Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le Wisc (IV)

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le Wisc (IV)Dans les 100aines d'emails que je reçois chaque semaine, 2 sujets reviennent toujours :!:

 

Une bonne partie concerne les soucis relatifs à l'école (reconnaissance du surdouement, aménagements, sauts de classe) & l'autre touche aux fameux tests de QI.

 

En France, seuls 2 types de tests sont reconnus & validés pour mesurer l'efficience intellectuelle (notamment par l'Education Nationale, lorsqu'il faut demander une prise en compte de la précocité intellectuelle de l'enfant) :

o le K-ABC

o les tests de Wechsler

 

Ces derniers sont les plus largement utilisés par les psychologues & ils se déclinent sous 3 formes, en fonction de l'âge du sujet :

- le WPPSI, qui est la forme pré-scolaire du test. Il s'adresse aux enfants de l'âge de 2 ans & 6 mois, à 7 ans & 3 mois

- le WISC, qui concerne les enfants de 6 ans à 16 ans & 11 mois

- le WAIS, qui s'adresse aux jeunes & aux adultes, de 16 ans à 79 ans & 11 mois

 

Ainsi pour les enfants, le WPPSI & le WISC sont utilisés, selon leur âge. Certains enfants, compris dans la fourchette 6 ans / 7 ans & 3 mois, peuvent aussi bien passer le WPPSI que le WISC, mais dans ce cas-là, il est toujours préférable de passer un WISC ! :up:

 

Pourquoi me direz-vous ? Tout simplement car le Wisc est beaucoup plus complet & fin dans l'analyse des atouts comme des difficultés de l'enfant que peut l'être le Wppsi. Il analyse avec précision les différentes composantes de l’intelligence.

 

Autre raison : ce sera LE test exigé par l'Education Nationale & par les écoles spécialisées en cas de demande d'aménagements, de sauts ou glissements de classe, d'intégration de classes EIP, etc.
Pour ces même raisons, lorsque l'enfant n'a passé qu'un Wppsi étant petit, il est toujours fortement conseillé de lui faire passer un Wisc par la suite (pour avoir une photographie la plus précise possible de ses capacités cognitives, & pour avoir de quoi argumenter face à l'école).

 

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le Wisc (IV)

 

C'est la raison pour laquelle je vais aujourd'hui vous parler du WISC, échelle d’intelligence de Wechsler pour enfants & non du WPPSI ! Il est par voie de conséquence LE test de référence pour les enfants ;)

 

Les tests sont révisés grosso-modo tous les 10 ans, & la version actuelle en vigueur en France pour le Wisc est la 4ème édition (d'où le nom Wisc-IV), depuis 2004.
Ce qui signifie que toutes les versions antérieures (Wisc-III, par exemple) ne doivent plus être utilisées en passation depuis cette date.

 

Or en 2013 encore il y a des psychologues qui se permettent de faire passer des bilans en utilisant le Wisc-III (je viens même de voir le cas en janvier 2014 d'une jeune psy faisant des bilans avec le Wppsi-R, c'est à dire dépassé depuis 2002, soit 12 ans !!!) :-|

 

Les Tribulations d'un Petit Zèbre, le livre du blog !

 

 

Il faut bien comprendre qu'un bilan réalisé avec le Wisc-III après 2004 n'a strictement aucune valeur.

 

Peu importent les arguments du psy, peu importent ses moyens, il se doit s'il propose de faire des bilans psychométriques d'avoir la dernière version en date. Surtout quand celle-ci a aujourd'hui plus de 10 ou 12 ans... :-P

 

Renseignements pris auprès de l'ECPA & après recherches complémentaires de mon côté, il n'y a malheureusement rien (aucun cadre juridique, j'entends) qui puisse obliger un psy à utiliser la version actuelle d'un test.
Rien, si ce n'est sa "conscience professionnelle", dixit l'ECPA (cela semble presque ironique !? :-o )

 

Dans la mesure où en France il n'y a pas d'Ordre des psychologues, chacun est libre de faire comme bon lui semble (c'est pourquoi il y a tant de soucis avec les psychologues scolaires bien souvent, en terme de comptes-rendu notamment).

 

Méfiance donc amis lecteurs ! Renseignez-vous bien avant de vous lancer dans un bilan psychologue (qui a non seulement un coût pour la famille, mais aussi un incidence sur l'enfant). Tous les psy ne sont pas dotés d'une éthique professionnelle irréprochable & lorsque certains parents se font avoir avec une version qui n'a plus lieu d'être depuis des années, ils se retrouvent sans moyen de pression, puisque la loi n'impose rien au praticien du point de vue de la version d'un test.

 

Un délai de 2 ans est à respecter entre la passation de 2 tests identiques de même version (entre 2 Wppsi-III, 2 Wisc-IV, 2 Wais-IV) ! :hypno:

 

La répartition des résultats se fait selon une courbe de distribution normale de l'intelligence (également appelée courbe de Gauss).
La moyenne est établie à 100, avec un écart-type de 15 points :)

 

Courbe normale de distribution de l'intelligence (création originale des Tribulations)

Courbe de distribution normale de l'intelligence (création originale des Tribulations)

 

La répartition est la suivante :

 

- 2,5% de la population présente un QI Total ≤ 70 & donc, un retard mental (dont 0,13% présente un QI Total ≤ 55)

 

- 95% de la population présente un QI Total compris entre 70 & 130 (de l'intelligence faible à l'intelligence supérieure, en passant par la norme, norme qui peut être moyenne basse ou moyenne haute)

 

- 2,5% de la population présente un QI Total ≥ 130 & donc un haut potentiel intellectuel (dont 0,13% présente un QI Total ≥ 145, pouvant être qualifié de Très Haut Quotient Intellectuel. Soit à peine plus d'1‰. Ce taux tombe alors à 0,025% pour un score à partir de 150, soit seulement un peu plus d'1 personne sur 5000 !)

 

 

Le Wisc-IV a été étalonné sur 1100 enfants & adolescents. Il se passe sur une durée allant de 60 à 80 minutes en moyenne, pour les subtests principaux ; mais un bilan psychologique ne comprend pas qu'un Wisc, il faut y ajouter des tests de personnalité (type TAT).
On compte bien souvent 3 heures de passation avec un enfant pour avoir le temps de tout faire sereinement :smile:

 

Ce test est bâti sur 10 subtests principaux, & 5 subtests qui ne sont qu'optionnels. En effets ces subtests complémentaires peuvent très bien ne pas être passés par votre petit ; ce sera laissé à l'appréciation du psychologue. Il faut aussi savoir que les substitutions, lorsqu'elles ont lieu, doivent être motivées par une raison précise qui doit être notée sur le compte-rendu.

 

L'apparition de notes additionnelles permettant de détailler davantage le profil de l'enfant, si besoin, par la prise en compte de la vitesse d’exécution pour le subtest "Cubes" (les fameux cubes de Kohs), les stratégies de présentation spatiale pour le subtest "Barrage", la différence entre les performances au subtest "Mémoire des chiffres" à l’endroit ou en ordre inverse, etc. est également quelque chose qui n'apparaissait pas dans le Wisc-III

 

Ces subtests sont notés par notes standard allant de 1 à 19, leur moyenne étant fixée à 10 & leur distribution étant comme suit :

- de 1 à 6 : déficitaire (= inférieur à la norme)

- 7 : faible

- 8 à 12 : compris dans la norme

- 13 : fort

- 14 à 19 : supérieur (on considère cependant que le seuil du surdouement s'exprime dans ces scores de subtest lorsque ≥ 16)

 

L'ordre d’administration des subtests est toujours le même. Il est défini par le manuel de passation du Wisc-IV & chaque subtest commence toujours avec un exemple. Puis l'enfant doit appliquer le principe mis en avant par cet exemple, & évoluera dans le subtest par niveau progressif de complexité des items (les items étant les questions à l'intérieur de chaque subtest) :up:

 

Illustration du Wisc-IV (création originale des Tribulations)

 

Le QI Total (= QIT), également appelé QI global (limité à 160) s’obtient à partir de 4 indices :

◈ l'ICV (Indice de Compréhension Verbale), qui est limité à 155

◈ l'IRP (Indice de Raisonnement Perceptif), qui est limité à 155

◈ l'IMT (Indice de Mémoire de Travail) , qui est limité à 150

◈ l'IVT (Indice de Vitesse de Traitement) , qui est limité à 150

 

 

:idea: il est important de souligner que le QI Total est une note composite, totalement distincte de la somme des notes standard !

 

Une lectrice pensait (légitimement, au vu de la façon dont le psychologue qui a bilanté son fils a rempli la feuille qui lui a été remise) que le QI Total de son garçon était de 167... or il est plafonné sur échelle de Wechsler à 160 & surtout, il ne s'agissait là que de l'addition des notes standard.

 

Les 4 indices du Wisc-IV

 

Il arrive fréquemment que le QI Total ne soit pas interprétable. Pourquoi ?
Et bien parce que le psychologue considère alors les résultats des indices comme étant hétérogènes. C'est à dire que l'écart entre eux est trop élevé pour qu'un QI Total ait un sens & soit représentatif des véritables capacités cognitives de l'enfant.

 

Attention, il est TOUJOURS calculable, mais il n'aura tout simplement pas de sens. En cas d'hétérogénéité, il sera non significatif. Il n'y a donc aucun intérêt à le donner puisqu'il ne reflète pas les véritables capacités cognitives de l'individu :!:

 

A partir d'un écart de 15 points (un écart-type en fait), il est communément admis qu'il y a "hétérogénéité" dans les résultats. Si l'écart est de 0 à 14 points, on parlera alors de résultats "homogènes" & le QIT sera calculé sans problème. Mais surtout, plus important encore, il aura une valeur, un sens :roll:

 

Il faut cependant veiller à ne pas comprendre l'homogénéité comme un impératif d'écart faible entre les 4 indices :-?
On prend principalement en compte l'écart existant entre l'ICV (Compréhension Verbale) & l'IRP (Raisonnement Perceptif). Il est effectivement extrêmement fréquent d'avoir un IVT (Vitesse de Traitement) bien plus faible que les 3 autres indices.

 

De même il n'est pas rare, lorsque certains indices plafonnent (c'est à dire atteignent le seuil maximum mesurable), d'avoir d'énormes écarts entre l'indice le plus haut & l'indice de plus bas des quatre :-o

 

Par exemple, des profils de ce type sont assez fréquents chez les EIP :

ICV 155
IRP 130
IMT 118
IVT 103

 

Dans ce cas précis, les 25 points séparant l'ICV de l'IRP ne permettent bien entendu pas de calculer un QI Total qui puisse être représentatif.

 

L'analyse du psychologue se basera donc sur d'autres points, les résultats à observer pouvant être :

- le niveau global par le biais du QI Total, à la condition donc que les 2 principaux indices soient homogènes (QIT qui, je le répète une fois encore, n'est pas une moyenne arithmétique, mais un score global compensé !!! :-x En d'autres termes, il est une moyenne statistique)
- les niveaux spécifiques par le biais des indices
- les notes standards à chacun des subtests (qu'ils soient obligatoires ou optionnels)
- les points forts & les points faibles de l'enfant (à savoir la répartition des notes standards par rapport à la moyenne du sujet, dans chaque domaine)
- les notes additionnelles
- l’analyse qualitative & clinique (attitude de l'enfant face aux épreuves, face à la difficulté)

 

Dans le cas de résultats hétérogènes (voire très hétérogènes), le psychologue essaiera de comprendre la cause de ces écarts & s'il ne parvient pas à définir ce qui est à l'origine, il conseillera probablement de faire d'autres bilans (comme un bilan orthoptique, psychomoteur, orthophonique afin de faire un tour complet de l'enfant). Ces bilans complémentaires peuvent aussi être requis en cas de suspicion de troubles associés (Dys, TDA / TDA-H, TED, etc.) :oops:

 

Il existe en outre 2 indices que l'on pourrait qualifier d'alternative au QI Total :

o l'IAG (Indice d'Aptitude Générale)

o l'ICC (Indice de Compétence Cognitive)

 

Le psychologue pourra ainsi calculer l'IAG ou l'ICC s'il estime que ceux-ci pourraient apporter quelque chose au bilan :up:

 

Pour l'IAG, il s'agit d'une note composite optionnelle, calculée à partir de la note standard des 3 subtests obligatoires de l'ICV & des 3 trois subtests obligatoires de l'IRP. Sa moyenne est établie à 100 & son écart-type est de 14,99.
Son intérêt : obtenir une note globale moins sensible à la mémoire de travail & à la vitesse de traitement que peut l'être le QI Total. On recommande notamment son calcul pour les enfants souffrant d’atteintes neuropsychologiques affectant la mémoire ou le temps de réponse. L'utilisation de l'IAG permettrait, selon ses partisans (dont fait partie le Pr Jacques Grégoire, docteur en psychologie & responsable de l'adaptation française de cette nouvelle version du Wisc), une estimation plus stable & plus représentative du facteur g, rendant mieux compte du niveau de compétence intellectuelle.

 

Jacques Grégoire précise cependant :

 

Pour constituer une information utile au diagnostic, il est nécessaire que l'IAG représente une mesure suffisamment homogène & différenciée du QI Total. Si ce n'est pas le cas, l'IAG est une mesure de peu d'intérêt.

 

De même, l'ICC se calcule avec les subtests obligatoires de l'IMT & de l'IVT !

 

 

A noter que certains psychologues en France préfèrent exprimer les résultats en rang percentile ! Vous trouverez dans ce billet tout ce qu'il faut pour décrypter cette présentation des scores :up:

 

Autre point qui peut dérouter les parents : de plus en plus de psychologues choisissent de donner les résultats chiffrés dans un intervalle de confiance.

 

Il peut être de 95% comme de 90%, selon le choix du professionnel. Ce qui a le grand défaut à mon sens de compliquer encore un peu plus la lecture du bilan par des non-initiés en les noyant sous de multiples chiffres tout en ne se mouillant pas trop (pour le psy) :-|

 

Ainsi un QI global de 142 qui sera exprimé dans un intervalle de confiance de 95% se présentera de cette façon : QI compris entre 133 & 146. Le même QIT de 142, s'il est présenté dans un intervalle de 90% ira de 134 à 145 :dots:

 

 

 

 

Pour aller plus loin je conseille vous ce livre, extrêmement bien fait, par le Pr Jacques Grégoire : "L'examen clinique de l'intelligence de l'enfant. Fondements et pratique du WISC-IV".

 


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les détails de ce livre

 

 

:arrow: ainsi que la conférence privée de l'ASEP Suisse donnée à Lausanne en juin 2013 par la psychologue Arielle Adda qui aborde en détails le Wisc-IV :-D

 

 

Mise à jour du 08 novembre 2014 : j'ajoute cet EXCELLENT ouvrage, signé Eric Turon-Lagot ! Véritable livre-outil incontournable & précieux (que je n'avais pas lu au moment de l'écriture de ce billet) : "WISC-IV : Une mesure des manifestations de l'intelligence chez l'enfant" :up:

 


Cliquez sur la couverture du livre pour ouvrir les détails de
"WISC-IV, une mesure des manifestations de l'intelligence
chez l'enfant. 2ème édition revue & complétée"

 

 

:idea: & vous retrouverez sur cette page ma critique de ce livre sur le "WISC-IV" :)

 

 

 

 

 

 


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:idea: Et pour aller au-delà du blog, je suis l'auteure de trois ouvrages parus aux éditions Eyrolles :

 

- "Les Tribulations d'un petit zèbre. Épisodes de vie d'une famille à haut potentiel intellectuel" paru en juillet 2016, préfacé par Arielle Adda & le Dr Gabriel Wahl :-D

 

Les Tribulations d'un Petit Zèbre, le livre du blog !

 

 

- "Asperger & fière de l'être. Voyage au cœur d'un autisme pas comme les autres". Un regard unique en France sur le combo syndrome d'Asperger / haut potentiel intellectuel, paru en 2017 ; préfacé par le Dr Laurie-Anne Sapey-Triomphe & postfacé par le Pr Laurent Mottron ❤

 

- "L'Enfant atypique. Hyperactif, haut potentiel, Dys, Asperger… faire de sa différence une force", un livre-outil paru en 2018 dans la collection très particulière (& en quadrichromie ;) ) "Parents au top" :smile:

 

          
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589 commentaires à “Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le Wisc (IV)”

  1. claire dit :

    Bonjour et merci pour toutes ces infos. Mon fils a passé le wisc suite à des problèmes d’agitation en classe, en janvier 2015 (CM2)

    Il est bon élève, mais je ne pense pas à une précocité.

