Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le Wais (IV)

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le Wais (IV)J'avais fait, voilà près d'un an, un article sur le WISC-IV. Voici aujourd'hui un gros plan sur le test pour adultes : le WAIS (dans sa version actuelle, c'est à dire la 4ème édition) :)

 

Petite précision, certains disent (écrivent) "la" Wais en justifiant qu'il s'agit d'UNE échelle de mesure.
En français certes le mot "échelle" est féminin, mais en anglais le terme "scale" est bien entendu neutre. D'autre part il figure autant dans le sigle WAIS (Wechsler Adult Intelligence Scale) que WISC (Wechsler Intelligence Scale for Children) ou WPPSI (Wechsler Preschool and Primary Scale of Intelligence), sans que ceux qui ont opté pour une féminisation de l'abréviation "Wais" ne disent pour autant "la Wisc" ou "la Wppsi" ;)

 

En toute logique, à savoir appliquer la même règle pour les 3 tests, personnellement j'ai toujours préféré parler du Wais, tout comme du Wisc & du Wppsi. Mais chacun fait comme il le sent :-P

 

Le Wais est donc le test de l'échelle standard (échelle de Wechsler) dédié aux grands adolescents & aux adultes.
D'autres tests existent, mais il est celui qui possède la plus grande validité scientifique & c'est pourquoi, comme pour les 2 modèles dédiés aux enfants, il est très largement utilisé par les psychologues français pour bilanter.

 

Il s'adresse ainsi aux jeunes à partir de 16 ans jusqu'à 79 ans & 11 mois précisément.

 

Les Tribulations d'un Petit Zèbre, le livre du blog !

 

Ce test psychométrique (nom réel d'un "test de QI"...) fait partie du bilan psychologique réalisé par le psychologue pour déterminer, entre autres choses (mais c'est là le domaine qui nous intéresse sur ce blog !), si la personne qui le passe est ou non surdouée.

 

Un bilan psychologique comprend plusieurs choses :

 

° un entretien clinique avec le psychologue

° un test psychométrique (généralement le Wais, mais ce peut être un autre test. En tous cas, ce sera nécessairement un test standardisé & étalonné, rien à voir donc avec les "tests" trouvés sur le net ou dans les magazines...)

° un ou des tests de personnalité (type les taches d'encres du test de Rorschach ou le test projectif nommé TAT, pour Thematic Apperception Test)

 

Nombreux sont les adultes au chemin de vie atypique ou à la pensée divergente qui se questionnent sur leurs facultés cognitives.
La plupart du temps, l'élément déclencheur provient du bilan de leur enfant. Bilan qui a révélé un haut, ou un très haut, potentiel intellectuel chez ce dernier & qui est suivi d'un entretien appelé de restitution avec le psychologue, qui "parle" dans bien des cas aux parents qui commencent dès lors à se demander si eux aussi, ne sont pas concernés.

 

Que ces interrogations surviennent après l'identification d'un EIP dans la famille ou à la suite d'une lecture inopinée, d'une discussion avec un ami ou encore d'une émission télé ou radio, les difficultés à sauter le pas sont toujours les mêmes.
J'en parlais dans ce billet, il n'est pas simple pour un adulte d'oser aller au bout de ses questionnements & de pousser la porte d'un psy en présentant la chose ainsi :

 

Je crois que je suis un adulte surdoué qui s'ignore 8-O

 

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le Wais (IV)Voilà pour la présentation du contexte... revenons maintenant au WAIS-IV, qui intrigue autant qu'il effraie bien des gens.
Si les parents sont rarement hésitants sur la nécessité de passer par un bilan pour confirmer la douance de leur progéniture, ils sont cependant beaucoup plus craintifs pour eux quant à être évalués.

 

Peut-être parce que l'on considère souvent normal le fait que l'évaluation fasse partie intégrante de la vie des enfants (à l'école, dans les activités sportives extra-scolaires), & qu'en tant qu'adulte, tout cela nous semble lointain & nous affole un peu !?

 

Pourtant le bilan est le seul moyen de valider ou à l'inverse d'écarter l'hypothèse d'un haut ou d'un très haut QI.
L'auto-diagnostic n'est pas un diagnostic ! :-|

 

Les tests passés auprès de psychologues sont révisés à peu près tous les 10 ans. Comprendre par "révisés" qu'ils sont actualisés & par conséquent remplacés pour mieux coller à l'évolution de la société, & notamment pour contrecarrer l'effet Flynn représentant une augmentation de 0,3 point de QI tous les ans dans l'ensemble de la population.
La dernière version du Wais étant la 4ème édition (d'où le nom Wais-IV), parue en France en 2011 (aux Etats-Unis par exemple, le Wais-IV est sorti en 2008 !).

 

Toute personne qui souhaite aujourd'hui passer un bilan psychométrique avec l'échelle de Wechsler doit se voir proposer le Wais-IV & non une version antérieure (Wais-III par exemple... ou plus ancienne encore).

 

D'autre part, un test n'est valable que dans le pays pour lequel il a été élaboré & dans lequel il a été étalonné. Il ne s'agit pas seulement de langue, mais de culture au sens large.
Ainsi le test Wais-IV français est différent en un certains nombre de points du Wais-IV belge, suisse ou canadien francophones !

 

Pour que tout se passe au mieux, il est capital de s'assurer, avant la passation de ce bilan que le test sera bien le Wais-IV. De même qu'il est capital de s'assurer de la réelle capacité du psy à réaliser, décrypter & analyser votre bilan.
Dites-vous bien que tous les psychologues ne sont pas aptes (pas formés, pas habitués non plus) à manier les outils psychométriques, loin de là ; & que tous ne sont pas toujours suffisamment fiables dans la finesse de leur analyse & leur compte-rendu.

