[VIDÉO] Enfants précoces : le paradoxe. Ils représentent entre 2% et 5% des enfants scolarisés (France 3, janvier 2014)

[VIDÉO] Enfants précoces : le paradoxe. Ils représentent entre 2% et 5% des enfants scolarisés (France 3, janvier 2014) Le samedi 18 janvier 2014 à 15h20, un documentaire inédit de 52 minutes consacré aux enfants à haut potentiel intellectuel sera diffusé sur France3 Pays de la Loire, France3 Centre & France3 Bretagne :-D

 

Réalisé par Réjane Varrod, il est une coproduction Les Films du Tambour de soie / France Télévisions & France 3 Centre :up:

 

A noter que pour les abonnés CanalSat, le doc. sera visible sur les chaînes de France3 régions n°356, 357 & 369 ! :idea:

 

Samuel, Antony, Liam, Loïc, Gabriela... Sont des collégiens presque comme les autres. Peut-être un peu plus dissipés que les autres. Actifs, réactifs, leur parole fuse, et avec elle se dévoile leur singularité : tous sont des enfants précoces. Si leur développement intellectuel est en avance, leurs émotions, leur maturité affective, est celle de tous les enfants de leur âge...
Un écart qui peu provoquer un mal-être à l’école et conduire à l’échec scolaire. Au sein de la famille, l’enfant précoce doit également trouver sa place.

A Marseille, le collège Sylvain Menu a mis en place des classes dédiées et à Orléans, une association de parents, l’AFEP, Association Française des Enfants Précoces, accueille les familles en difficulté.

Loin des clichés du « surdoué »… Ce film vous invite à entendre la parole rare de ces enfants et de ceux qui les accompagnent.

 

 

POUR voir la PAGE du DOCUMENTAIRE :arrow: c'est par ici !

 

 

Mise à jour le 18 janvier 2014 : on peut déjà voir ou revoir le documentaire en replay, ici !

 

Alors personnellement, j'ai été déçue par ce reportage à vrai dire !

 

J'ai trouvé qu'il n'avait pas de réelle trame... pas toujours des propos très cohérents non plus.
Par exemple, dès le départ (à 6'30) en groupe de parole de l'AFEP Orléans, la coordonnatrice de l'association, Sandrine Canaud, parle de classes de 30 enfants avec 30 individus différents en ces termes : "dont X enfants qui pourraient être précoces", en précisant "alors quand je dis X on pourrait être aux alentours de 4 / 5 par classe hein, on n'est plus autour de 2. Maintenant on est autour de 4 ou 5 par classe".

 

Ce qui nous ferait du 12% d'EIP au bas mot :-x

 

Je n'adhère pas du tout à cela 8-O

 

Ce n'est pas un excellent reportage à mon sens & je pense qu'il n'ouvrira pas les yeux des non-connaisseurs. Trop confus & approximatif, des interventions pas toujours très claires.
Il ne peut parler, je crois, qu'à des gens assez novices venant de découvrir le HP de leur enfant & se sentant un peu seuls & perdus...
Mis à part cette cible précise, pas grand chose. Cela n'apprend rien & même, donne des infos erronées (je ne comprends pas que l'on ait laissé passer ces chiffres délirants de 4 à 5 enfants surdoués par classe !).

 

Bref, de mon point de vue ce n'est pas vraiment réussi :(

 

Mais je me pose vraiment la question : qu'est-ce qu'un téléspectateur lambda aura tiré de ce documentaire ??? :oh:
Si vous êtes dans ce cas-là & tombez sur ce billet, n'hésitez pas à dire, dans un commentaire ci-dessous, ce qu'a été votre ressenti suite à ce reportage :up:

 


"Enfants précoces, le paradoxe" / REPORTAGE par saucebarbecue4

 

 

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26 commentaires à “[VIDÉO] Enfants précoces : le paradoxe. Ils représentent entre 2% et 5% des enfants scolarisés (France 3, janvier 2014)”

  1. Malia dit :

    Bonjour,
    Très intéressée par le documentaire…mais de Marseille : comment le visionner, après le 18 janvier, si on n’habite pas dans les régions Centre, Pays de la Loire ou Bretagne ??
    Merci de vos réponses

    • Loïc Le Hic dit :

      France3.fr…? en live ou redif peut être.

