Retour prochain au collège, pour une entrée en 5ème à 10 ans

Retour prochain au collège, pour une entrée en 5ème à 10 ansLes grandes vacances touchent malheureusement à leur fin & il est déjà temps de penser au retour à l'école (enfin, au collège pour nous) :!:

 

Cela vaut pour tout le monde bien sûr, & les enfants comme leurs parents prennent très tôt ce rythme. Pourtant il est des années où ce retour à la vie "ordinaire" est plus douloureux.

 

Le zébrillon aurait bien voulu cette année ne pas avoir à y penser :-|

 

Il a d'ailleurs pris grand soin de totalement couper les ponts avec cette dure fin d'année scolaire qu'il a vécue.
Ces quasi-2 mois passés furent l'occasion de se détendre, de jouer, d'aller à la piscine, au ciné, sans contrainte ni horaire mais avec un seul mot d'ordre : ne pas prononcer le mot collège.

 

A très exactement 2 semaines de sa reprise, je ressens depuis quelques jours des pics de d'angoisses & de tristesse.
En plus du stress habituel des autres années (communes à tous les enfants & bien légitime !), il y a je crois en ce mois d'août 2014 une vraie crainte de revivre en 5ème, dans son nouveau collège, une année aussi éprouvante que sa 6ème :( (pour celles & ceux qui n'auraient pas suivi les événements, c'est par ici)

 

Cela se manifeste chez lui par une hyppeeeeeeeersensibilité (certes toujours présente, mais ces jours ci, je la qualifierai de "+++" en terme de gradation) prenant la forme de pleurs à tout va, pour la moindre remarque. Avec une alternance de gimmicks pré-ados empruntés aux vidéos de Cyprien, Squeezie, & consorts 8-O

 

Quand on ajoute à ce portrait la manie d'ultra-langage qui caractérise mon loustic depuis son plus jeune âge, & ce en toutes circonstances (c'est à dire quelles que soient l'émission, la conversation que l'on espère pouvoir écouter, quelle que soit son activité du moment ou son degré de fatigue), il est parfois vraiment très difficile pour le parent d'EIP de jongler entre ces différentes phases tout en restant bienveillant à 100%, 24 heures sur 24 :-?

 

C'est humain, il y a des moments où nous aussi, parents, sommes angoissés, frustrés, plein de doutes quant à l'année à venir... & aux choix qui ont été faits. Que ce soient nos choix ou ceux que nous subissons, comment savoir si c'est la bonne solution ? :dots:

 

La question du ou des sauts de classe n'échappe pas à la règle.
On lit régulièrement dans les commentaires figurant sous des articles en lien avec les EIP des messages du type :

 

J'avais un an d'avance & je l'ai très mal vécu, ... Conclusion : jamais mon enfant ne sautera de classe.

 

Je reçois par ailleurs très souvent des emails de parents anxieux à l'idée de faire le mauvais choix, lorsqu'il est question d'accélération de cycle. Et il est normal d'hésiter, de se demander quelle serait la meilleure chose pour notre enfant, sur le court & moyen terme, mais aussi sur le long terme.

 

Lorsqu'il ou elle sera adulte, nous en voudra-t-il d'avoir accepté un saut de classe ? ou à l'inverse d'avoir refusé quand l'établissement scolaire le proposait ?

 

Et bien je pense que c'est un ressenti extrêmement personnel, qui dépend de chacun, & donc qu'il n'y a aucune réponse type à apporter :up:

 

Tellement de choses entrent en jeu, comme la personnalité de l'enfant, l'histoire familiale, son environnement, le contexte scolaire, etc.

 

De la même manière que les questions liées à la taille de la fratrie !
Je prends souvent cet exemple car le parallèle se fait facilement me semble-t-il : je suis fille unique. Personnellement, je n'ai JAMAIS souffert d'être la seule enfant de la famille, bien au contraire.

 

Ce n'est pas quelque chose que j'ai choisi évidemment puisque c'est là aussi (comme dans le cas de saut(s) de classe) une décision prise par mes parents. Un choix que j'ai subi, comme un enfant subit également toutes les autres décisions de sa famille.
Cet état des choses m'a parfaitement convenu, à moi. Cela aurait pu ne pas être le cas :)

 

J'ai autour de moi des cas d'autres adultes ayant été enfant unique & qui eux, à l'inverse, l'ont profondément mal vécu.