 

Or un bilan a un coût (non remboursé !). Et je reçois trop souvent des témoignages d'adultes ayant le sentiment de s'être fait "voler" par un psy au final peu connaisseur, ayant bâclé le compte-rendu &/ou en ayant l'impression d'avoir perdu de l'argent pour n'être pas plus avancés.

 

C'est pourquoi je conseille de bien prendre le temps de se renseigner pour trouver le bon professionnel avec qui passer son bilan.
Ce billet pourra vous aider dans cette recherche, les associations de parents d'enfants HPI étant bien sûr souvent confrontées à des demandes de bilans pour adultes :)

 

Il est important de souligner qu'il y a un délai de 2 ans à respecter entre la passation de 2 tests identiques & de même version !
Il n'est par conséquent pas conseillé de s'adresser dans les mois qui suivent à un autre psy pour repasser un Wais-IV, si le 1er bilan Wais-IV s'est mal passé &/ou n'a pas apporté de réponses :hypno:

 

Et ce dans le but d'éviter ce que l’on nomme « l’effet mémoire » (aussi appelé « effet de la pratique », ou encore « effet test-retest »), c’est à dire des résultats qui seraient nécessairement faussés par la mémorisation, même parfaitement inconsciente (dite de mémoire implicite !) des différents items, ainsi que la familiarisation avec les tâches demandées.

 

Il n'y aurait rien de changé sur le fond (car on ne "devient" pas HPI !), mais sur la forme il y aurait une augmentation de fait & donc, le test n’aurait strictement plus aucune valeur.

 

La répartition statistique des résultats du Wais comme des autres tests de Wechsler se fait selon une courbe de distribution normale de l'intelligence (également appelée courbe de Gauss ou répartition normale de l'intelligence).
La moyenne est établie à 100, avec un écart-type de 15 points. Il est important de considérer le QI Total pour ce qu’il est, à savoir une note attribuée à un fonctionnement cognitif dans un contexte particulier. Il n’est pas une mesure exacte de l’intelligence mais est à considérer comme un indicateur de la qualité du fonctionnement cognitif d’un individu à un instant T :up:

 

La courbe de Gauss selon l'échelle de Wechsler ou de Cattell & le rang centile :

 


© Création originale d'Alexandra Reynaud pour Les Tribulations d'un Petit Zèbre. Reproduction sans autorisation écrite strictement interdite

 

 

La répartition est la suivante :

 

- 2,5% de la population présente un QI Total ≤ 70 & donc, un retard mental (dont 0,13% présente un QI Total ≤ 55)

 

- 95% de la population présente un QI Total compris entre 70 & 130 (de l'intelligence faible à l'intelligence supérieure, en passant par la norme, norme qui peut être moyenne basse ou moyenne haute)

 

- 2,5% de la population présente un QI Total ≥ 130 & donc un haut potentiel intellectuel (dont 0,13% présente un QI Total ≥ 145, pouvant être qualifié de Très Haut Quotient Intellectuel. Soit à peine plus d'1‰. Ce taux tombe alors à 0,025% pour un score à partir de 150, soit seulement un peu plus d'1 personne sur 5000 !)

 

 

Le Wais-IV comporte 3 nouveaux subtests qui n'étaient pas présents dans le Wais-III : "Puzzles visuels", "Balance" & "Barrage".
Il a été étalonné sur 876 sujets en France, & cet étalonnage a été réalisé par tranche d'âge, justement pour masquer les effets de l'âge.

 

Ainsi le Wais-IV distingue 11 tranches d'âge que voici :

 

- 16-17 ans (plus précisément, de 16 ans 0 jours à 17 ans 11 mois & 30 jours)
- 18-19 ans (11 mois & 30 jours, & ainsi de suite)
- 20 à 24 ans
- 25 à 29 ans
- 30 à 34 ans
- 35 à 44 ans
- 45 à 54 ans
- 55 à 64 ans
- 65 à 69 ans
- 70 à 74 ans
- 75 à 79 ans

"20 à 34 ans" étant une tranche d'âge supplémentaire qui a été appelée "groupe de référence"

 

Chaque tranche d'âge disposant de sa propre table de conversion des notes brutes aux subtests en notes standards.
Pour en savoir plus sur la construction des tests psychométriques, vous pouvez vous référez à ce billet :roll:

 

Le test se passe sur une durée pouvant aller de 60 à 90 minutes en moyenne pour les subtests principaux, mais comme je le précisais plus haut un bilan psychologique ne comprend pas que le Wais seul, il faut y ajouter des tests de personnalité, d'éventuels subtests supplémentaires, etc.
Tant & si bien que l'on compte généralement 3 bonnes heures pour une passation agréable.

 

Ce test est bâti autour de 10 subtests principaux, & 5 subtests qui ne sont qu'optionnels & qui ont été élaborés pour permettre une meilleure appréciation qualitative, rendre possible une substitution d’épreuves en situation de re-test, ou pallier à une erreur ou à une impossibilité au moment de l’administration.
En effet ces subtests supplémentaires peuvent très bien ne pas être passés lors de votre bilan, alors qu'un ami les aura eu tout ou partie. Ce sera laissé à l'entière appréciation du psychologue qui décide seul de ces questions-là, en fonction de ce qu'il juge intéressant à analyser dans votre cas :!:

 

:idea: il faut savoir que le manuel d'administration prévoit la possibilité de substituer la note du subtest supplémentaire à celle du subtest principal afin de calculer les indices. Cependant, une seule substitution est possible pour chaque indice & il n'est pas possible au psychologue de calculer le QIT ou l'IAG lorsqu'il a effectué plus de 2 substitutions en tout.

