Je soupçonne un Haut Potentiel Intellectuel chez mon enfant, par où commencer ?

Je soupçonne un Haut Potentiel Intellectuel chez mon enfant, par où commencer ?Je tiens ce blog depuis 2009 & au fil des années, j'ai répondu un nombre incalculable de fois à cette fameuse & angoissante question...

 

"Comment savoir si mon enfant est précoce ?" :oh:

 

Je crois donc qu'elle mérite amplement un billet : "Je soupçonne un Haut Potentiel Intellectuel chez mon enfant, par où commencer ?" :-P

 

Mais avant tout, je voudrais rassurer les lecteurs, qu'ils soient parents ou adultes se sentant concernés pour eux-mêmes par le surdouement : cela n'a RIEN d'une maladie !!! Ce n'est pas non plus une tare, une croix à porter ou un malheur qui nous tombe dessus. Rien de tout ça ;)

 

Il ne faut donc pas paniquer, imaginer tout de suite le pire, avoir en tête l'image caricaturale du surdoué rejeté de tous, détesté des autres enfants & maltraité par les enseignants.
Le surdouement peut être (devrait toujours être !) considéré comme une qualité, comme quelque chose de positif. Sorte de carte "Chance" dans la vie :up:

 

Attention, il n'est pas question de sentiment de supériorité, ce serait parfaitement ridicule & déplacé, mais seulement de prise de conscience du fait qu'il s'agit là d'un atout à accepter & développer & non d'un fardeau à porter avec difficulté.

 

Plus encore lorsqu'il s'agit d'un enfant, la façon dont l'entourage (les parents, la fratrie, la famille proche & les enseignants) va considérer la douance de l'individu conditionnera dans une grande part la manière dont elle sera vécue.
Un regard positif, bienveillant & dédramatisé donnera toute la force & la confiance nécessaires pour bien vivre ce haut potentiel intellectuel. De même qu'un regard austère, critique, voire empli de déni ou de remarques indiquant "qu'on y croit pas", "que le psy a du se tromper", ne transmettra que de l'anxiété, un manque de confiance en soi & un mal-être.

 

 

 

Il est donc capital de bien intégrer le fait qu'outre le surdouement en lui-même (& tout ce qui s'y rapporte effectivement dans le quotidien de la personne) il y a surtout la considération & l'entendement de cette particularité par l'ensemble de l'entourage.
On peut énormément souffrir d'un manque de compréhension émanant de la famille ou d'un enseignant. C'est la situation qui fait souffrir & apporte des difficultés, pas le haut ou très haut QI :!:

 

Une personne repérée comme étant HP suite à un bilan psychologique reste la même qu'avant ce bilan. Elle est née ainsi, le bilan ne change rien chez elle, il se contente de révéler ce qu'était déjà la personne & permet tout simplement de mettre en évidence ce qui la constitue.
Le bilan peut néanmoins changer le fameux regard porté sur elle. Et c'est là tout l'enjeu : trouver l'équilibre parfait entre prise en compte du surdouement (avec une authentique compréhension de ce qu'il est, de ce qu'il implique... sans tomber dans des excès du type "le surdouement excuse tout" !) & bienveillance rassurante. Le tout, dans l'idéal, dans un même état d'esprit chez tous les acteurs de la vie de l'enfant.

 

Mais il est vrai qu'il est souvent bien délicat de faire aller le mouvement dans un même sens, avec cohérence & mansuétude.
Autant lorsqu'il s'agit de la famille, cela peut se réaliser sans trop de soucis... quoique. Nombreux sont les couples à ne pas avoir la même conception de l'éducation, de la "place" accordée aux enfants & donc lorsque l'un d'eux se détache de la norme, il peut arriver que les parents ne s'accordent pas sur la manière de gérer ce statut d'enfant hors norme. Mais disons que le dialogue peut toujours, dans la plupart des cas, parvenir à s'établir pour avance petit à petit dans une même direction, au besoin avec l'aide du psychologue. Autant les choses se corsent quand il s'agit de s'assurer de la bonne compréhension côté enseignants ou famille éloignée, amis, etc.

 

Tout ce qui est en dehors du cercle familial resserré est évidemment plus difficile à maîtriser.

 

Ne nous leurrons pas : dans la réalité, il est impossible de tout contrôler, chacun ayant son libre arbitre. On ne pourra par conséquent jamais imposer notre vision de l'enfant à tous ses enseignants, à toute la famille, etc. Tout enfant, EIP ou pas, se verra immanquablement confronté à toutes sortes d'interlocuteurs, ne serait-ce qu'au cours de sa scolarité. Certains ouverts & concernés, d'autres obtus ou persuadés de connaître de qu'est un "vrai surdoué"...
C'est ainsi, & cela fait partie de la vie & de son apprentissage :-?

 

Qu'est-ce que le haut potentiel intellectuel ? Des éléments de réponse sur cette page de définitions 8)

 

Voilà pour la parenthèse nécessaire à mon sens quant à la manière de regarder son enfant après un bilan validant un haut potentiel intellectuel.
Mais avant d'en arriver là, beaucoup de familles se demandent concrètement comment savoir si l'enfant est surdoué.

 

Vous vous questionnez sur votre petit (ou votre plus grand), ou encore quelqu'un, autour de vous, vous a suggéré l'idée qu'il/elle soit hors norme. Que faire ?

 

Courbe normale de distribution de l'intelligence Les Tribulations d'un Petit Zèbre

Courbe normale de distribution de l'intelligence
Les Tribulations d'un Petit Zèbre

 

Dans un premier temps, il faut prendre contact avec un psychologue !

 

Mais attention, pas n'importe quel psychologue :hypno:

 

Pourquoi me direz-vous ? Parce que tous ne sont pas formés ni équipés pour faire passer des bilans psychologiques.
Par équipés, il faut comprendre disposer des batteries de tests officielles & dans leur version actuelle. Je ne le répéterai jamais assez : seule la dernière version est valable (& valide !) ; n'acceptez pas un bilan psychométrique dans une version antérieure (se référer à ce billet pour plus de détails) :-x

 

Les versions actuelles des échelles de Wechsler (largement majoritaires en France) sont :

 

WPPSI-IV (Wppsi dans sa 4ème version), depuis 2014
(enfants en âge préscolaire de 2 ans & 6 mois, à 7 ans & 3 mois)

 

WISC-V (Wisc dans sa 5ème version), depuis automne 2016
(enfants en âge scolaire de 6 ans à 16 ans & 11 mois)

 

WAIS-IV (Wais dans sa 4ème version), depuis 2011
(adolescents & adultes de 16 ans à 79 ans & 11 mois)

 

 

Seul autre test officiellement reconnu (par l'Éducation Nationale) :

 

K-ABC-II (K-ABC dans sa version 2), depuis 2008
(enfants de 3 ans à 12 ans & 11 mois uniquement)

 

 

Par formés, il faut comprendre que dans la formation universitaire des psychologues, très peu de temps est alloué au surdouement (de même que dans la formation des médecins généralistes ou des psychiatres, des enseignants, etc. :down: ). Aussi il est indispensable de consulter un psychologue connaisseur & spécialisé dans ce domaine, sans quoi, le bilan pourra être mal fait (& mal analysé).

 

 

:idea: pour aller plus loin si la question des différents tests vous intéresse, je vous conseille cet excellent (& conséquent !) ouvrage, paru chez Dunod : "Guide clinique des tests chez l'enfant - 3e éd. : WISC-IV, Matrices progressives de Raven, EDEI, Figure complexe de Rey, NEMI-2, KABC-II", signé Bernard Jumel :up:

 


Cliquez sur la couverture
pour ouvrir le livre

 

 

Dans un 2ème temps, vous allez alors vous demander comment trouver ce psychologue spécialisé.

 

Et c'est une question de première importance ! Car rien ne signale, dans un annuaire par exemple, les psy capables de faire passer des bilans.
Comment distinguer alors ceux en mesure de le faire, de ceux qui n'y connaissent pas grand chose ?

 

Ce n'est pas simple ! C'est pourquoi il faut s'adresser à des gens qui, eux, ont des noms de professionnels sûrs.

 

Attention à la tentation du psy gratuit qui se traduit par la consultation d'un psychologue scolaire ou d'un psy en centre type CMP / CMPP.
Un enfant surdoué ne se résume surtout pas à un chiffre de QI ; il y a bien d’autres aspects, à la fois complexes & spécifiques. Aussi je vous conseillerais de ne jamais céder à l'appel de la gratuité. Si ces psy aident des enfants, ils font aussi de gros dégâts sur les EIP (avec ou sans troubles Dys, TSA, TDA/H) car ils ne sont que très rarement compétents en matière de précocité intellectuelle (pour plus d'infos, lisez ce billet).

 

La démarche la plus prudente est à mon sens de vous rapprocher des antennes locales des associations de référence telles que l’AFEP ou l’ANPEIP qui pourront ainsi vous aiguiller, gratuitement, vers un cabinet de psychologues dans votre secteur géographique. Ces psy sont (théoriquement !) tous connaisseurs de la douance, & cela vous évitera bien des déconvenues ! :up:

 

Et si déception il y a (test dans une version obsolète, compte-rendu bâclé, etc.), surtout : faites remonter l'information à l'association qui vous a indiqué ce praticien.
Sans cela, les listes des associations ne peuvent pas être tenues correctement à jour :-o

 

Par ici, vous en saurez plus sur le coût d'un bilan :)

 

 

Dans un 3ème temps, les parents se demandent en quoi consiste un bilan. "Que va évaluer le psychologue sur mon enfant ?"

 

Un diagnostic de précocité intellectuelle se pose uniquement par un psychologue clinicien, après un bilan complet lui permettant d'échanger avec l'individu, mais aussi de l'observer. Il faut savoir qu'un bilan psychologique comprend :
- d'une part un test psychométrique (qui est appelé "test de QI")
- d'autre part des tests de personnalité

 

En France, l'Education Nationale ne reconnait que 2 test de QI : l'échelle de Wechsler (que nous avons vue un peu plus haut, dans ses 3 versions selon l'âge de l'individu :arrow: Wppsi, Wisc, Wais) & le K-ABC.
Le test largement majoritaire dans les cabinets psychologiques demeure celui de l'échelle de Wechsler ; le K-ABC étant assez rarement utilisé dans la pratique.

 

Alors qu'est-ce qu'un test d'efficience intellectuelle ?
Plusieurs billets de ce blog vous éclaireront :
- les tests de QI (= tests psychométriques, aussi appelés tests d'efficience intellectuelle)
- comment est construit un test psychométrique ?
- toutes les questions autour du Wisc (test pour enfants)
- tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le Wais (test pour grands ados & adultes)
- petit lexique en lien avec le surdouement à usage des néophytes

 

 

 

 

Dans un 4ème temps, une fois que le bilan est passé, l'analyse réalisée par le psy & l'entretien de restitution digéré ; le surdouement de l'enfant est avéré. Que faire ?

 

Beaucoup de parents m'écrivent en me demandant "Et maintenant ? je fais quoi avec ça ?" :oops:

 

Je crois que TOUS les parents d'EIP sont passés par cette phase. La sensation d'être livrés à eux-mêmes, avec un compte-rendu de bilan (aussi précis & détaillé soit-il), qui nous laissent un sentiment de flottement, de vide & de solitude au moment même où 1000 questions se bousculent dans la tête. Au moment aussi parfois où un des parents (voire les 2 !) réalise que, peut-être, ce portrait des EIP fait par le psy lors de l'entretien de restitution correspondrait à l'enfant qu'il/elle était... & que cela expliquerait bien des choses :hypno:

 

C'est une période délicate, peut-être plus encore pour les parents que pour l'enfant lui-même qui, en fonction de son âge, ne réalise pas forcément ce que son HQI ou THQI implique.
Les parents par contre ont souvent du mal à avaler la pilule en toute quiétude. Même si les histoires de chacun & les circonstances varient, on retrouve toujours la même impression de se retrouver seul, avec son enfant, face à un grand inconnu qui fait peur :!:

 

Voilà ce que je réponds dans ces cas-là aux lecteurs qui me demandent de l'aide : lisez ! Informez-vous, prenez le temps de découvrir ce qu'est réellement le haut potentiel intellectuel, oubliez les idées reçues qui accompagnent le mot "surdoué" dans l’inconscient collectif.

 

Il y a aujourd'hui des blogs (pas seulement celui-ci ! ;) ), des ouvrages, des émissions à écouter ou regarder. Les sources sont tellement nombreuses & de qualité qu'il serait dommage de passer à côté :)

 

Et je pense qu’appréhender un sujet en le maîtrisant, en le comprenant dans toute ses nuances est le meilleur moyen d'être apaisé & rassuré. Or un parent rassuré est rassurant, pour son petit ! :round:

 

Pour ces lectures, je vous encourage à consulter :
- ma page de sélection des meilleurs livres
- ma biblio (avec du bon & du "à éviter")
- ma rubrique "Au fil des pages"
- ma page à propos des surdoués dans la littérature

 

 

💡 Et si on se recentrait sur l'humain ? Sur les besoins particuliers des enfants & des ados différents :?:

Au-delà de la problématique du diagnostic, je réponds dans "L'Enfant atypique. Hyperactif, haut potentiel, Dys, Asperger... faire de sa différence une force" à ces questions en considérant l’enfant & le parent comme des individus singuliers :up:

L’étiquette d’hypersensibles, de Dys, d’Asperger, de précoce, importe peu. Comprendre & accompagner les enfants atypiques, c’est aussi reconsidérer les normes et assumer une différence qui à la fois rend vulnérable & enrichit ❗ Car certains enfants ne sont objectivement pas comme les autres. Leur comportement, leurs réactions, leur fonctionnement déroutent et interrogent leur entourage :-?
L’atypisme de ces enfants qui n’entrent pas dans la norme peut également les faire souffrir s’ils ne sont pas compris, acceptés pour ce qu’ils sont & convenablement accompagnés durant l’enfance & l’adolescence :!:

📌 L’objectif de ce livre est d’éclairer les parents ayant un ou des enfant(s) hors norme, & de les guider dans une approche résolument bienveillante :
🔸 Comment accompagner un enfant qui, du fait de sa différence, ne peut trouver sa place à l’école, dans la fratrie ou avec ses pairs ?
🔸 Comment aider l’enfant auquel on reproche d’être « trop » (trop sérieux, trop lucide, trop intelligent, trop intuitif) à ne plus être envahi par cette clairvoyance, à lâcher prise ?
🔸 Comment reconnaître & faire valoir les qualités des atypiques pour les aider à développer une saine estime d’eux-mêmes ?

 

 

Dans un 5ème temps, dans bien des cas, le bilan d'un enfant entraîne d'autres bilans dans la famille...

 

Que cela vienne du côté d'un parent, d'un grand-parent ou que les interrogations portent sur le reste de la fratrie, jamais je n'ai croisé de famille s'étant arrêtée au bilan d'un seul enfant LOL

 

Là où il y a un petit zèbre, il y a généralement une famille avec d'autres zèbres...

 

Parfois très bien camouflés, d'autres fois détectés dans leur jeunesse, mais sans en avoir été avertis (à autre époque, autre mœurs). Bref, les situations sont diverses, mais le questionnement, au delà de l'enfant bilanté, est une constante.

 

Moi-même, j'ai su que j'étais concernée par le surdouement le jour de la restitution du 1er bilan de mon zébrillon. Intuition validée par la suite par un 1er Wais (avant d'en passer un 2nd pour mon diagnostic du syndrome d'Asperger).

 

:arrow: je développe tout cela dans mes deux témoignages : ici & :-D

 

Et quand on est adulte, les hésitations pour sauter le pas & passer un bilan auprès d'un psychologue sont à la fois grandes & légitimes. Ce n'est pas simple d'aller consulter en expliquant à 30 ou 40 ans "Je crois que je suis surdoué", surtout quand on ne s'estime pas si doué que ça... C'est à lire par là ;)

 

 

Voilà un petit aperçu du parcours type des parents qui se questionnent sur leur enfant, & qui pensent qu'il correspond à la description des enfants intellectuellement précoces.

 

J'espère avoir répondu aux questions les plus fréquemment posées & vous invite à lire les très nombreux billets de ce blog, bien d'autres thèmes y sont abordés, mais il me sera difficile de tout résumer en un seul billet :smile:

 

Enfin en conclusion, je conseille vivement la lecture de cet excellent petit ouvrage, tant pour les parents (qui se questionnent sur les EIP) que pour les adultes (eux-mêmes concernés par la douance) : " « Que sais-je ? » n° 3698 Les enfants intellectuellement précoces" du psychiatre Gabriel Wahl :up:

 

Vous pourrez retrouver ma critique complète de ce livre, paru au printemps sur le billet qui lui a été consacré :)

 


Cliquez sur la couverture pour ouvrir
le « Que sais-je ? » sur les EIP

 

 

 


🎄 LE TRADITIONNEL BILLET "sélection de NOËL" est en ligne ! 🎁🎉

 

 

 

 

:idea: Et pour aller au-delà du blog, je suis l'auteure de trois ouvrages parus aux éditions Eyrolles :

 

- "Les Tribulations d'un petit zèbre. Épisodes de vie d'une famille à haut potentiel intellectuel" paru en juillet 2016, préfacé par Arielle Adda & le Dr Gabriel Wahl :-D

 

Les Tribulations d'un Petit Zèbre, le livre du blog !

 

 

- "Asperger & fière de l'être. Voyage au cœur d'un autisme pas comme les autres". Un regard unique en France sur le combo syndrome d'Asperger / haut potentiel intellectuel, paru en 2017 ; préfacé par le Dr Laurie-Anne Sapey-Triomphe & postfacé par le Pr Laurent Mottron ❤

 

- "L'Enfant atypique. Hyperactif, haut potentiel, Dys, Asperger… faire de sa différence une force", un livre-outil paru en 2018 dans la collection très particulière (& en quadrichromie ;) ) "Parents au top" :smile:

 

          
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Ainsi que la préfacière de ⤵

 

- un beau témoignage "Mon parcours de dyspraxique. Récit d'un handicap invisible" de Julien D'Arco, paru aux éditions Eyrolles :up:

 

- la réédition 2020 du best-seller "L'Asperger au féminin" de Rudy Simone, aux éditions De Boeck Supérieur :roll:

 

                
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191 commentaires à “Je soupçonne un Haut Potentiel Intellectuel chez mon enfant, par où commencer ?”

  1. sam dit :

    Bonjour …

    Je me pose beaucoup de questions sur mon loulou de 4 ans. Il est jumeau d’où mes point de comparaison. ..
    Alors déjà il a des troubles envahissant du développement. . Suivi par une neuro pédiatre qui a conseiller un test psychometrique.
    Il a depuis petit une excellente mémoire. Il savait chanter la marseillaise à 3 ans. Il sait si alphabet depuis ses 3 ans et sait lecrire. Il reconnaît les chiffres jusqu’à 3000. Il commence à lire .. il sait également écrire tout les prénoms de notre famille sans aide ..enfin tellement de choses et en même temps il a parler tard mais il a de suite su faire des phrases construites..
    Il a qu difficultés en motricité fine …

    J’ai une liste de psychologue qui font passer le wppsi mais j’aimerais vraiment la top du top …

    Enfin je me pose plein de questions ….

