[VIDÉO] L’enfant surdoué (Sept à huit, mars 2014)

[VIDÉO] L'enfant surdoué (Sept à huit, mars 2014)Nous sommes déjà au mois de mars ! Le temps file... :smile:

 

Et pour bien commencer ce mois : le magazine de TF1 Sept à Huit, présenté par Harry Roselmack, diffusera demain (dimanche 02 mars 2014) le portrait de Vincent, un enfant surdoué de 9 ans & ½ :-D

 

Vincent est un enfant surdoué. A 9 ans et demi, il possède un QI de 130, largement supérieur à la moyenne. Avec ses mots, empreints d'une maturité surprenante, il décrit comment il vit cette différence, son rapport aux autres, et sa solitude.

Des enfants de son âge aux professeurs, les autres ont du mal à le comprendre. Passionné par la philosophie et les concepts abstraits, il a en revanche beaucoup de difficultés à apprendre par cœur de simples tables de multiplication, comme les autres élèves.

Le témoignage de Vincent illustre les problèmes que rencontrent ces petits surdoués pour qui le cadre scolaire traditionnel n'est pas adapté. Un tiers d'entre eux n'obtient pas le bac et beaucoup ne parviennent pas à s'insérer socialement.
a quitté l'école, il continue sa scolarité à la maison, avec sa mère. Enfin épanoui et heureux, il veut croire qu'il trouvera un jour sa place dans la société.

C'est le portrait de la semaine par Thierry Demaizière et Léo Monnet.

 

 

Reportage à visionner donc demain soir sur TF1, à partir de 18h00 (en sachant que le portrait de la semaine est théoriquement diffusé à la fin du magazine... mais, sait-on jamais !?) :up:

 

[VIDÉO] L'enfant surdoué (Sept à huit, mars 2014)

 

Mise à jour le 02 mars 2014 : le replay vidéo du reportage (de 9 minutes & 57 secondes) est à présent sur le billet, juste en dessous :)

 

 

 

:idea: à noter que Vincent était déjà invité de l'animatrice radio Flavie Flament sur RTL le 28 janvier dernier, aux côtés du psychologue Fabrice Bak, podcast à retrouver sur le blog dans ce billet :)

 

 

NOUVEAUTÉ 2016 : Vincent & sa mère viennent de publier un témoignage, édité par Lattès : "Tronche de zèbre" (mon avis de lecture est à retrouver par là) :)

 


Cliquez sur la couverture pour ouvrir
les détails de "Tronche de zèbre"

 

 

 

 

:idea: Pour aller au-delà du blog, je suis l'auteure de trois ouvrages parus aux éditions Eyrolles ⤵

 

- "Les Tribulations d'un petit zèbre. Épisodes de vie d'une famille à haut potentiel intellectuel" paru en juillet 2016, préfacé par Arielle Adda & le Dr Gabriel Wahl :-D

 

Les Tribulations d'un Petit Zèbre, le livre du blog !

 

 

- "Asperger & fière de l'être. Voyage au cœur d'un autisme pas comme les autres". Un regard unique en France sur le combo syndrome d'Asperger / haut potentiel intellectuel, paru en 2017 ; préfacé par le Dr Laurie-Anne Sapey-Triomphe & postfacé par le Pr Laurent Mottron ❤

 

- "L'Enfant atypique. Hyperactif, haut potentiel, Dys, Asperger… faire de sa différence une force", un livre-outil paru en 2018 dans la collection très particulière (& en quadrichromie ;) ) "Parents au top" :smile:

 

                
Cliquez pour ouvrir                Cliquez pour ouvrir

 

 

 

 

Ainsi que la préfacière de ⤵

 

- un beau témoignage "Mon parcours de dyspraxique. Récit d'un handicap invisible" de Julien D'Arco, paru aux éditions Eyrolles :up:

 

- la réédition 2020 du best-seller "L'Asperger au féminin" de Rudy Simone, aux éditions De Boeck Supérieur :roll:

 

                
Cliquez pour ouvrir                Cliquez pour ouvrir

 

 

Tags: , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , ,

41 commentaires à “[VIDÉO] L’enfant surdoué (Sept à huit, mars 2014)”

  1. agnes dit :

    ne serait-pas le même enfant, Vincent qui a participé dernièrement à l’émission de Flavie Flamant sur RTL « on est fait pour s’entendre »

  2. Nat Aleau dit :

    vraiment la tendance change en ce moment du côté des médias ! et c’est tant mieux ! La face « obscure  » de cette force commence enfin à être évoquée… J’ai hâte de voir ce reportage.

