Les 6 profils d’enfants intellectuellement précoces

Lorsque l'on parle d'enfants surdoués, on ne peut pas ignorer qu'il existe une grande diversité parmi les EIP (comme parmi les adultes doués) :!:

 

Loin d'être une armée de clones, s'ils ont des points communs - notamment bien entendu leur haut potentiel intellectuel - les différences sont également nombreuses, selon leur profil...

 

:arrow: je rappelle une fois encore que la douance n'est ni une maladie, ni une tare ou un problème en soi, mais que ce sont les décalages & les incompréhensions avec l'extérieur qui font souffrir une personne surefficiente :roll:

 

Parmi les grands traits de caractère ou de comportement qui reviennent souvent, on a par exemple (plus encore lorsqu'ils sont très jeunes), les questionnements incessants, les perpétuelles négociations, le refus de demander de l'aide, des oreilles qui traînent partout, un avis sur tout, des centres d'intérêt hors norme pour leur âge biologique, etc. :up:

 

Mais on trouve au sein des (T)HPI (pour "à Haut ou Très Haut Potentiel Intellectuel" ;) Si ces sigles vos sont encore étrangers, voyez ce petit lexique :) ) des personnalités vraiment très variées :round:

 

D'une même caractéristique, les profils des enfants peuvent amener à des réactions concrètes en apparence radicalement opposées.

 

La peur de l'échec, par exemple, pourra se traduire chez certains par un refus de prise de risque tout en assurant d'excellents résultats scolaires, parfois frisant le perfectionnisme obsessionnel (s'assurer être toujours le 1er pour être sûr de ne pas se trouver en situation estimée "d'échec", même quand il n'en est pas question du reste).

 

Chez d'autres, cette peur prendra des allures d'opposition aux enseignants & aux devoirs à rendre (ne pas travailler pour ne pas risquer de défaillir !), ou encore à une anxiété paralysante qui rendra l'enfant sous-performant.

 

Les Tribulations d'un Petit Zèbre, le livre du blog !

 

Ainsi, une même problématique sera gérée différemment, selon le type de profil qu'a votre enfant intellectuellement doué.
Et parce que ces différences existent & doivent impérativement être prises en compte (dans la famille, à l'école), il est aberrant de parler de "l'EIP" comme si tous les enfant HQI ou THQI représentaient quelque chose d'uniforme :-x

 

Or pour identifier un enfant surdoué, il faut avoir conscience de ces différences, les connaître, les comprendre & les avoir assimilées, afin de ne pas passer à côté d'enfants plus discrets.
Tous les EIP ne correspondent pas à l'image de "(très) bon élève" véhiculée par les croyances toujours tenaces dans l'esprit de beaucoup d'enseignants comme de parents !

 

Certains enfants à haut potentiel le sont, effectivement, mais ils ne sont seulement qu'une petite part des enfants surdoués. Je dirais la part la plus facilement identifiable, notamment par les équipes éducatives, mais certainement pas celle regroupant le plus d'enfants doués, car cette part ne concerne qu'un seul des 6 profils définis & que je vais vous détailler :(

 

Ne passons pas à côté de tous ceux qui ne portent pas ces caractéristiques !!!

 

Les 6 profils d'enfants intellectuellement précocesDans les années 80, 2 spécialistes américains, Georges Betts (enseignant spécialisé à l'Université du Colorado & président de la National Association of Gifted Children) & Maureen Neihart (docteur en psychologie), ont dégagé 6 grands profils d'élèves à haut potentiel intellectuel, suite plusieurs années d'étude & d'observations.

 

:idea: à noter que les profils II, III, IV & V sont caractérisés par des traits de personnalité pouvant parfaitement occulter ou minorer le haut potentiel intellectuel de ces enfants. Et cela sur le plan scolaire comme dans les résultats lors d'un bilan psychométrique !
Un psychologue peu connaisseur de la douance pourra alors passer à côté s'il ne s'en tient à un bilan chiffré sans réelle analyse des 10 subtests :down:

 

Type I – "The successful", l’élève qui réussit

On considère que 90% des enfants HQI / THQI identifiés à l'école primaire sur conseil du corps enseignant correspondent à ce profil. L'élève qui réussit sans souci apprend bien, fonctionne sans difficulté à l'école, sans se faire remarquer & obtient de très bons résultats aux tests de QI. Il est souvent très apprécié des enseignants.
Il recherche toujours l’approbation des adultes, ou des personnes qui jouent un rôle dans sa vie, est conformiste & pas particulièrement affirmé. Il prend peu de risque de peur d'être mis en situation d'échec. Généralement (très) perfectionniste, il lui arrive rarement d’éprouver des troubles de comportement à l’école.

 

Type II – "The challenging", l’élève provocateur

Extrêmement créatif & à la pensée divergente, il peut toutefois sembler obstiné, manquer de tact ou être sarcastique. Ce 2nd profil est peu fréquemment identifié comme HPI par les enseignants car particulièrement non-conforme au système scolaire ! Son ennui en classe est manifeste, & l'attitude de ce type d'élèves peut être source de conflits.
Il a une forte tendance à corriger les adultes, à mettre en doute les règles, à très mal maîtriser ses émotions & à défendre ses convictions de manière frontale, tant à l’école qu’à la maison.

 

Type III – "The underground", l’élève effacé

Fréquemment de sexe féminin, cet élève est dans le déni de ses capacités intellectuelles hors norme. Il refuse d’admettre son surdouement pour être accepté par les autres, ce qui a pour conséquence des capacités d'adaptation importantes (il est un excellent caméléon), mais allant de paire avec une immense frustration, une mise sous pression intense & une
difficulté à exprimer ses sentiments profonds. Le tout donnant un manque d'assurance & une très mauvaise estime de soi.
Les résultats scolaires vont de moyens à bons, & c'est un profil que l'on retrouve souvent en fin de primaire ou début de secondaire.

 

Type IV – "The dropout", l’élève décrocheur

Il est en colère (d'ailleurs, dans la littérature anglophone on le retrouve sous 2 noms : "the dropout" & "the angry") & toujours sur la défensive : il en veut aux adultes, à la société toute entière mais aussi à lui-même.
Il a le sentiment que le système scolaire n’a pas su répondre à ses besoins depuis un certain nombre d’années. Ayant une très mauvaise estime de soi, il se sent rejeté & est souvent amer & plein de rancœur. Cet élève refuse de faire ses devoirs & ses résultats ainsi que son rendement scolaire ne sont pas uniformes. Il donne l’impression de posséder des aptitudes intellectuelles moyennes, voire inférieures.
Ce profil peut prendre la forme d’enfants qui dérangent & profitent des autres ou, au contraire, d’élèves très effacés & non-présents en classe.

 

Type V – "The twice-exceptional", l’élève doublement exceptionnel

C'est un enfant qui malgré son haut potentiel intellectuel cumule, soit des troubles d’apprentissage, soit des troubles affectifs ou encore un Trouble du Spectre Autistique, un handicap physique. Bref, il n'est pas "que" surdoué, il une seconde particularité qui le rend doublement exceptionnel, mais aussi, qui peut parfois rendre plus compliquée l'identification de son surdouement.
Il ignore souvent ses grandes capacités & a une faible estime de soi. Son travail peut être de qualité inférieure ou relativement incomplet du fait d'une lenteur en classe à exécuter les tâches demandées. L’échec représente pour lui une grande source d’anxiété & il peut adopter un comportement perturbateur en cours.

 

Type VI – "The autonomous learner", l’élève autonome

C'est un élève indépendant, sûr de lui & très enthousiaste à l'idée d'apprendre. Souvent autodidacte, il s'accepte & est tout à fait capable de prendre des risques.
Il est persévérant & aime se lancer des défis, il défend facilement ses convictions & est très bien accepté par ses camarades comme par les enseignants & les autres adultes.
Cet élève exprime librement ses sentiments, ses besoins & ses objectifs. Il a une estime de soi favorable, scolairement parlant il réussit bien & se sert du système scolaire à bon escient pour se créer de nouvelles occasions. Il suscite souvent admiration & sympathie.

 

 

 

Voilà pour les 6 profils, mais les choses sont souvent plus compliquées qu'il n'y paraît. En effet, la douance d'un enfant peut prendre une forme très différente selon les âges, selon ce qu'il a vécu, ce qu'il a perçu du monde & des personnes qui l'entourent :-|

 

Entre ses premiers pas à l'école en maternelle & le collège ou le lycée, les choses peuvent beaucoup évoluer. Les circonstances changent, le fait ou non d'être identifié EIP & reconnu comme tel de manière positive... ou à l'inverse de manière négative a aussi une grande importance dans la façon dont l'enfant se comportera. Mais d'autres variables entrent en jeu, comme le regard des parents, de la famille & de tous les acteurs autour de l'enfant qui peut lui aussi se modifier au fil des années, la puberté, les changements familiaux (divorce, naissance, etc.).
Tout ceci peut bien sûr avoir des incidences sur un enfant, & de surcroît, sur un enfant intellectuellement précoce & hypersensible.

 

Ainsi, on ne peut pas résumer un enfant doué à un numéro de profil, pas plus qu'il ne faut le définir par un score de QI :oops:

 

Par exemple un enfant peut manifester tous les signes d'un type IV (élève décrocheur) & après un bilan mettant en évidence son surdouement, se sentir délivré de cette colère & laisser libre court à des pensées créatives & divergentes qu'il avait enfoui au fond de lui, pour se retrouver dans un profil du type II (l'élève provocateur), avant d'évoluer encore au fil du temps.
Rien n'est figé dans le temps, & le sentiment croissant de la conscience de soi, les thérapies ou le hasard des rencontres peuvent faire qu'un enfant change "de case".

 

 

Pour finir, il ne faut pas perdre de vue le fait qu'il existe des enfants HPI chez qui l'on remarque un mélange de plusieurs profils. Même si un type domine, il n'est pas toujours simple de déterminer si on tendra plus vers le I ou vers le III, selon les années, les circonstances, les enseignants (les enfants doués, étant extrêmement sensibles aux personnes qu'ils ont en face d'eux, peuvent adopter des attitudes & avoir des réactions étrangement différentes d'un enseignant à l'autre, d'une période à l'autre...) :roll:

 

Les enfants surdoués ont, comme tous les autres enfants du reste, besoin de se sentir compris, acceptés & reconnus tant dans leurs besoin intellectuels que leurs besoins relationnels, émotionnels & sociaux ;)

 

C'est pourquoi il vaut mieux les identifier tôt afin de pouvoir mettre en place des aménagements & des aides dans le cas où leur profil le nécessite.
Il sera bien plus facile d'aider un jeune enfant HPI, avant que les problèmes ne soient installés dans la durée & l'estime de soi trop endommagée, plutôt qu'un HPI adolescent n'ayant jamais appris à travailler :-?

 

C'est ce que la psychologue Arielle Adda nomme très justement le goût de l'effort !
Un autre article sur ce sujet ici :-D

 

 

:idea: dans la littérature spécialisée, la psychologue belge (docteur en psychologie) Tessa Kieboom développe ces 6 profils, mais donne également des pistes pour chacun d'entre eux dans son excellent ouvrage paru chez De Boeck "Accompagner l'enfant surdoué", préfacé par Jean-Charles Terrassier :up:

 


Cliquez sur l'image de la couverture pour
retrouver le livre signé Tessa Kieboom
:)

 

 


 

 

Quels livres sur le surdouement, pour quel public ? :idea: & si vous souhaitez des conseils lecture, voilà ma page "Quels livres sur le surdouement, pour quel public ?" :-D

 

Car on n'a pas les mêmes besoins, les mêmes attentes d'une lecture sur la douance selon que l'on découvre totalement le sujet, ou que l'on soit déjà très connaisseur !

 

Selon que l'on soit parent, enseignant ou psychologue...

 

Selon que l'on cherche un livre pour soi, pour son enfant ou pour ses grands-parents ;)

 

Et de ce côté, un florilège des idées reçues concernant les enfants surdoués crée pour les lecteurs des Tribulations... & tout nouveau, un billet à propos des préjugés sur les adultes (T)HPI :-P

 

 

 

 


🎄 LE TRADITIONNEL BILLET "sélection de NOËL" est en ligne ! 🎁🎉

 

 

 

 

✏ Je vous propose quelques articles du blog pour mieux comprendre de quoi il s'agit lorsqu'on parle d'enfants (ou d'adultes) surdoués (... ou zèbres, ou (T)HPI, ou intellectuellement précoces, ou (T)HPI, ou surefficients intellectuels, etc. Absolument TOUS ces termes sont de stricts synonymes :up: ) :

 

✔ Spécifiquement sur les tests & bilans psychologiques :

 

- "Qui consulter pour un bilan psychométrique ?"

 

- "Coût d’un bilan psychologique ?"

 

- "Comment est construit un test de QI ?"

 

- "Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le Wisc" (test psychométrique pour enfants en âge scolaire)

 

- "Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le Wais" (test psychométrique pour grands ados & adultes)

 

- "Le chiffre rond !?"

 

- "Petit lexique en lien avec le surdouement à l’usage des néophytes"

 

 

✔ Quand on veut creuser le surdouement chez l'enfant :

 

- "[VIDÉO] « Savoir reconnaître un enfant atypique » sur CNews, septembre 2018"

 

- "Florilège d’idées reçues sur les enfants intellectuellement précoces"

 

- "Les 6 profils d’enfants intellectuellement précoces"

 

- "Je soupçonne un Haut Potentiel Intellectuel chez mon enfant, par où commencer ?"

 

- "Et si elle était surdouée ?"

 

- "Codes implicites"

 

- "Questionnements parmi les plus répandus à propos de surdouement, tests, sauts de classe, …"

 

- "Quels livres choisir sur le surdouement ? Et pour quel public ?"

 

- "Être parent d'enfant intellectuellement précoce..."

 

 

✔ Quand la douance concerne les adultes :

 

- "Florilège de préjugés autour de la douance & des adultes à Haut (ou Très Haut) Potentiel Intellectuel"

 

- "Comment reconnaître un adulte surdoué ? L’avis de Monique de Kermadec (Marie-France, mars 2017)"

 

- "Peut-on être à la fois surdoué & touché par le syndrome d’Asperger ?"

 

- "Moi, surdoué ? Vous plaisantez ! (Migrosmagazine.ch, août 2012)"

 

- "Adulte surdoué, questionnements à propos du test"

 

- "Les adultes surdoués : quel épanouissement ? (RCF Méditerranée, janvier 2016)"

 

- "Ces drôles de zèbres (France Culture, novembre 2015)"

 

- "[VIDÉO] Pauline de Saboulin Bollèna, une surdouée qui s’ignorait (Mille & une Vies, octobre 2016)"

 

- "Coming-out intellectuel… faut-il parler de son surdouement ?"

 

- "Ces femmes qui souffrent du syndrome de l’imposteur (LeFigaro Madame, septembre 2015)"

 

- "Adultes surdoués : comment gérer la différence ? (L’Express, février 2014)"

 

 


 

 

:idea: Et pour aller au-delà du blog, je suis l'auteure de trois ouvrages parus aux éditions Eyrolles :

 

- "Les Tribulations d'un petit zèbre. Épisodes de vie d'une famille à haut potentiel intellectuel" paru en juillet 2016, préfacé par Arielle Adda & Gabriel Wahl :-D

 

Les Tribulations d'un Petit Zèbre, le livre du blog !