  2. mam's dit :

    Mon fils de 11 ans et demi, en 6ème, a passé ces tests et le résultat confirment un haut potentiel. Il ne veut surtout pas changer de classe où il a tous ses copains, ça c’était ok pour nous. C’était même une des conditions pour qu’il comprennent l’objectif de ces tests. ON avait une vague idée…Mais aucun des enseignants de mon fils, jusqu’à ce jour n’avait soulevé la question, alors on s’est dit que peut-être, on se faisait « des films »
    Ce que j’en retire? Le fait que ces résultat permettront peut -être (?) à certains de ses enseignants de ne plus coller l’étiquette » de » l’enfant-qui-veut-toujours-se-mettre-en-avant » à mon fils que aime apprendre et aime savoir pleins de choses et de proposer enfin des activités adaptées sans que cela passe pour des devoirs en plus. Je voudrais qu’il reste le même pré-ado insouciant à qui je dois encore répéter pour la millième fois de ranger ses baskets dans l’entrée de la maison, ou sa chambre qui est un vrai chantier etc… Une seule chose qui me satisfaite: de pouvoir aller revoir l’ancienne enseignante de moyenne section qui m’avait demandé si je faisais faire du travail à mon fils le soir après l’école ( oui, je ne l’invente pas) et qui avait un jour mis du scotch sur la bouche de mon fils car « il parle trop » et je ne l’ai su que 2 ans plus tard, lors d’un aveu de mon fils et qui ne voulait surtout pas que j’aille la voir ( vous vous imaginez bien que je ne l’ai pas écouté!!!). Celle-là, je me réserve ce soin personnel de lui dire ce que j’en pense de sa pédagogie du dernier âge et de sa réflexion comme quoi mon fils avait tout inventé…
    Pour mon fils, j’ai peur qu’il en ressente la pression bien que chaque jour, je lui affirme qu’il n’en est rien et qu’il n’en sera rien car nous veillerons farouchement à cela. Il se fera toujours enguirlander pour des bêtises, comme tous les gosses. Mais la question, c’est et nous? Et moi? On parle beaucoup sur les enfants HP mais pour les parents qui flippent ( oui, j’avoue c’est mon cas, même si je fais des efforts immenses pour dire le contraire), ils font comment?
    Merci de me répondre, même si c’est pour dire que vous ressentez la même chose, au moins je me sentirais moins seule ;) Je vous embrasse de l’Île de la Réunion.

  3. Mêmepasmal! dit :

    Nous sommes passés par là :( ,notre fils de 13 ans ce jours,diagnostiqué HP,dys,TDAH a l’age de 8 ans :(

    Autant vous dire que nous vous comprenons,nous parents sur le banc des accusés,et mon petit « monstre »qui avait son nom imprégné sur les murs de l’école primaire depuis la maternelle « attention danger »,,,j’exagère un chouilla,mais nous l’avons vécu comme une injustice,car rejeté par un systeme bien rodé,où les maîtresses avait tout pouvoir une fois la porte de sa classe fermée,nous avons tout sû et sur l’instant T des agissements des maîtresses car notre fils nous a toujours tout raconté,et avons pu réagir vite et dénoncés ce qui etait de la pure MALTRAITANCE,

    Alors oui,difficile de faire face en tant que tout petit Parent face à ce paquebot qui est l’éducation national sans se casser les dents.

    Pour vous rassurer :) c’est aujourd’hui un petit gars bien dans ses baskets,toujours aussi bavard,curieux,provocateur,pertinent,audacieux,peu de copain mais des vrais copains qui l’acceptent comme il est,et pour nous c’est le principal.

    Quant à l’école,le regard des profs au college à peu changé sur ces enfants,mais il ne subit plus d’humiliation verbal,certains dont l’effort de comprendre (trop peu)mais il avance enfin à son rythm.
    Bon courage à vous,

  4. GAUTHIER dit :

    Bonjour,
    Je cherche des solutions pour mon jeune de 16 ans que je soupçonne de douance et qui se met en danger depuis très jeune. Il a été placé suite à des mises en danger. Il a été suivi mais pas suffisamment à mon goût et depuis deux ans il n’accepte plus aucun suivi. Il est emprunt de crises d’estime fortes. Crise d’estime, crise identitaire, en quête de sens de tout et de vérité(s). Il est très malin et pousse les gens à bout. De plus, il a une tendance colèrique qu le met dans des états violents et inquiétants. Il peut avoir de très bonnes notes sans étudier mais s’ennuie « mortellement » à l’école. Il pensait que le lycée pro « le sauverai » de cet ennui, mais il dit que c’est aussi grave qu’au collège. Bref, pour l’étape 1 ce n’est pas de trouver un psychologue mais de convaincre mon fils de la nécessité d’en revoir un. Il refuse toutes les solutions que je lui donne. Il sait dire que ses colères deviennent addictives et qu’il comprend bien tout ce que je lui dis mais que tout ce que je dis ne changera rien. Je voudrai tant qu’il accepte de revoir un psychologue avant qu’il ne soit majeur. J’ai pensé que je jouerai peut-être sur la question des tests car mon fils aîné (20 ans) en a parlé dernièrement pour lui-même (il a eu son bac sans aller en cours pendant sa terminale), le dernier bulletin disait « élève fantôme » « élève qui brille par son absence » etc.). Je vais essyer de surfer sur l’idée « marrante » de faire nos QI respectifs comme ça pour voir si ça accroche.. Si vous avez d’autres pistes pour cette étape primordiale de la conviction du jeune je suis preneuse. (Je n’ai pas encore fait le tour de votre blog ) Merci

  5. Loupiote dit :

    Bonjour Mon fils à 5 ans présentait des signes d’ennui à l’école maternelle, un langage très développé et une soif insatiable d’apprendre. Sa maitresse me conseilla d’aller voir la psychologue scolaire qui me proposa de faire le test. Test qui a duré 1h30, et qui se compose de 3 parties si j’ai bien compris le 1er est sur la capacité de langage (là il a eu un score de 140) la seconde partie sur la logique (il a eu un score de 110) et le 3eme il a refusé de le faire car il en avait marre ( elle a donc jugé que sur ce 3eme test il avait un qi de 60) puisque les réponses n’ont pas été données.
    Elle m’a expliqué qu’il n’était pas précoce car s’il l’était il aurait eu la maturité nécessaire pour rester concentrer durant la totalité du test. On en est resté là. Aujourd’hui il a 6 ans, il est au cp, il est 1er de sa classe et la maitresse de cette année m’a convoqué dès le 3eme jour après la rentrée car elle avait décelé qu’il n’était pas comme les autres.

    Qu’en pensez vous, est ce que je dois lui refaire faire ce test ou effectivement il n’est pas précoce?

  6. EzEvEl dit :

    Bonjour,

    J’adore vos articles qui m’aident à cerner mon ainé.
    Sauf que je commence à avoir peur, nous n’avons pas le budget pour faire les test via un psy « privé »

    • A. Zebrounet dit :

      Il y a aussi qqs psy scolaires connaisseurs :!: Le GROS souci étant que l’on ne peut pas choisir un psy scolaire, on est contraint d’aller chez celui qui s’occupe de l’école, ou du groupement d’établissements :(
      On peut donc, avec de la chance, tomber sur qq’un de ts bien… mais aussi, plus couramment, tomber entre les mains de qq’un qui n’est pas du tt formé aux bilans des enfants (T)HPI (& qd le bilan se complexifie du fait de comorbidités, c’est encore plus difficile d’avoir le « bon » praticien en CMP/CMPP ou psy scolaire) :oops:

  7. Lelye dit :

    Bonjour,
    Mon fils a 6 ans et depuis déjà quelques années beaucoup de médecins et instituteurs nous ont demandé s’il avait été testé et qu’il était très en avance sur certain questionnement, réflexion, j’ai vu qu’il fallait faire attention à trouver un bon psychologue, nous sommes dans le 94 et je voulais savoir si quelqu’un pourrait me conseiller un ou plusieurs psychologues en région parisienne pour ces tests?

    Merci en tout cas pour ce blog très instructif et bien documenté

    Lélie

  8. Clo dit :

    Bonjour,
    Un grand merci pour ce blog qui personnellement m’aide vraiment.
    Convoqués en décembre à la maternelle de mon fils 3 ans et demi car gros décalage par rapport au reste de sa classe, l’intitutrice le directeur et la psychologue scolaire, tout en bienveillance, après un long entretien nous décrivant la situation et nous rassurant, nous ont conseillé de faire passer les tests WPSSI 3 avec la psy scolaire, ce qu’il est en train de faire (petite séance tous les 2 jours, elle dit que c’est mieux compte tenu de son jeune âge de faire court). Si aucun point bloquant, et avec notre accord, il glissera dans une classe de moyenne section dont il connait déjà les élèves (même cours de récré et il y a des copains) ainsi que la maitresse et l’assistante mat qui l’ont aussi repéré comme « différent ». Il parle très bien avec beaucoup de vocabulaire, il raisonne beaucoup, pose des questions sur des sujets surprenants (les sujets du moment : le fonctionnement du corps humain, la constitution de la planète terre et des autres planètes, la mort), commence à lire des mots simples (il a compris depuis peu qu’en associant des lettres ça formait des syllabes)… Bref ça suit son cours et je ne suis pas inquiète pour lui à ce stade car il est très bien dans sa peau et je trouve que la réaction du corps enseignant est plutôt bonne et adaptée.
    Du coup je me suis lancée dans la découverte de cette particularité dont j’ignorais tout, je consulte le net, j’ai lu des livres recommandés ici, j’en parle un peu autour de moi mais avec réserve car je me rend compte que les réactions des gens ne sont pas forcément très positives, et nous nous rendons compte avec mon mari que nous retrouvons en notre fille ainée de 7 ans, bien des caractéristiques décrites dans la plupart des références. Nous verrons sa maitresse lundi dans un premier temps pour savoir comment ça se passe. J’ai aussi contacté l’antenne régionale de l’ANPEIP, mais pas bonne réactivité (réponse automatique à mon email avec un portable à appeler, j’ai essayé 4 à 5 fois par jour depuis lundi et aucune réponse). La concernant je suis plus préoccupée car elle m’a fait part de certaines difficultés sociales cette année et puis elle me dit qu’elle se sent différente, pour tout, et me raconte des exemples à l’école qui conforte encore plus ma suspiscion. Cela dit elle n’est pas en grande souffrance je pense, mais je sais qu’elle est capable d’une remarquable suradaptation, je l’ai déjà constaté. Bref on s’en occupe.
    A suivre…
    Merci encore !

  9. Clo dit :

    Bonjour,
    Encore moi.
    J’aurai besoin svp de conseils/avis concernant le choix du psychologue, choix qui a l’air primordial :
    – AFEP m’a envoyé 3 noms sur mon département, à 1H de chez nous (pas un problème pour nous, mais loin de nos établissements scolaires donc pas trop de connaissances peut-être)
    – ANPEIP tjs injoignable
    – notre pédiatre, qui avait l’air assez au courant sur le sujet et qui m’a bien dit que nous n’étions pas un cas isolé :-D , m’a recommandé une neuropsychologue sur une commune limitrophe qui aurait l’habitude et avec laquelle elle travaille souvent.

    Est-il plus sûr de s’en tenir aux listes des associations ?

    Merci par avance.
    Bonne journée :) .

    • Memepasmal! dit :

      Bonjour clo,je me permets de vous répondre car j’ai une petite mauvaise expérience avec les pros recommandé par les assoc…..donc NON,rien n’est plus sur,,,,mon tdah/hp s’est retrouvé devant un psy soit disant connaissant les tdah(troubles déficitaire de l’attention avec hyper activité),,,,que nini!!!!!retour à la case départ et perdu 88€ Pour un premier contact très désagréable. Donc,,,,ma réponse sera effectivement que les professionnels hp ont chacun leur spécificité sur la douence mais pas forcément sur les troubles associés :-x ,,,,,bon courage à vous tous dans vos recherches.

      • Clo dit :

        Merci Memepasmal! :)
        Je vais encore insister pour avoir la liste de l’ANPEIP, puis nous aviserons.

        • Clo dit :

          Bonsoir,
          ANPEIP m’a enfin répondu et dans leur petite liste apparait la neuropsy recommandée par notre pédiatre, ça tombe bien :) .
          Il ne reste plus qu’à prendre rdv.

          • Clo dit :

            Bonsoir,
            Restitution du bilan aujourd’hui : mon intuition était bonne, ma fille est une zebrette :-)
            Après le petit frère, la grande sœur, et perso dans le cadre d’un bilan de compétences j’ai passé le Wais 4, résultats dans une semaine.
            Il y a 5 mois de ça les HQI, dysynchronie et autres zèbres en tous genres nous étaient complètement inconnus et voilà qu’on en est une famille !!
            Je suis fière de mes enfants et confiante en l’avenir.
            Merci Alexandra pour vos éclairages et toutes ses actualités que je consulte quotidiennement. Ça aide bien !

  10. Thiele dit :

    Bonjour,
    Ma fille de 7 ans a été testée par la psychologue de l’école car son institutrice souhaitait lui faire sauter une classe. Elle est actuellement en CE1.
    Les résultats du test révèle un QI de 148 valable car les différentes parties sont homogènes (c’est ce que j’ai compris de la restitution) mais je ne me souviens plus quelle methode a été utilisée – je n’y ai pas vraiment fait attention car nous ne nous sommes jamais vraiment intéressés aux tests de QI.
    Donc sa conclusion est qu’intellectuellement elle sera tout à fait capable d’intégrer le CM1 l’année prochaine mais elle la trouve un peu stressée. Je pense que le stresse qu’elle a eu est surtout dû au fait qu’elle voulait bien faire.
    On me dit qu’il va y avoir un conseil des maîtres et qu’ils vont revenir vers nous avec la décision ou non de lui faire sauter une classe.
    Pour ma part je pense qu’il faut qu’elle saute cette classe. Ma fille est hyper curieuse et a toujours envie d’en savoir plus. Ella a aussi la chance d’avoir un frère et une sœur ainée qui s’occupent bcp d’elle.
    Est-ce que je pourrais avoir votre avis?
    Merci d’avance

    • Clo dit :

      Bonsoir Thiele,
      Et que pense votre fille à propos du saut de classe ?
      Ma fille a exactement le même âge et sans prendre pour argent comptant tout ce qu’elle me raconte (…), on parle beaucoup ensemble et j’essaie de tenir compte de ce qu’elle ressent. Et puis il faut se faire confiance, si vous sentez que ce serait bien pour elle, il faut défendre votre idée.
      De notre côté entretien pré test le 30/03 et test le 2/04. Peu importe les résultats de QI, Le principal pour nous est de mieux connaître et comprendre ce qui se passe dans sa tête afin de s’adapter et l’aider à s’épanouir. Les suspicions sur le petit frère ont été confirmées par la psy scolaire avec une belle dysynchronie à surveiller.
      Bon courage !

  11. elleminione dit :

    Bonjour,

    Mon enfant de presque 8ans a beaucoup de difficultés scolaires et commence à refuser à faire ses devoirs, semble se désintéresser de plus en plus de l’école, sa maîtresse n’est pas satisfaite et ne sait pas comment l’aider.
    Depuis quelques mois il est suivi par une psychomotricienne qui l’a beaucoup aidé et est très satisfaite de ses progrès.
    Il y a quelques mois mon mari a vu la psychologue scolaire et elle a dit qu’il ne pouvait pas être dans le groupe des surdoués … Elle lui a fait faire un test à l’école mais on ne sait pas lequel et elle a refusé de le dire à mon mari.
    Je voudrais le faire tester mais on n’a pas d’argent pour ça du coup je ne sais pas quoi faire.

  12. fanette dit :

    Bonjour

    MOn fils de 9 ans a été diagnostiqué hp verbal (QV 146) en avril dernier avec une forte dyssynchronie (52 points d’écart) avec la vitesse de traitement.
    Nous venons d’établir un bilan orthoptique qui le qualifie de dyspraxique visuo spatial.
    Comme il posait des problèmes de comportement à l’école, avec le papa et le reste de la famille, nous étions inquiets mais contents de pouvoir mettre des mots sur ce qui nous faisait souffrir depuis tant d’années.
    Forts de ces bilans, nous pensions enfin pouvoir trouver des solutions à l’école. Bien au contraire, on nous méprise et on nous répond « qu’il a surtout besoin d’un pédo psy » , on le déplace en fond de classe lorsque nous demandons à ce qu’il soit placé devant le tableau et l’école vient de lui aménager un emploi du temps où il va en Clis,sans même nous en avoir informés. Voilà 6 mois qu’on demande à l’école de valoriser ses efforts (indéniables au niveau du comportement depuis plusieurs semaines) et ses capacités afin qu’il reprenne confiance en lui et le voilà en CLis sans préalable, sans justification pédagogique (ou autre) et sans reconnaissance de handicap(pour le moment il compense et fournit des efforts considérables pour cela, contrairement à ce que ses enseignants ont prétendu)
    La psy (en libéral) qui lui a fait passer les tests insiste et nous demande de contacter le médecin référent de l’académie afin de prendre en compte « son haut potentiel ».
    Depuis 3 semaines que nous l’avons contacté nous sommes sans réponse.
    Que faire ? Comment faire ?
    Pourquoi traiter ainsi des enfants et leurs familles, avec tant de mépris ? Qui peut nous aider ?
    Toute la famille est choquée de cette décision arbitraire .
    Mon fils ne pose aucun problème en groupe à l’extérieur , bien au contraire, il recherche la compagnie et est apprécié.
    Ses problèmes de comportement apparaissent surtout lorsqu’il s’agit de passer à l’écrit ou de montrer ses performances aux autres ou lorsqu’il est victime d’une injustice.
    Bien évidement à la maison nous avons soufferts pour lui apprendre à respecter les règles, sans les discuter ou les négocier. Nous avons du et nous devons encore lui apprendre à gérer ses émotions mais c’est un enfant au cœur tendre, doux et qui aime rendre des services.
    Il est brillant à l’oral et il est clair que si les évaluations ne se faisaient qu’à l’oral ses résultats seraient vraiment très bons.
    Merci de m’apporter votre aide
    fanette

    • Memepasmal! dit :

      Fanette,ne laissez personne décider à votre place l’orientation de votre fils,je vous conseille de contacter « cartable fantastique ou la FFDYS « vous trouverez du soutien et surtout une aide dans vos démarches administrative.contactez ash1 de votre Academie pour les avertir de la pression que vous subissez de l’école.d’autre part l’orientation vers une clis maintenant appelé ulis est seulement décidé sur dossier Mdph ou le Medecin de la cdaph rend un « avis »vous pouvez le refuser et demander l’ordinateur avec l’aeeh pour compenser les frais d’ ergothérapie.
      J’ai vécu votre situation avec un fils tda/hp.l’école les écrases pour les faire rentrer ds les cases,et ils se plaignent du resultat :( ,alors face à leur pédagogie catastrophique pour nos dys/hp on les parques dans des structures qui ne sont pas adaptés pour eux.

      Vous rentrez dans un combat,que je connaîs bien,mon fils est en 4 Eme dit « classique »où chaque année nous redemandons une pédagogie adaptés « regardez PAP ou pps.
      Cordialement

    • Après la pluie le soleil dit :

      Bonjour,
      Tout à fait d’accord avec Memepasmal. Fanette ne vous laissez pas faire. Vous avez dans votre département un référent académique EIP. Vous pouvez le contacter pour qu’il rappelle un peu les textes (circulaire octobre 2007,novembre 2009, avril 2013, juillet 2013) à la direction de votre école. Votre fils peut également bénéficier d’un ordinateur. Parfois, on est obligé de faire « bloc » (pas l’affrontement de face, mais sortir les textes, prouvez par A+B…) contre l’école quand ils ne veulent rien entendre. Ne baissez pas les bras, jamais. Battez-vous contre les préjugés, entourez-vous de gens compétents. Au pire, changez-le d’école. Ayez confiance en vous et votre fils, c’est vous qui le connaissez le mieux. Ne laissez pas les autres décider à votre place. Parfois, on nous fait douter, mais au fond de nous…… on sait. Le parcours des petits EIP est difficile et encore plus quand ils sont « doublement exceptionnel ». Courage, ne vous laissez pas faire.

