Les 6 profils d’enfants intellectuellement précoces

Lorsque l'on parle d'enfants surdoués, on ne peut pas ignorer qu'il existe une grande diversité parmi les EIP (comme parmi les adultes doués) :!:

 

Loin d'être une armée de clones, s'ils ont des points communs - notamment bien entendu leur haut potentiel intellectuel - les différences sont également nombreuses, selon leur profil...

 

:arrow: je rappelle une fois encore que la douance n'est ni une maladie, ni une tare ou un problème en soi, mais que ce sont les décalages & les incompréhensions avec l'extérieur qui font souffrir une personne surefficiente :roll:

 

Parmi les grands traits de caractère ou de comportement qui reviennent souvent, on a par exemple (plus encore lorsqu'ils sont très jeunes), les questionnements incessants, les perpétuelles négociations, le refus de demander de l'aide, des oreilles qui traînent partout, un avis sur tout, des centres d'intérêt hors norme pour leur âge biologique, etc. :up:

 

Mais on trouve au sein des (T)HPI (pour "à Haut ou Très Haut Potentiel Intellectuel" ;) Si ces sigles vos sont encore étrangers, voyez ce petit lexique :) ) des personnalités vraiment très variées :round:

 

D'une même caractéristique, les profils des enfants peuvent amener à des réactions concrètes en apparence radicalement opposées.

 

La peur de l'échec, par exemple, pourra se traduire chez certains par un refus de prise de risque tout en assurant d'excellents résultats scolaires, parfois frisant le perfectionnisme obsessionnel (s'assurer être toujours le 1er pour être sûr de ne pas se trouver en situation estimée "d'échec", même quand il n'en est pas question du reste).

 

Chez d'autres, cette peur prendra des allures d'opposition aux enseignants & aux devoirs à rendre (ne pas travailler pour ne pas risquer de défaillir !), ou encore à une anxiété paralysante qui rendra l'enfant sous-performant.

 

Les Tribulations d'un Petit Zèbre, le livre du blog !

 

Ainsi, une même problématique sera gérée différemment, selon le type de profil qu'a votre enfant intellectuellement doué.
Et parce que ces différences existent & doivent impérativement être prises en compte (dans la famille, à l'école), il est aberrant de parler de "l'EIP" comme si tous les enfant HQI ou THQI représentaient quelque chose d'uniforme :-x

 

Or pour identifier un enfant surdoué, il faut avoir conscience de ces différences, les connaître, les comprendre & les avoir assimilées, afin de ne pas passer à côté d'enfants plus discrets.
Tous les EIP ne correspondent pas à l'image de "(très) bon élève" véhiculée par les croyances toujours tenaces dans l'esprit de beaucoup d'enseignants comme de parents !

 

Certains enfants à haut potentiel le sont, effectivement, mais ils ne sont seulement qu'une petite part des enfants surdoués. Je dirais la part la plus facilement identifiable, notamment par les équipes éducatives, mais certainement pas celle regroupant le plus d'enfants doués, car cette part ne concerne qu'un seul des 6 profils définis & que je vais vous détailler :(

 

Ne passons pas à côté de tous ceux qui ne portent pas ces caractéristiques !!!

 

Les 6 profils d'enfants intellectuellement précocesDans les années 80, 2 spécialistes américains, Georges Betts (enseignant spécialisé à l'Université du Colorado & président de la National Association of Gifted Children) & Maureen Neihart (docteur en psychologie), ont dégagé 6 grands profils d'élèves à haut potentiel intellectuel, suite plusieurs années d'étude & d'observations.

 

:idea: à noter que les profils II, III, IV & V sont caractérisés par des traits de personnalité pouvant parfaitement occulter ou minorer le haut potentiel intellectuel de ces enfants. Et cela sur le plan scolaire comme dans les résultats lors d'un bilan psychométrique !
Un psychologue peu connaisseur de la douance pourra alors passer à côté s'il ne s'en tient à un bilan chiffré sans réelle analyse des 10 subtests :down:

 

Type I – "The successful", l’élève qui réussit

On considère que 90% des enfants HQI / THQI identifiés à l'école primaire sur conseil du corps enseignant correspondent à ce profil. L'élève qui réussit sans souci apprend bien, fonctionne sans difficulté à l'école, sans se faire remarquer & obtient de très bons résultats aux tests de QI. Il est souvent très apprécié des enseignants.
Il recherche toujours l’approbation des adultes, ou des personnes qui jouent un rôle dans sa vie, est conformiste & pas particulièrement affirmé. Il prend peu de risque de peur d'être mis en situation d'échec. Généralement (très) perfectionniste, il lui arrive rarement d’éprouver des troubles de comportement à l’école.

 

Type II – "The challenging", l’élève provocateur

Extrêmement créatif & à la pensée divergente, il peut toutefois sembler obstiné, manquer de tact ou être sarcastique. Ce 2nd profil est peu fréquemment identifié comme HPI par les enseignants car particulièrement non-conforme au système scolaire ! Son ennui en classe est manifeste, & l'attitude de ce type d'élèves peut être source de conflits.
Il a une forte tendance à corriger les adultes, à mettre en doute les règles, à très mal maîtriser ses émotions & à défendre ses convictions de manière frontale, tant à l’école qu’à la maison.

 

Type III – "The underground", l’élève effacé

Fréquemment de sexe féminin, cet élève est dans le déni de ses capacités intellectuelles hors norme. Il refuse d’admettre son surdouement pour être accepté par les autres, ce qui a pour conséquence des capacités d'adaptation importantes (il est un excellent caméléon), mais allant de paire avec une immense frustration, une mise sous pression intense & une
difficulté à exprimer ses sentiments profonds. Le tout donnant un manque d'assurance & une très mauvaise estime de soi.
Les résultats scolaires vont de moyens à bons, & c'est un profil que l'on retrouve souvent en fin de primaire ou début de secondaire.

 

Type IV – "The dropout", l’élève décrocheur

Il est en colère (d'ailleurs, dans la littérature anglophone on le retrouve sous 2 noms : "the dropout" & "the angry") & toujours sur la défensive : il en veut aux adultes, à la société toute entière mais aussi à lui-même.
Il a le sentiment que le système scolaire n’a pas su répondre à ses besoins depuis un certain nombre d’années. Ayant une très mauvaise estime de soi, il se sent rejeté & est souvent amer & plein de rancœur. Cet élève refuse de faire ses devoirs & ses résultats ainsi que son rendement scolaire ne sont pas uniformes. Il donne l’impression de posséder des aptitudes intellectuelles moyennes, voire inférieures.
Ce profil peut prendre la forme d’enfants qui dérangent & profitent des autres ou, au contraire, d’élèves très effacés & non-présents en classe.

 

Type V – "The twice-exceptional", l’élève doublement exceptionnel

C'est un enfant qui malgré son haut potentiel intellectuel cumule, soit des troubles d’apprentissage, soit des troubles affectifs ou encore un Trouble du Spectre Autistique, un handicap physique. Bref, il n'est pas "que" surdoué, il une seconde particularité qui le rend doublement exceptionnel, mais aussi, qui peut parfois rendre plus compliquée l'identification de son surdouement.
Il ignore souvent ses grandes capacités & a une faible estime de soi. Son travail peut être de qualité inférieure ou relativement incomplet du fait d'une lenteur en classe à exécuter les tâches demandées. L’échec représente pour lui une grande source d’anxiété & il peut adopter un comportement perturbateur en cours.

 

Type VI – "The autonomous learner", l’élève autonome

C'est un élève indépendant, sûr de lui & très enthousiaste à l'idée d'apprendre. Souvent autodidacte, il s'accepte & est tout à fait capable de prendre des risques.
Il est persévérant & aime se lancer des défis, il défend facilement ses convictions & est très bien accepté par ses camarades comme par les enseignants & les autres adultes.
Cet élève exprime librement ses sentiments, ses besoins & ses objectifs. Il a une estime de soi favorable, scolairement parlant il réussit bien & se sert du système scolaire à bon escient pour se créer de nouvelles occasions. Il suscite souvent admiration & sympathie.

 

 

 

Voilà pour les 6 profils, mais les choses sont souvent plus compliquées qu'il n'y paraît. En effet, la douance d'un enfant peut prendre une forme très différente selon les âges, selon ce qu'il a vécu, ce qu'il a perçu du monde & des personnes qui l'entourent :-|

 

Entre ses premiers pas à l'école en maternelle & le collège ou le lycée, les choses peuvent beaucoup évoluer. Les circonstances changent, le fait ou non d'être identifié EIP & reconnu comme tel de manière positive... ou à l'inverse de manière négative a aussi une grande importance dans la façon dont l'enfant se comportera. Mais d'autres variables entrent en jeu, comme le regard des parents, de la famille & de tous les acteurs autour de l'enfant qui peut lui aussi se modifier au fil des années, la puberté, les changements familiaux (divorce, naissance, etc.).
Tout ceci peut bien sûr avoir des incidences sur un enfant, & de surcroît, sur un enfant intellectuellement précoce & hypersensible.

 

Ainsi, on ne peut pas résumer un enfant doué à un numéro de profil, pas plus qu'il ne faut le définir par un score de QI :oops:

 

Par exemple un enfant peut manifester tous les signes d'un type IV (élève décrocheur) & après un bilan mettant en évidence son surdouement, se sentir délivré de cette colère & laisser libre court à des pensées créatives & divergentes qu'il avait enfoui au fond de lui, pour se retrouver dans un profil du type II (l'élève provocateur), avant d'évoluer encore au fil du temps.
Rien n'est figé dans le temps, & le sentiment croissant de la conscience de soi, les thérapies ou le hasard des rencontres peuvent faire qu'un enfant change "de case".

 

 

Pour finir, il ne faut pas perdre de vue le fait qu'il existe des enfants HPI chez qui l'on remarque un mélange de plusieurs profils. Même si un type domine, il n'est pas toujours simple de déterminer si on tendra plus vers le I ou vers le III, selon les années, les circonstances, les enseignants (les enfants doués, étant extrêmement sensibles aux personnes qu'ils ont en face d'eux, peuvent adopter des attitudes & avoir des réactions étrangement différentes d'un enseignant à l'autre, d'une période à l'autre...) :roll:

 

Les enfants surdoués ont, comme tous les autres enfants du reste, besoin de se sentir compris, acceptés & reconnus tant dans leurs besoin intellectuels que leurs besoins relationnels, émotionnels & sociaux ;)

 

C'est pourquoi il vaut mieux les identifier tôt afin de pouvoir mettre en place des aménagements & des aides dans le cas où leur profil le nécessite.
Il sera bien plus facile d'aider un jeune enfant HPI, avant que les problèmes ne soient installés dans la durée & l'estime de soi trop endommagée, plutôt qu'un HPI adolescent n'ayant jamais appris à travailler :-?

 

C'est ce que la psychologue Arielle Adda nomme très justement le goût de l'effort !
Un autre article sur ce sujet ici :-D

 

 

:idea: dans la littérature spécialisée, la psychologue belge (docteur en psychologie) Tessa Kieboom développe ces 6 profils, mais donne également des pistes pour chacun d'entre eux dans son excellent ouvrage paru chez De Boeck "Accompagner l'enfant surdoué", préfacé par Jean-Charles Terrassier :up:

 


Cliquez sur l'image de la couverture pour
retrouver le livre signé Tessa Kieboom
:)

 

 


 

 

Quels livres sur le surdouement, pour quel public ? :idea: & si vous souhaitez des conseils lecture, voilà ma page "Quels livres sur le surdouement, pour quel public ?" :-D

 

Car on n'a pas les mêmes besoins, les mêmes attentes d'une lecture sur la douance selon que l'on découvre totalement le sujet, ou que l'on soit déjà très connaisseur !

 

Selon que l'on soit parent, enseignant ou psychologue...

 

Selon que l'on cherche un livre pour soi, pour son enfant ou pour ses grands-parents ;)

 

Et de ce côté, un florilège des idées reçues concernant les enfants surdoués crée pour les lecteurs des Tribulations... & tout nouveau, un billet à propos des préjugés sur les adultes (T)HPI :-P

 

 

 

 


🎄 LE TRADITIONNEL BILLET "sélection de NOËL" est en ligne ! 🎁🎉

 

 

 

 

✏ Je vous propose quelques articles du blog pour mieux comprendre de quoi il s'agit lorsqu'on parle d'enfants (ou d'adultes) surdoués (... ou zèbres, ou (T)HPI, ou intellectuellement précoces, ou (T)HPI, ou surefficients intellectuels, etc. Absolument TOUS ces termes sont de stricts synonymes :up: ) :

 

✔ Spécifiquement sur les tests & bilans psychologiques :

 

- "Qui consulter pour un bilan psychométrique ?"

 

- "Coût d’un bilan psychologique ?"

 

- "Comment est construit un test de QI ?"

 

- "Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le Wisc" (test psychométrique pour enfants en âge scolaire)

 

- "Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le Wais" (test psychométrique pour grands ados & adultes)

 

- "Le chiffre rond !?"

 

- "Petit lexique en lien avec le surdouement à l’usage des néophytes"

 

 

✔ Quand on veut creuser le surdouement chez l'enfant :

 

- "[VIDÉO] « Savoir reconnaître un enfant atypique » sur CNews, septembre 2018"

 

- "Florilège d’idées reçues sur les enfants intellectuellement précoces"

 

- "Les 6 profils d’enfants intellectuellement précoces"

 

- "Je soupçonne un Haut Potentiel Intellectuel chez mon enfant, par où commencer ?"

 

- "Et si elle était surdouée ?"

 

- "Codes implicites"

 

- "Questionnements parmi les plus répandus à propos de surdouement, tests, sauts de classe, …"

 

- "Quels livres choisir sur le surdouement ? Et pour quel public ?"

 

- "Être parent d'enfant intellectuellement précoce..."

 

 

✔ Quand la douance concerne les adultes :

 

- "Florilège de préjugés autour de la douance & des adultes à Haut (ou Très Haut) Potentiel Intellectuel"

 

- "Comment reconnaître un adulte surdoué ? L’avis de Monique de Kermadec (Marie-France, mars 2017)"

 

- "Peut-on être à la fois surdoué & touché par le syndrome d’Asperger ?"

 

- "Moi, surdoué ? Vous plaisantez ! (Migrosmagazine.ch, août 2012)"

 

- "Adulte surdoué, questionnements à propos du test"

 

- "Les adultes surdoués : quel épanouissement ? (RCF Méditerranée, janvier 2016)"

 

- "Ces drôles de zèbres (France Culture, novembre 2015)"

 

- "[VIDÉO] Pauline de Saboulin Bollèna, une surdouée qui s’ignorait (Mille & une Vies, octobre 2016)"

 

- "Coming-out intellectuel… faut-il parler de son surdouement ?"

 

- "Ces femmes qui souffrent du syndrome de l’imposteur (LeFigaro Madame, septembre 2015)"

 

- "Adultes surdoués : comment gérer la différence ? (L’Express, février 2014)"

 

 


 

 

:idea: Et pour aller au-delà du blog, je suis l'auteure de trois ouvrages parus aux éditions Eyrolles :

 

- "Les Tribulations d'un petit zèbre. Épisodes de vie d'une famille à haut potentiel intellectuel" paru en juillet 2016, préfacé par Arielle Adda & Gabriel Wahl :-D

 

Les Tribulations d'un Petit Zèbre, le livre du blog !

 

 

- "Asperger & fière de l'être. Voyage au cœur d'un autisme pas comme les autres". Un regard unique en France sur le combo syndrome d'Asperger / haut potentiel intellectuel, paru en 2017 & préfacé par Laurie-Anne Sapey-Triomphe & Laurent Mottron ❤

 

- "L'Enfant atypique. Hyperactif, haut potentiel, Dys, Asperger… faire de sa différence une force", paru en 2018 dans la collection très particulière (& en quadrichromie ;) ) "Parents au top" :smile:

 

          
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318 commentaires à “Les 6 profils d’enfants intellectuellement précoces”

  1. alexis dit :

    Bonjour à vous.
    Je suis actuellement âgé de 19ans et on m’a diagnostiqué une précocité lors de mon enfance.
    Meme au niveau moteur et cognitif (marcher à 9 mois, parler à 10). J’était un enfant qui se sentait mieux au milieu des adultes, à 7 ans je pouvais tenir la conversation sur la majorité des sujets possibles. Au niveau scolaire j’était de « type 1 » au primaire et puis la dégringolade juste voir médiocre au collège et lycée. Je me demandais si la douance pouvait s’évaporé avec le temps ?
    Et puis autre chose je suis marqué par un ennui presque pathologique et un désintérêt plus que flagrant pour la plupart des gens. Non pas par haine mais c’est juste que je n’est jamais rencontré de personne avec qui une conversation pourrait m’apporter un stimulation intellectuelle satisfaisante. Alors suis-je sociopathe ou bien est ce m’est capacité latente qui m’incommode dans ma vie sociale?

    • Anne-Claire dit :

      Alexis,
      Soit mille fois rassuré. Tu es totalement normal pour un zèbre et tu vas continuer à apprendre, te comprendre, évoluer et trouver ton chemin, tes amis. Continue de lire des choses sur la « zebritude » car comme le dit très judicieusement Danièle il s’agit avant tout d’un mode de pensée (arborescent, hypersensible, tout ça tout ça…) qu’il faut bien analyser et comprendre pour ton propre bien. plein d’autres mécanismes peuvent être liés (TDAH pour moi par exemple). Tu restera toujours un zèbre.

      Tu vas rencontrer des gens avec qui tu te sentiras, ENFIN, compris, en connexion. Ce sera un kiff absolu. Mais tâche de ne pas passer à côté d’eux. D’être à leur hauteur aussi. Il y en a autour de toi. C’est également ta responsabilité de savoir les voir. A toi aussi de les comprendre.

      En fin de primaire et collègue j’ai commencé à me suis sentir en décalage total avec les gens. Insérée en mode incognito mais saoulée, blasée, désabusée. Je ne me sentais pas douée outre mesure. totalement lambda. Par contre je me sentais ultra frustrée dans mes échanges sociaux et amicaux. C’est ce qui m’a poussé vers 13 ans à demander à mes parents de passer un test de QI.

      ça n’a pas trop changé ma vie dans le sens où j’ai eu confirmation et puis… j’ai vite remisé cette info dans les limbes de l’oubli jusqu’à devenir maman. Là tout à ressurgi. Je ne veux pas que mon fils vive les choses comme j’ai pu les vivre. J’aspire pour lui à plus de sérénité, d’acceptation de lui et des autres.