  3. Anne Marie dit :

    Il serait interessant de se pencher également sur les enafnts surdoués dans les années 60 / 70 qui n’ont pas été suivis et qui maintenant adultes rencontrent les pires difficultés émotionnelles

    • Marvin dit :

      Les médias n’ont commencé a parler du poids de ce mot ainsi que de ses conséquences qu’ à partir des années 2000, du coup on peut élargir votre phrase aux surdoués avant cette période.

  4. Agnes dit :

    Ca y est le mot surdoué est encore lâché ! Quand arrêtera t’on avec cette terminologie pas appropriée ? Les médias se sont emparés de ce sujet, c’est une avancée certes mais qui induit toujours les mêmes clichés.

  5. Juliette dit :

    Bref, je m’y risque, mais ca me désole ce reportage. Impression que le gamin n’a pas (eu) d’enfance d’enfant. C’est quand même pas juste une histoire de QI à 130 et d’EN non adaptée et au fait que il soit déscolarisé ? Je nage en plein doutes…..sur le quoi faire avec les enfants et sur l’intérêt de tels reportages à clichés. Je ne vois pas comment tous les parents peuvent se retrouver dans ce reportage.

    • A. Zebrounet dit :

      Je n’ai pas trouvé ce portrait « cliché », & encore moins eu l’ « impression que le gamin n’a pas (eu) d’enfance d’enfant » !?? :-?

      Personnellement j’ai aimé ce reportage & trouvé ce petit zèbre très touchant :)
      A noter tt de même que la moyenne, sur la courbe de Gauss est à 100 (pas à 90, comme l’a affirmé le journaliste ds le reportage…).

      • Juliette dit :

        Je réponds juste pour dire malaise pour moi de voir ce reportage. dans « le gamin n’a pas (eu) d’enfance d’enfant », je n’ai pas vu d’insouciance. on peut être zebre et avoir de l’insouciance?
        et tristesse de voir/lire tous ces reportages, mais j’ai envie d’être rassurée par le fait que ce n’est pas le sort de tous les enfants / adultes…. donc si cela pouvait être juste un cliché, cela serait rassurant. pas sure que je me fasse bien comprendre……

        • Nora dit :

          Qu’est-ce que l’insouciance? Si c’est ne pas se poser de question, oui dans ce cas, il n’est pas insouciant, je ne l’ai jamais été, et mes enfants ne le sont pas.
          Ça n’empêche pas de vivre, au contraire, comme ce petit le dit si bien, ne pas se poser de question, c’est passé à côté de sa vie.
          Après, ce petit garçon joue, découvre le monde. Il est enfant, quoi!
          Pour la scolarité, oui c’est bien triste. J’ai 3 petits zèbres entre 5 et 11 ans, plus ou moins heureux à l’école et je ne me vois pas leur faire l’école à la maison. J’espère encore encore une solution. Pourtant mon fils de 8 et ses 160 de QI, vont très mal à l’école…

    • angélique2211 dit :