 

Tout ceci pour démontrer qu'à même situation (vu de l'extérieur !), les ressentis & les manières de vivre la chose peuvent être diamétralement opposés !
Car les personnalités sont différentes, les familles sont différentes, etc.

 

Ainsi il n'y a pas de "bon" ou de "mauvais" choix dans l'absolu. Il n'y a que des cas uniques, à prendre en considération pour ce qu'ils sont : à savoir tous différents.

 

Dans la question des sauts ou glissements de classe, seul l'intéressé (l'enfant !) pourra dire, des années plus tard, comment il a vécu tout cela en vérité.
Mais quoi qu'il en soit, son vécu n'aura pas de valeur pour un autre enfant, car il n'y a aucune règle.

 

Certains vivent très bien 3 années d'avance, d'autres vivent comme un cauchemar un seul saut ou glissement... mais ils auraient aussi peut-être vécu leur scolarité tout aussi mal sans aucune accélération :-o

 

Dans la mesure où on ne refait pas le passé, tout ça n'est que de l'ordre de conjectures. Tous nos choix en tant que parents, dans un sens comme dans un autre, sont un pari sur l'avenir. Il faut le garder à l'esprit...

 

Et c'est ce que je souligne toujours lorsque l'on me pose la question des années d'avance. Il n'y a pas de solution type, pas de réponse standardisée, si ce n'est un faisceau d'indices à prendre en compte pour tenter de faire au mieux, en fonction de chacun & de chaque situation.

 

Cependant on a beau savoir tout ça, en être pleinement conscient, certains moments sont particulièrement propices aux doutes & aux questions.

 

C'est le cas pour nous cet été, car ce changement inattendu de collège fin juin reste perturbant & entraîne son lot d'incertitudes.

 

Pour calmer & aider à permettre de relativiser ces craintes, j'ai conseillé au zebrounet de lire "Wonder" de l'américaine R.J. Palacio

 


Cliquez sur la couverture du livre
pour ouvrir les détails de "Wonder"

 

Un livre jeunesse sur lequel je suis tombée dès sa sortie en France & qui était encensé par un très médiatique libraire. Livre que je n'ai pas tout à fait adoré, comme vous l'expliquera ma critique postée le 05 mars 2013 sur Amazon :

 

Un bouquin jeunesse sympathique... mais bien trop prévisible

Par Alexandra "Les Tribulations d'un Petit Zèbre" TOP 500 COMMENTATEURS on 5 mars 2013 (3 étoiles)
Intriguée par la couverture, j'ai choisi ce livre un soir alors que je parcourais le rayon jeunesse d'une librairie.
A ce moment-là, personne n'en avait encore parlé en France (il venait de sortir)...

Puis un libraire fort médiatique l'a évoqué, comme un de ses coups de cœur, précisant qu'il était classé en "jeunesse" alors qu'il était un roman à part entière.

Bon... je ne partage pas cette remarque & il me semble perso que le bouquin a tout à fait sa place en littérature jeunesse. Pourquoi ? parce que le style est assez simpliste, il faut bien le dire, de même que l'histoire.

Si c'est un roman jeunesse réellement sympathique, il est bien trop prévisible & "en surface" pour être classé dans la littérature adulte. J'ai vraiment déploré cette facilité dans la construction de l'histoire. Les chapitres sont très courts (pour faciliter la lecture aux jeunes... ! Et oui ;) ... ou alors à des adultes qui ne lisent pas du tout !??), le livre alterne les narrateurs, n'apporte pas de réelle surprise.

Le sujet est pourtant très intéressant : la différence & le regard que portent les autres sur cette différence, quelle qu'elle soit.

Honnêtement je suis loin d'avoir eu un coup de cœur :-| Mais cela reste un roman agréable & TRÈS facile à lire à mon avis pour des pré-ados & ados :)

Bien dommage qu'il soit si peu approfondi & insuffisamment travaillé pour satisfaire (selon mes critères en tous cas) un public adulte.

