas qu’il fasse précoce, par exemple en lecture, en bavardage, il pose pas mille question a la minute. En vocabulaire, je le trouve tout a fait dans la moyenne.
Elle m’a dit qu’il serai peut être intéressant de le retester plus tard. En trouvez vous l’utilité? Avait vous déjà vu des enfants qui changé de qi comme elle a l’air de le penser?
Je me pose souvent la question d’une dyslexie il confond beaucoup de son, il a vue une orthophoniste mais j’ai l’impression que sa petite précocité cache un peu le problème et du coup on me dit d’attendre. Et je sais pas si je dois insisté ou pas. Pensez vous que par rapport a ses chiffres du wisc, on puisse suspecter un dys?
merci de votre lecture.
J’ai le même genre de soupçon et j’ai fini par conclure qu’un neuro-psychologue serait mieux à même de dénouer l’écheveau. Mon premier RV est bientôt, si vous voulez je pourrais vous donner mon ressenti ensuite
ca serai super. Merci.
Je note :-)
ton enfant est dans le même genre de profil que le miens? Si c’est pas trop indiscret..
Non ce n’est pas indiscret !
En fait j’ai plusieurs enfants et plusieurs cas de figure. Celle qui va bénéficier du prochain RV n’a encore vu personne, mais je soupçonne un problème de dyspraxie – on va voir si ça se confirme.
Si tu veux plus de détails n’hésite pas à me joindre par mail (via mon blog qui s’ouvre quand on clique sur mon pseudo)
Voilà, le bilan (wais IV ma fille a 17 ans) a bien confirmé nos soupçons : un écart de 40 points entre certains subtests (maxi en verbal) et des éléments en faveur d’une dyspraxie (bref suivi avec psychomotricienne sans pour autant que le terme ait jamais été employé) et d’une dysorthographie (bilan orthophoniste en vue).
En plus le bilan a permis de mieux cerner son type de fonctionnement (pas du tout visuel) et de lui donner des pistes pour mieux travailler, pour apprendre à apprendre…mieux vaut tard que jamais ^_^
Hélas ça risque d’être trop juste pour la demande de tiers temps supplémentaire pour le Bac qu’elle passe cette année, alors qu’elle en aurait bien besoin ! Bon on fait la demande tout de même, mais ça risque de coincer. C’est vexant de penser que si elle n’avait été « que » dyspraxique et dysorexique, sans hait potentiel associé, elle aurait été repérée sans doute toute petite. (Enfin, ne nous plaignons pas, elle est tout de même bien mieux lotie comme ça :-) )
Et puis on en rigole en disant qu’après que la bonne fée se soit penchée sur son berceau pour lui accorder le talent et la passion des mots, la méchante sorcière est passée après pour lui refiler une louche de dyspraxie et une autre de dysorthographie :P
En conclusion il me semble, Ana, que ton fils ait besoin d’un « diagnostic » plus précis afin de mieux cerner ses atouts et les éventuels handicaps en « dys » qu’il pourrait avoir – handicaps qui sont semble-t-il fréquemment associés au haut potentiel !
merci Dumbo.
C’est très intéressant. J’avoue que j’aimerai bien que l’on regarde mieux le cas de mon fils. Mais c’est pas évident car il est en avance. L’important c’est que je surveille et sois très attentive, a son écriture et lecture. Peut être que si au ce2 ou cm1 il écrit encore marge au lieu de marche.. il se rendront mieux compte du soucis qu’en CE1. Car comme la dit l’ortho c’est le pire âge pour détecté un soucis, car il y’a des enfants qui n’on pas de dys, qui on le même soucis car c’est normale, et ça passe.
En tous ças j’espère que la rééduque va bien aider ta puce.
Oui c’est en effet délicat de trancher entre faiblesse dans les normes et réelle dys. De plus les enfants dys et surdoués me semblent déployer spontanément des techniques compensatoires efficaces.
Merci pour ma « puce » d’un mètre 74 ! ^_^ Là on est plus dans la confiance en soi et l’obtention de temps supplémentaire aux exams/concours pour qu’elle exprime son potentiel à fond – jusque là elle s’est toujours bien débrouillée, mais trop souvent en forcing…
quelque part ça reste rassurant de voire qu’elle s’en soit bien sortit jusque là. JE me dit que même si les ortho ne le prenne pas avant la fin du primaire, il peux y arriver , il compensera. Ce qui est pénible avec mon grand c’est qu’il est a la limite de tout. Limite de la précocité, on peut pas dire avec ses chiffres si il l’est ou pas.. Il faudrait le retester pour vraiment savoir. Et limite pour le dys.. Petit je trouvais qu’il avait des trait un peu autiste. Les deux psy qu’il a vu dont un spé en enfant précoces, me disent aussi que c’est possible. Bref.. IL est particulier, mais il est heureux et arrive a s’intégrer c’est le plus important.
Pour ceux qui est de « la puce ».. mdr.. Comment ça a 17 ans ce n’est plus nos bébés?? Mon plus grand a 8 ans alors je suis trop habituer de côtoyé des mamans de petits.. Désolé.
Là je pense emmener mon deuxième, je ne pense pas qu’il soit précoce, mais je soupçonne une dyspraxie, et je voie partout qu’il faut de toute façon un wisc.
Ah si c’est toujours nos bébés, même quand ils ont bien grandi ! ^-^
J’aimerais bien que la France (comme Israël je crois) organise des passations de tests pour tous les enfants, de manière à connaître leur fonctionnement, leur manière d’apprendre, ce qui va être facile pour eux, ou plus difficile. On essaie tant aujourd’hui de les faire rentrer dans des cases ! Quand on y réfléchit c’est aberrant de regrouper des personnes pour leur enseigner des choses sur le seul critère de leur date de naissance…
Mais ne serait-ce pas effrayant de les regrouper selon leurs résultats aux tests de QI ou toute autre classification ?
Choisir c’est renoncer…
Si l’idée me parait un peu effrayante, dans le sens ou on met tous ceux qui se ressemble ensemble. La différence est une richesse. Je ne pense pas que faire passer un bilan a tous soit bien, car déjà il peut être faux. Imagine un jeune surdoué qui par anxiété ou opposition bacle son test, et qu’on le mette dans un groupe très moyen.
Puis en même temps il y a des personne haut QI, qui n’emploie pas aussi bien leur capacité que des personnes normale.
Puis ce que je me dit aussi c’est que ceux qui sont moins bon ne sont pas forcement tiré par le haut. Mon grand aide des fois ce qui son moins fort que lui. L’année dernière, il a même donné un court de math a la place de la maitresse. mdr.
ça les valorise aussi.
Mais je pense qu’il serai bien par contre de bien renseigner les parent sur ce genre de test, car ils ne servent pas que pour la détection de HP, mais aussi pour réussir a mieux cibler une difficulté qui peut être rééduquer. Et aussi les force, pour revaloriser les enfants.
Ce qui serait bien c’est que chaque enfant puisse apprendre a son rythme mais avec le vivre ensemble, je suis pas sur que ça soit qu’une question de qi.
MOn premier se décourage vite, c’est sur ce trait de caractère qu’il faut travailler, pas a aller encore plus loin en math. Mon deuxième doit peut être avoir une rééducation, mais je sais que sa volontée de réussir, le mènera peut être plus loin que son frère même si il a moins de 100 en qi.
Avec la passation de test générale, j’aurais peur que l’on prenne le coté obscur, « toi tu ne vas pas en médecine, tu n’a que 102.. toi tu ne sera pas cadre, 95.., va faire un bep .. »
Ah mais pas dans l’idée de les trier ! Mais d’en tenir compte pour faire des groupes dans la classe, pour permette à un enfant doué en maths d’en faire de plus avancés, quitte à faire du français avec un groupe renforcé s’il a des difficultés. L’idée serait au contraire de valoriser tous les talents et de mettre en exergue le fait que le « peu matheux » peut être très doué de ses mains, ou bon en chant, en cuisine, en poésie, etc et que l’entraide est possible dans les deux sens.
Ce qui est intéressant dans ces tests n’est certainement pas le chiffre, mais la complexité des sub-tests qui permet de voir ce qui marche mieux chez la personne – et éventuellement ce qui pose vraiment problème. Par exemple savoir très tôt qu’on se repère très mal dans l’espace mais qu’on a une excellente perception auditive me paraît être très intéressant plutôt que de tâtonner des années et de subir des réflexions du genre: « fais un effort voyons, regarde tous les autres y arrivent très bien » ou « copie-moi ça 100 fois tu ne referas plus la faute comme ça »
malheureusement ça ne pourrait pas marcher dans un monde ou tous le monde penserai comme toi, c’est sur. Mais dans la réalité c’est different, entre les jalousie des uns et des autres. En soit je ne trouve pas que se soit bien que les instites connaissent le qi de leur éleves. Quand il y a des difficultés en math ou français y a pas besoin d’un bilan wisc pour le savoir. c’est le travail du professeur de faire de son mieux avec ses petits moyen pour y arriver. Apres pour moi, faire passer bilan a un enfant, voir si il y a pas des difficulté qu’il ne peut pas résoudre sans compensé avec une rééduque, c’est du boulot des parents, de l’ortho, de la psy…
C’est a nous parents de réussir a surveiller ce qui est de l’ordre de la difficulté normal ou pas normale. Au pire on fait passé des bilan pour rien, et on a juste un enfant en difficulté, ben dans se cas on se débrouille comme on peut pour l’aider a faire de son mieux et c’est déjà bien.
Je suis tout à fait d’accord – en l’état actuel des choses. Je ne pense pas qu’il faille forcément expliquer les choses à l’école, nombreux sont les témoignages montrant que c’est parfois catastrophique ! Et c’est en effet aux parents de faire tout le nécessaire pour aider l’enfant, en l’emmenant chez des spécialistes compétents et compréhensifs, en s’adaptant à chacun de leurs enfants.
Dans mon hypothèse j’imaginais un monde idyllique où tous auraient compris ce qu’était la douance, vraiment, ses avantages et ses inconvénients, ses atouts et ses limites… Bon ça s’appelle de l’idéalisme ça, mais il faut parfois rêver pour faire avancer les choses
bonjour,
je suis un peu perdu mon enfant a passer un WISC-IV vite fait bien fait avec un psy-scolaire en decembre 2014 il y a 3 mois
que puis-je faire attendre 2 ans ou moins ou attendre le WISC-V ou faire un autre test et lequel ? il a 7 ans et 3 mois
MERCI pour votre blog qui est une mine d’or !!!
il me semble que le test peut être repassé au bout de 18 mois. Mais peut être que vous devriez déjà consulter un psy spécialisé dans les enfants précoce. J’ai rien trouvé sur le wisc5, mais a mon avis il faudra attendre un bon moment avant que pas mal de psy soit équipé.
merci,
je pense plutôt prendre rendez vous avec un neuropsy plutot qu’un psy pour qu’il ne passe a coté de quelque chose comme dys ou autres et qu’il ne balade plus le psy, car il a bâclé le test
il est nécessaire d’attendre 2 ans pour repasser un WISC 4 , c’est la règle. cependant, votre enfant peut passer un autre outil.
Par contre le WISC 5 n’existe pas et n’est pas encore dans les cartons.
En ce qui concerne la précocité faites des recherches sur des sites spécialisés enfants précoces et vous verrez que certains enfants précoces présentent également des troubles dys ou des profils dysharmoniques.
si votre enfant est jeune et présente un retard de langage, il est normal de le retester plus tard. L’important étant de l’aider dans ses difficultés de langage oral dans un premier temps.
Le raisonnement de votre psychologue scolaire me semble tout à fait censé et prudent.
« dysorthographique » et « haut »
Voilà ce que c’est d’écrire des messages sur un écran tout riquiqui !
bonjour à tous,
j’ai un fils de 6ans et demi qui pose problème autant à la maîtresse qu’à moi, je le soupçonne d’être un enfant un peu précoce et pourtant il n’arrive pas à lire aussi bien que ses camarades de classe (CP). Bizarrement, il peut lire un truc sur une pub ou autre s’il l’a décidé mais dès qu’il s’agit de lire un livre, il se décompose, il dit « je sais pas, je vais me tromper, je fais toujours faux…. » alors qu’il est ultra réactif, il comprend très vite la plaisanterie par exemple et peu enchérir le truc, il est également très sensible, il pleure pour un rien, devant un dessin animé par exemple.
je suis perdue, je ne sais pas si je dois le faire tester sachant que son père est, je pense, une personne avec un haut QI tout comme sa nièce qui elle a un QI élevé sûr.
aidez moi, la maitresse pense qu’il est très très très en retard, alors que moi je pense qu’il s’ennuie.
re bonjour,
je tiens à vous préciser que depuis peu, il pleure car il ne veut plus aller à l’école, il veut « quitter » son instit,etc…il tremble dès qu’elle lui pose une question et préfère ne rien dire plutôt que de dire quelque chose de faux. j’essaie de le valoriser le plus possible mais…
merci d’avance pour vos réponses.
Ben écoute fait tester ton enfant. Mais peut être qu’avant tu devrait l’emmené faire quelque séance chez le psy qui le testera. Car je suppose qu’il doit pas faire confiance facilement si il refuse de répondre avec sa maitresse.
Un bilan ne peut pas lui faire de mal, il t’aidera de toute façon a mieux cerner les difficultés et les point fort. Mais pour ça aussi ton fils doit se sentir au mieux pour le passer.
Je me tate aussi a aller faire tester mon deuxième, jeune pense pas qu’il soit précoce, mais je suppose une dyspraxie. Et ça sera riche d’enseignement.
Apres il ne faut pas oublier que le qi total n’est pas le plus important. Si on me dit que mon fils a moins de 100. JE le trouverai tout aussi intelligent qu’aujourd’hui. Je serai très fière de lui car je me dirai qu’il faut être vraiment intelligent pour exploiter son potentiel comme il le fait.
Je suis d’accord avec Ana, Cosette, il faut faire confiance à son instinct de parent : si quelque chose ne va pas avec votre enfant, s’il souffre, il faut comprendre quoi ! Ça peut être un Qi élevé ou tout autre chose (si le seul argument de la maîtresse est que l’enfant est « très très très en retard » et qu’elle ne propose rien, je pense qu’elle a un gros gros gros problème d’enseignement ).