      Sinon en installant France 3 Bretagne (par exemple) sur ta télé:

      http://bretagne.france3.fr/info/recevoir-france-3-bretagne-sur-votre-tele-71833110.html

  2. Julie Marmotte dit :

    Peut-être en replay ?
    pourquoi toujours cette prédominance des garçons et des problématiques d’agitation ? Quand parlera-t-on de ces filles HP, qui se mutilent de toutes les manières possibles pour ne pas dépasser du cadre, et qui sont finalement moins faciles à repérer ?

    • barillon dit :

      Bonjour, Pour répondre vous pourriez lire le livre « au secours, mon enfant est precose !  » il m’a beaucoup aidé à comprendre pourquoi notre fils est précose. et comment comprendre les différences.

      l’association AFEP nous aide bien aussi.

      Bonne journée.

    • patousax dit :

      et à quand des enfants que l’on ne remarque pas, qui sont discrets…..notre fils a été détecté il y a quelques semaines seulement (il a 26 ans). après un reportage a la télé avant noël il a eu l’impression de se reconnaitre dans le témoignage d’une jeune fille de 15 ans et il n’en dormait plus. il a fait la démarche de se faire tester. depuis les choses ne sont pas plus faciles mais au moins il sait d’où viennent ses difficultés et sa différence ! mais c’était un garçon super gentil et effacé du moins au niveau du comportement.

  3. A. Zebrounet dit :

    La vidéo sera en ligne sur le net (grâce au partenariat avec Dailymotion 8) ) :up:

  4. bastien dit :

    J’avais la même question que Malia ,étant à Metz.
    Juste un ptit mot pour vous signaler une émission sur France Culture , entendue au volant de ma voiture cet après-midi vers 14h.
    Elle traitait de l’autisme et particulièrement du syndrome d’Asperger.
    J’ai entendu des choses justes et qui m’ont beaucoup touchée.
    Elle mérite d’en toucher un mot sur votre autre Blog à mon humble avis.

  5. Stella dit :

    Bonjour,

    Merci pour l’info, je sens que la semaine prochaine je vais regarder cela.

  6. petitecrevette dit :

    Ben on regardera sa car nous aussi on galere….

  7. PYM dit :

    Plus que confus, c’est caricatural, tant du point de vue des enfants que des enseignants et des parents. On nous présente des enfants qui, avant que d’être précoces, surdoués ou HP, sont avant-tout des enfants pourris d’angoisse, réduits à éponger cette angoisse par une suractivité qui empêche tout fonctionnement cognitif ou relationnel. Ceci n’est en rien représentatif des enfants surdoués globalement. Avant d’essayer la moindre pédagogie « adaptée », il serait indispensable de traiter cette angoisse qui parasite l’enfant et sa famille et ses enseignants. Ce qui ne passe pas par la « ritaline » et autres psychotropes, mais par la saine compréhension de ce qu’ils sont et de ce que sont les autres. Par manque de formation, les enseignants, bien que de bonne volonté, semblent aussi démunis que les enfants : le constat est affligeant.