      Bonjour, je suis parfaitement d’accord avec vous, je ne me suis pas du tout reconnue dans ce portrait et je n’y ait pas non plus reconnu mon fils de 10 ans qui a un peu près le même QI que cet enfant et qui va très bien. J’ai trouvé cet enfant empreint de prétention et d’une très haute opinion de lui même. Même si la déscolarisation était indispensable vu qu’il était en dépression, je crains que la rescolarisation qui devra bien avoir lieu un jour puisqu’il veut devenir médecin soit très difficile car le monde extérieur lui semblera toujours aussi hostile. j’ai été choqué quand il a dit qu’il faisait voler des choses en classe, je comprends parfaitement la réaction du maitre qui a un moment n’a plus comme solution que de bloquer au sens physique cet enfant qui met le bazar. Mon fils de 10 ans mettait le bazar il y a quelques semaines à la cantine, un recadrage très simple avec des mots à permis de venir à bout de cette situation. Certes l’école doit s’adapter aux enfants précoces mais les enfants précoces doivent aussi faire des efforts et ne pas empêcher les autres de travailler. le mien en cm2 avec un an d’avance s’ennuie parfois en classe mais il a appris à respecter le fait que les autres enfants ne vont pas tous aussi vite que lui à comprendre des choses qui lui semblent évidentes. je veux faire aussi un adulte tolérant et altruiste en plus d’un adulte intelligent.

      • Arvor dit :

        Je vous invite à participer à des réunions de parents d’enfants précoces et vous seriez surprise d’entendre le nombre d’enfants en grande souffrance face à un système scolaire qui les exclus. Je suis choquée que vous qualifiez cet enfant empreint de prétention et d’une très haute opinion de lui-même. Vous changerez peut-être de discours lorsque votre enfant intègrera le collège. « Les autres » ne feront pas preuve de tolérance et n’auront pas un haut potentiel;

      • Spit dit :

        Bonjour Angélique, le blog,

        Je me permets de dissiper ce qui pour moi est un ou deux petits malentendus dans la réaction d’Angélique :

        – quand cet enfant parle d’attacher un stylo sur une règle et de s’amuser à faire comme un avion, cela ne veux pas dire qu’il faisait voler des choses en classe. Il s’amusait avec son stylo fixé à sa règle par la queue du bouchon comme un gamin ferait rouler une petite voiture. Il fait d’ailleurs le geste en le disant.

        Ce n’étais sans doute ni le moment ni l’endroit, mais des méthodes « adaptées au plus grand nombre » conviennent mal à des gens qui se sentent, et sont dans les fait, différents. Au niveau de l’hyper-sensibilité pour ne nommer que ça. Nier la singularité dans ces cas-là conduit à l’impasse, et donc une communication qui peut facilement basculer dans la violence tant verbale que physique.

        – pour ce qui est de son air prétentieux et hautain, il est malheureusement empreint de ces mêmes notions de jugement qui sont ancrés au plus profond de la plupart d’entre nous encore, dans notre façon de communiquer, elle-même influant fortement le développement personnel de chacun, donc les personnalités. En témoigne ces notions maladroites de bien et de mal qu’il emploi à un moment (« Bien et mal pour qui ? Et de quel droit le monde entier devrait s’y soumettre..? » j’ai envie de dire), ou des interventions du journaliste posant souvent les choses de façon dualiste, manichéenne..

        Ces jugements, issus d’une façon de pensée qui défini ce qui devrait être ou ne pas être, inculquées par notre façon d’utiliser le langage (« super fort », « idiot », « handicapé », « ne pas réfléchir c’est passer à côté de sa vie », « intelligent », « nul », « réfléchi trop » etc.) sont un carcan dont il se sort très bien pour peu qu’il y réfléchisse par lui-même :
        à la question du journaliste « ça doit être compliqué de se dire je suis surdoué et puis quelques fois on me prend pour un imbécile »
        il répond « […] je suis ni plus intelligent ni plus idiot en fait, je me suis rendu compte que j’étais… juste différend » (5:08)

        Certes son attitude peut attiser une question en nous par rapport aux « conventions sociales » : « Pour qui il se prend celui-là !? » ; en même temps à y regarder de plus près, il n’a pas d’intention première d’imposer son point de vue. Il insiste sur « selon moi », et témoigne plus de ce qu’il a vécu en lui, que par exemple ce qu’il aurait « du » se passer. Il expose d’ailleurs en fin d’interview sa motivation à s’exprimer : l’envie d’aider les gens pour qui, ce qu’il a pu vivre et apprendre, pourrait servir.