    Le test a été passé un peu « bizarrement » par la psy scolaire: trois vendredis de suite, avec plusieurs annulations… et mon fils était dans une phase assez difficile… ce qui explique peut-être les résultats.

     Echelle de compréhension verbale : 116
     Echelle de raisonnement perceptif : 94
     Mémoire de Travail: 109
     Vitesse de Traitement: 106
     Totale : 109

    Il n’a eu que 7 en cubes. Les autres résultats sont tous supérieurs à 10

    Je me dis qu’il y a un tel écart entre IDV IRC que le QI total n’était peut-être pas à calculer?

    Je soupçonne un problème de TDAH. Pensez-vous qu’il a le profil? Merci.

    • Noemie dit :

      Bonjour Claire,

      j’espère qu’il n’est pas trop tard pour répondre, ça fait déjà presque 2 ans.
      Et justement, si je n’écris pas actuellement dans le vide sidéral du Net, mais que mon commentaire vous trouve quelque part, j’aimerais bien savoir où vous en êtes ?

      Mon fils a eu des résultats un peu similaires (pas dans les mêmes indices, mais grosso modo les mêmes écarts), et nous nous interrogeons également sur le pourquoi du comment… J’étais persuadée qu’il en ressortirait un résultat net, et puis bah c’est pas concluant du tout, même si la psy nous laisse entendre qu’il y aurait peut-être quand même une précocité « cachée » (ce sont mes termes, pas les siens – heureusement – et je m’excuse pour cette maladresse de langage !), alors maintenant on va chercher… Mais l’attente est si loooongue !

      Bon, je m’estime quand même heureuse d’être tombée sur quelqu’un qui ne nous laisse pas pendouiller dans le vide avec ce résultat bâtard : des scores pas assez élevés pour une précocité, mais une hétérogénéité qui fait qu’on s’interroge encore… !

      Attention, hein, je ne voudrais pas paraître comme une maman qui souhaite à tout prix que son petit soit surdoué, non, non, mais j’aimerais quand même bien qu’on me dise pourquoi avec lui c’est à la fois si compliqué et en même temps si facile… Il est vif, malin, il me ressemble (je suis HP), mais il est insupportable (j’exagère, hein !), n’obéit pas s’il n’en a pas envie, ne fait aucun effort si ça ne l’intéresse pas, négocie tout, ne se laisse pas compter fleurette (ni quoi que ce soit si ça n’a été prouvé par A+B), écrit comme un cochon, retient les poésies et les dictées par cœur sans les apprendre, est très anxieux, a du mal à se détendre, ne lâche rien et cherche à tout maîtriser, a de la suite dans les idées mais aucune capacité à suivre un projet jusqu’à son aboutissement, est incapable de s’occuper seul mais il a mille projets, se trouve nul et « bon à rien », a tout le temps besoin d’être rassuré, chouchouté câliné…
      Voilà, je dresse un portrait complètement ingrat de mon fils adoré, et j’aurais tellement voulu qu’un diagnostic puisse le libérer…

      Désolée pour le pavé !

  2. Adeline dit :

    Bonjour, je lis et relis votre article pour tenter de saisir ce que la psychologue a appelé son « second cas d’une longue carrière », pour des résultats « très supérieurs ». Je cherche de l’aide.

    Il semblerait que la spécificité des résultats du Wisc de mon fils, 6ans et en CP, soit l’inversement des 2 valeurs principales par rapport à la majorité des enfants dits en surdouance : ICV 126 IRP 151 (IMT 130 IVT 112).

    Si je me doutais qu’il me fallait un point de vue extérieur pour accompagner mon enfant vers un développement serein, je ne savais pas que je serai encore plus démunie à la suite du test.

    Existe-t’il des témoignages, des expériences qui sauraient mes donner quelques clefs de compréhension et d’accompagnement ?

    Merci de vos écrits et de vos retours.

    • laure dit :

      Bonjour,
      Je me permets de vous répondre car nous avons vécu la même chose pour un de nos garçons. A un point près, il avait les même résultats que votre fils, et comme vous on nous a dit « les résultats sont très atypique » oui et alors ?
      Notre fils n’aimait pas l’école, et malgré un saut de classe cela n’a pas arrangé les choses. Il vivait dans un autre monde, avait beaucoup de mal à se faire des copains. Il ne comprenait pas que la maîtresse répète le lendemain ce qu’elle avait expliqué la veille.
      On nous a proposé un second saut de classe, que nous avons refusé. On a expliqué à notre fils que certain enfant allait à l’école pour apprendre à lire et à écrire, et lui il devait y aller pour se sociabiliser. On a fait un « contrat » . Chaque jour il devait parler à un enfant, engager une discussion, même si cela ne l’intéressait pas vraiment. il devait apprendre non pas à s’intéresser aux autres, mais à partager des choses avec les autres. C’était nécessaire pour sa vie d’adulte. Il nous disait souvent « mon cerveau n’est pas comme celui des autres j’aurais mieux fait de ne jamais exister ». Les années primaires n’ont pas été simple tout les jours, au collège, il a commencé a avoir quelques amis. Et quand on le voit aujourd’hui…. Que de chemin parcouru, 15 ans en première, pleins d’amis, il est épanoui, fait plein de choses. Bref, cela valait le coup d’avoir résisté au second saut de classe, à l’école spécialisé… C’est sur, ces enfants sont moins dans le verbale que la plupart des enfants précoces, mais avec le recul, en comparant avec notre fille aînée, précoce « normale », arrivé grands ados, ils fonctionnent de la même manière. Il faut juste les accompagner un peu différemment au début.
      Finalement ce qui est important de savoir, c’est que ces enfants ont faim de connaissance et qu’il faut les nourrir. Après, que le Verbale soit inférieur au Performance ce n’est pas très important.

      • Rainbow dit :

        Ne vous êtes-vous jamais demandé si votre fils n’avait pas une Dysphasie associée à sa précocité ? Les miens ( d’enfants ) ont des scores très élevés en verbal mais faible en IVT et sont diagnostiqués « dysgraphiques »….la dysphasie touche le langage…

        • laure dit :

          Bonjour,
          On ne peut pas parler de dysphasie avec un score à 125 en verbal. Mon fils n’avait pas de problème de communication quand le sujet l’intéressait. Mais le problème c’est qu’il ne trouvait pas d’intérêt dans les discutions de primaire. Aujourd’hui au lycée, la question ne se pause plus, il s’est sociabilisé. En fait, c’est plutôt nous en temps que parents qui vivions mal la situation, il était toujours seul dans la cour, même quand il invitait des petits copains à son anniversaire, il les regardait jouer en disant « je suis content ils s’amusent bien ». Le danger, en effet c’était qu’il s’isole vraiment, mais il a réussit.
          Par contre, en effet, souvent quand le verbal est vraiment supérieur , cela peu poser un problème de décalage avec le développement de la motricité fine. Si la graphothérapie n’améliore pas rapidement les choses, il faut peut-être envisager le passage sur l’outil informatique.

    • Joëlle dit :

      Bonsoir Adeline,

      je vous réponds bien sûr très tardivement, après votre message, et j’espère que depuis les choses se sont clarifiées pour vous ; mais il est vrai que j’ai été presque choquée de lire votre incompréhension, votre questionnement, au vu des résultats de votre fils : il est clairement Haut potentiel, il n’y a pas de question d’inversion, ou je ne sais quoi, 126 en verbal étant déjà d’un niveau nettement supérieur, et de plus il faut aussi considérer le détail de chaque subtest, autant au niveau quantitatif que qualitatif ! Je suis psychologue clinicienne affiliée à l’AFEP, et le bilan est une évaluation globale qui ne se réduit pas à une analyse des chiffres. Je vous réponds un peu rapidement, car je suis en plein bilan, mais n’hésitez-pas à me contacter si vous avez une question,
      bien cordialement !

  3. luciole dit :

    Bonjour,
    Il m’est proposé de faire passer le wisc iv à ma fille de 5 ans et demi pour un passage en CE1 anticipé.
    Est ce cohérent ?
    Merci d’avance pour votre réponse.
    À bientôt

    • A. Zebrounet dit :

      Non :(
      Tout l’intérêt des tests (les véritables, avec passation chez un psychologue) réside ds le fait qu’ils soient standardisés & étalonnés :!: Si le test a été étalonné pour les enfants à partir de 6 ans révolus, ce n’est pas pour le faire passer à des enfants de 5 ans & 1/2 (qui n’entreront donc PAS dans la grille de cotation !) :down:
      Elle doit passer le Wppsi (dans sa version IV), ou attendre d’avoir 6 ans révolus our le Wisc (dans sa version IV également… le V n’étant pas encore prêt & sorti en France ).

      De même qu’il serait absurde de faire passer un Wppsi à un enfant de 8 ans par ex.

      • Rainbow dit :

        Elle peut toutefois passer un K-ABC à son age, c’est ce que mon fils avait pfassé chez Cogito’z à Marseille en maternelle. Il a aussi passé les WIISC deux ans plus tard….

  4. Virginie dit :

    Oh là là… Arrêtez de faire les apprentis psychologue! Je suis psychologue clinicienne et je suis affolée par tout ce que vous dites! Lorsque vous passez une radio avez vous vraiment besoin de connaître le mécanisme de l’appareil? En tant que parents toutes ces informations vous sont totalement inutiles et ne vont que vous parasiter dans vos fonctions parentales. Si vous allez voir un professionnel renseignez vous bien de sa légitimité et faites lui confiance ou abstenez vous! Quand je vais voir le médecin je ne vais pas d’abord me former en médecine!
    Restez parents avec vos enfants s’il vous plaît! Intéressez vous aux incidences de la précocité sur le développement psycho affectif mais pas sur les outils comme le wisc qui n’a aucun intérêt pour vous!!

    • Laurence dit :

      Oh la la!rien a voir avec la psychologie!il est important que connaitre l’outil avec laquelle va etre tester l’enfant!!!!comme chez le gynécologue qui passe le spéculum lors d’un Frottis, :-D Ni trop grand ni trop ptit,et ça fait moins mal de le savoir 8) on est pas pour autant gynécologue

      • A. Zebrounet dit :

        LOL l’image est parlante :up: ;)

      • Evidemment qu’il est intéressant de s’intéresser à l’évaluation, quand on fait un concours avec des QCMS, à qui cela viendrait à l’idée d’y aller sans en connaître le fonctionnement? Et sans l’avoir pratiquer avant?
        Etant kinésithérapeute, j’adore que mes patients arrivent au cabinet après s’être posé des questions sur leur problèmes de vie, je n’ai pas peur de les affronter, de discuter avec eux (l’expérience 14 ans de libéral et 15 cabinets différents facilitent l’approche). C’est bien l’hypersensibilité des parents et de l’enfant qui m’intéressent, ils ont une attente profonde sur le TEST (peut-être trop en effet?), Désirer comprendre c’est exactement ce qui poussent les parents à aller vers un psychologue!!? donc ne pas comprendre pourquoi ils s’intéressent à la conception du test, c’est justement ne pas comprendre l’essence même de la venue chez le psychologue.Chère madame la psychologue clinicienne, chez les surrefficients le diplôme n’est pas un gage de confiance, tellement de personnes travaillent comme des robots, tant d’erreurs médicales (errare humanm est sed perseverare diabolicum) prouvent que le diplôme est une porte étendard et non une fin en soi. (les diplômes j’en ai, je ne les montre pas, c’est l’aboutissement physique d’une recherche d’intelligence et non pas une fin en soi)
        sincères salutations et bravo aux parents qui se posent des questions et réflechissent car c’est bien le problème justement.

    • Rainbow dit :

      Oh la la, j’espère que vous n’êtes par mère vous-même car comment séparer votre métier et votre maternité? Si on reflechit comme ça, les instituteurs ne devraient pas avoir d’enfants pour ne pas tout mélanger, les médecins non plus des fois qu’ils leur viendraient à l’idée de soigner eux-même leur progéniture quand ils ont un rhume….
      La « confiance »dans un praticien réside notamment dans la capacité de celui-ci à expliquer la pertinence ou non des actions à mener. Je suis nulle en mécanique, mais quand mon garagiste me demande les yeux fermés de payer une somme importante pour ma voiture, et bien je vais en voir un ou deux autres pour confirmer son diagnostic et voir s’il ne gonfle pas la note. Pareil pour un diagnostic médical qui nécessite une intervention par exemple je me renseigne chez un autre.
      En tant que psychologue, je trouve que vous êtes particulièrement dénuée de sens psychologique si vous pensez (à tort!) que les parents ne sont pas les premiers psychologues de la vie de leurs enfants ! Je ne viendrai pas chez vous !

  5. pipna dit :

    Pour bien comprendre: vous nous reprochez de montrer un peu de sens critique c’est bien ca ?
    Connaissez vous ce blog ? Avez vous lu les témoignages trop nombreux de parents se retrouvant démunis face à des « psychologues techniciens » ou des professeurs qui ne connaissent RIEN à la douance ? Si j’avais du suivre aveuglément les soi-disant spécialistes sans montrer de sens critique, sans me renseigner de mon coté, dans oser contester parfois, je serais à l’heure actuelle dans un beau pétrin. Et c’est le cas de beaucoup de parents de petits zèbres. Oui il y a de bons spécialistes, dans tous les métiers, mais il y en a aussi de moins bons et certains sont même crétins… Et pour votre information, moi, tout m’intéresse, même comment fonctionne l’appareil de radioscopie.

    • Rainbow dit :

      Idem !
      Pour la radioscopie, les enfants inondent a chaque fois le radiologue de questions en vantant les avantages des rayons X et leurs inconvénients et expliquent à chaque fois au technicien ébahi pourquoi c’est dangereux en cas de grossesse sur le système nerveux central et le cerveaux des fœtus…

  6. stéphanie dit :

    Que de réactions!!!
    Je suis moi même psychologue en milieu scolaire (collège et lycée). Et il me parait normal d’expliquer aux parents ce qu’est ce test et comment à partir de cet outil nous pouvons tirer des conclusions mais attention à la vulgarisation, tout n’est pas noir ou blanc, les chiffres sont toujours à replacer dans un contexte.
    Par contre, je trouve que vous généralisez un peu trop vite sur le « professionnalisme » des psychologues. Pour le coup, quand des familles viennent me voir en me disant que l’enfant a déjà été testé et bien les « mauvaises surprises » viennent souvent du privé. Dans l’Éducation nationale nous sommes obligés d’avoir une version à jour du test et surtout nous ne sommes pas rémunérés au nombre de tests que nous faisons passer ce qui à mon sens permet d’éviter l’attrait financier de la chose. Par ailleurs, nombre de praticiens sont plus que sérieux et sont là pour vous aider et aider vos enfants. Si vous n’avez pas tout compris, pourquoi ne pas leur demander plutôt que de porter un jugement si négatif sur notre profession?
    Il y a des bons et des moins bons comme partout, alors ne généralisez pas au 1er contact ou à votre 1ère expérience avec un psy, nous sommes là pour vous aider du mieux possible…

    • Laurence dit :

      Bonjour, je suis un peu surprise par ce que vous dites : mon fils e été testé en décembre 2014 (5ans et 3 mois) en WISCIII par la psychologue scolaire. Du coup, je me pose des questions sur la validité du test…

      • A. Zebrounet dit :

        Ne cherchez pas, le test n’est pas valide ! :(
        Le Wisc est étalonné à partir de 6 ans révolus (donc un enfant qui n’a pas encore atteint les 6 ans ne doit pas être bilanté avec ce test :!: ). D’autre part, depuis 2004, la version en vigueur est le Wisc-IV (le III n’a donc plus lieu d’être utilisé depuis cette date)…

        Tout cela est malheureusement expliqué dans ce billet :arrow: https://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2012/02/17/detection-des-enfants-surdoues-par-les-psychologues-scolaires/

        Alexandra

  7. Greg dit :

    Bonjour ! Je suis adolescent à l’heure actuelle et ai passé un wisc-iv étant plus jeune (à l’âge de 4 ans me semble-t-il) et je viens pour passer un message important aux parents qui le liront : Il est très, TRÈS important, voire nécessaire, si votre enfant en a la possibilité de lui faire passer une classe, ce qui a été deux fois mon cas. Je suis maintenant à la fac et je considère qu’il est primordial pour un enfant d’être scolarisé dans une classe où il peut apprendre des choses de son niveau, car ne pas faire passer une classe à un enfant qui le peut, c’est l’handicaper pour non avenir ET lui faire perdre du temps sur ses futures études, je m’explique : Un enfant, s’il est dans une classe où le niveau est trop bas pour ses connaissances et ses capacités de compréhension, ne va pas s’intéresser à ce qu’on tente de lui apprendre, et par conséquent ne va pas s’épanouir scolairement, ce qui le mènera à un échec scolaire, alors qu’il pourrait réussir assez facilement à un niveau plus élevé. J’ai eu la chance d’avoir une mère qui n’était pas réfractaire au passage des classes et qui m’a permis de passer de grande section à CE1, puis de CM1 à 6ème. N’empêchez pas vos enfants d’être à leur niveau, et poussez-les pour qu’ils réussissent, montrez-leur de quoi ils sont capables et vous serez récompensés par le fait d’avoir des enfants épanouis :)
    Merci pour la lecture

  8. sandy dit :

    Bonjour Greg!
    Ton intervention sur ce blog me réconforte.Mon fils a 7 ans et me réclame un saut de classe, il n’attend que ça sauf que l’école s’y oppose. Par conséquent, je doute de faire une erreur en me battant pour ce saut de classe.Va t’il s’en sortir? La est ma question.
    Merci beaucoup pour ton témoignage qui va m’aider à avancer dans mes démarches pour un changement de niveau.