Et c’est en effet une excellente idée de voir si le courant passe entre un professionnel et l’enfant avant d’aller plus loin. Et là aussi se faire confiance : quelques soient ses compétences, si une personne ne vous plaît pas, si vous ne vous sentez pas en confiance… allez chercher plus loin.
Le chiffre du QI en soi n’est pas important. S’il est élevé c’est un symptôme d’un certain fonctionnement mental, un symptôme parmi tant d’autre, comme l’hypersensibilité ! On peut très bien s’en passer, ce qui est important c’est de voir si l’enfant a réellement des problèmes, et de quels types, pour l’aider. Et ses problèmes peuvent être un haut potentiel, ou un haut potentiel associé à des handicaps (tels dyslexie ou dysphasie) ou tout autre chose !
Courage et ne lâchez pas le morceau, certaines années sont très dures, mais rien n’est jamais perdu d’avance…
merci à tous les deux pour vos réponses, je pense effectivement que l’enseignante a un gros problème d’enseignement mais que faire quand la remise en question est impossible!!! elle est sûrement très bien avec les enfants qui ne posent aucun soucis mais pour les autres…cette même enseignante avait agit de même avec ma fille, ainée, elle avait donc refusé de lire tant qu’elle a eu cette maîtresse puis tout s’est débloqué par la suite. bizarre non
Pour revenir à mon second, il a pas le même caractère que sa sœur donc il se laisse submerger par tout ça, la peur de faire faux. J’ai repris toutes les bases de lecture avec une autre méthode qui semble lui convenir et on fait ensemble des cartes heuristiques pour qu’il capte mieux les choses mais je pense que ce n’est pas vraiment mon « boulot » à moi mais celui de l’instit, ils ne sont que 4 et oui 4 en CP donc j’estime qu’elle peut prendre le temps de faire ce genre de chose mais les photocopies, c’est plus facile et plus rapide
comme vous l’avez sûrement remarqué, je suis un peu en colère!! sachant que ce n’est pas le premier enfant qu’elle loupe!! certain en 5ème trainent encore le manque de bienveillance de sa part, « tu es nul… »
mais je n’ai pas la prétention de lui apprendre son métier!!! je reste quand même persuadé que mon fils, comme son père, est peut-être « surdoué », j’aime pas ce mot mais bon les autres sont tout aussi prétentieux je trouve; je vais attendre de voir comment se déroule le CE1, en espérant qu’elle le fasse passer et selon je le ferai tester.
merci encore à tous.
Oh non n’attendez pas si longtemps !! On s’en veut terriblement après, de ne pas avoir suivi son instinct.
Et en plus, vu les délais d’attente pour les rendez vous, cela sera quand même peut être l’année prochaine…mais au moins vous aurez « gagné » un an !!!
je suis tout à fait d’accord avec toi ana, nos enfants sont de toute façon des génies ils ont tous un pouvoir d’adaptation hors normes!! comme tu le dis si bien, même si ton fils n’est pas considéré comme précoce, le test lui permettra à lui aussi de mettre des mots sur son mal être et toi tu pourras l’aider au mieux, tout ces tests sont bénéfiques, d’une manière ou d’une autre.
je te dis ça et pourtant j’hésite à le faire pour le mien, ce qui me fais peur, ça peut paraitre con, mais ce qui me fait peur c’est le regard des autres sur mon fils s’il est précoce et le regard des autres sur moi s’il ne l’est pas, j’entends déjà les instits dire « elle pensait cette pauvre maman avoir engendré des petits prodiges alors que… » il faut que j’arrête, je suis tellement soucieuse de savoir mon fils avec une femme dont il a la trouille que…j’ai encore eu droit à une crise ce matin, rien qu’à la voir il hurle maintenant même si je sais qu’il est assez intelligent pour amplifier le truc histoire que je le ramène à la maison, je m’inquiète quand même.
Franchement allez y. Si il est pas surdoué ça lui enlevera son intelligence de toute façon. Et puis si il a vraiment un soucis avec l’inscrit il est bien aussi qu’il soit accompagné par une personne neutre pour passé le reste de l’année. Car il reste encore quelque mois avant qu’il change de maitresse.
Apres pour ceux qui est du regard des autre, ben si il est surdoué vous en parlé pas. Votre psy vous conseillera sur comment aborder ça avec la maitresse.Et si c’est de l’exclusion dont vous vous inquiétez de toute façon les test n’y changeront rien, c’est pas parce que vous savez que d’un coup les gens le percevrons différemment. ça change les chose que pour votre enfant et vous même.
Et si il ne l’ai pas vous dite rien non plus, et si vous parlez du test qu’il a passé, vous pouvez dire que c’est pour voire ou sont c’est point fort et faible, pour pouvoir pieux travaillé avec lui. D’autant plus qu’il a pas une super estime de lui même.. Même si il est pas surdoué, il va bien voir qu’il y a des endroit ou il est plus fort que d’autre, ça peut le rassurer.
je voulais dire phrase 1 ça ne lui enlèvera pas son intelligence
Pour mon deuxieme c’est d’autant plus important que je soupçonne un dys, qui peut être vue au wisc. Et de toute façon si il est pas dys, ça me permettra quand même d’avoir des infos interessante sur moon enfant.
Puis mon grand étant a la limite de la précocité, si ça se trouve mon loustique cache bien son jeu.
merci à tous pour votre soutien, c’est cool. c’est dur d’éduquer nos loulous et pourtant j’ai été formé pour ça, je suis éducatrice, mais là, ils me font perdre mon latin!!!
bon courage à tous et pleins de bonnes choses pour vos enfants.
Merci pour ce blog, j ai l’impression d être moins seule….bref mon zèbre de 7 ans a été diagnostiqué il y a deux mois avec un Wisc IV et pfiou comment dire ce n est pas evident tous les jours il est tellement TOUT…..je suis souvent éreintée par toutes ses demandes mais grâce à vous ça va mieux :-) bonne soirée
Bonjour,
Je suis étudiant en L3 de Psychologie et ils nous ont demandé de faire passer les subtests Vocabulaire et Compréhension de la WISC, et d’ensuite interpréter les « résultats ». Ainsi à part mes deux notes standard je ne peux pas interpréter le QIV (super utile). Ce que j’aimerais donc savoir c’est où se situent les écart-types sur le tableau « Profil des notes standard » à défaut de ne pas pouvoir le faire avec les notes composites.
La petite à qui j’ai fait passer les épreuves a 8 et 9 en note standard, le 9 je suppose que c’est dans la moyenne mais le 8 je ne sais pas si c’est limite…
Merci d’avance !
Bonjour
Passionnant tout ça mais ça tourbillonne dans ma tête…
Ma fille de 7 ans a été diagnostiquée tdah il y a 6 mois, puis elle a passé la semaine dernièreait un wisc 4 qui a révélé des scores hétérogènes:
IcV 138 et les autres indices autour de 110!
Sommes nous dans la précocité ou non ?
Apparemment le facteur TDAH est au centre de tout…
Comment démêlez les choses…
Sans que ça paraisse présomptueux, je pense qu’elle a été sous évaluée pour certains items car cela fait plusieurs années qu’elle est aussi suivie en psychomotricité pour des difficultés en motricité globale et fine… La note la plus basse est bien sur en cube (8)…
Qu’en penser?
Le tdah est il l’arbre qui cache la forêt précocité?
Auriez vous des ouvrages sur les liens entre tdah et précocité à me recommander?
Merci
Bonsoir,
Je suis contente MAMAMIA que vous posiez cette question car je suis dans le même questionnement que vous:
mon fils de 11 ans a été testé alors qu il avait 9 ans et les résultats ont été les suivants:
icv 132
irp 102
imt 91
ivt 93
les divers bilan effectués entre 9 et 11 ans ont trouvé: dyscalculie + dysorthographie+ trouble executif .
Et je me pose la même question que Mamamia qui est: Sommes nous dans la précocité ou non ?
La neuropsy qui suit mon fils a toujours dit qu’il avait d excellentes capacités verbale mais elle n a jamais prononcé le mot de précocité …. Et je vous avoue que je n ai jamais osé lui poser la question franchement !!!
En tout cas Merci par avance pour vos réponses
Sylvie
( je vous avais envoyé un mail Zebrounet mais peut-etre ne l’avez vous pas reçu?)
Bonsoir Sylvie,
même si la question ne m’était pas adressée, je vous donne une réponse, qui vous aidera peut-être : un de mes enfants a ce même profil (avec le wais, car enfant de 17 ans, mais l’idée est là) et la neurospy me parle de précocité verbale – ça me semble évident que oui, nos enfants fonctionnent bien en mode surdoué, mais avec des handicaps à la clé, qui les pénalisent et les empêchent de scorer partout ! Dyspraxie/dysgraphie, dysorthographie et peut-être troubles de l’attention en ce qui nous concerne…
Merci pour votre réponse!!
Ce qui me questionne c est que , par certains traits il ressemble à un enfant précoce ( curiosité ++ , très bonne mémoire à long terme… ) et par d autres non ( n a pas appris à lire avant l’entrée en cp, jamais de questionnement sur la mort ou autre question « délicate » dans la petite enfance … )
à Dumbo l’éléphant volant: Si cela ne vous dérange pas , pourriez vous me dire comment s’est passée la scolarité de votre » grand » de 17 ans ?
autre chose: pourriez vous me donner des références de livres qui parlent de surdouement + trouble dys ( et notammment trouble executif) si vous en connaissez?
En vous remerciant par avance
Saperlipopette, mon message du 25 mars semble être passée à la trappe, disparu dans les abîmes de la boîte mail exténuée de notre hôtesse ! ^-^
Je disais avec quelques arguments à la clé que tous les signes ne se retrouvaient pas forcément chez tous les enfants surdoués, et que l’environnement familial, avec ses attentes et sa manière de communiquer, pouvait masquer ça, en particulier en trouvant normal certaines attitudes et capacités de l’enfant.
Je serais ravie de faire le point avec vous, mais ça risque d’être un peu long, alors pouvez-vous me joindre par là, se serait plus pratique ?
Pour les livres vous pouvez déjà allez à la pêche sur le blog, c’est là où j’ai trouvé à peu près toutes mes lectures !
editions.chimere@gmail.com
Bonne journée !
ok , Merci encore!
Question qui fâche…
Pourquoi donc vouloir savoir à tous prix Précoce / pas Précoce…
C’est pas tout noir ou tout blanc cette affaire.
Votre enfant… il a des besoins qui lui sont propres et des capacités qui lui sont propres. Vous avez des résultats sur 4 échelles et une idées des ses difficultés (dys…). La précocité c’est seulement un des prismes pour comprendre nos enfants, ou alors j’ai rien compris ?
C’est une réflexion très pertinente, que je me suis fait d’ailleurs plus d’une fois !
Il y a déjà l’infernable tentation de l’étiquetage – même si on en perçoit clairement toutes les limites, il est difficile de ne pas avoir envie de se situer / de situer ses proches avec une précision d’ordre logique, mathématique.
Ensuite il y a ce besoin de comclure, de savoir à coup sûr, de « closure » comme disent les anglo-saxons. Cet élan qui pousse d’ailleurs un adulte à se soumettre au test alors qu’il sait déjà.
Enfin je crois que les différences qualitatives (forme de pensée en particulier, qui fonctionne en mode flou, intuitivement, par association d’idées plutôt que dans un ordre précis et linéaire) entre un enfant surdoué et un enfant d’une intelligence équivalente globalement parlant mais linéaire, font qu’il est important de savoir. En effet il n’est pas si évident, je trouve, d’apprécier la manière dont son enfant pense, et lui n’a pas les mots pour l’expliquer. Savoir avec certttude permet de partir sur une base précise pour le comprendre et l’aider, c’est un atout.
Pourquoi vouloir savoir à tout prix? ….
Ce n’est surement pas pour pouvoir le crier sur tout les toits, au contraire …. C’ est seulement parceque j ‘ai la sensation/l intuition, que de savoir me permettrait de mieux aider mon fils (scolairement parlant déjà) et me permettrait aussi de lui expliquer son propre fonctionnement cognitif ?ce qu’il n’appréhende pas encore du haut de ses 11 ans.
Mais peut-être me trompe-je ?
Oui ca je le conçois, mais est-ce le case « précoce » qui va vraiment vous aider à faire ce travail là.
La précocité de ne s’accompagne pas d’un mode d’emploi, ou d’un schéma de fonctionnement transposable à tous les enfants diagnostiqués.
Il n’y a qu’à lire ici les commentaires pour voir que si nos enfants ont des traits communs entre eux, ils en ont tout autant avec tous les enfants du monde et restent totalement différents dans leur appréhension du monde…
Ce n’est vraiment pas une agression, mais plutôt un questionnement qui fait résonance avec ce qui se passe chez nous :-)
Les modes de fonctionnement d’un enfant précoce, on en prend, on en laisse… Quelques fois à vouloir plaquer une façon de fonctionner lu ici ou là sur le comportement de son enfant, finalement on fait complètement fausse route.
Ce qui compte c’est que vous avez chercher, lu et pris connaissance des modes de fonctionnement différents qu’un enfant (précoce) peut avoir, et si certains s’appliquent chez vous, cela vous aide à décrypter votre enfant (qu’il soit précoce ou non)…
Je comprends votre réponse, mais je ne le vois absolument pas comme une recette magique ! Plutôt comme un paramètre à prendre en compte (j’ai 4 enfants de 12 à 19 ans, très différents les uns des autres) pour comprendre au mieux, aider, encourager son enfant. Je suis convaincue que ne pas prendre en compte ce paramètre (que ce soit par méconnaissance ou par conviction que ce serait trop restrictif) serait une erreur – tout simplement parce que c’est une caractéristique fondamentale du fonctionnement de la personne même si, en effet, la douance s’expriment en une palette infinie de personnalités différentes, souvent très dissemblables.
Bref, je pense qu’il est mieux de savoir avec certitude, afin de ne pas oublier de prendre en compte ce facteur clé dans la compréhension intuitive de son enfant, mais aussi afin de ne pas faire l’erreur inverse, et de rester convaincu que l’enfant fonctionne comme ça parce qu’il présente des signes évocateurs, alors que ce n’est en fait pas une personne dont le fonctionnement mental est en mode surdoué.