        Bref. Il est jeune, pleins d’interrogations, et ses intentions sont louables. Après pour la forme.. Acceptons sa différence,… et la notre :) Il sera toujours temps de lui exprimer notre gêne de visu, pour ce qui nous concerne chacun, le plus simplement du monde et sans besoin d’animosité, si l’occasion se présente un jour :-P

        Et peut-être ainsi, un jour, pourrons nous exclure les comparaisons hâtives et la compétition dans nos relations dès le plus jeune âge, pour nous concentrer sur le fond : la communication concernant nos besoins respectifs à un instant t, et les stratégies communes ou individuelles mises en place pour les satisfaire..?

        Le lien du reportage directement sur le site de TF1 (le lien WAT.tv est mort) :
        videos.tf1.fr/sept-a-huit/l-enfant-prodige-8471802.html

        Et la vision équitable de notre société dès l’école, en pratique actuellement (image très parlante) :
        http://4.bp.blogspot.com/-xagAoBmUhAw/TqLbBHb2Q5I/AAAAAAAAAbM/0G3LMMCQAVw/s1600/No+Animal+Left+Behind.jpg

        Spit

      • Gabrielle dit :

        J’adore ces mères hautaines et prétentieuses lorsqu’elles jugent les enfants des autres…
        Dans ces cas là, me revient toujours en mémoire (parce que c’est un poncif cette histoire là) le sketch « Catherine » de Sylvie Jolie : « nous avons des enfants adÔrables, détendus, intelligents, équilibrés » « C’est parce que je suis MOA, tout simplement »…

        http://www.dailymotion.com/video/x8hs6q_sylvie-joly-sketch-catherine_fun

        Restez VOUS Angélique, cela vous va sans doute très bien…

  6. lucyb dit :

    J’ai regardé avec beaucoup d’attention et beaucoup aimé. Mais beaucoup de tristesse aussi car je retrouve le mal être de ma fille et notre difficulté à la comprendre et l’accompagner dans sa différence.

    • kat-bakane dit :

      J’ai remarqué de le regard de ce môme de neuf ans un vécu et des conclusions qui (peut-être avec un psy) lui avaient apporté une certaine tranquillité intérieure et une cohésion avec sa pensée et sa parole verbale. Un tel vécu (que j’ignore) et des conclusions abouties d’une réflexion sur ce qu’il était lui-même (en soi et en dehors) permettent ce genre d’épanouissement public et au mental de fonctionner synchrone avec le social. Perso à son âge j’avais déjà découvert les bases de la sorcellerie en m’interrogeant sur les influx des éléments naturels, cosmiques, avec l’esprit et le sang qui circulait dans mes veines. Très tôt, j’ai vécu un « sigilum », c’est à dire un sceau intérieur qui m’avait plogé dans une fatigue et une forme de malaise physique et mental. Ainsi se passe le sigilum. J’ai un peu à huit ans « joué » dans un accès de colère profonde avec la magie noire, c’était spectaculaire, mais quand mon maître d’école a « débloqué » ma colère et mon obsession pour la sorcellerie en me demandant, à l’odeur qui se dégageait: « mais tu sais vraiment ce que c’est que la magie noire ? » j’ai répondu en riant que non, la chose étant très vaste, et je suis rerentré dans les rangs. Chacun sa spécificité. Enfant, étant fasciné par la Nature de toutes étendues on peut vraiment en arriver là. Si un enfant a acquis par sa réflexion des dons de sorcellerie, le meilleur à faire est de se concentrer sur des rituels quotidiens, bien tenir ses devoirs, ne pas faire de vagues, surtout garder sa curiosité pour de nouveaux livres, et se concentrer sur la réalité du présent. Le reste c’est le Destin, et les dons d’exploration peuvent amener à certaines rencontres… Livresques ou humaines. Bonne chance les mômes !