  8. Julie dit :

    « Il ne peut parler, je crois, qu’à des gens assez novices venant de découvrir le HP de leur enfant & se sentant un peu seuls & perdus… » Ah ben oui, du coup XD
    Pour les infos et la structure, c’est le principe du documentaire sans commentaire… On laisse parler les choses (avec cette horrible erreur, oui, des 12% d’HP qui m’a plus qu’intriguée XD ) et ça parle plus pour le témoignage que pour les informations.
    Perso, ce docu m’a beaucoup apporté…
    Il m’a donné la vision d’enfants loin du « génie » décrit habituellement. Je retrouve plus mon fils de 6 ans, Luka (oui, perclus d’angoisses,…), que dans tous les autres documentaires où on m’a présenté un génie des maths, un enfant qui savait lire dès la maternelle (Luka a eu beaucoup de difficultés à apprendre à lire), un passionné de dinosaures,… J’ai presque envie de dire : « Ouf, mon fils est un HP normal » :-D
    Ce que ça m’a apporté aussi, c’est une GROSSE sonnette d’alarme : visiblement le bonheur des enfants précoces ne passe pas par les solutions données dans ce documentaires. Ces enfants ne sont pas heureux. Ils ne sont pas tournés vers la vie. Je ne veux pas que mon fils prenne des médicaments ou se referme dans une étiquette et consulte le psy scolaire comme on va à la cantine.
    Les adultes font des efforts mais on les sent dépassés… Leur seule possibilité est d’être « honnêtes ». Une maman dit que ce collège a « sauvé » ses enfants mais parle surtout de « moins pire ».
    Bref, ça donne envie de retrousser ses manches… mais pour donner une vraie vie heureuse à Luka.
    De ce point de vue, c’est un documentaire très intéressant… (même si ça peut paraître ironique – ça m’a vraiment piqué là où ça fait mal… Avec des conséquences qui ne seront que positives).
    MERCI pour le lien et MERCI pour le billet.
    Bonne journée ;-)

  9. SauceBarbecue4 dit :

    Le reportage est dispo en entier ici : http://www.dailymotion.com/video/x1cx5oy_enfants-precoces-le-paradoxe-reportage_news

  10. gabylane dit :

    bof…..

  11. milnines dit :

    Da ma compréhension, la proportion de 4/5 enfants par classe vient du fait que certains professionnels, comme Revol par exemple, intègrent dans leur chiffres les enfants ayant un profil hétérogène dont le QIT total est « plombé » sous 130 mais qui ont pourtant un fonctionnement hémisphère droit et gauche.
    Ce qui pose la question de l’étalonnage…

  12. Ingrid dit :

    Ah ba je suis rassurée de lire votre réaction à ce documentaire que j’ai trouvé très peu intéressant. J’ai été très déçue et pour les raisons que vous évoquées.

  13. jeanne dit :

    Mes 3 enfants sont à haut potentiel. Ils sont heureux. Parfois plus angoissés que d’aucun. Et toujours très sensibles. Mais heureux, indiscutablement. C’est possible.

  14. Marie dit :

    Je vais peut-être passer pour le boulet de service mais j’ai trouvé ce documentaire intéressant dans le sens ou pour une fois on ne nous montrait pas de gamins passant leur bac à 13 ans ou génie de la musique…

  15. Gaël dit :

    j’ai trouvé intéressant dans ce documentaire les témoignages de parents à l’afep… parce que là on se sent moins seuls.. et oui pour une fois on ne parle pas de petits génies…

  16. Christine dit :

    Déjà si on considère le chiffre stable de 2% de la population qui serait surdouée je n’ai jamais compris comment on arrive à 2 enfants par classe, les classes n’étant pas constituées de 100 élèves, mais de 25 à 30, non ? on ne serat pas plutôt à 2-4 enfants par école ? ou alors j’ai loupé quelque chose.

    Le reportage est confus certes, mais il a au moins le mérite de montrer le quotidien des familles bien désemparées et je uis sûre qu’on est plusieurs à se reconnaître.