 

 

- "Asperger & fière de l'être. Voyage au cœur d'un autisme pas comme les autres". Un regard unique en France sur le combo syndrome d'Asperger / haut potentiel intellectuel, paru en 2017 & préfacé par Laurie-Anne Sapey-Triomphe & Laurent Mottron ❤

 

- "L'Enfant atypique. Hyperactif, haut potentiel, Dys, Asperger… faire de sa différence une force", paru en 2018 dans la collection très particulière (& en quadrichromie ;) ) "Parents au top" :smile:

 

          
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318 commentaires à “Les 6 profils d’enfants intellectuellement précoces”

  1. BARDES dit :

    Bonjour! Je relis cet article car suggéré, et je le trouve toujours aussi intéressant, merci pour ces partages enrichissants. Je souhaite juste faire remarquer que le type 1 présente aussi un risque de passer inaperçu, peut être moindre que les types 2, 3, 4 et 5, mais ça je n’ai pas d’études pouvant le soutenir…La raison en est la sacro sainte idée de l’évlève dit « scolaire » , adjectif soi dit en passant pouvant être très réducteur et emprisonnant. Le type 1 ne développe pas sa propre personnalité, ne sait pas identifier ses besoins, ses envies car il a été élevé à satisfaire ceux d’autrui ou d’une communauté portée sur la réussite scolaire, ne connait pas ses propres limites car n’a jamais eu l’occasion de faire l’expérience de l’échec, souvent surprotégé et surinvesti par son entourage qui l’idéalise, voir qui l’admire (notions dont un enfant, surdoué ou non, n’a nullement besoin)? Et il est fort probable que ce type 1 devienne un type 3 ou 4 passé au secondaire ou plus tard lorsqu’il est, inévitablement, confronté à des défis, à des échecs, qui ébranlent totalement sa perception de soi, et peut aboutir à une désillusion, un désamour, un désintéret pour sa propre personne destructeur. Arrivés à l’âge adulte, qu’ils aient « réussi » ou non aux yeux de leur entourage et selon une opinion sociale, remonter la pente, se connaître réellement, savoir ce qu’il désire, apprendre à se faire plaisir, ne sont pas choses plus aisés que pour d’autres. Autant que les élèves types 2 « provocateurs », les types 1 sont enfermés dans un tiroir assez facilement par le système scolaire et aux yeux de tous, exclus rapidement par leurs pairs du fait de la chouchoutisation (qui ne devrait pas exister ) qui semble leur faciliter la vie alors qu’en fait cela ne fait que la leur pourrir de façon encore plus insidieuse puisqu’ils sont déclarés coupables de cette attitude de la part des adultes, et luttent perpétuellement , consciemment ou inconsciemment , pour une reconnaissance de leur personne qu’ils ne connaissent même pas. Ce ne sont pas les plus mal lotis. Mais pas les mieux non plus. Contrairement à ce qu’on pourrait en croire. De toute façon cela rejoint cette vérité: un enfant HPI ou pas HPI, non reconnu comme capable de relever des défis à son « niveau », intéressant, et digne d’amour, aura plus de difficultés à s’accepter tel qu’il est, à vivre. Mais heureusement qu’il y a dame résilience pour nous sortir de là. Un vaste cheminement qui demande engagement, persévérance et…. patience! Bien à vous.

    • ginny dit :

      BARDES je me reconnais totalement dans votre description du type 1.. L’apparent succes scolaire n’est qu’une facade confortable, ou l’on sait que personne ne viendra chercher de trop pres qui vous etes puisque vous semblez tour reussir. Et effectivement, lorsque l’on se retrouve dans une situation ou l’on ne controle plus cette facade, parce que les etudes sont plus difficiles, parce d’aitres eleves sont aussi brilliants que vous, on est completement perdu.

      J’ajouterais que le type 1 a tout aussi un enorme manque de confiance en soi. On est si bon a l’ecole parce que l’on pense que c’est la seule chose qui nous donne de la valeur, que nous n’ avons aucune autre qualites pour lesquelles les autres pourraient nous aimer ou meme nous apprecier.

  2. Annie dit :

    À partir de quel âge devrait-on faire tester son enfant?

  3. metz dit :

    bonjour, je découvre votre blog au détour d’un commentaire sur facebook et…. ouf je souffle de soulagement… merci pour vos partages.. qu’il est bon de lire ce genre d’article si intéressant.. Maman d’un enfant dit « précoce » je le retrouve bien dans le profil numéro 4. Hélas dans son école , le corps enseignant ne veut pas entendre que précoce ne veut pas dire réussir à coup sur… et mon hypersensible le vie très mal… bref, tout cela juste pour dire que vous lire m’a fait du bien… merci

    • Jul1 dit :

      Bonjour, je me reconnais dans le type 4 et le type 2. Je me souviens d’avoir beaucoup souffert à l’école pour toutes ces raisons.. Je peux éventuellement vous donner des conseils pour un gamin qui vit ce genre de choses. Il est peut-être utile de partager ce que l’on sait que de mentir.. N’hésitez pas à me contacter. Cdt

      • Karim MEDIMAGH dit :

        Bonjour Jul
        J’ai un fils de 5ans et je pense qu’il correspond aux profils 2 et 4 comme vous. A l’école il passe pour le pénible, agité, ne fini pas son travail alors qu’il comprend tout et connais tout. Les maitres d’école ne savent plus le gérer. Avez vous des conseils à nous proposer.
        Merci

        • Alex dit :

          Bonjour, il m’a fallu attendre que mon fils change de département en rentrant en 4eme pour trouver une équipe pédagogique qui à daigné mettre en place un PAP ( plan d’aide personnalisé)avec l ‘aide de la MDPH, de son neuropsy et de sa psychomotricienne. Ca peut aider mais c’est long à mettre en place car contraignant pour les enseignants.

        • Sandy dit :

          Bjr idem pour mon fils je le retrouve bien dans se que vous dites la de votre fils .en prime les équipes éducative + le cmpp et les maitresses qui ne on pas su mettre le doigt sur le comportement de mon fils .
          Surtout une maîtresse qui ne voulait pas se prendre la tête avec un gamin comme ça et lui fessait ressentir
          Ce n est vraiment pas facile pour enfant comme pour les parents

  4. gael dit :

    Bonjour,
    Interressant, a priori j’ai un mixte chez moi Type I et II. Absolument pas créateur mais très provocateur et qui ne s’integre pas dans sa classe. Depuis le CM1 j’ai des problemes de comportement et la 6eme est un calvaire : une dizaine de retenue pour un eleve qui à plus de 15 de moyenne (avec un 10 en art). Je pensais que l’apprentissage de l’anglais et d’un instrument allait le canaliser mais au contraire.
    Du coup, je ne sais plus quoi faire… c’est que des heurts à la maison, au college c’est pas mieux. Il a dejà un an d’avance et est completement immature.
    merci de vos reponses

    • Julie dit :

      Bonjour je suis totalement chambouler lorsque j’ai lu votre message j’ai l impression que vous parlez de mon fils.
      Le mien 12 ans en 5eme et rien ne vas plus au college à la maison violence refus de toute autorité déteste les adultes gros soucis en art plastique … provoque élevé enseignant mère frère et soeurs..

      • Jean dit :

        Gael et Julie.
        Etes-vous allez voir un psy spécialisé EIP. Je ne plaide en aucun cas pour ma paroisse, et n’intervient qu’en tant que parent. Un spy vous aidera sans doute a préciser les choses et pourra (peut être) aider votre enfant a mieux se comprendre.

  5. Paul dit :

    Bonjour j’ai 14 ans et je suis en 3eme j’ai étais declare précoce a mes 9 ans mais je n’ai aucun des comportements si-dessus et j’ai une mauvaise moyenne en classe mais aucun problème social. Donc au final j’aimerais savoir si c’était possible que je ne soit pas vraiment precose et que le psychologue ce soit tromper (je penche plus vers les personnalités IV et II si je serait « précose »).
    Merci d’une réponse ^^
    PS: Niveaux comportement je suis plutôt flemmard;insolent mais aussi celui qui cherche toujours a attiré l’attention en fesant des « conneries » et je doute que la plupart des « précose » font ca

    • Jean dit :

      Bonjour, Paul.
      Les profils au dessus ne sont que de grandes typologies et il est normal de ne se retrouver a l’identique dans aucun d’entre eux. Si tu te poses des questions sur ton potentiel ou ton comportement n’hésitent pas a demander a tes parents a voir un psy spécialiste des enfants précoces. On oublie trop que leurs roles est avant tout d’aider et non d’établir un quelconque score qui ne te défini en rien. Ce n’est qu’un avis de parent, mais il me semble que les psys proche de jeanne Siaud Facchin ( les zèbres) ont une approche souple et positif, très pragmatique, qui ne pourra que t’aider.

  6. Caroline Cailhau dit :

    Bonjour,
    Ce matin le directeur de l’école m’a annoncé que notre fils, Fabio 6 ans, était certainement précoce… Je suis perdue… déboussolée.
    Nous avons constatés qu’il a des facilités d’apprentissage et un raisonnement plus mature que les enfants de son age mais de l’entendre… C’est un choc.
    Je veux l’aider, lui apporter ce dont il a besoin. Que dois je faire?
    J’ai pris rendez vous avec mon médecin généraliste pour qu’elle m’envoie vers un pédopsychiatre, malgré tout j’ai peur que dans notre région (Lozère) nous n’ayons pas les bons médecins.
    Si quelqu’un peu m’aider?
    Merci.

    • Céline dit :

      Houlà, pas de panique :roll:
      Il faut lire, si ce n’est pas déjà fait, cet article : https://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2014/07/17/je-soupconne-un-haut-potentiel-intellectuel-chez-mon-enfant-par-ou-commencer/
      et trouver un psychologue qui pourra lui faire passer un test de QI, si c’est votre souhait.

      • Caroline Cailhau dit :

        Merci pour la réponse, heureusement la pression est retombée.
        L’article est effectivement très bien, j’aurais du commencer par la :-P
        Je ne sais pas si j’ai envie de lui faire passer le test de QI, la pour l’instant j’ai envie d’apprendre a lui parler! Notre relation est tellement conflictuelle!

  7. Stéphanie Cuer dit :

    Bonjour, mon fils a été évalué en 6eme, plus de 15 de moyenne pas de récompense au conseil de classe à cause de son comportement. Hypersensible qui ne supporte pas l’injustice, il a énormément d’amis, c’est un caméléon. Le test QI chez la psychologue l’a beaucoup aidé : il a enfin pu mettre un mot sur sa différence : précocité. Par contre, mon conseil : ne vous vantez pas autour de vous, gardez ça comme un secret car certains gens sont jaloux (même de votre entourage proche), par ailleurs certaines personnes pensent que surdoué c’est être 1er de la classe : non ! Il est aujourd’hui en seconde, ça marche bien, par contre il ne raisonne pas, c’est du par coeur, d’où un blocage en maths aujourd’hui, par contre en anglais et espagnol il a de grandes facilités. Un sujet qui n’est pas abordé, c’est la sexualité de ces enfants, il va avoir 15 ans et sa nouvelle copine va sur ses 18 … elle est en terminale. Perso à 17 ans je m’intéressais aux garçons de 3 ans de plus et pas 3 de moins ! Est-ce elle qui a un souci ou est-ce les EIP qui sont aussi précoces à ce niveau ? c’est vrai il est très mûre et c’est un beau gosse avec beaucoup de charme. Merci pour vos retours

    • Joelle dit :

      Bonjour
      Chez les HP il y a des signes de dyssynchronie sociale.
      Si votre fils à 15ans il semble peut être plus mature pour sa copine.
      L’hypersensibilité peut aussi être un aspect que sa copine recherche.
      A voir comment va évoluer cette relation si il est hypersensible.
      Certains HP sont aussi grands consommateurs de sensations fortes (peut être plus ceux qui ont un peu de TDA avec hyperactivité)
      Voilà qques idées qui me viennent à l’esprit
      Bonne soirée / nuit

      • Stéphanie Cuer dit :

        Merci pour vos retours
        En effet, il aime les sensations fortes (dernièrement à l’anniversaire de son frère, ils étaient entre jeunes, il est monté sur le toit pour sauter dans la piscine).
        Attendre que les maîtresses en parlent pffffff, 1 sur 10 000 le fera. Pour le mien, jamais personne, alors qu’il troublait la classe depuis la première année de maternelle, c’est une autre maman déléguée au conseil de classe de 6éme qui m’a alertée sur la possibilité qu’il soit précoce, quel temps perdu depuis toutes ces années.
        Pour sa copine, ok elle recherche un garçon mature, mais elle peut en trouver de plus âgés, perso à 18 ans sortir avec un gars de 15 ans j’aurais carrément eu honte

        • Caroline Cailhau dit :

          Heureusement qu’il y avait cette maman déléguée… depuis que vous savez et qu’il est « mieux compris », il y a eu des changements dans son comportement?
          Et pour la jeune copine de 18 ans, c’est vrai qu’a 18 ans je n’aurais pas regardé un jeune homme de 15!

          • Stéphanie Cuer dit :

            Ce n’est pas qu’il est mieux compris, c’est lui qui comprend enfin ce qui fait sa différence, et ça l’aide. Les autres (les profs) ne cherchent pas à comprendre, ils ne veulent pas d’éléments perturbateurs dans leur cours c’est tout. Je dois leur demander de le laisser dessiner dans certains cours, ça le canalise sans l’empêcher de suivre la leçon.

            • Caroline Cailhau dit :

              Alors du coup même en parlant aux professeurs, il ne se sent pas « mieux compris »… c’est dommage.
              Je dessinais très souvent aussi, je le comprend 100% mais pour un prof, c’est difficile à concevoir, ce que l’on peut comprendre aussi :(

              • Stéphanie Cuer dit :

                Ca dépend vraiment des profs, s’il suit le cours et qu’il note bien tout , dès lors qu’il a de bons résultats ça passe. Il a eu son brevet l’an dernier avec mention TB, mais ce n’est pas un excellent élève, ses note oscillent entre 9 et 20, mais généralement il est autour de 15.
                Autre particularité : c’est un enfant migraineux depuis son entrée en 6ème. Quant la fréquence est devenue trop régulière, il a fait de l’acupuncture et de l’homéopathie : les résultats ont été spectaculaires, que 2 crises en 1 an.

                • Zamette dit :

                  Bonsoir. Je viens de tomber sur ce site et j’ai l’impression de voir mon fils aîné dans vos commentaires. Mon fils a 18 ans,il a été descolarise au 1et trimestre de sa terminale pour mauvais comportement et il a eu son bac sur l’an dernier avec mention.comme il n’avait pas de dossier scolaire il sest inscrit en fac de svt mais il n’a pas su suivre les cours. Il a passé son année à faire des soirées avec des copains qu’il a rencontré. Il est ravi d’avoir enfin trouvé des amis car il a été traité d associable pendant toute sa scolarité. On a beau lui dire que l’avenir ne va pas se construire sur les soirées et les copains j’ai l’impression qu’il n’a plus envie de continuer ses études. C’est un enfant qui à un potentiel énorme mais il n’a jamais été reconnu par l’éducation nationale car il a toujours eu un comportement inadapté. Quel gâchis.