      Sois fière de toi. Analyse toi. Et ais confiance dans le fait qu’il y a énormément de gens stimulants.

    • Anne-Claire dit :

      Pour compléter j’ai rencontré un tas de gens passionnants. Si tu as la chance d’aimer ton travail, de travailler avec des gens qui aiment leur travail, tu seras comblé. Oriente toi vers des boulots de passionnés.

      • Bonsoir Claire,
        Merci pour vos réponses à ces jeunes. En lisant Alexis..j’ai retrouvé le parcours de mon fils. Mon fils a 20 ans et, est en terminale ES. Il fait partie du type II. Mon fils a été testé à l’âge de 7 ans!! Mais aucun enseignant, d’aucune classe n’en a tenu compte..même avec les lettres de neuropsychologues .Grande émotion en lisant ces jeunes! Mon combat, si je peux l’appeler comme cela, a commencé en moyenne section (4ans) mon fils avait fait le Père Noël en vert!!! Mon fils connaissait parfaitement les couleurs et savait aussi que le Père Noël n’était pas vert!!! Et à partir de la, ça ne s’est plus arrêté…et jusqu’à aujourd’hui ou il zap les cours qui ne l’intéressent pas! mais qu’il préfère travailler seul à la maison!! Dessine souvent en cours!! en primaire il emmenait des BD.. Deux questions :
        1) Comment peut-on accompagner notre enfant qui manque aujourd’hui complètement de confiance en lui, et qui ne croit pas en un bon avenir dans cette société? Je suis impuissante!
        2) Il n’y aurait-il pas un moyen pour sensibiliser les enseignants? Dès la maternelle? Car il me semble que c’est une réelle souffrance pour tout le monde! je me suis souvent demandé pourquoi cette vivacité d’esprit de compréhension de ces enfants n’est pas utilisée pour qu’ils aident leur camarades un peu plus lents ou en difficulté?
        J’ai essayé d’être brève…car je pourrais écrire un livre!!
        Merci pour votre lecture et réponse.
        Bien cordialement.
        Fatima.

    • Tom dit :

      Bonjour Alexis. Je m’appelle Tom, j’ai actuellement 17 ans et après avoir lu ton commentaire, je me suis dit qu’il fallait que je t’écrive. En effet, je pense que nous devrions avoir assez/plus ou moins de choses en commun.
      Si je m’en réfère aux esquisses des ces catégories (que je ne remet pas en doute, au contraire, je suis juste quelque peu froissé lorsqu’il me faut parler sérieusement de catégories de personnes), je me retrouverais ou me serais retrouvé dans les 4 premières catégories avec des caractéristiques ou ressentis plus ou moins prononcés au fil du temps. En terme « d’accroche intellectuelle » avec autrui (qui, je te l’accorde, peut être bien souvent ennuyeux), il me semble apparemment être un point commun supplémentaire qui pourrait s’ajouter à la liste de nos convergences. Enfin, cela convient plutôt pour les personnes de notre âge, nous le savons, nous qui avons toujours préféré la compagnie des adultes étant enfants.
      Pourtant, cela ne nous a pas empêché de nous rendre compte que nos professeurs n’étaient pas tous à la hauteur, provoquant alors un désintérêt croissant pour ce qui aurait pu nous apporter stimulation de l’intellect?
      En somme, en quête de réponse (même si je pense que tu sais qu’il n’y a pas de réponse universelle à nos questions puisqu’elle sont d’ailleurs multiples), je pense et j’espère qu’ échanger entre nous pourrais être source (même minime) d’apaisement, car il faut bien le reconnaître, l’échange permet la verbalisation et l’explicitation (même partielle) de nos pensées, ce qui nous amène peut-être à en tenir compte davantage.
      Je te prie Alexis d’accepter mes sincères salutations, en attendant avec espoir une réponse de ta part!

      • alexis dit :

        Bonjour Tom,
        Merci de t’être manifesté, alors pour ce qui est des professeurs, je peut dire que j’ai eu la chance d’en avoir au moins un chaque année de plus ou moins intéressant. Est ce t’on cas ?
        Pour « l’accroche intellectuelle », plus je grandis et plus je deviens difficile sur ce plan là. Ce qui peu à peu me conduira au mutisme sans nul doute. Est tu comme moi à la recherche de la « perfection » dans tes relations humaines ? ( Ce qui relève de l’utopisme )
        Mes salutations, alexis.

        • Tom dit :

          Et bien Alexis, quand je parle des professeurs, je parle au sens commun de « professeurs », je m’explique. Un professeur est pour nous un professeur de l’Education Nationale. Ce sont ceux que j’abhorre. Cependant, il y a parmi eux de « vrais professeurs » qui veulent vraiment nous enseigner tout ce qu’ils peuvent et s’intéressent à nous, simples élèves (tu remarqueras l’ironie), avec les plus sincères motivations et un esprit des moins hermétiques. Ces professeurs là savent bien que leurs connaissances ne sont pas suffisantes et qu’il faut faire preuve de pédagogie, et c’est là qu’il réussissent à faire correctement leur métier qui est difficile (seulement lorsqu’il est réalisé de la sorte, soit admirablement). Je ne dis pas que les autres professeurs ne font pas preuve de bonne volonté, mais certains sont tous simplement… Inintéressants comme tu le sais.
          Pour répondre à ta question, j’ai eu effectivement des professeurs qui en valaient la peine et ceux-là ont tout mon respect et toute ma considération. Ils ne sont pas majoritaires dans ma scolarité, mais heureusement suffisants (même si l’on veut toujours plus n’est-ce pas?).
          Pour parler de ton futur mutisme, et bien tu me rappelle que je l’expérimente un peu plus chaque jour. D’ailleurs, il m’arrive parfois ou souvent je ne sais plus, de ne prononcer mot pendant une heure entière ou parfois plus durant les heures de cours. Mon auto-censure est devenue naturelle, je me suis au fil des ans bridé pour me plonger dans une masse qui me trouvait trop bruyant. Jeune, j’étais curieux (enfin je crois, cela remonte à loin) et je connaissais une soif intarissable de culture et d’exprimer ma culture. Aujourd’hui, je la garde pour moi, ne la sortant qu’à petite dose aux moments opportuns… Et encore, pas tous les moments opportuns! Faut-il encore que j’ai envie de l’ouvrir à ce moment-là!
          Cette seule phrase: « Pour « l’accroche intellectuelle », plus je grandis et plus je deviens difficile sur ce plan là. Ce qui peu à peu me conduira au mutisme sans nul doute. » (qui en font deux) m’ immédiatement fait pensé à une phrase écrite par le talentueux Alexandre Astier dans son excellente série Kaamelott. Artur (le Roi Arthur) revoie un jour son père adoptif à qui on l’a enlevé. Les deux ne se reconnaissent pas. A un moment, le père parle de médaillons qu’il fabriquait dont un spécial qu’il n’a réalisé qu’une seule fois, pour un petit garçon curieux, malin, qui voulait tout savoir, « pour un petit garçon qui n’arrêtait pas de parler ». Arthur, qui porte le médaillon, à ce moment sorti, répond: « J’parle moins maintenant. Je terrasse plus mes adversaires par la parole. Plus je vieillis, plus je ferme ma gueule ».
          J’ai toujours trouvé cette réplique extrêmement intéressante et profonde.
          Pour ce qui est de la perfection en général, je me suis rendu compte bien assez tôt je trouve que c’était inatteignable, comme tout le monde le sais, qu’il valait mieux alors ne pas s’encombrer d’un tel idéal et que l’excellence était déjà bien plus à ma portée.
          Mais l’excellence, si difficile à atteindre, est elle source de découragement. Pas assez proche de la perfection pour être occultée, trop au-dessus de la banalité pour ne pas être appréciée, elle hante alors, inconsciemment, un esprit trop exigeant pour le monde qui l’entoure comme pour lui-même.
          Mes relations sociales sont alors limitées mais je garde au près de mois les personnes les plus importantes et les plus intéressantes.
          Voilà pour répondre à tes questions, en espérant avoir été intéressant!
          Au revoir et bonne journée/soirée,
          Pour des conversations meilleures, Tom.

  2. Danièle dit :

    Bonjour Alexis,
    J’ ai deux enfants EIP, l’ un de 29 ans et l’ autre de 15 ans. J’ ai beaucoup cherché sur le sujet et avec mon expérience personnelle peux t’ assurer que d’ une part la précocité (qui n’ est pas précocité mais façon différente d’ analyser qui mène à la performance) ne s’ évapore pas avec le temps ! Tu seras toujours « précoce » et tu sentiras toujours les choses de la même façon…et d’ autre part, tu n’ es pas sociopathe, mais différent. C’ est le mopnde actuel qui est sociopathe, pas toi !
    Je ne sais trop quoi te conseiller, mais par expérience personnelle il faut absolument apprendre à gérer cette différence, d’ abord l’ accepter et ensuite en sortir le bon et essayer aussi d’ analyser ton comportement par rapport aux autres (car c’ est tes réactions qui les dérangent, pas toi).
    J’ ai des amies sur le plan affectif, alors qu’ intellectuellement je ne peux pas partager avec elles.
    Fais-toi aider par un psy au besoin, et surtout ne perds pas confiance en toi et ton intuition qui est développée plus que la moyenne des gens (il faut que tu « sentes » le psy, sinon, fuis!)
    Bon courage, et aussi ce qui m’ a aidée par-dessus tout, c’ est faire des recherches dans les milieux parallèles, toujours guidée par l’ intuition.

    • lala dit :

      Ah et je pense comprendre pourquoi l’on cherche si souvent à savoir si l’on est « surdoué » ou pas (j’ai moi-même été longtemps dans cette phase) : pour comprendre les raisons, le sens de ce sentiment d’inadaptation à un système scolaire qui n’a presque pas évolué depuis bientôt 200 ans, du moins dans sa forme, les méthodes et les savoirs qu’il cherche à former et à faire acquérir (depuis au moins le début de sa mise en place…).

      Paroles purement futiles, je sais. Enonciation d’une évidence.

      Savoir que l’on est « surdoué » en s’appuyant sur des tests psychologiques basés sur un étalonnage normé, ça vous intéresse ?
      Comprendre son inadaptation selon des tests eux-même normés, intéressant…
      Une confirmation sociale de son inadaptation. Une légitimité sociale d’une forme d’anormalité, de marginalisation. Intéressant. Je ne vois dans ce besoin que la forme inconsciente ou consciente de reconnaissance sociale, de légitimité sociale.
      Et si on se laissait être un peu plus « différents », « révoltés » sans en chercher sans cesse la norme, son évaluation ?
      Personnellement, ce sont les diagnostics de « psychologue » me reconnaissant une forme de « précocité » qui m’ont vraiment déstabilisés. J’avais enfin l’impression de mettre un mot sur un sentiment d’inadaptation, qui, au final, n’a fait que confirmer sans rien expliquer ce sentiment. Et qui ne m’ont en rien aidé. ( Bon, seule utilité, j’aurais aimé que cela pousse mes parents à me mettre dans des écoles non pas pour surdoués, mais à pédagogie alternative. Ca ne s’est pas fait. Dommage. J’ai l’impression que toute ma scolarité ne fut, après l’apprentissage de la lecture, de l’écriture et des règles basiques du français, ainsi que des maths, que pure vacuité… A réfléchir…)
      Il faut vraiment revoir toute notre politique de la « surdouance ».
      A bon entendeur…

  3. Emma June dit :

    Bonjour

    Merci pour cet article très intéressant.
    Je me demande si mon fils n’est pas précoce (hypersensible en tout cas, je suis quasi sûre) .
    Il a 4 ans et demi, en Moyenne section et de fait, je ne sais pas vraiment comment savoir et s’il y a un intérêt à me poser cette question. Mais il me dit qu’il s’ennuie à l’école, qu’il y fait toujours la même chose. Il se pose beaucoup de questions sur tout (le futur, la mort, les relations humaines etc)ces émotions sont toujours à fleur de peau …Je ne sais pas vraiment à quel moment on doit se poser la question, je ne veux pas le surestimé, ni le sous estimé, mais j’ai vraiment l’impression qu’il y a quelquechose et je ne sais pas quoi et s’il y a besoin d’y mettre un nom.
    Un petit conseil?
    merci d’avance

    • A. Zebrounet dit :

      Ces billets pourront vous aider :
      – https://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2014/07/17/je-soupconne-un-haut-potentiel-intellectuel-chez-mon-enfant-par-ou-commencer/
      – https://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2015/06/30/florilege-didees-recues-sur-les-enfants-intellectuellement-precoces/
      – https://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2014/06/02/les-6-profils-denfants-intellectuellement-precoces/
      – https://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2010/10/06/etre-parent-denfant-intellectuellement-precoce/
      – https://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2010/02/03/un-petit-z-au-quotidien/

      Alexandra

  4. langanne dit :

    Bonjour,
    Mon fils est très très compliqué chaque chose du quotidien devient un vrai case tête. Pour preuve sont dessin préféré sont des labyrinthe, des labyrinthe pas dizaine. Il est en moyenne section! Très tôt il connaissait les couleur, compter ( ds les deux sens) les animaux… Puis il y a eu l’entrée en petite section et un problème de langage, bégaiement. Séance d’orthophonie, qui a diagnosite un problème de préciosité en accord avec la maitresse. Elles nous ont toutes deux bien observé pour voir si nous le sur-stimulions pas trop et non! Diagnostic reconfirmé par sa nouvelle maitresse de moyenne section. Exemple : lors d’énumérer les forme pour faire des pliage, lui propose naturellement pentagone… »
    Sont exigence a la maison devient très dur, tout est compliqué nous commençons a être dépassé et allons donc consulter.

    • Carole dit :

      Courage, ce n’est que le début de la grande aventure….Maman de deux EIP, puis-je vous suggérer un conseil d’expérience : nos enfants sont rassurés par « ce qui est établi », une activité, un menu, n’importe quoi pourvu que cette chose ne change jamais. Vous verrez que votre enfant va s’accrocher à ces repères, ce qui lui donnera l’impression de maitriser son environnement, chose particulièrement rassurante pour nos tendres chérubins, dont les neurones bouillonnent de curiosité.

  5. Peronnet dit :

    Bonjour,
    Maman de Chloé 15 ans actuellement en 1ere nous nous heurtons à un problème qu’elle traine depuis longtemps le refus d’aller au lycée. Elle a sauté le CM1 grâce à une maîtresse qui connaissait le sujet mais nous avions passé toute sa scolarité depuis la maternelle avec des crise régulière pour ne pas aller à l’école. Le CM2 a été une bouffé d’air mais de courte durée fin de 6e de nouveau l’ennui pointe son nez. Elle passe les tests et est diagnostiquée EIP.Cela a été une très bonne chose pour elle car elle a mis un nom sur sa différence. Mais on nous explique qu’elle doit apprendre à s’ennuyer. Aujourd’hui, nous nous retrouvons devant une psychologue inquiète car Chloé n’a plus le courage de se battre contre son ennui,son stress. Elle lui a demandé de réfléchir à ce que l’on pourrait mettre en place pour qu’elle finisse ces 2 ans et passe son bac car elle veut le passer pour faire des maths. La CPE du lycée est plutôt ouverte. Chloé manque déjà 1 jour par semaine. Si vous avez des conseils, des infos c’est avec plaisir car je me sens un peu démuni . Je pense que Chloé peut demander à arrêter le lycée mais comment faire .
    Merci d’avance
    Céline

  6. Bergstein dit :

    Bonjour,
    J’ai deux filles diagnostiquées HP. Très tôt. Je ne leur ai pas donné les résultats des tests. Je leur ai juste dit qu’elles étaient HP. Maintenant (13 et 11 ans), elles veulent connaître leur résultat respectif (le QI total). Elles me disent qu’elles ne croient pas qu’elles sont surdouées. Que faire?
    Merci
    Sacha

    • Arya dit :

      Elles sont déjà grandes, si tu pense qu’elle feront « bon usage » de ces résultats, alors dis-leur.

    • Bluberry dit :

      Bonjour

      Il faudrait que tu les emmènes « consulter » Fabrice BAK, spécialiste de la douance. Ses coordonnées sont sur Internet.

  7. crespo sylvie dit :

    Bonjour , je suis maman de 2 enfants dont mon fils de 12 qui est en cinquième,depuis l entrée au college il n  que des remarques de prof quasi tous les jours ,agitation colère …refus de travailler, son comportement  bcp changé, je ne le reconnais plus ,il dit qu il s ennui en classe , ses resultats ne sont pas mauvais pourtant sans trop d efforts et dans les matières qu il aime,,,,je soupçonne deja depuis quelques années qu il a un ptit truc en plus, il a un raisonnement très réaliste .il est hypersensible,,ne supporte pas l échec mais ne fait rien pour y remédier, il a parlé tres tôt langage soutenu, il a demandé à avoir une fiche de suivi aupres de la cpe pour se canaliser, aujourd’hui il a rendez vous avec un pedopsychiatre car je sents qu il est en grande souffrance il qu il ne trouve pas sa place au collège il se sent incompris aupres des profs rejeté par certains qui le traitent d insolent et de mal élevé ,,pour la pédagogie en repassera….je suis malheureuse son papa aussi c est une angoisse permanente des qu il rentre le soir du college..quel attitude avoir avec notre fils je suis un peu perdue…merci

  8. Bonjour à tous,
    Tout d’abord, Merci Alexandra pour votre travail de recherche. Grâce à vous, on se sent un peu moins seule. Cela fait bien longtemps que je viens sur votre blog et pour la première fois, j’ose vous écrire. Quand je vous lis ou que j’écoute les conférences ou émissions de radio parfois je ris parfois je pleur, mais je ne reste pas indifférente. Comme beaucoup de personnes avant d’être confronté à la douance de mon fils je ne connaissais pas le sujet. Aujourd’hui, je suis en colère contre l’ Education Nationale, car même testé par une psychologue scolaire aucun aménagement n’a été fait, aucun saut de classe proposé, on laisse « pourrir » la situation. Mon fils est en 6ème, il commence de nouveau à s’ennuyer, lui qui aimait tellement les maths commence à ne plus trop apprécier (trop simple, révision). Je suis triste pour lui. Il nous dit depuis tellement longtemps qu’il n’aime pas l’école, on y apprend rien. Petit message pour Madame Crespo Sylvie: je vous conseille de faire tester au plus vite votre fils par une psychologue spécialiste de la douance. Ne laissez pas votre fils dans cette souffrance. Votre fils est volontaire, il est allé voir la cpe de lui-même. Continuez avec le papa d’être bienveillant, à l’écoute de votre fils. Défendez-le. Soutenez-le (ce qui ne veut pas dire tout accepter, il y a des règles, il faut les respecter). Soyez présent pour lui contre vent et marée. Ne laissez pas les autres douter de vous-même ou de votre fils….jamais!! Il vaut toujours mieux savoir, ne restez pas avec vos doutes. Bon courage à vous. Cordialement.