 

Comme je l'ai écrit dans mon commentaire client, le récit est pourtant intéressant & pour cause : il traite de la différence.

 

On entre dans la vie d'un enfant "dérangeant" car différent qui va devoir réussir à vivre parmi les autres, après en avoir été longtemps protégé (& qui au passage, même si l'histoire n'est pas du tout axée là dessus, a passé un test de QI. Le monde est petit n'est-ce pas :roll: )

 

Cela parlera bien sûr aux petits & aux grands zèbres, mais mon objectif en confiant ce bouquin au loustic était essentiellement de lui faire toucher du doigt que toutes les différences peuvent être difficiles à vivre... ou plus faciles, selon la façon dont on envisage le problème.

 

La sienne en est une, mais il n'est pas le seul à se sentir différent & à avoir certaines fois encore du mal à gérer cette question. D'autres le vivent aussi, pour X raisons (& finalement, peu importe cette ou ces raison(s) !).

 

C'est important de le comprendre. Cela participe au fait de s'accepter & de se donner les moyens d'aller de l'avant :-D

 

Regarder le verre à moitié plein s'apprend, parfois dans la douleur, mais c'est toujours un bien :round:

 

 

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17 commentaires à “Retour prochain au collège, pour une entrée en 5ème à 10 ans”

  1. Bien d’accord avec toi Alex.
    J’ai accepté les 2 sauts de classe proposés par l’EN sans réelle crainte. N’avais-je pas eu mon bac+5 à 21 ans avec une scolarité rêvée, tant au niveau des résultats que des souvenirs laissés…
    Maintenant, je doute un peu plus.

    L’entrée au collège arrive.
    Cause, effet ou coïncidence..elle me demande quel sera MON choix si elle s’ennuie encore, est-ce que je lui ferai sauter une troisième classe ?
    On a bien discuté du sujet….(et de mon souhait d’éviter cette option à tout prix).

    Je ne suis plus aussi sereine qu’il y a quelques années, mais toujours persuadée que nous n’avions pas d’autres choix sur l’instant.

    Les derniers jours m’ont fait plaisir. une amie de 12,5 ans qui est venue dormir à la maison, une autre du même âge chez qui elle ira lundi. Des relations fortes avec la miss. De quoi lui montrer, dans les moments difficiles, qu’elle sait/peut avoir des amies, sincères et véritables… même si aucune des deux n’est à l’école avec elle.

    J’avais besoin de compléter une commande Amazon.. .j’ai trouvé avec quoi ! Merci !

    C’est compliqué de commencer une année nouvelle après une année difficile. Je pense bien au Zébrillon… Ici l’inconnu de la 6° mais surtout l’inquiétude de se faire des amis ou pas pollue un peu les journées.. même si elle ne veut pas y penser…

    Mais si c’est l’avenir qui nous dira si nos décisions ont été les bonnes (pour eux.. mais pour bien des choix de nos vies… je pense aussi à quelques choix de santé), je sais que toi comme moi, nous avons fait , en notre âme et conscience, ce que nous pensions le mieux avec les données du moment…

    Et que nous continuerons…

    Alors gardons confiance…. en eux.. en nous…

  2. ptitelidie dit :

    Ce post fait écho à la conversation familiale de ce soir…
    et oui, dans une semaine et demi , il va falloir y retourner… avec chez nous en plus la rentrée de la petite dernière en maternelle, ce qui engendre chez la grande encore plus d’inquiétude.
    Pour nous cet été, pas de cahiers de vacances, pas de révisions, une pause scolaire, place à l’imagination, ma fille est une pépite, quoi qu’en dise l’éducation nationale et ses évaluations à la noix!
    Bon courage à vous!

  3. superbes rayures dit :

    Coucou que cela me parle tout cela….moi mon zèbre est angoissé parce qu’il change d’école pas facile de faire des choix mais je pense que nous essayons de faire au mieux sur le moment avec les éléments que nous avons. Je vous lis avec les sauts de classe qui vous posent des questions et moi je culpabilise parfois de ne pas l’avoir fait…..