      • Périer dit :

        Bonjour,
        Effectivement, relancer le référent EIP de l’Académie est à mon sens une des premières choses à faire. Sur ma fratrie, l’école a voulu mettre en CLIS 2 de mes « zèbres »: le premier au soir du premier jour de maternelle pour des troubles soi-disant autistiques et le second parce qu’il n’était pas « normal », c’est à dire que c’est un enfant absolument ambidextre en plus d’être EIP, rêveur, poète, artiste, pitre, musicien… Sur quatre enfants dont 3 testés, la scolarité de 2 fut plus qu’éprouvante avec 9 à 10 changements d’établissements scolaires mais il faut rester positif: aujourd’hui celui qui présentait des troubles « autistiques » est étudiant sage-femme et le second termine un cursus dans l’audio-visuel, on vient de lui proposer d’être embauché au terme d’un premier stage, parce qu’il est intelligent, créatif, sensible, polyvalent, travailleur et qu’il fait tout plus vite que les autres sur PC du fait de son ambidextrie. Quant au dernier que j’ai manqué plusieurs fois de scolariser à la maison tant c’était atroce à l’école, il vient de réussir brillamment sa première année de droit du premier coup et sans beaucoup se forcer; l’année dernière encore sa prof principale écrivait qu’il avait des difficultés de compréhension et d’analyse…Il faut juste faire confiance à son enfant et se faire confiance, ne rien lâcher, remettre son ouvrage sur le métier mais le jeu en vaut la chandelle! La clef à mon sens pour aider nos enfants est de leur proposer des activités extra-scolaires où ils se sentent bien et ont le sentiment d’être « bons » voire d’exceller.
        Bon courage!

  13. Louise dit :

    Bonjour,
    Mon grand a été testé en MS par le psy scolaire, car il mettait la classe sens dessus. A la suite d’une reportage, je me suis posée des questions et j’en ai referai à la maîtresse de l’époque. Résultat : fort intelligent, mais le psy ne voulait pas parler de HP (je ne me rappelle plus du score exact, la seule chose qui m’a vraiment frappé c’est qu’elle nous a sorti : on ne peut pas dire qu’il est surdoué, il manque un point sur le score général).
    Aujourd’hui, 5 ans plus tard, nous rencontrons énormément de problèmes avec lui et sa sœur. C’est essentiellement comportemental : tout se passe bien à l’école, ils sont bavards et très vifs, débordant d’imagination (surtout lui, sa sœur un peu moins), mais une fois sorti de l’enceinte d’école, une explosion énergétique complète (très difficile à gérer). Donc j’ai repris contact avec le psy scolaire, qui semble réticente à faire passer des tests, car ce n’est pas  » systématique » et selon elle, ce n’est pas un problème d’école… Je vais la voir cet après-midi avec mon mari et le maître de mon garçon est d’accord pour bien appuyer notre demande.
    En ce moment j’ai l’impression de heurter un mur : les enseignants qui ne connaissent pas le phénomène, qui nous sortent ‘on ne peut pas lui donner cours à part’, (ce que l’on ne demande pas d’ailleurs!).
    Je suis très fatiguée en ce moment, car je lutte avec mes deux aînés systématiquement pour les canaliser. Quelques conseils? Je n’aimerai pas devoir faire une deuxième école à la maison, pourqu’ils soient plus challengé (ce que l’instit a proposé c’est que l’on leur achète des cahiers de devoirs pour à la maison)…
    Merci d’avance

  14. une ado dit :

    bonsoir,

    âgée de 17 ans et diplômé de mon BAC avec beaucoup de difficultés, je ne sais toujours pas comment vivre en sachant si cela est vraiment mon cas ou pas…
    ayant était dans un échec scolaire permanent depuis le college je n’est rien de très exceptionnel … je suis loin d’être l’intellectuelle de la bande …
    j’ai la chance de rattraper tous se mal en réussissant dans le milieu relationnel et social !
    en effet je n’est aucun souci à me faire des amis et entretien de très bonne liaisons avec
    mes professeurs et les adultes .
    cependant depuis mon plus jeune âge je suis en pleine recherche sur moi même: comment se fait-il que je n’ai pas les même pensée que les gens de mon âge ? pourquoi ai-je toujours un train de retard ? pourquoi je m’intéresse à des choses aussi nul et inintéressante ?
    pourquoi sui-je « à la ramasse « ? pourquoi suis-je autant idiote …
    autodidacte jusqu’au bout j’ai la chance d’apprendre par moi même …
    « une chance »… des mon plus jeune âge je réussissait par moi même à contre courant ou les autres n’y arrivait pas et j’échouai là ou tous le monde réussissaient … C’est en grande section à l’âge de 4-5 ans que j’ai eu le droit à mon premier mur de l’humiliation et de l’effondrement … j’ai par le plus grand des malheurs eu du mal (et j’ai encore se mal en moi) à me plier a l’apprentissage bête et méchant de leçon… mon institutrice de l’époque m’avait traité de « chou-fleur » et d’enfant « paresseux » « sans jugeote » … alors oui je n’arrivais pas à comprendre se qu’étais pourtant si simple et que tous les enfants de mon âge assimilaient en même tant que moi, mais se n’était peut être pas la peine de démolir en face un enfant de 4-5 ans essayant de savoir sa place dans le monde et venant de réaliser que celui ci est très complexe . Cette expérience ma permis de faire la rencontre de ma première « dame » ou psychologue, qui annonça le début du analyse long et douloureuse .
    Pour aggraver mon cas on m’a diagnostiqué dyslexique, dysorthographie, dyspraxique …
    Ayant trainé mon corps démolie et accablé de honte d’avoir dérangé cette institutrice de grande-section, honteuse de ne pas être comme les autres devant mes parents… c’est à partir de cette époque que je me suis obligée à vivre dans l’imposture, à vivre comme les autres, à me forcer à être dans la  » norme », je voulais et je veux être comme les autres ! je suis une imposture depuis mes 4ans ! je me cache sous un masque que je n’arrive plus à enlever de peur que l’on puisse me reconnaitre comme « différente et timbré « … à l’âge de 13 ans mes parents et moi même avons voulu me basculer d’un collège publique à un collège privée, tous cela ne sachant pas se qui allait m’arriver … en effet j’ai eu la « CHANCE » de tomber dans un collège élitiste au possible qui ne pointait que le plus mauvais et jamais les qualités… Que faire ? continuer à dissimuler mon mal-être et faire passer l’échec scolaire qui grandissait et faisant croire que c’était par ce que je ne suivait pas en cour ou que je ne travaillai pas … et malheureusement se fût cette version que je choisi … en réalité je m’ennuyai … et pas qu’un peu … cette seul qualité en moi que j’ai que je vous exposé au début celle du relationnelle et de la sociabilité se n’est surement pas pendant ces 2 ans que j’ai pu les découvrir … en effet je me suis recroquevillai sur moi même, je n’avais aucun amis, et je dérivait complètement … je ne savait plus qui j’étais réellement si ma vie valait réellement le cou d’être vécu ou pas …
    c’est dans c’est moment là ou je rêvai de me retrouver avant mes 4 ans ou on ne me prenais pas pour une ralentie du cerveau et ferait au pire passer mes dérives sur le compte de mon jeune âge…
    mon lycée a été une délivrance j’ai eu la chance de tomber sur un professeur de Français profondément attentif, ouvert, et surtout qui ma attendu ! se que je veux vous dire est qu’il n’a pas chercher à essayer de faire rentrer dans le moule de l’éducation national mais au contraire à me redécouvrir moi et derrière le masque que je m’étais fabriquée pour cacher touts mes émotions et mon utilisations « particulière » de mon cerveau …

    après l’obtention de mon Bac ma mère m’a fait pare d’un fait qui m’a bouleversé et à la fois peur:
    « ton grand-Père était quelqu’un de fronsièrement intelligent et douée qui seulement n’a pas évolué comme moi, dans un milieu « propice » … »

    dois-je en conclure que je serais alors moi aussi « zébré » ou simplement une ado comme tant d’autre qui cherche à savoir à tous prix qui elle est ?
    merci de m’avoir écouté l’espace d’un instant et de me répondre,

    bonne continuation et merci pour votre article et commentaires si enrichissant, une ado.
    (ps: je n’ai pas fait de teste de QI car je redoute le pire…)

  15. Juju dit :

    Bonsoir l’ado,
    Ton témoignage est très touchant! Tu peux lire « Je pense trop », je pense que cela va te parler! Je suis actuellement inquiète car mon fils de 3 ans et demi (qui a fait une année de 1ère maternelle) a « régressé » depuis qu’il est rentré à l’école. Il a changé de comportement. Il est devenu très perfectionniste, en colère sur beaucoup de choses, en opposition constante, caractériel, très frustré face à l’échec et refuse de faire des puzzles (alors qu’il adorait) dès qu’il est bloqué et ne trouve pas la pièce, il refuse de dessiner, fait exprès de dépasser alors que je sais qu’il est capable de le faire sérieusement, veut casser ses jouets s’il ne fonctionnent pas bien, ne sait plus compter alors qu’à la rentrée il comptait au moins jusque 15 sans soucis.. Durant l’année scolaire, l’instit a toujours dit que tout se passait bien et en fin d’année on a appris qu’il perturbait la classe, participait rarement aux activités,…
    Je te parle de ça car on dirait que vous sortez un peu du même moule. Un zèbre est facile à débusquer s’il excelle dans beaucoup de domaines et que ses émotions ne prennent pas le dessus sur ses capacités de concentrations et d’apprentissages, mais ceux qui sont envahit par trop de questions, trop d’émotions, d’angoisses, n’ont plus de place sur leur « disque dur » pour apprendre d’avantage. Tu devrais écouter des conférences sur les caractéristiques des enfants surdoués, cela pourrait d’aider (d’Olivier Revol). L’ennui en classe (et la non participation aux activités) est synonyme, pour les instituteurs, d’une faiblesse ou comme un enfant qui n’a pas le niveau. N’hésite pas si as d’autres questions, voici mon adresse: juliegobert1105@gmail.com

  16. Juju dit :

    Je voulais te dire que tu dois être fière d’être différente et voir cela comme une force.. Et comme il y a, en moyenne, 2 enfants / classe qui sont HP, tu dois en connaître autour de toi, nous ne sommes pas seuls, la preuve avec ce beau blog! Ce qui est très difficile c’est de s’épanouir dans la vie professionnelle, le monde du travail n’est pas fait pour les cerveaux gauches dominants (ce que nous sommes).. A toi donc de trouver une activité qui te passionne, qu’elle soit artistique ou un métier d’aide (les gens comme nous sommes plutôt heureux dans des rôles de médecins, psychologues,…). Je détestais aussi l’école, tout comme toi, car je n’y trouvais pas ma place, tout était imposé et rien (ou peu de choses) ne m’intéressaient… Nous ne sommes pas cartésiens c’est pour cela et c’est normal de ne pas s’y sentir bien, rassure toi. Cela ne nous convient pas, simplement. Et tu as bien pu voir lors de ton parcours scolaire que les institutrices sont inaptes (car non formées pour et pas le temps) à prendre en charge ce type d’enfants. il y parfois, je pense, de la jalousie ou une peur de l’inconnu.

  17. Geny dit :

    Mon fils de 6 ans a été testé avec le K-ABC par une psychologue indépendante, mais l’académie ne reconnaît pas ce test selon la directrice de l’école. Il a donc été testé avec le WISC (plus d’un an après) par la psychologue scolaire. Je n’etais pas d’accord avec son évaluation de mon enfant, elle ne comprenait visiblement pas le profile HP. Je bataille pour faire comprendre à ses enseignants qu’il a une grande soif d’apprendre et que ce n’est pas « lui mettre la pression » de lui demander d’apprendre des choses de son niveau intellectuel! Je n’entends que cela: ne lui mettez pas la pression, il a le temps, il est déjà en bien en avance! Il a appris à lire seul, et j’ai choisi de ne pas le faire travailler de peur qu’il s’ennuie, laissant l’école faire son rôle. Mais il n’empêche qu’il a des besoins différents.
    En réponse à Louise, moi j’ai choisi de lui faire découvrir des activités différentes, des cours de dessin, des stages de théâtre, du hip hop, du taekwondo pour la confiance et apprendre à se centrer, beaucoup d’activités culturelles (surtout musées d’histoire naturelle, préhistoire ou sciences), regarder des documentaires sur Arte, faire des recherches ensemble sur internet (la dernière: comment a fait Apollo pour décoller de la lune). Bref, trouver des activités qui nourrissent leur soif de comprendre et d’apprendre, sans que ce soit du travail scolaire. Leur apprendre aussi à vivre dans le moment grâce au sport, ou activités manuelles, car ce sont des enfants qui ont un petit hamster dans la tête..

  18. MOITY dit :

    Bonjour Madame,

    Je tenais tout d’abord à vous remercier pour ce blog qui est vraiment très clair mais également précis sur tous les sujets abordés.
    Mon fils de 4 ans est suivi depuis peu par une psychologue pour enfants suite à des troubles du comportement. Après l’avoir rencontré à plusieurs reprise, elle pense qu’il a un profil HP.
    Elle m’a donc recommandé un autre psychologue pour la passation du Wpssi 4.
    Je me dis que si les résultats du test viennent confirmer son approche clinique, cela explique alors tout à fait son comportement particulier et du coup, c’est un soulagement puisque l’on va pouvoir l’accompagner sur tous les plans. Néanmoins, est-il possible que la psychologue ait vu juste mais que les résultats du test ne viennent pas corroborer son avis ?
    Merci pour votre retour.

  19. SAID dit :

    Bonjour,

    Depuis la rentrée scolaire, je me mets à suivre frénétiquement chacune de vos publications car nous vivons une situation assez compliquée mais dont le dénouement se rapproche…enfin je l’espère. Notre fille aînée de 6 ans et demi vient de faire sa rentrée en CP.

    Depuis le premier trimestre de grande section, elle s’entraîne à écrire pour finaliser une lecture fluide au second trimestre de cette même année!!!

    Sa maîtresse très branchée Arts graphiques et visuels avait réussi à la « nourrir » durant cette année, en nous précisant tout de même qu’il fallait absolument veiller à ce qu’en CP, il en soit de même. Lors de la première semaine de la rentrée et après des vacances estivales peu reposantes (car notre fille avait décrété que cela ne servait à rien de dormir….) notre progéniture qui devait reconnaître les lettres de l’alphabet en classe, était passée au cran supérieur. Elle voulait faire des nuits blanches et refusait de dormir.

    Une consultation chez une psy, début septembre 2016, devait vite mettre sur le tapis des tests de QI. Ils auront lieu dans le mois en cours. Entre temps, l’école à aménagé depuis une dizaine de jours un décloisonnement. Elle passe ses matinées en classe de CE1 et à retrouvé un sommeil rapide, toujours entrecoupé de réveils variés, mais disons qu’elle accepte de dormir ( à condition que nous restions avec elle…)

    Ce que nous vivons ne fait que confirmer ce que nous pressentons depuis qu’elle est née.
    Mais en ce qui me concerne, j’ai l’impression que nous nous dirigeons vers l’officialisation d’un point de non retour qui me pose un problème au point de développer depuis le mois de Juin ,des torticolis chroniques.

    Nous nous sentirons peut être soulagés d’apprendre que notre fille est HP mais j’avoue que cette complexité m’effraie. Comment la nourrir nous aussi? comment répondre à ses questions incessantes? Elle semble comprendre sa situation et nous pose souvent des questions déroutantes…. ce matin encore:  » maman? est ce que mon cerveau est celui d’un enfant de 8 ans??? » Tant que les tests ne sont pas passés, je reste évasive….mais que devrons nous lui répondre lorsqu’elle sera peu être confirmée HP?

    Je ne peux m’empêcher, malgré l’orientation de cette aventure, de me dire que notre fille entend nos conversations et ne fait que se caller sur notre discours…. » mes parents pensent que je suis douée donc je répètes que je suis douée…. »

    Le pire dans tout ça, c’est que je suis moi même enseignante et très intéressée par la mise en place de mesures pour élèves à besoins particuliers. Mais en ce qui concerne ma fille, je reste assez démunie…..

    Je garde une grande confiance parce que je sais que nous réussirons à trouver le mode opératoire..il faudrait simplement que je me l’autorise…

    C’est une aventure passionnante qui nous attend, sans savoir comment ni quand, nous savons que nous nous rapprocherons de notre enfant….

    Bien à vous tous et toutes

    Sonia

    • alice dit :

      Bonjour,
      J’aurais pu écrite exactement tous ces mots (sauf que je ne suis pas enseignante :) et que mon torticolis ne date que de Juillet et que ma fille dort bien)! Entrée en CP en septembre, elle commence à trouver que c’est trop lent. Mon mari ne veut pas entendre parler de psy ou de test. Sa maitresse de GS m’avait subtilement dit qu’il y avait un ENORME décalage entre sa maturité intellectuelle et sa maturité affective (ça fait du bien quand quelqu’un d’autre « du métier » le remarque). Du coup j’angoisse à l’idée qu’elle se mette à rejeter l’école. Depuis qu’elle est toute petite, je suis souvent désemparée sur la façon dont je dois me comporter avec elle. Peut-on considérer qu’une enfant de 2 ans est volontairement insolente? Lui dire tout simplement un « stop » de son âge ou lui répondre comme elle le demande? Sans savoir dans quelle mesure, elle la petit maline, ne répète pas ce qu’elle nous entend dire… Ca me fait du bien de lire tous vos témoignages, Ca me donne des idées sur la façon de m’adapter à elle! Merci beaucoup!

      • sonia dit :

        Bonjour Alice. Pour nous le test psychométrique n a pas toujours été évident. Pourtant aujourd’hui il s impose à nous. Notre fille passe seulement 1h en Ce1 chaque jour. Nous en voyons les limites; elle recommence à super angoisser avant de dormir. Nous avons parler ce soir. Elle voudrait qu il n y ait plus de vacances ( c est mon drame vu notre profession) et plus de week end. Elle voudrait que ce soit l école tout le temps; avec un jour ou deux dans l année pour pouvoir souffler!!!!!!!!Trop sympa la gosse.
        Pour l heure nous ne lui parlons pas de précocité. Nous ne sont pas ses psy. J ai contacté la correspondante locale de l AFEP qui m a dit que ses enfants avaient eu besoin qu on leur explique ce qu’il étaient.Je ne peux que vous conseiller d appeler ces correspondants. Ils sont d excellents conseils.
        En ce qui nous concerne; le rdv du test est pris pour le mois novembre. Il est indispensable je pense pour nous aider à avoir une grille de lecture nécessaire à la compréhension de nos enfants.Sans compter qu il faut compter sur un bon praticien pour nous les commenter et nous conseiller.

        Je vous souhaite un bon cheminement…….

    • Tiny dit :

      Bonjour,
      Je suis toute nouvelle sur ce blog (je l’ai découvert il y a quelques minutes) mais votre témoignage rejoint ce que nous vivons: je suis enseignante et démunie face à un fils qui savait lire avant 5 ans (sans le montrer à sa maitresse) , qui dort très peu, qui a finalement passé la GS pour aller directement en CP (dans ma classe !) et qui est maintenant en CE1 dans une autre école. Il reste cependant « perturbant ».
      Les tests ont été fait, le diagnostique HP posé… mais je n’arrive pas encore à dépasser mes craintes. Vous dites « Je garde une grande confiance parce que je sais que nous réussirons à trouver le mode opératoire..il faudrait simplement que je me l’autorise… » . Je pense ça aussi, mais je trouve que nous n’avançons pas beaucoup. Je resterai attentive à votre parcours !

      • sonia dit :

        Bonjour. J ai été également très attentive à votre réponse. D une part parce que vous êtes enseignante et maman d un enfant HP diagnostiqué. A mon sens un enfant Haut Potentiel diagnostiqué ou pas nécessite parfois des mesures particulières. Je suis prof en lycée cette année j ai un élève non diagnostiqué que je pense être HP. Il n est pas perturbateur mais si ma consigne n est pas suffisamment intéressante il me rend un texte soit approximatif soit il s endort dessus; ce qui n est pas le cas quand le travail demandé lui va. Dans ces cas là ses écrits sont structurés et son vocabulaire très élaboré. Depuis ce constat je l ai autorisé à garder son carnet de dessins en cours; ce qui l aide à se centrer sur le travail demandé. Je teste son attention vis à vis du cours et l interroge de manière inopinée. Il est toujours attentif à ce qui est dit tout en dessinant.

