Ecole primaire : trop longue pour les enfants doués ? (Arielle Adda dans LeJournalDesFemmes, avril 2014)

Ecole primaire : trop longue pour les enfants doués ? (Arielle Adda dans LeJournalDesFemmes, avril 2014)La nouvelle chronique d'Arielle Adda pour le Journal des Femmes est en ligne :)

 

Ce mois-ci, un EXCELLENT sujet : "Ecole primaire : trop longue pour les enfants doués ?" (& si vous êtes familier de ce blog, vous saurez déjà que je partage à 300% l'avis de Mme Adda sur cette question, comme sur bien d'autres ! ;) ) :up:

 

Sans oublier qu'Arielle Adda, grande référence française & spécialiste du haut potentiel intellectuel, est aussi l'auteure de 2 ouvrages de référence que je vous conseille vivement :hearts: :

 

     

 

POUR lire la CHRONIQUE :arrow: c'est ici !

 

 

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12 commentaires à “Ecole primaire : trop longue pour les enfants doués ? (Arielle Adda dans LeJournalDesFemmes, avril 2014)”

  1. Famille à rayures dit :

    Merci encore à Arielle Adda qui a ce don d’expliquer clairement les situations si complexes à nos yeux ( aux miens en tout cas)!

  2. Fredauboulot dit :

    Merci Cet article tombe très bien car je me prépare à demander le saut du CE2 pour mon petit dernier. ;)

  3. Valérie dit :

    J’ai 2 enfants, 2 précoces. Ils ont 7 et 6 ans.
    Nous avons fait sauter une classe de mater à l’un mais pas à l’autre.
    Pourquoi ? L’un des enfants était dans le jeu et on lui a laissé ce moment là de profiter de la maternelle. Il s’avère que le saut de classe, il le fait maintenant, il passe du CE1 au CM1. Et surtout, cette fois-ci, il adhère complètement. Nos enfants sont tellement différents les uns des autres, la difficulté a été de prendre la décision et d’espérer que cela soit la bonne décision ! Et il est vrai qu’il s’accomplit maintenant.
    Bien cordialement,

  4. famille à rayures dit :

    Effectivement les enfants sont tous tellement différents qu’il faut s’adapter à chacun. Mais en définitive le primaire finit malgré tout par être trop long. Car pour ma fille je n’avais jms envisagé le saut de classe et c’est le CE1 qui nous a semblé long et léger donc long pour rien. C’est pourquoi j’ai dû me contraindre à envisager le saut et ma fille a complètement adhéré (alors qu’avant elle ne voulait même pas en entendre parler). Elle est d’ailleurs super motivée et se remet à s’intéresser à l’école depuis qu’on en a parlé. Maintenant j’attends le verdict de l’école…

  5. jeanne dit :

    En Belgique, les sauts de classe en primaire se font très naturellement, sans tests ou autres…c’est une négociation avec l’enfant, les parents et l’école qui a eu lieu pour mes 2 aînées, qui ont sauté sans qu’on parle jamais de haut potentiel. Les questions douloureuses et donc les tests sont arrivés à l’adolescence. Mes filles de 20 et 16 ans participent au débat sur l’éventualité du sut de classe pour leur frère de 8 ans. Elles me disent que le saut n’a résolu le problème de l’ennui que pour quelques mois et n’a pas du tout aidé au problème social. Mais elles sont contentes d’avoir globalement « gagné » un an sur leur scolarité.

  6. lechalote dit :