    • Peronnet dit :

      Bonjour,
      Je suis tout à fait d’accord avec Sylvie, si il y a bien un maître mot c’est écouté votre enfant n’écouter pas les profs. N’y connaissant rien nous avons fait confiance au système, aux enseignants et résultat nous nous retrouvons avec une enfant de 15 ans qui a tout pour réussir mais qui n’a plus envie de rien. C’est triste.
      Alors faite le tester et insisté sur ce qui ne va pas, ne lâcher pas car ils n’y connaissent pas grand chose sauf quelque rare qui ont un proche dans ce cas ou qui ont envie d’en savoir plus. On nous a dit un jour qu’il fallait sortir notre fille du système mais pour la mettre où ? C’est resté sans réponse.
      Donc faites ce que vous sentez n’ écouté que vous et votre enfant et comme le dit si justement Sylvie
      ne restez pas avec vos doutes. Bon courage.

  9. Lucy dit :

    Super blog, vraiment!

    Des colères répétées et qui durent pendant plusieurs mois après la periode d’affirmation d’un tout petit (2-4 ans) peuvent être un signe de dépression à ne pas prendre à la légère. A explorer.

    Le CM2 est la répétition de tout le primaire. Le CE2 est la consolidation du CP et CE1. La 6ème est la répétition de tout le primaire. cela se répète un peu, hein ;-)

    Donc un gamin qui pige au quart de tour, il peut soit s’endormir une bonne partie du primaire ou soit faire le zouave.
    Dans les 2 cas, il n’a pas appris à travailler et à mémoriser. D’où les échecs très classiques des enfants qui n’auront pas pu être stimulés dans leur environnement familial (musique, 2ème langue), ce n’est pas toujours possible.

    A partir de la 5ème et 4ème la quantité à mémoriser est plus importante et il faut s’adapter à des professeurs très différents. Il y a clairement un apprentissage de méthodologie à mettre en place systématiquement pour les précoces et pour les autres:
    – apprendre à apprendre mais aussi comment
    – répondre aux consignes,
    – organiser son temps
    – gérer ses affaires
    – organiser ses idées
    – s’adapter aux exigences particulières de chaque matière
    – comprendre les objectifs de chaque année

    En 6ème, contrôle sur les cours des 2 semaines précédentes
    En 5ème, contrôle sur tout le dernier chapitre
    En 4èmes, des contrôles sur tout le dernier trimestre…
    En terminal, contrôle sur les 2 dernières années.

    Les enfants d’enseignants sont souvent mieux accompagnés car leurs parents, de par leur métier, savent sans doute mieux garder ces points en tête.

    Je ne suis pas enseignante mais j’ai fait du soutien scolaire bénévole, donc je continue à me poser des questions. Tous ces points sont fondamentaux pour une bonne scolarité. Sachant qu’il faut garder à l’esprit qu’un élève n’apprend bien que s’il est mentalement disponible pour les apprentissages ou n’a pas de déficit cognitif. Là, c’est le rôle des parents d’explorer avec l’aide si besoin d’une tierce personne.

    Alexandra, un thème sur la méthodologie qui profiterait à tout le monde?
    Les enseignants peuvent bien sûr partager leurs billes: sharing is caring. :-)

  10. Lucy dit :

    Que les bibliothèques soient systématiquement ouvertes toute la journée dans tous les établissements, du primaire au lycée.
    Développer des clubs et associations variés dans les collèges pour que tous puissent se trouver un groupe d’appartenance via un centre d’intérêt commun:
    – jeux de société
    – échecs
    – sports
    – chorale
    – musique
    – théâtre
    – lecture
    – cinéma
    – arts plastiques
    – robotique
    – couture

    Des clubs qui mélangent les âges, permettent aux plus jeunes de se projeter et de demander conseil, aux plus âgés de jouer les mentors.

    • yann dit :

      Lucy,
      voilà une superbe idée…Papa d’un petit Axel de tout juste 8 ans, decouvert HPI à 6 ans et demi, il s’ennuie à l’école, les profs ne font aucuns efforts donc ton idée me parait une excellente solution.

  11. Juliette dit :

    Bjr
    Par rapport à cette remarque et même si blog pour les enfants : « Quand on parle d’enfants surdoués, on ne peut pas ignorer qu’il existe une grande diversité parmi les EIP (comme parmi les adultes doués ». Quid des profils des adultes ?ou se renseigner?
    merci

    • cat dit :

      Bonjour Juliette,

      Lire Siaud Fachin, Trop intelligent pour être heureux.. l’étude est intéressante car porte sur les adultes. Dresser un profil d’adulte, moins simple, il y a moins d’études, semble t’il, Mais tu y verras un essai de profil, et peut être t’y retrouveras tu…

  12. Laure dit :

    Bonsoir,
    Je lis vos diverses interventions, il me semble que chacun à opter( choix subi ou non) pour ces enfants pour l’éducation nationale.
    Maman de 2 enfants précoces 4 et 2 ans , je souhaite savoir s’il y a un accompagnement spécifique qui est prévu par l’éducation nationale?
    Si oui lequel et quelles sont les démarches ?

    Merci pour votre retour

    • val dit :

      Je suis maman d’une puce de 6 ans qui a été détectée EIP en moyenne section. Elle est aujourdhui au CE2 et a donc sauté deux classes(Grde section et CP).
      J ai envie de dire que tout dépend de l’équipe pédagogique que vous avez en face de vous.
      Moi je n’ai fait aucune démarche , c’est l’enseignante de moyenne section qui a fait le signalement( très turbulante, très bonne participation en classe et lisait comme un enfant de CE1), le processus s’est mis en marche en accord avec mon mari et moi.
      Elle a dabord bénéficié de décloisement avant les sauts de classe. la psy scolaire suit ma fille et tout se passe bien.
      Elle n’a aucun traitement different des autres enfants de la part des enseignants, ne montre pas d’ennui en classe , elle vit bien …
      j’avoue avoir du mal a croire a sa sur douance car je ne vois qu’une petite puce qui est adorable et déborde de joie de vivre. (Sauf qu elle a une mémoire incroyable,)
      Je déduis qu’etre scolarisé dans l’enseignement public n’est pas un obstacle pour un EIP. Faut-il que les enseignants jouent le jeu.

  13. Eugenio dit :

    Bonjour,
    Je me reconnais partiellement dans ces profils, j’ai alterné entre les profils I, II et IV dans mon adolescence et vie adulte. Je pense que l’on voit la réalité de l’enfant beaucoup en fonction de l’enfant (hyper-sensibilité, différence par rapport à un groupe de référence (sa classe), difficultés au quotidien) mais on moins capable de prendre les facteurs de l’environnement, avec en premier lieu le système éducatif , qui n’a qu’un seul objectif (industriel): la mise en conformité de l’enfant, en INPUT (entrée dans le système) on prend un enfant à haut potentiel (98% des enfants avant le primaire sont à haut potentiel, des explorateurs et scientifiques innés !!!) on le fait passer dans le système éducatif traditionnel (the black box, alias l’usine, alias le système militaire ;))) et en OUTPUT (sortie) on retrouve que 2% des enfants qui sont à haut potentiel, avec une perte de créativité, de l’ennui etc etc. On assimile et on transfert souvent ce qui est un puissant facteur environnemental (éducation, famille) en hyper-sensibilité, tda , etc. ..
    Je trouve excellente (et ludique) la vidéo de 11 minutes de Ken Robinson, spécialiste de l’éducation): https://www.youtube.com/watch?v=fhwt_7L2D-w

    J’ai un fils de 10 mois et je (crois) détecter une précocité dans ses sens (très sensible aux sons et odeurs), une précocité psyco-motrice (il marche à 10 mois, il est très éveillé pour son âge), mais j’essaie de ne pas anticiper, et rester à l’instant présent , en observant. Me concernant, je ne me considère pas un don quichotte, et je ne me battrais pas contre un système éducatif (français, allemand ou autre…) et je pense donc m’orienter vers un système d’éducation en famille, inspiré de l’apprentissage autonome de John Holt. J’entends déjà les critiques dans ma famille et dans mon environnement direct (jugements délicats ;, car on réfléchis toujours à sa situation perso non ?), mais c’est pas grave, je suis habitué à être minoritaire/différence depuis ma petite enfance, mais toujours très fier de cette différence (gaucher, précoce, un peu zèbre un peu hippopotame ;), polyvalent/polyglotte, etc etc)… ? Je me suis profondément ennuyé à l’école et à l’université (malgré un profil I, élève brillant, mention, école d’ingé bla bla bla…), et j’ai du entamer un processus de reconstruction de moi-même , pour sortir de l’usine & conformité (cf système éducatif) et retrouver ma créativité…. Y a t-il ici des parents qui ont réfléchi à (non pas sortir leurs enfants du système éducatif) mais à leur proposer une alternative ? Aux yeux d’Internet (Khan Academy, mooc, Montessori et tutti quanti..), et avec la connaissance évidente que 90% des nouveaux métiers futurs (d’ici 20 ans) ne sont pas encore au stade de prototype, quel intérêt à mettre un enfant dans un système ou on essaiera encore et toujours de prendre un zèbre potentiel et de lui appliquer la peau d’un mouton…

    • Anna dit :

      Vous dites : « mais on [est] moins capable de prendre [en compte ?] les facteurs de l’environnement, avec en premier lieu le système éducatif… » Permettez-moi de ne pas partager cette opinion et de considérer qu’en premier lieu la « réalité de l’enfant » est vue à travers le prisme des parents et de leurs attentes. Vous êtes à ce sujet un exemple assez caricatural puisque vous guettez chez votre bébé de 10 mois l’apparition de signes de précocité ! Mesurez-vous que vous avez, selon les études, entre 96 et 98 % de risques d’être déçu ?
      Considérer que l’Education Nationale est la fabrique de crétins (comme certains le disent), c’est avant tout, rassurer son ego de parent : j’ai engendré un génie, mais le système n’a pas su mettre en valeur ses atouts. De plus, vous mélangez les statistiques : oser prétendre que 98 % des enfants sont à haut potentiel avant leur entrée à l’école et qu’ils ne sont plus que 2 % à leur sortie, c’est considérer que le haut potentiel est quelque chose qu’on peut perdre… (K. Robinson parle de pensée créative / divergente, pas de sur-douance).
      Le discours des parents et la manière dont ils abordent les capacités de leur enfant sont fondamentaux. Penser très tôt que son enfant est « à part » ou « différent », ce n’est pas lui rendre service. Les enfants précoces qui réussissent très bien dans le système scolaire (soit environ la moitié des EIP) ont la plupart du temps une famille qui a su relativiser le potentiel, tout en l’aidant à se développer, sans mettre une pression folle sur la réussite de l’enfant et sans dramatiser. La précocité est une chance, pas une maladie !
      La haute opinion que vous avez de vous-même et de l’avenir de votre progéniture n’est pas forcément à mettre sur le dos de votre précocité, mais je doute qu’elle soit source de bien-être au quotidien et je suis effectivement sûre que l’Education Nationale ne répondra pas à vos exigences (mais je doute que quiconque le puisse…).
      Une enseignante, EIP elle-même et maman d’EIP, et à l’aise dans ses baskets !

      • Eugenio dit :

        Bonjour Anna, je exprime mes opinions sur la base de mon expérience, et dans votre réponse, vous m’attaquez. Vous avez mal lu mon message visiblement, ou plutôt vous avez lu mon message en tant que prof de l’éducation nationale, et vous réagissez tout simplement avec beaucoup d’attachement (vous défendez votre steak…).

        A quel moment je parle d’éducation nationale (française) ? Jamais. Il y a d’excellents profs à l’éducation nationale , mais je ne parle jamais dans mon commentaire du système français. C’est votre lecture en tant qu’employé de l’Education nationale, et surtout votre système de réaction /défense qui parle ici. Je n’exprime que mon opinion et expérience à savoir que tout système éducatif traditionnel est une usine à gaz, avec comme objectifs la mise en conformité et la performance. Un gamin qui a des 17 partout sera considère comme conforme, même s’il est en souffrance et développe des plaques de psoriasis et réfléchit à tout plaquer (y compris ses parents qui sont victimes du système et conditionnés par la peur du futur et l’incapacité à vivre l’instant présent). Je ne guette pas les signes de précocité chez mon enfant, je les observe point, et j’en ai déjà plusieurs. Et s’il n’est pas EIP c’est pas grave, il y a une composante héréditaire importante, mais aussi une part d’environnement qui est sous-estimé. Et c’est de cet environnement dont je parle et dont parle Ken Robinson (que vous avez mal interprete à mon sens. Ken Robinson parle de créativité et divergence testé à 3 ans et ensuite à 5,8,10, 13 et 15 ans). La créativité et divergence sont intimement lièes à l’intelligence (avec un grand I pas le petit i du test (stanford, wechsler et autres), et plus importante que la capacité à afficher un gros QI. Etre EIP, HQI ou THQI ne veut pas dire que l’on ait une meilleure capacité de voir le point de vue de l’autre. Je n’exprime que mon opinion et je vous rassure, vous réagissez « by the book » en tant qu’employé de l’éducation nationale. Connaissez vous l’école 42 de Xavier Niel, à titre d’exemple ? Probablement la meilleure écolé d’informatique de France, initiative privée, gratuite et sacrément dure pour y rentrer. 50% des étudiants n’ont pas le BAC, et probablement (j’aimerais bien une vraie étude) qu’une grosse majorité des X ou Centraliens louperaient les examens d’entrée… Je comprends votre déformation professionnelle mais il existe plusieurs univers possibles hormis l’enseignement traditionnel (vieil héritage de l’empire britannique, mais ça les profs ne le savent pas généralement….)

        • Anna dit :

          Jolie pirouette :
          « je ne me battrais pas contre un système éducatif (français, allemand ou autre…) et je pense donc m’orienter vers un système d’éducation en famille »…

          Par contre, ma déformation professionnelle qui me fait défendre mon steak et tout ce que je ne sais pas sur l’héritage de l’empire britannique ne m’ont pas permis de comprendre quoi que ce soit aux méandres de votre seconde argumentation…
          Ne perdez cependant pas de temps à essayer de m’expliquer !

  14. Alissane dit :

    Bonjour, je m’appelle Alissane, j’ai 16 et je suis en première stss, je me demande si je ne suis pas précoce et/ou hypersensible, je me reconnais dans certains profils donnée, et j’ai lu un livre sur l’hypersensibilité dans le quel je me re connais aussi énormément ! Il m’as aidée à arranger des choses avec moi même, j’ai aussi un copain qui est enfant précoce et hypersensible, et on se comprend très très bien, nous avons les mêmes centre d’intérêts, les mêmes ressentis pour les mêmes situation, la même difficulté scolaire, et sociale et tous ce genre de choses.. Pouvais vous m’aider à savoir si je suis concernée par cette catégories de personnes ou non ? Et comment faire pour le savoir ? Merci d’avance

    • Manu dit :

      Bonjour Alissane,

      Je suis touchée par ton témoignage. Ma fille est aussi zèbre.
      Pour le diagnostique, tu peux trouver un psy spécialisé dans ta région en demandant autour de toi (comment a été détecté ton copain précoce), voir les associations HPI mais tu peux aussi en parler avec l’infirmière et le médecin scolaire. Le conseiller d’orientation est psychologue et peut parfois faire passer un WISC IV. C’est souvent dit sur ce blog mais le WISC IV n’est pas le seul critère pour être zèbre.
      Je trouve que c’est bien de réfléchir à ce qu’on est, apprendre à se connaitre à ton age c’est important et toujours cela de gagner pour l’age adulte.

      Ma fille réfléchit à une orientation en ST2S. Est-ce que tu es contente de ton choix? J’ai peur qu’il y ait beaucoup de par coeur en biologie et physiopathologie humaine. Elle a des difficultés d’apprentissage.

      Bon courage et bonne continuation

      • Alissane dit :

        Bonjour Manu, merci beaucoup pour ta réponse ! Je ne sais pas comment mon copain a fait, je sais seulement qu’il as passer un test de Q.I.. Je ne sais pas vraiment comment parler de ca aux gens qui m’entourent, ne serai-ce que mes parents, j’ai peur qu’on pense que je crois au dessus des autres, plus intelligente et ce genre de chose alors que pas du tout ! Je me sens juste différente et j’aimerais comprendre pourquoi, et aussi pourquoi je me reconnais autant dans les profils des enfants précoces.

        Oui je suis très contente de mon choix ! Oui la biologie ce n’est que du par cœur, c n’est pas tres facile, il y a beaucoup beaucoup beaucoup de mot à retenir, leurs signification en biologie, car certains sont utilisé dans la vie courante mais n’ont pas le même sens, c’est très différents de l’S.V.T, même si c’est l’approfondissement de certaines choses de troisièmes et secondes, mais la biologie fait parti des matières les plus difficile dans cette série

  15. Crapouille dit :

    Bonjour, je tombe sur votre blog (presque) par hasard.
    Je suis la maman d’un petit chat de 2 ans. Depuis sa naissance, quelque chose me chiffone, il me parait différent mais bon normal, c’est mon fils, il est exceptionnel. Et puis je suis en fac de psycho, je me fait des films.
    Je viens d’avoir une petite fille, et là c’est le drame. C’est limpide, j’ai en face de moi un bébé normal ( qui n’a pas peur d’être sur le dos, qui n’a pas besoin d’observer tout pendant des heures avant de bien vouloir y aller), j’ai vu le petit cousin aussi il parait si innocent, si à l’aise.
    Mon loulou lui, il analyse tout, comme si il n’était jamais au naturel, toujours dans la retenue.
    Il retiens des choses longtemps aussi, et parle bien (phrases complète, il utilise le Il ou le Elle, des qu’il apprend un mot il le place en contexte). Il veux apprendre les lettres et à une façon spécial de les apprendre (le K ressemble à une chaussure, le Q à un dauphin).
    Il pique des crise de colère dès qu’on ne comprend pas et me dit alors qu’il n’est pas en colère, mais triste.