    Moi aussi je suis fille unique et enfant je le vivais très bien mais adulte à la mort de mon père j’ai senti un vide je me suis sentie seule et puis mes enfants pas d’oncles et de tantes de mon coté un peu triste quand même….

    J’ai lu Wonder un cadeau de la mamie au Zèbre mais il a très vite décroché je l’ai donc lu c’est a mon avis un livre pour jeunes le sujet est intéressant mais il n’est pas abordé à mon goût et c’est vraiment un roman.

    Allez bonnes fin de vacances!!!!

  4. Myriam J dit :

    quand je lis ton article, je me dis « ouf ! » pas de stress pour nous cette année.
    D’ailleurs je n’y pensé même pas trop absorbé a me décider
     » Est ce que j’emmène mes 4 loustics chez le coiffeur avant ou après la rentrée?
    Quand serais je prête à affronter la question fatidique « Ah bon ils ne vont pas à l’école vos enfants ? » »
    Tu l’as bien compris pas de rentrée scolaire pour nous et ton post m’a renvoyé un an plutôt, oui moi aussi j’avais le stress de la rentrée surtout avec l’aîné.

  5. WombatMath dit :

    J’espère que ce nouveau collège sera un espace plus adapté pour votre fils. Et puis il va avoir un an de plus, aussi, et peut-être avoir gagné en maturité, ce qui lui permettrait éventuellement de mieux se défendre (même si, dans l’absolu, on est bien d’accord, il est totalement illégitime qu’il soit attaqué et surtout non défendu par l’institution).
    Mon fils rentre en 6è dans quelques jours, avec un an d’avance, mais la chance de venir d’un tout petit village, donc de retrouver des connaissances plus âgées (et il s’entend bizarrement très très bien avec les garçons de 14-15 ans), et de retrouver également des camarades de ses clubs de sport. J’espère donc que les choses s’y passeront mieux que dans notre toute petite école, où il a dû subir les foudres d’une directrice incapable de comprendre cet enfant, ni même de le tolérer… (je pense d’ailleurs qu’elle n’a accepté le saut de classe proposé par l’instit que pour s’en débarrasser plus rapidement).
    Il a par ailleurs, la chance d’être très grand physiquement et donc que son année d’avance ne se voie absolument pas (au contraire, il aurait plutôt l’air d’avoir une année de retard).

    C’est intéressant, d’ailleurs, ce que vous racontez sur l’unicité de l’expérience du saut de classe(s) : quand l’instit nous l’a proposé pour mon fils, mon mari à qui ses parents l’avaient refusé et qui met en partie sa réussite scolaire médiocre (il n’a jamais eu à se confronter à la difficulté, donc n’a jamais fourni le moindre effort), était totalement pour, alors que moi, qui avais sauté une classe et ai une scolarité puis un cursus universitaire très brillants, j’hésitais davantage, ne sentant pas mon fils aussi « discipliné » que je l’étais, moi. Au final, nous en sommes plutôt très satisfaits, pas tant en termes de réussite scolaire (il a toujours d’aussi bons résultats et s’ennuie toujours autant), mais en termes d’intégration sociale, de réseau de copains : il est mieux à l’aise dans sa classe d’âge et développe donc une sociabilité qui lui faisait totalement défaut auparavant.

    • soho dit :

      même souci ici pour la petite école, du coup nous la changeons d’école, ce qui induit des contraintes d’organisation mais je ne me voyais pas l’y laisser avec une directrice qui ne faisait aucun effort et qui se moquait même d’elle avec son niveau très moyen en sport et sa façon de danser en classe verte !
      pour le saut de classe en maternelle nous n’avons pas hésité, moi en fait dans le même cas que votre mari, je m’identifiais trop et donc ne pouvais la laisser s’ennuyer……

  6. soho dit :

    merci de ce partage!
    ici aussi un peu de stress puisque nous nous sommes résolus à changer ma fille d’école…. pour le moment pas de perspective de 2ème saut de classe, j’espère que ce CE2 lui sera juste bénéfique dans la nouvelle école, qu’elle se fera enfin des amies…
    on peut rêver…..