  7. Stéphanie dit :

    Beau témoignage, plein d’humilité… Bien sûr que je m’y suis reconnue, cela m’a replongée des années en arrière.
    J’ai 29 ans et je n’ai su que j’étais « zèbre » que depuis peu… J’ai de bons diplômes (sans avoir eu un parcours complètement linéaire…). J’avais de gros problèmes d’intégration à l’école qui était pour moi un enfer. J’étais hypersensible à un point tel que j’ai l’impression que le mot est trop faible. Mais à l’époque, ni mes parents ni les « profs » ne m’aidaient… Au contraire, ils m’enfonçaient… Surtout mes parents, qui étaient persuadés que j’étais une « débile mentale » (d’ailleurs, mon père m’a qualifiée de « pas normale » ou traitée de « débile » pendant toute mon enfance et ma mère suivait). J’ai fini par croire que je l’étais vraiment… Tout cela a engendré un manque de confiance en moi qui n’était déjà pas évident au départ… En fait, c’était un cercle vicieux : en famille j’étais dévalorisée donc je me portais mal, à l’école on le ressentait et on me voyait différente donc on m’excluait, je m’isolais aussi pour me protéger. J’étais par moment caractérielle et révoltée toujours à cause de cette frustrante et déconcertante constatation d’être incomprise… J’ai souvent pensé au suicide sans jamais franchir le pas… Je n’étais pas assez courageuse pour ça et ma curiosité naturelle m’obligeait à continuer de vivre… Mais j’avais souvent des idées noires… Ni heureuse en famille, ni heureuse en société, j’avais clairement l’impression d’être inutile et de ne pas voir d’intérêt à la vie. Ma seule capacité à me ressourcer seule et à prendre acte des choses m’a permis de tenir jusqu’ici. Merci à ma nature solitaire et indépendante… ! Bien sûr, tout n’est pas que noir, j’ai parfois aussi eu de bons moments, j’ai grandi, j’ai constaté que que commençais à avoir physiquement beaucoup de succès, et cet aspect-là contrebalançait les mauvais aspects et me donnait un semblant de confiance en moi.
    Actuellement, c’est toujours la même chose… Car ce poids de l’enfance se fait ressentir parfois encore dans les moments les plus anodins ! Je pense que cette enfance m’a à jamais marquée au fer rouge. Je doute toujours et j’éprouve un incessant besoin de perfectionnisme en tous domaines.
    Tantôt suis-je résignée, tantôt ai-je un gros besoin de performance…
    J’ai dû quitter mon travail au sein d’une entreprise non seulement parce que j’avais fait le tour, que ça ne m’apportait rien intellectuellement et que je m’ennuyais à en mourir, mais SURTOUT, parce qu’au niveau relationnel, ça se passait mal… Une sorte de cercle vicieux s’était également instauré. Milieu à majorité féminine, donc l’aspect physique était déjà presque prépondérant (de l’hostilité parfois immédiate et de la jalousie lorsque l’on s’apercevait que je malgré moi, malgré mon attitude toujours réservée, je me faisais remarquer par les hommes des autres services), d’où exclusion parfois subtile du groupe et intégration difficilement possible… Cela n’est pas le sujet, mais m’amène surtout à dire que ma personnalité « différente » n’a pas arrangé les choses. En effet, cela aurait presque pu finir par se passer normalement si j’avais eu une attitude stratégique et que toutes ces critiques gratuites m’étaient passées par-dessus, et ainsi, j’aurais peut-être pu, non pas m’intégrer, mais au moins donner le change plus facilement en faisant semblant de considérer que je l’étais. Ca ne s’est évidemment pas passé ainsi, on me voyait « décalée », réagir différemment des autres, parfois bizarrement à leurs yeux.
    Paradoxalement, il m’est souvent facile de percer les gens à jour, de les analyser de manière assez juste, grâce à mon côté empathique, mais en même temps, je ne parviens toujours pas à bien comprendre leurs réactions, leurs comportements et je suis régulièrement déçue.
    Je dirais que malgré mes mauvaises expériences humaines, je vais globalement mieux aujourd’hui…
    Mais je ne suis pas du tout heureuse. Je n’ai pas encore trouvé quelqu’un qui me comprenne réellement et qui m’accepte.

    Trêve de mon expérience… Les enfants d’aujourd’hui sont beaucoup mieux suivis qu’avant, et cela est rassurant !