Rester dans le flou quand on peut avoir une réponse précise me parait dommage. En tout cas moi j’aime avoir des réponses, quand elles existent !
Bonjour,
mon fils de 6 ans a été testé en janvier par une psychologue libérale, ses résultats sont les suivants :
icv 110
Irp 138
Imt 124
Ivt 127
Qit 132
Je retrouve beaucoup dans les commentaires des icv plus élevés que les autres indices, or pour mon fils, c’est le plus bas. Je me pose des questions quant à sa précocité, la psy nous assure qu’il y a aucun doute. Et peut il sauter une classe sans souci?
Merci d’avance de votre réponse.
Il y a aucun doute pour votre enfants, mais il y a un gros écart avec l’icv, qu’en a dit le psy?
Mon loulou est aussi IRP>ICV, et en grandissant on remarque des soucis avec la lecture qu’il atténue avec surement son coté surdoué. Mais en écriture, il a un vrai problème de son. Je l’ai emmené voir une ortho elle a pu le constaté, mais c’est trop tôt pour voir si il a un dys. Du coup on verra pour cette été pour une possible rééducation. Ceux qui m’énerve car il galère un peu et je ne voie pas l’intérêt d’attendre.
Petit il avait un retard de langage.
C’est vrai ça, pourquoi attendre ?
Mes deux plus jeunes filles ont été suivies des années par une orthophoniste, la plus petite dès l’âge de 2 ans. Celle de deux ans plus âgée était inintelligible à l’âge de 4 ans, c’était sa sœur aînée qui nous « traduisait » tout. Je crois qu’elle pourrait bien souffrir (bien que les termes n’aient jamais été prononcés de mémoire) d’une dysorthographie voire même d’une forme de dysphasie. Je me trompe peut-être, en tout cas j’ai pris RV avec la neuro-psychologue qui a vu sa grande sœur pour faire le point. Elle a beaucoup compensé et est désormais en seconde avec 14 de moyenne, mais elle a été suivie très longtemps, très précocement !
Je ne vois vraiment pas l’intérêt d’attendre, bien au contraire, votre enfant ne peut que se trouver frustré, et c’est injuste de penser que s’il se débrouille pour se situer dans la moyenne – alors que ses réelles capacités lui permettraient de faire bien mieux – eh bien que ça suffit.
L’enfant dont je vous parle a très longtemps traîné un complexe, un doute permanent quand à ses capacités. Elle est sortie de grande section en me disant « pourquoi je suis nulle à l’école ? » et c’est un vrai crève-coeur d’entendre ça…
Ainsi, Sandy, je crois que vous devriez suivre votre instinct et demander l’avis de spécialistes (orthophoniste mais aussi psychomotricien, ça se complète souvent très bien, en s’entrecoupant parfois) pour parfaire l’interprétation du test. Il n’a peut-être pas de déficit, mais il faut en être sûr, pour ne pas le laissez s’épuiser à compenser tout seul s’il y a moyen de le faire aider par un professionnel dédié !
Bonne journée mesdames, et encore merci à Alexandra de nous permettre de faire ainsi salon
(gloups, ce n’est pas clair, je répondais d’abord à Ana, ensuite un peu au deux et enfin à Sandy ! )
(aux deux )
Je suis tout à fait d’accord avec vous. Je ne veux pas attendre. La psy m’a conseillé de prendre rdv avec un orthophoniste donc c’est ce que j’ai fait,il est programmé pour le mois de mai.
Effectivement, vers 2 ans, il ne parlait pas du tout donc la pédiatre nous avait aussi conseillé un orthophoniste, nous y sommes allés bien entendu et là, l’ortho m’a gentilment dit que c’était de ma faute si mon fils ne parlait car je l’ai allaité deux ans et que je voulais le garder bébé donc je n’ai pas donné suite.a sa rentrée en petite section,il is ‘est mis à parler tout de suite très bien. Toute sa maternelle, j’ai demandé aux enseignants s’il avait besoin d’un suivi orthophonique et chaque année, la réponse était négative . Maintenant, je me dis que peut être il compensait.
« l’ortho m’a gentilment dit que c’était de ma faute si mon fils ne parlait car je l’ai allaité deux ans et que je voulais le garder bébé »
Oh eh bien c’est pratique au moins cet argument si… éclairé o.O (il fallait lui expliquer que le petit n’avait pas la tête écrasé contre le sein en permanence, qu’il avait le droit de refaire surface de temps à autre ^-^) Là on sait qu’on peut dire « au revoir monsieur, voici votre chèque » et aller chercher un autre orthophoniste dans la foulée !
Après, c’est vrai qu’un suivi orthophoniste dès 2 ans n’est pas habituel c’est vrai, mais certains orthophonistes le proposent et le corps enseignant m’y avait encouragé (mes enfants ont tous commencé très tôt l’école, en matinée).
Pour le langage « tardif » de votre enfant ça rentre sans doute très simplement dans le cadre de l’enfant doué qui ne se met à parler que quand il se sent près à faire de vrais phrases, shuntant ainsi le « parlé bébé ».
Dans le doute, le mieux est de vérifier, non ? Les orthophonistes font toujours un bilan préalable et si votre enfant n’a pas de besoin spécifique, on vous le dira / répétera. Je me répète toujours mais je suis convaincue qu’il faut faire confiance à son instinct de parent : si on a l’impression que quelque chose cloche, il faut chercher jusqu’à trouver ce que c’est, quitte à chercher tous azimuts. (tiens, azimut est un mot qui vient de l’arabe et qui veut dire chemin ^-^)
Mon précédent message est bloqué !
Dslée, il était passé à la trappe ds le côté « Spam » ! C’est validé
Merci madame la fée
Merci pour tous vos conseils. Je suis également convaincue qu’il faut faire confiance à son instinct, c’est d’ailleurs ce qui m’a conduite à découvrir sa précocité. Ce sont des sentiments inexplicables mais d’une telle intensité que l’on ne peut pas douter. Cependant, avec l’éducation nationale, c’est autre chose; lorsque j’ai mentionné à la réunion éducative que la psy qui l’a testé me conseillait de consulter un orthophoniste pour mon fils, son enseignante et la psy scolaire m’ont rit au nez et m’ont dit qu’il n’en avait pas besoin. De ce côté là, je ne suis vraiment pas aidée mais tant pis, je maintiens le rdv du mois de mai chez l’ortho.
Bonjour,
Nous avons des doutes quant à nos enfants, surtout notre fille, depuis qu’elle est toute petite, car sa sensibilité pose parfois des problèmes relationnels entre nous. Ca peut être très difficile à gérer…Elle a 8 ans aujourd’hui et nous avons pris rdv avec un neuro-psychologue que nous a conseillé l’AFEP de notre département. Nous allons nous rencontrer prochainement pour d’abord discuter et déterminer si oui ou non il est nécessaire de passer un test.
Je vous avoue que je me pose beaucoup de questions sur le contenu de cet entretien et la façon dont seront abordées les choses… Comment avez-vous présenté cela à vos enfants pour ne pas les « inquiéter » ??
Bonjour Elodie,
Le mieux est de le présenter sous forme de jeux. Sans pour autant cacher la finalité de l’entretien.
Le mien avait 7 ans : » Nous allons rencontrer un Monsieur qui va nous aider à comprendre comment tu fonctionnes. Tu vas faire des jeux très rigolos avec lui ».
Et après ce sera au psy de prendre les choses en main. S’il connait son affaire il saura comment procéder pour la mettre à l’aise et dans les meilleures conditions possibles.
Merci, oui le « savoir comment tu fonctionnes » c’est plutôt pas mal pour aborder les choses. Si ce n’est pas indiscret qu’est ce qui vous a amené à consulter un spécialiste ?
Je le savais, ou du moins m’en doutais, depuis un bon moment.
Il n’a jamais rien accompli de spectaculaire mais sa façon « d’être au monde » et le regard qu’il posait sur les choses était trés particulière; comme si, à l’instar des chats, il savait et comprenait sans jamais avoir appris.
Il s’est beaucoup ennuyé au CP car il lisait parfaitement et allait beaucoup plus vite que les autres
Pour lui faire sauter le CE1, j’ai pensé qu’un bilan était le meilleur des laisser-passer.
Je vois. J’ai cette même intuition pour ma fille. Elle adore l’école mais commence à me dire cette année qu’elle s’ennuie souvent en classe (CE1) alors je préfère voir quelqu’un avant qu’il y ait un problème. J’ai hâte d’avoir des réponses pour pouvoir mieux l’accompagner et la soutenir.
Que de discussions… Super!
Chaque histoire est unique et toujours pleine d’interrogations!
Interrogations? Le maître mot pour nous…
Nous naviguons de spécialiste en spécialiste (neuro pédiatre, pédopsychiatre, orthophoniste, orthoptiste, ergo, psychomot…) et pas de réponses… Nous nous y perdons…
Notre fille n’est définie par rien, un pied dans la précocité (138 en verbal et le reste entre 108 et 115) presque les 2 pieds dans le tdah, une anxiété apparemment importante, mais que nous trouvons bien moindre depuis quelques années. Notre fille est certes bien différente des autres, l,hypersensibilité est là et son rapport aux autres est particulier…
Un TED a même été évoqué mais écarté!
Bien sur ce qui nous intéresse ce n’est pas l’étiquetage de notre enfant, mais savoir permet quand même de poser les choses et de pouvoir expliquer à notre fille pourquoi elle se sent différente et donner du sens à ce décalage avant que l’estime de soi ne s’en trouve trop fragilisée.
Je trouve que pour les parents c’est compliqué!
Je suis bien intéressée pour savoir ce qu’un neuropsy peut apporter en + pour mieux comprendre le fonctionnement de nos enfants?
Peut être une nouvelle piste à suivre…
Merci Pour votre soutien
Bonjour,
Ma fille vient d’être testée car a 5 ans elle lit. Le test a été passé par une psychologue scolaire et elle n’est pas HP.
Je vous écris car je suis étonnée du résultat. Depuis que je la soupçonne d être HP je lis les sites et me renseigne et ça correspondait tellement bien à ma fille que ça paraissait évident. Est-il possible que le test ait été mal interprété?. Je suis frustrée car j’avais la sensation de tenir enfin la réponse à cette question : pourquoi ma fille est-elle différente? Comme vous dites j’aurais eu le sentiment de « closure » et j’aurais su ou trouver une solution aux difficultés que rencontre ma fille.
un test qi c’est come une photo, elle peut être pris a un bon moment ou un jour sans.
Avez vous eu les résultat du test ? Tous les chiffre et un bon compte rendu?
Je dit ça car beaucoup de monde se plaigne de ça avec les psy sco. Je trouve ça fou.
Bref des fois il y a des décalage entre les item c’est pour ça que je vous le demande et une partit est HP.
Celon certain ça ne suffit pas a dire que l’enfant est hp, mais il y a quand même cette particularité a prendre en compte.
Je suis d’accord avec Ana : de tout ce que j’entends et je lis, si seuls les psychologues sont compétents pour confirmer la douance d’une personne, tous ne le sont pas ! Le test est complexe et doit être interprété à la lueur d’autres éléments, recueillis lors d’un entretien – un entretien adapté à un enfant qui peut n’être pas à l’aise et se refermer, ne montrant rien de sa personnalité. On conseille de s’adresser non pas à n’importe quel psychologue, mais à un psychologue habitué à identifier et suivre des enfants surdoués.
A part lire précocement, quels sont les caractéristiques « à part » de votre petite fille ?
Et en effet, quels étaient les résultats des tests en détail ? Attention au calcul de moyenne ! Par exemple ma fille aînée vient d’être identifiée, je n’avais guère de doute mais je voulais objectiver ma suspicion (qui s’est avérée) d’un handicap de dyspraxie avec en particulier une dysgraphie. Bref, elle a de gros problème avec son corps dans l’espace et si elle a compensé depuis toujours le trouble reste présent. Lors des tests elle a montré un haut potentiel en verbal mais son handicap la fait redescendre dans la moyenne pour certains exercices. Si la neuro-psychologue s’était contenté de faire la moyenne entre les 4 chiffres du WAIS (elle a passé le test pour adulte) elle aurait conclu qu’elle n’était pas à haut potentiel alors qu’elle l’est (et c’est d’ailleurs flagrant à plein d’autres signes) mais avec un handicap.
Je crois que ça vaut le coup de continuer à se poser la question et à chercher un autre interlocuteur : en tant que parent on ne veut pas que notre enfant soit à haut potentiel, on veut seulement être sûr que ce n’est pas le cas… ou que ça l’est ! Ce n’est pas pour l’étiquette, mais pour en tenir compte, tant ces enfants et personnes fonctionnent différemment et peuvent souffrir en société.
Ça c’est sûr c’est comme une photo…
Pour notre part, elle avait testée à 5 ans par wppsi3 et les scores étaient plutôt homogènes en moyen fort, mais aucun indice ne se démarquait franchement et nous n’étions (aux dires de la psy) pas du tout dans la précocité. D’ou le diagnostic de tdah posé alors! Mais à cette période notre fille était particulièrement opposante et dans la provocation (genre à répondre que c’est rouge avec un aplomb naturel quand c’était bleu)!
Elle vient donc d’être retestée par un wisc et là les scores sont très hétérogènes en faveur du verbal…
Du coup???
Il me semblait avoir lu que le QI était stable à tout âge de la vie?!?
Le seul manque de coopération suffit-il à masquer un HP?
Beau WE de Pâques!
Merci pour vos réponses’ je n’ai eu aucun retour du psy mais sa maîtrsse m’a juste dit qu’elle n’était pas « surdoue ». Je ne sais donc pas d’où lui vient son problème pour se faire des amis ni pourquoi elle est super agitée quand elle n’est pas occupée ni pourquoi j’ai tant de mal à la faire obéir… Depuis que je la considère comme une HP et applique les conseils, elle s’est adoucie. Donc je vais continuer! Je vais essayer d’en savoir plus a propos du test et puisque vous me dites que c’est variable je ne laisse pas tomber cette intuition. Il est possible en effet qu’elle ait ressenti la pression (elle craignait ne pas pouvoir aller au cp)et je ne pense pas qu’elle ait passé un test de personnalité.