    Bonjour,
    Je m’excuse par avance de ce commentaire qui risque d’être un peu long, mais le sujet me touche très particulièrement en ce moment. Je me suis intéressée à la douance quand ma fille avait 4 ou 5 ans, et que son institutrice de maternelle m’a recommandé de l’envoyer chez une psy pour cause d’hypersensibilité. Première réaction : oh non, ça ne va pas recommencer! (je pensais à moi), et seconde : elle pleure trop, ça n’est pas normal, et je dois reconnaître que je ne sais pas l’aider. Elle était tout simplement harcelée, et la psy sortait des séances avec elle où je les entendais rire comme des baleines en me disant : « elle est géniale votre fille!!! ». De fil en aiguille, j’ai cherché par moi-même, acheté « trop intelligent pour être heureux », tout surligné en faisant des bonds, puis dévoré tout ce que je trouvais sur le sujet. Et fait passer les tests à a fille, qui s’avérait en effet être d’une très grande intelligence. Je l’ai autorisée à pleurer aussi fort qu’elle le voulait si on lui prenait la tête, et d’un coup, au lieu de la stygmatiser, elle s’est sentie bien mieux.
    Elle était en CE1 quand mon mari, au chômage cette année là, a passé du temps avec elle et s’est rendu compte du gouffre dont elle s’approchait : manque total de confiance en elle, crises de larmes (je n’y arrivera jamais, je suis nulle), notes catastrophiques. Six mois plus tard, elle était dans les meilleurs au tests nationaux du CE1, et aujourd’hui en 6ème, c’est une pré ado bien dans ses pompes avec une super moyenne (en fonction des profs ;-))
    3 ans plus tard, je suis en congé sabbatique, et je me penche sur la scolarité de sa soeur, en CE2. Un cahier constellé de bravos ne m’avait pas inquiété outre mesure, sauf quand j’ai découvert que ces bravos n’étaient que des encouragements pour une petite élève très sage qui donne des noms à ses stylos, ne fait RIEN en classe à part se faire oublier, et dont le niveau est si bas qu’on l’a classée dans les gentilles besogneuses. Je me suis demandé si on parlait bien de ma fille qui à la maison, est l’exact contraire de ça. Passée la crise de rage (comment ai-je pu ne pas être informée plus tôt qu’elle dort en classe depuis DEUX ans?!!) j’ai repris tout le programme et on travaille ensemble. Son instit a passé 6 mois sur les tables de 3 à 5, elle a avalé les tables de 6 à 9 en une semaine (on en pouvait plus, des tables de 3 à 5, on a craqué), entre le trajet à la bibliothèque, un repas au resto et un trajet en voiture. Le futur a pris 2 fois 1/4 d’heure, le passé composé idem. Elle fait 20 problèmes de maths (simples) en 1/2 heure, tout de tête. Et quel plaisir de travailler avec elle!!! J’ai appelé arielle adda pour prendre RV, mais face à son planning très chargé, nous avons échangé rapidement par téléphone. Quand je lui ai demandé « Mais enfin, il se passe quoi a CE1 pour que mes deux filles aient décroché comme ça?!!) elle m’a répondu très simplement « la déception. Il apprennent à lire, écrire, compter…puis plus rien ». C’est exactement ça. La décomposition à l’extrême des thèmes, la répétition à l’école est proprement insupportable, je le vois en faisant ses devoir avec elle, les mêmes depuis des mois et des mois, sensation de faire sans cesse la même chose sans jamais avancer. Quand je lui ai dit : OK, on passe au futur, elle a souri, mis ses bras en avant sur la able en déclarant : « Ah, enfin quelque chose d’intéressant! ». Un problème avec un budget vacances, hôtel (« Ah non Pas ça! je n’y arriverai ja-mais », je me suis douté qu’à 8 ans, elle ne peut pas se projeter dans ce monde adulte pour des maths) a été remplacé par un problème avec un budget jouets fait en 10 mn et retour au budget vacances (tu vois c’est pareil! Je saiiiiis, tu me l’as dé-jà dit!, et j’éclate de rire, interdiction de se répéter à la maison). Elle passe le WAIS ce mois ci, j’espère ne pas me tromper, je sais que je ne me trompe pas, elle percute vraiment très vite, mais le bilan de tout ça, c’est quel bol que nous ayons été là chacun à cette période pour nos enfants, parce que franchement, je ne sais pas où elles en seraient avec l’école. Et aussi : est-ce bien normal?! Est-ce normal que la seule chose qui préoccupe son institutrice est qu’elle ne soit dans aucun groupe dans sa classe et que c’est difficile de la placer parce que les autres ronchonnent? Quand on sait que son groupe à la récré est démocratique, avec un chef par semaine en roulement qui donne un thème de jeu pour la semaine à la récré si il obtient l’accord unanime de tous les membres, non madame, moi ça ne m’inquiète pas qu’elle ne fasse pas partie d’un groupe dans sa classe, où on lui cache les affaires des autres dans son sac pour pouvoir la traiter de voleuse ensuite…Ca par contre, j’aimerais que ça vous choque un peu plus quand ça dure depuis la rentrée.
    La seule chose qui préoccupe ma fille : ne pas se faire punir, ne pas se faire remarquer, ne pas décevoir sa maîtresse, ne pas se faire harceler. Bravo! Ils en ont fait un gentil petit soldat inerte 8 heures par jour! Et son instit a beau nous assurer après tout ça qu »elle s’en sortira toujours », je ne suis pas certaine d’adhérer à ses dons de voyance, si on ne rectifie pas le tir très très vite.
    Pardon pour ce roman, c’était très long, mais je suis encore un peu stupéfaite et largement ulcérée par tout ça! Je n’envisage pas forcément un saut de classe, mais je sais avec quel instituteur je veux qu’elle soit l’année prochaine, si les tests me confirment mon intuition (et même dans le cas contraire d’ailleurs).