 

Ces subtests sont notés par des notes standards allant de 1 à 19, leur moyenne étant fixée à 10, l'écart-type étant de 3 points & leur distribution allant comme suit :

- de 1 à 6 : déficitaire (= inférieur à la norme)

- 7 : faible

- 8 à 12 : compris dans la norme

- 13 : fort

- 14 à 19 : supérieur (on considère cependant que le seuil du surdouement s'exprime dans ces scores de subtest lorsque ≥ 16)

 

Les résultats à chacun de ces subtests (allant donc de 1 à 19) peuvent faire l'objet d'une comparaison dite intra-indices (j'y reviendrai plus tard dans ce billet :roll: ).

 

Mais avant d’apparaître sous forme de notes standards, elles sont dans un premier temps des notes brutes !

 

Chaque subtest a ses règles de cotation. La cotation donne la note brute obtenue subtest par subtest, puis chacune de ces notes brutes est alors convertie par le psychologue (à l'aide d'une table de conversion Wais-IV) en note standard, c'est à dire comprise entre 1 & 19.
Il est important de comprendre que le tableau de conversion des notes brutes en notes standard dépend de l'âge de la personne qui a passé le test :up:

 

 

 

 

Les tests psychométriques étant standardisés, l'ordre d’administration des subtests doit toujours être le même. Il est défini par le manuel de passation du Wais-IV & chaque psychologue doit s'y tenir.
De même, chaque subtest commence toujours avec un exemple concret de façon à permettre à la personne de bien saisir ce qui est attendu. Puis il faut appliquer le principe mis en avant par cet exemple, & évoluer dans le subtest par niveau progressif de complexité des items (les items étant les questions à l'intérieur de chaque subtest) :up:

 

Le QI Total (= QIT), également appelé QI global (limité à 160 sur l'échelle de Wechsler) s’obtient à partir des 4 indices suivants :

◈ l'ICV (Indice de Compréhension Verbale), qui est limité à 150

◈ l'IRP (Indice de Raisonnement Perceptif), qui est limité à 150

◈ l'IMT (Indice de Mémoire de Travail) , qui est limité à 150

◈ l'IVT (Indice de Vitesse de Traitement) , qui est limité à 150

 

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le Wais-IV - Les Tribulations d'un Petit Zèbre

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le Wais-IV - création Les Tribulations d'un Petit Zèbre

 

Comme vous l'indique le schéma ci-dessus que j'ai préparé pour ce billet, 3 épreuves ne sont pas proposées après un certain âge.
Les subtests "Barrage" (dans l'IVT), "Séquence Lettres-Chiffres" (dans l'IMT) & "Balances" (dans l'IRP) ne sont pas proposés aux personnes âgées de plus de 70 ans du fait d’un effet plancher. Autant les étalonnages américains que français ont mis en évidence un tassement vers le bas des résultats obtenus par cette population, entraînant des notes globalement basses &, de ce fait, non discriminantes. Ceci permet aussi à la passation de ne mettre les sujets en difficulté mais de constituer évaluation précise et adaptée aux facultés de chacun.

 

A noter qu'un indice permettant d’évaluer la détérioration mentale, utilisé auprès des sujets âgés ou présentant un trouble de la personnalité, est en cours d’élaboration !

 

Le détail des subtests :

 

Dans l'ICV (Indice de Compréhension Verbale, non chronométré). Il reflète la performance verbale du sujet indépendamment des capacités d’attention, de concentration ou de la vitesse de réalisation des tâches (anciennement désigné par "QI Verbal") :

- Subtest "Similitudes"
Il est composé d'une 20aine d'items, rangés par difficulté croissante (ce sera du reste toujours le cas !). Chaque item est constitué de 2 mots différents, la tâche consistant à trouver une ressemblance entre ces 2 mots.
La cotation de ce subtest est, selon les réponses données : 0 / 1 / 2 points. C'est une épreuve concernant l'intelligence cristallisée & permettant d'évaluer la capacité de catégorisation de l'individu. Intéressante sur le plan clinique, elle peut traduire différents niveaux de développement cognitif.
Exemple de question : En quoi une récompense & une punition se ressemblent-elles ?

- Subtest "Vocabulaire"
Il est composé d'une 30aine d'items pour lesquels il s'agit de définir les mots présentés.
La cotation de ce subtest est, selon les réponses données : 0 / 1 / 2 points.
C'est une épreuve concernant l'intelligence cristallisée, liée au facteur g (c'est à dire le facteur général de l'efficience intellectuelle !), fortement corrélée au QI. On considère cette épreuve comme déterminante & témoin de la facilité à apprendre. Mais elle est également sensible aux troubles de la mémoire de travail & au milieu socio-éducatif.
Exemple de question : Que veut dire le mot « conjecture » ?

- Subtest "Information"
Il est composé d'une 30aine d'items. Chaque item constitue une question d'information (c'est à dire portant sur des connaissances générales non spécifiques) à laquelle il faut répondre par oral.
La cotation de ce subtest est, selon les réponses données : 0 / 1 point.
C'est une épreuve fortement corrélée avec le résultat d'ensemble de la Wais & bien que dépendant du niveau de scolarisation & des opportunités d'apprentissage, elle est une bonne mesure du facteur général d'intelligence.
A noter qu'elle est peu sensible au vieillissement.
Exemple de question : Qu’est ce qu’un thermomètre ?