    J’en ai parler à quelques mamans qui m’ont dit de m’orienter vers les Zèbres.
    Alors me voilà.

    En plein apprentissage (même si je ne veux pas le surestimer :) )

  16. Mathieu le curieux dit :

    Bien le bonjour !

    Je trouve que votre est est relativement complet et vous en félicite ! Cependant j’aurais une question spécifique pour un oral de TPE concernant l’éthique du QI (si cela ne vous ennuie pas bien sûr).

    J’ai remarqué vous faisiez un rapide détour sur la façon dont les enfants surdoués percevaient le test de QI et leurs resultats respectifs, et en ai été agréablement surpris puisque cela porte précisément sur mon sujet. J’aimerais si possible avoir des renseignements concernant le ressenti des enfants en fonction de leurs résultats respectifs au test de QI (bas comme élevé) et les repercussions sociales et surtout psychologiques que ces resultats avaient pour l’enfant sur le long terme. Étant mère de petit zèbre, si c’est bien vous qui me lisez, vous avez peut-être quelques anecdotes :-P . J’espere que vous aurez l’occasion de me répondre d’ici peu, bien que cela ne dépende pas de vous, je respecte votre emploi du temps :-D Merci d’avance!

    Cordialement,
    Mathieu le curieux

  17. maman zebre dit :

    Bonjour,
    Je suis maman d’une petite zèbre âgée de 7 ans, diagnostiquée en fin d’année scolaire dernière. L’école a proposé son saut de classe, nous étions perplexe mais nous avons suivi les conseils des enseignants, de la psychologue scolaire mais aussi son souhait, elle est donc en CE2, son intégration s’est bien passée mais elle ne travaille pas. Nous lui avons fait sauté cette classe car « il faut les confronter à la difficulté », ce que j’approuve, son père ( à mon avis zèbre non diagnostiqué) se retrouve pour la première fois de sa vie en situation d’échec et n’arrive absolument pas à le gérer, bref, je m’égare. Nous lui avons donc fait sauter cette classe pour lui apprendre à travailler sauf qu’elle ne travaille pas, elle a des notes corrects, elle me dit qu’elle s’ennuie (ce qui surprend la maitresse, en effet étant maman d’enfants précoces, elle a mis en place un système de plan de travail permettant aux élèves ayant fini leurs exercices de ne pas rester sans rien faire et d’évoluer par eux-meme), visiblement ce système ne fonctionne pas sur ma fille. La moitié du CE2 est passé et il y a des notions qu’elle ne matrise pas, je n’arrive pas à la faire travailler, elle n’aime pas ça, se bloque à la moindre difficulté « Je suis Naze  » est son refrain préféré. Je suis découragée et partagée, la psychologue qui la suit me dit de « lacher prise » et de la laisser et que elle se reprendra toute seule quand elle aura des mauvaises notes, et qu’elle fait exprès pour que je lui apporte de l’attention. Je suis découragée, je me dis qu’elle serait peut-etre mieux en écolé spécialisée mais sans grande conviction, elle n’est ni en échec scolaire à proprement dit ni parmi les curieux qui veulent tout connaitre sur tout. J’ai lu certains livres mais ils traitent souvent des « extreme » et je ne reconnais pas complètement ma fille. Je suis désepéree… Si quelqu’un pouvoiat m’aider…

    • Memepasmal! dit :

      Bonjour maman zèbre,votre fille a peut être des difficultés d’attention,de concentration qui peut la mettre en réel fatigue cognitive malgré son haut QI.peut être qu’il faudrait creuser de ce côté en consultant un neuropsy,
      Je vous rassure,la recette unique pour HP n’existe pas,un enfant si jeune qui ne répond pas à la demande du maître peut cacher un problème,mon fils a été diag hp puis dys tardivement,il fonctionne à l’affectif comme beaucoup d’enfants,mais l’incompréhension de la maîtresse et la pression des résultats scolaire n’ont fait qu’exacerber son refus de travailler.
      bon courage
      Laurence

  18. Nicomene dit :

    Les enfants hp ont ils un problème de sommeil ?

    • Joëlle dit :

      Pour ma sœur et moi, il s’agissait plutôt d’une fâcheuse tendance à cogiter avant de s’endormir. Avec un peu de sophrologie ça va mieux . Certaine fois j’utilise les fleurs de Bach . Peut être la méditation pleine conscience aide aussi . Mon fils par contre n’a pas ce problème . Je pense qu’il faut se connaître et éviter des situations qui stimuleraient nos neurones avant le coucher :(

    • Memepasmal! dit :

      Notre fils à de gros problèmes de sommeil dû à son tda(trouble déficitaire de l’attention),,on a essayé tout ce qu’on pouvait.aujourd’hui les massages jambes pieds marchent plutôt pas mal,mais cela reste encore un problème,moins important mais toujours difficile de trouver le sommeil,malgré un rituel une heure avant le couché.
      Je ne sais pas si c’est pour tous les hp,mais ce qui est sur ,c’est un problème au quotidien,il faut parfois chercher l’aide en médecine parallèle pour obtenir un mieux.et surtout ne pas minimiser le problème.

  19. Thirty-one dit :

    Qu’entends-tu par problème de sommeil? Mon enfant (et moi aussi d’ailleurs) en a ( difficultés d’endormissement, n’a jamais dormi à l’école,…) mais cela n’a pas de conséquences préjudiciables sur son quotidien. Mais est-ce dû à la précocité? Pas sûr puisque son papa dort très très bien et son petit frère aussi…

  20. Ellie dit :

    Bonjour,
    Après quelques recherches, je suis tombée sur votre site’, et je me lance….
    Je me pose des questions sur mon petit garçon qui vient d’avoir 3 ans. Il est très éveillé pour son âge (enfin je trouve, mais bon, je suis sa maman!!) il peut passer de très longs moments ( jusqu’à 1h ) sur la même page d’un livre à regarder chaque détail, nous corrige quand on change un mot d’une histoire,il fait des puzzles (surtout celui de l’alphabet notamment) en entier depuis ses 18 mois, il a une grande mémoire et est capable de nous rechanter des chansons entièrement même s’il les a peu entendues…. Il est très sensible à la musique qui lui provoque de très vives émotions… Il peut pleurer en en écoutant….
    Ce qui m’inquiète, c’est qu’il est très timide et va peu vers les autres enfants qu’il ne connaît pas! Je me fais un peu de souci pour l’entrée à l’école… De plus sa nounou me dit qu’il aura des problèmes car il ne fait la sieste l’am! Moi je le trouve plutôt débordant d’énergie le soir même sans sieste :)
    Bref, peut être que je m’inquiète pour rien, son père, qui était aussi un enfant zèbre non détecté dans l’enfance, mais à l’âge adulte me dire de ne pas m’en faire…
    Est ce qu’il peut être un petit zèbre et qu’est ce que je peux faire pour l’aider à son entrée à l’école? Ou bien est ce que je me pose trop de questions???
    Merci beaucoup pour votre réponse.
    Ellie

  21. Marie dit :

    Bonjour,
    Je me pose des questions sur ma petite fille depuis pas mal de temps et j’espère que vous pourrez m’aider à y voir plus clair..

    Depuis sa naissance, ma fille a toujours été très éveillée. elle pouvait rester de longues minutes à regarder autour d’elle à même pas un mois, a interagi avec nous très tôt. Elle connaissait toutes les parties de son corps à 9 mois, a commencé à faire des phrases à 18mois, connaissait ses couleurs avant ses deux ans, comptait jusqu’à 10 à 2 ans. Aujourd’hui à 2 ans et demi elle a un vocabulaire très riche et parle très bien, elle connaît toutes ses voyelles et quelques consonnes, dl le dessine des bonhommes.. elle a toujours adoré les livres, elle savait d’ailleurs tourner les pages avant ses 8 mois. Elle a une très bonne mémoire. Elle est très demandeuse pour tout, elle pose énormément de questions, nous laisse très peu de répit.
    Je suis en congé parental et c’est vrai que j’ai toujours répondu à ses demandes d’apprendre, de découvrir… Nous pensions donc que son avance dans pas mal de choses était lié à ça..

    En septembre, nous avons décidé de la mettre en halte garderie deux matinées par semaine, pour l’habituer à la séparation et à étre avec d’autres enfants. La séparation a été difficile au début, mais ce qui a surtout posé problème c’est qu’elle était totalement désintéressée par les autres enfants, elle semblait en avoir peur et s’ennuyait ! J’ai décidé d’arrêter de l y mettre car cela semblait être une épreuve pour elle. Elle a toujours eu tendance à aller vers les adultes ou les enfants plus âgés..

    Du coup je suis un peu perdue… Ai je une part de responsabilité dans tout cela ? Je pense que oui, mais je ne peux m’empêcher de penser qu’elle est peut être précoce ? J’aimerais la préparer au mieux à l’école je n’ai pas envie que cela devienne une épreuve pour elle..

    J’espère que vous pourrez m’aider.. Merci d’avance :)

  22. Yuna dit :

    Bonjour,

    J’ai 17 ans, je suis actuellement en terminale, et je n’ai jamais été diagnostiquée, mais ça fait longtemps que j’ai des présomptions sur une hypothétique précocité. C’était devenu une quête obsessionnelle l’an dernier, et ma mère ne voulait rien reconnaître, à mon grand désespoir (alors qu’elle n’hésitait pas à exposer ses doutes ouvertement quand aux capacités de mes petits frères). J’avais commencé à lire avidement en cours dès le début de l’année, puis à alterner avec l’apprentissage du solfège et du norvégien, la tenue d’un carnet de mots (ils me sauvaient, ils me rassuraient) et l’écriture de poèmes. L’ennui me rendait réellement à cran, au bord de la dépression.
    Cette année je ne connais plus cette effervescence intellectuelle. J’ai essayé de l’endiguer (en fumant des joints, quelle bonne idée), également à cause de pas mal de saloperies qui me sont arrivées et dont je voulais m’éloigner. Cette effervescence me manque. Mais je n’arrive plus à lire ni à écrire comme avant, je me sens comme brisée, amputée.
    Et j’ai de plus en plus de mal à aller en cours, ce qui se couple avec mes grands problèmes d’imponctualité (qui sont une source d’angoisse). J’écris actuellement de ma chambre alors que je devrais être en cours d’anglais. Les profils présentés me parlent, notamment celui du provocateur, du décrocher en colère, et de l’autonome. Je ne sais plus trop quoi y faire, je ne sais plus trop pourquoi je vais en cours, mais il paraît que c’est l’effet « terminale ». L’ennui est à s’arracher les cheveux. Je ne sais pas si au fond, je suis je m’enfouisse, ou si l’ennui et le retard sont une source d’angoisse qui me poussent à l’inertie (je fais pas trop de crises ou de trucs comme ça).

    Je n’arrive pas à trouver une réelle solution. Je pense que si on me disait d’aller en cours, j’hésiterais entre exploser de colère ou éclater de rire (amer). Comme le dit un bon ami à moi, nous sommes sûrement en train de vomir un système dont on a essayé de nous gaver.
    Depuis Septembre, je compte réellement les jours. J’espère tenir les 3 mois qui me restent.

    • Memepasmal! dit :

      Coucou @yuna ,la première chose qui me vient est de te dire ARRÊTE CETTE MERDE!!!!c’est un cri du cœur de maman,,,,je sais, elle le font toutes :-D …..mais cela ne t’apportera que des merdes,d’ailleurs tu le décrit bien,,,,et surtout l’angoisse de plus en plus pesant et omniprésent .

      Mais je ne me leurre pas,il ne suffit pas de le dire :roll: ,,,j’imagine que tu es en terminal L,je lis une future écrivaine plutôt poète,,,,te sens tu prête pour en parler avec l’infirmière? Peut être qu’elle pourrait t’aider à franchir le pas d’une vrai discussion avec ta mere et peut être ainsi vous orienter vers un bilan QI,,,ne reste pas seule avec tes doutes,,,l’incertitude,,ce mal qui ronge est destructeur,,,,lève toi et marche :( ,,mais le veux tu vraiment? ;) (c’est mon côté provoc :up: )

      • Yuna dit :

        Bonjour Memepasmal,
        Ahah, et bien j’ai beaucoup ralenti l’écriture (le vers libre; les étioles, l’absolu, l’amour… ça tournait en rond) mais je ne suis pas en L (j’aurais apprécié peut-être). Je suis en dernière année de STD2A (arts appliqués et design), et je me suis bien rendue compte que le design ne m’intéresse pas en tant que designeuse en tout cas. Je m’oriente donc vers la liberté, l’autonomie et la polyvalence des Beaux-Arts. Je pense que le cadrage moins scolaire, et qui s’estompe au fil du cursus, m’aidera à mieux développer ma démarche de travail et à me secouer un peu.

        Ensuite, j’aimerais te demander de quelle merde (étron, excrément, caca, guano, fioritures, chiure, …) me parles-tu. Comme mon meilleur ami me répètes souvent ces mots, j’imagine que cela désigne le cannabis, et le fait de se morfondre en général. Ne t’en fais pas, je commence à comprendre que fumer ne m’intéresse plus, je commence même à avoir peur pour mon cerveau. Je fume peu, mais régulièrement, et je veux me sortir de cette brume (ce qui est très simple, un rituel psychologique qui s’élimine en deux ou trois jours).
        Quand à parler avec ma mère de tout ça, cela devient délicat. Cette impression de plongeon intellectuel (non dans l’intellect mais dans la léthargie, le grand Rien) me fait penser que je n’ai même plus de légitimité à me poser des questions sur cette douance dormante. J’vais commencer à fumer pour que mon cerveau aie la paix, 5 minutes (ou du moins pour penser sans souffrir). Maintenant je regrette ces neurones qui bouillonnent à vouloir m’en frapper la tête contre les murs. Au moins, il m’appartenaient, et je compte bien reprendre mes droits dessus. Complexe car j’ai beaucoup d’amis et de connaissances qui se posent des questions à ce sujet. Le dilemme. Qu’est ce que cela change au fond de savoir ou non ? Veut-on savoir ? J’ai alterné les période ou je prenais ça pour une illusion, une excuse, et d’autres ou je savais que ça tenait qu’à un test pour que ce soit officiel. Et je ne sais pas si j’ai vraiment envie d’officialiser, je ne sais pas si j’ai envie de faire mes preuves devant des psychologues afin qu’ils me sortent un chiffre. A rajouter que je n’en ai pas vraiment le temps, ni l’argent.

        Je te remercie infiniment pour ta réponse en tout cas. Et je le sais, je veux vivre ! Je n’ai aucun comportement à risque ou extrême (pas d’automutilation, d’anorexie, etc), mais depuis très longtemps je songe au moins une fois par jour à la mort, ma mort, moi vieille, au suicide. Cela arrive parce que je cerne de plus en plus l’ampleur de la difficulté à tenir le coup sur les échelles des années, si peu d’années pourtant dans une vie. Je veux vivre et me relever.

        Je te souhaite une très bonne continuation !

  23. Yuna dit :

    Excusez-moi, je n’ai pas trouvé de formule de fin. Je ne sais pas trop quoi attendre comme réponse non plus. Mais en tout cas infiniment merci pour ce site qui m’a beaucoup aidée auparavant.

    • Joelle dit :

      Bonjour Yuna
      Quand je te lis, cela me provoque de l’angoisse. Est ce que tu cherches à cultiver cette pulsion, cette fulgurance … Cela peut t’aider pour la création . Mais est ce que tu ne souhaites pas de temps en temps te ménager … Se recentrer sur soi même et s’autorise la bienveillance … Bonne route

      • Yuna dit :

        Bonjour Joelle,
        Veuillez m’excuser, mais je ne comprends pas en quoi vous angoissez vis à vis de ces fulgurances. Ce qui m’angoisse, c’est leur absence. Tout était bien plus fluide, intuitif, synesthésique, évident. Bien entendu ce n’était pas fait pour me faciliter la tâche comme dans tout travail requiérant rationalité et structure, cependant ce monde de mots et de couleurs me faisait du bien, et je savais qu’au moins cela m’appartenait.

        Oh, je vois, peut-être croyez-vous que je suis à la recherche de la fulgurance perdue à travers ma consommation d’herbe ? Et bien… Non. Plutôt à la recherche de l’anesthésie, de l’abrutissement qui me servait à subir les cours et le reste sans broncher, un peu comme une vache enclose et condamnée. J’ai cherché à m’amoindrir plus ou moins inconsciemment; je souffrais trop, il me fallait pouvoir partir dans un monde l’espace de quelques instants, un monde ou même il m’était plus aisé d’affronter mes problèmes… J’ai su redescendre sur Terre depuis, et le lycée est derrière moi à présent . Je sais pertinement que j’étais plus créative AVANT de fumer, et que tout au plus cela offre une simple modification d’état.

        Merci à toi de te préoccuper de cela, je suis enfin en route vers l’auto-bienveillance, j’espère… Et bonne route à toi aussi :)

        • Coste dit :

          Bonjour yuna

          Je vois très bien ce que tu veux dire , mon fils bientôt 17 ans avait le même discours concernant les joints et cigarette depuis 3 mois en une journée effectivement il a arrêté la cigarette et pour les joints ils les gardent un’peu pour les vacances comme il dit faut pas exagérer quand même, il veux tout arrêter mais uand lui l’aura décidé .

  24. Sabrina dit :

    Bonjour,

    Je me permets de vous écrire car nous avons détecté (à confirmer par la psychologue scolaire) des caractéristique d’EIP chez mon fils de 6 ans, Matteo, qui est actuellement en CP.

    Enfant d’une nature très positive et joyeuse, il a une soif d’apprendre exceptionnelle, savait déjà lire et écrire avant l’entrée eau CP, et nous constatons plusieurs facteurs nous faisant penser à un EIP:

    – il « percute » très rapidement (en classe ou ailleurs), et a rarement besoin de « réviser » ses leçons
    – il est curieux de tout, et a un raisonnement plus mature que les enfants de son âge ou plus âgés (il est le plus jeune d’une fratrie de 3 enfants, les ainés ont 7 et 8 ans)
    – il a une sensibilité exacerbée, que ce soit dans le positif ou dans le négatif, les choses prennent des proportions assez importantes
    – il travaille très rapidement en classe, aide les autres mais du coup s’ennuie rapidement en attendant que ses camarades aient fini le même travail que lui
    – il est parfois totalement ordonné, parfois totalement brouillon

    J’aimerai avoir votre avis, et aussi des conseils sur l’aide que je pourrai lui apporter. En effet, sa maîtresse me conseille de nourrir cette soif d’apprendre en multipliant les activités ludiques et culturelles.