  17. Emmanuelle dit :

    Bonjour à tous,
    Perso ce qui m’a interloqué en premier dans ce reportage c’est le fait que les adultes parlent pour les enfants principalement, et qu’en plus ce soit bien souvent en leur présence sans qu’on s’adresse à eux dans ces moments. Dommage de les oublier ainsi et de manquer de leur demander leur avis sur ce que disent leurs parents. Maintenant, ce qui me surprend moins c’est de voir que ces enfants justement écoutent sans intervenir car ils entendent leurs parents mettre des mots sur leur maux (chose peut-être difficile sans un tiers donc ils écoutent attentivement même si on croit que non), ce qui peut aussi les soulager car ils ressentent cette détresse et sont bien souvent en difficulté pour mettre des mots dessus.
    Deuxième chose : encore une fois c’est bien qu’il y ait des classes et écoles spécialisées, mais bonté divine, un moment le monde ce sont les autres. Si ces classes sont des passerelles vers le monde extérieur c’est bien. Si elles permettent à ces enfants de s’accepter et de mieux se faire accepter en conséquence aux yeux du monde, soit. Mais autrement attention à ne pas les stigmatiser encore plus, à les enfermer dans une communauté dont ils ne pourraient plus sortir. A la fin le père disait « il faudra qu’il soit dans le moule ». Non! Il faudra surtout qu’il apprenne à vivre avec les autres et à faire passer ce qu’il est auprès des autres. Cela demande du temps, de la patience, de choisir ses moments, ses mots (cela occasionne aussi beaucoup de déceptions, de sentiment de rejet, de décalage et donc de souffrance) et surtout, ses amis, mais les autres sont humains, il est possible de les toucher et notre gros avantage c’est que nous sommes très lucides sur les autres, le monde, les émotions, et le reste. C’est une tare mais c’est aussi un incroyable cadeau, car cela nous permet justement de vivre avec ces autres. Ces autres, différents de nous, sont ceux qui nous permettent de nous construire également. Je suis HPI (diagnostiquée à l’âge de 29 ans, autant vous dire que j’ai grandit en ignorant une partie de moi), je sais ce que c’est que se « cacher » (c’est-à-dire de ne pas crier haut et fort que je suis HPI), mais je sais aussi le montrer d’une autre manière en partageant des tranches de vie, de petits moments « normaux » avec les autres. C’est frustrant, fatigant, déroutant par moment de ne pouvoir être pleinement et totalement ce que l’on est à chaque instant mais j’ai appris à compartimenter ma personnalité et à choisir à chaque moment quelle partie peut s’exprimer (ce qui évite à mon sens d’adopter un faux-self. En gros j’utilise cette capacité d’adaptabilité qui nous caractérise), on se sent seul(e) aussi, mais la vie nous offre tellement de belles choses, de sacrées tranches de rire (pour moi c’est une religion que de faire l’idiote et d’user d’humour, de comique, de rebondir sur les mots, et d’user et abuser d’autodérision et de dérision. C’est aussi une manière de rendre les choses plus légères car dieu sait que nous, les HPI et autres noms de moteur diesel (moi ça me fait toujours penser à « HDI » mais bon) on se prend le chou, on ne lâche rien et on rumine! Qu’est-ce qu’on peut être reloud faut bien l’admettre. L’humour me rend aussi plus accessible et me permet d’accéder aux autres plus facilement et rapidement car c’est un langage universel. Pour cela l’imagination, cette pensée en arborescence et cette créativité sont un don du ciel car cela créée de sacrées parties de rigolades).