/// Subtest supplémentaire "Compréhension" \\\
Il est composé d'une 20aine d'items constituant chacun une situation ou un problème de la vie en général. L'objectif étant d'apporter des réponses, oralement là encore, à ces questionnements (les réponses sont notées mot à mot).
La cotation de ce subtest est, selon la précision des réponses données : 0 / 1 / 2 points.
Concrètement, le psychologue doit ici évaluer le degré de compréhension pour chaque réponse à partir d'une liste de réponses-types. Cette épreuve fait appel au bon sens & aux règles de fonctionnement de la société, elle mesure le niveau de raisonnement logique verbal.
Subtest considéré comme une mesure typique de l'intelligence cristallisée & de l'intelligence sociale en raison du caractère conventionnel des réponses. Il est peu sensible à la détérioration mentale & aux effets de l'âge.
Exemple de question : Pourquoi y a-t-il un âge minimum pour voter ?

 

 

Dans l'IRP (Indice de Raisonnement Perceptif, chronométré). Cet indice reflète la performance du sujet dans des tâches qui dépendent peu de la vitesse de traitement (anciennement désigné par "QI de Performance"), il constitue une bonne mesure des capacités visuo-spatiales du sujet :

- Subtest "Cubes" (il s'agit des fameux cubes de Kohs, du nom de leur créateur Samuel Khos)
Il est composé d'une 15aine d'items, rangés par difficulté croissante (& comme pour l'ICV, ce sera toujours le cas dans tous les subtests de l'IRP), avec intervention motrice (c'est à dire manipulation des cubes). Chaque item représente une figure à reproduire à l'aide de 2, 4 ou 9 cubes bicolores comportant une face rouge, une face blanche, une face rouge & blanche.
La cotation de ce subtest est : 0 / 1 / 2 points, avec une bonification en fonction du temps de réponse (de 1 à 3 points supplémentaires). A l'inverse, en cas de temps dépassé, & ce même si la figure est correctement reproduite, le score sera minoré.

C'est une épreuve mettant en action l'organisation visuo-spatiale, visuo-constructive & qui nécessite la mise en référence de l’espace par rapport au sujet lui-même. Crée en 1920 pour évaluer l'intelligence indépendamment du langage, elle est sensible aux effets de l'âge dès 45 ans.

- Subtest "Matrices"
Il est composé d'une 20aine d'items pour lesquels il faut identifier sur une feuille, parmi 5 réponses possibles, laquelle complète la matrice dont il manque une partie.
La cotation de ce subtest est : 0 / 1 point.

C'est une épreuve évaluant l'intelligence fluide & visuo-spatiale, le raisonnement logique sur du matériel non verbal & constituant une excellente estimation du facteur g.
Elle est par contre très sensible au vieillissement.

- Subtest "Puzzles visuels"
Il est composé d'une 20aine d'items. Une image est présentée & il s'agit de sélectionner parmi 6 possibilités de réponses les 3 pièces de puzzle qui permettent de reconstituer le puzzle complet (ici encore, comme dans les matrices, sans aucune intervention motrice, tout se fait en désignant du doigt, sur un livret Wais-IV).

C'est une épreuve censée être plus fiable que l'ancien subtest "Assemblage d’objets" qui était présent dans le Wais-III !

/// Subtest supplémentaire "Complètement d'images" \\\
Il est composé d'une 20aine d'items. Il s’agit de trouver le détail manquant sur chaque carte présentée, ici encore en pointant du doigt ou en nommant uniquement (aucune manipulation d'objet n'est requise).
La cotation de ce subtest est : 0 / 1 point.

Cette épreuve analyse la capacité d’observation, les capacités concrètes visuo-spatiales & l'exploration visuelle. A noter que de par sa grande facilité & le fait qu'elle soit peu discriminante, elle était utilisée dans le Wais-III pour débuter le test & mettre en confiance le sujet.

/// Subtest supplémentaire "Balances" \\\
Il est composé d'une 20aine d'items. Sur un livret Wais-IV, on présente au sujet une ou plusieurs illustrations de balances à plateaux. Le but étant qu'il sélectionne parmi 5 possibilités de réponses, & dans un temps limité, le poids manquant qui va permettre d'équilibrer les plateaux.
La cotation de ce subtest est : 0 / 1 point.

Cette épreuve, qui est donc limitée dans le temps, implique une bonne maîtrise de logique inductive & déductive. Elle met également en action la mémoire de travail.

 

 

Dans l'IMT (Indice de Mémoire de Travail). Cet indice met l’accent sur les performances du sujet dans des domaines nécessitant des capacités de concentration & d’attention vis-à-vis d’informations verbales, des capacités de formulation & de résolution mentale de problèmes. Ces épreuves supposent la répétition de l’information stockée ainsi que la coordination de plusieurs traitements cognitifs. :

- Subtest "Mémoire des chiffres"
Il est composé d'une 30aine d'items répartis désormais en 3 séries d'exercices : mémoire des chiffres en ordre direct, en ordre inverse & enfin (nouveauté du Wais-IV) en ordre croissant. Le jeu consiste à être en mesure de retenir une série de chiffres présentée verbalement par le psychologue & de parvenir à restituer les éléments, selon les consignes.
La cotation de ce subtest est, selon les réponses données : 0 / 1 / 2 points.
C'est une épreuve qui mobilise la mémoire à court terme (empan endroit) & la mémoire de travail (empan envers), elle permet de mesurer les capacités du sujet à retenir, à court terme, des informations tout en les manipulant mentalement.