    Je vous remercie d’avance pour vos commentaires, conseils, témoignages qui pourraient m’aider, et surtout aider mon fils afin qu’il s’épanouisse au mieux.

    Bien cordialement,
    Sabrina

    • A. Zebrounet dit :

      Je vous conseillerais en 1er lieu d’éviter les psychologues scolaires, globalement incompétents en matière de douance &/ou de profils d’EIP avec troubles associés (TDA/H, troubles Dys, TSA) -> https://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2012/02/17/detection-des-enfants-surdoues-par-les-psychologues-scolaires/ :oops:

      De même pour les CMP / CMPP, qui st une catastrophe en terme de bilans & prises en charge ->
      – https://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2014/05/07/un-enfant-surdoue-necessite-t-il-des-soins-particuliers-allo-medecins-mai-2014/

      – https://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2016/01/22/jeu-video-a-quel-moment-passe-t-on-du-simple-loisir-a-laddiction-atlantico-janvier-2016/

      C’est pourquoi je précise bien qu’il faut consulter un psychologue spécialiste :up:
      Pour trouver un psychologue spécialiste de la douance ds votre secteur géographique, il vous suffit de vous rapprocher des antennes locales des associations comme l’AFEP ou l’ANPEIP, comme indiqué ds ce billet -> https://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2014/07/17/je-soupconne-un-haut-potentiel-intellectuel-chez-mon-enfant-par-ou-commencer/

      Cependant, avant tout bilan, assurez-vous bien
      – de la version du test qui sera utilisé (la dernière version, obligatoirement ! Sans quoi le bilan n’a aucune valeur -> https://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2015/04/26/questionnements-parmi-les-plus-repandus-dans-vos-courriers-a-propos-de-surdouement-tests-psychometriques-sauts-de-classe/)
      – du fait que le/la psy s’engage à communiquer un compte-rendu écrit complet (où figureront la totalité des scores)

      Alexandra

  25. Sten dit :

    Bonjour

    Je viens poster ici simplement parce que je me demande si je suis atteint de surdouance.
    J’ai su que j’avais été testé très jeune (à cause d’une maladie mentale), mais mes parents n’ont jamais cherché à épiloguer dessus. J’ai simplement su (par hasard en plus) que mes faculté psychomotrices étaient en dessous de la norme quand j’ai été testé, alors que mon QI verbal était très élevé (140 et des poussières). Mais en vrai le test (que j’ai connu récemment) n’a fait que confirmer des doutes que j’avais depuis des plombes.

    Au niveau de moi, je suis lycéen, en première ES et j’ai 17 ans. Je n’ai sauté aucune classe
    Je suis considéré comme excentrique. Déjà parce que j’ai un style particulier (oscillant entre le preppy et le menswear) qui fait que je suis difficilement ratable, et ensuite parce que j’ai un comportement pas très conventionnel.

    Fin bref, en fait j’ai beaucoup de signes de la surdouance décrit sur la majorité des sites, environ 80%. Le seul truc qui coince réellement est le fait que je ne suis pas un matheux (ça ne m’intéresse pas). En revanche j’ai des prédispositions pour les langues et pour le français très nettes, et je m’intéresse énormément aux sciences humaines (psychologie et sociologie)

    —————

    Niveau social, j’ai été très bien accepté en primaire (j’étais bon au foot ça aidait), puis rejeté au collège. J’ai changé complètement de style et de comportement en arrivant au lycée, et j’ai eu un groupe de potes et une copine. Pour autant je ne suis pas du tout dans les cercles « normaux », plutôt les cercles un peu underground. Ma principale motivation a savoir si je suis surdoué vient du niveau social

    Pour faire simple, la très grande majorité de mes amis sont des gens avec qui je peux délirer et qui sont cools, mais qui ne me comprennent pas vraiment. J’ai croisé dans ma vie uniquement trois personnes que j’ai identifiées comme semblables à moi : J’ai perdu de vue les trois.
    Sauf que le problème c’est qu’autant une grande majorité de mes amis pourrait disparaître de ma vie que ça ne me ferait rien, autant quand je rencontre une personne de ce type je développe énormément d’estime pour elle, et j’ai presque du mal à me passer de sa présence.
    J’en deviens limite obsessionnel, et j’en souffre pas mal. On dirait limite que je compense toute l’affection que je donne pas à mon groupe d’amis sur elles.

    Sur la personnalité après :

    – Très, très créatif au niveau littéraire
    – Humour noir, cynique, pince sans rire. Je fais beaucoup rire en général
    – Faculté naturelle à improviser
    – Besoin de se différencier très fort, presque anticonformiste
    – Besoin de reconnaissance et de se faire remarquer
    – Curiosité forte et centres d’intérêts ultra variés
    – Extrêmement sensible à la musique
    – Empathique
    – Hypersensible en général
    – Culture générale très élevée
    – Assez provocateur
    – Très friable nerveusement
    – Incapable de supporter la pression
    – Incapable de prendre la majorité des reproches
    – Plus ou moins lâche (et j’en ai honte)
    – Egocentrisme (paradoxal sachant que je suis empathique)
    – Procrastinateur et relativement flemmard

    Niveau scolaire, j’ai été longtemps l’élève 1, même au collège. Depuis ma première je bascule dans l’élève 2 de plus en plus. Ca ne m’empêche pas d’avoir une bonne moyenne (Entre 14 et 15) mais je n’ai plus de félicitations depuis cette année parce que la majorité de mes professeurs pensent que je devrais tourner à 17/18 et que je ne produis pas du tout assez de travail (ce qui est vrai, j’assure le minimum syndical). En plus mon attitude exaspère certains professeurs, je pose beaucoup de questions et j’ai une attitude un peu « friendly » avec certains ce qui ne plaît pas du tout (Je fais pas mal d’humour, je prends avec décontraction mes mauvaises notes, je suis ultra souriant quoiqu’il arrive). Bref je fais dilettante et certains trouvent mon comportement limite.
    Mes résultats sont en dent de scie aussi, je peux avoir 18 sur une matière un trimestre, et 11 au suivant.

    Ca m’arrive aussi de péter un plomb de temps à autres. Du style aller voir ma prof d’histoire géo et balancer ma copie sur son bureau, ou balancer ma copie dans la poubelle par colère. Et c’est même pas contre l’enseignant, c’est de la colère contre moi que j’arrive pas à contrôler.

    Et ça m’énerve, j’ai l’impression d’avoir un potentiel énorme et de le gâcher comme un abruti, dans tout les domaines, et plus que ça je me sens seul face au problème, et seul en général. C’est pour ça que je veux savoir. Surtout que l’année dernière, mon prof d’anglais a voulu me parler en privé pour m’inviter à me faire tester

    Bref, je fais cette démarche seul, pas pour me gargariser, et pas sous l’impulsion de mes parents.
    Merci de me répondre et bonne journée :)

    • Joelle dit :

      Bonjour,
      Se faire tester peut déjà être une première étape mais celle ci a un coût financier.
      En partant du postulat que vous seriez HP, qu’allez-vous faire de cette donnée?
      Cette question il faudrait vous la poser.
      Pour la procrastination: il faut mettre en place des tactiques pour ne pas céder à cette manie.
      Pour le potentiel que vous pensez gacher: il faut cibler vos centres d’intérêt et Internet est quand même une bonne source d’information et de formation.
      Tous les HP ne sont pas des pros en Math.
      Il faut vous accorder de la bienveillance et surtout croire en vous.
      Les clefs dont dans vos mains et vous sentez vous même que vous avez du potentiel… A vous de jouez !
      En espérant ne pas être trop directive

      • Sten dit :

        Merci pour cette réponse plutôt rapide !
        C’est le coût financier qui me bloque. Je ne souhaite pas le demander à mes parents, ils ne roulent pas sur l’or et ont d’autres chats à fouetter en ce moment.

        Je me la suis déjà posé avant. En fait, je pense que ça me « rassurerait » dans un sens. J’ai jamais été vraiment comme tout le monde, et je m’en suis voulu très longtemps pour ça. Savoir que ça dépendait pas forcément de moi me rassurerait vraiment à ce niveau. En outre, je crois que j’ai vraiment besoin de me connaitre, j’ai absolument aucune certitude sur moi et même niveau des émotions je suis ultra variable.

        Le problème Joelle c’est que si vous voulez, je pars dans tout les sens. J’arrive jamais à aller au bout de la tâche et j’en suis conscient. Je fais même du développement personnel pour aller au bout de ça

        Je viens de retrouver mon test d’ailleurs. En gros ça m’a confirmé que le test ne m’avait pas évalué comme HPI (QI global de 121). En revanche, j’ai des écarts très élevés entre mon QI de performance (94) et mon QI Verbal (140). A cette époque j’avais d’ailleurs de gros problèmes psychomoteurs.

        Il y a plein d’autres caractéristiques sur le bilan mais je veux pas vous ennuyer avec
        Bonne journée !

  26. Jazzy-Vertix dit :

    Excellent site! Détaillé, et suffisament complexe et expliqué.
    Cependant, un léger détail me chiffone, et me dérange affreusement sans savoir pourquoi. Je m’explique : récemment j’ai passé une évaluation qualitative pour connaître mon « trouble », car je possède plus de la majeure partie des caractéristiques de ceux qu’on appelle « surdoué », un terme qui explique mon fonctionnement À LA LETTRE! Toutefois, l’auto-diagnostic en grippe, je cours voir un neuropsychologue, qui me mentionne qu’on doit ABSOLUMENT avoir un QI de 130 pour être considéré HP (dont le bilan que j’ai subi en écarte la possibilité).

    Dyssynchronie interne, externe et sociale, pensée en arborescence, très grand intérêt dans les sciences et les art, lisant des encyclopédies dès l’âge de 5 ans, étant enfant je parlais à des adultes car ceux de mon âge je les percevais comme « débile » et avec un trouble (pour finir j’en ai déduis que c’était moi qui a un trouble avec ma grande capacité de mémorisation, la capacité de comprendre rapidement qui conduit à un immense ennui en classe et une immense frustration insupportable : petite anecdote, souvent les adultes me reprochaient souvent de me tenir avec des plus vieux et voulaient me voir absolument avec des jeunes de mon âge, ce qui me rendait perplexe. Pourquoi jouer avec des jeunes retardé, alors qu’on peut avoir une VRAI conversation avec les plus vieux?)
    Pour survivre, j’ai dû inhiber sérieusement mes capacités. Le plus inhibé étant la créativité, car je n’ose plus l’utiliser, de même que mes capacités intellectuelles, trop haut niveau pour le commun des mortels. Par exemple, parler de la grande tache rouge de Jupiter, et on est regardé comme si on venait d’une soucoupe volante provenant de Mars…
    Mais apparemment tout cela s’inscrit comme « trouble de la personnalité »…

    Malgré toute ces caractéristiques HP, je ne suis pas HP selon le bilan final de l’évaluation qualitatif (qui ne mesure au final que le QI, qui lui se limite à un chiffre de 130) Le résultat indique que j’ai un trouble de la personnalité. L’on m’a même conseillé de prendre des médicaments pour atténuer ces caractéristiques des HP (comme si un médicament pouvait magiquement les atténuer…). De plus, ces médicaments pourrait (supposément) finir par « amenuiser » la dyssynchronie, me rendant plus perplexe, et incomprise que jamais…
    La dyssynchronie ne s’amenuise jamais, ne peut simplement disparaître, même en essayant de l’inhiber le plus possible. Toujours, il y a une frustration, une souffrance… jamais vu, jamais compris, même par un « spécialiste »…
    Tout le long de mon enfance et de mon adolescence s’est passé dans l’effacement, la souffrance de ne pas être synchronisé avec les autres en général (pour ne pas dire de tous…) Toutes ces caractéristiques HP que je possédais (et possède toujours) me font sentir comme une extraterrestre, voir une « imposture » et l’impression de m’être trompé de planète. Seul mon imaginaire me permet de survivre dans ce monde gris, froid et sans intérêt car je comprend toujours trop vite et voit plus que les autres. Une fleur, ou un flocon de neige m’émerveille à un point qu’il est difficile à décrire. Cependant, la neuropsychologue a mentionné ce point comme étant de « l’hyperréactivité », me donnant comme une impression de maladie mentale…
    Je recherche depuis si longtemps un soulagement que je n’espère plus, trop habitué à souffrir avec des symptômes que je ne peux explique que par le Haut Potentiel. Mais maintenant que cela prend absolument un quotient de 130 (et même sur ce point, il semblerait qu’une évaluation qualitative aborde AUSSI l’analyse du mode de pensée, l’analyse des caractéristiques psychoaffectives,… , ce qui n’a pas été pris en compte pourtant, car j’ai bien mentionné toutes ces caractéristiques des HP que je possédais… La neuropsychologue se borne à me dire que seul le QI de 130 peut être considéré comme un HP.)
    Alors à présent, je me vois encore plus comme un monstre, une folle, qui ne peut s’adapter, car ne trouvant jamais ce « trouble » (par trouble je veux dire les caractéristiques Haut potentiel qui me colle à la peau).

    Quel est le trouble de la personnalité qui se rapproche des caractéristiques des « surdoués »? Car à présent, je ne crois plus à la « surdouance ». Ayant déjà parlé à des surdoué, j’ai quand même eu cette impression de « décalage ».
    Bref, retour à la case départ, et une plus grande souffrance que jamais.
    À présent, je prévois m’enfermer pour de bon dans mon imaginaire, le seul « endroit » qui me convienne vraiment. Attention, cela ne veut pas dire ne plus sortir, mais face à ce monde insensé, je porte un masque douloureux, et seul la solitude sera recherché et mon seul baume, même s’il restera toujours une part de souffrance, déchiré entre deux mondes…
    Car porté un masque qui ne me corresponde pas m’épuise de plus en plus, et m’étouffe.

    Quel est mon trouble si ce n’est pas la « surdouance », même si j’en possède presque toutes les caractéristiques? Si quelqu’un a une idée, ou une piste, svp, me le faire savoir.

  27. Aleha dit :

    Bonjour, je trouve votre article très enrichissant. Ma fille aînée a été testée à 4 ans, on nous a proposé un saut de classe que nous avons accepté. Ma fille est une enfant qui a aujourd’hui 8 ans, ele est stressée, angoissée et perfectionniste. A l’école les choses sont compliquées avec sa maîtresse qui remet en cause sa précocité. Elle me demande de refaire un test car ceux fait en maternelle seraient faux. Est ce possible? Ma fille savait lire à 4 ans, tenait une conversation a 18 mois et parle comme un petite dame d’après les gens.

  28. melimelo dit :

    Bonjour,
    je tenais à apporter une nuance aux enfants surdoués profil type 1….Je pense que malheureusement les filles surdouées avec ce profil n’ont pas forcément la chance d’être si facilement détectées surdouées. Pour ma part j’ai été étiquetée « intelligente et scolaire » (on m’a d’ailleurs fait passer un test à 6 ans qui donnait un résultat de 18 mois d’avance sans parler de précocité et encore moins de surdouement (ou en tout cas mes parents n’ont jamais emprunté ce mot à mon égard) et sans parler du package hypersensibilité, hyerplucidité…Et lorsque est venu le collège , que je me suis retrouvée à devoir justifier et détailler des raisonnements de résolution d’un problème, que je me suis aperçue que je ne savais pas faire, et que je ne comprenais pas pourquoi j’avais le résultat tout de suite mais que je ne le retrouvais pas en essayant de faire des démonstrations allambiquées, que je n’avais pas le temps de restituer les cours que je connaissais dans leur totalité jusque dans les moindres détails…Que certains profs me considéraient avec mépris, que j’éai été traitée de bouffonne, j’en suis venue à la conclusion que je n’étais pas intelligente du tout mais juste capable de faire des choses simples, d’apprendre par coeur, et susceptible..Et là ça a été progressivement la dégringolade. J’ai su que j’étais une HP à 33 ans. Et tout ce que cela impliquait. Le nouvel éclairage s’est fait sur toutes mes années collège+lycée+études supérieures pendant lesquelles mon objectif principal et peu étayant était de me battre contre mon hypersensibilité, et essayer d’apprendre à apprendre. Aujourd’hui j’essaie de réapprendre à vivre avec ce que je suis et non pas comme on acceptait que je sois (les parents, les enseignants…), Donc non: un profil 1, et je pense surtout pour les filles puisque cela ne dénote pas avec ce qui socialement est acceptable de la part d’une petite fille (sage et obéissante), n’est pas obligatoirement en pleine possession de ses compétences, et ne sera pas moins en souffrance. (Rien n’est jamais gagné en effet avec un EIP…)En général il agace ses pairs et même des professeurs (j’en ai fait les frais), il peut faire peur à ses propres parents si ceux ci sont eux mêmes insécure, et c’est douloureux. J’ai le souvenir de beaucoup de sentiments d’injustice, de solitude, de tristesse, d’angoisses et de peurs avec lesquelles je me suis construite. mais je m’en occupe maintenant que je sais ;-).
    Voilà juste pour défendre aussi la cause de ces petites surdouées trop perfectionnistes, trop petites filles modèles (parce que c’est bien ce qui leur ai demandé finalement, c’est ça le comble!) , et trop scolaires…Elles ne sont pas plus méprisables ni plus chanceuses que des « opposants » …Tout dépend de la considération de l’entourage pour la partie cachée de l’iceberg « précocité »: cette sacrée hypersensibilité!
    merci pour ce blog Alexandra

    • Lélé dit :

      Mais comment détecter ces petites filles en l’absence de difficultés apparentes?
      J’ai un aîné EIP, qui est bien moins scolaire que sa sœur cadette,
      Elle ne présente pas ces signes évidents que nous avions constatés chez l’aîné: insatiable curiosité, raisonnement implacable, humour décapant, mais elle a appris à lire (avec moi) encore plus vite que son frère, en 1 mois vers 5 ans, et semble nettement plus à l’aise avec la plupart des apprentissages sans effort apparent.
      Je n’ai pas envie de faire passer les tests à ma fille, je n’ai trouvé que peu d’avantage à l’avoir fait faire à son frère et je me trouve un peu « encombrée » par le résultat.
      En fait je trouve qu’il est très délicat, une fois les démarches commencées pour un aîné, de décider ce qu’il faut faire avec le reste de la fratrie.
      En dehors d’une facilité certaine à l’école et en l’absence des signes les plus courants, y aurait-il une manière de savoir si les petites filles sont concernées?