    bonne fin de vacances

  7. CarolineW dit :

    Bonjour,
    Mon fils de 7 ans a été diagnostiqué HQI par Mr Terrassier en Mai dernier.
    Sur la base de son rapport ( et les supplications de mon fils qui s’ennuyait ferme au CP ) j’ai demandé un saut de classe. Comme il est dans le privé je n’ai pas eu de soucis de ce côté là. Il rentre donc au CE2.
    Par contre, à lire les divers témoignages j’ai quelques craintes pour la rentrée. Pas tellement en termes de « performances » mais plutôt vis à vis d’autres parents , nouveaux copaine et des nouveaux instits.( déjà on commence à l’appeler « le nain de jardin »)
    De plus, je souhaite aborder un sujet parallèle et sur lequel je m’interroge depuis quelque temps: mon fils refuse de se donner du mal et de risquer de vivre l’échec;
    Quel-que soit le domaine, qu’il s’agisse de mathématique, sport ( trotinette, tennis, judo…), violon ou autre, passée la période de découverte qui l’enthousiasme , il refuse la période d’apprentissage ( pas besoin, je sais déjà faire, c’est pour les bébés) et la persévérance nécessaire un jour ou l’autre pour toute activité.
    Vivez-vous cela avec vos enfants ?
    Est-ce, d’aprés-vous lié au fait que tout lui est tellement facile qu’il n’a jamais eu à se donner de mal . Le cas échéant, comment y remédier ?
    Car tôt ou tard il lui faudra un minimum de volonté et d’huile de coude pour atteindre ses objectifs.
    Merci de vos éventuelles réponses.

    • Anna dit :

      Bonjour,

      Ma fille de 11ans1/2 (diagnostiquée THQI à 7 ans) avait le même profil que votre fils, touche à tout et aucune persistance ou persévérance passé la découverte (danse classique, contemporaine, hip-hop, équitation, chorale, solfège, accordéon…). Elle a changé après sa première « grande »(pour elle) compétition en Gymnastique rythmique, elle est arrivée 7° au championnat national, vécu comme un terrible échec pour elle avec la volonté de tout abandonner… Mais le plaisir de faire une activité qui lui plait, d’être bien dans son club avec « son » entraineur, « ses » amies, quelques discussions sur l’apprentissage, le fait de ne pas tout abandonner etc… et du jour au lendemain elle avait décidé qu’elle serait championne olympique et donc qu’il fallait qu’elle se donne les moyens d’y arriver en persévérant !
      2 ans après, ce n’est plus son objectif mais au moins elle persévère, cela a légèrement déteint sur d’autres activités : je suis réaliste, elle a un peu plus travaillé sans faire d’efforts incroyables mais c’est un début ! :)
      Je dois dire que s’il y a un examen ou une compétition, la fierté de ne pas se ridiculiser la motive à faire quelques efforts pour atteindre son objectif.
      Votre fils va sans doute trouver bientôt le domaine qui l’incitera à persévérer, en attendant continuez à le soutenir comme vous le faites dans ses découvertes :up:

  8. Fridou dit :

    Bonne fin de vacances à ton loustic, j’espère qu’il arrivera quand même à décompresser, au moins par moments !
    Nous en sommes exactement au même point (même stress et mêmes réactions) avec notre aînée, qui va rentrer au collège. Elle regrette maintenant ne pas rentrer en CM1, « comme tous les autres enfants de 9 ans ». Son angoisse principale est de ne pas se faire de copines. J’essaie de lui changer les idées en la sortant beaucoup (là, on est pour une semaine chez ses grands-parents), mais la semaine prochaine, il faudra que je travaille à la maison, et je crains que ce ne soit compliqué pour elle…

  9. Anna dit :

    Je souhaite de tout coeur que le zébrillon soit mieux accompagné dans ce nouveau collège et que ce soit réellement un nouveau départ. Il n’y a hélas pas de solution miracle contre les angoisses et il faut espérer que le comportement de ses nouveaux camarades de classe et surtout de l’équipe enseignante le rassurent avec le temps.
    J’avoue que chez nous, c’est la 1ère année où l’angoisse a disparu, la zébrette (11ans 1/2) entre en 3° dans la classe CHAM où elle a réussi à se faire des amies l’an dernier, même le changement de locaux (division du collège en 2 + travux) n’a pas entamé sa bonne humeur :)
    Bonne rentrée et on croise les doigts pour le zébrillon !