Exemple : Le psychologue donne « T-9-A-3 », le sujet doit répondre « 3-9-A-T »

- Subtest "Arithmétique"
Il est composé d'une 20aine d'items ayant pour but la résolution de problèmes mathématiques en un temps limité, sans avoir l’énoncé sous les yeux (ni aucun support).
La cotation de ce subtest est : 0 / 1 / 2 points, selon la justesse de la réponse & la difficulté de l’item.
C'est une épreuve évaluant les capacités de résolution de problèmes, de raisonnement (mise en place de stratégies), de calcul mental, de mémoire de travail, de compréhension d’énoncés verbaux complexes, de mémoire auditive à court terme & d'attention.

Exemple : A la fin de la journée, un boulanger a vendu 56 pains. L’après-midi, il en a vendu 19. Combien de pains a-t-il vendu le matin ?

/// Subtest supplémentaire "Séquence lettres / chiffres" \\\
Il est composé d'une 10aine d'items. L'objectif est ici de pouvoir restituer dans l’ordre alphabétique & croissant une série de chiffres & de lettres donnée oralement dans le désordre par le psychologue.
La cotation de ce subtest est : 0 / 1 point.
Cette épreuve analyse la mémoire de travail & l'attention du sujet.

Exemple : K-2-C-7-S (la réponse attendue est 2-7-C-K-S)

 

 

Dans l'IVT (Indice de Vitesse de Traitement, chronométré). Cet indice met l’accent sur la performance du sujet dans des domaines nécessitant rapidité & précision d’exécution, il reflète également la capacité à initier, organiser des stratégies efficaces d’action &/ou la capacité à réaliser rapidement une tache simple :

- Subtest "Symboles"
Il se présente sous la forme de séries de 2 groupes de symboles. Le sujet doit indiquer si oui ou non il retrouve 1 des 2 symboles isolés dans le groupe de 5 symboles. Le temps de passation est limité à 2 minutes.
La cotation de ce subtest est fonction du nombre de réponses correctes produites dans le laps de temps autorisé.

C'est une épreuve qui fait intervenir le repérage & l’analyse visuelle de formes graphiques complexes, la discrimination perceptive & la vitesse de traitement de l’information. Très influencée par les déficits de l'attention &, pour une part, des déficits de la mémoire de travaille, elle évalue très rapidement la vitesse de traitement, particulièrement sensible au vieillissement puisque l'on considère que les performances déclinent à partir de l'âge de 30 ans !

- Subtest "Code"
Il s'agit de compléter un ensemble de 10aines de cases vides sur plusieurs planches, à l’aide de signes codés (avec le modèle de codage visible en haut de page) & dans un temps limité à 120 secondes, chronométré par le psychologue.
La cotation de ce subtest est fonction du nombre de case correctement remplies en un temps limité. Il est important de réaliser une analyse qualitative de cet exercice, les erreurs étant source d’informations importantes.
C'est une épreuve évaluant les capacités visuo-constructives, la vitesse de traitement de l’information, l'automatisation d’une procédure, l'attention & les capacités motrices. Mais c'est aussi une tâche d'apprentissage très faiblement saturée en facteur g & extrêmement sensible au vieillissement (dès l'âge de 40 ans).

A noter enfin qu'elle est systématiquement chutée par les personnes HQI ou THQI, qui n'y trouvent aucun intérêt & sont ennuyées par cette activité répétitive & creuse.

/// Subtest supplémentaire "Barrage" \\\
Le sujet doit barrer 2 formes géométriques cibles en un temps limité & en respectant les couleurs de ces formes, l'objectif étant d'avancer le plus possible dans ce délai imposé & chronométré.
La cotation de ce subtest est : 0 / 1 point.

Cette épreuve analyse la mémoire de travail & l'attention du sujet.

 

 

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le Wais (IV)Il arrive, finalement assez régulièrement, que le QI Total ne soit finalement pas donné. Pourquoi ?

 

Et bien parce que les résultats des indices sont jugés trop hétérogènes. C'est à dire que l'écart entre eux est trop élevé pour qu'un QI Total ait un sens réel &, surtout, soit représentatif des véritables capacités cognitives de l'individu.

 

Attention, il est cependant TOUJOURS "calculable" au sens strict, mais il sera simplement non significatif. Il n'y a donc aucun intérêt à le donner puisqu'il ne reflète pas les véritables capacités cognitives de l'individu :!:

 

 

A partir d'un écart de 15 points (soit un écart-type), il est communément admis qu'il y a "hétérogénéité" dans les résultats. Si l'écart est de 0 à 14 points, on parlera alors de résultats "homogènes" & le QIT sera calculé sans problème. Mais surtout, plus important encore, il aura une valeur, un sens :roll:

 

Il faut cependant veiller à ne pas comprendre l'homogénéité comme un impératif d'écart faible entre les 4 indices :-?
On prend principalement en compte l'écart existant entre l'ICV (Compréhension Verbale) & l'IRP (Raisonnement Perceptif). Il est effectivement extrêmement fréquent d'avoir un IVT (Vitesse de Traitement) bien plus faible que les 3 autres indices.

 

Si on parle d'homogénéité (ou d'hétérogénéité) inter-indices, visant donc à permettre le calcul d'un QI total qui soit significatif ; il faut aussi s'intéresser à la comparaison intra-indices. C'est à dire à la question de l'homogénéité, ou à l'inverse de l'hétérogénéité, à l'intérieur d'un même indice (que ce soit l'ICV, l'IRP, l'IMT ou l'IVT).