      • Zfamily dit :

        Bonjour Lélé

        Pour la réponse à votre question « mais comment détecter ces petites filles ? », je ne peux que vous encourager à lire « Et si elle était surdouée » de D. Perodin-Carlen. En effet ces petites filles passent souvent entre les mailles du filet…
        Je suis maman de 3 filles. Lorsqu’elle avait 9 ans, nous avons décidé de faire tester notre deuxième. Aucun problème de comportement en classe mais de l’ennui, de l’ennui… malgré une année d’avance car elle a commencé l’école à 2 ans et quelques. Grandes facilités. Jamais aucune enseignante ne nous avait mis la puce à l’oreille sur une éventuelle précocité. Juste des remarques du genre « c’est une flèche » ou, à 4 ans, « elle dit à ses camarades qu’ils feraient bien d’utiliser leur cerveau ! »…
        Résultat du test : THPI. En effet, on ressort de là un peu sonnés. Au final, ça n’a pas changé grand chose sur le moment. Sauf que la miss a été très soulagée d’apprendre que sa différence avait une explication…
        Et du coup, quid de notre aînée ? 12 ans et quelques, excellente élève. S’est ennuyée en classe mais sans se plaindre outre mesure. Va très vite. S’ennuie désormais au collège alors on multiplie les options et les activités extra-scolaires. Après réflexion et discussion avec la psychologue qui a bilanté sa soeur, on décide de la faire tester. Typique du profil 1 évoqué ici. Résultat : THPI. On découvre alors qu’elle a une nature hyper anxieuse vis à vis de l’école !!

        Aujourd’hui, on reparle de ces tests et des résultats de temps en temps. Notre aînée lâche enfin (elle qui n’était pas du tout emballée à l’idée de se faire tester et éventuellement d’apprendre qu’elle n’est pas « normale », précoce comme sa soeur) que c’est très important maintenant qu’elle sache qu’elle est précoce, que ça a changé pas mal de choses pour elle.

        Donc je ne peux que vous conseiller, ayant déjà un garçon EIP, de faire tester votre fille. C’est toujours un plus de savoir, surtout lorsque le psy qui fait passer le bilan vous donne des billes pour le futur.
        Suite à tout cela, nous avons décidé de changer notre aînée de collège pour sa 3ème et de ne pas inscrire notre seconde dans le collège de secteur, mais dans un collège privé qui saura la stimuler.
        Car ces petites filles qui ne font pas de remous et s’ennuient en silence en classe ont vraiment besoin de voir leur potentiel reconnu et stimulé.

        Notre petite dernière vient d’entrer à l’école. Elle est ravie mais déjà, la maîtresse explique qu’elle va bien plus vite que les autres, etc… Nous serons très vigilants et n’hésiterons pas à la faire tester à son tour lorsque ce sera nécessaire.
        Pour avoir des arguments factuels à donner aux enseignants, pour demander une accélération des apprentissages si nécessaire.

        Bonne journée

      • Arwen dit :

        Bonjour,
        l’intérêt du test n’est peut-être pas tant pour vous que pour elle :roll:
        Je m’explique : la mienne a été très soulagée d’apprendre à 10 ans « sa différence », ça lui a permis d’avoir une réponse aux questions qu’elle me posait de temps en temps et par lesquelles j’étais bien embarrassée !!
        exemple : « maman, pourquoi moi je sais que la pyramide c’est la tombe d’un pharaon, alors que les autres, elles s’en foutent, elles s’intéressent qu’au nom des petites culotes ????  » Après conversation, il s’est avéré qu’elle s’était faite plus ou moins moquée parce qu’elle ne savait pas ce qu’était un string …
        Ma fille est une enfant scolaire et tranquille, l’élève parfaite en somme et jamais elle n’aurait été détectée si son petit frère n’avait pas du tout ce profil là :-D
        Pourtant, avec un peu de recul maintenant, je pense que c’était peut-être encore plus vital pour elle que pour lui !! Au moins lui, il extériorisait (il extériorise toujours d’ailleurs :-D )

        Pour répondre à la dernière partie de votre message, j’ai trois enfants et ils sont tous HP à leur manière : aucun ne répond à l’ensemble des signes les plus courants, ils n’ont pas du tout les mêmes façons de fonctionner.
        Il me semble que ça peut être trompeur de se baser sur un pour évaluer les autres, ils seront forcement différents, mais pas pour autant « moins HP » !!
        En plus, j’en ai un clairement avec un profil laminaire : écrit super bien, aucune curiosité pour ce qui l’entoure tant qu’il n’y a pas vu un intérêt particulier, pas particulièrement hypersensible … Par contre clairement le plus angoissé des 3, une mémoire assez extraordinaire et un grand plaisir à l’utiliser (il a adoré les tables de multiplications, alors que sa sœur :-x , il adore apprendre des poésies même pour lui, et cette année il s’éclate avec les pages de vocabulaire de latin !!!), et un don pour l’écriture depuis très jeune …
        Si pour lui on avait du tenir compte des signes courants, on serait clairement passé à côté !!!
        et pourtant, il est THQI homogène…

        C’est pas facile … Faite vous confiance

        Bonne journée
        Arwen

      • rainbow dit :

        Lélé, dans une fratrie, quand un enfant est surdoué, il y’a de fortes probabilités que les autres le soient aussi car la douance a une composante génétique. Ce n’est pas toujours vrai, mais cela l’est souvent.
        Ce qui m’interpelle en tant que Maman d’un garçon surdoué et d’une fille surdouée également, c’est que vous ne jugiez pas utile de faire passer à votre fille les tests dont votre fils à bénéficié. Car il s’agit d’un bénéfice: le fait de savoir des choses sur soi-même qui vous permette de comprendre EN QUOI vous êtes différent des autres.
        Votre fille, dans une éducation « paritaire » devrait bénéficier des mêmes avantages que son frère, même si lui a passé les tests car « il posait problème » en classe par exemple.
        Hypersensible quoi que sans problème scolaire, votre fille sera surement heureuse voire soulagée de savoir qu’elle est « normale » à sa façon, même si visiblement elle fait tout pour rentrer dans le moule social de l’école et peut-être aussi dans le moule familial.
        En effet, à titre personnel, il me semble que vous n’avez pas bien compris en quoi consiste ce résultat puisque vous vous dites » encombrée », mais peut-être le psychologue vous a t-il peu ou mal expliqué les résultats de votre enfant.
        Un test psychométrique n’est pas quelque chose que l’on passe, qui donne un résultat et que l’on oublie et dont on ne parle plus. On en parle en famille avec les principaux intéressés, c’est à dires vos enfants, on essaie de comprendre comment ils fonctionnent même si ces interrogation vous font remettre en cause les méthodes des enseignants et vos propres méthodes éducatives truffées d’idées reçues (je vous rassure, ce n’est pas seulement vous c’est pour tout le monde pareil). Les tests permettent aux parents de prendre du recul par rapport à certaines choses, certes votre fils pose problème en classe, mais il y a une raison. Certes votre fille est sage et dans le moule mais il y a une raison (surtout si le test la donne surdouée). Vous n’ignorez pas, je pense, que les filles sont dans l’hyper adaptabilité permanente et très sensibles aux comportements de genre à savoir qu’une fille doit faire ci, qu’une fille ne doit pas dire ça, qu’une fille est plus sage, qu’une fille est moins casse-cou sinon elle est un « garçon manqué ».
        Les résultats des tests font qu’avec assez de recul, on éduque nos enfants en tant qu’individu plus ou moins sensible, drôle, colérique, fantasque… et pas en tant que garçon « opposant » ou petite fille « sage ».
        Et les enfants ont évidemment un droit de regard sur leurs propres tests à court et long terme et c’est bien la moindre des choses puisque ce sont les leurs !

        • Lélé dit :

          En réalité, nous n’avons jamais parlé de ce sujet en famille.
          Les test ont été passés à notre initiative parce que l’institutrice à bout de nerfs nous harcelait de reproches.Il a alors passé toute une batterie de tests dont un test de QI mais aussi d’autres tests ( notamment TDAH) afin de dissiper d’éventuels malentendus.

          Ensuite le psy a expliqué à mon fils qu’il a allait très bien, mais qu’il était trop rapide pour rester tranquille et que c’était la source de ses problèmes avec son institutrice. Il a évoqué un saut de classe mais ce n’était plus possible avant la fin du cycle primaire, ensuite c’est interdit (Belgique).
          Notre aîné a compris que nous étions suffisamment confiants dans ses capacités pour envisager un saut de classe (même si il n’a pas eu lieu) et que nous accueillions ses difficultés de comportement avec plus de bienveillance qu’auparavant (ce qui n’a pas été le cas de son institutrice, on ne peut pas tout avoir).

          Ce qui me ramène à la fratrie: une petite sœur dont j’ai déjà parlé et un petit frère qui n’est ni « dérangeant » comme son frère, ni « scolaire » comme sa sœur. mais plutôt « lunaire et perfectionniste ».

          Lors des rendez-vous chez le psy, nous avons expliqué aux enfants qu’un spécialiste des difficultés scolaires (c’était le cas) allait tenter d’identifier les problèmes que rencontrait notre aîné. Après les résultats, nous les avons rassurés en disant à peu près la même chose que le psy, sans évoquer le terme QI ni HP parce que nous pensions que ce n’est pas une préoccupation d’enfant et qu’ils pourraient utiliser ces concepts à mauvais escient.

          Si je me sens « encombrée » des résultats du test, c’est qu’il me semble que sans lui, nous aurions 3 enfants intelligents munis d’atouts très différents.Aujourd’hui cette idée a perdu de son évidence et de sa légèreté : toi oui, toi non, etc…

          Mon aîné a aujourd’hui 13 ans, et si il demande des détails sur ces tests, nous lui en donnerons probablement un peu plus. Ma fille de 10 ans pose parfois des questions sur le saut de classe et quand je lui dit qu’on le propose à des enfants très forts en classe et/ou qui s’ennuient beaucoup, elle me répond qu’heureusement ce n’est pas son cas. Mon benjamin de 7 ans se rappelle à peine de cet épisode et ne demande rien du tout sauf parfois « pourquoi on existe »,

          • rainbow dit :

            Lélé, vous avez présenté à vos enfants le psychologue comme quelqu’un de « spécialiste des difficultés scolaires ». C’est terriblement réducteur pour eux car si le psy dit que tout va bien alors que les tests psychométriques mettent en avant un haut QI et qu’à l’école il y a de l’ennui et des problèmes, les enfants (qui ne sont pas idiot même à QI strictement normal) vont noter une contradiction évidente: pas vous?
            Que vont-il penser de ce « soi-disant spécialiste » des problèmes puisque selon lui « tout est normal »?
            Je comprends donc mieux pourquoi vous êtes embarrassée avec les résultats du test !
            Moi je crois qu’il faut toujours dire la vérité aux enfants et vous avez menti par omission si vous me permettez ce terme. Un psychologue est quelqu’un qui aide un individu à se comprendre lui-même, à comprendre les autres, à comprendre ses réactions ect…. les tests psychométriques apportent à celui qui les passent (enfant ou adulte) et à son entourage, un éclairage sur la façon dont fonctionne son esprit et donc sur sa personnalité.
            Dans le cas de mon fils, le score obtenu est de 155, ce qui veut dire (si vous vous référez à la courbe de Gauss de l’auteur de ce blog) qu’un enfant sur environ 10 000 (je n’ai plus le chiffre exact) de la même tranche d’âge (pas tous âges confondus) atteindra le même score. Au vu de ces chiffres, qui ne sont pas élucubrés mais bien scientifiquement documentés depuis longtemps, on comprend mieux comment, pourquoi et surtout à quel point un petit garçon peut se retrouver désarmé, seul, voire ostracisé à l’école (par les enfants mais parfois aussi les adultes). On comprend mieux son ennui intellectuel et même parfois sa difficulté à comprendre ce que tout un chacun comprend normalement facilement: la politesse, les échanges sociaux…ect.
            Le message que vous envoyez à vos enfants, même partant d’un bon sentiment, c’est que vous ne comprenez pas, vous ne prenez pas la mesure de son ennui, de sa solitude intellectuelle.
            Si votre fille l’est aussi (surdouée) peut-être a t’elle déjà compris que vous avez du mal à comprendre et que pour vous, sauter une classe se serait être en dehors de la « normalité » qui visiblement vous rassure. Alors, elle vous rassure et se rassure aussi en disant qu’elle n’en a pas besoin « heureusement » ! Dans ce cas, les problèmes surviendront peut-être plus tard voire trop tard dans ses études.
            Non, on ne propose pas ces tests psychométriques seulement à des enfants « très forts ou qui s’ennuient en classe ». Et ce doit-être très dur à entendre pour vos deux autres enfants, car eux n’ont pas passés ces tests. Tous les surdoués ne s’ennuient pas, tous les surdoués ne sont pas « très forts » en classe, ce sont des poncifs très destructeurs. Pensez à votre fille et à votre petit dernier: ils doivent croire qu’ils « ne sont pas très forts » puisque papa et maman ne leurs font pas passer ces tests…
            Le rôle des parents selon moi, c’est de donner les mêmes chances et opportunités à chacun de ses enfants dans la mesure du possible. Il ne vous viendrait pas à l’esprit de n’en faire vacciner qu’un au prétexte que les autres n’auront probablement rien, de ne pas faire tester leur vision au prétexte que leur frère ainé casse tout le temps ses lunettes….
            Vous devez, pour être équitables, faire tester tous vos enfants et leur expliquer comme il faut la raison de cette passation. Mon mari et moi nous nous en sommes beaucoup voulus quand nous avons compris que les difficultés sociales et praxiques de notre fils n’étaient pas de la simple « opposition » et des « caprices ». On a tout revu et fait notre mea culpa auprès de lui en lui disant que nous étions désolés, que nous n’avions pas compris et qu’il pouvait nous demander TOUT ce qui lui passait par la tête. Agé de 5 ans j’ai donc eu droit à cette question moi aussi: « Pourquoi existe t-on ? Pourquoi m’as-tu fais vivre puisque on doit tous mourir un jour ? C’est comme si tu m’avais tué ! »
            La réponse que je lui ai donné avec un jour de décalage (j’ai dit que j’avais besoin de réfléchir à ma réponse) a semblé le rassurer assez et depuis, les questions ne s’arrêtent jamais et sa petite soeur n’est pas en reste et a eu du mal à se faire une place tant il était accaparant.
            Mais c’est le rôle des parents aussi de donner un temps de parole et d’attention juste à chacun de ses enfants en fonction de leurs besoins. Vous éviterez ainsi le « toi oui, moi non » que vous regrettez.
            Et si par hasard l’un des 2 autres ou les deux ne présentent pas un fort QI qu’importe?
            Ils n’auront pas moins d’intelligence et d’atouts différents comme vous dites, ils seront eux-même, avec leurs personnalités, leurs spécificités, leurs « caractères ». C’est à vous parents de leur expliquer que le concept de « différence » ne doit pas être utilisé à mauvais escient, qu’un 155 ne vaut pas mieux qu’un 100 ou qu’un 70, qu’un blanc ne vaut pas mieux qu’un noir, qu’un garçon ne vaut pas mieux qu’une fille, bref, qu’il fut s’accepter, accepter sa différence, celle des autres et surtout ne pas en avoir peur mais s’en réjouir et la valoriser (difficile je vous l’accorde dans un monde normalisé).
            Être parents d’enfants HQI c’est fatiguant, stressant, parfois embarrassant ou compliqué, mais c’est aussi très gratifiant. C’est être parents tout court.

            • Lélé dit :

              Je n’ai probablement pas été suffisamment explicite Rainbow : Le psy (qui est un spécialiste des divers troubles qui peuvent influencer la scolarité et qui donc se sert des tests psychométriques parmi d’autres) a expliqué à mon fils qu’il était HP mais sans utiliser les mots QI ou HP. Je ne vois pas de grande différence sur le fond.

              Ni mensonge, ni contradiction la dedans mais le refus d’une étiquette simplement.
              Je n’ai jamais parlé de « normalité », pourquoi l’expertise du professionnel est-elle mise en doute?

              Du point de vue de l’analyse de le personnalité, le test nous a surtout permis de comprendre a quel point ses forces et ses faiblesses étaient liées et je trouve que ça a été très utile, notamment pour le choix pédagogique de l’école secondaire mais aussi pour pouvoir mieux accepter certains de ses comportements sans toutefois les applaudir, nous devons régulièrement consolider le cadre.

              Je précise qu’il s’agit de HQI et non de THQI, et je pense (au contraire de vous) que nous en avons pris la mesure, ce qui ne nous empêche pas de réserver de l’espace pour d’autres compétences.

              En ce qui concerne ma fille, je me pose des questions, non pas dans l’absolu mais parce qu’elle semble de moins en moins en phase avec les filles de sa classe, et je considère cette information comme une alerte au vu du profil de son aîné. C’est donc bien pour expliquer une difficulté éventuelle que je trouve ces tests intéressants. Si ça devait empirer, j’envisagerais de la faire tester .

              Pour rester dans la pharmacopée : Pas d’antibiotiques sans infection bactérienne.

              Mes deux plus jeunes ne connaissant pas l’existence des test de QI, ils ne peuvent être impactés de ne pas y avoir eu droit. Je rappelle que ces test ont été passés pour trouver une issue à des difficultés scolaires comportementales.

              Quant au chapitre sur la valeur intrinsèque de chaque enfant et blablabla.., ce sont de plates évidences, mais je mets au défi n’importe quel parent d’expliquer à un de ses enfants qu’il est moins intelligent que son frère ou sa sœur, et d’avoir été l’instrument de ce classement !