                  • Stéphanie Cuer dit :

                    Bonjour, j’espère qu’après une année sabbatique votre fils trouvera sa voie. Le mien n’aime pas travailler, il aime le lycée que pour les amis, mais après tout j’étais sûrement comme ça et comme beaucoup d’autres ! Ma crainte c’est qu’il décroche, car il paraît que c’est souvent le cas de ces enfants. Pour l’école je suis sur son dos mais en le laissant gérer ses devoirs, je l’aide un peu pour les contrôles de maths car j’aime ça. A 15 ans je peux encore interdire les sorties si les notes ne suivent pas, mais c’est rare. J’attends son bulletin du 2ème trimestre et je pense aller voir le directeur pour lui remettre le bilan d’évaluation de mon fils. L’objectif est qu’ils prennent en compte son « handicap » pour ne pas le sanctionner au dernier conseil de classe, et qu’il rentre en 1ère avec la pêche !

                    • Sandrine64 dit :

                      Bonjour,

                      Après beaucoup de diplomatie et de persuasion, mon fils a eu les félicitations au dernier trimestre. Je le fais surtout pour lui et pour qu’il ait une bonne estime de lui mais cela est compliqué !!

                      Courage à tout le monde!

    • Caroline Cailhau dit :

      Quand je lis vos commentaires je me dis « pourquoi je n’ai pas réagis plus tôt », en même temps Fabio n’a que 6 ans…
      Mais oui, il préfère les enfants plus grands, sans parler de sexualité évidemment, il est encore jeune.
      J’imagine que c’est normal qu’une jeune fille soit attirée par un garçon sensible et plus mature que les autres!! :-P
      Je n’en parle à personne pour ma part, sauf à ma mère qui m’a répondu « nous nous en doutions depuis un moment mais nous attendions que les maitresses t’en parlent! d’ailleurs je me demande s’il ne tien pas de toi!! » voila voila, c’est fou de ne rien dire comme ça! :-x
      En tout cas heureusement que ce blog existe, je me sens moins seule et soulagée.

      • Joelle dit :

        Il n’est jamais trop tard pour réagir. Évidemment à l’âge adulte ça donne une impression de grand gâchis (si j’avais su , aurais eu je le même parcours, la même vie, le même job …) Étant donné qu’il est encore petit (et en même temps déjà fort mature) l’idée c’est d’être à l’écoute de ses envies d’apprentissage , de discussions, d’intérêts … Et aussi titiller ses réflexions sans filtre au niveau du contenu c.-à-d. Ne pas d’office se mettre des barrières comme par ex se dire qu’un enfant de son âge ne peut pas apprendre les échec … Si il en a envie on peut essayer avec des règles simples et puis se renseigner si la sauce prend pour trouver un club . Maintenant tout ce qui a trait aux HP est un peu tabou . Les gens sentent qu’il est différent ou plus futé … Certains vont penser que c’est de l’insolence ou qu’on lui a bourré le crâne … Ce qui compte c’est vous et votre relation . Votre écoute par rapport à ses besoins pour qu’il soit bien dans ses basquets.

        • Caroline Cailhau dit :

          Alors, difficile a suivre notre Fabio, il est curieux de tout et pose mille questions auxquelles, des fois, j’ai du mal à répondre mais nous l’encourageons dans cette voie.
          C’est de toute façon dans notre ligne de conduite, son frère qui a un an de plus est logé a la même enseigne mais beaucoup moins demandeur!
          Il a souvent été mal jugé par les adultes (et les enfants mais d’une autre manière), des amies qui se sont permises des réflexions blessantes.
          Voila maintenant je veux développer dans le bon sens notre relation et être plus à l’écoute encore, j’ai envie qu’il soit heureux tout simplement!!
          Merci pour les réponses et je suis preneuse de témoignages sur vos expériences.

  8. Béné dit :

    Bonjour,

    J’ai un élève de type 2 dans ma classe, en CE1… Il réussi bien, s’ennuie mais ne souhaite pas faire du travail plus difficile, a toujours un air suffisant et provocateur… Comment faire pour le remotiver ?

    • LittleWitch dit :

      Bonjour,

      Je sais que ce n’est pas toujours une solution, mais pourquoi pas un saut de classe ? Prof au lycée, je retrouve parfois des élèves décrocheurs qui avaient ce profil dans les petites classes et qui n’ont donc jamais appris à travailler, jusqu’à finir réellement en échec.

      Cet élève a-t-il été testé ? Sinon, peut-être serait-il bien de commencer par là.

      Il faudrait savoir pourquoi il ne fait pas de travail plus difficile (peur de se démarquer des autres ? peur de l’échec ? préférence pour le rêve et l’évasion plutôt que de se confronter à une difficulté ?).

      Chaque situation est tellement différente l’une de l’autre qu’il est difficile de donner des conseils sans connaître l’enfant… Mais on a souvent peur du saut de classe, alors que cela peut parfois sauver un enfant de l’échec (ou du futur échec). D’autant que confronter un enfant « suffisant et ne souhaitant pas faire plus de travail  » à une difficulté « intéressante » pour lui, peut le remotiver et lui donner le goût de l’effort qu’il n’a peut-être pas.

      Pourquoi pas essayer de lui proposer une évaluation type « fin de CE2 » pour voir ce que ça donne ? (tant scolairement que psychologiquement d’ailleurs)

      Bon courage !

      • Béné dit :

        Il a été testé par un psy privé, il était HP seulement dans le langage mais pas dans les autres domaines…
        Tu as raison, je devrais lui donner un test fin CE2 pour déjà voir ce que ça donne et peut être l’envisagé, surtout qu’il n’était pas comme ça l’année dernière…

  9. magali dit :

    Bonjour,
    Merci pour les informations partagées sur ce site.
    Mon fils ainé, 8 ans, est un « Type II ». Ultra créatif, enthousiaste, logique à toute épreuve, mais insolent ! et ne suit pas les consignes en classe (ou à la maison d’ailleurs) !!!
    Auriez-vous un livre ou d’autres ressources à me conseiller sur la façon de le « gérer », de canaliser son élan créatif et aussi de l’aider à développer son potentiel ? A qui s’adresser pour nous conseiller sans qu’il ressente sa différence comme une « anomalie » ? Car bien sûr, nous aussi parents, cela nous exaspère qu’il « n’écoute pas » et nous le lui reprochons trop souvent ! Il a parlé très tôt et une de ses premières phrase est « a raison T ». (il s’appelle Timothée et il a effectivement souvent raison, mais pas toujours !!!!)
    Merci d’avance pour votre réponse.
    Magali

    • Stéphanie Cuer dit :

      Ce n’est que mon avis de maman, avez-vous d’autres enfants ? Il lui faut une éducation comme n’importe quel enfant, et ça commence par le respect, l’insolence n’est pas une caractéristique de l’enfant précoce, il faut lui imposer des limites et punir s’il le faut. Vous verrez à l’adolescence c’est encore autre chose (j’ai toujours raison, et je suis incompris) … Pour sa créativité, l’orienter vers de l’art, mon fils prend des cours de peinture depuis plusieurs années (profil FB : Ben C). Ensuite il existe des associations de personnes précoces (adultes et enfants) qui se retrouvent pour faire des activités ensemble, il y a aussi des structures scolaires il me semble, mais là où j’habite ça n’existe pas donc je n’ai pas d’avis là-dessus. J’espère vous avoir aidée un peu

    • isa dit :

      A 7-8 ans mon fils a dû apprendre à se comporter dans une classe. Il a toujours été un grand communicateur, très sur de lui et d’avoir raison. On a trouvé la solution en lui expliquant comment gérer les autres. La prof, elle est le chef et tu dois lui obéir, même si parfois ca va pas assez vite. Il a assez vite accepté ca. Les copains il faut pas leur faire ressentir qu’ils sont lents et bêtes parfois. Ils n’aiment pas ca. En fait il s’agit juste de l’aider à gérer sa différence aux autres en comprenant ce que son comportement provoque comme réaction. Puis l’effet secondaire agréable c’est que alors on est cité en exemple et ca il faut le fêter pour encourager l’effrort. C’est plus que du respect par rapport aux autres (éducation) c’est vraiment gérer la relation et faire l’espérience qu’on en retire que du positif.
      Devenu ado mon fils a maintenant 14 ans, il est porte-parole de sa classe. Il travaille et est fier de ces notes. Il vient seulement de remarquer que parfois c’est plus facile pour lui de répondre correctement que les autres. Ca semble vraiment l’étonner, Un petit truc quand il prétend toujours avoir raison, je ne discute pas mais je lui demande si il pourrait envisager un jour qu’il pourrait aussi avoir tord… ca finit généralement à l’emmener à réfléchir même si il ne l’admet pas ;)

  10. sekaijin dit :

    Comme toujours les catégories catégorisent.
    Si je devais trouver une place dans ces catégories ce serait
    II car extrêmement provocateur, créatif et forte tendance à corriger l’autorité (plus que les adultes, celui qui est sensé détenir le savoir)
    III pour le caméléon déjà au primaire je parlais à mon propos du syndrome du caméléon.
    IV peut être pour le côté « en colère » ma scolarité fut de mon point de vue une guerre.
    VI très fortement 6. Le système s’avérant incapable de me nourrir je n’avais pas le choix. Mais aussi par délice. Apprendre est une gourmandise.

    Je comprends le besoin de catégorie pour arriver à mettre des mots. Mais si je regarde bien ni moi ni mes trois enfants ne pouvons être mis dans une seule.

    Mais je n’aime pas qu’on classe car on a alors tendance à voir les gens au travers d’un prisme et non ce qu’ils sont.
    Comment agir lorsqu’on a de telle catégorie en tête alors que même si la personne est très en colère très remontée contre le système, et pourtant avec une excellente estime de soi et une très grande ouverture d’esprit envers les gens. En ayant mis de telles catégories dans sa tête on en arrive à ce que j’ai vécu des réponses de m#@d#s ce qui ne faisait que me confirmer qu’il fallait flinguer un tel système. Bref rien de bon.

    Alors des catégories pour quoi pas mais les gens n’entre jamais dans les cases. À tous les pros, si le simple fait de parler de Zebre de (T)HQI de … renforce le sentiment d’exclusion que dire de l’enfermement que peu représenter pour certain le fait d’être perçu comme une petite boite de la petite case de ….

    Article intéressant.
    A+JYT

  11. FONTAINE dit :

    Très intéressant tout cela….
    Il est possible qu’un psychologue spécialisé pour les enfants à haut potentiel passe « à côté »?
    Mon fils a posé question très tôt. Enfant ayant un retard de parole et langage et suivi en orthophonie dès 23 mois, il a étonné les orthophonistes par ses capacités, notamment à effectuer des puzzles de 100 pièces dès 2 ans et demi. Le haut potentiel n’a pas été diagnostiqué car ses résultats étaient très chutés en langage.
    Aujourd’hui en GS, il a appris à lire tout seul, manipule les nombres jusque dans les milliers et est un véritable bombardier à questions (« réponds maman je veux comprendre »). A l’école il est considéré comme à la fois rêveur et provocateur et a du mal à nouer des liens sociaux. Il est aussi hypersensible et ne contrôle que difficilement ses émotions. La pédiatre qui le suit le qualifie de paradoxe car étant donné ses difficultés langagières, il n’aurait pas du réussir à lire facilement et encore moins apprendre tout seul.
    En septembre c’est le CP et je suis inquiète du comportement qu’il risque de développer car il veut toujours effectuer les choses parfaitement et accepte peu l’idée de se tromper.
    Dois-je envisager un nouveau test de Qi sachant que si son langage oral a progressé, il reste en deçà de ce qui est attendu pour un enfant de son âge?
    merci de votre avis.
    SF

    • sandy dit :

      Bonjour,

      vous pouvez lui refaire passer un test. Mon fils était à peu près dans la même situation avec une aisance pour les chiffres mais un retard de langage, il n’a véritablement parlé qu’à la rentrée en maternelle . Il a su lire un mois après sa rentrée au CP et il est bien un enfant à haut potentiel mais avec un indice de compréhension verbale tout à fait dans la moyenne (ICV = 110). Il a même obtenu 4 au subtest vocabulaire, ce qui est très faible.

      • FONTAINE dit :

        Bonsoir,

        Merci pour cette réponse Sandy.
        Comment votre fils a-t-il évolué du point de vue du langage?
        Pour le mien j’ai l’impression que le décalage est tel entre ce qu’il comprend et ce qu’il est capable d’exprimer qu’une grande colère est en train de monter.
        Comment un enfant qui est capable de parler du système solaire, de la voie lactée et du concept des trous de vers peut-il accepter d’avoir une syntaxe défaillante et une élocution aléatoire? Et surtout comment peut-il être reconnu à haut potentiel alors qu’il est presque incompréhensible?
        SF

        • penelope dit :

          Pour les enfants avec des troubles du langage, j’utilise le WNV : Wisc non verbal.
          J’ai beaucoup d’enfants dysphasiques et EIP. Double peine !

  12. sandy dit :

    Mon fils n’a pas de soucis d’élocution mais plutôt un manque de vocabulaire. Il ne s’intéresse pas comme le votre à des sujets pointus. Il n’est pas constamment à poser des questions à l’instar des enfants à haut potentiel. Pour ce qui est de l’oral, il est dans la moyenne des enfants de son âge. Cependant, il se situe au dessus de 130 pour les 3 autres indices (IRP, IMT et IVT ). Il est tout à fait possible qu’il soit HP avec une défaillance dans le langage, peut être un dys? Je pense que cela peut se corriger chez un orthophoniste. Il est très fréquent de rencontrer des enfants détectés hp malgré une défaillance dans un domaine (langage, écriture, orghographe,lenteur…). Mon fils a tout de même sauté une classe et il est bien plus épanoui qu’auparavant.