 

Ainsi, lorsqu'il y a plus de 3 points de différence entre les subtests d'un indice, il y a hétérogénéité sur l'indice (car comme expliqué un peu plus haut, l'écart-type des scores en terme de notes standards de chacun des subtest est de 3 points) :!:

 

Exemple : prenons l'ICV qui, sur le Waiv-IV, est limité à 150.
Il est composé de 3 subtests obligatoires -> Similitudes, Vocabulaire, Informations (& d'un subtest optionnel -> Compréhension).
Des scores homogènes dans cet indice pourraient être :

Similitudes 19
Vocabulaire 19
Informations 18 (1 seul point d'écart entre le 3 subtests)
(cela donnerait une note composite à l'ICV autour de 150)

Avec des scores hétérogènes, on pourrait avoir :

Similitudes 13 (6 points, c'est à dire 2 écart-types, de différence entre Sim & Voc)
Vocabulaire 19
Informations 15 (4 points entre Voc & Info)
(cela donnerait, évidemment, une note composite d'ICV bien plus basse)

 

De même il n'est pas rare, lorsque certains indices plafonnent (c'est à dire atteignent le seuil maximum mesurable), d'avoir d'énormes écarts entre l'indice le plus haut & l'indice de plus bas des quatre :-o

 

Je tiens à préciser aussi qu'un QI Total non-calculable ne signifie en aucun cas que le bilan n'est pas interprétable ! Confusion que l'on retrouve très souvent dans les propos que rapportent les parents ou les adultes qui me demandent de l'aide ou un avis (pour un Wais comme pour un test enfant) :down:

 

Si le psychologue est réellement compétent & connaisseur il saura interpréter un bilan, quand bien même celui-ci serait hétérogène (ce qui, une fois encore, représente la grande majorité des cas).
Pour analyser les résultats, le clinicien s’appuiera sur :

 

- les compétences spécifiques & indépendantes mises en évidence par les 4 indices
- les notes standard obtenues à chacun des subtests (principaux & complémentaires) dans une démarche d’analyse intra-individuelle
- la répartitions des différentes notes par rapport à la norme dans une démarche d’analyse inter-individuelle
- l’analyse des forces & des faiblesses du sujet
- son expérience clinique & ses observations qualitatives lors de l'entretien comme de la passation elle-même

 

Par exemple, des profils de ce type sont assez fréquents chez les surdoués, enfants comme adultes :

ICV 148
IRP 123
IMT 116
IVT 103

 

Dans ce cas précis, les 25 points séparant l'ICV de l'IRP ne permettent bien entendu pas de calculer un QI Total qui puisse être représentatif, mais n'empêchent absolument pas l'interprétation du test.

 

L'analyse du psychologue pourra alors se baser sur d'autres points, les résultats à observer pouvant être :

- le niveau global par le biais du QI Total, à la condition donc que les 2 principaux indices soient homogènes (QIT qui, je le répète une fois encore, n'est pas une moyenne arithmétique, mais un score global compensé !!! :-x En d'autres termes, il est une moyenne statistique)
- les niveaux spécifiques par le biais des indices
- les notes standards à chacun des subtests (qu'ils soient obligatoires ou optionnels)
- les points forts & les points faibles de l'enfant (à savoir la répartition des notes standards par rapport à la moyenne du sujet, dans chaque domaine)
- les notes additionnelles
- l’analyse qualitative & clinique (attitude de l'enfant face aux épreuves, face à la difficulté)

 

Dans le cas de résultats hétérogènes (voire très hétérogènes), le psychologue essaiera toujours d'identifier la cause de ces écarts & s'il ne parvient pas à définir ce qui est à l'origine.
Il est aussi possible que des trouble associés (Dys, TDA / TDA-H, TED, etc.) rendent les scores moins homogènes, mais ici encore, un psychologue connaisseur saura détecter les signes qui permettront de comprendre :smile:

 

Il existe en outre un indice que l'on pourrait qualifier d'alternative possible au QI Total : l'IAG (Indice d'Aptitude Générale).

 

Le psychologue pourra ainsi calculer l'IAG pour le Wais-IV s'il estime que celui-ci pourrait apporter quelque chose au bilan :up:

 

Il s'agit d'une note composite optionnelle, calculée à partir de la note standard des 3 subtests obligatoires de l'ICV & des 3 trois subtests obligatoires de l'IRP. Sa moyenne est établie à 100 & son écart-type est de 14,99.
Son intérêt ? Très simple : obtenir une note globale qui soit moins sensible à la mémoire de travail & à la vitesse de traitement, comme peut l'être le QI Total.


 

On recommande également son calcul pour les personnes souffrant d’atteintes neuropsychologiques affectant la mémoire ou le temps de réponse.
L'utilisation de l'IAG pourrait permettrait, selon ses partisans (dont fait partie le Pr Jacques Grégoire, docteur en psychologie & auteur de "L'examen clinique de l'intelligence de l'enfant. Fondements et pratique du WISC-IV"), une estimation plus stable & plus représentative du facteur g, rendant mieux compte du niveau de compétence intellectuelle.

 

Comment interpréter les différences entre indices ? Par exemple un IRP significativement inférieur à l'ICV) ?
Les hypothèses interprétatives varient énormément selon le profil des sujets & l’analyse qualitative qui est faite des résultats !
N'oubliez pas : le psychologue qui a procédé à la passation & à l'analyse de votre bilan est la personne la plus à même de répondre à toutes vos questions, car il s'agit de ses observations, de son travail ! C'est aussi pourquoi il est très important de bien choisir son psy, comme je l'expliquais déjà plus haut. Une fois le bilan réalisé, on ne peut décemment pas s'autoriser à aller voir un autre professionnel avec son test en main pour lui demander une nouvelle analyse du travail fait par un autre :oops:

 

 

A noter que certains psychologues, en France comme à l'étranger, préfèrent exprimer les résultats en rang percentile ! Pas de panique, vous trouverez dans ce billet tout ce qu'il faut pour décrypter cette présentation des scores :up:

 

Autre point qui peut dérouter : de plus en plus de psychologues choisissent de donner les résultats chiffrés dans un intervalle de confiance.