    • Caro dit :

      Bonjour Sandy,
      Où en êtes vous pour votre fils?
      Qu’en dis le psy?

      Mon fils a fait une GS et un CP pour rien (il savait lire et écrire), on ne faisait jamais les devoirs: il connaissait les poésies et autres (tables de multiplication …) avant d arriver à la maison, se lassait que la maîtresse passe 4 jours sur un son, un mot ou une leçon…
      Basique ment je lui expliquais qu’il fallait qu’il soit conciliant car les autres n’arrivaient peut être pas aussi vite à apprendre que lui… il a obéit en gentil petit garçon qu’il était… il a attendu le CE1 . ..
      Puis début de CE1, il a fait une grosse déprime : du retour de l école au repas il restait allongé au sol dans sa chambre à fixer le plafond…
      Direction psychologue… qui m’a ensuite orienté vers une neuropsy spécialisée… après qq séances elle lui a fait passer les tests et là elle m’a expliqué qu’il tombait en dépression car il attendait depuis trop longtemps se faire des choses intéressantes à l école mais que comme il était en avance, il n’y avait pas de réels apprentissages pour lui, qu’un saur de classe était urgent!
      L école a refusé, j’ai changé d ecole et il a finalement eu son saut de classe.
      Évidemment j anxiais (et si je m étais trompée et si il chutait..), et bien non il a fait une année brillante et depuis 2 ans et qq ça continue comme ça … :)
      Il s épanoui plus… après Ya les relations aux autres où tout n’est pas encore parfait mais ça avance et il n’a plus aucun signe de dépressions depuis!
      Courage en tout cas. (Écoutez le , surtout si le psy est du même avis)

      • sandy dit :

        Bonjour Caro,
        Mon fils est actuellement en ce1 dans une classe double niveau ce1-ce2. Il est beaucoup plus épanoui que l’année dernière. Son CP s’est très mal passé, il s’ennuyait énormément et la maîtresse ne voulait rien entendre. Malgré les tests, l’équipe pédagogique tentait de me convaincre que mon fils n’était pas HP. Donc, pour eux,, il n’était pas question de proposer des aménagements. Même le double niveau nous était refusé. Il a fallu en passer par la référente académique pour l’obtenir. J’attends maintenant le mois de février pour « revenir à la charge » afin qu’il passe en cm1 en septembre.
        Mon fils m’a dit  » j’ai un secret maman , je fais les maths des ce2 sur mon ardoise « .
        Il m’a aussi dit  » si je vais en cm1 à la rentrée, je pense que j’aurais plus de copains « .
        Il est vraiment dans cette attente de saut de classe, je m’en voudrais si je n’agis pas.

  9. Anne dit :

    Merci Greg !
    Ma fille de 6 ans 1/2 va sauter sa 2eme classe pour se retrouver en CE2. Autour de nous, peu de gens comprennent notre démarche, mis à part la maitresse, la directrice, la neuropédiatre et le psy ! :-D
    Alors oui, à 15 ou 16 ans, elle ne pourra pas se diriger vers toutes les écoles car certaines n’acceptent pas en dessous de 18 ans, ou ce sera compliqué pour elle de quitter le nid familial à cet âge là, mais en attendant, nous voulons palier à son ennui en classe, et lui donner le goût de l’effort !
    Merci pour ton intervention !
    Et pour Virginie, Je ne vois pas en quoi c’est mal de vouloir comprendre les résultats au test ! Etant moi même HP, j’aime bien comprendre et pas gober ce qu’on me dit !
    Et si les parents n’essayaient pas de décortiquer les situations, peu seraient au courant du HP de leur enfant ! Si on attendait que les professionnels nous parlent d’eux-même du HP, du TDA-H, eh bien on ne serait pas sortis de l’auberge !
    Quand j’évoquais les problèmes que je rencontrai avec ma fille, mon généraliste me questionnait sur la façon dont je mettais les fessées à ma fille, et me disait que le problème n’était qu’un problème d’éducation !

  10. virginie dit :

    Bonjour.
    Je suis la maman d’un petit garçon de 6 ans et 2 mois. L’année dernière la maîtresse à évoqué une suspicion de précocité. Après pas mal de questions, recherches sur internet et réflexions nous avons finit par aller voir un psychologue qui nous a été recommandé par la maman d’un enfant précoce.
    1er contact au téléphone très bon, nous prenons rendez-vous. Le rendez-vous se passe, nous trouvons notre fils bizarre. Il ne regarde pas le psy quand il lui pose des questions. Ce n’est pas l’habitude de notre fils qui est plutôt social. Nous mettons une date pour la passation des tests.
    Après questionnement à notre fils, celui-ci nous dit que le psy lui fait un peu peur avec ses yeux (et c’est vrai qu’il n’a pas un regard sympathique).
    Donc nous venons aujourd’hui de passer la première partie du test (1h1/2). En venant me chercher dans la salle d’attente, mon fils me dit que ça s’est mal passé. Et effectivement le psy me dit que dès le début il a été réfractaire. Je lui explique qu’effectivement il n’était pas très à l’aise de venir (sans lui parler de ses yeux évidemment…). On reprend un rendez vous pour la fin des tests dans 3 semaines et demi.
    En sortant mon fils me dit : « est-ce qu’il avait le droit de me rouspéter quand je n’y arrivais pas ? ». Clairement non. Apparemment il soupirait régulièrement quand mon fils n’y arrivait pas. Alors, que mon fils n’est pas « réussi » les tests comme il pouvait s’y attendre pour un enfant précoce, c’est possible. Mais ça me parait aberrant qu’il soupire ou rouspète. Autant vous dire que mon enfant n’est pas motivé pour y retourner surtout qu’il en a encore pour 1h 1/2).
    Si il n’y avait que moi j’arrêterai là, mais mon mari veut continuer. Mais forcément les tests ne seront pas représentatifs car notre fils n’est pas à l’aise. Je regrette d’avoir été voir ce psy. D’autant plus que je ne pense pas qu’il soit précoce. Que pensez-vous de la réaction du psy ? On continue ou pas ? Merci de votre aide

    • Joëlle dit :

      Virginie, comme pour tout contact dans vie je dirais qu’il faut que le courant passe, que vous ´sentiez’ cette personne. Fiez vous à votre instinct d’autant plus s’il s’agit de votre enfant . À mon avis une bonne passation se fait sous la bienveillance d’un bon psychologue. À mon sens l’affectif tient un grand rôle. Si l’environnement n’est pas propice à la démonstration de ses capacités cela peut influencer les résultats . Mais je ne suis pas thérapeute … Juste une maman zébrée et maman d’un zèbre de 11ans….

  11. Mêmepasmal! dit :

    J’ai été confrontée à ce genre d’expérience,avec un psy qui on peut le dire ,à clairement engueulé mon fils mais devant moi,car mon fils ne le regardait pas dans les yeux!premier et dernier RDV,il est hors de question de faire subir cela a l’enfant,qui vient pour une aide!!!!!
    Je n’ai pas hésité une seule seconde à y mettre fin, et en plus j’en ai fait part à l’association qui me l’avait gentillement recommandé.
    C’est, comme vous dites une aberration!!!

  12. Joëlle dit :

    Dans le cas d’un TDA peut être que l’enfant doit être ´recadré ´ pour mieux se concentrer et réaliser les enjeux de cette évaluation ???

    • Mêmepasmal! dit :

      Dans le cas d’un TDA, d’un dys,d’un HP ou de n’importe quel « enfant » l’approche d’un dit « professionnel » doit être bienveillante,Et non pas , de reproche,d’agacement,ou d’affirmation négative sur un etat d’être,qui met l’enfant dans une situation très inconfortable voir néfaste pour la suite de l’examen.
      :-D

  13. Virginie dit :

    Merci pour vos réponses. Je suis complètement d’accord avec vous. Mais j’ai une dernière question. Si on arrête les tests avec ce psy nous allons devoir attendre 2 ans pour pouvoir en refaire? Malgre qu’ils n’aient été fait qu’en partie ? Quel gâchis :(

    • COMPIX dit :

      Bonjour,
      le délai minimum est généralement d’une année avant de pouvoir repasser le test.
      Dans votre cas, il semble évident que votre enfant n’est pas entré dans la démarche du test.
      La raison, l’enfant vous l’a évoqué.
      Les enfants ont l’habitude d’être évalué, le test doit être un jeu qui doit susciter de la curiosité et du plaisir.
      En clair l’enfant doit s’investir.
      Il me semble nécessaire de rencontrer le psychologue avec l’enfant une première fois dans le but d’établir le contact et de présenter le contexte.
      Le test peut être réalisé en une seule fois avec des pauses si besoin.

      Afin de ne pas perdre de temps, demandez-vous pourquoi vous avez besoin de faire passer ce test à votre enfant.
      Difficultés scolaires particulières, tics comportementaux, angoisses, colères, refus de l’échec…
      ou par simple curiosité ?

  14. Mêmepasmal! dit :

    Je pense,mais n’affirme pas,qu’il est possible au futur psy de demander à son confrère par ecrit de lui transmettre la partie de passation effectué avec l’enfant.si c’est le cas et que la communication passe entre ses deux psy,la suite pourrait être envisageable sans délai.mais ca,ça serait dans l’idéal,, :)
    Renseignez vous auprès du futur psy ,,,comme vous dites,quel gâchis :( ,j’espère que vous aurez rapidement votre réponse.

  15. Coraliepsy dit :

    Bonjour,

    Utilisant la Wisc régulièrement, je reviens sur cette notion d’hétérogénéité:  » A partir d’un écart de 15 points (un écart-type en fait), il est communément admis qu’il y a « hétérogénéité » dans les résultats.  »
    Si vous lisez le livre de Grégoire, les choses sont un peu plus complexe que cela… Je ne reviens pas en détail sur sa méthode, mais en gros, un QIT peut être interprétable avec des écarts entre indice de 15points. Néanmoins, le QIT n’est effectivement pas interprétable en tant que tel dans certaines situations, notamment en cas d’hétérogénéité significative suivant des critères plus complexes. En outre, il est toujours calculable… mais n’a pas forcément de sens !

    Mon message concerne un enfant vu dernièrement, ayant passé il y a peu un WISC « périmé » en libéral qui abouti à un diagnostic erroné. Bref, il n’y a toujours pas d’ordre des psychologues, hélas. Mais peut-être connaissez vous des démarches ou associations vers qui orienter la famille au regard du préjudice subi et du manque de déontologie du professionnel en question?

    • pipna dit :

      Bonjour,

      C’est très intéressant ce que vous dites. Ma fille a obtenu un profil « hétérogène » au WISC IV a l’age de 6 ans et demie.
      Sa note la plus haute était à 150 (verbal) et la plus basse en vitesse de traitement (117). les deux autres postes étaient entre 130 et 140 (je ne me souviens plus exactement).
      Donc + de 15 points d’écart … mais QI global calculé par la psy: > 145

      Etant un peu au courant des règles de calcul, je lui ai demandé si un QI total devait être calculé. Elle m’a répondu que vu que son score le plus bas est au dessus de la moyenne sup (115), l’hétérogénéité ne change rien au diagnostic. Elle m’a aussi dit que les hauts QI (145-160) sont beaucoup plus hétérogènes que la tranche 130/145 et que c’est « normal ».

      Je me suis toujours demandée si cette affirmation avait une base scientifique ?

      Bon ma fille est clairement un zèbre et je la gère comme telle donc cette question est pure curiosité de ma part …

      • COMPIX dit :

        Bonjour,

        Très souvent lorsque les deux items ICV et IRP sont proche du maximum calculé dans le WISC4,
        l’indice vitesse de traitement en plus faible.
        Deux raisons à cela :
        -la réponse graphique est souvent moins bien réussi du fait du décalage existant entre rapidité du raisonnement et l’aptitude graphomotrice qui correspond à l’age réel de l’enfant.
        – Cet item est traité à la fin du test et l’enfant commence souvent à présenter des signes de fatigue.

        Les chiffres sont donc a prendre en compte mais aussi le comportement, l’attention de l’enfant durant la passation.
        Le résultat du test est un tout qui permet d’établir un profil de l’enfant.
        Une sorte de clé qui ouvre la barrière, la route derrière est parfois longue et périlleuse.

  16. fanje dit :

    Ma fille a été testée en 2006 à l’âge de 6 ans et 7 mois avec le wisc III. Il a été donné le score de 124. Pour quelques raisons, j’ai repris des recherches sur Internet sur la précocité. Or, je lis partout que le wisc III n’est plus valable depuis 2004! Que dois-je penser de ce résultat? Pourtant, ma fille a « la clinique » d une enfant précoce…. depuis que les institutrices nous la « montrée » du doigt par sa différence dans son comportement… donc nous avons consulté un psychologue privé. Est-elle reconnue précoce malgré le wisc III?

  17. Alizée dit :

    Bonjour,

    Merci pour votre article très intéressant! J’ai rajouté votre site dans mes favoris!
    Etant en étude de psychologie et devant faire passer la wppsi, j’ai un doute concernant la prise en compte de score d’âge inférieur. Je m’explique: mon sujet est âgé de 5 ans 5 mois, je lui administre donc les subtests à partir de cet âge mais, est-ce que dans l’addition des note du subtest, je dois prendre en compte, ceux correspondant à l’age inférieur (que je n’ai pas fait passer).

    Je vous remercie par avance pour votre aide précieuse.

    Bonne journée et week-end à tous!

    • Sophie dit :

      Bonjour,
      Nous devons faire passer un test de QI à notre enfant de 4 ans et demi pour un passage anticipé en classe de CP.
      Sauriez-vous nous indiquer des contacts de psychologues habilités à le faire ?
      D’avance merci.
      Sophie

      • Richard dit :

        Bonjour

        Je me permets de prendre contact car nous devons faire tester notre fils pour un éventuel passage anticipé en CP. Comme vous l’an passé
        Nous habitons dans le 92 et sommes prêts à aller sur Paris
        Avez vous un contact? Merci par avance
        Cordialement
        Caroline Richard

        • Sophie dit :

          Bonjour Caroline,
          Notre fils a été testé par une psychologue (membre de l’AFEP) à Rueil-Malmaison en mai dernier. Nous en avons été très satisfaits.
          Il est donc entré en CP cette année et tout se passe bien !
          Je peux si vous le souhaitez vous communiquer ses coordonnées en MP.
          Mon adresse mail : melopia70@yahoo.fr
          Bonne continuation,
          Sophie

  18. Charly dit :

    Bonsoir, il y a une semaine j’ai eu les résultats de mon test de QI, j’avais entre 102 et 112 pour trois des parties, mais pour la partie verbale j’ai eu 155. La psy m’a fait une moyenne et me dit que j’ai 130 de QI. Et m’a dit que ça variait entre 124-134 environ, Est-ce que je suis hp ? J’ai toujours du mal a digérer. Je me suis toujours sentit pas intéressé par les conversations de mes camarades et eu horreur de par cœur que je trouve inutile, je suis légèrement dyslexique et je béguaie. Des caractéristiques que j’ai lu sur internet augmentant les chances d’être haut potentiel. Alors est-ce que je dois me considérer comme haut potentiel ou pas ? Est-ce que je pourrai savoir un jour si je le suis ?En résumé je suis très fortement dysharmonique et j’ai une moyenne de 130, et j’ai quelque caractéristiques des haut potentiel que j’ai lu sur internet. Alors comment dois-je me considérer ? Merci de votre future réponse je l’espère :).