        C est une mesure parmi d autres. Pour l instant sa mère ne juge pas utile de le faire tester mais plusieurs enseignants avant moi avaient évoqué sa précocité.
        Bien au delà d un chiffre de QI; ces enfants en classe ont besoin de se sentir accepter pour leur particularité . Renseignez vous auprès du référent précocité de votre académie.

        J espère vous avoir mise dur une piste.

        Bonne journée

  20. Nanette dit :

    Bonsoir,
    Je me pose beaucoup de questions à propos de ma fille de 4 ans.
    Elle parle très bien depuis ses 11 mois mais n’est pas moteur du tout, s’ennuie fortement en classe et préfère donc suivre la classe du dessus (elle est en double niveau), a des blocages sur des choses futiles (des tocs ?), … Je ne sais plus comment la prendre et éviter que tout devienne conflictuel.
    Au moment de la rentrée scolaire, elle est devenue amie avec un petit garçon qui a le même profil qu’elle et qui est très doué. Je me renseigne donc à ce sujet : est-ce que ma fille est plus douée que d’autres ? Est-ce que de le savoir ne m’aiderais pas à l’aider/accompagner/comprendre ?
    Et en lisant vos articles, je me suis moi-même beaucoup retrouvé dans le profil IV…
    Bref, je suis un peu perdu face à tout ça. Est-ce utile ? N’est-ce pas le rêve de toutes mères d’avoir un enfant plus doué, plus fort, plus beau que les autres ? Je veux bien votre avis.

  21. Fift dit :

    Nanette> On se demande tous si le fait de trouver notre enfant brillant n’est pas le fruit de notre fantasme. Il n’empêche que vous ressentez que quelque chose ne va pas. Nous avions aussi des soucis avec notre fils aîné, dès le début de la première année de maternelle : hypersensibilité, agressivité, élève dissipé en classe (alors qu’il était très impatient d’entrer à l’école !). Une personne nous a gentiment suggéré qu’il pouvait être surdoué, ce qui nous a conduit à lui faire passer le WISC. Dès le passage du test, nos relations se sont améliorées sans commune mesure, comme si « nous avions enfin compris ». Nous en avons ensuite parlé à son institutrice, qui a heureusement été très à l’écoute. Depuis ce moment, il a une scolarité et un comportement sans problèmes et semble de plus en plus détendu et confiant. N’ayez pas honte de votre hypothèse, et faites la confirmer (ou infirmer !) par un psychologue, au moins vous saurez à quoi vous en tenir.

  22. Fift dit :

    Sonia> On devrait remettre une médaille à votre enseignante de grande section ! C’est très heureux pour vous que votre fille soit dans cette structure où on semble prendre sa particularité avec attention.
    J’ai l’impression que le test vous fait peur : il est pourtant primordial de savoir « officiellement », sinon il y aura toujours un doute qui planera.
    Parlez de vos difficultés à la psychologue, elle a l’habitude de côtoyer des parents d’enfants surdoués … et nous sommes nombreux à nous poser les mêmes questions ! Ne vous inquiétez pas, le fait que vous vous posiez ces questions démontre que vous êtes à l’écoute de votre fille et que vous saurez, le moment venu, trouver la manière de l’accompagner. Dites-vous que, les mesures étant prises tôt, il est probable que vous n’ayez pas beaucoup de soucis à vous faire pour les résultats scolaires – ce qui soulagerait bon nombre de parents :-D .

    • SAID dit :

      Bonjour à toutes et à tous,

      J’ avais juste envie de remercier l’ensemble des parents que nous sommes pour beaucoup et qui acceptent de livrer leurs points de vue, leurs expériences, leurs doutes, leurs conseils, leurs avis. Vous me faites du bien à lire.

      Merci

  23. Agatha dit :

    Bonjour à toutes et tous
    Merci pour ce billet et pour ces témoignages.
    Je soupçonne 2 de mes enfants (9 et 7 ans) d’être précoces.
    Mon frère a été dépisté récemment, et c’est lui qui m’a fait découvrir cette singularité qui semble s’appliquer à mes enfants.
    J’ai toujours trouvé mes enfants curieux et très perspicaces, mais en temps que maman, je me suis toujours pensée tout sauf objective.
    La vie à la maison est devenue invivable ses derniers mois, mon ainée est en souffrance, il a cette colère ;ce mal être qui explose.
    Mon 2ème a une légère dyspraxie, , il a toujours été très observateur; il a ce recul par rapport à la vie , des questions d’une grande profondeur qui me laissent souvent perplexe.

    Bref, j’explore cette piste. je me renseigne, je pense prendre rv avec un psy
    je me demandais comment vous aviez amener la chose avec vos enfants, comment leur expliquer le rv chez le psy, le test…

    Merci de vos réponses.

    • Lili dit :

      Bonjour,
      J’ai deux zèbres de 9 et 11 ans qui n’ont pas été identifiés pour les mêmes raisons ni testés aux mêmes âges ni même par le même psychologue, mais pour les deux nous avions évoqué que le test et le rendez-vous visaient à aider à mieux comprendre leur fonctionnement et leur manière de réfléchir pour reussir à mieux les aider au quotidien (à l’école pour l’un qui ne rentre pas ds le moule scolaire et qui développait un comportement agressif, et à la maison pour l’autre qui nous gratifiait de colère souvent non maîtrisée et non comprise). Ils y sont allés tous les deux de bon coeur qu »on les écoute enfin vraiment et soulagés au résultat qu’on puisse enfin tenter concrètement de prendre en compte leurs difficultés. Globalement je crois que les enfants comprennent bien qu »il s’agit de trouver un apaisement pour toute la famille et surtout pour eux, que papa et maman soient vraiment en mesure d’agir de manière adaptée pour chacun d’eux.
      Voilà.
      Emilie

      • Agatha dit :

        Merci pour ta réponse Emilie.
        J’ai sauté le pas et pris rv avec 2 psy ( le 1er ne prenant pas 2 enfants d’une même fratrie), je leur expliqué la raison, et ça a dénoué déjà pas mal de choses pour ainé
        Enfin, on prenait sérieusement son mal être.
        Je ne sais pas ce qu’il ressortira de ces rv, mais, ça ne peut qu’être bénéfique.

      • TOPIA dit :

        Bonsoir,
        Je viens juste de lire votre message sur ce site que je découvre ce soir. Je me suis penchée sur ce blog que je trouve très intéressant car je suis une maman un « peu surprise et un peu perturbée » par ce que la maitresse de mon fils âgé de 9 ans vient de m’annoncer.
        J’ai un garçon dit atypique, particulier, différent (ce sont les termes que j’entends régulièrement à son propos) et qui ne rentre pas dans le moule de l’éducation national. Peu de monde arrive à le cerner (même nous parfois) depuis la crèche. Et oui depuis la crèche (surprenant) ! Nous sommes convoqués presque tous les ans pour sa particularité. Et ce vendredi 3 janvier la maitresse m’a convoqué pour me reparler de la particularité de notre fils mais cette fois ci non comme un reproche : pour une fois ! Elle m’annonce que mon fils à de grande capacité intellectuelle et qu’elle suspecte en lui un enfant précoce au niveau de sa pensée, Pourtant à l’école ses notes sont moyennes, a beaucoup de mal à faire ses devoirs seuls (selon si la matière l’intéresse ou pas), écris très mal…. Donc très surprise car pour moi et pour la majorité des personnes on s’attend à un enfant ayant un bon niveau scolaire. Grosse erreur me dit t-elle et me rajoute que la précocité revers différente forme et n’est pas synonyme de bonne notes mais plutôt d’ échec scolaire car difficile à déceler chez certains enfants et notamment chez les enfants atypique comme le notre. Et la maitresse me questionne sur mon fils, sur sa façon d’être. Je lui répond que mon enfant a toujours été un enfant solitaire (il n’a que deux copains), n’aime pas les jeux collectifs, s’efface si il y a trop de monde et préfère se mettre en retrait comme si il ne voulait pas déranger. C’est un enfant très sensible et qu’il a parfois l’air triste comme si quelque chose le pesait. C’est aussi un enfant indépendant comparé à son grand frère. Aime la compagnie d’enfants plus grand que lui. Aime faire de la peinture et serait doué pour l’anglais selon la personne qui lui donne des leçons. Donc je lui demande sur quoi elle s’appuie pour avancer une telle chose. Elle m’annonce qu’elle observe mon fils depuis longtemps car son caractère, sa personnalité l’on interpellé. Mon fils décroche en cours, n’écris pas ses cours et pourtant rend des évaluations correcte ce qui est très surprenant pour elle. Selon ce qu’il étudie en classe mon fils peut être très bon, participer lorsque cela l’intéresse et complètement décrocher si cela ne lui plait pas. Il s’est nommer tous les dieux grecs (qu’il étudie en ce moment avec la maitresse) alors que les autres enfants de sa classe n’en sont pas capable. Elle pense que mon fils à un mode de fonctionnement différent des enfants de son âge et qu’il a une pensée précoce et que c’est pour cela qu’il a dû mal à entrer en interaction avec les autres enfants car il ne comprend leur mode de fonctionnement car il ne correspondrait pas au sien. Qu’il décroche en classe car comme elle dit « il n’est pas correctement nourris intellectuellement ».
        Et que c’est aussi pour cette raison qu’il aurait développé une phobie scolaire en fin d’année scolaire l’année dernière. Elle est très soucieuse de son bien être car elle sent notre fils en souffrance (une souffrance silencieuse car il n’arrive pas l’exprimer clairement). Elle pense aussi à la rentrée en 6ème qui se profile et qu’à l’heure actuelle elle ne le voit pas dans la jungle du collège car il ne se sentirait pas à sa place. Donc elle m’a demandé de faire des test pour comprendre comment notre fils fonctionne afin de mieux adapter sa méthode de travail et enfin l’aider à s’épanouir. Chose surprenant lorsque je suis rentrée de cette entrevue et que mon fils plutôt introverti était radieux comme soulagé qu’une personne l’ai compris. Je vous écris tout cela car il semblerait que l’un de vos enfants correspondent au mien. Nous allons lui faire passer les tests mais que faire avec les résultats ? Serait-il possible de me dire votre vécu avant et après les tests ? Et si cela à amélioré quelque chose dans la vie de votre enfant.
        Merci beaucoup
        Je vous souhaite une bonne soirée
        Carole

      • TOPIA dit :

        Désolé, je viens de m’apercevoir que mon texte est bourré de fautes, veuillez m’en excuser. Je crois que la fatigue me gagne.

  24. Lili dit :

    Répondez moi s’il vous plaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiit

    Mon fils viens d’avoir 3 ans, l’entourage familial est persuadé que mon fils est hp, nous ces parents, non. Mais voila qu’un maman d le’école me demande si il l’est ousi j’y ai deja penser.

    Bon du coup je fait quoi ? Je pense quoi ?
    Enfin c’est bête mais je sais pas moi il lit pas, il fait pas ces lacets, bref il est pas en avance.

    Alors oui il parle bien, depuis longtemps, il comprend très vite les langues étrangère, il a une façon de penser special, trop sensible, perfectionniste, peut d’échouer, bref c’est vrai qu’on l’a toujours trouver différent ( on le voit avec sa soeur aussi) mais de la a dire qu’il serait hp ?

    Que doit-on faire ? :/

    • Lili dit :

      Bonjour,
      Prenez contact avec l’afep ou l’anpeip de votre région pour prendre rdv auprès d’un psychologue connaisseur de la douance pour faire tester votre fils et vous saurez. Si rien ne presse ou que rien n’indique qu »il est en difficulté relationnelle ou scolaire, attendez qu’il ait 6ans pour faire directement un wisc.
      Cordialement

  25. Agatha dit :

    bah, voilà, 1er rv psy passé pour mon grand.
    la psy n’a pas rejeté l’hypothèse qu’il soit précoce, elle nous a proposé de faire un bilan complet ( les psy sont des commerçants comme les autres… ça fait mal au portefeuille!).

    Je me trouve bien présomptueuse de penser que mon enfant puisse être précoce…
    Ce qui me paraissait très clair il y a quelques mois l’est beaucoup moins aujourd’hui

    Ceci dit, mon fils est en souffrance et est partant pour faire un bilan, la psy lui a expliqué le pourquoi du comment ( j’étais étonnée d’ailleurs, je ne pensais pas lui dire que nous pensions qu’il était précoce afin que cela ne le perturbe pas si ce n’est pas avéré).
    1er rv pour test le 26/11

    qui vivra verra

  26. UneAutreAdo dit :

    Bonjour,
    tout d’abord merci pour ce blog que je dévore à la place de mes devoirs.
    Je sais que vous écrivez que l’origine de l’enfant n’influe pas sur la douance (en tout cas pour certaines choses) mais je me pose quand même quelques questions. L’adoption (à 1/demi) influe-t-elle sur le comportement intellectuel de l’enfant?
    Les tests de QI français ont-ils « besoin » de connaître des précisions sur la marche du bébé etc. ?
    Je pense que je trouverai ma réponse, mais l’enfant HP saute-t-il toujours la phase babillage?
    J’ai, depuis quelque temps, du mal avec le langage oral non préparé. Est-ce une perte de confiance ou simplement quelque chose dont je ne me rends compte que maintenant en troisième?
    Enfin, les filles ne représentent qu’une minorité, c’est d’autant plus difficiles de se juger.
    J’espère que mes questions sont un minimum compréhensibles et postées au bon endroit.
    cordialement, C.B.

    • A. Zebrounet dit :

      Bonjour :)

      « L’adoption (à 1/demi) influe-t-elle sur le comportement intellectuel de l’enfant? »
      Oui ! (je n’ai jamais écrit que l’environnement n’avait pas d’influence, mais que la douance est là dès le départ… Un environnement favorable sera propice à l’épanouissement de ce haut potentiel intellectuel. A l’inverse, un environnement défavorable le gardera en sommeil)
      Plus on est jeune, plus l’incidence de l’environnement est importante. Plus on vieillit, plus la génétiques prend le dessus :up:
      Il y a dans le Que-Sais-Je du Dr Gabriel Whal un chapitre qui devrait te passionner :arrow: https://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2015/03/25/que-sais-je-les-enfants-intellectuellement-precoces/

      « Les tests de QI français ont-ils « besoin » de connaître des précisions sur la marche du bébé etc. ? »
      Ce ne sont pas « les tests de QI » qui ont besoin de ces infos, mais svt le psychologue qui le demande aux parents lors du 1er entretien. Cela s’appelle l’anamnèse : on retrace l’historique de vie de la (petite) personne ;)

      « Je pense que je trouverai ma réponse, mais l’enfant HP saute-t-il toujours la phase babillage? »
      Non, bien svt les enfants (T)HPI parlent directement TRÈS bien, en termes de syntaxe, de vocabulaire. Pas forcément très tôt, mais sans jamais passer par un « parler BB ». Voir ce billet dans lequel j’en parle :arrow: https://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2015/06/30/florilege-didees-recues-sur-les-enfants-intellectuellement-precoces/
      Maintenant, cette acquisition très particulière de la parole est sans doute à nuancer pour un enfant adopté à l’étranger, & dont le français n’est pas la langue maternelle.

      Alexandra

  27. Boo dit :

    Bonjour,

    j’ai déjà publier un commentaire il y a quelques temps.
    L’entourage est un peu oppressant car persuader que notre enfant est précoce ( ma mère et ma soeur le sont)

    Au fil du temps, nous nous sommes posé beaucoup de question, sur sa façon d’interargir avec le monde.
    Depuis sa naissance, je le sent différent, je l’ai même pensé autiste pendant un temps.

    Il a 3 ans maintenant, commence à écrire et réclame à lire ( merci les alphas ;) )
    Il fait des petites crises d’angoisse sur les finances familiales notamment.
    Pleurs le soir depuis aout pour avoir un autre bébé à la maison.
    Pleurs si on lui fait écouter de la musique classique.
    Se renferme dès qu’on évoque un moment triste.
    J’ai réussie, à force de discussion, à le convaincre d’utiliser sa main gauche pour écrire. Et oui il est gaucher mais ne voulait pas l’utiliser car  » c’est pas la même main que les autres ».
    Il ne fait rien tant qu’il n’est pas sur de réussir. Le plus flagrant étant la marche, il partait se cacher pour s’entraîner a tenir debout tout bébé déjà.
    Aujourd’hui il apprend 2 langues ( français et occitan) et se met à creer sa propre langue à côté.
    Il semble développer une hyperestésie tactile aussi.

    Et surtout on a sa soeur et voit une différence énorme ! on a l’impression d’avoir enfin un « vrai » bébé.

    Bref, on à commencer à se poser des questions quand même.
    J’en ai discuter avec ma psy, qui est quasi sur vu de son comportement qu’il est hypersensible. Mais que cela ne veut pas dire précoce. Qu’il est jeune, qu’on a le temps.

    Du coup j’ai sauter le pas et elle va le rencontrer, pour qu’il puisse juste poser ses valises, dire ce qu’il a envie de dire.

  28. Angélique dit :

    Bonjour,

    J’ai une fille de 4 ans et demi qui nous a toujours semblée légèrement en avance par rapport aux enfants de son âge dans certains domaines.
    Elle parlait bien à 2 ans, elle a toujours posé bcp de questions (« pourquoi ? »). Elle réussi des puzzles de niveau au dessus du sien, elle a une excellente mémoire, elle comprend vite, elle adore les livres, elle ne fait plus de siestes depuis ses 2 ans … etc.

    L’année dernière en petite section, j’ai fait le point avec sa maitresse avant les vacances de décembre pour savoir si tout se passait bien. Elle m’a répondu que oui, aucun pb, au contraire. Elle savait déjà bcp de choses. En regardant les cahiers durant les vacances, il me semblait que le programme était trop simple pour elle, tout simplement parce qu’elle avait déjà appris tout ce qu’elle voyait en petite section.
    Etant en double niveau, la maitresse a voulu la faire travailler avec les moyens de sa classe car elle avait remarqué qu’elle répondait à leurs devoirs. Mais ma fille se sentait plus à l’aise avec les enfants de petite section.
    Cependant, en fin d’année, la maitresse m’a dit et redit que ma fille devrait passer une classe. J’ai nuancé ses propos et dit qu’il faudra voir l’année suivante.

    Elle est maintenant en moyenne section en double niveau « Moyen Grands ». La maitresse me fait le retour qu’au niveau du travail, tout va bien, c’est une des meilleures.
    En revanche, au niveau du comportement, c’est plus compliqué… Elle n’est pas attentive, il faut la rappeler à l’ordre, elle est dans la lune, distraite, ne tient pas trop en place… Cela fait depuis octobre que c’est comme ça…
    A la maison, pourtant, ça va… Elle sait être calme, etc.

    J’ai reparlé à la maitresse du fait qu’elle semble avoir un peu d’avance ou des facilités. Mais la maitresse me dit que parfois, elle a l’impression que ça ne l’interesse pas ce qu’ils font. Pourtant, ma fille me redit les soirs ce qu’ils ont fait (alors que la maitresse me dit qu’elle n’a pas écouté etc..)

    Après plusieurs discussions avec la maitresse, je lui ai demandé de faire intervenir la psy scolaire, pour voir s’il n’y a pas un pb de trouble de l’attention. Mais ma famille et moi, nous pensons que non (sinon elle serait de tout temps « active » et peu attentive…?)