 

Il peut être de 95% comme de 90%, selon le choix du professionnel. Ce qui a le grand défaut à mon sens de compliquer encore un peu plus la lecture du bilan par des non-initiés en les noyant sous de multiples chiffres tout en ne se mouillant pas trop (pour le psy) :-|

 

Ainsi un QI global de 142 qui sera exprimé dans un intervalle de confiance de 95% se présentera de cette façon : QI compris entre 133 & 146. Le même QIT de 142, s'il est présenté dans un intervalle de 90% ira de 134 à 145 :dots:

 

 

:idea: pour aller plus loin, je conseille cet excellent ouvrage écrit par le Docteur en psychologie Dana Castro : "Pratique de l'examen psychologique en clinique adulte 2e ed. - Wais IV, MMPI-2, Rorschach, TAT" :up:

 


Cliquez sur la couverture pour ouvrir les détails de
Pratique de l'examen psychologique en clinique adulte

 

 

 

 


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:idea: Eric Turon-Lagot a également écrit "WAIS-IV Evaluer les compétences cognitives de l'adolescent & de l'adulte " au début de l'année 2019 ;)

 

Il s'agit d'un livre sur le Wais, test pour grands adolescents & adultes :up:

 


Cliquez pour ouvrir les détails du livre
"WAIS-IV, évaluer les compétences cognitives
de l'adolescent & de l'adulte"

 

 

 

 

 

 

:idea: Et pour aller au-delà du blog, je suis l'auteure de trois ouvrages parus aux éditions Eyrolles :

 

- "Les Tribulations d'un petit zèbre. Épisodes de vie d'une famille à haut potentiel intellectuel" paru en juillet 2016, préfacé par Arielle Adda & le Dr Gabriel Wahl :-D

 

Les Tribulations d'un Petit Zèbre, le livre du blog !

 

 

- "Asperger & fière de l'être. Voyage au cœur d'un autisme pas comme les autres". Un regard unique en France sur le combo syndrome d'Asperger / haut potentiel intellectuel, paru en 2017 ; préfacé par le Dr Laurie-Anne Sapey-Triomphe & postfacé par le Pr Laurent Mottron ❤

 

- "L'Enfant atypique. Hyperactif, haut potentiel, Dys, Asperger… faire de sa différence une force", un livre-outil paru en 2018 dans la collection très particulière (& en quadrichromie ;) ) "Parents au top" :smile:

 

          
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228 commentaires à “Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le Wais (IV)”

  1. Besoindunconseil dit :

    Bonjour,

    Etudiante âgée de 24 ans, c’est par hasard que je tombe sur votre blog et plus précisément sur cet article, quelques jours après avoir moi-même passé le WAIS IV chez Cogito’Z (si j’ai le droit de les nommer). Un test qui m’a laissée une impression de frustration car exactement comme vous l’expliquez, j’ai eu de très gros écarts entre les différentes catégories d’épreuves (autour de 20 points !), notamment avec près du score maximum dans la catégorie des compétences verbales (information, vocabulaire et similitudes : 18), mais un score très faible aux cubes (qui était la toute première épreuve du test) et un score très moyen aux symboles. La psychologue, qui m’avait rencontrée une fois avant le passage du test, a conclu qu’on ne pouvait pas conclure sur mon « cas ». Elle n’a pas cherché à analyser des causes qui expliqueraient ce décalage (trouble de l’attention peut-être ?). Je suis sortie de la consultation encore plus perdue, pour ne pas dire désemparée, car j’espérais obtenir des réponses et des conseils…

    Je ne m’attache pas à un score, je ne cherche pas à me coller l’étiquette « HQI » à tout prix surtout que je ne me suis jamais dit que je pouvais vraiment l’être. Mais, toutes les lectures que j’ai faites récemment sur la personnalité, l’impression de décalage perpétuel, la difficulté à évoluer en entreprise, l’hypersensibilité des QHI… Tout cela m’a frappée. De nature sceptique, je ne m’étais jamais autant reconnue dans un portrait générique. Je pensais aussi que passer le test et discuter avec la psychologue m’aiderait à calmer ce « bouillonnement » intérieur continu.

    Que me conseillez-vous de faire ? Je me pose des millions de questions. J’ai passé ce test car je cherchais des réponses pouvoir prendre ma vie en main. Je me suis fait violence pour oser songer qu’éventuellement j’étais HQI, pour finalement ressortir de cette expérience sans rien savoir.

    Toute aide, tout conseil sont réellement les bienvenus !

    Merci d’avance aux personnes qui prendront le temps de me répondre ! :)

    • Nico13 dit :

      Bonsoir Besoindunconseil,
      Je comprends que tu te sentes un peu perdue. Pourrais-je savoir si la psy que tu as vue t’as donné le résultat de ton test, et son interprétation par elle, par écrit ?
      Il me parait important que tu ne sois pas repartie avec juste des paroles, que tu n’as toutes forcément retenues, mais que tu puisses t’appuyer sur des écrits.
      Peut être avec ces documents pourrais tu envisager de voir un psy dans un service hospitalier qui s’occupe particulièrement de ça pour que cela soit plus clair pour toi.
      Je ne sais dans quelle ville tu habites, mais si je te propose le secteur hospitalier, c’est pour éviter que tu dépenses plus d’argent (je crois que les WAIS sont assez onéreux dans le privé) et surtout que tu puisses avancer et asseoir des bases dans ta vie.
      Amicalement.