  19. Laurence dit :

    Bonjour pardon de vous solliciter mais mon fils de 10 ans me décrit ses journées en CM2 comme « un écran noir sur lequel défile le mot ennui ». Il a réalisé un bilan WISC 4 avec une psychologue scolaire qui me l’a proposé après avoir passé plusieurs séances avec lui
    voici le résultat
    130

    • LAURENCE dit :

      Le site n’a pas.pris tout mon message :-(.. Comment vous contacter ? Le QIT de mon fils est de 140/99.6 percentile. Il entre bientôt en 6e. Savez vous si le Diep de Janson Delacroix est bien? Recommandez vous Gerson ? (c’est complet pour la 6e) que pensez vous de Gusdorf ? Merci ! bonne journée à tous

  20. COMPIX dit :

    Bonsoir,
    Un bilan n’est en aucun qu’un chiffre.
    il me semble qu’avant d’envisager des solutions ultimes, il est bon de prendre le temps de la réflexion (peut être l’avez-vous fait). Le bilan est-il homogène ?
    Un suivi psychologique part un pédopsychiatre par exemple, vous ne précisez pas s’il connait des difficultés scolaires comme la dyslexie par exemple.
    Un saut de classe est envisageable, ou un enrichissement des contenus. que dit la psy scolaire ?
    Quid des copains ?
    Le contexte affectif est important s’il a des copains un changement n’est pas forcement pertinent.

    • LAURENCE dit :

      Merci de votre réponse. A l’école c’est un calvaire, il s’ennuie, il déprime, il est seul et n’a aucun copain. Depuis le bilan ça va mieux car la psy, la maîtresse et le directeur l’accompagnent. Je fais un bilan neuropsy complémentaire cette semaine. Comme il est en fin de cm2 j’essaie de le faire entrer, pour la 6e, au collège delacroix dans lequel il existe un dispositif adapté. Je cherchais des conseils car il me semble que les établissements privés parisiens sont hors de prix et ne cherchent qu’à racoler les familles avec des sections soit disant pour précoces mais qui n’ont en réalité aucun dispositif spécifique.

      • COMPIX dit :

        Il existe des profils bien différents d’EIP des « faciles », et d’autres plus « délicats » car en décalage.
        Je pense qu’il ne faut pas dissocier bien être et apprentissage car c’est un tout chez les eip.
        Si vous êtes sur Paris je ne saurai que vous conseiller de contacter Arielle Adda pour un suivi.
        C’est une spécialiste, elle est d’une bienveillance particulière.
        Pour ce qui est de la scolarité dans l’enseignement public votre enfant bénéficiera d’un PAP.
        Dans certains collèges public les enseignants ont été récemment formé à la précocité et sont à l’écoute.
        Equilibre :)
        Passion :roll:
        Courage :-P

      • COMPIX dit :

        le lien suivant peut être utile à creuser :

        https://www.ac-paris.fr/portail/jcms/p1_149389/accueil-des-eleves-intellectuellement-precoces-en-difficulte-scolaire

  21. laura76 dit :

    Bonjour,
    Merci pour toutes ces précieuses informations.
    Si j’ai bien compris le total des notes standards est inférieur eu QIT.
    Est-ce bien ça, je n’ai eu que les notes standards de ma fille, du coup c’est un peu flou?

  22. kerlys dit :

    Bonsoir,
    Ma fille, de presque 4ans et 10 mois vient de passer sa première séance de WPPSI IV.
    Depuis toujours nous avons des gros soucis de comportement avec notre enfant : les crises de nerfs sont quotidiennes, se sont des semaines de « combats » et de « bras de fer » depuis toujours pour obtenir un minimum de résultats normaux dans une famille normale(ex : (endormissement, se mettre les chaussons ,dire bonjour…!!!)
    C’est une enfant prématurée, qui a dit ses premiers mots à 6mois, à 13 mois elle nous donnait tous les noms de l’imagier du père castor, elle construisait des phrases ainsi que le raisonnement , à 18 mois on pouvait avoir une conversation av elle (propreté acquise),à 20 mois l’arrivée de son petit frère et développement de son autonomie ( par ex pour patienter, elle se mettait seule un dvd lorsque j’allaitais le petit et l’arrêtait pour revenir à « la charge »( = lecture de livre, puzzle, jeux mémo….) lorsqu’il dormait). En parallèle à 11mois elle n’avait plus qu’une sieste (obtenue av énormément de larmes et de patience) et à 2ans fini (plus de sieste!!). Elle a détesté la crèche mais adore aller à l’école (pas de crise pour çà contrairement à la crèche). Elle a toujours eu bcp de mal à jouer seule, nous sollicite en permanence, parfois il s’agit de harcèlement ( elle réitère ses demandes en continue et inlassablement et n’a que faire de toutes les remarques ou demandes de patienter qu’on peut lui soumettre ( maintenant av son frère, çà commence à nous soulager, mais ce n’est pas encore gagné!!!), du coup elle parait être capricieuse et exigeante à la fois, de plus elle est vite irritée par les situations (on déplace un objet et c’est une crise), il faut que tout soit équilibré et juste dans la fratrie (ce qui est normal) sinon c’est aussi une crise!!!!! j’arrête ma liste il y a trop de choses à dire!
    C’est une bonne « élève » de moyenne section de maternelle qui « tire sa classe vers le haut » selon la maîtresse, mais qui n’est pas selon elle un surdouée. Elle est hyper timide et très (trop) calme vu de l’extérieur et dès que le seuil de la maison est franchi c’est une tornade, avec une sacrée répartie et un sens aiguë de l’oreille sélective!
    Pensant avoir des torts en tant que parents , et fatigués de la situation (des tensions quotidiennes) nous sommes allés consultés un neuropsychologues privé pour nous aiguiller et pour ré ajuster notre rôle de parents auprès de notre puce (rôle évident av son frère de 3ans qui ne nous pose pas pour le moment tous ces questionnements) qui, à la fin de la première séance nous a proposé ce test.
    Nous sommes encore loin des résultats mais lui fait il passer les bons tests? Il est fort sympathique et le feeling est bon, mais après une seule entrevue (durant laquelle ma puce n’a aligné que 2 paroles (sacré timidité)…
    Je commence peut être à me poser TROP de questions et je devrais lui faire confiance, mais y a t il des cas proches du notre?

  23. COMPIX dit :

    Bonjour,

    il est possible que vous ayez tiré « le gros lot » si je puis m’exprimer ainsi :-D
    En tout cas pour répondre à votre question, le neuropsy vous aiguille sur le bon test.

    La description que vous faites de votre fille me rappelle mon fils au même age pour les aspects crise et sollicitation de l’adulte.
    La douance d’une fille est plus difficile à repérer pour un enseignant car généralement elles sont des caméléons.
    Ma femme est enseignante de primaire, elle n’a pas détecté la précocité de notre fille pourtant des signes existaient.

    En avant pour le test donc…

  24. kerlys dit :

    COMPIX,
    merci pour votre réponse!
    quand vous dites « gros lot », vous avez tout compris!!!!!
    le neuropsychologue a pris en sus le passé familial qui correspond à celui d’un famille de « zèbres », et le petit de 3 ans aura droit lui aussi à sa batterie de tests….!! mais son comportement n’est absolument pas comparable à celui de sa sœur!!! Il est en avance sur énormément de points mais aucun problème particulier ni de timidité, ni de sommeil pas de crises interminables et quotidiennes!

    • COMPIX dit :

      Bonjour,

      Mon fils est passé par les phases que vous évoquaient.
      Il a aujourd’hui 11 ans et cela va plutôt bien, même si l’équilibre est toujours fragile.
      Pour nous parents ce n’est pas toujours facile, mais il faut absolument garder le cap et le cadre surtout avec ce profil là d’enfant précoce.
      Un savant équilibre à mis chemin entre rigidité et laxisme (il est parfois impossible de tenir car nous aussi on a le droit de disjoncter quand c’est trop!!!!).
      Ne jamais perdre de l’esprit que les enfants nous scrutent, car il n’en reste pas moins des enfants en construction.

  25. le touret en tuyau dit :

    Bonjour,
    J’aurais deux questions concernant la sortie du Wisc V.
    – Le délai de passation entre le Wisc Iv et le V est-il le même, c’est à dire 2 ans environ ?
    – Doit on attendre quelques mois après sa sortie pour être sûr que l’interprétation des résultats par le psy sera juste, ou bien n’est-ce pas nécessaire ?
    Merci

    • A. Zebrounet dit :

      Bjour :)

      « Le délai de passation entre le Wisc Iv et le V est-il le même, c’est à dire 2 ans environ ? »
      Ce délai, je le précise dans mes billets, concerne la passation de tests identiques, & de même version :up: (le Wisc-V sera différent, par essence, du IV)

      « Doit on attendre quelques mois après sa sortie pour être sûr que l’interprétation des résultats par le psy sera juste, ou bien n’est-ce pas nécessaire ? »
      Non, pas à mes yeux si le psychologue est spécialiste de la douance. C’est plutôt ce point qui est problématique ds le parcours de nbreuses familles : trouver un VRAI psy connaisseur ;)
      Mais dès lors qu’il/elle l’est, le travail d’analyse sera fait en bonne & due forme, avec le Wisc-IV comme avec son successeur :!:

      Alexandra

  26. Clo dit :

    Bonsoir,
    J’ai une question svp : ma fille de 7ans et demi doit passer les tests dans 2 semaines.
    La neuropsychologue a fixé 2 rdv : un premier entretien d’une heure avec l’enfant en présence des parents, puis qq jours après 3h d’affilé pour les tests.
    N’est ce pas trop long 3h d’un coup ?
    2X1h30 n’est ce pas préférable ?
    Merci pour vos retours.
    Bonne soirée.

    • A. Zebrounet dit :

      Le manuel des échelles de Wechsler est on ne peut plus clair : la passation doit se faire en UNE seule séance (sauf en cas de troubles du type TDA/H déjà diagnostiqué par ex.). Et non être fractionnée, car la fatigabilité, les réactions face au stress, au temps qui passe & aux épreuves qui se succèdent st aussi observées par la praticien !

      Pour qu’un test soit standardisé, il faut impérativement que les conditions (comme les consignes, les chronos, les cotations, etc.) soient identiques :up:
      … sans quoi, la standardisation n’est plus du tt réelle.

      Alexandra

      • Clo dit :

        Bonjour Alexandra,
        Merci pour ces précisions. :)
        Bonne journée.

        • Clo dit :

          Bonjour Alexandra,
          Le résultat est tombé : elle est bien zébrée :)
          Mais maintenant, qu’est-ce qu’on fait ?! Je me sens un peu perdue, peur de me tromper ou de louper qq chose.
          Y a-t-il dans votre blog des articles qui parlent de la période post identification ?
          La neuropsy a insisté sur le fait qu’il fallait mettre en place des aménagements pédagogiques afin d’exploiter ses hautes compétences intellectuelles et éviter le décrochage, mais quoi ?! A part le saut de classe, elle n’a pas été force de propositions.
          Je pensais dans un premier temps rencontrer la maitresse et la directrice de l’école afin de les informer et qu’elles restent à l’écoute. Mais la maitresse, toute gentille et ouverte qu’elle est, nous a déjà dit qu’elle n’y connaissait rien en enfants HQI. La psychologue scolaire était jusqu’à l’année dernière affectée en maison de retraite, donc aucune expérience avec les enfants. Peut-être la directrice saura répondre à nos attentes.
          Je vais aussi solliciter un entretien avec le directeur de l’académie de musique et sa professeur de formation musicale car elle est en horaires aménagés musique, ce qui représente 1 journée pleine par semaine, et de plus ce sont des matières qu’elle affectionne tout particulièrement.
          On verra bien !!
          Merci.

  27. Aliline dit :

    Bonjour,
    Je reconnais totalement mon fils dans ce que décrit Kerlys… Le mien pompe notre énergie à la maison, est toujours en négociation et il est d’une timidité terrible à l’extérieur, ne sachant parfois pas ce qu’il doit répondre face à une question simple.
    Je suis un peu perdue et interrogative suite au test passé par mon fils il y a déjà quelques mois (il avait 10 ans à ce moment là) et surtout face au mutisme et aux « non-explications » (si vous voyez ce que je veux dire) de la psychologue, pourtant reconnue ici comme la spécialiste des enfants HP et recommandée par l’AFEP. Je ne sais pas vers qui d’autre me tourner !
    Le chiffre total du QI n’a pas été validé pour lui car les résultats sont très hétérogènes, alors HP ou non (la psy dit oui, je suis sceptique) mais peu importe, je n’arrive pas à comprendre et surtout à savoir ce qu’il faut « faire » de l’hétérogénéité au sein des différents indices :
    ICV : 120 (similitudes=15/19 – vocabulaire=18/19 – compréhension=7/19)
    ICP : 111(cubes=16/19) – concepts=6/19 – matrices=13/19)
    IMT : 103 (mémoire des chiffres=15/19 – lettres chiffres=6/19)
    IVT : 131 (codes=11/19 – symboles=19/19)
    Dans chaque indice sauf IVT, il y a des résultats supérieurs et des résultats faibles : que faut-il en penser?
    Mon fils a fait un bilan avec une orthophoniste car la psy pensait que ses résultats laissaient penser à une dyslexie : conclusion, l’orthophoniste nous dit que non seulement il n’y a aucune dyslexie mais qu’il est très au dessus des moyennes pour son âge. La psy a contesté ces résultats, les enseignants ne voit pas du tout en lui un profil de dyslexique…
    Ce qui ressort surtout, c’est la vitesse de traitement (il a fait le test en 40mn chrono).
    Je suis perdue et je ne sais pas quoi en penser.
    Ces tests, c’est un peu comme une notice en langue étrangère, on peut essayer de les traduire mais sans quelqu’un pour nous expliquer, c’est difficile.
    Quand à trouver un autre psy, comment savoir si c’est le bon? Je ne vais pas tous les faire !
    Sinon, il est en CM2, dans son cartable, c’est le bazar, il ne fait rien et est en tête de classe, a une écriture déplorable (malgré des séances avec une graphothérapeute), il manque de confiance en lui+++, a plein de copains et est heureux d’aller à l’école. Les devoirs c’est l’enfer. Il s’intéresse à tout mais à rien en particulier. Il bouge ++, son truc, c’est le sport! Il parait plus immature que ses copains, pourtant ses enseignants le trouvent plus mature. Voilà pour le profil. Il cultive sa différence physique avec ses cheveux blonds et longs et assume le fait d’être souvent pris pour une fille.
    Merci de m’avoir lue…
    Bonne journée

  28. kerlys dit :

    Bonsoir,
    Donc notre fille, 4ans 9mois et 10 jours (c’est précis, lol) suite au test WPPSI IV est selon le neuropsychologue « haut potentiel de présentation complexe », avec IRF très supérieur, ICV et IVS supérieur. = hétérogénéité d’où HP Complexe
    Perso, je n’ai pas vraiment compris le tout, ce que j’ai retenu c’est qu’elle doit passer en CP dès septembre, qu’elle aura une scolarité moyenne (voire mauvaise) jusqu’à la fin de son collège et qu’elle s’éclatera par la suite :hypno:
    Et qu’on nous enverra toutes les conclusions bien détaillé par mail….
    Comme me l’a si gentiment dit Compix nous avons tiré le gros lot!!
    Honnêtement, je ne sais pas quoi penser de tout cela, car y aura t il du changement dans notre quotidien???? Non je ne crois pas!!! Ok notre fille a des facilités, elle passera certainement en CP l’an prochain, mais nous ne pouvons pas faire mieux que ce que nous faisons actuellement, 8-O
    Je suis contente de savoir que tout tourne bien et peut être trop vite dans sa tête, je réponds au maximum à ses questions mais nous sommes à bout et sans vrai solutions????
    Le seul soulagement, c’est de lire qu’avec l’âge les enfants font moins de « crises », mais le quotidien reste difficile!!
    En prime le petit suit la cadence, et oui!!!! il y a 15 jours il nous a demandé en quoi consistait le système digestif !!!! il a 3ans2mois et 13jrs … rdv pour le petit frère en juin 2017…

    • rainbow dit :

      L’hétérogénéïté des scores de votre enfant peut indiquer des problèmes de DYS (Dyspraxie, dyslexie…) . Le neuropsy aurait du mieux vous expliquer et le cas échéant vous proposer de faire un bilan complémentaire chez un orthophoniste ou un ergothérapeute. Comme votre enfant est encore très jeune, il convient d’être attentif et de bien repérer les difficultés pratiques si elles se présentent. La maitresse de maternelle peut vous dire si elle trouve que votre enfant tient mois bien son crayons que les autres, s’il dépasse en faisant ses coloriage. En CP, si les lettres se forment difficilement et/ou trop lentement, il conviendra de consulter pour vérifier s’il n’y a pas de dyspraxie, dysgraphie, ou autre. C’est souvent cela qui pose problème aux EIP hétérogènes : L’esprit va parfois plus vite que la main et malheureusement, le décalage ne se rattrape pas. Il peut se réduire et se contourner mais pas disparaitre totalement. Mes enfants utilisent un ordinateur en classe car ils ne parviennent pas à écrire. La plus jeune va entrer en 6ème à 9 ans.
      Quant aux questionnement incessants et pointus des petits zèbres, il convient d’essayer d’y apporter des réponses. Pour les questions scientifiques nous sommes calés dans la famille, mais nous avons acheté pour eux quantité de livres (pas forcément de leurs âges), de planétologie, de dinosaures, de botanique, de chimie, d’aquariophile ect… dans lesquels ils peuvent trouver tout seuls les réponses à certaines de leurs questions. ça permet aux parents de se mettre sur « pause » un peu, de temps en temps. Ils adorent les reportages du national geographic, ils dévorent les BD et romans de SF. Ils font des recherches sur internet (attention au contrôle parental). Je crois qu’il n’y a rien de pire qu’un EIP dont l’esprit est laissé « en jachère » ou trop peu nourri. C’est pour cela généralement qu’ils s’ennuient à l’école. Il faut qu’en rentrant à la maison, ils soient libres de compenser cela et de combler en partie leur soif de comprendre et d’apprendre. Une instit nous a reproché un jour, de « trop » gaver intellectuellement notre loustic. Elle n’arrivait pas à comprendre que c’est lui qui nous épuisait à force de questions et que c’était plus compliqué encore quand on n’y répondait pas !