    Voilà, je voulais juste votre avis, car je la retrouve dans certaines descriptions d’enfant précoce, mais pas totalement… Et en attendant qu’elle voit la psy scolaire, ça cogite bcp de mon côté…

    Merci d’avance pour vos réponses…

    • ZFamily dit :

      Bonjour Angélique,

      Votre message résonne pas mal chez nous… 3 filles à la maison, les 2 aînées testées et reconnues zèbres, la 3ème âgée de 4 ans et demi…
      Sa rentrée en PS l’an dernier s’est très bien passée mais rapidement, l’ennui est arrivé. Et avec, un début « d’indiscipline »… Les derniers mois ont été assez pénibles car notre fille traînait de plus en plus les pieds, elle qui avait commencé l’année en courant vers l’école !
      En fin d’année donc, décision de la mettre chez les Moyens / Grands cette année. Du côté des Moyens.
      Là encore, une rentrée enthousiaste, surtout car elle profitait pleinement des temps d’apprentissages communs aux Moyens et aux Grands. Puis… l’ennui… l’envie de faire le travail des Grands plutôt que celui des Moyens…
      Nous allions demander un RDV à la maîtresse lorsqu’elle nous a avoué qu’elle avait déjà parlé de notre enfant à la psy scolaire.
      J’ai rencontré cette psy avec ma fille en décembre. Echaudée par les expériences des 2 aînées, je ne pensais pas me trouver en face de quelqu’un vraiment au fait de la douance et très loin des préjugés mille fois entendus auparavant. Une vraie rencontre.
      Notre fille, mise en confiance, a passé avec elle les tests du WIPPSI. Elle a alors glissé, naturellement, du côté des Grands. Ravie de s’imaginer en CP dès la rentrée prochaine, de pouvoir enfin compter plus que jusqu’à 10, de s’essayer à la graphie en cursives…

      Lorsque vous écrivez « je la retrouve dans certaines descriptions d’enfant précoce, mais pas totalement », j’ai envie de vous répondre que c’est tout à fait normal et qu’aucune de mes 3 filles ne remplit toutes les cases, elles sont complètement différentes…
      Mais que, si nous avons attendu pour l’aînée avant de nous rendre vraiment compte, si nous avons refusé les sauts de classe proposés (nous ne savions rien du monde des zèbres à l’époque – elle a 14 ans- !), il nous a paru indispensable d’être particulièrement attentifs à tous les « signes » pour la troisième, et même d’oser demander un saut de classe dès lors que nous sentions que notre enfant n’était plus stimulée à l’école. L’ennui peut faire des ravages.
      6 heures de classe par jour à ne rien apprendre, je vous assure que c’est long……..

      Donc je ne peux que vous encourager à rencontrer la psy scolaire (vous n’avez pas besoin de l’aval de la maîtresse, ses coordonnées sont disponibles auprès de la direction de l’école). Je vous souhaite sincèrement de « tomber » sur une personne à votre écoute, sensibilisée à la question de la douance.
      Et si ce n’est pas le cas, suivez votre instinct et demandez à une association de vous donner les coordonnées d’un psy libéral qui fera passer les tests adéquats à votre petite fille. C’est vrai que le coût d’un bilan n’est pas anodin mais quel soulagement ensuite, lorsqu’on possède les clés !

      Bon courage, bonne continuation à vous et à votre votre demoiselle.

      • Angélique dit :

        Bonjour,

        Merci pour votre réponse.

        Depuis 15 jours, le comportement parait correct (à la fin de chaque semaine, ils ont une image ou pas selon leur comportement, elle en a eu 1 chaque semaine).
        Je n’ai pas relancé la maîtresse pour la psy, elle m’a dit que le dossier doit être vu en commission. Toutefois, je lui poserai quand même la question demain (j’ai plus de temps le mercredi car je ne travaille pas ce jour là), de savoir où ça en est.

        Je ne sais pas vraiment si elle s’ennuie en classe. En tout cas, il me semble qu’elle enregistre très bien ce qu’elle apprend. Même si elle semble « ailleurs », moi je crois qu’elle entend qd même ce qu’il se passe, même si elle est dissipée.
        Elle pose tjs autant de questions et parle bcp… LOL c’est un peu fatiguant parfois…

        J’attends le RDV avec la psy pour voir si elle décèle qqch ou non… Je vous redirai…

        • Angélique dit :

          Bonjour !

          Je fais suite à mon msg de janvier (déjà !) …

          Alors… Notre école est dotée d’une psy scolaire « fantôme » … LOL … C’est très dur de l’avoir au tél, à la voir tout court et elle a mis un moment à venir observer ma fille…

          Elle est venue en MARS… Un jour où la maitresse était en décharge (donc c’était une remplaçante) … Suite à cette visite, la psy a été en arrêt jusqu’au 18 avril sans laisser de nouvelles à la maitresse de ses « conclusions », juste dit qu’elle repassera… OK…..

          Mercredi, la maitresse m’a annoncé qu’enfin ! … la psy viendra jeudi matin (donc hier).

          Ce matin, la maitresse me dit « la psy n’est pas venue hier, elle n’a même pas prévenue »… ahh !! Mais c’est quoi cette nana !!??? … La psy a tout de même appelé à midi (pour dire qu’elle n’était pas venue…)… Elle voulait repasser la semaine prochaine, mais ça ne collait pas avec la maitresse !… Donc la psy a dit que le plus simple, c’est que moi je l’appelle pour que l’on se voit, car de ce qu’elle a observé en mars, elle pense que ma fille est en avance, et elle veut lui faire passer des tests.
          Tout ça pour ça, je suis dépitée !… Quelle perte de temps !… Bref… J’aurais ses coordonnées ce soir, j’essayerai de l’appeler + mail mardi. J’espère qu’on pourra se voir rapidement, et surtout qu’elle ne me posera pas de lapins comme à la maitresse, parce que ça ne va pas le faire… !…

          Je voulais savoir en quoi consiste les tests faits par les psy scolaires ?

          Merci

          • ZFamily dit :

            Angélique,

            En effet, quelle épopée !

            La psychologue scolaire que j’ai rencontrée m’expliquait qu’elle travaille sur 5 établissements différents… elle « s’occupe » donc de 1 500 enfants ! Cela peut expliquer le manque de disponibilité.
            Les tests pratiqués auprès de ma fille étaient ceux du WPPSI, plus des entretiens pour voir comment elle se sentait dans sa classe, des dessins… Elle l’a rencontrée plusieurs fois car ces tests sont assez longs, surtout si l’enfant les réussit : elle commençait par les exercices destinés aux enfants de 4 ans puis augmentait le niveau pour voir jusqu’où elle pouvait aller. C’est très ludique avec des cartes, des tampons, des jeux, des cubes…
            Maintenant, il est fort possible que si elle est peu disponible, la psychologue que vous rencontrerez ne lui fasse pas passer tous les tests.
            L’important est qu’elle vous questionne (notre premier entretien, en présence de ma fille, a duré presque 1 heure), qu’elle observe votre fille suffisamment longtemps, afin qu’elle puisse vous aiguiller. N’oubliez pas, à mon avis, de lui préciser que l’enseignante de l’an dernier vous avait déjà parlé de saut de classe. La psychologue que nous avons vue m’avait bien précisé que lorsque ce genre de demande émane de l’enseignant (et non pas de parents qui, parfois, insistent lourdement), c’est presque toujours que l’intuition était bonne et que le saut de classe pourra être bénéfique.

            Pour le passage anticipé en GS, comme nous sommes déjà en Mai…c’est raté pour cette année !
            Et c’est bien dommage car le double niveau est idéal pour « glisser » vers le niveau supérieur sans avoir à changer de classe, à mon avis.
            Maintenant elle peut vous proposer de la faire passer directement en CP, surtout si votre fille a déjà commencé à lire…

            Tenez-nous au courant, en espérant que la psychologue sera au RDV !

            • Angélique dit :

              Bonjour,

              Eh bien, je suis peut-être mauvaise langue, j’ai déjà une réponse à mon mail ! RDV pris le mercredi 31 mai à 10h00. J’imagine en présence d’Elena (j’ai tout de même reposé la question). Elle ne m’en a pas dit plus par mail, donc juste une 1ère rencontre je pense.

              Oui, je penserai à parler du ressenti de la maîtresse de l’année dernière; mais également de la crèche où elle était petite, qui m’avait aussi interpellée, notamment en « 3ème année ». En effet, son comportement était plus agité lors de celle-ci. La responsable m’avait expliqué que ma fille avait fait le tour de ce qu’elle avait à voir à la crèche et qu’elle était trop « grande » pour ce qu’ils faisaient. Elle m’avait dit que l’année de maternelle lui ferait du bien, pour voir de nouvelles choses.

              A suivre donc …

            • Angélique dit :

              Bonjour,
              J’ai vu la psy scolaire ce matin. Sympa au final. Elle m’a juste dit que pr elle, pas de troubles de l’attention car ma fille est appliquée et concentrée dans le travail individuel. Elle m’a demandé qq infos sur la vie extra scolaire.
              Puis j’ai rempli autorisation pr qu’elle lui fasse faiee tests. Ca se fera le 12 juin. On verra..
              Bonne journée

              • Memepasmal! dit :

                Bonsoir Angélique ,
                Je suis curieuse de connaître le procédé de la psysco pour affirmer qu’il n’y a pas de trouble de l’attention.
                En sachant que ce dépistage ne peut s’évaluer avant l’âge de 7 ans.et encore,une batterie de test nécessaire pour enfin valider,sans compter un questionnaire en plusieurs exemplaire destiné (pas seulement aux parents) a l’ensemble de l’entourage de l’enfant c’est à dire enseignants,les deux parents.
                Une anamnèse de plus d’une heure avec le parent,puis l’enfant.
                Le tdah ne se voit pas forcément en relation duel,j’aimerais dire même pas du tout si je prend mon expérience personnelle en compte,les filles sont encore plus difficile à dépister .
                Juste un petit conseil, restez vigilante,.
                Bien cordialement,

              • Yep ! Je dirais comme @memepasmal :(
                Attention aux affirmations rapides de ce type…

                Alexandra

                • Angélique dit :

                  Bonjour,

                  Merci pour vos réponses.

                  Oui je reste vigilante. J’étais assez surprise qu’en 1 visite et demie la psy en arrive à ces conclusions là. Mais bon, au moins on part sur qqch.

                  Pour l’attention, elle m’a simplement dit que ma fille est très appliquée dans son travail individuel, qu’elle le fait bien. Et que c’est plus en collectif où elle est moins attentive. Ce que j’ai remarqué aussi, au judo par exemple. Elle va vite se lasser des moments où le prof explique par exemple. Il faut qu’il y ait qqch à faire.

                  De mon côté, j’avais demandé l’avis de ma mère (infirmière) et de ma belle soeur (éducatrice spécialisée). Pour elles, il n’y a pas de souci particulier niveau de l’attention (mais bon, rien ne remplace les tests du coup…)

                  J’avais lu qq trucs sur les troubles de l’attention, et effectivement, j’ai vu que c’est plutôt à partir du CP que ça se diagnostique.

                  Ce matin, j’ai vu la maitresse. Si toutefois la psy préconisait un passage de classe suite aux tests (on en est pas là, mais j’aime savoir où je vais…), ça ne se fera pas dans l’immédiat. Ma fille ira de toute façon en GS l’année prochaine.
                  Là où c’est intéressant, c’est que le CP est en double niveau CP/CE1, donc si une tendance se confirme dans le travail, ce serait en CP seulement qu’elle « glisserait » au CE1.
                  Au CP, si pas « d’avance » mais toujours pb en classe, je reverrai pour les troubles de l’attention à ce moment.

                  Je viendrai vous redire les conclusions de la psy…

                  Bonne journée,

                  • Angélique dit :

                    Bonjour,

                    Je passe vous redire les nouvelles.

                    La psy est venue fin juin (après un nouveau lapin mi juin…!) faire les tests à ma fille. Le retour de ma fille est qu’elle s’est bien amusée avec la dame… (c’est déjà ça)

                    J’ai attendu des nouvelles de la psy, je l’ai relancée pour les conclusions. La maitresse aussi attendait… On a finalement eu 2/3 jours avant les vacances, un mail, fait à la va-vite… (prénom de ma fille mal orthographié tout le long en prime ! ……) pour nous dire qu’elle nous communiquera le rapport à la rentrée !!! … Mais qu’elle peut nous dire qu’elle a une légère avance, qui ne nécessite pas de passage de classe pour elle, car ma fille se plait avec les enfants de son âge.

                    Nous (famille, maitresse) étions arrivés aux mêmes conclusions bien avant. J’espère voir les résultats de ses tests quand même (je suis curieuse de voir à quoi cela ressemble et voir ce qu’elle appelle « légère avance »). Heureusement que ma fille garde la même maitresse, car elle relancera la psy si elle ne nous envoie pas le rapport.

                    Je ne garde pas un bon ressenti de cette psy et j’ai même du mal à me fier à son jugement, vu le peu de sérieux tout au long de l’année.

                    Bonne journée,

  29. Agatha dit :

    Bonjour à tous,

    Après de long mois d’attente,nous avons enfin le résultat du bilan qui est… trop hétérogène pour en tirer quoique ce soit ,notamment entre l’ICV 135 et l’irp 86, dû a une inhibition importante pour reprendre les termes du psy .
    Selon le psy, notre fils de 9 ans se construit une protection pour faire face à de profondes angoisses , elle nous conseille une psychothérapie et un bilan orthoptique..
    il n’est pas du tout partant pour une psychothérapie, on va se laisser et lui laisser le temps de digérer tout ça.
    Le problème se pose du coup pour le reste de la fratrie…. nous, ça nous semblait normal de se poser de question sur la vie et la mort à 3 ans mais à priori c’est assez typique.

    Enfin bon, on a déjà voir ou tout ça nous mène…

    • Rainbow dit :

      Avec de tels résultats hétérogènes, il y a de grandes chances que cela traduise une DYS ( dysgraphie, dyslexie, dyspraxie, dyscalculie,dysorthographie, dysphasie). Je suis étonnée que la psy n’ait pas évoqué cette possibilité et s’accroche à ce terme éculé issu du langage freudien « d’inhibition ». Il est plus plausible que votre enfant ait un problème d’ordre neurologique ( attention rien de grave ni de dramatique). Vous devriez consulter un ergothérapeute qui pourra effectuer un nouveau bilan, le mieux étant tout de même de consulter un médecin neuropédiatre à ce propos ( ils sont remboursés), en lui apportant le bilan du psy. S’il est Dys…quelque chose, il y a des solutions pour l’aider dans sa scolarité qui sera nécessairement impactée malgré sa précocité : mes zebres ont chacun sautés une classe mais sont incapables d’écrire, ils tapent à l’ordinateur (et oui ça marche, même pour les maths :roll: ) Leurs bilans aussi étaient très hétérogènes et le neuropsy nous a conseillé de faire un bilan graphomoteur, en plus du bilan orthoptique qui a été utile pour déterminer qu’au niveau des yeux tout allait bien.
      Cordialement.

      • Agatha dit :

        Merci pour votre message Rainbow.
        la psy n’a pas évoqué ce type de pb, mais j’y ai pensé.

        Mon petit deuz de 7 ans est déjà suivi par un psychomotricien pour une légère dysgraphie et hypotonie, un problème neurologique, en effet.
        Rien de bien grave, mais cela le gêne à l’école au quotidien, ceci dit, il arrive à écrire, c’est juste que cela lui demande plus de temps et d’effort que la majorité des enfants.

        Je n’ai jamais remarqué de soucis chez mon fils ainé , et l’école ne m’a jamais alerté non plus.
        Je vais réfléchir à tout ça.
        Pour l’instant , ce que je souhaiterais le plus, c’est qu’il accepte de revoir ce psy ou un autre.
        Il est clairement angoissé et refuse de communiquer avec nous.

        Après, je me dis, après tout, si tout ça s’équilibre, pourquoi chercher plus loin???

        • Memepasmal! dit :

          @agatha
          Peut être que ceci répondra à votre question,Alexandra en avait parlé sur une chronique D’A.ADDA

          http://www.journaldesfemmes.com/maman/expert/64589/ces-enfants-doues-dont-on-ne-peut-calculer-le-qi.shtml

          • Agatha dit :

            @Memepasmal! très intéressant cet article, merci!
            @rainbow on va voir, je vais peut être lui faire passer un bilan psychomoteur
            En ce qui concerne la psy, tu as raison, moi aussi,je n’ai pas accroché plus que ça, mon mari non pus d’ailleurs. Mon p’tit deuz doit passer le bilan avec un autre psy, on le dirigera peut être vers celui là, suivant comment ça se passe.

        • Rainbow dit :

          Par mon expérience, s’il refuse le psy, c »est que quelque part il sent confusément que n’ ‘est pas de cela dont il a besoin. Si la psy ne détecte pas le problème d’une DYS mais met cela sur le compte d’un problème psychologique, croyez-moi votre enfant n’est pas idiot et se rend bien compte que la psy n’est pas compétente en la matière. Qu’il soit stressé je le comprends aisément puisque personne ne décèle réellement son problème et qu’il voit bien que vous faites confiance à quelqu’un qui n’y comprend rien ou tout au moins qui est limité dans sa compréhension. Il faut le rassurer en lui disant que vous n’êtes pas convaincue par tout ce qu’a dit la psy (le QI ça ça roule par puisque ce n’est pas elle qui étalonne les tests, elle se contente de les faire passer) mais concernant l’hétérogénéité, ce n’est plus de son ressort et elle aurait du vous le dire et pas essayer de garder un « client » de plus. Il convient de consulter un neuropédiatre pour faire une autre série de tests psychomoteurs ( en général cela amuse bien les enfants) qui détermineront s’il a besoin d’une aide par erogothérapie ou autre. Il ne faut pas négliger les difficultés graphomotrices d’un enfant. L’écriture va devenir de plus en plus compliquée à mesure qu’il avancera dans sa scolarité, imaginez au collège les prises de notes et les manies respectives de chaque professeur sur la tenue des cahiers et c’est dommage de se rendre compte au milieu ou à la fin du collège qu’avec une aide adaptée (dans le cas de mes zebres l’ordinateur, mais cela peut etre une AVS) on aurait pu éviter d’en arriver à une situation difficile voire critique dans certains cas. Il existe désormais les PAP à mettre en place à l’é ole ou au collège avec le médecin scolaire, ou le PPS qui depend de la MDPH qui permettent d’adapter un peu l’école aux problèmes des DYS ( mais pas que) avec ajout de tiers temps aux controles et aux examens par exemple mais mais aussi possibilité de moins écrire avec exercices à trous, livres audio par exemple, calculatrices pour les dyscalculiques ect ect …
          Si votre enfants sent que vous êtes sur la bonne voie, il va se détendre. Je le crois plutot en perte de confiance. Parlez-lui en, ddemandez-lui ce qu’il en pense et tenez nous au courant.
          Bien cordialement

  30. Delphine dit :

    Bonjour à tous,
    C’est la 1ère fois que je m’exprime sur un blog, portée par la sincérité des témoignages, qui font echo mon ressenti.
    Je suis un peu perdue je l’avoue. Mon cas est peut-être différent des témoignages que j’ai pu lire, mais si quelqu’un avait un conseil avisé, il serait vraiment le bienvenu!
    Mon grand garçon de bientôt 6 ans a toujours été « différent ». Extrêmement gai et facile enfant, il a toujours eu un développement moteur précoce, mais au contraire un développement du langage tardif (avec léger cheveux sur la langue et manque d’articulation), et une tendance à être en permanence « ailleurs », dans son univers. J’ai soupçonné une forme d’autisme pour commencer. En rencontrant une orthophoniste vers ses 4 ans, elle m’a rassuré sur l’autisme, mais alerté sur une possible dyspraxie. Ses tests ont été interminables échelonnés sur 4 mois, car elle n’arrivait pas à comprendre l’hétérogénéité des résultats (elle est expérimentée, je vous rassure!). En conclusion, des résultats nuls d’une part, et excellents d’autre part, qui l’ont amenée à me parler d’une éventuelle précocité intellectuelle. Impensable de mon point de vue, mon garçon ne montrant aucun intérêt pour les questions fondamentales de la vie, pas de précocité dans la lecture et l’écriture ou autre passion pour les dinosaures etc. Sa petite soeur manifeste une bien plus grande vivacité d’esprit, et soulève en apparence plus volontiers la question de la précocité.
    Sa différence se situe dans une hypersensibilité qui est quotidiennement ingérable. Il pleure tous les jours, passe des rires au larme dès que « le plan » qu’il a en tête est contrarié (même si c’est pour une bonne surprise). Sa détresse se mue en colère ces derniers temps, il dit qu’on ne comprend rien, qu’on gâche tout (si par exemple on arrive dans sa chambre le matin et qu’il n’a pas eu le temps de finir de s’habiller pour nous faire la « surprise »…).
    Il ne supporte pas le bruit, les imprévus et la nouveauté, il est de nature solitaire, passe des heures à construire et bricoler depuis toujours. Il a un sens de l’observation aiguisé, un sens de l’équilibre hors norme. Il ressent les émotions de ceux qui l’entourent, ce qui le bouleverse sans qu’il puisse l’expliquer.
    Il adore l’école, mais se « retient de pleurer » toute la journée, d’où un relâchement pression tous les soirs à la maison.
    On marche sur des oeufs en permanence.
    Il est tellement embarqué dans ses crises émotionnelles qu’il n’arrive pas à développer des pensées personnelles. Il se dit « en prison dans ses émotions ». Quand on arrive à passer outre pendant quelques heures, on découvre un petit garçon intelligent, logique, gai et cultivé.
    Il est extrêmement respectueux des règles, il ne fait jamais de bêtise, il fait le gendarme pour les autres enfants. Difficile de gronder une telle personnalité quand ses crises à répétitions incompréhensibles pour nous s’apparentent à des caprices.
    Son papa a été récemment diagnostiqué TDAH, on soupçonne donc un TDA chez lui.
    Néanmoins, je m’intéresse pour la 1ère fois à la question de la précocité, car j’étais moi-même une enfant précoce.
    Ma question est la suivante: vos enfants sont-ils hyperémotifs et hyperéactifs comme le mien? Comment le gérer au quotidien?
    Y a t’il des cas de précocité associé à un TDA? Comment cela évolue t’il avec le temps?
    J’attends quelques semaines pour le faire tester par une neuropsy de confiance, qui je l’espère m’éclairera sur la situation. Néanmoins, toutes les solutions que vous auriez déjà pratiquées m’intéresse vraiment.
    Merci de tout coeur pour votre attention.