  13. pipna dit :

    Bonjour Fontaine,
    Une autre piste peut être: si je comprend bien votre fils a été évalué en MS ou GS donc avec le test WIPSI. Si vous le faites réévaluer après 6 ans le psy utilisera le test WISC V.
    Voici mon expérience personelle: j’ai fait évaluer mon fils à 4 ans avec le WIPSI (suite à une demande de l’école). Résultat: pas HP. Ce qui m’a fortement étonnée vu que nous sommes tous concernés dans la famille et que son développement était exactement le même que celui de sa grande soeur qui elle est THP (> 145) .
    Nous venons de refaire le test WISC cette fois-ci avec un autre psy (qui refuse de faire passer des WIPSI car selon elle trop de faux négatifs). Résultat: mon fils est également THP et son QI est même supérieur à celui de sa soeur. J’ai fait des recherches sur internet. L’info est assez difficile à trouver mais j’ai néanmoins trouvé des témoignages et avis de spécialistes recommandant d’éviter le WIPSI car ce genre de faux négatif serait fréquent avec de très jeunes enfants. Cela étant dit certains facteurs peuvent fausser les tests QI notamment une dyslexie par ex. Et finalement tous les HP n’ont pas de grandes qualités d’orateur !
    Un truc marrant: quand mon fils est excité à propos de quelque chose il parle tellement vite pour exprimer ses pensées qu’il bafouille, mange ses mots et se répète tellement qu’il en arrive même à bégayer. Je pense que c’est difficile pour eux de faire le lien entre un cerveau qui fonctionne à 400% et une bouche et un vocabulaire qui ne suit pas :)

    • Melina dit :

      Bonsoir,

      Pouvez-vous me fournir les sites sur lesquels vous avez trouvé des infos sur le test Wipsi qui n’est pas vraiment pertinent.
      Merci

  14. Babeth dit :

    Bonjour,

    Vous ne parlez pas des profils dysharmonieux, j’aurais aimé avoir des éclairages car c’est ce qui a été « diagnostiqué » pour mon fils. Mais son bilan neuropsy n’est programmé que dans 18 mois, et en attendant c’est l’enfer pour lui au collège.

  15. Stéphanie Cuer dit :

    Pour son entrée en 2nde je me disais qu’avec des étudiants plus mûres il serait plus à l’aise … En fait il s’est mis à faire l’abruti en classe et le résultat du 1er conseil de classe est tombé : avertissement discipline, son attitude est inadmissible, il empêche certains profs de faire les cours par ses bavardages … Il a presque 15 de moyenne générale avec de bons commentaires ses capacités, précisant qu’avec plus de sérieux il améliorerait ses résultats.
    Punition à la maison : Ipod confisqué, sorties interdites jusqu’aux prochaines vacances …
    C’est la 1ère fois qu’il est sanctionné, je ne sais pas comment il va le vivre et comment adapter notre sanction.

    • isa dit :

      Avec mon fils (14 ans) nous avons une autre méthode pour la « sanction ». Nous lui expliquons que nous ne sommes pas content et surtout pourquoi. Dans votre cas il gêne ces camarades, qui ont plus de mal que lui à suivre et il embête les profs, qui ont droit À ce que l’on respecte leur travail. Ensuite nous lui demandons de proposer une punition, qu’il trouverait adapter à ce qu’il a fait. La punition se négocie en famille mais ca n’est pas la longueure qui compte, c’est le fait pour l’enfant de reconnaitre que son comportement n’est pas ok.

  16. Nini dit :

    Je trouve cet article vraiment intéressant. Ma petite dernière de 2 ans est précoce au niveau du language, de la compréhension, de la mémorisation, construction, imagination. Mais voilà elle n’a pas que deq facilité, Elle n’est pas habile et bien qu’elle trouve facilement les pièces d’un puzzle elle ne se prend pas la tête quand elle n arrive pas a l’ emboîter et abandonne aussitôt. Elle a du mal à écouter une histoire jusqu’à la fin. Elle est très émotive et a énormément d’empathie.
    Je m’inquiète un peu mais je pense que la détection de ses capacités ne changera en rien sa vie future. Chaque enfant est unique et peut avoir des difficultés et décrochage scolaire qu’il soit surdoué ou non. Un enfant surdoué même ayant décroché arrivera mieux à s’en sortir qu’un autre (c’est du moins l’expérience que j’ai avec quelques personnes surdoué au sein de ma famille).

  17. penelope dit :

    Je suis psy scolaire et vient de trouver un bon 135 pour un petit de 4 ans et demi qui est dans des épisodes de violence extrêmes.
    Je ne le retrouve pas dans vos profils.

    • Il présente peut-être, en plus d’un haut potentiel intellectuel, un ou des troubles. Comme un TOP (Trouble d’Opposition avec Provocation) :!:
      La douance n’empêche pas la présence cordialement conjointe d’autres particularités, voire de pathologies mentales. Les combinaisons sont extrêmement nombreuses :arrow: https://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2014/12/03/peut-on-etre-a-la-fois-surdoue-touche-par-le-syndrome-dasperger/ :up:

      Alexandra

    • Melina dit :

      Bonsoir,

      Ma fille de 4 ans et 2 mois a passé un Wipsi qui s’est révélé négatif pour le HP mais avec un Qi de 116 dont un icv a 17. La psy m’a dit que c’était Prédictif , que je pouvais lui en faire passer un autre plus grande.
      Au vu du comportement de ma fille , je me pose des questions.
      Pouvez-vous me donner votre avis svp

  18. Séverine dit :

    J’aime votre idée que les profils peuvent être des indications mais ne sont en aucun cas des cases dans lesquels les enfants rentreraient pour toujours ! L’éducation, l’environnement global de l’enfant peuvent en effet modifié son profil. N’oublions jamais que zèbre ou non, nos enfants restent des enfants et que nous avons, nous parents, les moyens de les accompagner dans leur construction, au delà de leurs spécificités ou plutôt en faisant de leurs spécificités des forces :)

  19. Nathalie dit :

    bonjour

    mon fils âgé de 17ans n’a toujours pas trouvé sa place . il a été dépisté à l’âge de 6 ans . Son parcours scolaire a été très chaotique, entre école ordinaire et diverses prises en charge itep et sessad pour lui permettre de se poser et de reposer les enseignants . Aujourd’hui, il n’a plus de prise en charge car nous avons déménagé en Vendée et nous n’avons pas trouvé de structure pour nous informer et nous aider . Il a fait trois lycées en deux ans et pour l’année scolaire à venir son directeur me demande qu’il soit pris en charge pour sa précocité et les troubles qu’il présente. S’il comprend bien que mon fils est différent, ses collègues se sentent démunis quant à l’attitude à avoir envers lui et les autres élèves . Quelqu’un a-t-il une adresse à me donner . Merci de vos conseils

    • Claire dit :

      Bonjour Nathalie,
      Je suis également vendéenne et je me pose beaucoup de questions sur ma fille ainsi que sur son père et moi anciens élèves « brillants » mais en situation d’échec à bien des égards ayant développé des supers-pouvoir de caméléon…Si jamais vous arrivez à trouver quelqu’un de compétent (je commence juste mes recherches) je suis preneuse
      Claire

  20. Moly dit :

    Bonjour,
    Tout d’abord merci pour votre Blog qui est super :-D !!! On se sent moins seule… :roll: . En ce qui concerne le sujet du dessus, mon fils est du type 2 avec qlq bribes du type 4. Depuis sa scolarisation c’est…. euh comment dire… infernal :( . Cette année c’est très bien passée :roll: . dès le 2nd jour de l’école, il m’a annoncé qu’il allait se tenir à carreau car l’instit lui plaisait !!! . Ouf opération accomplie… Par contre il a parfois des moments de colère difficile à gérer (insultes et qlq débordement physique mais jamais sur nous fort heureusement). Après chaque colère il vient s’excuser. Si vous avez des astuces pour éviter ces colères, je suis preneuse !!!
    Merci pour tous vos conseils !!

    • Joëlle dit :

      Bonjour Moly,
      Il réagit à l’affectif: son prof lui plait alors il se sent fort pour faire des efforts, ça le rassure aussi. La colère peut être l’expression d’une frustration ou une angoisse qu’il n’arrive pas à gérer et il est furax de ne pas pouvoir agir ou maîtriser la situation . Parfois cela peut aider d’extérioriser son ressentiel: exprimer sa colère et son impuissance . En mettant des mots sur se qu’il ressent et se rend plus compte du déclencheur de sa colère et peut essayer de se raisonner . Ou de se dire qu’il doit vider son sac (par ex via un sport qui décharge ce trop plein) et que la colère s’atténuera . Peut être doit il apprendre à gérer ce débordement . En espérant que cela vous donne quelques pistes …

  21. legrand dit :

    Bonsoir,
    Mon mari et moi même sommes perdus.
    Notre fils aîné qui a aujourd’hui 20 ans est socialement isolé.
    Pour résumé son cursus scolaire, il est passé directement en CE1 car en grande section il savait lire et écrire avec un très bon orthographe.
    félicitations chaque trimestre de chaque année scolaire.
    BAC S en poche il a fait un concours de calcul mental en terminale avec des élèves et les profs de Mathématique qu’il a remporté ! son prof était impressionné ! suivi iut physique chimie échec, trop de pression et de stress, réorientation vers un bts informatique qu’il vient de réussir.
    Mais voilà à 3 ou 4 ans notre fils préférait jouer avec des calculatrices, des téléphones, ordinateurs etc qu’avec un ballon ou un tricycle. Reconnu hypersensible par ses maîtresses voir moqué en public par certaines, je trouve mon fils très différent des autres et de mes autres enfants qui ont suivis.
    Donc hypersensible, adorant relever les défis de culture ou math etc… indifférent de l’image qu’il peut renvoyer en terme d’apparence, hyper tolérant, ne supporte pas que l’on juge les gens sur leurs différences quelles qu’elles soient.
    Rien de grave me direz vous, sauf que notre fils est devenu accroc aux jeux vidéos hormis l’école qu’il souhaite arrêter rien d’autre ne l’ interesse il y passe des journées entières. il mange avec nous et c’est tout! Tout le reste le stresse, voir l’angoisser énormément ! il se rend malade pour tout évènement qui pourrait je pense le confronter à un jugement ou surtout un échec peut être ! Notre fils n’a jamais été testé mais depuis très longtemps je me pose des questions. J’aimerais qu’il soit suivi par un psychologue pour reprendre confiance en lui, confiance qu’il avait de façon démesurée lorsqu’il était petit garçon. Merci pour vos conseils nous sommes perdus

    • Sandrine64 dit :

      Bonjour,
      Je n’émet que mon avis mais pense, tout comme vous, qu’il serait vraiment bien pour votre fils de savoir s’il est en effet précoce ou non.
      Ensuite, pourriez-vous peut-être prendre contact avec le CIO de votre secteur. Les conseillers d’Orientation sont aussi psychologues scolaires.Ils doivent sans doute pouvoir travailler avec votre fils un projet professionnel porteur pour lui et motivant?
      Bon courage

  22. MAILLARD dit :

    Bonjour,

    je viens en maman perdue par rapport a mon fils Gatien de 10 ans. Depuis la maternelle je me pose des questions sur sa précocité. Depuis 1an cela devient de plus en plus dure. Problème de rejet de la part des copains, idees noires, violence, il pleure, fait des cauchemars n’arrete pas de se poser des questions sur lui. Il me dit pourquoi je suis different des autres ? Depuis novembre il est suivi par un psychologue qui a bien travailler avec lui mais il me dit que c’est un enfant tres angoissé qui se pose des questions sur son futur. Il est tres peureux. Il ne supporte pas qu’on lui dise quoi faire? Pour les devoirs c’est une horreur. Il est bon en classe

    Dois je le faire testé ? Je suis perdue et lu aussi.
    Merci d’avance de vos réponses

    • Stéphanie Cuer dit :

      Bonjour, je ne suis qu’une maman d’un enfant précoce, la description que vous faites ne rappelle pas celle d’un enfant précoce. Si tel était le cas, pourquoi la psychologue de votre enfant ne vous a pas proposé le test ? Il faudrait peut-être chercher le problème ailleurs. A première vue je dirais qu’il y a eu un traumatisme (séparation, décès ou maladie grave d’un proche … ?) Pour ses questions sur l’avenir, rassurez-le, dites-lui que vous serez toujours là pour trouver des solutions. Bon courage.

    • mariemaman dit :

      Si vous vous posez la question, faites-le tester !
      Qu’est-ce que vous risquez ? pas grand chose. Moins que de ne pas savoir.
      Qu’est-ce que cela vous coute ? oui, le cout élevé d’un bilan… Votre fils mérite certainement cet « investissement ».
      Trouver l’équilibre et le bien-être de nos enfants demande souvent de sonder plusieurs pistes, éventualités, la douance en est une à creuser.
      Ensuite, précocité ou non, cela permettra dans tous les cas de mieux le connaître donc c’est loin d’être inutile ou ininterressant, dans tous les cas cela vous permettra d’avancer.
      bonne continuation !

  23. Sandrine64 dit :

    Bonjour,
    Je suis une adulte de 43 ans qui sait être précoce depuis la grande section de maternelle. Très effacée et très scolaire, je ne faisais aucune vague et m’étais reclus dans un monde parallèle très riche et qui m’éviter de m’ennuyer.

    J’ai malgré tout souffert de cette différence car il fallait me cacher pour ne pas sortir du lot et j’ai développé un grand manque de confiance en moi (malgré mes réussites visibles!).

    Adulte et mère de trois enfants, j’en ai un qui est particulièrement précoce avec même des hypercompétences.
    Depuis deux ans, c’est pour lui que j’ai accepté véritablement ma précocité afin qu’il s’affirme et qu’il grandisse au mieux.
    Décelé dès la grande section, mon mari et moi le soutenons pour sa sociabilisation mais aussi pour son développement du goût de l’effort.
    Son parcours est loin d’être fini mais nous espérons qu’il fasse une bonne quatrième au sens noble du terme: être un adolescent heureux, curieux et clair dans sa tête.

    Quant à moi, avec ma précocité, j’ai appris à attendre les autres et suis très empathique. Je suis souvent incomprise car je dérange les conventions et bouscule la norme.
    J’ai un sens profond de l’équité et de la justice, ce qui me met encore dans des situations parfois très inextricables voire ubuesques…mais je n’arrive pas à me taire!
    Alors, je fais avec et j’accepte pour mon fils ce que je suis…et qui vivra verra!
    Je ne pense pas être plus malheureuse qu’une personne « ordinaire » mais peut-être plus lucide et un tantinet désabusée…

  24. MyriamLesu dit :

    Bonjour, je suis maman d’un petit garçon de 7 bientôt (en sept), c un petit zèbre (résultats des testes à mi-juillet), c un bon élève mais il est très bavard et dissipé. Depuis la maternelle c la même chanson et dire que je n’avais vu ou ressentie que mon fils était différent serait un gros mensonge !! mais pour autant je n’étais pas prête …en fin d’année suite à une bagarre en classe pour une histoire de place j’ai du aller consulter avec mon fils et par chance au bout de 5mns la psy m’a conseillé de faire le test persuadée que les résultats nous donneraient la solution. Nous avons pris la décision de le changer d’école et avons accepté un saut de classe vers le CE2… depuis je me documente pour accepter et changer mon éducation, vers une pédagogie positive comme on dit. Je me dis que c’est une nouvelle vie qui commence, elle ne sera pas de tout repos mais on moins nous avons des mots à poser sur le comportement de notre Lulu. Merci à vous pour cette mine d’informations et pour vos témoignages si précieux.