      • kerlys dit :

        Bonsoir,
        merci pour votre réponse rainbow.
        Notre enfant « écrit » son prénom, celui de son frère, de toute la famille, depuis octobre 2014 (à sa rentrée en petite section, elle regardait les moyens et insistait pour faire de même à la maison),seule bizarrerie elle écrit aussi bien de la main droite que de la main gauche (écriture en bâton), aujourd’hui(sur son insistance) elle m’écrit la liste des courses toujours en bâton (je lui dicte chaque lettre de chaque mot). Son rêve est de savoir écrire « en attaché », j’ai tenté de lui enseigner mais j’ai peur de lui donner de mauvaises habitudes d’autant qu’elle se bute dès que je la reprend…
        Coté coloriage elle y passe beaucoup de temps (en moyenne 30min/jour à la maison) et ne dépasse quasiment pas. (en ce moment question scientifique qui revient en boucle : les couleurs, d’où nous viennent elles? combien en existent ils? quel phénomène implique telle couleur :hypno: ? …comment lui expliquer? vous donnez tous les détails dans vos explications ou vous faites un résumé? (perso c’est davantage des résumés)
        A ce jour, la seule chose qui m’interpelle est qu’elle comprend mal certain mot et nous les retransmet tels qu’elle les entend (ex : lorsqu’elle nous chante une chanson), je compte l’amener voir un orl, même si le test auditif du pédiatre semblait « normal » au 2ème essai.
        Donc je surveillerai les « DYS » comme vous me le conseillez…

        • erial dit :

          Pour les petits curieux, il y a la revue « youpi j’ai compris » (promis, je n’ai pas d’actions!) et le site « kidiscience » (déclinaison pour enfants du site cafedessciences.org) … tres utiles pour adapter ses réponses!

        • Bercovici dit :

          Pour les couleurs, il faut parler des longueurs d’ondes visibles par certaines cellules des yeux ( les cônes si mes souvenirs sont bons.). Il faut lui expliquer que tous les animaux ne perçoivent pas forcément les couleurs de la même façon car leurs yeux ne sont pas tous identiques. De même, certains êtres humains ne voient pas les couleurs de façon normale car ils sont atteints de daltonisme et ne perçoivent pas les nuances de rouge et de rose par exemple. Ça peut paraitre excessif avec un enfant si jeune, mais même s’ils ne comprennent pas tout, les enfants de cet âge parviennent à concevoir le problème dans leur complexité et peuvent mesurer ce qui leur reste à apprendre en grandissant ou à l’âge adulte pour parvenir à appréhender certains phénomènes dans leur globalité. Je dois dire qu’à la maternelle, mon fils me posait des questions pour comprendre ce qui était génétique ou non chez un individu, comment la couleur des yeux, le caractère, ou les maladies héréditaires de quelqu’un pouvait se transmettre ou non à la génération suivante….je lui expliquais ce que je pouvais en lui disant que tous les adultes n’étaient pas capables de répondre à ce genre de questions et qu’il fallait un niveau de connaissances très pointu pour y parvenir et qu’aux jours d’aujourd’hui, certaines questions restaient encore sans réponses et que c’est pour celà qu’il existe des chercheurs en sciences.
          Quant aux praxies, notamment les fines, comme l’écriture cursive, sachez que ma petite dernière est capable de former des lettres joliement calligraphiées car elle est excessivement perfectionniste, mais le temps qui lui est nécessaire pour recopier un texte de 5 lignes est totalement incompatible avec une vitesse de production d’écrits pour un enfant de son âge. On a tout essayé pour améliorer cela, mais après bcp de temps, d’argent et d’énergie passés en vain, on est passé à l’ordinateur comme pour son frère aîné qui lui, n’est jamais parvenu à former une lettre digne de ce nom….

          • kerlys dit :

            cela fait un bien monstre de tous vous lire!!!
            Bercovici, j’ai déjà fait la « leçon » de la couleur des yeux car à la maison nous sommes les 4 différents (vert, bleu/gris, noisette et noir!)!!! Par contre je n’avais pas pensé à parler de la vision des animaux, ni du daltonisme!
            Comment en êtes vous arrivés à l’ordinateur? Vos enfants sont dans des classes « spéciales »?Les enseignants n’ont émis aucun commentaire ou réserve quant à cette alternative?

            • erial dit :

              Bonjour,
              Je me permets de compléter ma réponse précédente avec quelques liens sur des articles dont j’avais gardé le souvenir, et que j’ai retrouvé sur le thème des couleurs, de l’optique, …:

              http://kidiscience.cafe-sciences.org/articles/comment-se-forme-un-arc-en-ciel/
              http://kidiscience.cafe-sciences.org/articles/experience-a-la-maison-larc-en-ciel/
              http://kidiscience.cafe-sciences.org/articles/est-ce-que-le-blanc-et-le-noir-sont-des-couleurs/
              http://kidiscience.cafe-sciences.org/articles/les-couleurs-de-lautomne/
              http://kidiscience.cafe-sciences.org/articles/la-physique-du-professeur-saitou/
              http://kidiscience.cafe-sciences.org/articles/les-mirages-illusion-ou-realite/
              http://kidiscience.cafe-sciences.org/articles/quand-ton-cerveau-se-fait-berner-par-des-illusions/
              http://kidiscience.cafe-sciences.org/articles/stenopes-en-citrouille/
              http://kidiscience.cafe-sciences.org/articles/vision-des-chats/

              De plus, il y a possibilité de poser ses questions sur le site… il ne faut pas être pressés pour la réponse (parfois c’est très rapide, d’autres fois, non), mais c’est super quand on a une question type « colle » de nos petits curieux! :roll:

              • labellebleue dit :

                Bonjour,
                je vous remercie pour tous ces liens.
                Je vais les partager sur un groupe Facebook sur les sciences et l’instruction en famille (même les enfants qui vont à l’école s’instruisent aussi à la maison ;) )
                https://www.facebook.com/groups/566510546774327/

  29. duceau dit :

    Bonjour, je vous écris car je me trouve un peu perdue en ce moment. J’ai un petit garçon de 5 ans qui a passé les tests et à obtenu un résultat de 139.
    Il est scolarisé en moyenne section/grande section et fait simultanément les deux niveaux pour chaque exercice. Il n’y a aucun souci en mathématiques, par contre il a appris à lire seul et mélange les lettres à l’ecrit (majuscule, minuscule). Ça ne m’inquiète pas je pense que ça s’éclaircira au CP.
    ce qui m’inquiète c’est qu’il est très angoissé et la moindre difficulté le panique. Il est capable de piquer d’énormes colères et surtout il nous ment. Et je ne sais même pas pourquoi, il me dit oui à toutes les hypothèses que je formule juste pour que je le laisse tranquille. Sachant qu’il a une petite soeur de 3 ans pas encore à l’école qui semble avoir les mêmes capacités que lui et qui prend exemple sur son frère pour les colères et que je suis enceinte de 7 mois. Je suis inquiète car je me sens dépassée et mon mari perd patience ce qui évidemment ne convient pas. Mais comment gérer si notre fils ne nous dit même pas pourquoi il ment ? Que faire? Comment demeler le vrai du faux ? J’espère de tout coeur avoir une réponse qui nous aidera. Bonne journée. Cordialement. Mélanie

    • Hélène dit :

      Bonjour Mélanie,
      Je ne sais pas si le « pourquoi » est si important. Le sait-il lui même? Je vous conseille de télécharger « apie baby » dont le lien est sur ce blog.
      Il me semble que rassurer votre petit peut apporter plus de résultat:
      # Vous l’aimez pour toujours;
      # Vous l’aimez lui et pas ses résultats ou ses prouesses;
      # Lui dire que vous êtes si fier et heureux de ce qu’il est: courageux, curieux, …
      # Lui dire que votre rôle est de l’aider et de le protéger, mais s’il invente, vous ne pourrez plus savoir comment faire;
      # Lui dire que vous espérez qu’il va vous faire confiance et vous dire ce qui l’embête ou l’inquiète, ce qu’il n’arrive pas à faire;
      # Lui dire, que vous êtes grands et savez plein de choses pour lui montrer le chemin pour l’aider à finir ou réussir;
      # Que les erreurs, les ratés servent à mieux réussir car on se souvient de ce qu’il ne faut pas refaire… mais quand on ne veut pas parler, pas se souvenir alors on risque de se tromper à nouveau;
      # Enfin, jouez, jouez, jouez avec lui ! Trouvez des jeux drôles et valorisants pour lui mais avec un vrai enjeu intellectuel (gagne ton papa, dobble avec les lettres, pique plume pour la mémoire etc…) Riez quand vous perdez, applaudissez le gagnant qu’il soit petit ou grand, ne vous moquez pas du perdant (même si c’est vous ou son papa,

      Nous avons trois enfants: une file de 5 ans qui passe en CE1 horaires aménagés musiques; une fille de trois ans qui sera en septembre en moyenne section avec des passerelles en grande section et un garçon de 19 mois qui semble tout à fait prendre le même chemin.

      Je vous conseille de ne pas attendre que son problème de confusion de lettres soit réglé au CP. Tout dépend de la maîtresse mais il ne faudrait pas que cela soit utilisé contre lui comme une raison pour le maintenir dans une classe sans enjeu intellectuel pour lui… Pourquoi ne pas lui monter votre confiance et votre fierté pour ses compétences en l’aidant :
      # les livres de Balthazar avec les lettres à toucher ou les cartes Montessori avec les lettres à toucher;
      # inventez un jeu en triant les lettres un tas majuscules, un tas script, un tas attaché, en mettant un enjeu motivant (chronométré par exemple)…
      # jouez au dobble avec les lettres;
      # trouvez des images qu’il aime selon ses goûts ou passions (un livre qu’il aime, un héro, un pirate, dinosaure ou je ne sais quoi…) et préparez pour chacune image le nom en script, attaché et majuscules d’imprimerie, découpez entre chaque lettre, préparez pour chaque image troi grilles correspondant au nombre de lettres … le jeu est de retrouver chaque nom en collant les bonnes lettres au bon endroit sans mélanger les styles d’écriture… (si c’est trop difficile, il peut avoir un modèle qu’il peut regarder de temps en temps…)
      # un petit lien script / capitales: http://dessinemoiunehistoire.net/lire-ecrire-mots/
      # cycle1.orpheecole.com/wp-content/uploads/2011/08/Carnaval-Lecture.pdf

      Voilà, si j’avais laissé faire, ma fille serait en moyenne section où elle s’endormait, se désinvestissait, perdait le sourire et l’envie d’aller à l’école… sa maîtresse prenait ses refus pour des incapacités… Le CP lui a redonné le sourire ! Et la musique aussi, la pratique d’un instrument, les efforts qui portent leur fruits, les applaudissements…
      C’est ce que je ferais à votre place…

      Bon courage !

      • Mélanie Duceau dit :

        Bonjour Hélène,

        Merci énormément de cette réponse très détaillée.
        Je l’ai lu immédiatement et ai commencé à appliquer certaines choses.
        Par exemple nous avons dit à notre fils que si des choses l’embêtait, le tourmentait ou l’inquiétait il pouvait venir nous voir dès qu’il le souhaitait pour parler, discuter, nous poser toutes les questions qu’il souhaitait. Sur le moment il a répondu dans le vague et a continué à dessiner. Et l’après-midi lorsque sa sœur était à la sieste il nous a demandé à discuter. Il a éclaté en sanglots en nous disant qu’il avait peur qu’on me coupe le ventre pour faire sortir le bébé. Donc on lui a expliqué la naissance du bébé, ce qui a amené à expliquer également comment on fait les bébés. il était inquiet pour moi, maintenant il semble plus serein et n’en parle plus.
        J’ai également acheté un livre sur le sujet « L’enfant surdoué, l’aider à grandir, l’aider à réussir » et ça me permet de voir toutes les erreurs que je commet au quotidien avec lui car je ne comprenais pas ses négociations continuelles… Maintenant j’explique dès la première objection clairement pourquoi je lui demande quelque chose et ça se passe mieux.
        Enfin, comme pour votre fille nous lui avons proposer des cours de musique. Il avait déjà essayé l’éveil musical étant trop petit pour la pratique d’un instrument mais était revenu en nous disant « c’est nul il n’y a que le prof qui joue du piano, on n’a pas le droit d’y toucher » donc là on passe au cours particulier de batterie. Il n’a pas encore débuté, on cherche le prof idéal, heureusement nous sommes musiciens mon mari et moi donc on connait un peu de monde autour de chez nous.
        Je vais prendre le temps de regarder les liens/livres/jeux que vous m’avez conseillé et je pense prendre le temps de préparer le jeu avec les différentes écritures pour qu’il se les approprie. C’est une excellente idée.
        Je vous remercie encore une fois énormément d’avoir pris le temps de me répondre si longuement et pour vos conseils. Je suis rassurée.
        Très bonne journée !

  30. Le touret en tuyau dit :

    Bonjour,
    D’après vous, faut il forcément faire un investigation plus poussée lorsqu’il y a hétérogénéité dans le Wisc ?
    Exempe d’un Neuro typique : Icv : 122, Irp : 86 (13 matrices et 6 à cubes et Idc), 128 en Imt et 88 en Ivt. Aucun souci scolaire et Adooore les Maths et la géométrie.
    Merci de votre avis.

  31. Natacha dit :

    Bonjour, mon fils de 8 ans est en difficulté depuis la petite section de maternelle. Il n aimé pas l école , dit qu’ il s ennuis et ses résultats scolaire sont catastrophique. Son instituteur m a dirigé vers la psychologue scolaire qui lui a fait passer un wisc 4, il obtient 128 en compréhension verbale, 92 en raisonnement perceptif,103 en mémoire de travail, et 88 en vitesse de traitement. La psychologue dit qu’ elle est confiante pour sa scolarité mais je commence a douter. Il a été auparavant suivis dans un cmpp qui ne m a pas apporté de réponse. Il est maintenant suivis par un psychiatre qui dit qu’ il a un trouble de l hyperactivité et de l attention et propose un traitement. Cela me fait peur quand je vois le type de traitement proposé je ne sais plus quoi faire. Merci d avance pour vos conseils .