    Bref, si je suis qui je suis aujourd’hui et que je me sens mieux et bien (même si parfois c’est difficile, que je me prends bien le chou, que j’en ai marre qu’on écoute pas mon intuition, mes analyses, et qu’on ne voit pas ce que je vois, surtout au boulot (je bosse comme éduc spé). J’ai fait de cette frustration un challenge : par quelle stratégie vais-je pouvoir faire voir aux autres ce que je vois, comment vais-je pouvoir m’y prendre? etc. et ben là nos capacités de « profiler » sont bien utiles, nos capacités d’adaptation également. Les défis nous boostent et ben se faire comprendre des autres c’est un défi!), c’est quand même grâce aux autres : ce sont eux qui m’ont appris à réfléchir à ce que je vais dire, à essayer de synthétiser, à partager avec eux une idée avant de « l’imposer » en réunion, à positiver (chose on ne peut plus importante), à profiter du présent, de ces petits bonheur, à relativiser, à ne pas émettre de jugement trop hâtif et trop tranché (en résumé à tourner sept fois ma langue dans ma bouche et attendre que ma colère, mon agacement retombe pour voir les choses un peu plus clairement et avec plus de distance), etc. etc. etc.
    Quant à « cadrer » un enfant précoce. J’étais l’enfant terrible de la famille et pourtant je viens d’une famille avec une éducation assez stricte. Résultat : ça a faillit faire des ravages. Justement, s’il n’y avait pas eu ces autres (plus souples et compréhensifs), je ne sais vraiment pas comment j’aurais finit!!! Il s’agit plus d’encadrer et de contenir que de cadrer lorsqu’il s’agit d’un enfant (précoce ou non d’ailleurs). Plus on essayait de m’enfermer dans un moule, plus je cassais ce moule, Bah oui parce que l’enfant précoce il connait très bien les règles, il intègre très bien comment fonctionne les systèmes mais il en trouve aussi très vite les failles et l’arbitraire le rend dingue. En revanche, si les règles sont justes, réfléchies, égales pour tous et toutes, ils les acceptent et même, cela le rassure. La Carline Brizard si elle a des souci de frigidité, ben ça se soigne, y’a des spécialistes pour ça hein.
    Enfin, je suis déçue de ne pas entendre plus les enfants que cela dans ce reportage mais surtout encore une fois, j’en ai marre que l’on présente la précocité de façon négative, avec souffrance, rejet, etc. Oui, il y a de la souffrance on ne va pas la banaliser, pire, la nier! Mais bon sang, quand on voit l’ouvrage de Cécile Bost (que j’ai détesté je vous jure ô possible), »Petit traité à l’usage des HPI qui souhaitent se tirer une balle dans la tête » aurait pu en être le titre, tous les reportages récents (TF1 dans sept à huit, celui-ci et d’autres), que de négatif!!!! Si on éduquait nos petits zèbres à se dire qu’ils ont des choses à offrir (et c’est le cas), qu’ils pourraient égayer ce monde, aider les autres, utiliser cette imagination à des fins constructives, philanthropiques, etc. à se réaliser soi, pour soi et les autres, à je ne sais pas, pratiquer un sport où une activité valorisante pour laquelle ils se reconnaîtraient en tant que tels et où ils seraient reconnus (cela bossterait leur confiance en soi et leur permettait d’être plus tolérant aux déceptions qu’ils vivent par ailleurs), où ils pourraient se dépasser… et bien cela ferait un grand bien et les aideraient sûrement à profiter et supporter le reste. Alors oui il y a des progrès à faire pour que nous soyons inclus (je dis bien inclus et non intégrés, on pourrait avoir un débat là-dessus mais ce terme m’agace et ce, pour toutes les catégories à intégrer soit-disant (handicapés, autiste, immigrés, etc.)), mais si on commençait déjà par voir que le monde a des choses à nous offrir, que les gens ne sont pas tous néfatses (à nous de les choisir), et à diffuser des reportages moins clichés, stéréotypés, et navré mais plus positifs, peut-être que… Peut-être que, aussi, j’ai eu de la « chance » de tomber sur des profs que j’ai adoré (pas tous mais un bon nombre), de tomber sur des copains de classe que j’ai adoré (pas tous non plus hein ce serait trop facile), mais peut-être aussi que je me suis accrochée à des personnes qui en valaient la peine et qui m’ont aidé à supporter tout cela, que j’ai pratiqué la musique qui émotionnellement a été salvatrice, révélatrice, maturante, expressionnisante, etc. à tout point de vue, peut-être que ma personnalité y a fait aussi. Voilà. Peut-être que c’est tout cela que nous devrions apprendre en premier à nos petits zèbres, non?
    Bref… Navrée pour la lecture mais cela faisait longtemps qu’il me fallait exprimer tout cela et ce reportage était celui de trop.