    • A. Zebrounet dit :

      « Elle passe le WAIS ce mois ci »
      Non, elle passera le Wisc ;) (-> https://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2013/11/25/tout-ce-que-vous-avez-toujours-voulu-savoir-sur-le-wisc-iv/)
      Le Wais étant le test pour très grands ado & adultes :)

      « son instit a beau nous assurer après tout ça qu »elle s’en sortira toujours », je ne suis pas certaine d’adhérer à ses dons de voyance, si on ne rectifie pas le tir très très vite »
      Et je plussoie :(
      Je comprends votre colère & vous dis : vous avez raison ! La phrase de l’instit est typique (des gens qui ne connaissent pas les enfants surdoués & n’ont que des idées reçues…).
      Tristement fausse qui plus est, car avoir un haut ou un très haut QI ne garantit en RIEN de « s’en sortir », de « réussir », etc. L’idée qui voudrait laisser croire qu’il inutile de s’inquiéter pour un enfant surdoué, ou même inutile de l’aider (en arguant que d’autres élèves en ont plus besoin) a fait bien des dégâts.

      N’ayez aucun scrupule à prendre les choses en main ! Ecoutez votre instinct : vous êtes sur le bon chemin :!:

      J’espère que vous viendrez nous donner des nouvelles, après bilan :)

  7. lechalote dit :

    Oui, c’est juste pour le WISC :-) Je lui fais passer les tests pour plusieurs raisons en fait : 1/ parce que sa soeur les a passés, qu’elle le sait, même si ça ne nous a servi qu’à lui montrer noir sur blanc qu’elle était intelligente à une époque où elle se croyait nulle (elle m’a scotché un jour en me donnant les réponses aux tests mensa en ligne sur lesquels je m’arrachais les cheveux, à 7 ans en jouant à la tablette avec son père et en nous pointant nos erreurs…), et en bonne 2ème, elle a besoin qu’on aie le même type de démarche et qu’on s’intéresse autant à elle, Et 2 / Parce que je suis intimement convaincue en effet qu’il y a douance, et que ça va lui faire du bien je pense à elle aussi de savoir qu’elle n’est pas débile, après deux ans passés à se faire oublier (et à y parvenir, c’est ce qui est fou!).
    Les deux m’ont dit au moins une fois, le soir dans leur lit, sur le ton de la confidence inquiète: maman, je crois que je ne suis pas comme les autres! En effet, et bien, on va gérer ça! tous ensemble!
    Je vous tiendrai au courant avec grand plaisir, même si je sais que résultats en poche, il n’est pas toujours facile de se faire un avis (j’ai moi-même des résultats hétérogènes, QIV très supérieur à QIP d’au moins 40 points, et bizarrement, un IMT très haut, que je retrouve peu dans les témoignages. J’en ai déduit que je n’étais ni folle ni inadaptée grâce aux lectures qui m’ont vraiment éclairée sur mon parcours et permis d’aider mes enfants en ayant plus d’indulgence d’abord vis à vis de moi, en prenant conscience de la nécessité de leur apprendre la rigueur et l’effort tout en les encourageant et en dédramatisant les erreurs, et surtout je me suis mise au yoga ;-)

    • Camille et les zebrettes dit :

      Bravo lechalote, le yoga me permet de survivre dans ce monde de fous où élever 3 zebrettes avec chacune leur personnalité et leur particularité dans la douance relève d’un casse-tête perpétuel à 200km/H. Le yoga c’est mon bouton pause!!!

  8. Tigerlily dit :

    Sauter une classe (CE1 -> CE2 en cours d’année, facile car double niveau) a sauvé mon fils qui n’en pouvait plus d’attendre que ça devienne intéressant, qui commençait à sérieusement dépérir intellectuellement à l’école (alors qu’à la maison, il adore apprendre tout sur n’importe quel sujet) et qui se faisait rejeter par les enfants de CE1. Curieusement, il était contre depuis toujours, mais quand on lui a dit que là ça nous paraissait la meilleure chose à faire à la maitresse (aussi son instit de l’année dernière), l’instit de cette année, la psy scolaire au vu de son test, et nous ses parents, il s’est résigné… mais quel bonheur depuis que c’est fait ! Lui qui s’interdisait d’écouter les cours de CE2 (pourtant de l’autre côté de la classe donc, puisque double niveau), découvre avec bonheur et enthousiasme les tables de multiplication, l’histoire, la géographie, les temps des verbes… ENFIN DES CHOSES NOUVELLES ! Il revit, le stress de ne pas y arriver a fondu en une semaine, il a trouvé de nouvelles amitiés, et il m’a dit un jour sur le chemin de retour de l’école : tu sais Maman, c’est vraiment génial le CE2…
    Je sais qu’il se re-ennuira d’ici un ou 2 ans, mais ça l’a obligé à ré-apprendre à se servir de son cerveau à l’école, à mettre en place des début de méthodes d’apprentissage, et c’est toujours quelques mois d’intérêt pour l’école pour lui et de répit pour nous de pris !