Bon week-end de pâques à vous!
demande a la psy sco le compte rendue, si ça se trouve elle est a la limite. ou un des items est dedans et pas les autres. si elle refuse prend un rendez vous avec un psy (essaie de voir avec un qui connais les enfants précoce) déjà pour un suivie si tz puce n’est pas bien ça l’aidera, et en plus la psy peut faire la demande de dossier, je suppose.
Bonjour,
Je suis ce blog depuis bien longtemps afin de rassembler trucs et astuces pour gérer ma zébrette de 11 ans …. après 3 changements d’école, et 1 saut de classe, et une quantité astronomique d’activités parascolaires, elle s’est enfin posée, ouf ! Celui qui me pose problème maintenant est son petit frère de 5 ans. Depuis tout bébé il suit le même parcours que sa soeur: connaissait son alphabet en 3 langues à 2 ans et demie (appris avec sa soeur …), a commencé à lire à 4 ans, fait des additions et soustractions depuis 1 an, a une mémoire phénoménale et des réflexions de grand … tout cela couplé avec une maladresse graphique. Bref pour la maman devenue spécialiste que je suis il présente tous les signes d’une précocité certaine. Beaucoup de personnes s’en rendent compte, même sans pouvoir poser le diagnostic (il est spécial votre fils) mais évidemment pas sa maitresse qui le trouve normal (brillant élève tout de même). je ne vais pas m’attarder sur le sujet, il suffit de vous dire que pour elle la précocité n’existe pas … Bien que j’aie appris à être très discrète sur le sujet, j’ai tenté la discussion avec elle car le petit est infernal en classe et assoiffé de connaissances lorsque je le récupère le soir (il m’épuise de questions et veut jouer aux lettre et aux chiffes). Donc direction Mme psycholo pour un test (WPPSI, ancienne version malheureusement) et bang … 122 de QI. Donc à priori pas précoce. Test fait en deux séances. Une séance avec son père et une avec moi et la psy me dit qu’elle a rencontré deux petits garcons très différents … bref elle doute aussi du résultat. Moi je serais heureuse si le diagnostic était correct (un QI de 122 c’est plutot super) mais je n’y crois pas. Mon fils ressemble très pour trait à sa soeur dans son attitude, ses acquis et ses « troubles ». Elle a été détectée THP (>145) mais à 6 ans et demie donc avec un WISC. Comment est ce possible ? Avez vous une expérience sur le sujet ? J’ai lu que certains psys refusent de passer le WPPSI car il y aurait trop de faux négatifs ? Que faire avec l’école maintenant ? Merci de votre aide.
Bonjour Pipna,
je ne peux pas vous aider par rapport à votre question, mais je voulais simplement vous dire que je suis votre commentaire et les réponses futures (je l’espère) avec attention, car j’ai le sentiment que ma fille se trouve dans un cas similaire. Testée à 5 ans suite à un gros malaise par rapport à l’école, et des évocations de précocité venant de l’entourage au vu notamment de sa grande avance en ce qui concerne le langage et la lecture, la psychologue recommandée par l’AFEP nous a annoncé (à ma grande surprise) qu’elle n’était pas concernée par la précocité, bien qu’ayant un QI « supérieur ». Le test a été fait en une séance, et j’ai été très frustrée par le rapport, qui ne m’a pas du tout aidée pour trouver des pistes à un moment de grand mal-être . Le pédiatre, qui a voulu voir le rapport, malgré sa réaction très critique par rapport à mon hypothèse de « surdouement », mais voulant avoir toutes les pistes pour aider ma fille, a lui aussi trouvé que cela ne lui apportait rien…. J’avais moi-même cru reconnaitre beaucoup de choses de mon enfance, en avait été extrêmement troublée, et complètement retournée quand on m’a indiqué que je m’étais complètement fourvoyée. Malgré tout, je continue à trainer sur ce blog (à mon grand plaisir!)… pourquoi?… j’ai malgré tout l’impression d’y avoir trouvé des traits communs avec mon histoire, je commençais à penser à de l’Asperger me concernant, mais ça ne concernerait de toute façon pas ma fille qui est extrêmement sociable. Je n’avais jamais entendu parler de ces risques de faux négatifs pour le WIPPSI. La psychologue avait recommandé de lui faire repasser un test en CE1 pour envisager un saut de classe, mais d’un côté, je ne suis pas soutenue pas le papa (qui considère que je « voulais » qu’elle soit EIP), et de l’autre, il semblerait que je me sois complètement trompée la concernant… alors… et puis, il faut avouer qu’actuellement, tout va bien pour elle…
Si parmi les réponses que j’espère que vous aurez bientôt, vos propos concernant les risques de faux négatifs sont étayés, je reverrai peut-être ma position. Sinon, je pense que je ne prendrai pas à nouveau le risque de me prendre un mur…
En attendant, comme je vous le disais, je ne sais absolument pas quels conseils vous donner. Pour ma fille, ça s’est lentement amélioré au cours des années et des changements de classe (on commençait à la nourrir un peu plus!), et il a aussi fallu parfois recourir à des séances chez une psychologue (pas celle du test!),pour l’aider à gérer des troubles anxieux (sommeil, tocs, …)… en ce moment, ça va plutôt bien…
En vous souhaitant de trouver des solutions…
Bonjour,
juste pour apporter ma petite expérience, voici une (toute petite) partie de notre histoire.
Mon fils ainé a été testé à 5 ans : résultat 112
Comme c’était dans le but d’un suivi avec une orthophoniste, on n’y a pas vu de problème
A la suite d’évènements concernant son petit frère (testé THQI à 7 ans parce que devenu totalement « ingérable » à l’école ), il a repassé le test (donc WISC IV) à 10 ans : résultat 144
Donc, j’imagine qu’on peut considérer le premier test comme un faux négatif
(le premier test était un wppsi R)
Bonne continuation et bon courage
Arwen
Bonjour,
Merci d’avoir pris le temps de me répondre. Ma soeur vit en Belgique. Elle même zébrette, elle a fait appel à un psy spécialisé pour mon neveu qui vient de fêter ses 6 ans. C’est un sacré petit bonhomme qui parlait comme un adulte à l’âge de 2 ans. Il a déjà sauté une classe à la demande de ses maitresses. Sans même parler de douance, simplement en constatant une avance énorme …Le psy en question, persuadé que mon neveu est HP et probablement THP, a refusé de faire passer un WPPSI et veut attendre l’âge de 6 ans et demie pour passer directement le WISC. Selon lui il y aurait 60% de faux négatifs avec le WPPSI. Difficile à vérifier, il y a malheureusement très peu d’infos sur le WPPSI sur le net ou dans les livres. Mais j’ai lu sur des forums plusieurs histoires similaires à celles d’Arwen. Et tous les auteurs vous diront que le QI est stable … à partir de 6 ans … Je ne manquerais pas de vous tenir au courant dès que j’en saurai plus. Courage avec votre fille.
Je pense que votre instinct est le bon !
Prenons les choses à l’inverse : serait-il possible qu’un enfant doté de toutes ces caractéristiques (sans parler d’un terrain génétique certain, vu sa soeur) puisse ne pas être HP ? Je ne le crois pas.
Un test doit être interprété à la lumière des autres éléments concernant la personne qui le passe. S’en servir comme d’une preuve ultime et irrévocable me parait une erreur. Et si en plus le test pour les tout petits n’est pas fiable… mieux vaut attendre en effet de repasser le WISC en effet – tout en considérant l’enfant comme le HP qu’il est certainement.
Merci ! C’est ce que je fais en effet, je l’élève comme j’élève sa soeur, si ce n’est les différences garcons/filles. Le problème c’est l’école. La maitresse ne croit pas en la précocité. Elle ne trouve pas que mon fils est « supérieur » aux autres (je vous rassure j’utilise ses mots propres). Et là je n’ai pas de « papier » à lui mettre sur le nez. J’imagine déjà essayer de lui expliquer que oui le petit a fait un test, non il n’est pas probant mais vous savez le WPPSI n’est pas fiable … Alors je patiente et j’espère que la prochaine maitresse verra ce que celle ci ne veut pas voir … En attendant je le nourris à la maison et il est un peu plus calme à l’école, mais j’ai peur qu’il ne devienne fainéant car j’ai eu ce problème avec sa soeur et j’ai beaucoup de mal à la faire changer …
Le problème est que l’on s’attend toujours à des manifestations concrètes de l’intelligence, sans doute pour des raisons culturelles : haut QI = génie = personne ayant accompli de grandes choses – c’est évident, tout le monde sait ça, n’est-ce pas ?
Ceci appuyé du fait que certains enfants à HP raflent en effet les meilleurs notes de la classe sans paraître faire aucun effort peut conduire à la conclusion, chez des personnes mal ou on informées, qu’un enfant médiocre ou moyen en classe ne peut pas être particulièrement intelligent.
Etant tombée du haut de mes convictions il y a peu de temps, je peux comprendre ce raisonnement.
Cependant je ne suis pas enseignante ; si c’était le cas j’ose espérer que j’aurais été mieux au courant des réalités du haut potentiel chez l’enfant et l’adolescent.
Dans votre situation je crois qu’il y a deux cas de figures : soit l’institutrice est de bonne foi et vous croit aveuglée par l’amour maternel, et il y a de l’espoir. Dans ce cas lui demander de regarder cette vidéo dont Alexandra nous a récemment donné le lien pourrait être très bénéfique :
https://www.youtube.com/watch?t=387&v=A2vlXYKPCk8
En revanche, si elle ne veut pas admettre la complexité de l’expression du haut potentiel chez l’enfant ainsi que la délicatesse d’interprétation des tests chez les plus petits… eh bien il n’y a pas de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre, et je crains que vous ne soyez obligée de ronger votre frein, en espérant une meilleure institutrice pour l’année prochaine.
Pour la fainéantise, houla, c’est le gros du problème : comment leur donner le goût de l’effort, surtout de l’effort suivi. Je ne sais toujours pas si c’est une caractéristique congénitale ou acquise. En tout cas, ce n’est pas facile en tant que parent ! Pour votre petit garçon je pense qu’un saut de classe, en effet, serait bénéfique. Mais là ça semble coincer, c’est compliqué en effet. Peut-être lui trouver une activité extra-scolaire, quelle qu’elle soit – sport, art, cuisine, travaux manuels – qui l’enthousiasme vraiment (quitte à le laisser tâtonner) et le pousser à se poser des défis dans l’exercice de celle-ci ?
Sinon n’oubliez pas de vous méfier des fréquents troubles associés chez l’enfant à haut potentiel, et qui peuvent masquer celui-ci, comme la dyslexie mais aussi la dyspraxie, les troubles de l’attention, etc. Si vous avez l’impression que votre enfant est à la fois vif, d’une intelligence fine mais se montre curieusement empoté pour certaines choses, c’est un signe. Un signe que j’ai pour ma part laisser passer, pensant que c’était comme ça, un trait de personnalité, une faiblesse naturelle, sans jamais penser qu’il pouvait s’agir d’un handicap à bases neurologiques concrètes.
Bon courage
En fait le problème est différent: j’ai l’impression que mon fils ne VEUT pas montrer ses capacités à sa maitresse. Au début j’ai cru que celle ci était vraiment empotée car l’avance du petit est flagrante pour beaucoup de gens. C’est factuel: il a commencé à lire à 4 ans (par exemple). Plein de gens m’ont fait des réflexions sur son avance. Pas elle. Et puis j’ai observé. Par ex. la maitresse m’a dit « votre fils n’aime pas les puzzles. il préfère jouer ». J’étais étonnée. A la maison il les aime bien. Et puis j’ai creusé: il m’a dit « maman la maitresse elle me donne des puzzles de bébé (8 pièces en fait je vais quand même pas faire ca hein ? Ah oui à la maison il fait 200 pièces … Autre exemple: un jour nous étions à l’école devant sa classe et il me lisait une affiche. La maitresse arrive, il se tait….
Je pense qu’il veut se couler dans la masse. Il fait ce qu’on lui demande, sans plus. Il ne réclame rien de plus diffcile. Sa soeur était différente: elle aimait (et aime toujours) montrer ses capacités. Donc sa douance était très visible à l’école. Et puis la maitresse ne croit pas en la douance. Elle m’a dit: mais Madame, pour faire sautre une classe il faut que l’enfant soit parfait dans toutes les matières, qu’il lise parfaitement et qu’il soit bien dans sa peau. Je lui ai demandé pourquoi faire sauter une classe à un enfant bien dans sa peau ? Elle a eu l’air étonnée … Elle m’a dit: votre fils n’est pas supérieur aux autres, vous avez vu ses dessins ? (là j’avoue c’est vrai ils sont bizarres ses dessins Bref conversation de sourds. Donc je ronge mon frein. J’ai trouvé un prof privé pour mon fils qui lui apprend à lire en anglais. Il est content. Il fait du sport et nous patientons …
Ce (petit & ancien) billet vous parlera peut-être ? -> https://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2009/11/19/talents-caches/ (je précise qu’aujourd’hui le zébrillon est en fin de 5ème, près 2 sauts de classe)
Saperlipopette ! La maîtresse est empotée, je le confirme !
Le coup des puzzles, c’est trop drôle tellement c’est caricatural… enfin, mieux vaut en rire.
Une des caractéristique des enfants à HP qui ne se coulent pas dans la masse, pour une raison ou une autre, c’est qu’avec leurs enseignants, c’est du tout ou rien. Si le courant passe l’enfant va être super à l’aise et briller. Dans le cas contraire, c’est l’huître, ou le zouave ou la dramatique phobie scolaire. Plus grand on peut le raisonner, expliquer qu’il faut endurer, mais à cet âge-là, la pauvre, comme ses journées doivent lui sembler longues…
Du coup il va apprendre et progresser à la maison et se tourner les pouces à l’école : quelle bêtise.
Avez-vous pensé à changer d’école ? Ce n’est pas toujours faisable, je le sais. Mais si vous tombiez sur un directeur ou une directrice d’école à l’esprit ouvert, je crois qu’il suffirait d’un entretien avec votre enfant pour qu’il ou elle comprenne qu’un saut de classe n’a très de superflu, qu’il est vital au contraire dans le cas d’un enfant qui en a les capacités et qui n’est pas épanoui dans sa classe.