    • Stéphanie Cuer dit :

      Bonjour, pourquoi ne pas éduquer votre enfant comme n’importe quel enfant ? l’important c’est qu’il soit intégré socialement, s’il a des amis c’est que tout va bien. Pourquoi l’avoir changé d’école ?
      Pour le comportement en classe c’est encore autre chose … il risque d’être toujours bavard et dissipé. Mon fils de 15 ans est en seconde, il vient encore une fois de passer à côté des félicitations du conseil de classe à cause de ses bavardages, malgré 15,5 de moyenne. On s’est fait une raison. C’est toujours mieux que le 1er trimestre où il a eu une mise en garde discipline malgré ses bons résultats …

      • MyriamLesu dit :

        Bonjour, nous avons choisis de le changer d’école car cette année ne s’est pas très bien passée. Malgré ses bonnes notes la maitresse a été « excédée » du comportement de mon fils toute l’année et nous parents avons mis la pression à Lucas pendant toute l’année il a eu punitions et privations… nous avons eu des points rouge à répétition, et des rappel à l’ordre toute l’année. Pas un accompagnement au contraire, jusqu’à cette bagarre fin juin qui m’a amenée à consulter, un avertissement de renvoi parce que Lucas n’a pas voulu remettre à la maîtresse son carnet. Il était dans une petite école privée (nous habitons en Guadeloupe 971) et j’ai été très déçue de leur façon de faire, j’ai appris après coup de lorsque Lucas bavardait de trop la maîtresse l’envoyait en 1ere année de maternelle, à part l’humilié je ne vois pas quel était le but de cette démarche. Mais comme me dit la psy au moins nous avons pu faire les tests pour avoir une explication, Lucas commençait à se désintéressé des devoirs etc …il devenait triste. Et puis en tant que parents nous avons pris conscience que nous devons accompagner Lucas autrement, il a des réflexions et quelques fois des attitudes qui ne sont pas de son âge. j’étais plutôt dans la répression.

        • CUER dit :

          C’est malheureusement la difficulté, tomber sur un enseignant qui ne convient pas à ces enfants. Et à chaque rentrée scolaire c’est le stress … mais il restera un élève bavard qui dissipe le cours malgré de bons résultats certainement.
          Je suis en Nouvelle-Calédonie et comme vous certainement c’est trop petit pour qu’il y ait des établissements spécifiques pour les enfants précoces.
          Au collège et lycée je veille à ce qu’il ne fréquente pas les autres élèves dissipés qui eux ont de mauvais résultats. L’an dernier il a fait de la boxe pour évacuer le trop plein de je ne sais quoi qu’il accumulait en cours tellement il se contenait en classe pour rester tranquille. Sa directrice était très sensible aux enfants précoce et c’était rassurant. Quant aux profs … ça dépend !

  25. Valérie dit :

    Heureuse de découvrir vos échanges !
    Mon fils est très certainement de type II. Il fait sa rentrée lundi au CP après trois années de maternelles difficiles où il a fallu sans cesse s’adapter. Le psy m’explique qu’il est certainement HQI et sans doute THQI mais qu’il est nécessaire d’attendre ses 6 ans pour faire le test.
    La vie avec lui est aussi passionnante qu’épuisante! Les maîtresses au pire me poussent à lui trouver une autre école (quand j’insistais encore à vouloir lui offrir une scolarité dans le public) au mieux me convoque 10/15 jours après la rentrée car elles sont à bouts. Je dois donc les accompagner, les encourager avant qu’elle découvre que le jeu en vaut la chandelle! La solution miracle de l’an dernier était une scolarisation à temps partiel. Il pouvait avoir deux jours pour d’autres activité et la maîtresse heureuse de souffler un peu.
    Cette année il rentre au CP et la loi précise que si nous faisons le choix de la scolarisation, elle est obligatoirement à temps plein.
    Je suis donc assez, je ne sais même pas quel qualificatif employer pour son arrivée au CP.

    Merci encore à tous…

    Valérie

    • squalita dit :

      Bonjour Valérie,
      Mon fils, aujourd’hui 7 ans, était en maternelle sur le même mode que le votre.Pour l’entrée au CP, j’ai rencontré 3 directrices d’école différentes et j’ai choisis celle qui m’a dit, oui on connait, on en a plusieurs dans l’établissement qu’on suit.Nous l’avons mis d’un commun accord dans une classe CP/CE1 avec une maitresse jeune, carrée et qui faisait bien bosser.Il a glissé de classe naturellement à la toussaint.Et le travail lui a fait du bien.Pour la récré et les difficultés avec les autres enfants, la directrice intervenait au besoin et gardait un oeil (bienveillant) sur lui.Bref compliqué, évidemment, mais finalement très réussit.

  26. Louis-Marian Kine dit :

    Salut,

    Moi je suis un mélange entre le type II et le type IV.

    J’ais 19 ans et j’ai juste envie de crever. Pas d’amis, plus de famille, artiste déchus et musicien raté. Si quelqu’un ici a une idée pour m’empêcher de bouffer ma boite de sertraline je veux bien…

    • Bonjour,

      Je crois, Louis-Marian, que beaucoup de (T)HPI (& d’aspies) ont ce type d’idées quand ils vont mal & se sentent abandonnés :( Parce qu’ils lorsqu’ils connaissent des hauts émotionnels, ils sont très hauts & pareil pour les bas, malheureusement. Difficile de rester dans un juste milieu quand on est entier, passionné.
      Mais à 19 ans, rien n’est perdu pour faire de sa vie ce que l’on veut :hearts:

      Avez-vous déjà songé à rejoindre un mouvement comme Mensa ? Vous y trouverez peut-être les amis que vous cherchez & des activités auxquelles participer avec eux :)

      Amicalement,
      Alexandra

      • Sandrine64 dit :

        Bonjour Louis-Marian,

        Je confirme tout à fait les propos d’Alexandra. Adolescente, je me sentais très isolée et incomprise. Ce n’est vraiment pas ma meilleure période !!
        (T)HPI, je suis toujours extrême dans mes émotions mais à 43 ans, j’ai compris que ces impressions n’étaient pas la réalité des autres…C’était ma réalité!
        Tout n’est pas fait exactement comme je veux mais la Terre continue de tourner quand même…Alors, j’ai appris à prendre de la distance et de laisser le temps au temps.

        Repars du bon pied/ regarde ce qui t’intéresse/ renseigne-toi et lance-toi! C’est la rentrée et l’occasion de découvrir des univers!

        Amicalement,
        Sandrine

  27. Gene 34 dit :

    Bonjour à toutes, tous,

    Je découvre presque par hasard ce fil de discussions qui m ‘a de suite passionnée…
    je suis maman d’une ado de 15 ans, qui vient de faire sa rentrée en 1ère, très stréssée car elle ne voulait plus retourner au lycée..Elle a été diagnostiquée H P en juin dernier, après avoir commencé une psychothérapie. Son  » problème  » est une incapacité à communiquer avec les autres jeunes de son age, elle est mal à l aise avec eux. Il faut dire que la période collège s’est
    mail passée, pas au niveau scolaire, elle a toujours eu les félicitations, mais rejetée par les autres jeunes qui n’étaient pas »tendres » avec elle…Elle a fui en se réfugiant tjrs au CDI et au lycée, elle continue à fuir les autres jeunes, elle a passé toute sa 2nde seule.
    Nous recherchons des associations ou autres moyens pour la mettre en contact avec d autres ados HP comme elle , qui l ‘inciteraient à s’ouvrir aux autres.
    Merci d’avance pour vos retours !
    Geneviève.

  28. Stéphanie Cuer dit :

    Bonjour Madame,
    Je ne pense pas que ça ai un rapport avec une quelconque précocité. Peut-être qu’il faut réorienter votre recherche sur internet du type « mon petit fils ne veut pas m’embrasser ».
    C’est certainement juste une question d’âge, ça lui passera c’est sûr. Peut-être avez-vous de rapports difficiles avec ses parents et qu’il entend des choses sur vous qui font qu’il vous repousse. Mais ça c’est encore une autre bataille. Ma nièce du même âge nous dit rarement bonjour, du coup on l’ignore, elle fait pareil avec ses grand parents, ils font comme moi ! Ils ont d’autres petits enfants qui les comblent, enfin j’espère !!

  29. Claire et antoine dit :

    Bonjour,

    Nous avons été alerté par la maitresse de notre fils lorsqu’il était en classe de seconde année de maternelle (4 ans), il refusait d’apprendre.
    Alors a commencé un long parcours ….. différents tests, ORL, orthophoniste, etc…. nous avons rencontré le docteur RUFO qui nous a orienté vers un CAMPS. le résultat est tombé TSA, assez dur à accepter et je l’avoue j’ai du mal encore à être d’accord avec ce diagnostic. Actuellement, il un suivi spychologue, spychomot et orthophoniste une fois par semaine. Il est également accompagné d’une AVS en classe. ces relations avec les autres se passent très bien (invité aux anniv, il a des copains à lécole….)
    Cet été, nous avons rencontré une kinésiologue, il a fait différentes séances. Et c’est elle qui nous a parlé de la « précosité ». Elle pense qu’Antoine est précoce.

    Pensez vous que cela soit possible ? il a des difficulté scolaire (surtout pour la lecture)
    Faut il lui passer des tests (encore !!!)

    Merci pour votre aide

    • Stéphanie Cuer dit :

      Bonjour,
      Ce que je ferais : me faire confirmer le diagnostic du TSA par un autre médecin.
      Je ne connais pas le domaine de la TSA. Je reconnais davantage les EIP (enfants intellectuellement précoces) en comparaison au mien. Je ne pense pas que ce soit le cas de votre enfant, à la lecture de vos commentaires.
      Bon courage à vous madame.

      • Melina dit :

        Pardonnez moi mais je trouve vos avis et certitudes bien tranchées ! J’ai lu plusieurs de vos commentaires et je suis perplexe !
        Comment pouvez-vous affirmer certaines choses simplement en ayant lu trois lignes sur la vie des gens?
        Êtes vous un professionnel de santé ? Un expert?
        Tous les HP ne se ressemblent pas et heureusement …

        • Stéphanie Cuer dit :

          A quel moment ai-je affirmé quoi que ce soit …
          Des parents s’interrogent, je donne mon avis et je partage mon expérience, personne ne s’en plaint à part vous.
          Etes-vous modérateur du blog pour vous incruster ainsi … Sans jamais aider ces personnes apparemment …
          Alors s’il vous plait, restez à votre place et à l’écart de mes échanges.

  30. ROSTAING dit :

    Bonjour,
    Merci à vous pour …tout !

  31. ALI dit :

    Bonjour,
    Je suis l’heureux papa d’un garçon de 10 ans qui a un an d’avance .Il a été vu par une psy en première année de maternelle et il devait en CE1en revoir une mais nous avons refusé il est rentré au collège cette année . il travaille très bien , ( il est premier de sa classe) Mais depuis la crèche , on nous dit qu’il est agité et il n’arrête pas d’avoir des mots pour son comportement, il adore parler , donner son avis sur tout .Depuis le début de l’année , il a aussi des mots car il bavarde en classe , il a du mal à se faire des amis .Etant dans un collège privé , on nous parle de conseil de discipline .Nous n’arrêtons pas de le punir et de le reprendre par rapport à son comportement mais je me demande si c’est bien de vouloir le faire rentrer à tout prix dans un moule qui n’est pas fait pour lui?

    • MyriamL dit :

      Bonjour,
      Je vous réponds parce que votre témoignage m’interpelle et fait échos à mon histoire avec mon fils de 7 ans. Il a été vu fin juin suite un changement de comportement en fin d’année scolaire de CP avec une maitresse excédée par son comportement. Au vu des résultats nous avons choisi de lui faire sauter une classe, il a donc changer d’école et sauter le ce1. l’évaluation de la rentrée est mitigée et les résultats bon, il fait parti des bons élèves mais la maîtresse attire notre attention sur son comportement, pour cause il ne cesse de bavarder et vendredi il n’a pas résisté et à fait voler dans la classe un avion papier confectionné par ses soins!! Nous voilà reparti pour des longues discussions animées, de la négociation a tout va et les punitions en tout genre !! Reste à vous souhaiter bon courage car nous en avons bien besoin pour gérer nos loulous…

    • Stéphanie dit :

      Si vos enfants sont précoces, ils ne pourront jamais être calmes en classe, faites les évaluer par une psychologue, vous aurez un bilan écrit que vous remettrez aux enseignants, au mieux, vous aurez un établissement spécialisé près de chez vous ce qui n’est pas mon cas. Votre enfant se sent différent, inconsciemment il s’attire l’attention des autres en faisant le clown, il sera populaire et se sentira comme tout le monde. Malgré ses efforts, il ne sera jamais complètement calme en classe, c’est au-dessus de ses capacités, quand on s’ennuie, on s’ennuie et c’est tout …Punissez-le car il faut quand même des limites, mais tenez compte de son « handicap », discutez avec votre enfant. Bon courage à vous.

      • Krol dit :

        Je serai plus nuancée quant à cette généralité : un enfant surdoué ne sera jamais calme.

        il faut être prudent avec cette affirmation.

        J’en ai 2 à la maison, mais totalement différents. pour autant ils ne mettent pas le bazar et respecte la discipline demandée par les profs.

        l’aîné est même très calme. bien qu’il déteste l’Ecole. il n’y a jamais eu de problème de discipline.

        • Stéphanie Cuer dit :

          Effectivement, il faut nuancé.
          L’enfant précoce turbulent ne deviendra pas calme.
          L’enfant précoce introverti se repliera sur lui-même.

          • LittleWitch dit :

            Et la majorité n’est probablement ni turbulent ni introverti !… (D’après mon expérience d’enseignante). La description de Stéphanie correspond à très peu des EIP que je connais ! (quelques-uns certes, mais peu).

            Mes deux enfants sont HP et aucun ne refuse (pour l’instant… ils sont encore petits) de respecter les règles en classe (même si parfois ils se défoulent à la maison en rentrant…). Et aucun des deux n’est introverti non plus.

            Souvent, un élève turbulent est un élève qui se sent mal ou incompris (HP ou non !!), il reste à trouver ce qui permettrait qu’il se sente mieux (ce qui n’est pas forcément simple puisque dépend de plusieurs parties) : peut-être discuter avec un psy de la situation ? Quelque fois, discuter avec les enseignants peut aussi permettre à l’élève de réaliser que l’on a rien contre eux et de dédramatiser la situation qui se calme de fait. Il y a souvent une forte dimension affective à prendre en compte.

            Bon courage !

            • Stéphanie Cuer dit :

              La description que je fais est celle de mon fils aujourd’hui au lycée, très bon élève et turbulent depuis la maternelle, malheureusement diagnostiqué beaucoup trop tard, aucun enseignant n’ayant proposé une évaluation, c’est un parent d’élève en conseil de classe qui m’a alertée sur une éventuelle précocité. I n’est pas turbulent parce qu’il se sent mal ou incompris, c’est qu’il s’ennuie et pour se sentir comme tout le monde, il attire l’attention des autres en faisant le clonwn en cours ! Ce n’est pas mon analyse, c’est celle de la psychologue qui l’a évalué. Et j’en connais beaucoup d’autres comme lui, je les reconnais et alerte les parents à mon tour, comme on l’a fait avec moi, et je remercie cette maman de nous avoir ouvert les yeux.