    • Memepasmal! dit :

      Bonsoir Delphine,

      Mon fils est dans un premier temps dépisté HP A L’ÂGE de 8 ans,QI TRES HÉTÉROGÈNE QI verbal haut,QI raisonnement perceptif très haut,les 2 hautes indice tres bas,
      Bilan orl (otite séreuse perte 80% de décibels sans aucune indication visible pour nous parent ) bilan neurovisuel et orthophonique (dysorthographie )
      1 longue annee s’est passée avant le fameux rdv neuro,encore bilan(coners et je ne sais plus quoi d’autre :-x )verdict TDAH.

      ENFANT:sur ressort :-x ,coupe la parole,a toujours le dernier mot,n’écoute pas les consignes,zappe d’une activité à l’autre ou alors se focalise à fond sur un sujet qui l’intéresse(Pokémon ou mincraft)puis tous les casse tête chinois, un peu les planètes sans plus,et BEAUCOUP SUR LA VIE LA MORT (quelques nuit blanche ),prend TOUTE LA PLACE à la maison par son agitation et son verbe haut,les portes claque,les pieds aussi :-x ,je me suis toujours demandée si le bruit ne le rassurait pas un peu tellement de son haut de 3 pommes Toute la maison vibrait mange assis,fait ses devoirs en trépignant,LOL ,une intolérance à la frustration,parlement pendant des heures sur un NON!jusqu’a me repousser dans mes retranchement :-? ,mais ca c’était AVANT.

      14 ans ce jour,je vous passe TOUTES LES REMEDIATIONS diverses et variées jusqu’à l’année dernière,je ne veux pas vous faire peur sans que vous en ayez le cœur net :-P ,
      C’est un ado dans toute sa splendeur avec un plus,HP/TDAH la procrastination, les petites manies qui le rassure,et surtout UN GRAND BORDEL car impossible de s’organiser,anticiper,planifier etc…..

      Mais à part ca,depuis que l’on sait (6ans) ON gère :-D ,grâce à la gestion mental,la sophrologie ,et la thérapie cognitivo comportementale .(plus 18 mois sous ritaline,stoppé cause effet secondaire)UNE GRANDE AIDE AUSSI PARENTAL LOL ,

      Et bien sûr des aménagements en classe,car il ne fini pas ses cours,oubli régulièrement son matos,perd ses affaires,(MERCI L’IPHONE)etc…….

      Regardez sur TDAH France,vous aurez quelque piste si vous obtenez le diag HP/TDAH .
      Bon courage ,cordialement
      Laurence

      • Memepasmal! dit :

        PARDON POUR TOUTES SES FAUTES,ça me prend un temps de fou pour les voir.

      • Memepasmal! dit :

        Encore moa,une chose quand même très importante que j’aimerais rajouter ,il est et à toujours été un petit gars super sensible,hyper affectueux avec nous ,toujours en demande de câlin (meme à 14 ans ;) ,prêt à aider un camarade en difficulté , tres populaire au College mais sans vraiment avoir de vrais copains complice aux mêmes centre d’intérêt il a souffert du regard de l’autre,le jugeant maladroit,épuisant,exaspérant….

        Voili,voilou

        • Delphine dit :

          Merci pour ce partage d’expérience!
          Ca rassure un peu de constater qu’on n’a pas un cas isolé, et que bon an mal an, on peut avancer…et merci pour le petit rajout, qui est l’illustration parfaite de mon petit: un enfant profondément gentil et attachant, quand il n’est pas en crise!
          Je reviendrai vers ce site si les diagnostics sont avérés. J’aurai sans doute besoin de conseils bienveillants!
          Merci

    • zebreux dit :

      Bonsoir Delphine,
      juste une piste qui fonctionne pour nous (mes enfants et moi) concernant l’hypersensibilité. Chez nous, l’hypersensibilité est atténuée lorsque nous avons le ventre plein…je ne sais pas trop comment l’expliquer, si cela est lié à une hypoglycémie ou si la digestion ralentie les émotions… je ne sais pas. Mais en rapprochant les repas, en mangeant des choses consistantes (surtout pas les sucreries : c’est pire, nous en prenons seulement en fin de repas), les émotions reprennent des proportions gerables. Par contre, il faut réussir à anticiper, car une fois la crise amorcée, c’est difficile de faire manger son enfant. Malgré les quantités de mimolette, de pommes, de tartines de kiri, les repas restent équilibrés et elles sont très loin d’être en surpoids. C’est plus compliqué à l’école, mais si le petit déjeuné a lieu très tôt, un morceau de fromage, un babybel, est dans la poche pour la récré. et le gouté est pris sur le chemin du retour, attendre d’avoir regagné la maison est trop long.
      Si vous tentez l’expérience, tenez moi au courant,
      bon courage en tous les cas.

      • Une maman dit :

        Je ne peux affirmer que ma fille de 3 ans est hypersensible, mais sa gestion des émotions est parfois (souvent) problématique. J’ai effectivement remarqué que les crises (colère, larmes, refus de toute aide, etc.) semblaient s’apaiser, voire disparaitre une fois le repas passé (c’est très flagrant lors du petit-déjeuner, ou si on tarde à se mettre à table). Elle redevient alors une adorable petite puce ( :roll: LOL Bon je pousse un peu le trait, version DR Jekyll et Mr Hyde, mais parfois ca donne cette impression !)
        Quid des capacités de régulation des émotions de notre « second cerveau » ? Des études se portent sur le lien entre anxiété, dépression et dérèglement du microbiote…
        Alors, bon appétit :-D

  31. Loulou dit :

    Bonjour à toutes et à tous,

    Ma petite fille de 3 ans présente de nombreux signes de précocité et je me sens un peu déboussolée.
    Ce sont les remarques de sa maîtresse (petite section) qui m’ont mis la puce à l’oreille et m’ont amené à me questionner et à découvrir ce blog – fabuleux – tant par ses sujets et que par les nombreux commentaires, tous très riches, apportés par chacun d’entre vous !

    Ma fille , selon ses dires, se replie sur elle même, est dans sa bulle, comme « éteinte », ne participe pas et semble ne pas « supporter » le groupe.
    Quand on la sollicite pour des « exercices », elle ne participe pas, reste stoïque pour ne pas dire mutique ou bien répond totalement à côté de la plaque alors qu’il s’agit d’acquis qu’elle maîtrise depuis bien longtemps !!
    Il lui arrive même maintenant d’avoir des « blocages » et des peurs paniques à l’idée d’aller à l’école. Nous essayons d’en discuter mais on sent bien que le sujet est très délicat de son côté. Elle préfère la fuite.
    :-?
    J’ai été très surprise car le tableau dépeint par la maîtresse n’est pas du tout celui de notre petite fille pleine de vie.
    A la maison, elle est très vive, débordante d’imagination, parle vraiment très bien, a toujours été « en avance » sur le langage, (elle emploie à bon escient les conjugaisons du futur, du passé ou du subjonctif !).
    Elle commence à vouloir parler anglais, nous bluffe constamment avec sa mémoire d’éléphant et son sens du détail. C’est aussi un véritable petit rat de bibliothèque. Elle a une soif insatiable des livres depuis qu »elle est toute petite.
    Elle ne supporte pas l’échec et préfère ne pas faire plutôt que d’essayer (malgré nos encouragements bienveillants).
    Elle semble animée de valeurs morales très fortes : elle fait le « gendarme » à la maison ou dans la rue, en s’offusquant par exemple des voitures mal garées qui peuvent gêner les gens.
    Cela donne lieu à des situations parfois très drôles et embarrassantes !!
    Elle fait également preuve d’une grande empathie, ressent tout et est très anxieuse et attentionnée envers les autres.
    Enfin, son odorat est vraiment très développé ! Elle nous démasque toujours lorsque l’on mange des trucs en cachette ou arrive à sentir l’odeur d’une personne plusieurs heures après son départ…

    Afin de confirmer (ou non ) ma probable hypothèse d’avoir une zébrette à la maison, je me suis donc rapprochée des associations référentes conseillées ici.
    A ce jour, l’ANPEIP m’a donné l’adresse d’une psychologue clinicienne dans notre département (94).
    J’ai également été amenée à en discuter avec mon généraliste, en qui j’ai confiance et qui suit également ma fille, mais il m’a affirmé de façon catégorique et insistante qu »il faut ABSOLUMENT voir en premier un PEDOPSYCHIATRE (avec une adresse qu’il m’a donnée) afin d’établir le diagnostic.
    Il ne veut pas entendre parler de psychologues pour poser cet éventuel diagnostic. Il estime que cela pourrait être utile par la suite seulement, pour un suivi et une éventuelle thérapie pour l’aider à mieux gérer ses angoisses.

    Je m’interroge donc , et doublement car j’ai bien mesuré l’enjeu d’avoir quelqu’un de compétent pour établir ce diagnostic et d’appréhender le test !

    N’importe quel pédopsychiatre est il donc capable de diagnostiquer et de tester un enfant précoce ? (de part son rang de médecin qui de plus est spécialisé en psy et en enfants )
    Et pourtant, pourquoi ai-je l’impression de ne voir que des psychologues cliniciens dans le domaine des EP ?!

    Que ferriez vous à ma place …?

    Merci d’avance pour vos conseils et impressions !

  32. Esther ( ado ) dit :

    Bonjour, je suis une adolescente de 16 ans, il y a quelques jours, une amie m’a parlé des enfants zèbres, retrouvant des caractéristiques chez moi. C’était dans le but de me fare filpper, mais elle s’attendait pas à ce que j’en parles 2 h à ma mère le soir même. A vrai dire, je m’y suis beaucoup interressée, j’ais passée plusieurs heures à lire des pages de sites, et y ait decouvert des réponses que je cherchais sur moi-même. Cependant je ne suis pas sûre d’en être une et mes parents ne veulent pas me faire passer le test. Ils pensent que c’est une fuite, une manière pour moi de dire : c’est pas ma faute si je n’arrives pas à me concentrer en cour; c’est normal que j’ais du mal à exposer correctement un résonnement scientifique. A vrai dire j’ais du mal à savoir moi-même. Je me suis d’abord dit qu’en en sachant plus je pourrais comprendre le décalage que je ressent depuis des années entre ce que je fait et mes capacités intellectuelles. Mes parents savent depuis la grande section que je n’ais pas un qi normal. J’avais passé un test, le proffesseur s’étant rendu compte de mon ennui en classe. De plus, malgré ma dyslexie je savais très bien lire ( bon, la prof utilisait la méthode alpha, une méthode pour dyslexique) la psychologue en avait déduit que j’avais un qi d’une classe et demi. Par contre je ne sais pas le nombre exact. Elle a dit à mes parents que si je sautais une classe, je serait sois moyenne soit mauvaise. Résultat, je suis allée en CP. Je ne suis pas sûre mais je devait être dans le top 3. Ma mère dit même que j’étais la première. Mais je savais très bien lire. Je me souviens que les devoirs, sauf ceux de dictée pour lesquels il fallait apprendre à écrire, ne m’interresaient pas. Un soir, j’avais même dit à ma mère que je n’avais pas besoin de faire ma lecture pour le lendemain. Et effectivement, Je lisait bien du premier coup, mais elle me faisait quand même faire mes devoirs et ne lachaît pas le morceau. C’est en primaire que mon innatention c’est faite le plus ressentir. En CE2 le prof me disputait souvent pour mon innatention, mais ne me considérais pas comme une mauvaise élève, je penses. C’est aussi à partir de la primmaire que je me suis peut à peu enfermée dans une bulle, nottement à cause du harcèlement scolaire. Déjà petite, j’étais rejettée, mais en primaire, je me faisait traitée de folle. J’étais quelqu’un de très rieuse, faisant des grimaces, très exitée, sauf en classe ou j’étais très calme. Alors je suis allée dans mon imaginaire : je prenais des animés que j’aimais bien et inventait des suites, modifiait des épisodes dans ma tête. Je le fais encore aujourd’hui et ça c’est empiré depuis le collège. J’ais aussi fait un blocage au niveau des maths. Mais quand je dis blocage, parfois, ma famille entière devait me répéter la même chose que je ne voulait pas écouter. J’ais tendance à être facilement frustrée et susseptible au niveau des maths. Je me mets assez souvent en colère. Mais je m’en sortait bien pendant toute ma primaire, et aussi très bien en 6°. Et en 5° ca a commencer à baisser. Etant queqlu’un de très stressée, j’avait même développée une maladie cardiaque temporraire. En plus, bien qu’interressée par la physique ( en 6° je pouvait passer des heures à regarder des documentaires derrière mon ordinateur, sur la théorie de la relativité générale, la fibre optique, les trous noirs, les trous de verre … ) mais le programme sur  » faire des dessins de circuits éléctriques » ne m’interressaient absolument pas, j’avais donc des notes moyennes jusqu’à la troisième, ou nous avons étudier un peu d’astrophysique. ( l’astronomie m’interresse depuis mes trois ans, j’avais appris par coeur tout le système solaire d’après mes soeurs j’avais appris juqu’à leur taille et leur distance au soleil) sinon en français je me débrouillait bien jusqu’en 3° ou j’ais commencer à aller trop loin dans mon résonnement, à écrire des phrases trop longues, j’arrivais pas à synthétiser mes pensées pour répondre correctement. Mon prof me l’a maintes fois répéter. Et bien sur, mon innatention s’aggravait d’années en année. Mes résultats ont commencés à chuter à partir de la 4°, et je n’ais pas réussis à les remonter. Et au fil des années, comprenant que mon comportement trop joyeux me faisait passé pour une folle, je me suis renfermée sur moi même. Maintenant, en me voyant, y’en a qui trouvent que mon visage est un visage de déprimée. je ne fais pas attention aux trois-quart de mes camarades de lycée, y’en a qu’un d’élève de ma classe qui s’interresse à moi sans pour autant chercher à me faire réagir ( quand on me titille trop, je peux être plutôt agressive mais pas violente). Y’a même des moments ou je ne ressent pas d’émotions. Parfois, j’ajuste ce que je dis à des amis par réseaux sociaux. Par exemple, quelque chose qui m’interresse mais, qui, à cause de mon humeur, ne m’interresse plus, donc, je fais semblant de m’interresser, pour être gentille et ne pas paraître trop bizarre, bien que ça se voit que je suis bizarre. J’ais une très mauvaise maîtrise de ça. Ou au contraire, une de mes amies avec laquelle je m’étais disputée, j’étais tellement déprimée que je ne voulait pas aller au cour de chorale, en millieu d’après midi. Je peux êtyre avec ma tête de dépressive, et hop, je croise une fille que j’apprécie et je deviens souriante et éclatante de joie. Je ne me comprends pas moi-mêlme sur beaucoup d’aspects de ma personnalité. Et puis y’a aussi mes profs de sciences, au collège ils désespéraient, quand je ne posais pas une question niveau lycée, c’était niveau bac + et ce depuis la 5°(bien que parfois, je posais quand même des question de mon age, maios c’était très rares qu’elles ne soient pas très poussées). En troisième, mes camarades de classes soupiraient quand je posais une question en SVT, et elle elle disait : tu verras ça plus tard. Genre je pouvais pas comprendre… Et bien si madame, et j’ais plein de questions, parce que je suis capable d’entendre la réponse. Bref, c’était frustrant. Maintenant, au lycée, mon prof de physique me prends en apparté, sachant que les 3/4 de ce que je demande n’interresserait même pas un terminale. Au niveau sensoriel, bon me jugez pas sur la vue, j’ais une vue de taupe, sinon, en primaire, aux tests auditifs, j’avais 100/100, j’ais l’oreille absolue (musicienne), et (peut être que c’est normal) je suis capable de distinguer précisément la provenance d’un son. Par exemple, e, classe, un portable sonne, je tourne ma tête vers la dirrection du son et je trouve un cartable. Bon il était pas à 10 mètres non plus. Au niveau du toucher, (si je me tropes c’est pas ma faute, je suis justement sur ce site pour savoir si je suis zèbre), j’ais beaucoup de mal avec les calins, même si j’étais très caline étant enfant. J’éprouve une certaine gêne à être en contact physique ( bon sauf pour la bise), et je suis horriblement chatouilleuse. Je suis très allerte à ce niveau. Un jour, on en parlait à table, et pour faire une démonstration, ma mère a approcher sa main discretement de ma tête, sauf que j’ais sentit le mouvement de l’air bouger, en plus du fait qu’elle n’était pas dans mon angle mort, j’ais réagi, elle ne m’as pas touchée. Cas similaire quand ma soeur a voulu prendre une bouteille d’eau. Sa main s’approchant de mes cotes, alors qu’elle était presaue dans mon angle mort, j’ais bougé instinctivement ma main d’un coup sec, ma soeur à hallucinée. (Bon les chatouilles peuvent être aussi traumatique; mes soeurs, proffitant de beaucoup d’occasion pour me chattouiller, déveluppanr chez moi des moyens de défense). Au niveau sentiments, comme je l’ais déjà expliquée, j’ais un très mauvais contrôle, mais je suis aussi très sensible aux blessures des autres? Je peux parler d’une de mes blessures, avec description du genre  » y’avais une goutte de sang qui coulait sur ma main », par contre, si on me parle de doigts perdus dans une tronçonneuse iou un truc du genre, j’ais des fourmillements dans tout le corps. Fait étrange, ça a tendance àne pas trop me toucher, si on me raconte du passé de style plusieurs siècles ou mlillénaires. Mais quand mon père s’est littéralement ouvert le doigs, je ne pouvais même pas regarder son bandage. Autre chose, j’arrive mieux à penser en marchant. Ainsi, je suis capable, par plaisir, de faire les 30 minutes de parcours de mon lycée à chez moi, pour penser. J’ais limite besoin de ma dose de penser journalière. Même chez moi, je vais jusqu’à utiliser l’excuse, besoin d’aller aux toilettes ou d’aller boire, pour marcher, et ainsi penser mieux. Mon obsession de penser est aussi problematique la nuit depuis des années. Depuis des années, soit je dort en pensant jusqu’à tellement me perdre dans mes pensées que je m’endor, me réveillant, en train de penser, soit, j’utilise des animés, des vidéos, attirant mon attention. Ainsi je m’endors plus facilement. Ou alors en me couchant tellement tard que je met moins d’une heure à m’endormir ( sachant qu’il me faut environ une heure pour m’endormir. C’est aussi très fréquent que je me réveille en pleine nuit. A propos, à mon age j’ais encore peur du noir de ma chambre, donc je dors ma lampe de chevet allumée. J’ais aussi une grose aversion pour je penses presque tous les arachnidés. Mon organisation est aussi déplorable, de plus ma thérapeute chrétienne dit que je suis perfectionniste. Je parles parfois beaucoup plus facilement avec des adultes qu’avec des enfants de mon age ( en meme temps y a pas beaucou pd’enfants qui s’interressent du fait qu’andromède est la galaxie la plus proche de la nôtre) et je suis capable de parler de sciences jusqu’à épuisement. Mes centres d’interret de types loisirs sont variés ( science, histoire, art, théatre, musique), au niveau de mes mouvements, je m’en sort très bien, bien que j’ais fait de la danse pour mieux controler mon corps ( alors que je faisait des grands gestes pensant en faire des normaux), je me débrouillait très bien en violon. Au niveau scolaire, je me débruille bien en anglais mais pas en allemend, très mal en maths mais très bien en svt et en physique chimies ( sauf quand y’a des maths, mon cerveau s’est mis en mode blocage au trimstre 2), En français j’ais beaucoup d’imagination en écriture, mais je m’enfonce souvent en tergiversations bien que je m’améliore. Je me débrouilles très bien en histoir ( du par coeur et de la logique, j’aimes beaucoup) le prof d’SES est ravi par mon interret sur des questions tels que le féminisme, le genre…, j’ais déjà lancée des débats. Bref je suis chelou avec des résultats chelous selon mon interret de la matière, et je suis en état de stress depuis 3 jours depuis que j’ais appris « enfants zèbres ». Ayant de plus de grands projets d’avenir, chercheur dans une banche de la physiqe, mes parents sont inquiets, ce qui augmente mon inquiètude. Je me décourage. Et puis en me demandant sui je suis un zèbre, j’ais peur qu’on penses que je me surrestime, que si je fait le test de qi chez un psy et que je le rate, e sparents vont me reprocher d’avoir voulu fuir, de les avoir fait payer tout ça, que je fairait mieux de me concentrer sur mes maths. Vous avez peut être l’impression que je parles beaucoup trop de choses sir moi, ne faisant pas partit des zebres, mais je ne sais pas si je suis zèbre, je ne comprends pas des choses sur moi, me bloquant depuis des années.
    Merci d’avance pour vos réponses.