  10. Bip dit :

    Si la rentrée est la source d’une telle angoisse, pourquoi ne pas envisager une déscolarisation ? Il y a tant d’autres choses plus intéressantes à faire étant ado que d’user ses jeans sur des chaises de collège, surtout à l’heure actuelle avec internet.
    Sans compter les traces durables que peuvent laisser une mauvaise expérience scolaire.
    Je vous vois que vous posez des questions sur le saut de classe. Pour ma part, je n’ai jamais sauté de classe et la question de la douance n’a jamais été abordé par mes parents avec moi avant que la question ne se pose plus. Ça ne m’a pas empêché de très mal vivre ma scolarité, à la fois en terme d’ennui (laissez végéter un gamin 8 heures par jour le cul vissé sur une chaise est de la maltraitance ahma, ça vaut pour les enfants doués comme pour ceux qui décrochent) et de relations « sociales » (heureusement que les relations adultes n’ont rien à voir avec les relations d’une cours d’école/de collège).

  11. Famille à rayures dit :

    Ça serait un comble pour un enfant de devoir quitter l’école car il n’y est pas intégrer juste parce qu’il est différent!!! Ce n’est pas lui qui est associable ce sont certains autres, autant élèves que professeurs qui déversent leur aigreur et frustration et pourquoi pas jalousie sur un petit bonhomme épanoui qui ne sait pas se défendre parce qu’il ne connaît pas cette méchanceté ni n’en use!!!! Ne fait-on pas l’apologie de la France ouverte à tous qui accueille la misère du monde à ces portes??? Et bien il y a d’autres différences qu’il faut accepter aussi même si c’est reconnaitre qu’il y a des gens qui sont intellectuellement au dessus des autres. Effectivement on ne garde pas seulement les « tous égaux » car finalement pris au cas par cas on est tous tellement différent…

    • A. Zebrounet dit :

      « Ça serait un comble pour un enfant de devoir quitter l’école car il n’y est pas intégrer juste parce qu’il est différent!!! »
      C’est TOTALEMENT ma position ! :up: ;)

      • shan dit :

        Le collège c’est toujours un cap difficile à passer pour tout le monde(je ne connais personne qui m’a soutenu n’avoir que des supers souvenirs du collège ou un bon souvenir en moyenne ).

        Par contre c’est un moment et un lieu important d’apprentissage de la communauté :
        on se fortifie, on apprend à prendre du recul.

        Juste par rapports aux commentaires sur la déscolarisations :
        Je ne suis pas sure que la déscolarisation soit une bonne chose(pas forcément une mauvaise chose non plus) : savoir gérer de dures réalités de relations sociales n’est pas aussi un apprentissage important ?

        Bonne rentrée au zebrillon!

  12. Famille à rayures dit :

    Il manque en France une matière à l’école et c’est bien l’acceptation des différences et l’intégration des différences dans notre quotidien et le savoir vivre. Car c’est bien à l’école qu’on juge la sociabilité des enfants et que soit disant on les formes à la société de demain alors il fait faire comme les canadiens et inclure ça dans le programme scolaire car laisser les enfants se débrouiller entre eux n’incluaient que la règle du plus fort souvent physiquement!!!

  13. kate dit :

    Bonjour,

    Nouveau départ , nouveau collège, je souhaite à Zébrillon que cette année soit meilleure que l’année passée .Soyons positifs , TOUT VA BIEN SE PASSER !!!!! Il faut qu’il parte positif et vous également :-) .
    Il n’y a pas que de mauvais collège , de mauvais camarades …..
    Ce qui est certain , c’est que malheureusement nos enfants ne passeront jamais inaperçu , ces deux années sont bien là …
    Et l’avenir nous dira si notre choix a été le bon ….

    Bon courage à Zébrillon , qu’il profite bien de cette dernière semaine .

    Bonne rentrée en 5ème à lui



:) :-D 8) :oops: :( :-o LOL :-| :-x :-P :-? :roll: :smile: more »

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