J’ai eu mon bac à 14 ans : angoisses, pétition contre moi… Enfant précoce, j’en ai bavé (Le Nouvel Obs, juin 2014)
Hier en fin d'après-midi, le Nouvel Obs publiait un article sur Samuel Sené, aujourd'hui chef d'orchestre, & à l'époque ancien plus jeune bachelier de France, avec un Bac obtenu à l'âge de 14 ans 
Un parcours atypique & donc, très intéressant 
La plupart des élèves qui passent le baccalauréat ont 18 ans. En 1996, quand Samuel Sené a passé l’examen, il avait 14 ans. Pour lui, le bac n’était qu’une formalité. Avoir son diplôme aussi jeune est-il un avantage dans la vie ? Crise d'angoisse, pétition à son encontre, Samuel revient sur sa vie d’enfant précoce.
À 18 mois, je connaissais l’alphabet avant même de savoir parler. J’arrivais à replacer les lettres dans l’ordre, juste en faisant appel à ma mémoire.
À 3 ans, je savais lire, écrire et compter. Sans faire aucune classe de maternelle. Je suis donc directement arrivé en classe de CP à l’âge de 4 ans.
Mes parents ont très vite compris que j’étais un enfant précoce, mais ils n’ont jamais souhaité me mettre dans une école spécialisée. Il voulait que je m’épanouisse avec des gens normaux, que j’aie une scolarité classique.
En 1999, c’est donc tout naturellement que j’ai décroché mon baccalauréat avec 15,2 de moyenne. J’étais le plus jeune bachelier à tenter l’examen cette année-là.
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5 commentaires à “J’ai eu mon bac à 14 ans : angoisses, pétition contre moi… Enfant précoce, j’en ai bavé (Le Nouvel Obs, juin 2014)”
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Effectivement, un parcours qui « finit » (euh..j’espère pour lui qu’il n’est pas fini) bien.
Une certaine force de caractère qui permet de positiver les difficultés passées.
Et un courage certain pour oser vivre ses choix
En fait ,Samuel était un garçon plein de bon sens et de modestie.
Ses 4 ans d’avance au bac représentaient quand même plus d’un quart de son jeune âge, ce qui n’est pas rien!
Il a eu la chance d’avoir des parents aimants et bienveillants, lui permettant de développer ses dons ,à son rythme ,et le laissant libre de choisir sa voie.
Un beau parcours assurément
J’adore sa conclusion: « Mais le plus important, ce n’est pas l’âge auquel on décroche ce diplôme, c’est la manière dont on gère sa vie, les choix que l’on fait, la place que l’on trouve. Et cela peu importe que l’on soit un enfant précoce ou pas. »
Il a tout compris :o)
Ce que j’aime le plus c’est qu’il a suivi son appel, ok les maths ca paye les factures mais ce n’etait pas son reve et il a realiser son reve et vit de son art. Je trouve ca formidable.
J’aimerai bien avoir ca comme lui « du jour au lendemain »!
Par contre grandir sans copain ca n’a pas du etre facile tous les jours.
Est ce que ce portrait d’enfant scolairement brillant (excellent en maths, ENS, agreg) et musicien doué ne renforce pas certains préjugés concernant les enfants précoces ?
Comment concevoir qu’un élève moyen qui a très vite décroché du Conservatoire pourrait l’être également ?
D’une certaine manière on ne peut pas l’ignorer, ces clichés sont existants ! Ils ne font pas l’entier de cette population (hp) mais ils sont là. Je trouve quand même important de ne pas démonter totalement cette image existante, mais peut-être juste de l’ajuster.