  33. Esther ( ado ) dit :

    rectification , je viens de regarder dans mon dossier, le test de qi s’est fait en moyenne section, de plus, mon qi y était indiqué : 116. Je comprends encore moin.

    • mariemaman dit :

      Un enfant a 4-5 ans en moyenne section de maternelle. C’est jeune. A cet âge le QI n’est pas fixé, il est évolutif.
      Et un bilan n’est pas qu’un chiffre de chiffre de QI…
      Il serait certainement opportun de refaire un test. et c’est toujours intéressant d’apprendre à se connaître et se comprendre soi-même.
      Bonne continuation !

  34. Malena dit :

    Bonjour
    Je soupçonne ma fille de 6 ans d’être à haut potentiel mais elle ne présente aucune difficulté à l’école ni relationnelle. Elle est doué en musique son prof pense qu’elle a l’oreille absolue. elle aime beaucoup les mathématiques et adore résoudre les problèmes de sa soeur en cm1 parfois elle répond avant elle. Je me demandais si tous les enfants à haut potentiel présentent des difficultés relationnelles.

    • Papylirus dit :

      Non. Pas moi. Pas mon père. C’était une question facile.

      Pour la réponse longue, je dirai : « c’est la lotterie », et « parce que c’était moi, parce que c’était lui ».

    • Jean dit :

      Bonjour Malena,
      Non, tous les doués ne sont pas mal dans leur peau.
      2/ votre fille semble avoir un profil Zèbre evident. si cela vous rassure faite la tester par une vrai psy ( surtout pas une psy scolaire…).
      3/ Parlez en avec elle . Veut-elle faire le test? Pourquoi?
      4/ Si tout va bien , la discretion quant a sa doueriance n’est pas forcement une mauvaise solution.

  35. pipna dit :

    Bonjour Malena,
    J’ai deux enfants, deux THP. Leurs QIs sont similaires à 2 points d’écart (donc la même chose hein …).
    Les deux sont très scolaires et excellents élèves.
    Ma fille a beaucoup de problèmes relationnels. Vraiment beaucoup ….
    Son frère est une bête sociale, a plein de « potes » et, du moment qu’on le nourrit intellectuellement, est un petit garcon populaire et social, bien dans ses baskets.
    Non tous les zèbres ne sont pas mal dans leur peau …. mais certains le sont …
    Et la musique aide certainement votre fille à trouver son équilibre.

    • MALLETON dit :

      J’ai aussi 2 enfants à haut potentiel et tout deux très différent, un qui a de grosse difficulté relationnelles et l’autre pas du tout. Le premier à peut être ouvert la voie au deuxième????

  36. Jean dit :

    Bonjour,

    l’enseignante de mon fils qui est en CE1 nous a conseillé de faire un bilan pour voir s’il serait précoce. Pour autant cela se passe assez bien à l’école et dans sa vie, qu’est ce que le bilan pourrait lui apporter ?

    • Papylirus dit :

      1) Une soupape de sécurité si une erreur d’interprétation mène à des conflits avec l’éducation nationale voire les services sociaux. On peut accuser les parents de mal élever leur enfant s’ils le font travailler (ou lui donnent la possibilité de travailler), jusqu’aux tribunaux, SAUF avec l’attestation en main.

      2) C’est un sujet de conversation facile, et à partir dy lycée / début des études supérieures, si le décalage émotionnel est encore patent, ça aide les autres à être tolérant (je parle d’expérience…).

      3) Ca aide les profs à avoir confiance en eux quand ils ont l’intuition qu’ils devraient adapter leurs méthodes mais ne sont pas sûrs d’en avoir le droit ou craignent de faire une injustice vis-à-vis des autres élèves.

  37. Abygaël dit :

    Bonjour,

    Tout d’abord, merci et bravo pour ce blog ! Une amie (maman d’un petit zèbre) m’en a passé le lien en me disant qu’elle me pensait zébrée… Alors du haut de mes 15 ans, j’ai commencé à me renseigner, acheter des livres (celui du blog est commandé !), lire. Seulement un doute persiste, et vous parlez ici de comment faire pour faire passer le test, comment réagir après quand les rayures sont découvertes… Mais comment faire si l’on découvre que finalement, eh bien non, ce n’était pas un zèbre ?

    Merci d’avance et bonne continuation.

    • Papylirus dit :

      Tu es toujours toi, tu as toujours les mêmes goûts, la même vie, les mêmes amis (qu’ils aient des pages, des poils ou des cheveux). On peut le faire par simple curiosité, ma propre motivation était de ne pas être en reste de ma soeur… Quand on (se) cherche, on a parfois la bonne piste, parfois non, et quelle importance ? C’est le trajet qui compte. Quand on croit être à la recherche de ce qu’on est, on se construit à la place, et c’est tant mieux.

      • Abygaël dit :

        Chacun sa motivation en effet, la mienne serait de mettre un « nom » sur ma particularité. Après je suis d’accord avec toi, je serai là même quel que soit le résultat mais bon…

        • LN dit :

          Pour ma part, ça a tout révolutionné. J’ai découvert que je n’étais pas une bête bizarre éternellement insatisfaite, une espèce de sale gamine pathologique. Je suis juste neuroatypique et oui, je suis différente mais je suis juste faite comme ça. J’ai l’impression de faire connaissance avec moi-même à 32 ans :)

    • shana dit :

      Bonjour Abygaël je suis la maman d’une jeune fille de ton âge fraîchement zébrée officiellement par les résultats des tests réalisés.
      Je me permets de parler en son nom pour te dire que ces 3 petits chiffres ne l’ont pas transformé, mais elle a pu mettre un nom sur « cette différence » et sur son mal être.
      De ce fait, elle ouvre un peu sa porte aux autres…tout doucement…elle comprend mieux ce qu’elle ressent, elle est rassurée je pense. Peut être serait il sympa que vous discutiez ensemble si tu le souhaites bien sûr et qu’elle soit d’accord également. Qu’en penses tu?
      Bon courage à toi…si je peux t’aider en parlant de tout cela avec toi n’hésites pas.

  38. Armide dit :

    Bonjour, je découvre votre blog et il me conduit à me poser pleins de questions. J’ai 2 enfants une fille de 13 ans et un garçon de 10ans. En petite section , l’institutrice nous a alerté car ma fille avait du mal à s’habituer eau groupe. Elle était consciente de la violence des enfants entre eux ( se rentraient dedans sans s’arrêter ni s’excuser) et avait du mal à lier des relations. En moyenne section, sa collègue nous a dit qu’elle ne prenait pas assez de risque côté motricité ( elle é se mettait jamais en danger) nous avons fait un bilan de motricité que Salomé a réussi sans pb. En primaire, ses instituteurs ont pointé une enfant très discrète qui intervenait peu mais avait beaucoup de connaissances parfois on me disait qu’elle était peut-être un peu fainéante . Salomé a cependant toujours été une excellente élève avec de très bons résultats. Avec l’arrivée au collège, les profs décrivent une enfant brillante, plus que bonne, certains me disent  » elle réfléchit comme moi c’est un plaisir « elle a des réflexions brillantes quand elle développe une idée on a pas besoin d’ajouter quelque chose. » Salomé reste très discrète et dit qu’elle ne veut pas qu’on l’a remarqué. Elle lit un roman chaque soir, de la poésie, du théâtre.
    De son côté, Gaspard est un enfant assez à l’aise scolairement, très respectueux des règles. Pendant une période ces fameuses règles étaient angoissantes, il pouvait ne pas dormir pour un excercice pas terminé au cours de la journée d’école.
    Il n’a jamais dessiné préférant faire des plans ou des schémas électriques. Il a commencé à faire des expériences de montage électriques vers 4 ans. il a mille idées à la minute. L’an dernier son institutrice nous a alertés sur sa qualité d’écriture. Il est en difficulté sur tout ce qui concerne la motricité fine ( écriture, coloriage…)Nous avons demandé un bilan de la psy scolaire et cette dernière a évoqué un THPotentiel, elle a précisé que les résultats sont hétérogènes car Gaspard stresse dès qu’il y a une contrainte de temps ( elle a parlé de résultats très élevé sur la logique le vocabulaire les concepts…) j’ai demandé un écrit que je n’ai toujours pas.nous nous sommes arrêtés là cependant je me demande si je ne devrais pas le/ les faire testé afin de mieux orienter ( surtout Gaspard) . En parallèle, je me suis interrogée sur moi-même, sur mes difficultés à être avec les autres, sur mon mode de pensée très proche de celui de mon fils, je me demande si je ne devrais pas moi aussi me faire tester. Je ne sais pas trop vers qui me tourner. J’habite en région centre….

    • Papylirus dit :

      Je sais que c’est con et que tout le monde va trouver ça hautement inapproprié, mais, s’il veut un jour écrire mieux, les graphismes, ça marche. On a pas toujours envie de faire ce genre de répétition bête, mais ça meuble les DS (sérieux, au dernier concours blanc, on devait faire une version de LV1 en trois heures, j’en ai fait deux en deux heures… un p’tit gars qui fait des circuits électriques risque d’avoir ce genre de souci en maths et en élec’, avec l’état déplorable des attentes de niveau de l’éducation nationale). Et j’ai bien dit s’il veut, or, quand on veut… on peut… Et tout ça est hors sujet, je crois…

      Ah ! oui. Et si un crétin d’instituteur lui raye ses devoirs en disant que c’est trop mal écrit pour être corrigé, passez un savon au crétin et faîtes changer de classe si le crétin ne se corrige pas rapidement. Pas besoin de rester dans une situation bloquée et créatrice de souffrances juste pour un maniement du crayon un peu différent. Et ça aussi, c’est un peu hors sujet, je crois…

  39. Anah dit :

    Bonjour,

    J’aimerai savoir si quelqu’un peut me donner plus d’informations sur un autre test, le Woodcock Johnson III Tests of Cognitive Abilities. Quelles sont les différences par rapport aux tests recommandés dans ce billet? Si ce test donne des résultats « average » même si l’enfant présente des traits d’un enfant HPI à 5 ans et demie, il est recommandable de lui faire passer le WPPSI? comment ces tests se complémentent ou diffèrent?
    Merci beaucoup

  40. LN dit :

    Grosse question : peut-il y avoir des erreurs de diagnostic ? Je me sais HP depuis peu et je suis plus que convaincue que ma nièce l’est également. Ça fait partie de ces certitudes que je suis incapable de enlever du crâne. Et je me trompe vraiment rarement. Ma nièce a été testée ce jour par la psy qui m’a testée. Elle a 6 ans et, ne serait pas HP. Et je ne parviens pas à y croire. Les signes sont vraiment extrêmement nombreux et me semblent probants. Peut-il y avoir eu une erreur???

    • pipna dit :

      Bonjour LN,
      Mon expérience: une famille de zèbres testés des 2 cotés (ma soeur, mon beau frère, mon neveu …) et ma fille THP détectée à 6 ans et demie. J’ai fait tester son petit frère à 5 ans (WIPSI) et résultat « non HP » (122 QI). Moi aussi j’étais surprise car il avait un développement complètement parallèle à sa soeur. Je l’ai fait retester 2 ans plus tard avec le WISC cette fois ci et il est en fait THP comme sa soeur (QI sup à 145). Donc oui les erreurs existent selon moi. En fouillant sur le net et les forums j’ai trouvé pas mal de problèmes de faux négatifs avec le WIPSI. Il semblerait que passer les tests trop tôt ce n’est pas une si bonne idée. Votre nièce a t’elle passé le WIPSI ou le WISC ? Quel était le résultat (pas HP du tout ou limite) ?

  41. nanou dit :

    Bonjour , je découvre votre blog et je me lance . Je me questionne sur ma fille bientôt 6 ans. les 2 premières années de maternelle ont été très difficiles avec une maîtresse qui nous disait que ma fille avait un comportement bizarre et qu’elle n’arrivait pas a l’intégrer au reste de la classe et qu’elle ne parlait pas du tout !!! ma fille a développé une phobie scolaire avec pleurs tous les matins, grosses angoisses au moment du coucher!!! A la maison ma fille a aussi un comportement qui nous posait question , hypersensible que ce soit au niveau émotionnel ou sensoriel . Ses émotions sont toutes surdimensionnées que ce soit la colère , la joie , la tristesse c’est toujours dans l’excès !!! C’est aussi une petite fille qui a beaucoup d’angoisse et qu’on doit rassurer sans arrêt !!! Elle est suivi par une psychologue et une orthophoniste 1fois par semaine dans un CAMSP car elle est née à 32 SA !!! depuis quelques temps l’orthophoniste nous dit qu’elle pense que ma fille est intellectuellement précoce et me conseille de la faire tester !!! Je ne sais quoi penser , c’est vrai qu’elle a un langage avec un vocabulaire très riche pour son âge mais au niveau scolaire il n’y a pas de réel décalage par rapport aux enfants de son âge !!! Elle n’aime pas l’école , elle dit qu’on fait toujours la même chose et qu’elle s’ennuie !!! Sa dernière année de maternelle s’est mieux passée que les années précédentes car elle a eu une maîtresse qui a su la rassurer même si elle a toujours des difficultés relationnelles avec ses camarades !!! A la rentrée c’est le CP et j’appréhende un peu !!! Pensez vous que je dois la faire tester ?? Merci des conseils que vous pourriez m’apporter

    • MALLETON dit :

      Bonsoir,
      Je pense que le test est indispensable pour qu’ils comprennent que leur troubles correspond à leur différences. Mon fils a été tester très tard et cela je pense à été une erreur. Se connaître et se comprendre est déjà un grand pas

  42. MALLETON dit :

    Bonjour,
    Ma fille de 9 ans à été tester, haut potentiel à plus de 130, elle a déjà sauter 2 classes, elle entre en 6eme en septembre. Elle s’est pas mal ennuyer cet année en cm2. La directrice du collège lui a dit lors de son entretien qu’elle a mener seule que le saut de classe existe au collège. Pouvez-vous me conseiller si vous avez été dans la même situation. Elle toujours en demande de plus de savoir. C’est une quatrième, son frère est aussi à haut potentiel mais n’a jamais sauter de classe mais s’est ennuyer toute sa scolarité. Élevé moyen. Merci de vos expériences

  43. david dit :

    Bonjour,

    déjà merci pour votre site car je trouve qu’il est important de sensibiliser tout le monde sur le sujet.

    D’une part, ceux qui sont en haut potentiel, afin d’apprendre à mieux le gérer et l’accepter mais aussi (et surtout ?) l’entourage.

    Je parle par expérience car j’ai grandi à une époque ou avoir un HP était plus un handicap qu’autre chose, à 11 ans j’ai fait n test de QI : résultat = 148.

    Chacun gère ça à sa manière, personnellement j’ai répondu à ce décalage par le fait de me mettre en mode caméléon.

    Je n’aime pas mettre en avant mes capacités car elles sont souvent mal perçues, je pense être quelqu’un d’humble et je ne supporte pas que l’on voit ça comme de arrogance ou une volonté d’être supérieur, c’est hélas souvent ce qui arrive aux personnes qui ne comprennent pas et ça peut parfois entrainer de la jalousie.

    Un exemple qui m’a énormément marqué m’est arrivé il y a quelques années, je suis ingénieur en informatique et mon patron est venu une fois me voir pour me dire que le client pour lequel je travaillais s’était plaint que je travaillais trop vite; non mais que je travaillais mal, mais simplement que ses équipes n’arrivaient pas à me suivre.

    J’ai longtemps pris ça pour une tare, un poids à porter car j’ai grandi à une époque ou internet n’existait pas, ou on ne parlait pas de ces choses là et même encore aujourd’hui j’ai parfois du mal à assumer.

    Certains y voient une chance, d’autre l’inverse, en tout cas une chose est sûr c’est que ça n’est jamais simple à gérer surtout lorsque l’on sait que les HP sont beaucoup plus sensibles à la dépression.