  32. stephanie L dit :

    bonjour,
    J’ai mon fils de 7 ans qui a passé le wisc IV bilan résultat très hétérogène! donc la psychologue n’a pas pu calculer son QI il doit faire un bilan neuro visuel et aurait un trouble de l’attention sans hyperactivité? enfant hyper émotif et angoissé aurait peur de l’erreur et n’aurait pas confiance en lui, et test trop long pour lui….penser vous qu’il faudrait lui repaser le test en 2 fois au lieu d’une fois? car la psychologue pense quant même à la probabilité du HP pour mon fils malgré ces gros écart dans la courbe……

    • sandy dit :

      Bonjour Stéphanie,

      malheureusement, votre fils ne peut pas repasser le wisc à cause de l’effet d’apprentissage. Il faut attendre 2 ans entre 2 passations.
      On considère cependant que si l’un des deux indices ICV ou IRP est supérieur à 130 ou s’en approchant, votre enfant est HP. Avez vous les résultats?

  33. Nathalie dit :

    Merci, c’est très intéressant. Cela confirme le point de vue de certains Psy, mais pas de tous…Notamment une psy de Cogitoz lyon qui affirme que les résultats (produits par un autre cabinet…) n’ont rien d’hétérogènes (de 104 à 148!) et qu’ils n’empêchent pas d’interpréter, et que seul le QIT (124) est à prendre en compte…. donc plus de précocité…plus de problèmes!! comment faire tourner les parents en bourrique!

  34. Douninou dit :

    bonjour,
    J’ai lu pas mal de vos com, mon fils aura bientôt 8ans en classe de ce2.
    J’ai rencontrais la psy scolaire en fin de cp, qui m’avais parlé du Trouble du déficit de l’attention (après juste 3 séances), Enfin il doit passer un bilan psychométrique et je suis inquiète, il a tellement peur de l’échec et un manque de confiance en lui, que je ne sais pas si il arrivera a faire les tests, pourtant , loin d’être bête, je ne dit pas ça parce que c’est mon fils. lol.
    Je ne sais pas si il est zèbre ou pas, mais il s’intéresse a beaucoup de choses ex: les planètes, les insectes, les éoliennes ça passion, il dessine assez bien pour son age très minutieux, émotif également. Par contre en classe il ne fais pas grand choses. il me dit qu’il s’ennuie, qu’il a peu de se trompé mais comparer a beaucoup de vos enfants il a parlé tard il a encore du mal en lecture. je ne me fait pas d’idées zèbre ou pas il et mon ange.
    Cdlt

  35. Karine dit :

    Bonjour,

    Cela fait environ 1 mois que je viens sur ce blog, depuis que l’on a décidé de faire passer le test WISC IV à notre fils qui aura bientôt 9 ans et qui est en CM1. Nous avons décidé de lui faire passer ce test pour essayer de mieux comprendre notre fils qui a des difficultés d’endormissement depuis très longtemps et qui a de nouveau des problèmes d’énurésie depuis le mois de juillet après 2 ans sans problème. Pourquoi privilégier la piste du HPI plutôt qu’une autre ? Parce que depuis le CP il s’ennuie en classe (il savait lire avant d’arriver au CP).
    Alors voilà début septembre nous avons rencontré une psy, après une séance d’échange il est décidé de lui faire passer le test en 3 séances. Mon fils est ravi à chaque fois qu’il sort d’une séance, il trouve les exercices supers. Puis vient la séance de restitution et là, déception !!
    Voici les résultats donnés par la psy :
    ICV : >130
    IRP : entre 120 et 129
    IMT : entre 110 et 119
    IRP : entre 90 et 109.

    Donc QIT non calculable car résultats trop hétérogènes et pas de HPI, juste une anxiété de performance qui serait du à nous les parents, je ne vous raconte pas la culpabilité !!

    Pour vous est-ce normal que les résultats soient aussi vague ? Pourquoi n’a-t-elle pas donné plus d’explications sur l’hétérogénéité ?

    Commentaire sur l’IRP, Sacha est un peu lent !!

    Je suis un peu perdue et déçue par le compte rendu plutôt succinct.

    Merci d’avance pour vos réponses.

    Cordialement.

    • Memepasmal! dit :

      Bonjour karine,
      Le resultat de l’imt et de l’ivt peut être expliqué par une dys…quelque chose,ou tda.
      Faite faire un bilan orthophonique qui s’accompagne de bilan orl,visuel,auditif.

      Mon fils est tda/hp l’écart entre l’icv et l’imt était très important,le psy scolaire qui a fait passer le teste à l’évoque ne connaissait rien des tda,nous avait tenu aussi ce discours « anxiété de performance »avec une crainte de séparation de la Mere,nous étions désemparés,démunis face à ses multiples réveils nocturne à 7 ans ,son écriture s’était très vite détériorée.

      Puis approfondissement de teste chez un neuropsy pour un éventuel tda (trouble déficitaire de l’attention)BINGO ,
      2 années de bilan et de différente remédiation sur des « aprioris »nous a tous plongés dans la souffrance et culpabilité.

      Votre bilan est il accompagnné d’un tableau avec code ?

      Regardez sur QI pour néophyte qu’Alexandra a eu la gentillesse de nous expliquer,ainsi que des vidéos d’Arielle Adda qui nous éclaire sur l’hétérogénéité du bilan.

      Bon courage,

      • Karine dit :

        Bonjour Memepasmal,

        Tout d’abord merci pour votre réponse. Nous n’avons jamais envisagé de problèmes dys pour notre fil donc je ne sais pas. Pour ce qui est du TDA j’avoue ne pas trop savoir ce que c’est, nous sommes encore très novices avec tous ces termes. Je vais effectivement essayer de trouver des informations sur ces sujets.

        Concernant le bilan nous n’avons rien de plus que les résultats indiqués dans le précédent message, donc pas de tableau avec code. J’aurais aimé au moins avoir un QI « exact » pour les 4 indices voire les résultats obtenus aux différents subtest mais rien. La psy nous a dit qu’il pouvait éventuellement être suivi car l’énurésie est une cause de suivi psychologique mais c’est tout.
        Elle nous a également dit qu’un autre psy l’aurait peut-être déclaré HPI mais pas elle. Je ne vois pas en quoi nous dire cela va nous aider (à part mettre un doute là où pour elle il n’y a pas à en avoir!).
        Je n’ai pas l’impression que la psy est réellement réussie à cerner mon fils et qu’elle nous a très vite cataloguer comme parents trop exigeants et ayant laissé grandir notre fils dans une croyance de précocité. Or nous nous sommes penchés sur cette idée seulement cet été.
        Peut-on demander à la psy de nous transmettre le test complet ?

        Je suis vraiment perdue !

        Et vous Memepasmal, vous avez réussi à aider votre fils ?

        • Memepasmal! dit :

          « -Peut-on demander à la psy de nous transmettre le test complet ? »

          Oh que oui,plutôt 2 fois qu’une. Mais sa réponse est pour moi prévisible d’après votre témoignage, elle vous sortira le blabla d’une incompétente,en vous disant que cela ne vous mènera nul part.

          J’e souhaite vraiment me tromper,mais comme c’est partie tout laisse présager le contraire.

          Oui,on a bien GALERÉ,le diag de tda(trouble déficitaire de l’attention) est arrivé tard, le tout premier test QI est bien décortiqué,les écarts,les différents items,et la conclusion par écrit.

          Par contre,aucune préconisation sur d’autre testes éventuel face à l’écart important. Nous avons dû creuser par nous meme et déchiffrer cet écart,qui ne voulait rien dire pour nous.
          Nous étions complètement largués.

          De centre Referent,au psy et ortho,neuro, nous avons vraiment dû débroussailler notre chemin seul,puis accompagnné D assoc.

          Je ne pensais pas notre fils hp diagnostiqué a l’âge de 8 ans,il a 14 ans ce jour et j’avoue encore parfois me faire la réflexion intérieur (il se sont peut être planté dans leur diagnostic) tellement il peut buter sur des choses simple.

          Bref,le parcours peut est long,soyez confiante et patiente, vous avez déjà entamé la démarche vous trouverez des réponses c’est sûr.

          • Karine dit :

            Je pense que je vais demander les résultats complets à la psy et que je vais l’emmener voir une autre psy. Je pense que l’on a été trop vite dans notre démarche et que l’on aurait dû faire plus de recherches pour choisir la bonne personne.
            On a choisi celle-ci car elle est normalement spécialisé dans tout ce qui est psychologie scolaire et passation de test. Après ce qui est fait est fait.
            De toute façon vous avez raison, elle ne peut pas nous refuser le droit de voir les résultats de notre fils dans le détail, ils ne lui appartiennent pas. Quand on fait une prise de sang le laboratoire ne nous dira jamais je ne vous donne pas les résultats car vous n’allez rien comprendre et cela ne vous apportera rien !!!

  36. Karine dit :

    Bonjour,

    J’ai envoyé un mail à la psy hier soir pour lui demander les résultats précis de mon fils et elle vient de me les envoyer :
    ICV : 140
    IRP : 124
    IMT: 112
    IVT : 96
    Elle m’a transmis également les résultats aux différents subtests. Par contre je lui avait demandé des explications ou plutôt des débuts d’explication sur l’hétérogénéité des résultats et là elle ne me donne aucune info.
    Au moins avec les résultats, même si ce n’est pas l’idéal, je vais pouvoir aller voir une autre psy qui je l’espère pourra nous donner des pistes.

    • Rainbow dit :

      Bonjour Karine,
      Clairement les résultats de votre fils sont très hétérogènes ce qui ne permets pas de calculer un QI total car entre 96 et 140, on observe plus de 2 écarts-type. Pour que le QI total soi calculé, il faut que tous les indices aient moins d’un écart-type (15).
      Mes enfants ont sensiblement la même hétérogénéité, si ce n’est que leurs scores en verbal, encore plus élevés font approcher l’hétérogénéïté à 3 écarts-type.
      Clairement, l’indice de Mémoire de Travail (IMT) est bon et même dans la moyenne haute (moyenne ou normalité absolue entre 95 et 105) et la vitesse de traitement est normale (IVT). Mais ce sont ces décalages dans les scores obtenus qui évoquent un problème. Comme par ailleurs en indice de compréhension verbale, votre enfant atteint 140, je pense qu’il est à considérer comme HQI, même si les autres indices sont plus faibles. Le QI est évidemment stable toute une vie, mais on considère que les enfants avant 6 ans et l’apprentissage de la lecture, peuvent voir leur QI se modifier, mais évidemment plutôt à la hausse (s’ils se débarrassent d’un stress ou d’une angoisse ou s’ils sont en meilleure forme ou confiance vis à vis de celui qui leur fait passer les tests), jamais à la baisse à moins d’une pathologie neurologique ou psychiatrique ou d’un accident.
      Ce test révèle dont une grande hétérogénéité qu’il convient de confirmer par d’autres tests chez un ergothérapeute ou psychométricien par exemple (Je préfère les premiers aux seconds mais c’est personnel) ou par un orthophoniste qui effectueront des bilans plus ciblés sur leur motricité fine par exemple. Forts de leurs résultats, ils sauront vous conseiller d’aller voir un médecin spécialiste tel que neurologue, neuro-pédiatre ou médecin spécialisé dans la réadaptation fonctionnelle, afin de confirmer le handicap et le degré de celui-ci. Mes 2 enfants sont DYSpraxiques, mais certains de leurs camarades sont TDA avec et/ou sans hyperactivité. Un autre de leur camarade est autiste Asperger de haut niveau intellectuel. Seuls des MEDECINS (les psychologues ne sont pas médecins) sont à même de confirmer des diagnostics médicaux dont le test de QI complété de tests de personnalité et de bilans ergo ou ortho (effectués par des non médecins eux non plus) sont une des étapes. Les listes d’attente sont souvent longues surtout dans les grandes villes car ses spécialistes ne courent pas les rues et sont overbookés. Il convient de se renseigner auprès de membres d’associations (des parents et des enseignants eux-même parents) telles que DYSPRAXIE FRANCE DYS ou bien L’ANPEIP (mais il y en a d’autres) qui constituent un réseau utile pour se débrouiller parmi les pseudo psy soi-disant spécialistes comme celle que vous êtes allée voir pour votre enfant. Eviter à tout prix les CMP (centre médicaux pédagogiques souvent conseillés par les écoles mais lamentablement à côté de la plaque dans tous les cas). Bon courage à vous.

      • Karine dit :

        Bonjour Rainbow,

        Je viens seulement de voir votre réponse, car même si je viens régulièrement je n’étais pas remonter sur les plus anciens messages !
        En fait j’ai redemandé à la psy pourquoi mon fils avait « chuté » à l’IMT et à l’IVT mais pour elle ils ne sont pas chutés puisqu’ils sont dans la moyenne et c’est juste le fait que mon fils a conscience qu’il est moins bon sur certaines épreuves qu’il a moins bien réussi ces indices (ce sont ses propres mots). En fait j’ai du mal à suivre son raisonnement et encore une fois elle ne veut pas donner plus d’explication sur l’hétérogénéité, pour elle les scores restent dans la moyenne donc pas de souci !! Jamais elle n’a évoqué de tests complémentaires.
        J’avais envoyé un message à l’AFEP mais les propos de la personne sont restés très vague, je vais essayer de la joindre par téléphone ce sera plus facile.
        En plus mon mari ne s’intéresse pas vraiment à tout ça, c’est lui qui a été à l’initiative du test (moi j’avais une crainte) et maintenant il me dit c’est bon il n’est pas précoce on n’en parle plus cela va s’arranger avec l’âge, en parlant de l’énurésie (ayant eu moi-même des problèmes d’énurésie jusqu’à 11 ans, il me dit tu as bien fini par t’en sortir !!) mais ce n’est pas une solution de faire l’autruche en attendant que ça passe.
        En plus j’ai l’impression que depuis qu’on a fait le test mon fils est de plus en plus insupportable, il remet en cause tout ce qu’on lui dit, se fâche aussitôt et dit toujours qu’on aime plus son frère et sa sœur. Il était déjà un peu comme ça mais là je trouve que cela prend des proportions importantes.
        Rainbow comment se traduit la dixpraxie chez vos enfants ? Car je n’ai pas l’impression que mon fils soit dyspraxique mais comme je l’ai déjà dit auparavant je ne connais pas bien tous ces troubles. Il y a quand même une chose que m’a dit mon fils et qui me trotte c’est que quand il lisait il avait du mal à retrouver la ligne suivante, je lui ai dis que c’était normal que moi aussi ça m’arrivait mais est-ce vraiment normal quand il décrit cela comme une gêne(j’ai vraiment l’impression de chercher la petite bête) ?
        Pour conclure je n’ai toujours pas avancé dans la démarche car j’ai peur de m’engouffrer dans une voie qui ne serait pas du tout la bonne, j’ai toujours cette petite voix qui me dit « ton fils n’est pas précoce, le problème vient de vous ».

        Cordialement.

        Karine

    • Memepasmal! dit :

      Bonjour karine,
      Bon ben elle m’a fait mentir qu’à moitié :-x ,n’hésitez pas à contacter l’AFep pour etre aiguillé vers un/e psy connaisseur.
      Bon courage.

  37. Karine dit :

    Je voulais également vous faire part de ces derniers mots dans son message : »Le QI est une donnée susceptible d’évoluer; on peut donc le réévaluer mais pas avant 2 ans si on utilise le même outil de mesure ». Pourtant il me semblait que le QI était quelque chose de stable mis à part des difficultés particulières (dys, …) et que dans ce cas, après un travail sur ces problèmes le QI peut-être amélioré. Le souci c’est que là, elle nous dis que l’on peut le réévaluer dans 2 ans mais sans émettre de pistes pour améliorer son hétérogénéité mis à part un travail psychologique sur son anxiété de performance mais je trouve cela un peu léger !! Est-ce vraiment l’anxiété de performance qui l’ont fait chuter à l’IMT et à l’IVT ?