  9. Zebreux dit :

    Bonjour,
    Aujourd’hui, ma fille de 6 1/2, en CE1, m’a dit :
    « C’est vraiment super d’avoir un an d’avance !! » Et moi : « ah oui ?! :)  »
     » mais oui maman ! ça fait un an de moins passé a l’école !! »
    Cela m’a rendu triste…. :(

  10. Alyalis dit :

    Bonjour,
    tout d’abord, je m’excuse si mon message n’apparaît pas au bon endroit (très précisément) mais je voulais avoir un avis. Mon fils qui va avoir bientôt 4 ans est en petite section (pour certaines raisons nous n’avons pas pu le mettre à l’école l’année d’avance). C’est un petit garçon plein de vie (il ne nous laisse pas une minute) qui ne s’arrête pas de la journée et du soir d’ailleurs (voir même la nuit s’il n’arrive pas à s’endormir). Il était impatient de faire son entré à l’école. Il n’a pas réagi comme les autres enfants devant la classe. Pas de pleur, limite il nous mettait dehors pour pouvoir faire sa vie :)
    La maîtresse et l’atsem nous ont tout de suite rapporté qu’il était très vif avec des yeux désabusés. Puis, avant les vacances de noël, la maîtresse m’a fait part qu’il était très très sensible (demande beaucoup de câlin, prend dans ses bras ces camarades de classe) et demandait beaucoup d’attention; qu’il a dû mal avec la collectivité; du mal à rester assis; du mal à se plier aux règles (transgresse tout); qu’il y a un problème de comportement mais qu’il travaillait très bien et qu’il faudrait envisager de lui faire passer un test au moment du CP.
    Pour ma part, sa vivacité ne m’a jamais dérangé bien au contraire, il est curieux de tout.
    Durant les vacances de noël, il a apprécié le repos mais dés la deuxième semaine de vacances, il montrait son impatience à retourner à l’école. Il montrait aussi son envie d’apprendre à lire. Il s’est déjà compter.
    Je pensais que la reprise serait bien vécue… sauf que non… en l’espace d’une semaine, j’ai retrouvé mon fils encore plus fatigué, plongé dans sa rêverie comme jamais avant. Tellement, qu’il ne capte plus ce qu’on lui dit et cela se passe aussi en classe… Et à chaque dépose dans la classe, il ne nous lâche pas réclament des câlins, des bisous, content mais pas tant que ça de revenir en classe.
    Hier, j’ai appris que durant la première semaine de la reprise, il n’a participé à aucune activité de la classe, rien, hormis faire des bêtises et rester dans son monde. Il a été mis « au coin » pour qu’il se calme mais je ne suis pas convaincue que cela ai aidé à quoi que ce soit. J’ai expliqué à sa maîtresse (très ouverte par ailleurs) qu’il fallait préférer le renforcement positif pour qu’il ne se braque pas (ce qui peut arriver quand ça ne va pas avec quelqu’un).
    La maîtresse m’a proposé de lui faire faire des exercices de moyenne section pour voir.
    Et hier, soir, avec mon mari, on lui a expliqué qu’on été au courant de ce qu’il s’est passé la semaine dernière et qu’on souhaitait qu’il nous explique pourquoi, il n’a pas travaillé avec ses camarades. Comme il n’arrivait pas à mettre des mots, il a acquiescé quand on a parlé d’ennui. Il voudrait apprendre d’autres choses.

    Alors, voilà ma question pour celles et ceux qui ont un regard plus avisé, est-ce que le comportement de mon fils est le reflet réel d’une manifestation d’un manque d’intérêt? d’un ennui? que sa récente bascule (trop envahissante) dans la rêverie, est le signe que quelque chose cloche?

    Je tiens à préciser que je n’ai rien contre la rêverie des enfants. J’étais moi-même une enfant rêveuse. Mais ce qui m’interpelle c’est le fait qu’il passe d’une semaine à l’autre d’un comportement habituel à une plongée profonde dans son monde.

    En vous remerciant par avance pour le temps qui sera accordé à mon message et en espérant un retour.



:) :-D 8) :oops: :( :-o LOL :-| :-x :-P :-? :roll: :smile: more »

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