    • Johan dit :

      Bonsoir Stéphanie et t’il possible de se contacté cordialement Johan

    • Spit dit :

      Bonjour Stéphanie,

      Je m’excuse de déterrer un topic vieux de 6 mois, mais je viens de tomber dessus et j’ai envie d’intervenir..
      Tout d’abord j’ai un parcours un peu comme le tiens. Pour préciser un point, l’auto-déconstruction dont parle l’enfant dans la vidéo, moi je l’ai menée au bout étant gamin. Ça marque. A vie. Un décalage constant ou intermittent (mais jamais au bon moment bien sûr), un masque/faux-self/adaptateur qui si retiré provoque incompréhension et en règle générale exclusion, j’en passe et des meilleurs.

      La bonne nouvelle c’est que je suis tombé il y a quelques mois sur deux bouquins en particulier qui abordent ces mécanismes d’une façon différente à ce que je connaissais, mais qui m’ont fais écho instantanément, et qui adaptés/mis en pratique me permettent de reprendre (et pas qu’un peu) le contrôle de tout ça, pour mon plus grand bonheur au quotidien. Il s’agit de « cessez d’être gentil, soyez vrais » de Thomas d’Ansembourg et « Les mots sont des fenêtres ou des murs » de Marshall Rosenberg.

      Je te les donne à titre informatif tu en feras bien ce que tu veux.
      Si tu veux un aperçu du 2ème auteur et que l’anglais ne te dérange pas :
      https://www.youtube.com/watch?v=UEqmZ2E1o64

      En espérant qu’aujourd’hui tu vas mieux et que j’arrive après la guerre, ou bien que mon post serve à d’autres qui passeraient par hasard par ici :)

      Amicalement,

      Spit

  8. Johan dit :

    Bonsoir stephanie je suis impressionné de pouvoir lire ce que tu a vécu je me retrouve dans tes phrase .c’est la première fois , j’aimerais discutée avec toi savoir comment a tu trouvée cette définition (zèbre ) qui défini un fonctionnement complètement différents d’une personne !! Et comment vie tu aujourd’hui m

    • A. Zebrounet dit :

      « savoir comment a tu trouvée cette définition (zèbre ) qui défini un fonctionnement complètement différents d’une personne »
      Je me permets juste de préciser que Stéphanie n’a pas inventé ce terme ;) C’est une création de la psychologue Jeanne Siaud-Facchin, que j’explique ici notamment : https://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2009/07/11/pourquoi-le-nom-de-zebre/ :)

      • Johan dit :

        Merci zebrounet de ta réponse :-) . Je me douter bien quel n’était pas la créatrice de ce nom , j’esperez savoir comment la tel découvert d’elle même par recherche ou bien on lui a apporté la réponse !! Je vous remercie pour le lien de Jeanne siaud ;-)

      • Madeleine dit :

        Bonjour,
        Personnellement je n’aime pas non plus le terme de « zèbre » pour les personnes à haut potentiel…
        J’aime par contre les écrits de cette psychologue, Mme Siaud-Fachin.

  9. Zebra3 dit :

    Je n’ai pour ma part pas vu l’aspect « cliché », au contraire, j’y ai retrouvé plein de détails qui m’ont fait penser à mes enfants (ou moi-même). J’ai entendu parler de différence, d’hypersensibilité, d’incompréhension de la part des autres, de décalage, de centres d’intérêt inhabituels, de difficultés malgré cette « surdouance » censee permettre de tout réussir. J’ai vu un enfant extrêmement sérieux et mûr, d’une lucidité que l’on retrouve très souvent chez les HP. Un enfant qui dit que son intelligence n’est pas supérieure, mais différente. À mon sens, c’était une synthèse très intéressante du sujet.

  10. Arvor dit :

    Le témoignage de Vincent est courageux et sincère. Il est à l’image de ce que vivent la plupart des enfants à haut potentiel. L’éducation nationale a encore beaucoup beaucoup de progrès à faire pour cesser cette discrimination de l’enfant précoce. Notre société est très en retard dans le domaine. J’ai 2 enfants à haut potentiel, en grande souffrance et déscolarisés. C’est un cauchemar pour les familles et malheureusement il est difficile de trouver de l’aide extérieure.