« Je lui ai demandé pourquoi faire sauter une classe à un enfant bien dans sa peau ? » => bonne question en effet ! J’avais évoqué la possibilité d’un saut de classe pour mon fils, qui ne faisait plus de sieste en grande section et suivait la classe de CP d’à côté pendant celle-ci. A l’époque j’envisageais le saut de classe uniquement comme un joker (j’ai sauté une classe par glissement fait par la maîtresse de GS en CP lors de ma première année d’école, pour finalement perdre mes moyens en seconde et redoubler ma première S – j’ai ainsi très longtemps pensé que précoce = une avance qu’on finira par perdre mais qui permet de redoubler sans perdre de temps en route). Bref, la maîtresse avait répondu comme vous, que mon fils était à l’aise dans sa classe, et qu’un saut de classe n’était pas forcément intéressant. J’avais jugé sa réponse éclairée. En l’occurrence il a fait une scolarité plutôt très harmonieuse, mais il faut dire que les écoles successives de mes enfants ont été favorables à l’éveil de ce type d’enfant, simplement par ouverture d’esprit, à quelques exceptions (enseignants, années) près.
Bon courage et ne lâchez pas le morceau !
Bonjour Dumbo,
je suis un peu refroidie par les changements d’école. Ma fille a changé … 4 fois. Elle se sent enfin bien dans cette nouvelle école qui est aussi celle de mon fils. Avoir les deux dans la même école est plus simple. J’ai tout essayé: le public, le privé bilingue, la soi disant école spécialisée HP (une cata), et enfin cette école privée actuelle ayant un bon niveau et de bonnes valeurs. Concernant le petit, la maitresse sera différente l’année prochaine. Je sais qu’il y a déjà eu des sauts de classe donc l’école n’est pas fermée. Par contre il faut un test valable. Et le test de mon fils dit 122 … donc pas HP. Je pourrais forcer mon fils à lire devant sa maitresse mais nous sommes fin avril et je ne veux pas me mettre l’école à dos. je suis fatiguée, même épuisée. J’espère que la maitresse de l’année prochaine sera différente. Elle a en tout cas une bonne réputation.
Bonne journée !
Bonjour,
Maman d’une petite fille de 9 ans, je suis totalement dépassée aujourd’hui par les problèmes liés à la précocité de notre fille.
Bon, ce n’est pas du jour au lendemain que nous nous sommes rendu compte de ses aptitudes.
A 3 ans elle nous faisait des crises d’angoisse et des troubles de l’humeur, ce qui nous a ameneé dans un premier temps à la faire suivre par une psychologue du CTAH à Paris. Le conseil de sa psy était à l’époque , je la cite : Attention votre fille est beaucoup plus intelligente et plus mûre que la moyenne. Du coup, nous l’avons surveillé du coin de l’oeil, sans rien changer concernant sa scolarité (école lambda).
Au fur et à mesure des années, nous nous sommes rendu compte qu’elle s’adaptait très bien, mais à partir de mars (tous les ans) nous avons pu constater qu’elle s’ennuyait, qu’humainement cela ne collait plus, déclenchement de maladies de façon somatique, re crises d’angoisse, caprices pour ne pas aller à l’école.
Nous en avons parlé à chaque maîtresse qu’elle a pu avoir, mais toutes nous répondaient avec le même son de cloche : non tout va bien, elle joue avec les autres, elle travaille très bien, mais on dirait que vous voulez en faire une Ferrari !
Du coup passage classe suivante…..et reproblèmes en Mars, retour de l’école avec les cils coupés, les jambes griffées jusqu’au sang, et du feutre plein le corps. Quand je lui ai demandé pourquoi elle avait agit ainsi sa réponse : je m’ennuie et je sents que je ne suis pas comme les autres (6 ans).
Mais personne à l’école n’a accepté jusqu’à maintenant qu’elle puisse sauter une classe.
…….Je saute des étapes :
L’année dernière (tjs en Mars – 8 ans), Manon rentre de l’école en me disant qu’elle préfère mourrir plutôt que de continuer modifier sa personnalité pour étre acceptée par les autres : elle joue avec les autres pour « faire plaisir, pour ne pas être toute seule » .
Alors là AIE, j’ai mal pour elle et j’ai peur. Du coup branle-bas de combat psy libéral et test de WISC IV :
ICV 155
IRP 114
IMT 103
IVT 145
SOIT QIT 144 avec intervalle de confiance 135/148.
Bilan de la psy :
Petite fille hyper sensible BEAUCOUP plus mûre que son âge réel maturité d’un enfant de 12 ans pour âge réél à l’époque du test 8ans1/2.
Empathie et intelligence remarquables
Capacités sur le plan conceptuel remarquables
Son exigence est telle qu’elle en reste modeste et doute constamment d’elle-même
Rendez-vous avec les maitresses en fin d’année et toujours pas de classe sautée.
PERSONNE N’A VOULU TENIR COMPTE DES RESULTAT DU TEST; Comme en plus on nous a pris de haut, sa psy a été obligée de faire pression pour qu’elle puisse se retrouver avec une classe à double niveau. Mais cela ne suffit toujours pas .
Pour finir cette année semestre nickel avec un maître remplaçant (qui a su travailler avec Manon) qui m’a conseillé en apparté de la faire par le CNED car le niveau est meilleur mais nous n’avons choisi cette option afin de ne pas la désociabiliser.
Puis retour de la maitresse après congé mat et rebelote, on est en Avril et Manon pête les plombs :
« Maman, j’en ai marre, je me retrouver avec des enfants qui ont le même mode de fonctionnement que moi, j’aime l’école mais pas de cette manière »
Je retourne ciel et terre depuis plusieurs jours et là RIEN, pas de structure scolaire EIP pour les primaires en Charente-Maritime, il faut attendre le collège.
Allez hop, je retourne voir la maitresse qui propose que Manon finisse sa scolarité en CM1 pour une rentrée en CM2 l’année prochaine.
Ce qui m’a herissé les poils c’est qu’hier son instit lui a dit : tu sais, tu risques d’échouer et en 4 mois il faut que tu rattrappe tout le programme de CM1 donc il ne faudra pas être déçue et puis il faudra que tu vois la psy de l’école pour voir si tu est vraiment si précoce que ça en passant un nouveau test.
Bref comment foutre la pression à une gosse de 9 ans qui manque de confiance en elle il n’y a pas mieux !
Puis elle s’est adressée à moi en me disant : Quand m^me c’est bizarre, on parle de maturité mais Manon n’a pas les même préoccupation que les filles de sa nouvelle classe (CM1).
ET quelles sont leurs préoccupations (je marque un temps d’arrêt) : Réponse : les garçons !
Alors là les bras m’en tombe, je fais quoi avec ça. Il va falloir que les enseignants s’imforment un peu mieux sur ce que cela engendre d’être EIP et le mode de fonctionnement de ces enfants.
Juger la maturité d’une gosse de 9 ans sur le fait- qu’elle ne s’interresse pas aux garçons !!!!!!!!!
Et là la môme de répondre : euh maitresse il y a quand des choses plus importantes que les garçons dans la vie ! Et puis les filles c’est toujours une source d’ennuis et d’histoires à problèmes. Moi je préfère rester loin de tout ça, je suis à l’école pour travailler !
Et vlan dans les dents !
En sortant du rendez vous, Manon m’a dit : je crois que personne n’a rien compris, et que même si on me fait sauter une classe les problèmes seront les même : JE VEUX ETRE AVEC DES ENFANTS COMME MOI ! J’ai hâte d’aller au collège section EIP.
Je suis épuisée, je ne dors plus car je vois ma fille mal dans sa peau à 9ans et c’est frustrant de ne pas pouvoir répondre à ses attentes dans l’immédiat.
A toutes les Mamans : Que me conseillez vous ?
Bonjour Nelly,
Pour rejoindre le propos de Dumbo cela semble « mort » dans cette école avec ce type d’intervenants.
Un changement d’école n’est-il pas possible, quitte à la passer dans le privé ?
Elle partira au moins sur de nouvelles bases , sans étiquetage préalable.
Pour le privé, c’est certes un sacrifice financier mais le système est ainsi fait que lorsqu’on paie on a davantage son mot à dire en tant que parent.
Et peut-être qu’en changeant d’environnement elle trouvera « chaussure à son pied » … une suffit d’ailleurs
oups, je viens de me relire , désolée pour les fautes d’orthographe et les oublis de certains mots
Votre petite fille a l’air d’avoir très bien cerné la situation, c’est déjà très bien !
Après il me semble que vous êtes empêtrée avec des professionnels qui ne voudront jamais rien entendre, de ces personnes qui, au fond d’elles-mêmes, sont gênés par l’élitisme ressenti par l’existence même de personnes à l’intelligence supérieure : elles doivent se sentir menacées, je ne comprends pas cette attitude, cette volonté d’écraser et de refouler ce qui est grand pour l’aplanir, de rabaisser à la moyenne. Passons.
Ensuite il y a un élément important à prendre en compte : il existe des enseignants favorables à l’épanouissement de ces enfants, même sans savoir de choses précises, intuitivement : des personnes à l’esprit ouvert, bienveillants et positifs. On peut ainsi avoir de bonnes écoles pour des enfants HP, même sans programme particulier – même si c’est encore mieux, bien sûr.
Ensuite il ne faut pas croire que tous les enfants HP s’entendent à merveille entre eux ! Les goûts et la personnalité jouent un rôle, comme dans toute relation.
Ce que je veux dire c’est qu’un enfant HP peut se trouver parmi les siens dans un collège qui, par la force des choses, « concentre » de ces enfants-là.
Sinon je n’ai pas bien compris : avez-vous un collège pour enfants HP accessible ? Parce que si c’est le cas, peut-être pourriez-vous demander un passage direct en 6° l’année prochaine, qui sait ? Votre enfant semble en avoir les capacités et la volonté (certains indices de son test sont toutefois très en-dessous de l’indice verbal : a-t-elle des troubles associées qui pourraient la pénaliser ?)
Enfin pour en revenir aux « bons » collèges et lycées, ceux qui se préoccupent du bien-être de tout enfant, de chaque enfant (souvent les privés pour d’indirectes raisons) et qui proposent pléthore d’activités en options – arts, sports, langues, voyages à l’étrangers, visites culturelles – sont les plus à même de séduire nos enfants et d’en attirer d’autres, semblables à eux. En tout cas ça a marché pour les miens, de manière complètement intuitive !
Bonjour,
Voici 2 ans que j’ai découvert ce magnifique blog, au cours de mes recherches sur le sujet du surdouement. Avant toute chose, un grand merci A. Zebrounet pour tout le temps que vous consacrez à votre blog, si utile pour les personnes qui, comme moi, se sentent un peu « perdues » quand au hasard d’une consult’ chez le généraliste elles entendent parler d’une potentielle précocité pour leur enfant (bon je passe la spirale infernale qui se déclenche inexorablement lors de l’entrée à l’école si l’enfant en question a le « malheur » de sortir du lot).
Une petite question : il est indiqué que le WISC se passe dès 6 ans. La Psy que nous avons consulté, recommandée par l’AFEP, nous avait dit que pour elle, tant que l’enfant ne montrait pas de souffrance, il n’était pas plus mal d’attendre la fin de l’année (soit les 6 ans 1/2 passés, et le CP commencé) de notre potentiel zèbre pour le tester, sauf si l’école était pressante (ce qui est le cas, ils se sentent perdus et voudraient bien les « clefs » pour trouver quoi lui apporter, ils ont peur du désintéressement, ce qui pour le moment n’est pas le cas). Nous pensions donc prévoir le test pour cet été, afin que l’école ait des pistes dès Septembre (sachant que mon bohomme, lecteur et fan des chiffres risque fort de commencer à montrer son ennui dès le début du CP). Qu’en pensez-vous ? N’est-ce pas trop « tôt » ?
Merci pour vos conseils…
Bonjour,
Ma petite expérience: ma fille a été testée à 6 ans et demie (WISC IV). Elle a adoré sa séance, c’était comme un jeu pour elle. Pour moi ce n’était pas trop tôt. Et le plus tôt est le mieux selon moi, avant qu’ils ne prennent de mauvaises habitudes à l’école je n’ai pas bien compris quel age aura votre enfant cet été (6 ans je suppose) mais s’il est éligible au WISC pourquoi pas ?
Mon seul conseil: éviter le WPPSI
Cordialement
Bonjour pipna,
Merci beaucoup pour le partage de votre expérience. Mon fils aura presque 6 ans 1/2 cet été. Ce que vous me dites me conforte dans notre idée de ne pas attendre la fin de l’année et de lui permettre de commencer l’année scolaire prochaine avec toutes les infos que pourra nous apporter le WISC. Nous avons en effet attendu jusque là pour éviter le WPPSI, sur conseil de la psychologue (l’école est demandeuse du test depuis la PS, mais pas de mal être de notre fils vis à vis de l’école). Point positif : l’école est très ouverte, et d’après tout ce que je lis, si le HP est confirmé par le test, c’est déjà énorme comme base de départ !
Encore merci,
Cordialement
Bonjour,
Mon fils de 6 ans et demi a passé le test WPPSI-III parce qu’il s’en sort bien en classe mais est ingérable. C’est un élève provocateur, obstiné, il manque de tact et est sarcastique. Il s’ennui en classe et est toujours en conflits avec ses camarades et la maîtresse. Il corrige les adultes, met en doute les règles.
Les résultats de son test, passés par la psychologue scolaire, est :
QIV : 103
QIP : 123
QVT : 127
QIT : 121
Pour l’échelle verbale, les notes obtenues sont homogènes et l’efficience est dans la zone moyenne.
Pour l’échelle de performance, l’efficience est très supérieure. Le subtest cubes, surinvesti, révèle d’excellentes capacités d’analyse-synthèse et d’abstraction. Le bon résultat en matrice témoigne d’un raisonnement abstrait à partir d’informations visuelles opérant. Pour l’identification de concepts, les résultats sont dans la moyenne.
Pour les épreuves de vitesse, il fait preuve de rapidité d’exécution et d’une grande envie de réussir, l’agitation a cessé.
La psychologue note les mêmes choses que nous, parents, savions ;
Il est agité, facilement à l’aise avec de nouvelles personnes.