  32. Adeline dit :

    Je pensai mon garçon de 8 ans TDAH, mais après une consultation avec un médecin Qui s’occupe d’enfant dans le même cas,, m’a parlé des enfants HP! Je ne voyais pas les choses ainsi pensant que ces enfants étaient plutôt dans la réussite scolaire ! Ce qui n’est pas le cas de mon petit garçon Un test de QI est il indispensable ? Que dois je faire auprès de l’ecole Et la maîtresse ?

    • MyriamL dit :

      Bonjour, pour ma part je pense que l’expertise d’un psy et les tests QI sont indispensables pour y voir plus claire et puis le compte rendu peut être communiqué à l’enseignant. La maitresse de mon fils entré en CE2 (saut de classe fin CP) n’en a pas voulut mais nous avons longuement échangés à la rentrée et la semaine dernière après les évaluations. Pour vous même c’est important comme ça vous saurez ou vous en êtes ….le diagnostic posé c’est quant même mieux; ça ne donne malheureusement pas toutes les solutions mais bon cela permet de bien s’orienter.

      • Adeline dit :

        Merci pour votre retour. De ce que j’ai pu comprendre tous les psy ne sont formés au test QI . Comment faire pour savoir qui est Qualifié pour ce genre de test ?

        • Stéphanie Cuer dit :

          Bonjour, par « psy » il faut entendre « psychologue », c’est cette personne qui fera les tests à votre enfant, il existe aussi des associations d’enfants et d’adultes précoces qui sauront vous conseiller.

  33. Nathalie R dit :

    Je suis l’archétype de ces mélanges de profils car je n’ai pas eu de résultats brillants selon mes parents, et puis en reprenant les carnets scolaires, pour mon diagnostic du syndrome d’Asperger, j’ai creusé un peu le sujet et je me suis rendue compte qu’en fait j’étais une élève excellente à l’école yougoslave et moyenne à l’école française.

    Mes parents me disant tous les ans que nous retournerions définitivement au pays, avant la guerre, je n’investissais pas l’école française, juste pour ne pas redoubler, du coup, mes parents pensant que j’étais nulle parce qu’ils s’étaient figés sur l’école française en fait, ignoraient délibérément l’école yougoslave et les notes excellentes que j’avais. C’est lorsque j’ai fait le rapprochement entre mes notes trouvées et mes souvenirs que j’ai réalisé combien mes parents étaient pervers et m’avaient cassée en me condamnant à un métier d’ouvrière exécutante, alors que j’aspirais à faire des études supérieures.

    Pour me casser dans mes projets, puisque mon père avait le but de m’exploiter et de faire de moi une couturière sous ses ordres, avait l’habitude de dire que je n’étais pas une intellectuelle et que miser sur moi c’était gaspiller du temps et l’argent.

    J’ai non seulement obtenu un CAP et un BEP sans fournir d’efforts mais j’ai pu par la suite rattraper un DAEU (étant sortie trop tôt du circuit scolaire, je ne me revoyais pas passer par la case lycée et passer un bac) et le DAEU également a été facile pour moi.

    En fait, mes parents ont toujours pensé que j’étais partisane du moindre effort et parce que ma mère est l’inverse de moi, elle a toujours eu des difficultés scolaires et elle devait travailler deux fois plus que les autres, elle m’enviait mes facilités et me reprochait de faire exprès de les saboter pour les énerver. Lorsque le médecin qui me suivait depuis toute petite jusqu’à mes 18 ans a dit que j’étais probablement surdouée, mes parents ont ri et se sont moqués de moi. J’étais la risée de la famille, ils ne voyaient pas en moi le haut potentiel.

    Encore aujourd’hui, pour eux je suis la pauvre fille pathétique qui ne se console pas d’avoir eu des parents maltraitants et qui pense qu’elle aurait pu être quelqu’un…. pour eux je ne suis personne.

    De ce fait, trouver ma route, ma voie au milieu de tout ça, ça n’a pas été une mince affaire. Mais en fait, j’ai cumulé au fil du temps des compétences dans divers domaines, le système D que j’étais forcée d’avoir m’a permis de me spécialiser dans plusieurs domaines et c’est ce qui m’a conduite à me demander si je n’étais pas une HPI lorsque j’ai passé mon diagnostic en centre expert à l’hôpital Albert Chennevier à Créteil.

    Comme j’ai surtout misé sur le TSA, je pense que je n’ai pas cherché à épater mes évaluateurs, je les ai même un peu contrariés du fait qu’ils me posaient des questions que je jugeais à côté de la plaque. Déjà, ils ont perdu pratiquement une journée à me reposer la question sur le fait que j’avais quitté Paris pour le sud de la France et ils n’ont pas cherché à creuser mon profil, comme pour me punir de leur laisser moins de temps que prévu.

    J’ai senti un désintérêt total pour mon cas et j’ai de ce fait, moi aussi, été désintéressée par eux. Je m’en suis tirée avec un QI « normal » (tout en sachant qu’après j’ai participé à une étude sur le langage des personnes avec un TSA et que selon la personne qui m’avait évaluée, elle pensait que mon test QI avait été bâclé, ce que je pensais mais elle m’en a assuré à ce moment là) et un TSA avec un TED non spécifié « sans autisme », Ce qui m’a doublement agacée, j’ai trouvé ce compte rendu bâclé et contraire à l’exigence que j’en avais.

    J’ai été prise d’une colère sourde et j’ai donc détaillé chaque point, ce qui m’a valu les foudres de la mère de mon ex copain, qui estimait que j’étais trop prétentieuse. Elle ne voulait pas me reconnaitre dans le TSA en fait, elle voulait me voir comme une affabulatrice, une imposture. De ce fait, pendant 3 ans j’ai vécu les pires maltraitances. Tentant de me justifier, j’étais prisonnière de mon HPI car plus je voulais prouver qui je suis et plus on me méprisait.

    Bref, les personnes à haut potentiel intellectuel sont des personnes souvent cibles des PN, j’ai lu et vu dans des vidéos. Mais là, pfffffff, autant de maltraitance pour une seule personne, même pour la personne la plus forte et la plus résiliente au monde, c’est trop.

    Mon souci actuel c’est que j’ai trop de compétences dans divers domaines, je ne sais pas lequel choisir. J’aimerais pouvoir choisir mais je me sens en fait à la fois compétente et à la fois une imposture.

    Avec en plus un TSA, j’ai reconnu plusieurs traits dans les profils cités…. j’étais une personne effacée et maltraitée mais qui pouvait défendre ses convictions bec et ongles. Et parfois j’étais provocatrice c’est d’ailleurs ce qui a conduit à un premier diagnostic erroné car on m’a associé un trouble oppositionnel et provocateur, alors qu’en fait, j’ai compris après que c’était une conséquence à un sentiment d’étouffement et de maltraitance, une incompréhension et un déni de ma famille sur ce que je suis.

    Depuis que j’ai coupé les ponts avec ma famille, j’ai réussi à me sentir mieux. Je me sens moins nulle, j’ai même réussi à passer mon permis de conduire. Et je conduis très bien aux dires de ma monitrice. J’ai eu peu d’heures de conduite, selon elle, au bout de 5h j’aurais déjà pu me présenter mais c’est mon sentiment de ne pas être à la hauteur qui m’a valu encore 5h. Comme j’avais tenté de le passer il y a 20 ans et que j’avais cumulé le nombre d’heures requis, j’ai pu m’éviter un forfait coûteux et long, j’ai d’ailleurs eu mon code du premier coup et avec seulement 2 fautes. Là j’étais fière de moi, mais vraiment.

    En fait je pense que c’est ce qui a été le déclencheur de ce sentiment de n’être pas une imposture finalement, mais parfois encore je dois lutter contre et j’ai toujours cette peur de m’imposer trop fort et donc je rase les murs je m’excuse beaucoup, enfin moins qu’avant quand même…. mais quand même.

    Il y aura du chemin pour me voir vraiment et pleinement réussir. Mais dans mes moments de confiance en moi, je sais que j’y arriverais. Reste à lutter contre la partie qui n’a pas confiance.

  34. Manue dit :

    Bonjour,
    Mon enfant a été diagnostiqué « précoce ». Il a sauté son CP et si tout va bien à l’école j’avoue qu’à la maison ou en famille c’est plus compliqué.
    Il a du mal à gérer ses émotions et les gens ont du mal à comprendre cette attitude.
    Il n’a pas une grande estime de soi même si nous essayons de lui donner confiance en lui. Il n’est pas toujours facile de le comprendre et c’est un travail de tous les jours pour nous parents.

  35. Joyce dit :

    Bonsoir, depuis quelques temps déjà nous nous posons la question de faire passer un test à notre fils de 6 ans. Alors pour résumer il a appris à lire à 5ans quasi seul, il pose des questions sur tout et n’importe quoi, adore la géographie les sciences (système respiratoire, circulation sanguine…) les mathématiques, le français… En classe ça se passe bien mais à la maison il explose, assoiffé physiquement comme intellectuelement. C’est un petit garçon adorable, volontaire, hypersensible mais épuisant car a toujours besoin de moi . Mon mari a beaucoup de mal avec son comportement depuis tout petit déjà car il passe son temps à faire le clown et sauter dans tous les sens tant que son cerveau n’est pas stimulé. Du coup mon fils a par moments (je trouve) tendance à n’accorder aucun crédit à la parole de son père, voir de l’ ignorer parfois. Sa maitresse de l’année dernière m’a dit qu’un enfant très bon peut devenir précoce plus tard. Est ce vrai? Devrais-je lui faire passer un test ou le laisser vivre.
    Merci de prendre le temps de me lire, je me sens un peu seule face à mon bonhomme et comme toute maman je ne souhaite que le bien être de mes enfants qu’ils soient épanouis et heureux.

    • Stéphanie dit :

      Bonjour,
      Sans aucune hésitation foncez, faites le évaluer (je ne sais plus à partir de quel âge c’est possible)
      Dans votre description il y a beaucoup de choses qui me font penser à la précocité en comparaison à mon fils.
      Si c’est le cas, ça vous aidera à mieux appréhender l’avenir
      Bon courage !

      • Joyce dit :

        Merci pour votre réponse. Ce matin j’ai vu son maître pour la remise des bulletins et sans surprise résultats excellents. Le maître le trouve intéréssant, intéréssé, cultivé, pertinant dans ses questions voir destabilisant, et frustré certaines fois quand les explications lui semblent incomplètes. Mais à aucun moment il n’a évoqué la possibilité qu’il soit précoce.
        Je vais reparler avec son père du test je me dis que si les résultats sont positifs mon mari comprendra mieux le comportement de notre fils…
        Quelles sont les démarches? Psy directement? Ou en parler avant avec l’équipe enseignante?
        Encore merci

        • Stéphanie dit :

          C’est un psychologue qui fait les tests, il existe aussi des associations d’enfants et d’adultes précoces qui pourraient vous aider, mais je ne vis pas en France métropolitaine. Pour mon fils, il troublait déjà en maternelle, et trouble toujours les cours (15 ans), il rentre en 1ère S, les profs n’en peuvent plus ! le système scolaire n’a jamais rien fait pour lui, c’est une maman au conseil de classe de 6ème qui m’a demandé si mon fils voyait un spy !! et qui m’a conseillée de le faire évaluer. Je la remercie encore aujourd’hui, sans elle on n’aurait jamais pensé à ça. Vous pouvez en parler à l’équipe enseignante bien sûr, mais quoi qu’ils disent, faites le évaluer.

  36. juliette dit :

    bonjour, je m’appelle Juliette et j’ai 14 ans. Je suis une enfant précoce et carrément le type 3. et c’est en cette période que je découvre que c’est plus supportable pour moi de toujours devoir jouer un rôle. Il y a environ 1 ans j’étais perdu, a force de trop jouer et de s’adapter pour chaque personne a fin que tous le monde nous aimes et bah on fini par nous même nous perdre. J ‘ai énormément travailler avec ma psychologue afin de me ‘retrouver. L e pus dure pour moi sa a été de me rendre compte que pas tous le monde réfléchie comme moi, que normalement il est possible que ton cerveau arrête de reflechir. J ai bcp souffert de ma solitude, mon incompréhension permanente.Pour revenir sur mon ‘type 3’. J ‘ai besoin d’une aide pour pouvoir développer et laisser sortir mes pensées et ‘mon intelligence’ sans paraître prétentieuse. Car voila j’ai du mal a me mettre en danger, je fait de la danse a haut niveau (15 heures par semaine) et on a un suivis pédagogique par mon école de danse. Sans le savoir mes profs de danse on su mettre des mots sur se que je n’arrivais pas a expliquer: je veux constamment plaire au autres, être la première la ou je n’est pas accepté d’être mauvaise, bcp trop exigeante avec moi même,je ne veut que la réussite car j’ai peur de perde ou de décevoir les autres.Pour le caméléon cela est tellement vrai pour ma part. je me suis rendus compte de cela quand je parlais d’un même sujet avec des adultes et mes copines. Avec mes copines je peux parfois dire des choses qui vont paraître stupide pour moi mais je e sais que elle n’en ferons même pas gaffe. je suis très observatrice et passionné par les signes astrologiques car cela me permet d’avoir une avance sur l’autres car sans qu’il le savent je connais déjà comment lui fonctionne et a partir de se moment la je vais aller engager la discutions car je serai sur de savoir m’adapter a lui fin qu’il m’aime. C’est comme cela que je fonctionne depuis petite.J’ai su m’adapter par dpi et sans avoir réellement le choix. Mtn j’aimerai changer, sortir de cette image ou plutôt ces images puisque j’en est au moins une centaine, j’aimerai évoluer et toujours perfectionner mon caractère et arriver a vivre sans se soucier de se que pense les autres et la peur de la moquerie ou du ridicule car l’autre ne te comprendra pas. Arriver a oser, a brillé et montrer d quoi je suis capable. Sortit de mon confort en me mettant en danger.arreter de tous vouloir gérer et arriver a accepter de ne pas pouvoir être super partout,accepté que l’on ne peut pas plaire a tous le monde, J’AIMERAI ETRE MOI MÊME

    • Stéphanie Cuer dit :

      Bonjour Juliette, je suis maman de 3 enfants, dont un garçon précoce de 15 ans. Tu sembles être une jeune fille superbe, là où je vis un enfant précoce de 14 ans vient de passer son bac S mention TB, il explique qu’il sollicite son cerveau en permanence et c’est comme ça qu’il s’en sort, il joue aux échecs, il fait de la musique, du sport de haut niveau etc. Précoce ou pas, on ne peut pas plaire à tout le monde. Fais la distinction entre les chamboulements liés à l’adolescence (c’est compliqué aussi cette période) et ta précocité. Déjà si tu as un suivi psychologique et que tu connais l’origine de ta différence (précocité) c’est une bonne chose. Même si je pense que la précocité est un handicap tant que tu n’es pas adulte, tu as cette chance d’avoir la capacité intellectuelle d’envisager n’importe quelle formation professionnelle. Bonne continuation à toi Juliette !

  37. Luna dit :

    Bonjour
    Je viens de découvrir votre site, super intéressant, merci pour le partage.

