Le côté obscur de l’intelligence émotionnelle (Slate, janvier 2014)

Le côté obscur de l'intelligence émotionnelle (Slate, janvier 2014)Dans sa rubrique Le fil de la science, le e-magazine Slate vient de mettre en ligne un article intitulé "Le côté obscur de l'intelligence émotionnelle" :!:

 

Daniel Goleman, à l'origine de l'ouvrage qui a fait connaître l'intelligence émotionnelle au grand public en 1995 ("L'intelligence émotionnelle. Comment transformer ses émotions en intelligence"), a popularisé l'idée selon laquelle elle comptait plus que le quotient intellectuel dans la réussite sociale et professionnelle.

Introduit au début des années 90, le concept d’intelligence émotionnelle, qui reconnaît l’importance de la détection, de l’expression, de la compréhension et de la gestion des émotions, a été considéré depuis comme la solution à un large éventail de problèmes sociaux, rappelle le professeur de management et de psychologie Adam Grant sur The Atlantic.

L’idée sous-jacente est que si émotions sont prises en compte à l’école ou au sein de l’entreprise, le monde deviendra plus coopératif et attentif à l’humain… Mais « grâce à des méthodes de recherche plus rigoureuses, poursuit l’auteur, on assiste à une reconnaissance croissante du fait que l’intelligence émotionnelle — comme toute compétence — peut-être utilisée pour le bien ou pour le mal ».

 

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2 commentaires à “Le côté obscur de l’intelligence émotionnelle (Slate, janvier 2014)”

  1. olivhood dit :

    j’avais repéré cet article et je trouvais le titre assez mauvais puisqu’il s’agit en fait du côté obscur des pratiques managériales modernes.

    Après le débat risque de tourner à la politique alors je m’arrête là.

  2. yves dit :

    Les études faites ici ou là sur tel ou tel sujet sont elles complètes?
    Les études faites en anglais ou en toute autre langue sont-elles justement traduites?
    Qu’est-ce, exactement, que notre nature émotionnelle?
    Quelle différence peut-on faire entre émotion et sentiment?
    Le mot sentiment porte un élément de réponse. Il est composé du « senti » lié à notre part sensitive, sensorielle et du ‘ment » de mental. Je ne ferais pas un raccourci facile pour dire que le mental ment. L’énergie du mental peut être une vraie mine de richesses. Les sentiments n’ont donc rien de commun aux émotions. Les sentiments sont structurants, les émotions sont dé-constructrices!
    Emotion contient lui aussi sa part de réponse. E/mu, sortir de soi n’a rien de positif. L’intelligence des affects serait une expression plus juste. Les affects prennent autant compte des émotions que des sentiments. Et je crois que l’on peut y ajouter la part des sens qui nous touchent au plus profond de nous même. Le mental cherchant à tout contrôler!
    Chaque part de notre Etre est visitée par ces natures « émotionnelle », « mentale », « sentimentale », « sensitive ou sensorielle ». Nous somme ce Tout et pour ce qui concerne les HQI, la part sensitive/sensorielle est très importante! Jeannne Siaud-Fachin ne dit-elle pas que les HQI ont une nette tendance à l’intuition! L’intuition est de cette nature sensitive/sensorielle et ceux ou celles qui en sont pourvus savent bien que les émotions pas plus que les sentiments ne doivent interférer, et le mental être totalement absent!!!



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