Il a du mal à ne pas accepter d’être 1er, même sa place de second et dernier enfant lui est difficile à assumer. Il est alors dans une compétition continuelle et n’aime pas perdre.
Il baisse facilement les bras lorsque quelque chose ne lui saute pas aux yeux. Il n’aime pas ce qui lui semble compliqué. Néanmoins, il est sensible aux encouragements, ce qui l’aide à se concentrer à la tâche.
Il a de très bonnes capacités de raisonnement mais il a du mal à expliquer et verbaliser ses idées, son ressenti. Il est dans l’évitement et ne prend pas appui sur les questions de relance pour préciser ses réponses.
Dés qu’il s’agit de quelque chose de concret, il est beaucoup plus à l’aise.
Malgré ses apparences, c’est un enfant sensible, peu sûr de lui. A l’école, il a du mal à établir des relations autrement que sur un modèle de rivalité ; il ne joue pas parce qu’il ne peut pas prendre le risque de perdre, il veut avoir l’attention exclusive, être le premier (voire le seul ?), le plus rapide, ce qui lui a d’ailleurs valu d’avoir des résultats qui ne reflètent pas la réalité de ses capacités, trouvant plus important d’aller vite que de s’appliquer, il a ainsi fait plusieurs erreurs d’inattention.
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Nous rencontrons des soucis avec le corps enseignant ainsi que l’inspection académique.
La maîtresse lui a donné en plus du reste, un cahier de français/écriture puisqu’ils sont en train d’apprendre cela en CP. C’est ce que mon fils n’aime pas, il n’ira donc pas ouvrir ce cahier après ses exercices. En tout cas pas seul et sans but… C’est tout ce que la maîtresse accepte de faire.
Nous sommes conscient qu’il a besoin d’un suivi psychologique. Après nos recherches, il est dit que le mieux reste un psychologue spécialisé et qu’une pédopsychiatre du CMP par exemple nous fera perdre du temps et de l’énergie. Nous n’avons malheureusement pas les moyens de payer une psychologue…
Quelqu’un-e aurait des avis ?
Ensuite, par rapport à ses test, mon fils est-il considéré comme enfant précoce ?
Pourquoi ne pas essayer un pedopsy tout court ? (dans les CMP je ne suis pas sure que ce soient les meilleurs)
Il est médecin et donc remboursé par la SS.
Comme « qui peut le plus peut le moins » , s’il est compétant il fera sans difficulté le même travail que le psychologue, ie une psychothérapie classique , sans prise de médicaments.
Ce qui est certain, c’est que si vous estimez votre enfant en souffrance, vous vous devez de l’aider, et le système français vous en offre les moyens.
je note qu’il est très dommage que votre enfant est passé ce test là. Il aurait du passer le WISC4 ça vous aurait donné beaucoup plus d’information.
Au vue des notes on ne peut pas dire que votre enfant est précoce. Mais il faut garde en tête que le test est passé a un moment ou votre enfant n’est pas au mieux. Car il a du mal a se canalisé. Ne pas réussir a s’exprimé est assez frustrant. Mais il faut creusé, trouver d’ou viens sa difficulté.
Mon loulou a passé le wisc a son âge. IL avait comme le votre un décalage 130 irp, 112 icv, IVT 106.
Je ne sais pas pourquoi il lui a fallut du temps pour se lâcher socialement. IL a un problème de convergence, ceux qui le gène dans la lecture, et qui explique la chute au test.
EN lecture il est lent, il a gardé des petit tracas, du a son retard de langage qu’il avait petit, il va bientôt voire une otho et une orthoptiste pour ça.
Il a vue une psy il y a pas longtemps qui connait les enfants précoces. Elle pense qu’une fois les rééduques faite, le résultat ne sera pas le même est plus équilibré.
Car déjà en verbal si il ne développe pas ça leur fait perdre des point. Et a l’époque il avait du mal a s’exprimé verbalement et surtout a parler a quelqu’un qu’il ne connaissait pas.
Donc tous ça pour dire, faut pas hésité a creusé un peu. Si vous n’avez vraiment pas moyen renseigné vous vers votre cmpp il y en a qui sont vraiment pas top, mais d’autre ça va.
Salut ! J’avais une question. Est-ce « normal » que lorsqu’on passe un test de QI, la psychologue passe volontairement des image et des niveau de certain des subtests ? Y aurait-il des effets délétère sur les résultats ?
Merci
Oui c’est tt à fait normal Le test est standardisé (c’est à dire que ses conditions d’administration & de correction sont uniformisées) & calibré. Ainsi ses items ont testés sur une population témoin à laquelle on a appliqué une procédure statistique qui permet d’obtenir pour chacun d’eux une estimation de la difficulté. Vous ne démarrerez donc pas au même « stade » d’un subtest que votre voisin s’il est amené à passer lui aussi un test auprès d’un psychologue. Cela sera fonction de votre âge & votre niveau d’études
Bonjour !
Contrairement à ce qui est dit, notre fille a sauté 2 classes, en France, à l’Éducation nationale, avec un test WPPSI. Ce qui n’enlève rien aux multiples qualités du WISC… ;-)
Bien à vous.
Je ne dis pas que seul le Wisc est reconnu, mais que ds une immense majorité des cas, lorsque l’enfant n’a passé qu’un Wppsi, l’EN exige un passage de Wisc
Bonjour,
Mon fils a passé le Wisc IV à 6 ans 1/2 avec un psy spécialisé pour les enfants zébrés. Le bilan restitué indique qu’il est dans la moyenne avec cependant un fort décalage avec les enfants de son âge au niveau verbal. Il y aurait peut être un tdah et un trouble neuro visuel à contrôler.
Je me pose les questions suivantes :
Toutes les notes standards sont comprises entre 10 et 11 à part symboles qui est chuté à 8 et arithmétique à 9. Mais la note qui m’intrigue le plus est comprehension où il a eu 19 (note plafonnée selon le psy). Pour l’ICV il arrive donc à 120 (total 3 notes standards 40). Comment arrive t’on à ce chiffre 120? Comme il rencontre des difficultés notamment au niveau relationnel avec les autres enfants ainsi que plusieurs comportements similaires avec les enfants précoces et ce depuis tout petit j’aimerais savoir si il est possible qu’il soit tout de même partiellement peut être zèbré? Du fait que les indices sont hétérogènes le qit n’a pas pu être calculé.
Mon fils de 9 ans vient de passer un test Wisc-4 avé les résultats suivants :
ICV : 154
IRP : 126
IMT : 103
IVT : 115
Trop hétérogène pour un QIT mais la psy conclut qu’il semble présenter un profil HP
On l’a fait tester car son instit de ce2 nous l’a conseillé, il pige toujours tout très vite en classe et s’ennuie souvent…
Pourtant, maintenant qu’on a ce résultat, que la psy s’interroge juste sur son niveau de maturité pour sauter le CM1, c’est moi qui ne sais plus quelle suite donner. Notre fils a eu pas mal det difficultés a trouver sa place dans la classe et j’ai peur qu’un saut de classe le destabilise. Et pourtant, contre toute attente, lui, a l’air séduit par l’idée de sauter une classe.
Bref, je suis un peu perdue, j’ai peur de faire pire que mieux. Savez vous si l’éducation nationale peut nous proposer des solutions alternatives?
On pensait dans un 1er temps le mettre dans une classe double CM1/ CM2…
Merci pour vos retours…
Bonjour Aurélie,
Je suis à peu près dans la même situation que vous. Ma fille de 9 ans vient d’être repérée HP.
QI Hétérogène :
ICV : 148
IRP : 114
IMT : 148
IVT : 146
J’attends actuellement des propositions de l’équipe enseignante … Plusieurs piste ont été évoquées par la psychologue rencontrée : Tutorat d’autre élèves de la classe (ce qui est déjà la cas de notre puce), travail supplémentaires quant elle termine ses exercices (ce qui là encore est déjà le cas) et saut de classe proposé … Ma fille ne semble par contre pas fan du tout du passage anticpé en CM2. (Elle explique qu’elle a son groupe d’amis (les mêmes depuis petite section de maternelles) et qu’elle ne souhaite pas être mise à l’écart. Elle nous a confié que « si elle passe en CM2 elle ne travaillera plus à l’école ».
Du coup … nous attendons les préconisations de l’école afin de reparler de cette piste avec notre fille. Là aussi je suis un peu perdue : dois- je insister auprès de ma puce (si toutefois cette solution est proposée par l’EN ? ) ou bien dois je m’arrêter à ce qu’elle a pu nous confier .. J’ai vraiment peur de mal faire et, finalement, de ne pas aider ma fille.
Toutefois, pour l’instant la seule réponse que j’ai pu obtenir de l’école est le fait qu’elle devrait rencontrer la psychologue scolaire (petite note pour l’histoire : j’avais demandé à la rencontrer en début d’année quand ma puce était paniquée par l’étape de la mort et que je sentais que son comportement annoncait quelque chose de profond … Seulement, elle ne nous a pas reçu).
De plus, il me semble que si le saut de classe est préconisé, seul la psychologue scolaire peut le demander. Est ce exact ?
J’appréhende beaucoup le positionnement de l’école.
Merci également pour vos futurs retours, je suis un peu perdue.
Zebrounet, merci pour votre site : il éclaire mes nuits en ce moment !
Bonjour Claire,
Pour répondre à votre interrogation:
« De plus, il me semble que si le saut de classe est préconisé, seul la psychologue scolaire peut le demander. Est ce exact ? »
Non, ce n’est pas exact. Vous pouvez très bien le demander vous-même. Mais il est évident que cela aura plus de chance d’aboutir si la démarche est appuyée par la psy.
Pour savoir, si, pour votre fille , le saut de classe est pertinent il faut bien tout peser:
Beaucoup témoignent du fait qu’un saut de classe a été salvateur ( du moins temporairement) pour leur rejeton.
Ce n’est pas l’expérience que j’en ai faite: mon fils , suite au saut du CE1, a perdu ses copains , a des difficultés pour nouer des liens avec les nouveaux. Et pour être honnête, j’ai regretté ma décision .
Même si, je ne saurai jamais ce que le contraire aurait donné
De deux maux il fallait choisir le moindre !
Bref, je pense que vous devez surtout respecter le désir de votre fille.
Bonjour Claire, chaque enfant est différent et je pense qu’il faut tout prendre en compte et ceci uniquement dans l’intérêt des enfants. C’est leur vie pas la notre, j’ai déjà vue des enfants qui faisaient ce que leur parents n’ont pas réussis à faire et ceci pour leur faire plaisir…
Notre fille avait effectué un saut de classe qui a été destructeur, car elle était rejeté par les autres enfants de la classe. Récemment la psychologue avait préconisé un deuxième saut, notre fille avait enfin des copines et allait avec le sourire à l’école. Nous lui avons demandé son avis et elle nous a indiqué qu’elle ne voulait pas quitter ses copines, c’est son choix et nous l’avons respecté. Et voir le bonheur de notre fille nous conforte dans notre décision.
Notre fils va surement effectuer un saut de classe (la décision sera prise avant la fin de cette année scolaire), Il n’a aucun copain et il s’ennuie à l’école, nous l’avons également interrogé pour connaitre son avis.
Bonjour ! Tout d’abord je tiens à vous féliciter pour votre bloc qui est vraiment très complet ! Ensuite si je poste ici c’est parce que il y a quelques mois j’ai découvert l’existence des EIP’s et je me suis ABSOLUMENT et TOTALEMENT reconnue dans toutes leurs descriptions (j’ai 16ans). À savoir que ma mère m’a avoué récemment que ma maîtresse de de moyenne ou grande section lui avait conseillé de me faire tester car elle était suspicieuse, ce que ma mère n’a pas fait. J’ai donc été passer un test il y a peu de temps mais voilà : même si le psy avait une bonne réputation nous restons, ma mère et moi, perplexe quant aux résultats et aux interprétation du test car :
1) le test s’est déroulé dans des conditions épouvantables (coups de téléphones (du psy) à plusieurs reprises durant la séance.
2) des épreuves passées à la va vite (du genre on va le plus vite possible comme ça ça sera fini)
3) il m’a fait passer le WAIS IV au lieu du WISC IV (qui était prévu et prescrit, sans nous prévenir)
4) pas de rendez-vous au préalable pour me mettre en confiance (on nous a pourtant dit que c’était très important surtout pour moi qui ai sans cesse besoin d’analyser les gens, en plus je suis du genre très stressée et très timide)
5) le test s’est déroulé non pendant une journée tranquille pour me concentrer, mais entre deux cours très serrés dont en plus je revenais furax parce que le cours avançait trop lentement
6) il y a eu un énorme cafouillage durant le test (j’allais un peu trop vite pour le psy alors il s’est mélangé les pinceaux et à sois inversé malencontreusement les réponses, sois il en avait sauté une ce qui a du tout décaler derrière. (je n’ai pas osé lui dire sur le coup car je suis très timide et je ne voulais pas qu’il se vexe)
7) la mémoire de travail est mon score le plus bas alors que c’est justement ma mémoire qui est la plus développée (j’ai toujours eu une très bonne mémoire qu’elle soit immédiate ou ancienne)
le subtest où il faut retenir des informations pour résoudre des problèmes mathématiques ont posés énormément de soucis car j’ai un gros problème logicomathematique, plus particulièrement dans tout ce qui est calcul mental (je vois une orthophoniste pour cela) ce qui fait que même si je pouvais retenir les chiffres, les données qu’il me donnait, je ne savais pas quoi en faire par-là suite puisque j’étais incapable de calculer de tête.
9) il semblait avoir du mal avec les consignes de certaines épreuves comme si il n’était pas sur de ce qu’il faisait. (il a du reverifier à plusieurs reprises son livre afin de me reexpliquer convenablement ce qu’il fallait faire)
10) plusieurs soucis avec le chronomètre qui ne démarrait pas toujours à temps
11) un bilan de test assez peu approfondie (il nous a juste dit : « il n’y a pas de précocité. Par contre on peut voir que dans le domaine verbal elle est au dessus de la moyenne (114) donc c’est la que tu es la plus forte. » seulement lorsqu’on lui a dit que c’était justement en français que mes notes de remontaient pas il n’a pas su nous répondre.