    Je reconnais ma fille au profil 6, la description du profil 6 c’est presque exactement comme sa maîtresse l’a décris.
    Elle viens de sauter la ms(proposer par l’école), pas encore testé, l’école n’a pas exiger un test pour le saute et l’équipe pédagogique pense que sauteras aussi le cp(chose que nous fait très peur).
    Elle a commencer à lire à la fin de la troisième année, très loin en math, autonome, persévérante, adore créer de choses en bricolant, bien intégré socialement et très apprécie par ses camarades et ses parents.

    Donc, histoire à suivre

  38. SITTI HADIDJA AHMED dit :

    bonjour! je viens de lire votre article, et je reconnais mon fils dans le profil du « provocateur »; il n’écoute et ne craint personne,ni à l’école , ni à la maison! il est en CP 5 ans 1/2, il a sauté la grande section. il n’a pas encore été testé, il a appris à lire tout seul en MS, il est obsédé par le ciel et les planètes, les pays… il est très doué en math, il passe la journée à calculer tout ce qu’il voit,il compte les heures en minutes et les minutes en secondes, il aime les jeux de société,et il a un très grand sens de l’humour! mais c’est un enfant pas facile à vivre! à la maison c’est tout le temps les conflits, il veut être le premier à tout faire, il se moque de tout le monde, sa maîtresse se plaigne aussi; malgré qu’il soit très brillant en classe, mais il est tout temps puni car il se respecte rien, il déteste l’écriture si bien que des fois il fini les phrases qu’on lui demande d’écrire en classe, par des points de suspension!l , depuis 2 mois, il est suivi dans un centre médico-psychologique!mais n’a encore changé!
    merci pour le partage

  39. Adélie dit :

    Bonjour, j’ai passé un test chez une pédopsychiatre avant mon entrée au collège, malheureusement impossible de remettre la main sur les résultats (dont la pédopsychiatre avait jugé inutile que j’en prenne connaissance, du moins à cet âge)! Néanmoins j’avais apparemment été diagnostiquée comme étant une HPI. Du peu que je me souviens de mes relations avec les autres élèves ou avec les professeurs tout au long de ma scolarité, je me suis souvent sentie un peu différente, assez en tout cas pour souffrir d’une anxiété sociale, d’une hypersensibilité et d’une introversion accrues. Mes parents (et tout particulièrement ma mère) me répétait sans cesse que j’avais des facilités, ce dont je doutais fortement. Seulement voilà, j’ai rapidement commencé à me comparer à une de mes amies, qui était quant à elle précoce sur tous les plans: intellectuel (culture, ouverture d’esprit…), émotionnel (toujours calme et forte, jamais de larmes pour des détails sans importance) et physique (croissance rapide, développement de la poitrine…). J’avais l’impression d’être, comme un anglophone que j’avais rencontré, dans la catégorie des « trois W »: les « Weird in the Wrong Way » (littéralement « bizarre de la mauvaise façon »). Elle était toujours plus intéressante, plus mature et plus belle que moi. Je me suis donc volontairement mise en retrait par rapport au reste du groupe, jugeant inutile ou stupide la moindre de mes interventions. En arrivant au collège, et ce pendant quatre ans, nous n’étions plus dans la même classe, mon manque de confiance moi et mon désir de lui ressembler (ou était-ce de la jalousie pure?) s’étaient un peu atténués. Mais avec l’arrivée au lycée et le début de la « quête de popularité » parfois invisible mais toujours présente, je me suis de nouveau comparé à elle: elle est plus belle qu’avant (elle s’est affinée), elle joue de la musique, chante très bien, ses résultats scolaires sont toujours aussi bons, elle esg presque trilingue, et elle a des tas d’amis qui ont l’air tout aussi intéressants et « bizarre de la bonne façon ». Je vois régulièrement une psychologue pour ados, et elle pense que je pourrai être en dépression clinique je pleure au moins une fois par jour, et j’ai plusieurs fois pensé au suicide sans toutefois avoir le courage nécessaire pour passer à l’acte.

    Je désirais donc savoir s’il n’existerait pas un site et/ou forum qui serait, et je reprends ici la métaphore du nom de ce site, plutôt réservés aux zébroïdes/fébriles (zèbre mâle + jument) ou aux zorces (zèbre femelle + cheval)? C’est à dire à ceux chez qui les « défauts » associés à un hpi seraient présents, mais chez qui les « qualités » d’un tel potentiel (mémoire, créativité, quotients intellectuels verbaux et mathématiques élevés…) seraient quelque peu atténuées. Merci d’avance.

  40. L'autre Magda dit :

    Bonjour , Ces profils sont plutôt bien vus , mais il me semble important de ne pas perdre de vue que cela peut évoluer , changer. Aucun enfant n’est figé dans un profil. Suivant l’environnement -scolaire, familial ,IEF ,etc… ) un profil d’enfant peut aller de l’un vers un autre . Vraiment . Bon cheminement à toutes et tous.

  41. Claire dit :

    Bonjour,
    Mon fils a 8 ans, et l’école devient de plus en plus compliquée. Il est violent envers ses camarades et s’en prend aussi à tout ce qui se trouve sous sa main. Il est capable de déchirer le travaille de la maîtresse ou de balancer sa trousse. Il n’arrive pas du tout à gérer ses émotions. Le moindre truc et il bouillonne. À côté de ca, ses résultats sont très bon.
    L’école a toujours été compliquée pour lui. Il n’est jamais rentré dans les cases. Il est actuellement en ce1.
    Les enseignants n’arrivent plus à le gérer, à tel point qu’ils m’appellent pour venir le chercher car il est ingérable! Il court devant les enseignants dans les couloirs.
    Il n’a jamais été testé.
    Il a été suivi en cmp pendant 2/3 ans. La psy nous avait dit de lui faire passer un test de QI. Mais l’école ne nous en a jamais parlé alors nous avant rien fait.
    Là il est suivi depuis peu par une psy libérale.
    Je suis désemparée, complètement perdue, tout comme son père, face à ce mal être.
    Je voulais juste dire qu’à la maison ca se passe plutôt bien par contre! Mais il fait du foot et c’est aussi compliqué pendant les match. Il n’accepte pas que les autres de son équipes se loupent!
    Claire

  42. Marie dit :

    Bonjour,
    Ma fille a 16 ans et je me demande si elle n’est pas précoce. Elle se pose toujours beaucoup de questions et est en échec dans toutes les matières scientifiques… pas contre elle est très bonne dans les matières littéraires et les langues et quand des personnes de l’extérieur parle avec elle, elle semble très mure pour son âge.
    Elle a parlé très tôt et a très vite joué avec les mots en faisant des jeux de mots . Par exemple, à 3 ans elle nous répétait qu’elle voulait être marin, qu’elle ne resterait pas toujours avec nous et un jour je lui ai dit : »mais tu ne sais pas nager » et elle m’a répondu « c’est pas grave je serai marin dans un sous-marin ».
    A 5 ans en grande section de maternelle, elle ne voulait pas faire ce que la maîtresse lui donnait et quand je lui ai demandé la raison elle m’a répondu « quand la maîtresse me donne quelque chose à faire, j’ai peur de ne pas y arriver, si je ne le fais pas, je n’ai plus peur… »
    Aujourd’hui elle est en seconde mais est en souffrance parce qu’elle se sent différente et ne comprend pas les autres, à la maison elle est insolente et très difficile à vivre !
    Pensez-vous qu’elle peut être précoce ? Même si ses résultats en matières scientifiques sont mauvais ? Elle manque énormément de confiance en elle et se réfugie dans des séries japonaises, mangas, chansons… en oubliant « la vraie vie »
    Votre avis m’aiderait…
    Merci par avance…

    • cha dit :

      Bonjour, je ressemble beaucoup à votre fille en tout point, je pense même que nous sommes des copies conformes (par rapport a votre description ) vos propos me rappelle également beaucoup ceux de ma mère . je pense que votre fille se rend compte de la situation sans pour autant vous le montrer elle est peu êtres maladroite dans sa façon de s’exprimer et le dialogue doit êtres souvent compliquer à engager je le comprend je fais vivre à ma maman le même genre d’épreuves . Ne vous sentez surtout pas coupable de quoi que se soit je suis certaines quelle ne vous en veux pas, vous avez surement du déjà l’emmener voir une psychologue pour parler de son mal-êtres, est c’est bien elle doit vous en êtres reconnaissante. je vous souhaite bon courage et bonne continuation je suis certaines que votre fille iras mieux et que votre soutiens sans pour autant l’étouffer dans cette épreuve et la meilleurs des solutions pour que vous vous sentiez toutes les deux bien mieux.

  43. Melie dit :

    Bonjour, notre fils de 8 ans va passer le test de précocité ou douance ou hpi encore .. Pouvez vous m’expliquer à quoi s’attendre.? La psychologue que nous avons vu m’a expliqué que ce serait un rdv de 2h seul avec elle et qu’elle allait tester plusieurs domaines.
    J’avoue que le laisser 2h seul l’angoisse un peu…
    Merci d’avance

    • Stéphanie Cuer dit :

      Bonjour, les 2 heures vont passer très vite ! elle lui posera des questions pour évaluer la pertinence de ses réponses, et lui fera faire des tests sous forme de jeux. Elle la mettra en confiance.
      Vous n’avez aucune inquiétude à avoir. Votre fille ne passe pas un concours d’entrée, elle est juste évaluée, sur ses capacités intellectuelles notamment.
      Il n’y a rien de traumatisant.

  44. cha dit :

    bonjour, je me présente, j’ai 16 ans et je suis en fin d’année de seconde je lis cet article car hier à eu lieu ma première consultation avec une psychologue en compagnie de ma mère par rapport à pas mal de soucis de famille, d’estime de soi et de harcèlement scolaire. je me suis toujours sentie à l’écart et on ne m’as jamais appris à travailler je suis pourtant d’après mon entourage une excellente élève ( mention bien au brevet des collège sans révisé ) je me reconnais énormément dans le types caméléons, à ce demander si ce n’est pas une description de ma personnalité. je suis (demi)grande sœur de deux petits garçons de 7 ans qui sont eux mêmes précoces et on été détectés vraiment très tôt . ma belle maman est psychologue et a sembler très impliquée dans l’accompagnement et la pédagogie autour de ses deux fils . pour en revenir à ma consultation ma façon de m’exprimer, ma capacité a analyser les choses qui se produisent autour de moi et ma maturité selon elle bien plus élevée qu’une enfant de 16 ans, l’as surprise. Elle a donc annoncée à ma mère que jetait surement précoce et a envisager un test de QI pour le vérifier . honnêtement j’ai toujours su qu’un truc clochais avec moi j’ai toujours cru avoir des trouble psychologique ou même psychiatrique : je croyais que j’était folle . cette annonce m’as beaucoup perturbée dans le sens ou je ne ressemble absolument pas à mes petits frères je me sens ridicule de pouvoir pensé une seule seconde que je puisse également êtres précoce . ma mère ma confier quelle s’en doutais mais je ne comprend pas pourquoi on ne l’as pas remarquer avant ? pour moi cela doit simplement êtres une erreur de la psy car malgré mes facilitées dans certaines matières je ne suis plus vraiment une bonne élève à cause de mon incapacité totale a manier les chiffres et tout ce qui concerne les sciences en générale . je lance un appel a l’aide je suis complètement troublée et ne sais vraiment plus quoi faire ou bien penser ! je vous en prie est ce que quelqu’un pourrait me conseiller ?

  45. veronick dit :

    Bonjour,

    Maman d’un garçon de 9 ans et demi scolarisé en CM2, j’ai refusé le saut de classe.
    Mon fils n’a pas été testé mais tout le monde s’accorde à le qualifier d4EIP, ses instituteurs, sa nourrice ancienne orthophoniste.
    Pourquoi le tester ? il est bien dans sa peau, il joue avec des copains plus grands, il ac=dore les livres les actualités et dispose d’une curiosité exceptionnelle. tout va bien à l’école si ce n’est qu’il est lent, mais comme disent les institutrices qui l’ont suivi il capte tout et bien avant les autres enfants.
    Notre fils est très sociable.
    Son père et moi ne tenons pas au test car tous deux EIP, son père, qui a sauté deux classes, a fait des tests qui n’ont pas du tout fait l’objet d’un suivi ensuite. De mon côté les tests ont été faits, j’ai sauté une classe et ensuite j’ai toujours eu des appréciations élogieuses excepté le « manque de maturité », lassant, démotivant bref… nous ne voulons pas que notre fils « subisse cela ».
    Pourquoi ne pas le laisser tranquille finalement ?

    Il vit bien même s’il est clairement en avance sur le plan intellectuel et que l’adolescence pointe le bout de son nez.
    Faut-il à tout prix le faire rentrer dans une case et faut-il tout « médicalisé » ?

    Je précise que je suis médecin et que son père dont je viens de me séparer n’est pas du domaine.
    Ne sommes nous pas actuellement dans l’excès, tout enfant EIP n’est pas un cas clinique. Certains enfants ou certains parents doivent être aidés, mais ne systématisons pas…

  46. Joyce dit :

    Bonjour à tous, j’ai fais testé mon fils l’an dernier et résultat positif sans aucune surprise. L’année dernière il était en CP/CE1. Sa maîtresse ne supportant pas qu’il ne rentre pas dans les « cases » le qualifiait d’insolent ou de monsieur je-sait-tout (je précise que c’est une crème mais qu’il faut être très précis dans notre discours). Après un rdv elle a admis qu’Oscar avançait bien plus vite que les autres et que peut être un saut de classe serait judicieux. RDV avec le directeur qui est fermement opposé au passage de classe (avec mon fils) qui me propose un PPRE l’année prochaine (cette année). Depuis l’attitude de mon fils a totalement changée, il ne veut plus faire ses devoirs, écrit encore plus mal qu’avant fait des fautes d’orthographe exprès obtient de mauvais résultats, n’écrit pas ses devoirs ou oublie ses cahiers… Et quand j’en parle avec les maîtresses elles me disent que mon fils n’a pas de facilités voir qu’il serait en difficulté, très rêveur mais a part ça rien d’inquiétant. Or moi je m’inquiète car ce n’est pas le même petit garçon qu’il y a encore quelques mois. Il redevient « bébé » pleure pour des bêtises est très agité… mais ne sais pas exprimer ce qu’il ressent. Je suis perdue je ne sais plus quoi faire. Si vous avez des idées je suis preneuse. Merci d’avance

    • En plein questionnement dit :

      IL est possible de prendre contact avec la psychologue scolaire, contrairement à ce qu’on lit beaucoup, il y en a des bien !
      SInon, si la situation avec l’école est complètement bloquée, il est possible aussi de chercher sur internet les coordonnées du référent précocité de l’académie et de prendre contact directement avec lui.
      Entre la psychologue scolaire et le référent précocité, ça a tout débloqué pour notre fils.