    • Lili dit :

      Bonjour,
      Mon fils avait l’imt et l’ivt relativement chutés par rapport aux deux autres indices bien que ceux ci restaient dans une zone moyenne. Il y avait plus de 60 points d’écart entre l’ivt et l’icv. On ne nous avait rien dit de spécial à l’époque là dessus mais le diagnostic d’eip avait été posé. Deux ans plus tard, face à des difficultés de concentration et une fatiguabilité à l’école, il a été revu dans un centre pour troubles

      • Lili dit :

        Mauvaise manip…
        Troubles d’apprentissage. Il a repassé les tests et d’autres examens, et il a été souligné des difficultés attentionnelles et de mémorisation et des troubles d’ordre visiospatial et praxiques sans que cela soit suffisamment fort pour parler à priori de dys ou de tda. Cependant il a été pris en charge toutes les semaines pour une rééducation en ergo et psychomotricité pour le soulager et nous ferons un point fin novembre. Il paraît que les résultats hétérogènes sont fréquents chez les eip, ça vaudrait peut-être le coup de vérifier si les écarts constatés meritent un soutien. Je comprends qu’elle vous dise avec ces résultats que certains psy auraient parlé de précocité. Quant à l’anxiété de performance je crois que beaucoup de petits eip se mettent la pression et la barre haut sans que les parents soient pour autant des bourreaux, mais bon…
        Bon courage dans vos démarches, ne vous laissez pas intimider par l’image que vous renvoient certains praticiens, tout cela vise avant tout à aider votre enfant, rien d’illégitime, il me semble.

        • Karine dit :

          Merci pour votre réponse, cela fait du bien d’avoir des avis extérieurs.
          Le souci c’est que là il n’y a pas de diagnostic d’EIP, donc son « anxiété de performance est forcément dû à ses horribles parents qui lui en demandent beaucoup trop ».
          Ce qui m’énerve vraiment c’est que je suis allée sur plusieurs sites depuis qu’on a amorcé la démarche et des parents qui n’acceptent pas le diagnostic du psy car ils sont sûrs de la précocité de leur enfant j’en ai lu et je ne voulais pas être dans ce cas là, je ne voulais pas être cette maman qui veut à tout prix croire en la précocité de son enfant.
          Je n’ai pas l’impression d’être comme ça, d’ailleurs ce n’est pas le résultat en lui même que je réfute mais plutôt l’analyse qui en a été faite. Je ne pense pas que l’on est trop poussé mon fils, on a déjà du mal à lui faire faire ces devoirs alors lui en demandé plus je ne vois pas comment !
          Je n’ai pas envie de voir des problèmes là où il n’y en a pas mais je n’ai pas envie de passer à côté de quelque chose. En fait je suis perdue !!

          Pensez-vous qu’à l’époque ses difficultés auraient pu être détectée ? Sa prise en charge lui a-t-elle fait du bien ?

          • Lili dit :

            À l’époque nous n’avions pas poussé plus loin, car la reconnaissance de son profil atypique et l’écoute et l’aide de la psycho avaient déjà été d’une grande aide pour mon fils. À l’époque nous cherchions surtout à ce qu’il retrouve de la sérénité et des clés pour mieux maîtriser son impulsivité et sa frustration à l’école. Cela avait bien fonctionné. Il faut savoir qu’il subit également un lourd suivi médical lié à des pbs physiques de naissance, alors ajouté au Hp, le suivi psy était devenu indispensable. Les examens d’approfondissement ont été proposés par le centre de rééducation qui le suit car il s’est avéré que c’est aussi un centre de référence pour l’apprentissage. Nous l’avons vu comme un outils supplémentaire qu’il aurait été idiot de refuser. Notre aînée avait eu des séances de psychomotricité en libéral et nous avions trouvé que cela l’avait épanouie. Depuis elle gère bcp mieux ses émotions. Pour mon fils, il n’a fait que 3 séances, je ne pourrais pas vous dire déjà si c’est profitable, cela va se construire à long terme.
            Cordialement

        • Memepasmal! dit :

          Bonjour lili,
          Le niveau de sévérité d’une dys ou tda n’a rien à voir avec cette reconnaissance de trouble,qui est un trouble neuro développemental.qui remédié le plus tôt possible peut être bien compenser.
          Le trouble dys ou tda s’évalue suivant les bilans bien précis sur ce qui est attendu selon une tranche d’âge et qui perdure sur du lonnnnnnnng terme malgré les differentes remediations.

          Le discours que l’on nous a tenu à l’époque du diag,c’est qu’il n’était pas suffisamment en échec scolaire pour parler de dys,hors cette pathologie évolue et peu etre désastreuse sur le plan psychologique si aucune reconnaissance et accompagnement n’est établi .

          Aujourdhui centre Referent des troubles dès apprentissages et orthophoniste qui suivent notre fils depuis 6 ans ne se mettent toujours pas d’accord sur la pathologie,
          Le neuropsychiatre diagnostic « tdah seul » et l’orthophniste insiste sur la dyslexie.et nous devons faire le tri sur la priorité des « soins » car les faits sont là,

          J’ai bien conscience que certain praticien ne veulent pas ÉTIQUETER l’enfant trop vite, mais cette position incertaine mais l’enfant et sa famille dans de profonde souffrance.surtout quand l’école a décidé de ne pas aider si pas de diag.il nous a fallu 5 longues années de combat pour qu’enfin son trouble soit d’une part reconnu au seins de l’école,et d’autre part qu’un vrai accompagnement pédagogique soit mis en place.ce qui est pour nous insoutenable.

          Restez vigilant,cordialement

          • Lili dit :

            Je vous rejoins en effet sur la difficulté et la délicatesse à poser un diagnostic ferme. Il est vrai que notre fils n’a pas de difficultés scolaires objectives, en matière de résultats. Il a un bon niveau, travaille vite ce qui fait dire aux instituteurs que des mesures ne sont pas nécessaires. Mais les professionnels s’accordent pour dire que ces bons résultats sont le fruit d’une dépense attentionnelle importante pour compenser certains troubles légers mais présents aux examens, ce qui expliquerait la fatigue, le manque de concentration et l’agitation qui s’accumule. Mais tout ça n’est pas très clair, et nous même parfois pensons qu’il s’agit surtout d’une difficulté à se conformer aux règles scolaires (se taire, ne pas bouger, se ranger…) car on ne pas nier que nous avons les mêmes difficultés à la maison (s’habiller,dans le bon sens, se laver, manger, débarrasser, ranger sa chambre…inutile qd on a de supers livres à lire ou tout un monde à dessiner ;-) Le seul point convergeant entre école et professionnels, c’est le manque d’aisance sur les activités physiques (mais dyspraxie réelle ou difficultés psychologiques liées à son handicap physique?). Tout ça fait beaucoup à gérer et la prise charge ergo et psychomot ne peut que faire du bien. Et parce que je ne me lasse pas de cette citation du Dr Revol : » les enfants intellectuellement précoces ne sont pas des enfants comme les autres, mais comme les autres se sont des enfants », ç’est tellement vrai!

  38. Karine dit :

    Bonjour Rainbow,

    Je viens seulement de voir votre réponse, car même si je viens régulièrement je n’étais pas remonter sur les plus anciens messages !
    En fait j’ai redemandé à la psy pourquoi mon fils avait « chuté » à l’IMT et à l’IVT mais pour elle ils ne sont pas chutés puisqu’ils sont dans la moyenne et c’est juste le fait que mon fils a conscience qu’il est moins bon sur certaines épreuves qu’il a moins bien réussi ces indices (ce sont ses propres mots). En fait j’ai du mal à suivre son raisonnement et encore une fois elle ne veut pas donner plus d’explication sur l’hétérogénéité, pour elle les scores restent dans la moyenne donc pas de souci !! Jamais elle n’a évoqué de tests complémentaires.
    J’avais envoyé un message à l’AFEP mais les propos de la personne sont restés très vague, je vais essayer de la joindre par téléphone ce sera plus facile.
    En plus mon mari ne s’intéresse pas vraiment à tout ça, c’est lui qui a été à l’initiative du test (moi j’avais une crainte) et maintenant il me dit c’est bon il n’est pas précoce on n’en parle plus cela va s’arranger avec l’âge, en parlant de l’énurésie (ayant eu moi-même des problèmes d’énurésie jusqu’à 11 ans, il me dit tu as bien fini par t’en sortir !!) mais ce n’est pas une solution de faire l’autruche en attendant que ça passe.
    En plus j’ai l’impression que depuis qu’on a fait le test mon fils est de plus en plus insupportable, il remet en cause tout ce qu’on lui dit, se fâche aussitôt et dit toujours qu’on aime plus son frère et sa sœur. Il était déjà un peu comme ça mais là je trouve que cela prend des proportions importantes.
    Rainbow comment se traduit la dixpraxie chez vos enfants ? Car je n’ai pas l’impression que mon fils soit dyspraxique mais comme je l’ai déjà dit auparavant je ne connais pas bien tous ces troubles. Il y a quand même une chose que m’a dit mon fils et qui me trotte c’est que quand il lisait il avait du mal à retrouver la ligne suivante, je lui ai dis que c’était normal que moi aussi ça m’arrivait mais est-ce vraiment normal quand il décrit cela comme une gêne(j’ai vraiment l’impression de chercher la petite bête) ?
    Pour conclure je n’ai toujours pas avancé dans la démarche car j’ai peur de m’engouffrer dans une voie qui ne serait pas du tout la bonne, j’ai toujours cette petite voix qui me dit « ton fils n’est pas précoce, le problème vient de vous ».

    Cordialement.

    Karine

    • Lili dit :

      Bonjour Karine,
      C’Est en effet difficile de prendre du recul et nous sommes nombreux à naviguer entre envie de bien faire, peur de trop en faire…Vous pourriez peut-être appeler un centre de référence près de chez vous pour poser toutes les questions qui vous trottent dans la tête, cela vous aidera peut-être à faire descendre la pression indépendamment de votre enfant et de votre conjoint. Vous pouvez voir avec le médecin généraliste ou le pédiatre pour bénéficier de séances de psychomotricité. Mon aînée semble avoir un peu le même profil que votre fils, anxiété, besoin de beaucoup d’attention, gestion des émotions compliquées,enuresie persistante. La prise en charge est svt longue, 6 mois, et les bénéfices se voient au long cours mais cela avait fait beaucoup de bien chez nous. Prenez un peu de temps pour lui seul pour l’apaiser et voyez aussi avec son instituteur. Notre aînée dechargeait son anxiété de performance scolaire à la maison sans jamais rien ne montrer à l’école. Il n’y a pas de solution toute faite mais vous allez trouver la vôtre tranquillement.
      Cordialement

  39. sarah dit :

    Bonjour,
    votre Blog est passionnant et extrêmement instructif !
    ma question est la suivante : mon fils de 9 ans vient de passer le WISC IV ( en octobre 2016 )
    les resultats sont hétérogènes et font apparaître un score au dessus ou autour de 130 pour les 3 indices ICV , IRP et IMT et 88 pour ITV
    on soupçonne donc un TDA ( léger je l’espère car mon fils compense et ne rencontre pas de difficultés scolaires)
    Ma question est la suivante : quelle est la duree de validité du WISC IV sachant que le WIDC V est sorti ?
    votre avis me serait également précieux sur les resultats de mon fils !
    Merci d’avance !

  40. fouine dit :

    Bonjour
    Merci aux intervenants et a Alexandra pour ce blog qui constitue un véritable guide pour nous tous.
    Mon fils de 6 ans 7 mois doit passer Novembre un test. La psychologue qu’elle fera passer le WPPSI IV ou WISC V qu’elle doit recevoir dans les prochains jours. Elle nous dit que pour cet âge les deux test sont quasiment identiques. Il ne me semble pas que cela soit totalement juste car
    -j’ai lu qu’un fisc était toujours préférable a un wppsi
    -le WISC est le test EXIGE par les institutions pour pouvoir éventuellement prétendre a faire bouger les choses pour nos enfants
    – il y a une réelle différence de chiffrage des items dans les deux versions où le WISC V revoit a la baisse les notes moyennes des population échantillon . Comment gérer alors les institutions et la reconnaissance du haut potentiel.
    _ le WISC V semble plus fin dans l’analyse des problématiques.
    Je souhaiterais vraiment vos avis pour me permettre ainsi qu’a d’autres dans mon cas d’argumenter avec la psychologue dans le choix du test
    Il est evidente qu’elle doit mieux maitriser le WPPSI IV que le WISCV
    mais quoi privilégier ?
    Merci de vos avis

  41. Lyonnaise17 dit :

    Bonjour,

    Joyeux Noël à tous !

    Depuis quelques jours, je fais des recherches sur internet pour tacher de trouver des récits similaires, de prendre de bonnes décisions pour notre garçon de 3 ans et 7 mois.

    Actuellement en petite section de maternelle dans le public, la maîtresse, fait remarquable, nous a interpellés 15 jours après la rentrée préoccupée par le désintérêt de notre fils en classe et ayant identifié des connaissances particulières chez lui: niveau de langage très développé surtout, connaissance générale (très curieux,il adore les livres et a beaucoup de mémoire). Elle nous a finalement indiqué qu’elle pensait qu’il avait des choses à apprendre en petite section (respect des règles et du groupe surtout).

    En début de mois, nous avons cette fois été convoqués par la maîtresse car notre fils perturberait la classe, il, se montrerait parfois insolent avec l’Atsem à la cantine, il ne s’intéresserait au groupe que pour exercer un « pouvoir » ( en entraînant les autres dans les bêtises, en attirant l’attention avec des gros mots ou des grimaces), mais sinon il se mettrait souvent en retrait et aurait parfois l’air absent et triste. Puis quand quelque chose l’intéresse, il aurait du mal à laisser parler les autres et à attendre son tour.
    A la maison aussi, il est dans la phase « pipi caca » et a besoin de cadre, de limites, teste notre patience, mais nous avons aussi le sentiment qu’il n’est pas à sa place en petite section. Lui qui était si content d’ aller à l’école à la base, il ne raconte quasiment rien sur ses journées (il dit toujours qu’il ne « fait rien »). Il nous sollicite beaucoup (veut apprendre à lire et à écrire surtout sur ordinateur, se passionne pour le corps humain, l’astronomie, semble comprendre le concept d’addition et de soustraction, s’intéresse aux dizaines puis d’un coup il a du mal à compter jusqu’à 10 sans se tromper), il dort souvent tard (malgré rituel du coucher, lumière éteinte 20h30 max) se lève tôt (très peu de sommeil déjà bébé mais fait la sieste). Il négocie en PERMANENCE depuis longtemps, il est très impatient, manipule et commence à mentir. Et malheureusement, peut-être parce que tout le monde vante (depuis qu’il est petit et devant lui !) son langage, sa malice, sa politesse et autres « capacités » d’un petit garçon très sociable et séducteur, il semble avoir intégré une différence et il refuse d’essayer quand il a peur de ne pas savoir, il se braque rapidement et s’avère parfois étonnamment peureux.

    La maîtresse, qui nous avait demandé d’emmener des réalisations de la maison, a été surprise par ses dessins par rapport à ses réalisations bâclées en classe. La maîtresse nous indique qu’il verra la psychologue scolaire fin janvier et qu’on peut refaire un point à ce moment.
    On nous explique néanmoins qu’il ne peut pas être envisageable de sauter une classe (ce que sa pédiatre préconisait si proposé) « car les classes de moyennes sections sont bien chargées, ce serait compliqué pour les collègues de gérer un enfant en plus »…
    Forcément la remarque fait mal et nous inquiète en tant que parent.

    Nous souhaitons désormais faire tester notre fils mais n’est-ce pas trop tôt ? La pédiatre nous dit qu’un test de QI ne se fait pas avant 6 ans, que selon elle nous saurions déjà, comme elle, que notre fils n’est pas dans la norme et qu’il faut de toute façon le mettre dans une école qui le tirera vers le haut, mais que si l’on veut vraiment dépenser notre argent pour faire un test cher, elle est prête à nous orienter vers un neuro-psy ou une pedo-psy…
    C’est une super pédiatre, mais là elle semble avoir du mal à comprendre notre inquiétude; nous avons besoin de réponse, mais qui aller voir ?
    Neuro-psy, pédo-psy, psychologue ? Centre d’Orientation scolaire ?
    Et pour quel test ?
    Nous sommes sur Lyon.

    Merci à ceux qui auront pris le temps de me lire, merci pour vos avis, et surtout pour vos pistes de praticiens professionnels et bienveillants.