12) chaque caractéristiques de la précocité que je possédais (quasi toutes) il a tenté de les relier à des choses quo n’ont absolument aucun rapport (par ex mes nombreuses questions sur la vie, la mort, la philosophie de puis toute petite seraient liées à « mon adoption » ce qui n’est évidemment pas le cas car je la vis très très bien)
Donc voila avec ma mère on se demandait si cela avait pu fortement influer sur les résultats des tests qui ne correspondent pas du tout à mes capacités habituelles. Qu’en pensez-vous ?
Aussi je voulais vous demander car je ne suivais sûre d’avoir compris : un QI incalculable c’est quand il y a 15 points de différence entre quoi et quoi ? Car je me suis aperçue par la suite que ma courbe était loin d’être homogène (un coup elle passait largement au dessus de la moyenne, un coup juste en dessous, un coup en haut (au dessus de la moyenne)
Merci d’avance !!
Bonjour,
Vous avez passé le test avec un psy ou un psy scolaire?
Persennellement, je trouve pas ça terrible. Ok vous avez 16 ans, vous savez ce que vous voulez, mais le premier rendez-vous de prise de connaissance sert aussi à visualiser un historique, une manière d’être qui va refléter non pas le QI, mais la précocité avec ses autres symptômes.
Vous aviez consultez l’AFep pour avoir des noms?
Bon courage,
Cordialement
Bonjour,
Le WAIS débutant à 16 ans le psychologue vous a bien fait passer le bon test.
Après, pour les conditions de passation elles ne sont pas toujours idéales.
Mon fils a été testé par JC. Terrassier:
Il a répondu au téléphone,
il n’y a pas eu d’entretien préliminaire,
la restitution a été très rapide.
Mais bon, les résultats étaient là.
Le QI n’est pas calculable lorsqu’il y a plus de 15 points d’écart entre l’indice le plus haut et le plus bas.
Ex: ICV: 145 et IRP: 110.
Ces écarts importants cachent souvent un trouble « DYS » et le psy s’appuie en général sur la note la plus haute ( > 130 ou > 145 ) pour détecter une douance.
Si votre plus haut score est 114 il semble qu’il faille expliquer autrement vos différences.
Et si vraiment vous n’avez pas confiance en ce diagnostic, il faut je crois attendre 2 ans avant de le repasser.
Je rajoute que vous trouverez tout sur le WAIS sur le blog à cet endroit:
https://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2014/10/25/tout-ce-que-vous-avez-toujours-voulu-savoir-sur-le-wais-iv/comment-page-1/#comment-334097
Bonjour
je viens de découvrir ce blog.
donc voici ma petite histoire j’ai 2 garçons qui ont été testés par la psychologue scolaire suite à des résultats brillants à l’école. la psy nous a dit le premier oui précocité, le deuxième non pas spécialement (il avait 4 ans à l’époque et savait lire) comme je n’étais pas vraiment convaincue au vu du comportement de ce petit garçon Nous leur avons fait passer les tests ensuite chez un psy spécialisé le premier a eu un qi t calculé à 143 et le deuxième a eu des résultats trop hétérogènes pour pouvoir le calculer
compréhension globale 138
raisonnement perceptif 121
mémoire de travail 121
vitesse de traitement 103.
j’ai recroisé la psychologue scolaire qui me dit ah oui j’ai revu les tests que j’avais fait passer et non le deuxième c’est l’environnement qui fait ça.
bref je ne sais pas quoi en penser
au vu des résultats que peut on dire si vous pouviez m’aider car je suis un peu perdue, loin de moi l’idée de vouloir le cataloguer ou l’étiqueter mais j’aimerais savoir vraiment quoi en penser pour pouvoir l’aider car c’est un petit garçon très sensible qui a du mal avec la nouveauté l’inconnu pas de confiance en lui (mais qui le cache sous un côté très expansif) qui s’ennuie et bouge en classe (il est en tête de classe) malgré déjà un saut de classe.
merci beaucoup si vous pouvez m’éclairez
Bonjour, et bravo pour ce blog qui est une mine d’or
Mon loulou de tout juste 6 ans vient d’être testé au WISV IV. A la demande de son institutrice. QIT non significatif (119).
ICV 130
IRP 107
IMT 112
IVT 83 (elle l’a trouvé très anxieux et il n’a pas voulu faire réellement l’exercice).
La psychologue le situe dans la zone moyenne forte avec une facilité verbale. Il sait déjà lire, il a appris tout seul. En septembre il doit rentrer en CP et elle pense qu’il va fortement s’ennuyer.
Qu’en pensez vous ?! Nous sommes un peu perdus… Est il précoce ou pas ? Sauter le CP est il bénéfique sachant qu’en graphisme et écriture il n’est pas très « doué » = dyssynchronie
Merci beaucoup
Bonjour,
les résultats de votre fils sont très semblables à ceux de ma fille aînée, qui a un profil d’enfant HP (elle a été testée récemment, à 17 ans, donc avec le test pour adultes, mais ça s’interprète grosso modo de la même façon) avec deux troubles associés : troubles attentionnels (sans hyper activité, de l’extérieur « ça ne se voit pas », elle est vive et brillante, très grande lectrice en français et en anglais depuis la 4°, mais elle ressent parfois des difficultés à se concentrer, elle fonctionne parfois en mode on/off) et surtout une dyspraxie entraînant une dysgraphie : l’écriture est laborieuse et gourmande en temps.
Bref, quand il y a plus de 15 points d’écart entre les items du tests il ne faut pas calculer le QI total qui ne veut rien dire, c’est le chiffre le plus haut qui donne le ton ; en revanche il faut suspecter un trouble en dys – et même plusieurs ! (les troubles de l’attention +/- hyperactivité en font partie). Par exemple un enfant dyspraxique va très mal se situer dans l’espace et échouer à certains tests qui exigent une bonne représentation de celui-ci. Un enfant avec des troubles attentionnels, même discrets car compensés par la haute l’intelligence de l’enfant, va avoir une mauvaise mémoire de travail, etc.
La vitesse de travail peut elle être fortement diminuée par un enfant qui manque d’assurance (troubles associés) ou trop perfectionniste (qui vérifie sans cesse).
L’handicap masque l’intelligence et réciproquement.
Bref, un saut de classe peut à mon avis être très bénéfique puisque le CP a pour mission d’apprendre à lire et que pour lui c’est déjà acquis ; mais je vous conseillerais de faire faire d’autres bilans, chez l’orthophoniste et une psychomotricienne, pour vérifier que votre enfant ne souffre pas de troubles associés, qui sont fréquents chez les enfants à haut potentiel, et qui engendrent des souffrances (tensions internes entre les grandes capacités et les handicaps) des frustrations et parfois beaucoup de fatigue.
Bon courage !
Merci beaucoup d’avoir pris le temps de me répondre, si rapidement en plus
Oui ça ressemble à mon fils, il a rarement le temps de finir son travail à l’école, et c’était pareil pour les tests. Est ce de l’inattention, son côté rêveur…
Le manque d’assurance c’est totalement lui ! Et la peur de l’échec qui va avec. La plupart du temps c’est « je ne sais pas ».
Il est un peu maladroit, la psy nous a parlé de gym, natation, atelier cirque…
Elle nous a parlé de dyssynchronie. J’ai lu l’article sur votre blog, et c’est tout à fait ça !
Je vais suivre votre conseil pour d’autres bilans, merci
Et pour l’école je vais en parler ces jours ci voir ce qu’ils proposent. En avril il assistait aux cours de lecture du CP, mais la maîtresse ne voulait pas le faire sauter de classe à ce moment là, trop tard selon elle, ne serait ce que pour les maths…
Encore merci !
Bonjour
Suite à la demande de l’institutrice en janvier 2015 qui trouvait qu’elle s’ennuyait et qu’elle décrochait, ma fille a passé le test « NEMI 2 » en janvier 2015 (8 ans – CE1).
Je n’entends jamais parler de ce test et ma fille semble être bien la seule à le passer en France… Il serait un très bon test de pronostic de réussite scolaire. Le bilan écrit donne une fourchette de QI ainsi que des âges en fonction des items -8 ans à 12 ans-.
J’ignore même si le QI releve de l’échelle de Wissler comme le Wisc IV…
Qu’en est-il réellement ? Est-ce un test encore d’actualités ou est-il dépassé ?
Merci à celui qui pourra me fournir une réponse.
merci pour ce super blog très complet, une vrai mine sur les EIP…
Marie
Le Nemi (dont je parle ici par ex. -> https://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2015/05/22/petit-lexique-en-lien-avec-le-surdouement-a-lusage-des-neophytes) est effectivement peu utilisé… & pour cause : en France les 2 seuls tests reconnus par l’Education Nationale sont
– les Wechsler (Wppsi ou Wisc selon l’âge de l’enfant au moment de la passation)
– le KABC
Votre fille n’est pas « la seule en France » à l’avoir passé, mais c’est un test quasiment tombé ds l’oubli. Il est par conséquent peu fréquent de le voir mis à profit, seul, pour bilanter puisqu’il n’est pas considéré comme un test reconnu par l’EN
Depuis la version 2, on observe néanmoins qqs psy ou institutions qui s’en servent comme une forme d’alternative (mais souvent de complément) aux échelles de Wechsler & de K-ABC
Merci de m éclairer
Mon fils a eu les résultats de son wisc 4
ICV 126
IRP 102
IMT 88
IVT 106
Merci de me dire ce que cela signifie
Le/la psychologue qui a procédé au bilan de votre fils ne vous a donc donné que ces scores ??? Aucune analyse ? Aucun compte-rendu (au moins oral ds un 1er temps) ?
Si si mais rien de concret !!! qit non calculable car 38 d écart !!! Tous les items ont été détaillé en positif par rapport à ce qu a fait mon fils Ét qu il n avait pas de pb cognitif !!! Sur 2 items il a en age 9/11 ans Ét sur 1 6 ans ( mon fils a 8 ans ) mais je me demandais si il était precoce ou pas comme le qi n a pas ete calculé Ét que pour le ICV il était à 126 !!! Merci de m expliquer
Si l’on ne se basait que sur ces scores, pour moi la réponse serait clairement non. Avec ces seuls indices, il est dans la norme, sans plus !
Mais une fois encore (je l’écris très souvent sur ce blog…), un bilan ne se borne pas à une poignée de chiffres. Les détails, à l’intérieur des indices (ce que l’on appelle les subtests, qui sont au nombre de 10 obligatoires) comptent plus que le score de cet indice car ils « racontent » bcp de choses.
Ainsi, un ICV à 126 qui, sur les 3 subtests obligatoires en aura par ex. un à 19, un à 16 & le dernier à 7 n’aura pas la même signification (ici un subtest qui plafonne, un second ts haut lui aussi… & le dernier totalement chuté) qu’un ICV de 126 sur la base de 3 subtests « moyens » (c’est à dire dans la norme), mais homogènes. Comme par exemple un à 12, l’autre à 13, le dernier à 11…
Tout ça pour vous dire qu’un ICV à 126 ne veut rien dire en soi, sans le détail de tout ce qu’il renferme. Si l’indive était de 150, on se ficherait (un peu plus…) de ce qu’il contient puisqu’il serait de ttes façons ans équivoque ds la zone de très haut QI. Le détail n’aurait qu’un intérêt d’analyse, mais nul doute ne planerait sur le caractère de l’indice.
Avec un score bien plus faible & à la limite de la zone de douance comme dans le cas présent, c’est plus compliqué & il faut impérativement avoir le détail de tout le bilan (d’autant plus lorsque les 3 autres indices sont autour de 100, voire dans les 80 comme pour l’IMT)
J’en parle ici : https://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2015/04/26/questionnements-parmi-les-plus-repandus-dans-vos-courriers-a-propos-de-surdouement-tests-psychometriques-sauts-de-classe/ (section » J’ai lu que l’on pouvait avoir un haut QI & n’être pas surdoué, est-ce vrai ? »)
D’autre part, & j’insiste bien sr ce point (qui est très souvent ignoré, volontairement ou non, des parents) un bilan est un tout : un test psychométrique, mais pas que. Il est aussi une analyse de la personnalité, mais aussi & surtout des observations cliniques de la part du psychologue qui reçoit la personne (adulte ou enfant). Observations de l’attitude en général, du comportement face aux difficultés, à l’ennui, aux tâches trop simples, à la fatigues, aux tâches nouvelles (& donc « surprenantes »), aux tâches demandant de l’attention auditive, etc. & ce dans des conditions de passation standardisées.
C’est pq je dis tjrs de se référer en priorité au praticien qui a bilanté, analysé & rendu ses conclusions (c’est lui – ou elle – qui est théoriquement le/la mieux placé(e) pour des conclusions, basées sur l’entièreté du bilan)
Enfin, il est possible d’être HPI & de « rater » totalement un bilan (de par une gde anxiété, une phase dépressive, un TDA/H ou un autre Dys qui minore les scores, un problème visuel non corrigé), mais à l’inverse on peut pas simuler un HPI (ni « avoir de la chance » quand les scores sont très hauts).
Aussi, lorsque vous répondez « Si si mais rien de concret » à mon interrogation « Le psy ne vous a-t-il pas fait de compte-rendu ? », je vous encourage à lui poser toutes les questions qui vous passent par la tête
Et notamment celle qui vous turlupine & pour laquelle sa « réponse » n’a manifestement pas été satisfaisante à vos yeux (sans quoi vous ne m’écririez pas « mais je me demandais si il était precoce ou pas comme le qi n a pas ete calculé ») : est-il oui ou non, un EIP selon l’analyse faite de ce bilan ? (des scores hétérogènes, s’il interdisent de donner un QI Total, n’empêchent absolument pas des conclusions & des explications précises)
Bonjour;
Je suis stagiaire en Psychologie Clinique et j’ai un peu de mal avec un WISC IV que j’ai fait passé à une petite fille de 9 ans qui rencontre des difficultés scolaires. Pourriez-vous m’éclairer svp quant à l’ homogénéité ou pas dans les résultats?
QIT 101 [94-108]
ICV 101 [92-110] +0.75
IRP 92 [84-102] -8.25
IMT 112 [102-119] +11.75
IVT 96 [87-107] -4.25
Moyenne des indices 100.25
JDois-je tenir compte des 20 points qui séparent l’IMT de l’IRP? De plus, l’indice le plus haut est l’IMT, est-ce prometteur pour ses apprentissages?