    Enfin bref, merci de faire évoluer les mentalités et faire découvrir qui nous sommes, ça fait un peu office de thérapie ;)

  44. Sophie dit :

    Bonjour a tous,

    Je m’excuse par avance de la longueur que va certainement prendre mon message et je remercie par avances les personnes qui pourront m’aider a comprendre.
    Je vous explique:
    Ma fille de 6 ans et demi a débuté sa scolarité a 2 ans et 9 mois, tous les matins elle a pleuré jusqu’au mois d’avril… Les maîtresses me disait de ne pas m’inquiéter qu »elle ne pleurer plus une fois partis. ( Le problème venait peut-être de moi… )
    Deuxième années scolaire, elle est plus prête et accepte l’école, ( une renaissance pour moi!! ) elle doit faire du soutien pour un problème de graphisme donc rond fais dans le mauvais sens, lettre en miroir, dépasse beaucoup en coloriage et n’aime pas ça, écrit de droite a gauche, avec une mauvaise tenu du stylo, elle ne fais pas la pince. Sur tout les autres points rien a dire.
    Des efforts se sont fait parce qu’elle est volontaire et veut y arriver. Nous sommes derrière mais je ne pense pas faire bien, nous avons souvent perdu patience a ne pas comprendre pourquoi elle n’y arrivé pas mais surtout nous ne savions plus quelle méthode lui apporter pour l’aider c’est très frustrant! Donc elle a perdu de sa confiance en elle, a crée de l’angoisse de ne pas y arriver et s’énerver de ne pas réussir la consigne demandé. Nous avons donc décidé de la laisser tranquille se qui nous ressemble assez voulant plus ou moins que l’enfant grandissent a son rythme, mais avec l’entourage familiale et scolaire se n’est pas toujours facile de tenir bon…
    Troisième années, a nouveau du soutien toujours pour la même chose mais aussi qu’elle ne se repère pas dans l’espace, elle a toujours été volontaire, on a appelé ça les cours bonus.
    Très sociable, aucun problème d’adaptation dans l’école mais sensible, c’est peu-être parce que je suis sa mère mais j’ai toujours trouvé qu’elle attirer le regard, il faut préciser que je suis très petite ( 1 m 44 ) donc elle est aussi plus petite que la moyenne.
    Fin d’année scolaire évaluation donc entretien avec la maîtresse, qui nous dit que notre fille a un bon niveau scolaire, même si en graphisme toujours des difficultés et que malheureusement cela risque de la pénalisé dans sa scolarité et aussi que certaine évaluation ne reflète pas de quoi elle est capable avec un manque de confiance en elle. Pourtant nous sommes assez dans la valorisation même un peu trop, mais elle n’a jamais aimé l’école, a eu souvent mal au ventre avant d’y aller, mais toujours volontaire après une conversation rassurante.
    Passage en CP dans une autre école parce que l’ancienne n’allait que jusqu’en grande section.
    Petite école d’une centaines d’élèves, sa petite soeur rentre en PS, donc parfait pour le profil de mes filles ( ma seconde fille a plutôt des facilités a premières vu ).
    Tout se passe bien les premiers mois, elle est ravie de sa maîtresse et arrive a se sociabiliser elle est alaise avec les grands comme les plus petits.
    Elle a raté l’école une seule fois cette année, pas de chance pour elle, ils ont commencés les additions, du coup elle a manqué le train et le lendemain face aux additions elle a été perdu, la maîtresse a un peu perdu patience d’après se que j’ai compris et pour qu’elle puisse rattraper son retard elle l’a envoyé dans une autre classe.
    Ma fille en a été très contrariée et des que la maîtresse s’adressé a elle par la suite elle avait systématiquement les larmes aux yeux, c’est la maîtresse qui est venu me voir pour m’en parler et me dire que ma fille travail bien mais qu’elle est souvent dans les nuages, et sa lui fait perdre du temps et nuit a son travail en classe, qu’effectivement elle a des difficultés dans le graphisme mais qui peuvent s’arranger et que c’est son travail a elle d’y remédier ( une institutrice très investie dans son travail, a l’écoute de ses élèves et qui a mis énormément de temps a travailler de manière a ce que les enfants ne s’ennuient pas et enregistres plus facilement bref ) elle m’a complètement rassuré et a demandé a ma fille de grandir un peu et d’être plus présente et attentive en classe.
    Peu de temps après elle préfère qu’elle face du soutien pour perfectionner son écriture et revoir donc le graphisme, elle me rassure en me disant qu’elle n’a aucun problème scolaire mais que par ses difficultés cela la retarde, donc il serait mieux pour elle qu’elle se perfectionne, en soutien elle n’a jamais été isolé il y avait 3 ou 4 élèves avec elle.
    Ma fille aime le soutien c’est devenu une routine! En plus elle s’entent très bien avec sa maîtresse depuis que les choses on été dites.
    Les cours se passent bien comme toujours, elle fait des efforts et elle est très volontaire.
    La maîtresse me dit qu’elle doit être bloqué du poigner, elle me conseil de voir une graphautérapeute réeducatrice de l’écriture en me disant qu’une de ses élèves avait fait énormément de progrès avec elle.
    Pour résumer au plus rapide, elle a eu 6 séances, à la première elle me dit que ma fille a un verbal haut, elle me dit qu’elle n’a pas de pathologie, ni de trouble mais que c’est souvent génétique et me demande si il y a des surdoués dans la famille.
    Elle ne l’a pense pas bloquer du poigné mais a pris une manière différente d’écrire qui la handicape dans sa façon d’écrire et lui provoque des douleurs donc la fatigue.
    Elle me demande si ma fille est passé par le 4 pattes et effectivement elle n’a jamais mis les genoux a terre, elle m’était juste les mains et les pieds sans mettre les genoux.
    Ma fille a adorée aller chez la graphautérapeute qui lui a tout fait faire sous forme de jeux, elle a progressé et petit a petit arrive a faire la pince.
    Au bout des 6 séances les grandes vacances arrivent, on décide d’un accord commun de stopper la graphautérapie qui pour elle peut encore aider ma fille au niveau écrit mais pas pour le reste, elle me fait avec mon accord un petit compte rendu graphomoteur qui en gros dit :
    Une problématique de lenteur sur la feuille du fait d’un souci de perfection et d’application et dont la sphère verbale est bien investie.
    Qu’elle est très communicante, souriante et joviale, dont la personnalité est bien affirmée. Elle permet une relation duelle de bonne qualité et d’échange, les consignes sont bien comprise et exécutées avec plaisir.
    On peut suspecter un décalage temporel entre la tête et la main, plus précisément entre des capacités cognitive a priori efficientes et un développement psychomoteur un peu moins performant.
    Elle observe après 6 séances :
    Une persistance de crispation sur l’outil scrupteur
    un défaut d’automatisation dans la séquences gestuelle et dans le tracé de l’alphabet dont certains éléments persistent en miroir aussi pour quelques chiffres.
    une latérité non homogène l’oeil directeur et viseur se situe a priori a gauche, ainsi que l’oreille dominante ce qui entraîne une coordination aculo-manuelle croisée pour laquelle il sera utile de juger de son efficacité. Trois praxies au moins se situe a gauche, ce qui fait d’elle une droitière souple.
    Un manque de confiance en elle, une crainte de ne pas réussir, ceci entraîne des auto-corrections, ce qui entraîne une lenteur d’exécution génératrice d’anxiété.
    Une composante psycho-affective très présente.
    Une attention et concentration labiles, responsable d’oublis de lettres, dont elle se rend compte rapidement, ce qui la pénalise considérablement dans la progression de son travail sur support écrit.
    Ses recommandations pour la suite:
    Restez vigilant sans être alarmiste, sur ses futurs acquisitions, qu’elle est encore jeune mais ne pas systématiquement se contenter du ça va s’arranger, au risque de voir l’enfant se décourager si ses résultats ne sont pas en accord avec ses attentes et ses capacités réelles.
    Une prise en charge précoce est essentielle.
    Poursuivre la graphautérapie.
    L’étayage, le soutient et les encouragements de l’adulte et de ses pairs vont s’avérer essentiels.
    Elle nous encourage donc a faire pratiquer
    Un bilan orthoptique, afin de pouvoir juger de ses capacités neuro-visuelles et de la qualité de la coordination oeil-main et ainsi confirmer qu’elle est bien croisée.
    Un bilan neurophsychologique afin de cibler les points forts et les points faibles, dont le profil cognitif semble manquer d’homogénéité, ce qui pourrai bien être le tourment de son écriture et de la problématique en général. A cette occasion, le versant psycho-affectif pourrait également être exploré face à une anxiété bien palpable et un manque de participation en classe.

    La maîtresse n’ayant pas trop compris se que cela voulait dire et voyant mon inquiétude a pris contact avec la graphautérapeute.
    Elle m’a dit qu’elle lui avait transmis que c’était positif que je n’avait pas a me faire de soucis, qu’elle n’a pas parler de précocité mais qu’elle pensée qu’elle était hétérogène…Bon ok mais encore une fois c’est quoi être hétérogène??
    Quand j’essaye de trouver des infos sur internet cela me dirige vers  » hp; précoce; surdoué » ou alors a une pathologie mais ce n’est pas une pathologie d’après elle.
    Quelqu’un connait quelques choses sur le sujet?
    Pensée vous qu »elle peut correspondre a un profil hp avec ce compte rendu et cette direction vers un neuropsychologue?
    Je fais peu être fausse route mais tout se que je lis en cherchant a comprendre le compte rendu, me ramène a hp.
    Je cherche juste a comprendre.

    Merci de m’avoir lu jusqu’au bout ;-)
    Merci pour le site! Cela m’a donné envie de partager mon expérience!
    Bon courage a tous ceux qui se pose des milliers de questions!!

  45. shana dit :

    Bonjour à tous, je souhaiterai vous faire part de mon expérience personnelle en tant que parent d’EIP.
    Je suis maman d’une jeune fille de 16 ans qui à partir de la 4ième a développé des angoisses, un mal être, une perte de confiance en elle, à tel point qu’elle m’en a parlé, en pleurant toutes les larmes de son corps. J’ai mis cet état sur le compte de l’entrée dans l’adolescence, période difficile à passer et à gérer. Après l’avoir écouté,rassuré, câliné le temps a passé sans autre tracas jusqu’à l’année de l’entrée en seconde.
    A partir de l’entrée au lycée, ma fille, était alors régulièrement fatiguée au point de ne pouvoir se lever le matin pour aller en cours, avec comme raison une fois, mal au ventre, une fois mal à la tête, une autre fois vomissements et ceci de façon récurrente.
    Cette attitude a attiré mon attention et un matin où ma fille était malade je suis donc allée lui demander si elle rencontrait des problèmes au lycée de type harcèlement, moquerie…..chagrin d’amour…mais non, en réponse à mes questions je n’ai eu comme réponse de manière agressive : »mais tu ne comprends pas que c’est moi qui ne vait pas bien… » à parti de là j’ai eu devant moi une jeune fille qui me parlait de son mal être, de ses angoisses, de sa différence par rapport aux autres de sa demande d’aide…de son désir que tout cela s’arrête…avec des grands yeux plein de larmes et je pouvais y lire « maman aides moi ».
    J’ai donc répondu à sa demande et là a commencé le parcours du combattant pour avoir un rendez vous avec un pédo-psychiatre qui nous a renvoyé vers un collègue pédo-psychiatre qui nous a, à son tour, dirigé vers une psychologue car tous ces professionnels de santé sont saturés de rendez vous.
    Au final, après plusieurs rendez vous, d’ erreurs de prises en charge, des propositions de soutien qui n’ont jamais abouties le diagnostic tombe : dépression, grande lassitude. Solution : anti-dépresseurs et anxiolytique avec possibilité d’hospitalisation si ces angoisses devenaient un jour trop trop trop trop…et au milieu de cette ingérence mon bébé, ma fille, ma chair continue d’aller très mal. Un seul point commun entre les trois professionnels de santé, ils sont d’accord pour dire que ma fille a une grande maturité, peut être serait elle précoce mais aucun intérêt d’effectuer les tests car elle n’a pas de problème d’orientation scolaire….non elle va juste mal!!!!!
    Face à cette errance médicale qui n’apporte rien à ma fille qui a très bien analysé la situation je commence à m’intéresser à ces enfants dit précoce, HPI, petit zèbre….et sans y croire vraiment je découvre au fil de ce que je lis le portrait de ma fille…les réactions de ma fille… le profil de ma fille.
    Pour moi c’est alors une évidence il faut qu’elle passe les tests de QI, afin que l’on sache si oui ou non elle est précoce, afin de pouvoir poser des mots sur ces angoisses qui la paralyse et l’empêche de vivre normalement. Personne ne va dans mon sens, famille, amis, tout le monde pense que c’est une crise d’ado…comme on a tous eu.
    Mais moi, maman, je sais, je sens qu’il y a autre chose derrière tout cela…
    Je me rapproche alors de l’Association Française des Enfants intellectuellement précoce, J’arrive à obtenir? par l’association, un listing de psychologues spécialisés en précocité et elle passe les tests.Enfin des gens très réactifs, je les remercie et les salue au passage pour leur efficacité car je vous assure que je me suis sentie vraiment seule.
    Les résultats tombent, ma fille est donc bien précoce, les chiffres parlent et avec mes angoisses tombent également….j’ai eu raison de mener mon combat (car cela a été un combat) j’ai enfin une réponse et une voie pour la faire suivre et de surcroit par un professionnel de la précocité.
    De ce fait ma fille a retrouvé espoir, des mots ont été posés sur ses angoisses, sur cette différence perceptible qu’elle ne savait pas expliqué. Je pense que le chemin sera long avant qu’elle ne soit pleinement elle même mais déjà grâce à ces trois petits chiffre de QI, elle s’ouvre tout doucement vers les autres, le chemin sera long et difficile mais elle a maintenant une véritable béquille pour l’aider, un spécialiste de la précocité qui va pouvoir lui expliquer les choses, la prendre en charge véritablement.
    Je souhaite juste à travers mon témoignage vous dire, vous parents inquiets, qui vous sentez bien seuls face au mal être de votre enfant, prenez les choses en main, le chemin est long, mais nos enfants précoces ont besoin de savoir pourquoi ils se sentent mal, ils ont besoin d’un accompagnement particulier et spécialisé.
    Mon deuxième combat commence maintenant…l’éducation nationale et la prise en charge des EPI. Je pense que là également je vais me sentir bien seule….
    Bon courage à tous et à toutes.
    Merci de m’avoir lu.

  46. shana dit :

    Bonjour à toutes et à tous

    Je reviens vers vous afin de bénéficier de votre expérience en ce qui concerne la poursuite de scolarité pour ma fille, 16 ans, testée récemment suite à une des crises d’angoisse etc….et qui est donc précoce.
    Elle est en phase de décrochage en 1er SES, elle rejette l’enseignement tel qu’il est dispensé à l’école et traîne des pieds pour y aller, voir s’angoisse au point de ne pouvoir y aller.
    Je me pose la question de l’inscrire dans un lycée spécialisé mais où, lequel, comment faire, de la déscolariser et de lui faire suivre enseignement par le CNED ou autre organisme.
    Pouvez vous m’aider je suis complètement perdue…
    En vous remerciant vivement.

  47. Karine dit :

    Bonsoir,
    Je me tourne vers vous car je suis une maman perdue.
    Voilà, ma fille a consulté une psychologue suite à des problèmes de sommeils et d intégrations à l’école.
    Après 3 consultations, sa psy me conseille de faire tester Léna.
    Et la je suis tombée de haut…. Je ne m attendais pas du tout à ca.
    Surtout que ma fille n’aime pas lire, n’a pas appris à lire seule, son language est « normal ».
    En revanche elle est très bonne élève. Saut de classe proposé mais nous avons refusé.
    Elle est extrêmement sensible, elle pratique 4 activités extra scolaires différentes.
    J’aurais aimé avoir plusieurs avis avant de prendre une décision
    En vous remerciant
    Karine

    • sandy dit :

      Bonjour Karine,
      tout d’abord, qu’en pense Léna? A t’elle envie de sauter une classe ou préfère t’elle rester dans son niveau?
      Si elle s’épanouit ainsi avec toutes ses activités extra scolaires et qu’en classe, cela se passe bien également, pourquoi changer son équilibre? En revanche, si elle s’ennuie et/ou ne semble pas du tout intégrée dans sa classe d’âge, un saut de classe est nécessaire.
      La meilleure solution est d’en discuter avec elle (je n’ai pas connaissance de son âge ). Il faut faire confiance à ses enfants, ce sont les mieux placés pour savoir ce qui est bon pour eux!!
      Bon courage!

      • Huyen dit :

        Merci de votre reponse.
        Lena a 8 an et demi. Pour ce qui est du saut de classe il en est hors de question. C est une petite fille que nous avons adopté et elle a besoin de tous ses repères. Elle se plait dans sa classe.
        Je voulais savoir si c etait possible d etre hp, sachant que lena n a pas appris a lire seule et qu elle deteste lire, que son language est correcte pas de mots scientifique.
        Car sa psy pense que Lena peut etre une enfant hp. Et moi, je pense que non. Je me dis qu elle a des facilités.
        Vous en pensez quoi ?
        Quand je dis que je suis perdue c est peu dire..
        .

        • squalie dit :

          Bonjour huyen,
          Si la psychologue propose de passer un WISC V, pourquoi ne pas le lui faire passer?Vous n’avez rien à perdre et tout à gagner.Le but de ces test n’est pas seulement de savoir si elle est haut potentiel ou non, mais de mieux comprendre son enfant, sa manière de fonctionner.Si a l’issu des test elle est précoce et bien vous serez mieux informé pour l’aider,l’accompagner et prendre les bonnes décisions.Si elle ne l’est pas, vous aurez des éléments importants pour mieux comprendre et accompagner votre enfant.Et puis aussi vous n’aurez plus de doute sur la question.Vous dites être perdue.La seule chose qui pourra vous apporter des réponses c’est ces tests.Dédramatisez ce test et présentez le comme ce qu’il est à votre enfant, une manière de mieux le connaitre.

  48. Carole dit :

    Bonjour

    Notre fille viens d’avoir 2 ans.

    Depuis ses premier mois je m’interroge sur une éventuelle précocité : de grands yeux ouverts tres tôt sur le monde, très tonique et volontaire dès ses premiers mois, une forte empathie envers les autres, des peurs exagérés et une hypersensibilité qui nous a étonnée plus d’une fois.

    • squalie dit :

      Voici mon avis Carole.
      Vous avez le temps.Continuez de l’observer et de l’accompagner dans ses découvertes.Quand elle rentrera à l’école (pourquoi pas à 2,5 ans si vous en avez la possibilité), voir s’il n’y a pas de soucis.Si tout va bien, alors un test à 5 ou 6 ans.Si ça ne se passe pas bien à l’école, commencez par échanger avec les maitresses, puis test vers 4 ans.
      Bref, à adapter au fur et à mesure, mais à deux ans, vous avez tout le temps.

    • Florale dit :

      Bonjour,
      En vous lisant je m’interroge sur les motivations de vos interrogations… Et je rejoins complètement la précédente réponse : accompagnez votre fille, elle va rentrer à l’école, grandir, elle a le temps ! Et vous avez tout le temps de vous posez ces questions !!
      Le sujet est décidément vraiment trop à la mode en ce moment. Et ça amène a des caricatures, tel qu’entendu à la radio récemment « à 18 mois ses parents l’amènent chez un psy se faire diagnostiqué HP »… Accompagné de nombreux rire, car au final les parents ont été « déçus !!
      Bien sûr qu’à 18 mois (et même à 2 ans !) un tel « diagnostic » est impossible. Et pourquoi courir après cela ?
      Laissez le temps à la personnalité de votre fille de se développer. Vraiment. Et sans pression.

  49. nayral dit :

    Bonjour,
    Merci infiniment pour votre travail qui fait du bien à beaucoup d’enfants et de parents. Ma soeur suit votre blog depuis longtemps, ses deux fils sont des petits zebres et elle l’est très certainement aussi…ça fait un moment qu’elle m’en parle, me donne à lire et tout et tout et je me suis résolu à passer le test WAIS-IV .
    Je cherche un professionnel dans les Pyrénées-Atlantiques ou Aquitaine formé et compétent. Je ne parviens pas à trouver de répertoire, ou de liste de thérapeutes sur le blog. Pourriez vous m’aiguiller ? Je suis suivi par une psy et un psychiatre, je suis bipolaire de type 1 et d’apres ma psy et ma famille je suis aussi haut potentiel. J’aimerai rencontrer quelqu’un de formés qui puisse m’aider à passer un cap en le déterminant avec moi. J’ai déjà rencontré des professionnels vaguement spécialistes des douances et c’était très decevant…Avez vous un répertoire de gens de confiance ?
    Merci encore pour ce que vous faites.
    Zélie

    • squalie dit :

      Bonjour Zelie.
      Sur Lourdes il y a Céline Bielski.Sur pau il y a Renate Winnkelman et Pauline Chemarin.Validées par mes soin.



:) :-D 8) :oops: :( :-o LOL :-| :-x :-P :-? :roll: :smile: more »

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