  11. beaumard dit :

    J’ai trouvé ce petit garçon très touchant , sans doute parce que j’ai le même à la maison . Quand est-ce que l’école se réveillera ? Quand est-ce que ces enfants seront enfin évalués pour ce qu’ils sont vraiment et non pas pour ce qu’ils devraient être ? Alors un jour, ils pourraient enfin être valorisés et prendre confiance en eux …

  12. Florever dit :

    pas disponible ds ma zone géographique :-( vous savez comment je peux faire pr le voir ? merci

  13. Seval sophie dit :

    Ce petit garçon m’a beaucoup touché et moi aussi je me suis reconnue avec ma tribu dans ses propos . Il n’y a rien de cliché dans ce reportage . Il y a juste un message d’espoir! Chaque enfants aura sûrement un chemin différent pour trouver l’équilibre et le bonheur, c’est à nous parents de les y aider. Ce que l’on sait , c’est que l’éducation nationale est inapte dans 60 a 70 % des cas à les intégrer.J’ai trois enfants THQI , très différents, et si je n’en avais eu qu’un(une), je n’aurai même pas connu ce blog tellement c’était facile! Mais les 2 autres ( des garçons ) m’ont fait descendre de mon nuage. Pour le dernier 7 ans qui a 17 ans d’écart avec sa sœur ,certaines choses ont changée à l’école.La douance est reconnue dans les textes et même si ces textes ne sont pas applicables concrètement, faute de temps, de personnel et de moyens,on y a sûrement gagné un regard bienveillant sur nos enfants. Tout est une question de personnes , enfants comme enseignants, et quand la chance tourne, l’année ou à l’école rien ne va plus, il ne faut pas lutter, il faut changer de chemin. J’aurai du le faire pour mon premier fils qui a beaucoup souffert dans un parcours classique, je n’hésiterai pas pour le petit dernier !

  14. bastien dit :

    Le témoignage de ce petit garçon m’a émue. Cet enfant s’est exprimé avec beaucoup de sagesse, de lucidité, d’honnêteté, et d’authenticité. Le portrait qu’il a fait de lui ,en peu de temps,est juste.
    Peu d’adultes sont capables d’en faire autant.
    J’ai le même à la maison ,avec 3 ans de moins ,qui s’exprime de la même façon, sur les mêmes sujets, qui souffre tous les jours du déni de l’école et de celui de sa maman qui l’élève seule.
    La souffrance de ces enfants ne peut nous laisser indifférents, elle nous oblige à réviser nos certitudes,
    et par la même, à changer!
    Ces gamins sont une chance dans notre vie, une chance de nous remettre en question au quotidien ,et nous avons beaucoup à apprendre d’eux.

  15. Virginie.B dit :

    Bonjour,
    Nous avons regardé avec ma fille de 9 ans le témoignage de Vincent. Une bouffée d’oxygène pour ma fille, elle qui croit être seule, Chloé souhaiterai échanger par mail, Skype avec lui car comme Vincent elle se sent différente et rejetée par les autres. Elle voudrait avoir quelqu’un avec qui échanger car elle aussi a été identifié comme haut potentiel, elle encore scolarisée, nous avons tous les jours des discussions pour son bien être, mais je doute que cela soit suffisant. Je souhaiterai lui apporter une ouverture vers les autres !
    Merci par avance pour votre aide.

  16. Agnes dit :

    C’est le synopsis qui offre des clichés ! Vincent a très bien su exprimer sa différence et sa souffrance face à un système scolaire inadapté et le rejet des autres.