Je vous remercie!
Bien cordialement.
Rebonjour comme je n’ai pas eu de réponse à mon précédent post et que la situation s’empire je reposte ma question si à tout hasard quelqu’un pouvait m’éclairer ça serait bien gentil Merci d’avance.
Chrisalyde dit :
18 mai 2015 à 09:03
Bonjour,
Mon fils a passé le Wisc IV à 6 ans 1/2 avec un psy spécialisé pour les enfants zébrés. Le bilan restitué indique qu’il est dans la moyenne avec cependant un fort décalage avec les enfants de son âge au niveau verbal. Il y aurait peut être un tdah et un trouble neuro visuel à contrôler.
Je me pose les questions suivantes :
Toutes les notes standards sont comprises entre 10 et 11 à part symboles qui est chuté à 8 et arithmétique à 9. Mais la note qui m’intrigue le plus est comprehension où il a eu 19 (note plafonnée selon le psy). Pour l’ICV il arrive donc à 120 (total 3 notes standards 40). Comment arrive t’on à ce chiffre 120? Comme il rencontre des difficultés notamment au niveau relationnel avec les autres enfants ainsi que plusieurs comportements similaires avec les enfants précoces et ce depuis tout petit j’aimerais savoir si il est possible qu’il soit tout de même partiellement peut être zèbré? Du fait que les indices sont hétérogènes le qit n’a pas pu être calculé.
Répondre
Bonjour,
« tout de même partiellement peut être zèbré? »
Je ne pense pas qu’on puisse être à 62, 12 ou 28 % zébré.
On l’est ou on ne l’est pas.
Indépendamment ( ou plutôt en lien avec …) du QI qui est un révélateur, c’est une manière de penser , voir et sentir le monde et les gens.
Bonjour, merci pour vos réponses, je vais essayé de reformuler ma question, ce que je voulais dire par partiellement zébré c’était vu qu’il n’est pas précoce la note de 19 au subtest compréhension peut elle expliquer pourquoi il a certaines caractéristiques des enfants zèbrés? Et comment on arrive à ce total de 120 en ICV avec 10 en similitudes, 11 en vocabulaire, et 19 en compréhension? Ce subtest ayant été plafonné, pourquoi n’est il pas pris en compte dans le calcul? Est ce parce que les autres sont dans la moyenne et comment expliquer ce grand écart? Merci d’avance pour vos réponses.
Bonjour Chrisalyde,
je ne suis pas certaine que ceci va vous aider, mais puisque personne ne se lance
J’ai toujours entendu que lorsque les résultats sont trop hétérogènes pour calculer un QI global, les psys se basent sur la composante la plus haute. Dans le cas de votre petit garcon: c’est le verbal à 120, c’est bien ca ?
J’imagine donc que les 3 autres composantes sont sous 120.
Dans ce cas on ne peut – selon moi – pas parler de précocité car même sa composante la plus haute est sous la barre de 130 (et même de 125 – limite utilisée par cetains psys).
Les difficultés relationelles ne sont pas le propre des enfants surdoués. Et biensur certaines caractéristiques des enfants HP se retrouvent chez d’autres enfants.
Mais le QI reste le facteur essentiel.
Cela étant dit un test peut être faussé par de multiples facteurs et si vous êtes persuadée que votre fils reprend la très grande majorité des caractéristiques des enfants HP, pourquoi ne pas refaire le test lorsque ce sera possible ?
Cela étant dit: pourquoi a t’il passé ce test ? Est ce pour répondre à une souffrance ? Le plus important est de répondre aux besoins de votre fils sans lui mettre forcément d’étiquette ! Rien de vous empêche d’appliquer avec votre fils les méthodes qui sont préconisées pour les enfants HP ! C’est ce que je fais avec mon second pour lequel le test n’a pas été concluant. Je le traite exactement de la même facon que sa soeur qui elle a été détectée THP.
bonjour
où faire tester mon enfant en dordogne svp ?
@rigotto Tout est indiqué ds ce billet https://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2014/07/17/je-soupconne-un-haut-potentiel-intellectuel-chez-mon-enfant-par-ou-commencer/
bonjour,
belge, maman d’un garçon de 7 ans et 4 mois, testé à 6 ans et 11 mois à notre demande (appris à lire en 1 mois à peine au CP, a parlé à 2 ans en faisant directement des phrases, très sensible, pousse très loin ses raisonnements etc…) car ennui manifeste face à son travail scolaire (dans certains domaines en tt cas). Ses résultats au WISC IV sont ICV = 152; IRP = 120; IMT = 133 et IVT =86.
son profil est donc clairement hétérogène, surtt avec un gros décrochage IVT mais qui pour la psy peut s’expliquer par un facteur stress sur les exercices chronométrés?
j’ai bien posé la question d’un trouble associé (dysgraphie, trouble de l’attention,…) mais elle n’a rien remarqué de tel.
Il est vrai que mon fils n’a pas une très belle écriture mais elle explique cela par l’immaturité du geste graphique pour lequel il a bel et bien 7 ans et la fulgurance de sa pensée en réseau (en gros la main ne suit pas le pensée!).
le test a été passé en mai, il a été décidé de lui faire passer les examens de fin de deuxième primaire (équivalent du CE1 alors qu’il était au CP) et il les a très bien réussi (compte tenu qu’il n’a eu la matière que indirectement en classe, il était ds une 1ère-2ème groupée) et un saut de classe a été décidé.
il a donc fait son entrée dans une classe de 3ème-4ème primaire (il y a 6 classes primaires en Belgique > équivalent +/- du CE2-CM1 en France?) il y a 8jours.
je précise que mon enfant est très à l’aise dans les contacts sociaux avec les autres enfants (en général plus à l’aise avec les plus âgés) et les adultes. Il fait du sport, fréquente les mouvements de jeunesse et voudrait commencer le solfège en vue de jouer du piano.
Par contre, il doit composer avec des angoisses plus abstraites (solitude, séparation, non retour,…) mais qui sont aussi de son âge avec la prise de conscience de la non réversibilité de la mort notamment.
je me pose des questions sur un suivi neuropsy en gestion mentale, non afin de palier à une réelle difficulté scolaire car il n’y en a pas pour l’instant mais plus en guise de coaching car de son propre aveu, il a parfois bcp d’idées « parasites » qui viennent lui embrouiller l’esprit qd il doit travailler sur un thème donné (exemple: il pense au 1er livre qu’il a choisi pour entamer son rallye lecture (22 livres à lire sur les 2 années) alors qu’il doit travailler sur ses tables de multiplication > lenteur!).
quelqu’un parmi vs a fait appel à ce genre de suivi? sans en passer par là comment les aider à ne pas se disperser ds le travail scolaire?
son instit est qqn de très ouvert, il a demandé à ce qu’on se voit prochainement pour définir des objectifs et des approches spécifiques convenant à la manière d’aborder les apprentissages de mon fils. Il m’a même demandé de lui conseiller des ouvrages pour se documenter d’avantage sur l’enfant HP et ses particularités (à l’école et dans les relations aux autres). On m’a conseillé « Accompagner l’enfant surdoué » de Tessa Kieboom, ça vs dit qqch?
tout s’est décidé un peu vite entre mai et septembre car la 2ème année semblait la plus indiquée à sauter le cas échéant (axée principalement sur la lecture et le comptage entre 1 et 100 largement acquis), nous espérons avoir pris la meilleur décision pour notre enfant?
d’avance merci de vos réponses et avis
Personne? Tt cela est nouveau pour moi, je pensais pouvoir trouver un peu d’éclairage sur mur ce forum car difficile voire impossible d’en parler autour de soi, trop de préjugés ou parfois une triste banalisation (« il a sauté une classe? Nickel, tt va rouler maintenant! « )
Merci qd même et bonne journée à ttes et ts avec vos zébrounets! )
@mela Vous trouverez par ici ma critique du livre de Tessa Kieboom -> https://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2012/01/19/accompagner-lenfant-surdoue/
Et par là, ma sélection des meilleurs ouvrages selon chaque besoin -> https://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2013/12/16/quels-livres-sur-le-surdouement-pour-quel-public/
Alexandra
Merci! J’ai bien fait de l’acheter alors, j’en démarre la lecture dès que j’aurai fini « je suis précoce, mes profs vont bien » que j’ai acheté pour l’instituteur et que je lui remettrai en rencontre parents -professeur mardi prochain. (Très chouette ouvrage, concret et à utiliser au quotidien en classe, de l’auteur de « je suis précoce, mes parents vont bien »).
Pas d’avis sur la gestion mentale proposée en neuropsy?
Que penser de l’ IVT si décalée chez mon fils, ds le livre que je lis actuellement, l’auteur recommande les tests de personnalité pour affiner le profil?
Bonne journée
Bonjour Méla,
En ce qui concerne la gestion mentale, nous n’avons malheureusement pas pu tester personnellement faute de professionnel(le) à proximité, mais j’en ai lu/entendu beaucoup de bien et reste persuadée que cela peut être d’une grande aide afin de mobiliser un potentiel. Une amie y a eu recours pour son zèbre, et n’a pas tari d’éloges quant aux effets induits; mais il était plus grand (14 ans)…
En ce qui concerne un bon professionnel en Belgique, je ne me suis pas encore renseignée, mais il y a deux ans, en France, j’avais contacté une praticienne qui ne consultait que si souci orthophonique associé (ce qui n’était pas le cas de notre zébreau) et qui m’avait orientée vers une formation en Belgique : http://www.ifbelgique.be/site/index.php?option=com_content&task=view&id=105&Itemid=54
Cela faisait alors trop loin pour nous. Mais nous venons d’emménager en Belgique…
Pour ce qui est des lectures traitant de la gestion mentale, il y a bien entendu les livres d’Antoine de la Garanderie, mais aussi celui d’Arielle Adda et Hélène Catroux : L’enfant doué, l’intelligence réconciliée.
Bonjour,
Ma fille de 6 ans et 4 mois vient d’être testée car gros doute sur une précocité. Elle a parlé à partir de 8 mois et jamais « bébé ». Lecture acquise seule en début de GS, fluide, sans jamais suivre du doigt ou quoi. Très sensible, anxieuse, ennui en classe mais élève modèle, petite fille sage à la maison (trop sage?)…bref, nous sommes tout les deux HP donc nous pensions être sur la bonne piste.
le tes de QI (WISC4) ne révèle cependant pas de précocité. l’indice le plus haut est ICV à 122. La neuropsy pense à un pb orthoptique car IVT 78 et peut être un soucis auditif car elle trouve son réservoir lexical faible (pourtant elle comprend parfaitement ce qu’elle lit et étonne l’entourage pas soon vocabulaire et ses connaissances dans certains domaines).
comportement très inhibé durant le test.
précocité non exclue mais pas possible de l’affirmer au vu du test dixit la neuropsy.
ma question est donc: et ce que je me plante complètement et que mon intuition était complètement fausse? ou bien y a t il des paramètres qui peuvent faire chuter le QI (dépression? mésestime de soi?…
je ne souhaite pas forcement une étiquette HP pour mon bien être personnel mais je sens qu’il y a qq ch mais quoi???
merci
bonjour,
je suis dans le même cas, la neuropsy me dit que sont QIT n’est pas interprétable et qu’au vue des résultats tests il n’y a pas de précocité. Mon fils est TDHA (attentionnel et impulsif). Elle me conseille de voir pour réduire ses troubles, et de lui faire repasser d’ici 1 an. Que penser ?
Un bilan est TOUJOURS interprétable, & ce même si le score de QI Total n’est pas représentatif (& donc, de préférence pas à donner !)
Encore faut-il savoir le comprendre, l’analyser & l’interpréter (ce qui est loin d’être le cas de la plupart des psy qui font passer des tests psychométriques ). Il est donc plus confortable pour eux que de retrancher derrière l’hétérogénéité des indices (qui concernant en réalité plus de la moitié des bilans, enfants comme adultes !)… cela permet de ne pas avoir à admettre qu’ils ne savent pas quoi faire de ces résultats
Mais alors que faire dans ce cas ? malheureusement, je dirais « Rien avec ce/cette psy »
Reste la solution d’aller en consulter un autre, celui-ci / celle-ci réellement connaisseur des outils psychométriques, des troubles de l’apprentissage, du surdouement, avec le bilan complet & écrit sous le bras (à la condition d’avoir pu l’obtenir en détails, sans quoi le nouveau psy ne pourra rien analyser)
Je me permets d’intervenir pour vous apportez une info sur le professionel,ou et comment le trouver,
Il existe dans differents départements des « centres des troubles des apprentissages »tapez sur le net en fonction de votre région.
Le hic est le délai d’attente,6 mois à un ans,vous êtes recu par un neuropediatre qui affine le diag en fonction des differents bilans que vous lui remettrez,et établira d’autres examens en fonction de doute sur le TDA,ou dys.
Bon courage,amicalement
Ici la neuropsy n’exclut pas la précocité au vu de l’ICV qui est à 122 (hétérogène entre les subtest…mais pourquoi??) et un IVT très diminué, elle a parlé d’un pb orthoptique mais il n’en est rien…je la revois demain mais j’ai le désagréable sentiment qu’elle fait fausse route.
Nous restons avec nos questions et une enfant qui n’est pas au top de sa forme morale (ça la psy l’a bien noté)…
C’est compliqué, je ne retrouve pas du tout mon enfant dans son compte rendu…mon sentiment et celui du papa est qu’elle est passé à côté de qqch.
nous ne souhaitons pas forcement qu’elle soit estampillée HP mais nous avons l’impression qu’il nous manque des éléments.
Ma fille a t elle pu faire le caméléon même pendant le test?
Son soucis de perfection et de faire plaisir a t il pu biaiser les résultats?
Pour le moment nous avons décidé de continuer à l’élever « en EIP » mais je suis déçue de ne pas avoir de réponses à fournir à ma fille sur son fonctionnement.
une info sur le professionel,ou et comment le trouver si doute avec psy
Il existe dans differents départements des « centres des troubles des apprentissages »tapez sur le net en fonction de votre région.
Le hic est le délai d’attente,6 mois à un ans,vous êtes recu par un neuropediatre qui affine le diag en fonction des differents bilans que vous lui remettrez,et établira d’autres examens en fonction de doute sur le TDA,ou dys.