  47. MamanG dit :

    Bonjour à tous,
    Mon Robin à 10 ans, et je viens, une fois de plus, comme chaque année, d’être convoquée par sa maîtresse… Rien de surprenant, si ce n’est qu’elle aura attendu quelques semaines de plus que les autres. Je m’attendais aux mêmes histoires, pas attentif, perturbateur, passe du rire aux larmes sans explications, tête de mule, parfois violent…

    Moi, je sais depuis toujours que mon loulou est « différent ». Il a des côtés pénibles, et d’autres adorables, comme tous les enfants, il faut savoir le prendre.
    Chaque année, au rdv annuel, en guise de punition, je propose aux maîtresses de donner une corvée du type nettoyer le tableau, s’occuper d’une tâche en particulier, pour pouvoir lui supprimer en cas de mauvais comportement en classe… Mais son côté perturbateur et je m’en foutiste dérange trop. Qui plus est ses résultats ne sont pas géniaux, donc rien qui n’intéresse. Heureusement pour lui qu’il a un joli minois, sinon, il serait mis à l’écart constamment.

    Mais voilà, cette nouvelle maîtresse m’a expliqué qu’il a un esprit vif, que ses résultats scolaires étaient pas mal, excellents en maths, mais le français ne le botte pas, écriture grossière et non appliquée, capable de faire un exercice très juste, mais criblé de fautes. Il refuse la facilité et va au bout des tâches quand elle propose un polycopié, il n’en veux pas et s’entête à écrire lentement, mais va au bout (à la maison, c’est carrément l’inverse pourtant)
    Elle m’a ainsi dit que mon fils était parasité par tout ce qu’il se passe dans sa tête et m’a conseillé de prendre rdv avec un psychomotricien. De son côté, elle l’a mis un peu plus loin que les autres dans la classe, pour le laisser vaquer à ses occupations sans qu’il dérange, et va le rechercher dans ses pensées quand elle voit qu’il décroche. Apparemment, il lui arrive même de se retrouver sous sa table. Elle m’a quand même rassuré, en me disant qu’il avait juste besoin de s’occuper, et que la plupart du temps, il ne dérangeait personne. Ouf !

    De fil en aiguilles, je me suis retrouvée ici, et je vous ai presque tous lu. Pour beaucoup de témoignages, j’ai eu les larmes qui pointaient, je me retrouve dans plusieurs commentaires, mais ne suis quand même pas certaine d’être à ma place. Peut-être pourrez-vous m’aiguiller ?

    Je me demande dans quelle direction partir ? La maîtresse m’a dit de m’occuper vite de mon fils, qu’il ne pouvait pas aborder le collège dans cet état, qu’il fallait l’aider.
    Je suis émue qu’elle le prenne en considération comme ça, mon loulou a été rejeté depuis 10 ans par la plupart des personnes de notre entourage.

    En tant que maman, je sais, je vois (c’est mon numéro 3), qu’il n’est pas pareil, mais je ne sais pas comment l’aider. D’autant plus que je lui ai fait subir de véritables changements de vies et que mon mari n’est pas son papa. D’ailleurs, mon mari et mon fils s’aiment, mais sont en conflit permanent, disant que « Robin fait chier », pour dire que Robin se met toujours en opposition à mon mari, mais toujours en mon absence. Mais moi, je vois dans ses yeux, toute l’incompréhension des autres ; peut-être que je reporte mes peines d’enfance, je vais m’expliquer.

    En quoi mon fils est différent ?
    C’est difficile à expliquer, mais je vais essayer de donner des exemples
    – insomniaque ses 5 premières années, pleurait tout le temps (sa santé est au top, j’ai eu droit aux RASED, psychologues et compagnie, et d’ailleurs, il ne peut plus les encadrer)
    – très très bonne motricité, marchait à 6 mois, faisait du vélo à 2 ans, maintenant fan de skate, BMX, bon lanceur… il réussit tout ses gestes
    – tendance à bloquer sur ses phrases quand il répond à nos questions, mais à la fois, nous raconte des histoires sans accro, des reportages qu’il a consulté : il nous plombe un repas et nous raconte, les accidents d’avions, l’endroit, le nombre de morts, la pêche à l’aimant, les animaux bidules-truc (franchement, c’est tellement décousu ses infos, que j’ai du mal à suivre le fil de ses pensées)
    – Robin plane, tout le temps, à table, en classe, dans la rue. A côté de ça, il a de grosses responsabilités (je suis commerçante, il envoie mes recommandés, va faire mes remises de chèques, va faire des courses à vélo à quelques kilomètres). J’ai eu recours à ce genre de mission en me rendant compte qu’il avait besoin que je le pousse à grandir. La dernière fois il est même revenu avec un justificatif de paiement « j’ai pensé que tu avais oublié de me le demander » (effectivement !)
    – il était très bagarreur, dès ses premières années, et à force d’explications, de démonstrations, ça lui passe, mais j’ai toujours peur qu’il se « transforme », parce que dans ces cas-là, il explose littéralement.
    – capable d’analyser qu’après, à la fois sa réaction, de la mienne, me dire que oui, je suis juste, oui il a compris, mais sur le coup, il a Sa vérité à lui, et je dois lui décortiquer tout pour qu’il accède à la vérité de la maison.
    – empathique à un point… aime s’occuper des plus faibles, bébés, enfants, handicapés, animaux, anciens.
    – préfère les conversations avec les adultes, où il a des histoires géniales, mais commence tout juste à savoir communiquer avec ses copains.
    – se met sur la touche dès qu’il y a plus de 3 enfants. Capable d’une grande impatience avant les goûters d’anniversaire où il préfèrera rester de côté, à bouder ou jouer seul.
    – je précise enfin qu’il connait le bien du mal

    J’en oublie très certainement, le RDV avec cette maîtresse ne date que de quelques jours et il a 10 ans. 10 ans d’anecdotes où je préfère retenir les bons moments aux engueulades…

    La dernière psy que j’ai vu m’avait dit
    « J’ai une bonne et une mauvaise nouvelle : la bonne c’est qu’il a du caractère, la mauvaise, c’est que vous allez en baver, ne lâchez surtout rien »

    J’en ai marre des adultes qui me mettent la main sur l’épaule avec un air triste, pensant que je n’éduque pas mon fils…
    J’en ai marre de son mal-être, marre qu’il ne comprenne pas ce que la vie attend de lui, et surtout je ne sais plus comment l’aider.

    Si vous avez des idées, je prends tout.

    Merci de m’avoir lu

  48. Valérie dit :

    Bonjour,
    En fait notre enfant de 4 ans nous intrigue et nous inquiète beaucoup. J’ai souvent été mise sur la piste de la précocité intellectuelle, notamment par sa pédiatre. Pour être honnête, personnellement, je doutais presque de ses capacités… Car il n’a jamais rien fait comme les autres. Et puis, pas du tout de tonicité étant bébé, il a d’ailleurs marché tard (18 mois) et plutôt mal. Bon, finalement nous avons fait tester son QI à 3,3 ans et il a obtenu 121. Assez pour me rassurer quant à mes doutes et clairement sous le seuil de la précocité, non?
    Cependant, cela ne nous a pas sortis d’affaire pour autant car il souffre tout autant que bon nombre d’enfants EIP si j’en crois ce que je lis à leur sujet: il est angoissé par des questions exsitentielles (par exemple: Est-ce que la nature peut répondre à toutes les questions? ) . Mais plus grave: il souffre du rejet des autres enfants. Il passe ses journées seul alors qu’il rêverait de jouer avec les autres. Il prend toutes les réflexions des autres très à coeur et souffre beaucoup, il en fait des montagnes. Il ne supporte pas de ne pas arriver à faire qc, or il est incapable (apparemment) de participer aux jeux les plus simples organisés par l’instit’, il me dit ne pas comprendre en quoi ca consiste, Il semble se bloquer et perdre tous ses moyens. Les autres se moquent alors de lui ou bien – le pire pour lui- le traitent de tricheur (alors qu’il n’avait tout simplement pas compris les règles de base…). Je crains que l’instit’ le trouve même un peu simplet, en retard sur les autres du moins. Elle ne sait rien de son test de QI (très honorable).
    J’aimerais qu’on m’aide à comprendre pourquoi il ne saisit pas les choses les plus évidentes pour le reste de la classe tout en ayant un QI au-dessus de la moyenne.
    Et surtout: Je me demande comment l’aider. cela me paraît urgent. J’ai déjà tenté de parler à l’instit pour qu’elle l’aide à s’intégrer dans le groupe mais elle me répète toujours que c’est lui qui s’y prend mal et que c’est à lui de trouver comment, et qu’il finira par y arriver. C’est la méthode générale ici (en Allemagne). En attendant, il m’a confié aller dans sa « cachette » pendant les récréations (très longues ici, ca peut aller jusqu’à 1h en hiver et plus en été). Merci d’avance de vos conseils.

    • LittleWitch dit :

      Bonjour Valérie,

      Tout d’abord, il faut savoir qu’un test de QI fait à 3.3 ans ne peut pas être fiable. Il est tout à fait possible que son QI soit en réalité plus élevé que cela. A cet âge, l’enfant ne réalise pas l’importance du test qu’il est en train de passer, il peut facilement se braquer, refuser de répondre, etc. Le mieux est de le retester à 6 ans avec le WISC.

      Ensuite, ce n’est pas parce qu’un enfant est HPI qu’il doit tout comprendre mieux que tout le monde. Très souvent, il ne comprend pas un certain nombre d’implicites (et c’est d’autant plus vrai pour des jeux d’enfants : les règles peuvent lui paraître trop simplistes pour être les bonnes, et il peut du coup être convaincu qu’il a mal compris ce qu’il fallait faire : c’était le cas de mon fils).

      Malheureusement, je pense que vous avez raison, c’est à l’adulte de lui montrer le chemin et de l’aider. La « méthode générale » comme vous dites, marche souvent avec le plus grand nombre, mais pas forcément avec tous…

      Peut-être un psy peut-il réussir à faire le médiateur entre vous et l’école ? Pour que la maîtresse comprenne que vous ne remettez pas ses méthodes en cause mais que votre fils fonctionne peut-être différemment du reste du groupe ?

      Bon courage !

    • LittleWitch dit :

      Bonjour Valérie,

      J’ai publié une réponse tout à l’heure, mais elle n’a pas l’air de passer, alors j’ai peut-être mal cliqué sur « poster » ; si c’est un doublon, je vous présente mes excuses !

      Pour le test, attention, à 3 ans le résultat n’est pas forcément représentatif (il peut être plus faible) : l’enfant ne réalise pas l’importance du test, il peut se braquer, refuser de répondre à certaines questions, le mieux est de refaire un test WISC à 6 ans.

      Après, il ne faut pas croire qu’un enfant HPI doit forcément tout mieux comprendre que tout le monde. Il y a certains implicites qu’il ne va pas forcément comprendre, comme les relations avec les autres par exemple. Concernant les règles du jeu, il est possible, par exemple, qu’il trouve les règles trop simplistes pour que ce soient les bonnes, et donc qu’il soit persuadé qu’il n’a pas bien compris ce qu’il fallait faire (c’était le cas de mon fils).

      Enfin, vous avez raison, je pense que c’est à l’adulte de l’accompagner dans cet apprentissage des règles sociales et des implicites, il ne peut pas les inventer. Peut être le psy qui a testé votre fils pourrait-il jouer le médiateur entre vous et la maîtresse, de sorte qu’elle comprenne que vous ne remettez pas ses méthodes en question, mais que votre enfant fonctionne peut-être différemment et a donc besoin d’une aide différente de « la méthode générale » ?

      Bon courage !

  49. LittleWitch dit :

    Bonjour,

    Maintenant que mon fils aîné (7 ans, CE2) va très bien, j’ai besoin de conseils pour ma fille…

    A l’école (4 ans et demi, MS) elle se montre épanouie, toute sage, bien élevée, souriante, elle fait ce qu’on lui demande et pas plus, fait exprès quelques erreurs histoire de ne pas se faire remarquer, tout en étant quand même à peine « meilleur que les autres » (elle est très compétitrice de nature). Typiquement le profil 1 de cet article. Donc pour les maître et maîtresses, tout va pour le mieux, c’est une élève modèle qui va très bien.

    Mais à la maison, ce n’est pas la même… Depuis le mois de juin (et de pire en pire depuis septembre), ce sont des colères terribles, elle tape et pince son grand frère, a insulté le petit voisin le week-end dernier (un copain de classe), elle ne va clairement pas bien… Alors c’est peut-être seulement l’âge, c’est peut-être aussi lié à la naissance de sa petite soeur (les premiers mois, elle s’est montrée très jalouse de son grand frère, elle le poussait pour être seule à jouer avec sa soeur, comme si elle ne voulait surtout pas que notre petite dernière puisse aimer son grand frère, mais de ce côté là, ça va maintenant beaucoup mieux).

    Mais maintenant qu’on a eu l’expérience du grand (testé HPI parce qu’il était en phobie scolaire et en échec en PS et MS, ce qui n’est pas du tout le cas de notre fille), je me demande tout de même si ce n’est pas lié au « rôle » qu’elle semble jouer à l’école.

    A la maison, elle lit maintenant de façon quasi-fluide et seule des livres de niveau début de CP (pas de sons complexes), elle écrit en attaché son prénom et pleins d’autres mots qui lui passent pas la tête, etc etc… et je n’arrive pas à savoir ce qu’il faut que l’on fasse, comment on doit réagir… elle n’est qu’en MS, et je vous assure qu’on ne la pousse pas à l’apprentissage du tout !! On l’accompagne, on a été obligé de lui apprendre l’écriture en attaché car sinon, elle faisait toute seule (et donc mal), ce que l’instit a validé d’ailleurs (il lui fait écrire son prénom en attaché et plus en lettres bâtons). Mais c’est tout, on ne la pousse pas du tout ! Au contraire, sa vitesse me fait peur… (elle va plus vite que son frère au même âge, car elle est très appliquée, indépendante et autonome, donc elle n’a pas les freins que lui avait malgré ses capacités).

    A l’école, l’an dernier elle était en PS – GS, ça lui allait très très bien, elle était tirée par les GS. Ses copines étaient toutes en MS ou en GS. Cette année, elle est en PS-MS (2 classes seulement dans l’école). Ses copines sont donc en GS (ou partie en CP).

    Et pourtant, je suis prof et formée sur la précocité !… Mais ce sont mes enfants, pas des élèves… et je ne sais plus réagir de façon « professionnelle »…

    En fait, ça me va bien qu’elle aille bien à l’école. Car un passage anticipé maintenant en GS m’inquiéterait : que ferait-elle l’an prochain, alors qu’elle maîtrisera très probablement le programme de CP d’ici la fin de cette année ?? Je préférerais qu’elle profite de la maternelle (parce que ce sont des instits qui sont vraiment bienveillants et à l’écoute) et qu’on lui fasse sauter le CP si nécessaire après. Sauf que j’aimerais qu’à la maison, elle aille bien aussi…

    J’ai RV avec la psy qui avait suivi mon grand dans 2 semaines, je vais voir ce qu’elle me dit.

    Merci beaucoup pour ce blog, et pour vos conseils si vous en avez !
    Bonne journée !

  50. Merci pour toutes ces infos que je dévore pour accompagner au mieux mes filles



:) :-D 8) :oops: :( :-o LOL :-| :-x :-P :-? :roll: :smile: more »

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