    • squalita dit :

      Bonjour lyonnaise17.
      Mon fils qui a aujourd’hui presque 7 ans a présenté EXACTEMENT le même profil à l’âge du votre.Alors voici ce qui s’est passé pour nous.Je ne dis pas qu’on a fait les meilleurs choix, c’est juste un témoignage pour votre information.La situation s’est présentée dès l’entrèe en très petite section pour ne faire que se dégrader, au point que l’école voulait le déscolarisé partiellement (mi temps) pour qu’il se « repose »…Après une visite catastrophique de 15 minutes chez un pédo-psychiatre libéral, nous avons été orienté sur un CMPP.On y a trouvé une aide très relative, dans le sens ou son anxiété très importante a été mise en évidence et il a commencé à voir une psy, ce qui a amélioré peut être un peu les choses.Des séances de psychomotricité ont aussi été prévu pour l’année suivante (dont je n’avais pas du tout compris l’intéret à cette époque).Quand j’ai évoqué la précocité éventuelle de mon fils, on m’a fait les gros yeux en me disant c’est pas l’urgence et ça ne résoudrait rien…Parallèlement on a contacté la psy scolaire qui l’a rencontré mais sans rien proposer de plus.Il a eu droit à une AVS a temps partielle à partir de la moyenne section, qui était là, disponible pour lui quand il rentrait dans des crises de colère à l’école,complètement ingérable.9a a aidé surtout la maitresse.En milieu de grande section j’ai réussi au prix de lourds efforts à faire passer un test par la psy scolaire.Précocité.
      Pendant toute la maternelle les enseignants ont refusé de faire sauter une classe, mais ils se sont occupé de mon fils sur le plan « humain ».Il avait les droit de passer dans une autre classe quand il le demandait et bénéficiait auprès de tous le monde d’une attention toute particulière.
      Cette année, il est entré en CP dans une nouvelle école (publique) que j’avais préalablement choisi en discutant avec la directrice, que je savais donc au courant de la gestion d’enfants précoces et qui connaissait l’historique de mon fils.Il est donc entrée dans une classe CP/CE1 avec une maitresse jeune, motivée même si pas formée spécialement sur le sujet.Après une rentrée un peu difficile au niveau social (les règles ne sont pas les même dans une cours avec des grands) il vient de glisser en CE1 après la toussain.Il a fait savoir qu’il ne souhaitait plus d’une AVS collée aux basques dès la rentrée, donc on a tout arrêté.
      Aujourd’hui au niveau scolaire c’est très bien, et au niveau social ça se stabilise.
      Voilà,
      je précise juste que l’annonce du diagnostique a changé tout de suite beaucoup de choses pour lui, mais aussi pour nous.
      Ce fut 3 ans et demi de maternelle très très difficile.9a finit par s’arranger mais il faut à mon avis passer ce test au plus vite, pour savoir comment aider concrètement.

      • squalita dit :

        une remarque en plus,
        oui oui oui pour le test, le WPPSI, par une psy scolaire si et uniquement si après l’avoir rencontré le courant passe bien et qu’elle est ok pour faire passer le test.En cas contraire et sans se faire retourner le cerveau par un autre intervenant, le psy libéral, dûment recommandé par une association.Et oui ça coute cher mais la délivrance apportée par le résultat n’a à mon sens pas de prix.

  42. Lyonnaise17 dit :

    Merci beaucoup pour votre témoignage qui nous conforte dans l’idée de ne pas attendre.
    Notre fils voit la psy scolaire sous peu. Nous verrons à l’issue de ce rdv si nous passons par elle où si nous prenons rdv avec une psychologue (notre pédiatre nous a donné un nom pour un bilan neuro-psy). Nous allons effectivement le faire tester pour y voir plus clair et l’accompagner au mieux.

  43. Maman13 dit :

    Bonjour
    Mon fils va passer la semaine prochaine un wisc IV . La psychologue m’assure qu’il est et sera encore valide un moment … mais la sortie toute fraîche du wisc V m’inquiète. Pouvez vous confirmer ses dires ? Combien de temps ce test sera encore valide ?
    Merci d avance pour votre aide !
    Bonne journée à tous

    • A. Zebrounet dit :

      Bonjour,

      Il y a pas de « durée » particulière, mais dès lors qu’une nouvelle version sort (& le Wisc-V est sorti à l’automne 2016), les psychologues doivent acquérir cette nvelle mouture :roll:
      Je pense pour ma part qu’il serait vraiment ts dommage de faire passer à votre fils un Wisv-IV, alors que le V est présent chez les spécialistes de la douance (les tests st actualisés à peu près tous les 10 ans).

      Un test coûte cher à la famille. Il est fatiguant pour l’enfant (lorsqu’il s’agit d’un Wisc, on ne va pas le refaire – il en va différemment du Wppsi pour les jeunes enfants). Donc pourquoi choisir une version qui, à ce jour, n’est plus d’actualité.

      Il faut savoir que certains psychologues rechignent à investir dans les nouvelles versions car cela a pour eux un coût. Par conséquent, plus longtemps ils gardent une version; plus ils l’amortissent (car vous paierez ce Wisc-IV « plein pot »… alors même que le V est déjà utilisé par nbre d’autres cliniciens :!: ).

      Alexandra

      • Maman13 dit :

        Bonjour et merci pour votre réponse !
        En fait on a déjà commencé plusieurs rdv avec cette psychologue et il se sent en confiance. Elle est a lecoute et mon fils est content d’aller la voir et du coup ça m’embêterait vraiment beaucoup de devoir chercher une autre professionelle, reexpliquer son histoire et essayer de tisser un lien de confiance. Je suis « tombée » un peu par hasard sur cet échange et du coup la question des versions (que je decouvre) je me la pose trop tard …. :(
        Merci encore pour votre retour ! Bonne journée

  44. Pierre dit :

    Bonjour,

    Ma fille a passé le Wisc IV il y a quelques mois, elle avait 15 ans à l’époque. C’est un de ses professeurs qui nous a orienté vers cette piste, en effet nous ne savions rien de la douance avant cela, et n’avions jamais soupçonné un haut potentiel chez notre fille, qui n’était pas un enfant difficile et ne faisait pas de vagues à l’école malgré de grandes facilités et curiosité intellectuelle. Or le bilan s’est avéré hétérogène, et la psy qui n’avait pas l’air de s’y connaître sur la question a été incapable de trancher, laissant ma fille désarçonnée et encore plus persuadée de sa nullité.
    Voici ses résultats:
    Qi verbal: 140
    Similitudes: 17
    Vocabulaire: 16
    Compréhension: 17

    Qi performance: 115
    Cubes: 10 (chuté à cause de sa lenteur)
    Complément d’image: 13
    Matrices: 14

    Mémoire de travail 115
    Mémoire de chiffres: 10 (ma fille a paniqué et pleuré lors de ce subtest)
    Séquence chiffres lettres: 15

    Vitesse de traitement 114
    Code: 10
    Symbole: 14

    Ma fille s’ennuie en classe, y dors y dessine ou bavarde mais obtient d’excellentes notes pour un travail minimal. Elle déteste l’école et a des problèmes relationnels, se sent en décalage, montre des symptômes dépressifs. Elle a toujours été hypersensible, extrêmement susceptible, très créative et lectrice avide. Alors est elle haut potentiel ou simplement plus intelligente ? Pour moi elle pourrait aussi bien être l’un ou l’autre, mais j’aime ma fille et ne voudrais pas qu’elle passe à côté d’une composante de son être qui pourrait l’aider à comprendre des choses et aller mieux.
    Est-il possible d’être haut potentiel malgré un profil comme le sien ?
    Merci à tout ceux prenant le temps de m’apporter des éléments de réponse.
    Pierre

    • Noemie dit :

      Bonjour Pierre,

      je pense que vous pouvez rassurer votre fille : avec ses résultats, elle se situe nettement dans la zone dite très supérieure.
      Je ne suis pas psychologue, mais vous trouverez nombre d’exemples comme celui de votre fille, dans les témoignages qu’on trouve sur le net et dans le littérature. D’après ce que j’ai glané à droite à gauche (et j’ai lu beaucoup, beaucoup, sur le sujet, mais je ne suis pas aussi rigoureuse qu’Alexandra, et serais donc incapable de citer mes sources, tellement elles sont variées ! ), le QIV est parfois très supérieur aux autres indices chez les enfants surdoués, et il empêche de calculer un QI total. Mais au-delà de 130, il me semble qu’on peut dire qu’on est bien dans un « cas » de précocité, mais avec un profil hétérogène.
      Ce qu’il faudrait peut-être faire, c’est chercher à comprendre pourquoi les autres résultats sont nettement inférieur : y a-t-il un syndrome anxieux (peur d’échouer aux subtests ?) Un trouble associé (hyperactivité, trouble du langage, des apprentissages ?) Même si les résultats sont très corrects !
      Cela peut valoir le coup de faire une recherche dans un moteur de recherche avec les termes « précocité » et « profil hétérogène ». Le blog d’ici offre aussi un certain nombre d’articles sur le sujet, et c’est une question très fréquente.
      Allez, courage, vous trouverez certainement des réponses à vos interrogations, et des arguments pour rassurer votre fille.

      • Pierre dit :

        Merci pour vos réponses Noémie. Nous avons consulté l’avis d’une autre psy spécialisée sur la question et elle a confirmé ce que vous dites, soulignant des fragilités attentionnelles chez ma fille. Elle a été soulagée par le diagnostic et semble aller mieux depuis !

  45. Karine dit :

    Bonjour à tous,

    Je viens vous donner un peu de nouvelles et vous demander encore votre avis. Suite à la passation du WISC IV par mon fils et le compte rendu de la psy quelque peu déroutant et n’apportant pas de réponses nous sommes allés voir une autre psy (conseillé cette fois par une psy que je connais). Je lui ai montré les résultats et le compte rendu, qui pour elle est inexploitable et pas digne d’une professionnelle (ça m’a rassuré un peu, cela ne venait pas de moi!!). Ce qui était aussi l’avis de la psy qui m’a conseillé. Nous avons également fait un bilan orthoptique qui était parfaitement normal, pas de problèmes à ce niveau.
    Je suis un peu rassurée car la nouvelle psy a une approche qui me convient mieux et va essayer de fournir des billes à mon fils pour mieux se comprendre et aussi pour combattre son anxiété de performance qui est bien présente chez lui.
    Par contre elle veut lui faire repasser un test courant avril, non pas pour recalculer un résultat (ce qui sera fait quand même) mais pour voir comment il se comporte durant le test (ce qu’on ne peut pas voir avec les résultats). Mon inquiétude c’est que normalement on ne doit pas repasser un test avant au moins 18 mois et là cela ne fera que 6 mois. Qu’en pensez-vous ?

    Karine

    PS : elle ne m’a pas dit si elle fera passer le WISC IV ou le WISC V.

  46. Noemie dit :

    Bonjour,
    D’abord merci pour tous ces articles riches et variés et autres recommandations de lectures, qui m’ont permis au fil du temps de me forger une idée plus ou moins complète sur la question du surdouement !
    Je suis surprise de n’avoir pas vu passer de mise à jour de ce post et du coup je pose la question à Alexandra : c’est bien le Wisc V qui est maintenant d’actualité, non ?
    En tout cas c’est le test que mes enfants ont passé ce mois-ci…
    D’ailleurs, pour celui (d’enfant) pour lequel nous avons déjà obtenu les résultats, il n’est pas concluant, et la psy nous a dit qu’avec le Wisc IV il aurait sûrement pu être identifié précoce, alors qu’avec le V, qu’elle trouve « beaucoup plus difficile », les résultats ne permettent pas de conclure à une précocité. Euh, je suis confuse, c’est possible, ça ??
    J’aimerais avoir un avis, des retours : quelqu’un d’autre a-t-il passé le Wisc V ??
    Merci pour votre soutien.

    • A. Zebrounet dit :

      C’est en cours de rédaction (un nouveau billet, pas une mise à jour :up: Car le Wisc-V est bien différent du IV :) )

      Bcp d’enfants passent encore le IV, même si le V est en vigueur depuis l’automne dernier en France :(

      Alexandra

      • Noemie dit :

        Merci beaucoup pour cette réponse, je vais patienter alors ! ;)
        En attendant, si d’autres qui passaient par là ont des retours sur leur expérience du WISC V, et notamment sur ce qu’en pensent les psychologues qui ont l’habitude de faire passer les tests, je veux bien !
        Nous attendons actuellement les tests complémentaires, pour identifier pourquoi fiston a chuté certains items, et très bien réussi d’autres.
        à suivre, donc !

  47. kryssbo dit :

    Bonsoir,
    je vous remercie à tous pour ces renseignement précieux.
    je suis à la recherche de comprendre ce qui ne va chez mon petit garçon de 6 ans et 1/2, je suis complètement perdu ! J’ai déjà 3 grands enfants de 14 à 17 ans, et effectivement numéro 2 ( 15 ans), il avait les mêmes symptômes ce que kerlys a décrit sur sa petite fille, et nous aussi on a souffert de ne pas être a la hauteur comme parents. Nous le savions que il était bien plus en avance sur ses camarades, mais étant une très grand besoin d’ affectif et une énorme timidité, nous n’avons pas fait avancer de classe. Et nous avons nourrit son appetit croissant d’envie de savoir à la maison, et à l’école il a pu garder des très très bonne amitiés! Mais il était toujours et il est toujours très sociable à l’extérieur et des crises de nerfs à la maison, bien sur plus en plus espacé!
    Par contre c’est toute une autre histoire avec le petit dernier. Enfant unique dans une famille nombreuse, toujours tirer vers le haut par les grands.Il a fait 4 ans de maternelle car il y avait la possibilité , et je me suis pas priver en pensant qu’il trouvera des petits camarades avec qui s’amuser. Première année tout petit section, une pur merveille, en plus il avait une ATSEM génial!
    Et depuis le petit section la dégringolade!! Des pleurs pour aller à l’école, des crises de nerfs répétitifs en publique, ne reste pas en place. Il visitais les classes de maternelle!! Les maîtresses le perdait souvent! J’avais hâte qu’il passe en CP!!
    Mais ça continue , c’est même pire. Les crise de nerf et les pleurs toujours le matin! Ne tiens pas en classe , n’as pas d’amis, il est tout le temps tout seul, ne joue pas avec les autres. Par contre des qu’on parle de math, de science tout l’intéresse! Et sur les évaluations de l’école a déjà pratiquement tout acquis. Sauf le français et l’écriture et le parcoeur ou il a toujours du mal, ou tout simplement ça ne l’intéresse pas.
    La maîtresse de CP vient de me conseiller de voir un neuropsy, et éventuellement lui faire un Wisc 4 , mais en quoi ça va m’aider???? Nous habitons dans une petite ville de campagne, ou les choix ne se bousculent pas, et le mettre en pension pour avoir des écoles plus adaptés , la question ne se pose même pas, trop petit et trop besoin de nous encore!
    Là, je me sens un peu perdu, je ne sais pas bien quoi faire!
    Je l’aide de mon mieux à la maison , mais j’ai peur de trop coucouner!
    Pourriez vous me conseiller svp comment l’aider?

    • Noemie dit :

      Bonjour,

      je reconnais bien votre souffrance, la peur de ne pas être à la hauteur, les doutes, les remarques des personnes extérieures… En fait, je pense que le/la neuro-psy pourra faire des tests complémentaires, et du coup vous pourrez aller au-delà du diagnostic de douance (ou pas, comme ça a été le cas chez nous…). Il y a peu-être un autre trouble associé, et seul(e) un(e) neuro-psy pourra vous aider. Ça me semble un bon début dans tous les cas ! Par contre, trouvez qq’un qui fait passer le WISC 5, c’est le test qui est en vigueur depuis l’automne dernier ! Et évitez les psychiatres, qui médicamentent à tour de bras…
      Bon courage

  48. Ph dit :

    Bonjour,
    Tout d’abord, merci pour votre site si riche…
    Mon fils de 5 ans a passé le wppsi, et la psychologue nous a présenté les résultats comme étant « homogènes ». Hors, il y a quand même 15 points d’écart entre deux domaines :
    – Compréhension verbale 155
    – Visuo-spatiale 155
    – Raisonnement fluide 144
    – Mémoire de travail 155
    – Vitesse de traitement 140
    Pour un QIT de 160 (?) … Du coup peut-être non interprétable au vu des résultats ?

  49. Jim dit :

    Bonjour, j’ai passé le WISC a l’âge de 7 ans et les resultats présentent une certaine hétérogénéité.
    ICV:155
    IRP:138
    IMT:138
    IVT:118
    La psychologue a tout de même donné 151 comme QIT à mes parents. Cela est il plausible?

  50. Voisin Annick dit :

    Les enfants précoces ont toujours existé ! …
    À l’époque où écrire dela main gauche n’était même p1s autorisé ! ….
    Quel gâchis humain !
    Les HP et autres zèbres
    Ont bien de la chance désormais !

    Pensez y ….



:) :-D 8) :oops: :( :-o LOL :-| :-x :-P :-? :roll: :smile: more »

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