              • rainbow dit :

                Mais non ! :-x un enfant qui à 100 de QI n’est pas moins intelligent que celui qui à 140, il a une intelligence qualitativement différente. Un enfant avec un QI supérieur à 125/130 possède une pensée en arborescence et non pas une pensée séquentielle comme la plupart des gens. Par exemple en math, il peut trouver tout de suite un résultat sans savoir COMMENT il y est parvenu. Il peut envisager les choses sous des angles différents du plus grand nombre, c’est pourquoi souvent il est incompris de ses pairs qui n’appréhendent correctement pas sa façon de pensée, ses centres d’intérêt. Et d’ailleurs, lui ne les comprends pas non plus, d’où les difficultés sociales, sauf chez les filles qui ont tendance à s’adapter mais n’en éprouvent pas moins de difficultés en leur fort intérieur.
                Vous avez une vision biaisée de la douance. Être surdoué c’est juste avoir des résulats différents du plus grand nombre (voir courbe de Gauss) dans un test psychométrique. On peut être « normal » (en terme de plus grand nombre statistique) et super sympa ou non, gentil ou non, généreux ou non, performant ou non. Comme dans le feuilleton « The big bang theory », qui oserait dire que Penny la serveuse est moins intelligente que Sheldon le Dr en physique théorique? Absolument personne ! 8-O
                On peut aussi être surdoué (en fait le terme est impropre) mais être sympa ou non, gentil ou non…ect.
                À propos de la pharmacopée comme vous dites, pourquoi attendre des « symptômes négatifs » pour faire les tests? Il ne s’agit pas de soins vos enfants ne sont pas « malades », mais il s’agit plutôt de guide, de compréhension. Vous gagneriez du temps en cas de pb justement et au cas ou aucun pb ne surviendrait, vous auriez tout de même une indication importante sur le fonctionnement intellectuel de vos enfants (arborescence ou non) et pourriez vous adapter en conséquence.
                Et quant aux antibiotiques, pour déterminer s’il s’agit d’une angine bactérienne, il faut bien faire un « test » de gorge avant de l’affirmer…

  29. Cléa dit :

    Bonjour,
    Etant moi même diagnostiquée enfant précoce, je trouve inconcevable de nous mettre dans des catégorie de cette manière, je ne peux m’identifier a aucune de ces catégories étant donné que je me retrouve dans plusieurs d’entre elles et je ne pense donc pas que l’on puisse nous classer de cette manière.
    C’est aussi très offensant de se voir comparer a des zèbres en permanence.

  30. Erual dit :

    Jazzy!! Je suis comme toi!!

  31. Très bon article !
    Chez moi 3 HQI à profil totalement différent:
    – 22 ans, 3 sauts de classe = type 1 (parce qu’investissement parental à 110 %)
    – 14 ans, 2 sauts de classe = type 4 (pas suffisamment de cadre et de stimulation donnés lors de la pré-adolescence car caractère de cochon et hyper sensibilité)
    – 7 ans, 1 saut de classe type 3 = (avec investissement parental quasi inexistant car grosse fatigue pour suivre le bon tryptique Accélération, Approfondissement, Enrichissement en prenant de l’âge)
    Ils ne sont donc pas tous pareils, CQFD.

  32. Andréa-claire dit :

    Bonjour
    J’ai 14 ans. Je suis pas diagnostiquée en tant que EIP ou surdouée mais je pense vraiment en etre une. J’ai fait de nombreuses recherches et j’ai toutes les caractéristiques d’une surdouée (j’ai aussi effectué beaucoup de tests de QI et les résultats sont entre 120 et 130). Au primaire je travaillais dur mais je m’ennuyais beaucoup. en sixième et cinquième je suis allée en Guyane française à cause du travail de mon père (et là bas le niveau est très bas). Dès que je suis revenue en France j’ai juste arreté complètement de travailler. En quatrième ça allait encore, mais cette année en troisième mes notes ont chuté (de 16 à de moyenne générale en début d’année je suis maintenant à 11)
    Je souffre beaucoup du fait d’etre surdouée car ça me rend différente des autres. Je n’en ai pas parlé a ma mère car je n’arrive pas a lui parler de ce genre de choses et mon père est très souvent absent. J’ai peur d’en parler a des professeurs et en parler a un psychologue c’est hors de question (dès que je vais en voir un je bloque totalement et peu importe combien j’essaye j’arrive pas a parler)

    S’il vous plait donnez moi des conseils pour mieux vivre avec et surtout pour me motiver a recommencer a travailler à l’école.

    Merci d’avance.

  33. vero dit :

    Bonjour,
    je suis la maman d’un garçon de 7 ans et demi scolarisé en CE2 à la prochaine rentrée.
    Il est de type I, pas de problème majeur si ce n’est la lenteur car il ditr je n’ai pas besoin de refaire ou de m’entrainer puisque je sais faire… et il sait faire (il le dit sans supériorité juste parce qu’il préfère faire des choses nouvelles à chaque fois.

    Son pere avaiit deux ans d’avance à l’école, moi un an, et nous ne souhaitons pas lui faire passer une classe bien que le corps enseignant nous en ait parlé.
    Mais aujourd’hui ce n’est pas l’école qui est le sujet de ma demande , c’est mon rapport avec mon fils qui est toujours strictement toujours en quete de reponses à de multiples questions . Je suis hyper disponible pour lui mais je craque parfois car trop de sollicitations.
    Et puis il n’est pas totalement obeissant, comme tout enfant mais avec cette dose d’impertinence ou de pertinence qui me depasse parfois.
    J’essaie de lui donner des repères, de le structurer dans son quotidien mais j’aimerais un guide pour savoir si je suis sur la bonne voie.

    Merci de vos retours, vero

  34. bea dit :

    Bonjour

    J’aimerais savoir si vous pourriez m’aider.

    J’ai 31 ans et je suis mal orientée professionnellement. De base je suis plus littéraire et créative tout en aimant les sciences (je m’intéresse plus aux sciences type géologie, sciences de l’univers, volcanisme) la géographie et l’histoire (notamment les civilisations et la culture genre Egypte, Grèce etc.). J’aime aussi les nouvelles technologies l’informatique et le web mais n’ai pas le profil le plus adapté pour bosser dans ces univers.

    Mais apres mon bac mes études sont parties de travers (suite à un TDAH anorexique j’ai foutu en l’air 4 ans de ma vie (alors que tout marchait bien jusqu’à mes 18 ans (bac).

    Je suis à titre perso une éponge donc quand j’ai débarqué dans le marché du travail je m’en suis vraiment pris plein la tête (en plus on m’a orienté dans le juridique milieu particulièrement requins).

    Je regrette donc d’avoir écouté mon entourage. Aimant les enfants je pense que j’aurais du plutôt m’orienter sur orthophoniste mais peu de débouchés à l’époque de mon bac (2003).

    Donc du coup j’ai une licence de droit et un master 1 marketing validé sur le tard sans objectif précis.

    Donc si quelqu’un peut m’aider à me réorienter. En juridique la hiérarchie est trop marquée et du coup je suis pas restée plus de 2 ans sur chaque poste.

    Merci

    • Séverine dit :

      Bonjour Béa,

      Si c’est orthophoniste qui vous plaisait, pourquoi pas se ré-orienter dans cette direction ? On en manque cruellement ! J’ai une cousine qui a repris (à 40 ans passés) ses études pour orthophoniste (3 ans il me semble) ; elle vient de finir et elle s’est installée pour septembre ; son agenda était déjà plein en juillet !

      Par contre, il faut pouvoir s’offrir 3 ans d’étude, avec peut-être une vie familiale, ce n’est pas toujours facile. Mais ça vaut peut-être le coup !

      Bon courage !

  35. Isa dit :

    Mes filles font partie du type III … élèves effacées … en effet les soucis ont commencé dès la 5ème primaire et ont duré jusque la fin de 2ème secondaire pour l’aînée …
    La cadette entre en secondaire cette année … je crains le pire au vu de la fin de cette 6ème primaire (révolte , plus envie de travailler … nous allons d’ailleurs nous faire aider espérant que cela soit moins douloureux que pour zébrette n° 1)

    Restons zen :-P

  36. MAUREZ AURELE dit :

    Bonjour à tous,

    Ma fille Lily a cinq ans et demi et vient de rentrer en cp après une décision de passage anticipé. Nous avons déménagé et elle a également changé d’école. Lily est une grande émotive qui sait déjà lire mais n’a aucun goût pour l’effort. Elle nous pose souvent question dans le sens où elle raisonne souvent « comme une ado » et où elle semble être régulièrement en souffrance. Rien n’est jamais simple avec Lily. Depuis son plus jeune âge, nous avons toujours essayé de comprendre. Elle est devenue grande soeur à 18 mois mais a encore du mal à l’accepter et le verbalise régulièrement: « j’aurai préféré rester toute seule avec mes parents ». Nous ne savons pas toujours comment faire et je ressens de ce fait une grande angoisse lorsque je dois passer beaucoup de temps avec elle car je sais que cela va être compliqué. Elle se comporte souvent en enfant gâtée mais nous savons que cela n’est pas le cas. J’ai peur de ne pas comprendre et de ne pas bien agir. Que dois-je faire?

  37. Mummy dit :

    Bonjour Aurèle,

    Ma fille vient également de rentrer au CP, elle va sur ces 6 ans.
    Pour l’instant nous n’avons eu aucune confirmation d’éventuelle précocité et peut être n’a-t-elle qu’un peu d’avance…mais en tout cas côté angoisse, je te rejoins car nous sommes plutôt démunis. Je suis comme toi, je viens demander des conseils…
    D’une part elle s’ennuie à l’école depuis la petite section (est plutôt autodidacte et perfectionniste, lorsqu’elle a commencé à parler elle ne sortait aucun nouveau mot avant un petite réflexion de quelques secondes pour le prononcer parfaitement; à 8 mois elle retournait les livres dans le bon sens (écriture), a appris l’alphabet d’elle-même, reconnaissait les lettres à 18 mois en les énonçant; lis seule couramment depuis ses 3 ans et demi; pose des questions existentielles, est très rationnelle/cartésienne et fais des calculs/déductions mathématiques complexes: additions/soustractions et multiplications) et d’autre part un mal-être constant est perceptible sur elle via des réactions exagérées et extrêmes, une tristesse profonde dès le moindre désaccord. Elle est extrêmement nerveuse.
    Côté émotionnel, je suis dépassée et je n’arrive pas à trouver la bonne façon d’avancer pour ne pas la brusquer et pour essayer de la rassurer/calmer car hélas je finis la plupart du temps par m’agacer et par crier car elle n’en fait qu’à sa tête et est extrêmement têtue; elle a toujours raison et a un comportement qui peut être extrême (je l’attribuais à la fatigue car depuis ses 22 mois elle se refuse à la sieste; perte de temps) mais hélas le comportement plus qu’enfantin perdure dans le temps avec des variantes mais souvent on dirait qu’elle débranche tous ses neurones et s’obstine à avoir un comportement dérangeant. Est-ce une façon pour elle de se couper de tout? de se défouler et en même temps d’attirer notre attention sur un certain mal-être? Nous avons essayé de l’aborder sereinement en lui expliquant que ce qu’elle fait n’est pas bien etc. mais rien n’y fait!
    Nous avons beau être stricts (sans doute trop), rien n’y fait, elle reste campée sur ses positions et je vois qu’elle en souffre, ce qui nous fait également souffrir pour elle.
    En fin août lorsque nous étions quelques jours en vacances, nous la sentions plus apaisée.
    Et depuis la rentrée c’est pire, elle ne nous écoute pas et va encore plus à la confrontation et rétorque telle une adolescente, se fait par moment très agressive avec sa petite soeur de 4 ans. (d’ailleurs, un mois avant son arrivée; à 22 mois elle a complètement changé son comportement). De plus, je suis de part mon travail, régulièrement en déplacement et ressens que je ne suis pas assez présente.
    Elle nous a exprimé de l’ennui en classe dès la PS (« ils sont tous petits, ils ne parlent pas bien ») ; en MS sa maîtresse principale la stimulait et avait repéré de l’avance donc elle s’ennuyait un peu moins (elle me disait que des tests de précocité s’effectuent en principe au plus tôt au CP) mais en GS elle « papillonnait » selon ses maîtresses (qui m’ont dit qu’elle ne s’appliquait pas dans son travail mais par contre que c’est une grande lectrice mais qu’elle ne savait compter que jusqu’à 14 et qu’après c’était difficile »…en essayant de comprendre comment elles avaient vérifié cela…je me suis aperçue qu’elles lui avaient demandé lors d’une « évaluation ponctuelle » de compter sur l’estrade devant la classe entière » et que c’est peut-être ce qui l’a déconcentrée…car à la maison elle comptait d’elle-même aisément jusqu’à 100). Jusqu’à présent les maîtresses n’ont accordé que « peu » d’attention à ma fille ou à sa maman qui venait les voir pour faire un point car elle n’est pas en difficulté scolaire et elles n’ont pas eu, je pense, l’occasion de voir la façon dont elle fonctionne/réfléchit. Et bien souvent elles s’imaginaient que je faisais faire des exercices à ma fille, type bourrage de crâne (!)…ce qui expliquerait son avance…mais tout vient d’elle-même, de ses nombreux questionnements sur la vie (vers 2 ans, elle se demandait tout haut comment sa petite soeur avait pu tenir dans mon ventre et enchaînait son raisonnement avec la façon probable dont le bébé était sorti!, de nombreuses questions sur la mort), la science (de nombreuses questions sur l’apparition de la planète, de la nature, des personnes etc vers 3ans, le terre qui tourne.), la lecture (apprentissage des lettres seules et déductions des sons et apprentissage seule de la lecture) etc. avec à l’appui les réponses que nous avons pu lui apporter.

    Elle se montre dans certains cas très sûre d’elle mais d’en d’autres, elle n’est pas du tout en confiance et a plutôt peur des nouveautés et se trouve également vite déstabilisée lorsque ses repères sont modifiés.
    Maintenant depuis seulement 15 jours de CP, elle nous exprime son ennui en classe et est réellement déçue de ne pas « travailler plus ».

    La maîtresse l’a déjà changée 3 fois de place à cause de bavardages et elle a rapidement repéré son avance côté lecture et surtout sa terrible déconcentration/ son côté très dispersée. Nous avons pu nous entrevoir pour qu’elle demande le passage d’une psychologue scolaire afin de nous aider à trouver la meilleure voie pour réussir à gérer son comportement au mieux pour elle et dans son intérêt et pour savoir (si les tests sont fiables) si on peut l’attribuer à une avance plus que prononcée. Je ne cherche pas à la faire sauter de classe, d’ailleurs, si nous sommes face à cette situation, il nous faudra bien réfléchir à la meilleure option pour elle. Le souci que je souhaite régler est certes le manque d’occupation intellectuelle qu’elle exprime en classe mais le vrai souci est bien plus profond : celui d’une sorte de déstabilisation (mal-être?sorte de dépression constante) que je ressens chez mon enfant et j’ai besoin d’options/aide pour savoir comment l’aider au mieux à avancer sereinement qu’il soit « permanent » ou simplement lié à une « crise comportementale » longue mais passagère.
    Comme l’écrivait une maman un peu plus haut, nous pourrions écrire un vrai roman…

    Je ne suis pas du genre à publier mes sentiments sur le web mais il s’agit de l’intérêt de mon enfant et je suis preneuse de toutes bonnes suggestions ou recommandations de contacts (psychologue spécialisé? sur l’est de la France/Paris/ou le Nord) Jusqu’à présent je n’ai fait appel à aucun psychologue (car d’une part je ne souhaitais pas perturber mon enfant et d’autre part je déteste me confier et j’ai l’impression qu’on peut trouver des solutions tout seul) mais par moment je me sens démunie.

    A ceux qui ont passé les dits « tests » de QI: est-ce quelque chose de perturbant surtout de les passer jeunes? Comment les psychologues scolaires en charge de ces tests abordent-ils les enfants? leur expliquent-ils pourquoi ils font ces tests/entretiens?
    Merci pour vos réponses

  38. jesuisip dit :

    Bonjour Anne-Claire,
    Puis-je me servir de votre article et le mettre en lien dans un article de mon blog sur la précocité intellectuelle afin d’en illustrer les différents profils s’il vous plait?

  39. Amélie dit :

    Bonsoir,
    Je me pose également des questions pour ma fille de 5 ans. J’aimerai, comme Mummy, savoir comment se déroulent les tests. Je ne souhaite pas perturber ma fille. Je ne sais pas non plus comment contacter un professionnel pour cela : dois-je passer par l’école ? combien cela coûte-t-il ?
    Merci pour vos réponses.
    Amélie

    • A. Zebrounet dit :

      @amelie vous trouverez sur le blog de nombreuses explications :

      – sur les démarches :arrow: https://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2014/07/17/je-soupconne-un-haut-potentiel-intellectuel-chez-mon-enfant-par-ou-commencer/

      – sur le test pour enfants :arrow: https://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2013/11/25/tout-ce-que-vous-avez-toujours-voulu-savoir-sur-le-wisc-iv/

      – sur ce qu’est un test :arrow: https://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2013/12/29/comment-est-construit-un-test-de-qi/

      – sur son coût :arrow: https://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2009/06/16/cout-dun-bilan/

      – sur qui consulter pour valider (ou non) une hypothèse de douance :arrow: https://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2009/04/26/qui-consulter-pour-un-bilan-psychometrique/

      – sur les psy scolaires :arrow: https://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2012/02/17/detection-des-enfants-surdoues-par-les-psychologues-scolaires/

      – sur les psy de CMP / CMPP :arrow: https://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2014/05/07/un-enfant-surdoue-necessite-t-il-des-soins-particuliers-allo-medecins-mai-2014/

      Alexandra

  40. Mummy dit :

    Merci Alexandra pour tes réponses!je regarde tout cela de suite. Mummy;)

  41. BOUTELOUP dit :

    Bonjour,
    Je suis étudiante en master 2 recherche Sciences de l’éducation et le thème de mon mémoire porte sur la précocité. C’est pourquoi, je cherche des personnes qui accepteraient de témoigner. Ces témoignages se dérouleront sous la forme d’entretiens téléphoniques. L’anonymat est garanti.
    Vous pouvez me contacter à l’adresse suivante:
    michele.bouteloup@gmail.com
    Merci beaucoup
    A bientôt

  42. Sophie dit :

    Bonjour,
    Mon premier qui a aujourd’hui presque 10 ans est clairement un précoce de type 2. Bon à l’école (surtout depuis qu’il a été testé précoce ) mais je me heurte à une incompréhension de ma famille face à son comportement. Dernier conflit en date, il n’a pas reconnu un oncle par alliance qu’il ne voit que quelques fois par an depuis 4 ans. Il confond souvent les noms des adultes qu’il ne voit pas souvent. Seulement cet oncle l’a pris pour des provocations et de l’insolence et exige des excuses… Il est aussi très bavard et bruyant notamment à table ce qui insupporte les adultes. Leur manque de compréhension devient difficile à gérer.