  17. Calou44 dit :

    J’ai regardé l’émission avec mon fils THP de 10ans. On s’y est complètement retrouvé dans la première partie de ce reportage. Toutes les souffrances dues au rejet des autres. Je croyais il y a encore qq. jours que les choses s’étaient considérablement améliorées pour lui, mais en de briefant et bien pas tant que ça :( le harcèlement continue, moins pressant, mais il continue et il a réussi à prendre un peu de recul, mais l’attitude qu’il adopte pour être moins persécuté ne me convient pas. Et moi qui suis pourtant passée par la, je me sens toujours autant démunie pour l’aider :-?
    Nous nous sommes un peu moins reconnus dans la 2nde partie, Mais peu importe.
    Témoigner est très courageux et c’est un enfant.
    J’espère au moins que ce témoignage aura permis à certains de ceux qui l’on vu, de comprendre ce que ces petits zèbres peuvent vivre et subir. Et notamment les enseignants pour avoir un regard nouveau sur cette véritable souffrance, accepter qu’elle existe, et donc se mettre en capacité d’aider ces zebrillons. :)

  18. Tigerlily dit :

    La phrase ; je suis ni plus intelligent, ni plus bête, juste différent. Comment croire après ça qu’il est frimeur et imbu de lui-même ? Il est juste sincère et a réfléchi sur lui. Et il n’a pas peur de dire ce qu’il pense sans être bloqué par la société qui nous explique que toute personne fière d’un de ses dons est un frimeur. On n’est pas frimeur quand on dit la vérité. La fausse modestie est la pire des choses.

    • A. Zebrounet dit :

      C’est aussi ainsi que je l’ai ressenti :-D :up:

      • Dumbo dit :

        Je ne l’ai certainement pas perçu comme un enfant vantard ou artificiel, moi non plus ! Sa sincérité ne fait aucun doute.
        Cependant j’ai ressenti une certaine gêne en l’écoutant : j’ai eu l’impression qu’il répétait patiemment quelque chose d’expliqué déjà mille fois à son entourage adulte, avec cette lassitude qu’on éprouve à expliquer encore une fois une situation personnelle avec des mots choisis, des mots personnels et réfléchis, mais toujours et encore les mêmes…
        Vous savez comme quand vous faites un bref topo sur l’exercice de votre profession à quelqu’un d’extérieur à celle-ci ? On fait alors l’effort d’être poli et aimable, mais au fond on s’ennuie à exposer un résumé prêt-à-l’emploi de la situation !
        Bref, j’ai trouvé que ce petit garçon disait plus ce qu’il pensait que les adultes voulaient entendre pour le l’interview (le ton du journaliste – comme quelqu’un le notait, sur facebook peut-être ? – n’était pas franchement adapté) que ce qu’il aurait dit spontanément, sans réfléchir, en donnant libre cours à sa personnalité. Une sur-adaptation quoi !
        Il reste très mignon et touchant dans ses passions, ceci dit :)

  19. sylvie ronchetti dit :

    Merci pour vos, toujours, bons documentaires, qui paraissent plutôt objectifs, étant cette tendance à la manipulation , dans tous les sens du terme . Au sujet  » Vénus de Milo » , très humblement , je verrais « Pomme et Miroir » comme « la Prise de Conscience » que doit effectuer l’Etre ,s’il est en devenir Humain (un peu comme dans le « Portrait de Dorian Gray « ) . Se Reconnaître pour se corriger puis transmettre cette Reconnaissance ,avec Amour « de Soi » rayonnant sur le Prochain découvrant à son tour son Miroir … Sentiments Fraternels

  20. sandra dit :

    bonjour! je lis tous vos com, et je t’ente sans, y ^parvenir,à voir ce fameux reportage dans 7 à 8, aucun lien ne fonctionne.quelqu’un peut m’aider?
    j’ai une zebrette de 14 ans qui lutte à l’ecole pour s’integrer aupres de ceux de son age sans y arriver, il faut que je vois ce reportage!
    merci de votre aide!

  21. CD dit :

    L’enfant filmé par des journalistes… Et ensuite comment est-il vu par son entourage (école, voisinage). N’est-ce pas dangereux pour l’enfant ? Qu’en pensez vous ?



:) :-D 8) :oops: :( :-o LOL :-| :-x :-P :-? :roll: :smile: more »

Répondre à Johan