  18. Emmanuelle dit :

    Re
    Du coup ça a pas mal dérivé, désolée.
    Je voulais juste ajouter que même si aujourd’hui je suis davantage positive, j’ai aussi eu mes moments (enfant et adolescentes) de très grand mal-être : crise de nerfs, violence, fugue, solitude, moqueries, etc. J’ai aussi eu des parents très fragiles, instables, contradictoires avec de gros bagages affectifs. Donc, je comprends ce que vivent ces enfants. Mais, ce que je veux dire, c’est que tout cela a été supportable et profitable surtout, parce qu’il y a toujours du positif, toujours et que, de la même façon qu’un oiseau mort dans le jardin peut nous dévaster (nous laissant un sentiment terrible toute la journée), le regard bienveillant d’un collègue ou un ami, une parole, un geste de bonté peut nous illuminer et nous réchauffer au plus profond. C’est sur cela que nous devons apprendre à nous centrer.
    Merci aux courageux(ses) d’avoir lu cet immense post dont j’ai honte (je viens de m’en rendre compte une fois posté).
    Bonne soirée.

  19. Florever dit :

    Ce reportage m’a fait un bien fou. J’y reconnais complètement mon fils. ça fait du bien de voir qu’on n’est pas seul… J’admire la patiente des profs… j’adorerais une école comme ça pour mon fils. Pr moi ce n’est pas les marginaliser mais on contraire tenir compte de leurs différences pour leur permettre d’avancer… Je vais le faire voir à mes proches pour qu’ils comprennent mieux mon quotidien…

  20. Rayures*5 dit :

    Emmanuelle j’adore ton post! je n’ai pas vu ce reportage, je le verrai plus tard mais je me fais souvent la remarque de cette « auto-stigmatisation » des HP (là ça fait moins diesel?!) assortie d’une certaine victimisation (je sais qu’il y a un terme en psychologie mais là je l’ai perdu). Moi aussi comme toi mon adolescence a été compliquée et je suis plutôt heureuse de ce que je suis devenue aujourd’hui en m’appuyant sur les autres et pas que moi-même….car pas tellement aidée par des parents incompétents (et pourtant membres de l’EN!!!). Chacun a ses difficultés dans la vie et certains en ont bien plus que nous. La normalisation ambiante n’est qu’apparente. Il faut observer, beaucoup, puis on parvient à rentrer en contact avec les autres par l’empathie…Nos petits zèbres doivent apprendre ça, oui c’est un défi, encore un, mais ils en sont capables! Et le sport, la musique, la littérature, les arts nous fournissent la possibilité de nous exprimer pleinement et aussi de nous vider de nos angoisses.
    A aucun moment je ne nie la souffrance bien évidemment, je la ressens à travers mes enfants et mon parcours. Mais cette souffrance est bien plus partagée que nous le croyons et nous avons plein de ressources (certains blogs par exemple!), à utiliser sans modération!!

  21. Carole dit :

    Je viens enfin de visionner ce reportage que j’avais en réserve depuis plusieurs mois…. Personnellement, j’ai bien aimé la structure « on filme, sans commentaire ». Je n’ai effectivement pas appris grand-chose mais je trouve ça bien de voir des exemples de ce que peuvent vivre les autres. Après, je suis d’accord qu’on aurait pu contrebalancer un peu plus en montrant des précoces qui vont bien mais ceux là sont très souvent intégrés dans des classes classiques et ont bien moins besoin de classes de ce type. Pour ce qui est des 4 ou 5 enfants par classe, je pense qu’on n’est pas loin du compte, si on considère que de très nombreux précoces ne sont pas détectés. Depuis que mon fils a été détecté précoce, j’ai lu beaucoup de littérature sur le sujet, je me suis découverte précoce et ai l’impression d’être en mesure de détecter qui est précoce dans ma classe ou non. Sur mes 17 grandes sections, j’ai l’impression que si on les testait, on en détecterait au moins 3 et si j’inclus les 12 petits sections (mais c’est plus difficile à dire), j’en ajouterais au moins 2 ce qui m’amène bien à un total de 5. Si je réfléchis au 2 promos précédentes, c’est la même chose. Vous me direz que peut être je suis dans une école à profil particulier….. Peut-être mais n’empêche que…… c’est troublant…..



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