    • Isa dit :

      Mon fils a provoqué aussi beaucoup à l’école en CP, ca a changé après 6 ans de répétitions nous sommes en type 6. J’ai du lui dire qu’il devait suivre les régles même si elles ne sont pas justes, il n’y a pas d’alternative et que si il laisse passer ses sentiments en étant charmant (ce que tous savent être car très empathique) alors il obtiendrait plus des autres autours de lui. Le côté bavard ca je n’ai jamais trouvé de solution, mais ca s’arrange avec l’âge. En famille parfois les gens lui demandaient si il parlait toujours autant. Generalement ca suffisait à le calmer un peu. Il a fini par comprendre qu’il parlait trop….
      Pour le tonton qui veut des excuses, pourquoi ne pas en faire un exercice. Demande donc à ton fils d’essayer de ressentir ce qu’il pourrait lui sentir si un copain ne le reconnait pas. Ensuite il saura qu’il aimerait bien aussi avoir des excuses, même si on ne fait pas exprés on peut blaisser les gens et surtout pour les HPs c’est important de savoir « réparer » trés vite un impair.
      Ma famille ou l’école ne savent pas officiellement, maintenant beaucoup s’en doute. Le dire est, je pense un désavantage. On récolte des apprioris et c’est tout. Il n’ y a pas de traitement spécial si on est HP à l’école alors pourquoi le dire?

      • Memepasmal! dit :

        Bonsoir,Isa,

        Je vous sites pour mieux comprendre,enfin me comprendre

        « Demande donc à ton fils d’essayer de ressentir ce qu’il pourrait lui sentir si un copain ne le reconnait pas. Ensuite il saura qu’il aimerait bien aussi avoir des excuses, même si on ne fait pas exprés on peut blaisser les gens et surtout pour les HPs c’est important de savoir « réparer » trés vite un impair. »

        Pourquoi se rabaisser,ou plutôt pourquoi éduquer son enfant à s’excuser devant un adulte qui a priori est quasi inexistant dans sa vie juste parce qu’il a bêtement oublié son prénom,d’ailleurs quel genre d’adulte s’offencerait de la sorte devant un petiot :-P ?, voila pour moi :-D une belle façon d’apprendre au petit soldat de se coucher dans la m…. devant un ordre!ben non,pour moi toujours :-x on en parle sur l’instant et après on passe à autre chose……si MONSIEUR campe sur sa vexation c’est son problème.surtout que MONSIEUR est grand maintenant et connait un peu la vie face à cet enfant qui a encore tout à découvrir des codes sociaux.

  43. Éloïse dit :

    Bonjour à tous,
    Je m’appelle Éloïse, j’ai eu 18 ans très récemment. Je suis en deuxième année de fac avec 1 an d’avance (bon, c’est que la petite section parce que j’ai appris à lire seule, c’est pas un truc incroyable).
    J’ai été diagnostiquée HP très jeune (QI global de 147 à 3 ans). Ayant un très très gros problème de concentration et d’hyperactivité (TDAH) et de relations sociales (les enfants de mon âge me paraissaient vides), j’ai souvent été prise pour quelqu’un de « normale » ou parfois même de stupide.
    Pour obtenir un quart temps pour mes examens en 2015, j’ai été obligée de refaire un test de QI sans Ritaline pour prouver que je perdais jusqu’à 20 points de QI sans traitement etc, et la psychologue qui m’a fait passer ce test m’a dit que avec Ritaline il n’aurait pas bougé. (J’ai tout à fait conscience que le QI seul ne veut rien dire, et qu’il y a également toute une façon de penser etc qui rentre en ligne de compte)
    Mais aujourd’hui, je vis en colocation avec 3 amis de la fac que je connais depuis 1 an car je suis en Erasmus pour le semestre, et il se trouve que mes colocataires ne me trouvent pas spécialement intelligente, voire même « limitée » d’après l’un d’eux. Ayant de gros problèmes de confiance en moi, je doute énormément (et j’ai toujours douté, mais jamais autant) du diagnostic qui a été posé de nouveau en 2015.
    Est-ce possible de « perdre » le caractère surdoué, ou HP ou EIP au cours de sa vie ?

    Merci d’avance et merci de faire un site comme celui-ci :D
    Éloïse

  44. karine dit :

    Bonsoir,
    Mon fils Tom à maintenant 9 ans, nous avons très tôt soupçonné une précocité chez lui, vers l âge de 2 ans et demi. Il a consulté une neuropsychologue cet été, il s est avéré être un enfant à haut potentiel intellectuel, à la suite de ce bilan , nous avons décidé de lui faire sauter le cm1. C’est très positif pour lui qui maintenant s ennuie beaucoup moins et à l impression d apprendre…..cela reste compliqué de lui faire comprendre qu’il faut apprendre la méthode, structurer son travail, se concentrer…..il est type 6, autonome, épanoui, curieux, joie de vivre. IL Y A UN MAIS, et là nous lui tirons notre chapeau, il arrive relativement à bien gérer l entre deux, car les enfants ne le considère ni élève de cm1, ni élève de cm2, et les institutrices pas mieux, et toutes les conséquences que cela peut engendrer. Moi, j en veux plus aux enseignants qui ferment les yeux et nous regardent de haut, comme s ils pensaient que nous nous croyions supérieur à eux. En bref, c est une aventure qui a commencé il y a quelques années maintenant, j ai juste besoin de quelques conseils. ..
    Merci à vous,
    karine

  45. Marie-Claude dit :

    Bonjour,
    Ma petite fille de 5 ans, lorsque nous y pensons, présente plusieurs sinon presque tous les signes qu’elle serait peut-être une enfant HPI. Par contre, elle n’est qu’en maternelle et son comportement à l’école et son apprentissage est irréprochable sauf un comportement desobéissant dans le transport scolaire. C’est à la maison qu’il est difficile de lui faire suivre les consignes, ranger ses choses, nous respectez. Devrions-nous lui faire rencontrer un professionnel qui lui fera un test de QI? Merci, ici au Québec, je n’entends pas souvent parler de surdouance

    • karine dit :

      Bonjour,
      Marie Claude, je viens de lire votre commentaire, je vous conseille vivement d écouter votre instinct. Par contre vous risquez de ne pas être écoutés et entendus par le corps enseignant, il va falloir comme nous , passer par un système privé. C’est le problème en France.
      Quant aux comportements de l enfant, ils sont divers et variés. …..Alors n’hésitez pas à consulter un neuropsychologue.
      Notre fils Tom à des difficultés à se faire accepter en tant que tel par les autres enfants, et les enseignants qui pensent qu’il devrait être PARFAIT étant donné qu’il est précoce. Il a un trouble la concentration, il fait facilement des fautes d’étourderie, et à côté de ça il a un niveau de raisonnement et de langage d’un adolescent de 15 ans, du haut de ses 9 ans. Il est pourtant très sociable, extraverti, Joyeux, il fait du
      sport…..curieux de nature, peut – être trop…….
      Il faut donc parler, beaucoup parler avec lui…..
      Donc si vous pouvez savoir avant la rentrée en primaire, je pense que c’est bien.
      Karine

  46. aline dit :

    Bonjour,

    j’ai lu quasiment l’ensemble de vos messages et n’ai pas trouvé de situation proche de celle que nous vivons actuellement.Ma fille a 12ans est elle est en classe de 5eme. Les années de maternel et de primaire n’ont alerté personne, ni nous, ni les enseignants. C’est une enfant très étourdi , une de ses enseignante la disait même « lunaire ». Dans le quotidien à la maison il faut tout lui répéter plusieurs fois et lui donner une information à la fois: tout lui prend du temps (douche, rangement, devoirs, jeux etc…) elle est dans son monde et peu meme parfois sembler ne pas comprendre ce qu’on lui dit,, elle peu parfois poser des questions dont les réponses nous semble évidente! par ailleurs c’est une enfant qui a toujours eu du mal à supporter les frustrations mais qui derrière une certaine carapace se montrait très sensible. En fin de CE1 lors du bilan national j’ai été très surprise des résultats qui été très bon alors que l’enseignante a été beaucoup absente et a accumulé beaucoup de retard. Durant les années suivantes elle a eu une enseignante très exigeante et a commencé a développer des angoisses de perfection afin de répondre au mieux aux attentes de cette enseignante et éviter de se faire gronder. (pas de notes dans son école au primaire).
    Elle est ensuite rentrée au collège et là les choses ont très vite basculé. Elle a passé un bon mois de septembre, puis les évaluations sont arrivées et en quelques semaines elle s’est installée dans des angoisses massives de performance, elle ne supportait pas d’avoir moins de 18 ou 19 sur 20, elle se trouvait nul malgré son 18.5 de moyenne général et a commencé à ne plus dormir,ne manger que très peu et ne plus du tout vouloir aller à l’école. Elle ne voulait pas se lever le matin, je devait l’habiller, elle se déshabillait, elle était prise de maux de ventre, de tremblement, elle avait de gros troubles du sommeil etc.. etc… Nous avons consulté un médecin psychiatre qui a demandé des aménagements scolaire afin de l’aider à aller à l’école. Elle a passé les test auprès d’une pédopsychiatre est a été diagnostiqué Haut Potentiel. Actuellement notre fille fait les évaluations mais n’est pas noté.
    Elle travail énormément et ne supporte de ne pas tout connaitre, c’est pourquoi les devoirs lui prennent énormément de temps et d’énergie. J’ai cru comprendre que les enfants HP ont peu d’esprit de synthèse ce qui m’aide à comprendre qu’elle ne s’autorise pas le fait de ne pas apprendre certaines données du cours mais au delà de cela je ne sais pas trop comment l’accompagner au mieux. j’espère qu’elle va pouvoir poursuivre sa scolarité, de nouveau accepter les notes et au dela de ça le fait de ne pas être parfait. Elle n’est qu’en 5éme et termine souvent ses devoirs très tard! comment l’aider à relativiser et à apprendre à cibler l’essentiel??? elle voit une pédopsychiatre une fois tous les quinze jours mais je n’ai aucun retour.
    Merci de m’aider à y voir plus clair…

    • A. Zebrounet dit :

      Bjour Aline,

      « j’ai lu quasiment l’ensemble de vos messages et n’ai pas trouvé de situation proche de celle que nous vivons actuellement. »
      Votre miss a pourtant eu le parcours assez classique des filles (T)HPI, qui s’effondrent plus tard que les garçons, ne pouvant plus faire semblant d’aller bien.
      J’en parle svt sur le blog, & vous conseille la lecture de cet exc. livre -> https://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2015/09/11/et-si-elle-etait-surdouee/ :up:

      Voyez aussi ces billets ->
      – https://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2014/05/24/des-anorexiques-sur-le-chemin-de-la-guerison-au-chu-de-bordeaux-lacroix-mai-2014/

      – https://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2015/09/15/ces-femmes-qui-souffrent-du-syndrome-de-limposteur-lefigaro-madame-septembre-2015/

      – https://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2015/08/06/100-idees-pour-accompagner-les-enfants-a-haut-potentiel/

      – https://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2015/06/22/pourquoi-docteur-1000-idees-pour-accompagner-les-enfants-a-haut-potentiel-europe-1-juin-2015/

      – https://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2016/09/06/zoe-douee-regards-denfants-sur-le-haut-potentiel-intellectuel/

      – https://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2015/06/30/florilege-didees-recues-sur-les-enfants-intellectuellement-precoces/

      « elle voit une pédopsychiatre une fois tous les quinze jours mais je n’ai aucun retour. »
      Est-il suffisamment connaisseur de la douance ? Car s’il ne prend pas en compte cette dimension chez sa jeune patiente, cela ne servira pas à gd-chose :(

      D’autre part, elle aura peut-être besoin, pour ne pas plus s’enfoncer d’une accélération dans sa scolarité qui semble bien morne. Cela l’aiderait probablement, mais n’est peut-être pas à envisager dans l’immédiat, tant qu’elle ne va pas mieux sur le plan des tourments & de cette anxiété de performance :-|

      Amicalement,
      Alexandra

      • Aline dit :

        Merci pour toutes ces infos, notre famille a découvert la douane de notre fille tardivement. Nous en sommes donc au début du parcourt et les échanges et informations sont les bienvenus.

  47. Cio dit :

    J’ai 18 ans. On m’a testé EPI en primaire et j’ai passé le cm1 car je m’ennuyai en cours (classique). Je n’ai jamais travaillé à l’école, peu de chose m’intéresse dans la vie à part jouer à un jeu vidéo de stratégie et écouter de la musique. Je suis un mixte du type II, III, IV. je suis actuellement dans le supérieur en train d’essayer de me forcer à aimer quelque chose pour faire quelque chose de ma vie. Est ce un mauvaise façon de procéder ? Dois je réellement exploiter mon potentiel intellectuel par respect par rapport aux autres et pour la société ? Dois me laisser aller et ne quasi rien faire, trouver un petit job et abuser de mes passion/loisirs?
    C’est un peu mon dilemme actuellement.
    Si quelqu’un est déjà passer par là et possède des éléments de réponse, ca me serai grandement utile ! Ou même des opinions/avis pour aiguiser ma réflexion à ce sujet.
    Merci, Cioran

  48. Frederique dit :

    J ai un petit fils de 6 ans adorable mais le souci, c est qu il se considere comme un adulte !!!
    Il refuse l autorité
    Île se réfugié dans le mensonge et affabule à longueur de journée
    Il est très anxieux.
    Pouvez me rassurer quant à son comportement
    Merci

  49. L'Ombre Guardienne dit :

    Helloho ! =D

    J’avais repéré ce blog, il y a quelques semaines et en voyant cet article, j’ai eu envie de poster ^^.

    J’ai 19ans, je ne suis pas « diagnostiqué » THPI/HPI, etc… mais je sais que j’en suis une, vous dire le pourquoi du comment serait trop long malheureusement ^^’ mais bon quand un ami à plus de 180 de QI vous dit « t’est aussi tordu que nous » j’ai tendance à penser que c’est assez vrai x »)

    On ne m’a pas « diagnostiqué », car je me coulais dans le moule et qu’il faut bien l’admettre, dans ce monde tout est jugé par l’orthographe, alors quand vous êtes incapable d’écrire correctement (on remerciera la dyslexie et la dysorthographie pour ça) on vous considère comme pas ou peu intelligente)… un comble, je suppose, mais dans l’échelle de la misère de social que j’ai vue (et j’en ai vu malheureusement) je ne pense pas qu’être non diagnostiqué ou avoir des mauvaises notes soit le pire x »).

    Je compte me faire tester dans l’année pour confirmer mais penser :D (ce qui me stresse un peu, je l’avoue ^^ »).

    Enfin bon pour ce qu’il en est de mon, profil, ce sont quasiment tous en même temps (apparemment même chez les zèbres la normalité ne veut pas de moi :’( ) un peu moins la personnalité II et IV même si certains traits de personnalité de ces deux-là se retrouvent chez moi, le fait d’être obstiné par exemple ou certains autres traits, mais de manière plus détournée comme le fait d’être en opposition, en effet je ne m’oppose pas à tout, mais sur certaines choses, je peux m’opposer avec plus ou moins de violence.

    PS : excusez-moi pour les fautes d’orthographe, la faute à une recrudescence de dyslexie assez monstrueuse qui m’oblige à chercher un orthophoniste ;/

    Courage à tous ceux qui galèrent qu’ils soient reconnus ou non et puissent la vie leur apporter la fortune qu’ils recherchent :)

    • Cio dit :

      Salut, 180 de QI ça semble bizarre pour quelqu’un testé en France, le max étant 160 sur l’échelle Wechsler.
      Aussi, fais attention à ne pas confondre « être tordu » et « être (T)HPI ». Il n’y a aucune corrélation entre ce trait de carractère et le quotient intellectuel.
      Mon but n’est pas de détruire tes espérances mais tu sembles plus en manque d’identité, en recherche d’un groupe auquel appartenir, qu’autre chose.
      Je ne connais pas tout de toi, il me manque surement des éléments de réflexions pour avoir un avis plus objectif,
      Ce n’est qu’un avis qui n’engage que moi et il est basé sur peu de chose mais je t’invite à y réfléchir tout de même.

  50. Leilalou dit :

    Bonjour,
    J’aimerais donner un conseil à Cio. A 18 ans je pense qu’il est important d’obtenir un 1er diplôme même si ce que l’on fait n’est pas encore notre passion. Si ça intéresse un minimum c’est déjà pas mal. Un 1er diplôme peut aider ensuite pour prendre des « embranchements » qui sont plus en adéquation avec ce que l’on aime. Je suis toujours touchée par de jeunes personnalités avec potentiel qui cherchent leur voie. Et je trouverais dommage de ne pas persévérer car l’on n’ a pas encore trouvé son chemin de vie. C’est un processus qui se construit sur plusieurs années et en s’aidant un peu (en persévérant) et en ayant confiance en ses forces des signes se manifesteront forcément pour aider à s’orienter. J’en ai connu malheureusement dans mon entourage proche qui n’ont pas eu cette force et cela m’attriste énormément de voir dans quelle situation ils se trouvent au regard de leur potentiel. Certains ont même quitté ce monde prématurément. C’est pour cette raison que je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour encourager mes jeunes enfants tous HP THQI pour qu’ils réfléchissent à leur avenir. Ils ne sont pas encore ados mais je profite de chaque « portes ouvertes » de hautes écoles, unis ou poly etc. pour les y emmener. Je fus très contente lorsqu’à l’issue de l’une d’elle mon fils me dit qu’il aimerait faire soit ingénieur, soit architecte, soit archéologue. Je lui ai répondu qu’il pourrait même faire ingénieur en architecture s’il aimait ces 2 métiers. Je lui ai aussi dit qu’il pouvait encore changer d’avis plein de fois. L’essentiel pour moi est qu’ils « cogitent » tout ça afin qu’un jour leur petite voix intérieure leur dise « c’est vraiment ça que je veux ». Bonne continuation à Cio, aies confiance en toi, ne baisses pas les bras et surtout écoutes toi et sois attentif aux signes.



:) :-D 8) :oops: :( :-o LOL :-| :-x :-P :-? :roll: :smile: more »

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