    • pilou dit :

      Bonjour Besoindunconseil,

      J’ai également passé ces tests il y a 3 ans. Le WAIS me plaçait à 140 environ, mais était très hétérogène. Avant de tomber sur cette thérapeute, j’ai erré de psy (chologue / chiatre / chanalyste / etc…) en psy, sans en retirer grand chose sinon le sentiment qu’il y a une grande hétérogénéité de sensibilité et de niveau, voire tout simplement d’honnêteté. Apres seulement 10 minutes de questions réponses, cette psychologue comportementaliste m’a proposé de passer cette batterie de tests, me disant franco qu’elle pensait me reconnaître dans un profil « Zebre ».

      Nous ne nous sommes pas plus que cela attardés ensuite, sur le côté Zèbre, mais plus sur les méthodes de gestion personnelle au quotidien. Nous avons cependant de nombreuses fois parlé du sujet, en fin de scéances. JSF a bien pris garde à employer un terme non connoté comme Zèbre au lieu de surdoué. Il me semble qu’un certain nombre de personnes de ma connaissance, qui devraient parvenir au milieu de la distribution en termes de QI, présentent toutes les autres facettes communes aux zèbres (qui se ressemble s’assemble), et qui se traduisent par des états dépressifs alternant avec des phases de « désir de conformité » fortes. Si une personne à fort QI a toutes les chances de tomber sur les informations relatives aux problèmes psychologiques des surdoués / zèbres, les autres n’ont presque aucune chance de le faire.

      Tout cela pour dire que

      1) il faut (en tout cas cela a été mon expérience) essayer pas mal de thérapeutes avant d’en trouver un qui convienne. Chacun de ceux que j’ai « testé » m’avaient été chaudement recommandés, donc ce n’est pas un critère suffisant et à part la répétition essai/erreur sur un corpus trié à l’avance (éviter les psychanalystes lacaniens par exemple), je ne vois pas de méthode. Ça coûte un peu d’argent, hélas, car il faut bien payer toutes ces « premières scéances » qui ne mènent à rien.
      2) il ne faut pas s’arrêter au critère de QI.
      3) il y a d’autres pistes, comme la psychologie humaniste et transpersonnelle (qui me convient, voire du côté du site de Jacques Vigne par exemple) en se méfiant d’autant plus des Gurus qui abondent dès qu’on s’écarte des voies « classiques » : utiliser son bon sens, bien tout lire et écouter, rechercher dans google « nom du truc » « arnaque » (par exemple), s’il y a le moindre doute (la personne pratique-t-elle ce qu’elle enseigne / recommande ?), passer au suivant.

      Bon courage.

  2. Pixel dit :

    Bonjour Besoindunconseil, j’ai une fille de 24 ans comme toi qui est aussi aussi en recherche de sens à sa vie et je suis un papa HP de 58 ans qui a passé les tests de QI Waiss-IV il y a 6 mois.
    Je n’ai jamais été aussi stressé de ma vie et présente aussi des écart important entre les différents modules d’évaluation. J’ai reçu un diagnostique positif malgré un score en dessous de la barre fatidique de 130 parce que mon psychiatre et psychologue on compris que j’étais dans un état psychologique difficile au moment de passer ce test ( dépression ). JSF fondatrice de Cogitoz écrit dans son livre trop intelligent pour être heureux que le test de QI n’est qu’un indice du diagnostique et non pas une science exacte donc il faut relativiser!!!!!
     » LIVRES à LIRE : Cecile Bost, Différence et souffrance de l’adulte surdoué
    Hp qui a raté son premier test de QI à 42 ans
    Emilie Boguet, Le cri d’Antoine
    Essai phylosophique sur la vie d’un HP fabuleux de sensibilité et d’émotion à lire d’urgence…
    Ce livre vous en apprend plus sur la condition des personnes atypiques et différentes que tout les test de QI qui ne sont pour moi qu’une mise en lumière très partielle d’un comportement que peu de personnes connaissent à part les zèbres eux-même qui sont quand même assez nombreux quand on sait les reconnaître.
    Voilà un peu de lecture qui vous fera le plus grand bien j’en suis sûr.
    Ecellente journée à vous

    • Tisbhel dit :

      Bonjour,

      Merci pour ton témoignage. C’est une bonne chose pour toi que la psy ait tenu compte de ton état dépressif au moment du test.

      Pour ma part, j’ai passé les tests en étant dans un état dépressif et très fatiguée et j’ai obtenu un score de 125 QIT avec une mention « non-précoce » en conclusion. J’étais satisfaite de mon score sur le moment, car je me disais que j’allais avoir une explication « psychologique » et « émotionnelle » sur le résultat mais rien. J’attendais plus sur cette partie là que sur la partie score.

      J’ai l’impression que le compte-rendu pourrait être destiné à employeur (très scolaire) et que le 1er entretien pré-test n’a servi à rien. En fait, j’ai passé un bilan « psychométrique » vendu comme bilan « psychologique ». La psychologue, par ailleurs très avenante et très gentille, m’avait informée par mail qu’il n’y aurait pas de tâches d’encre ou autre, que c’était à payer en plus donc elle ne m’a « flouée » non plus.

      J’aurais juste dû me renseigner plus pour avoir les tests que je voulais vraiment car je reste aujourd’hui avec mes questions… S

      C’est moi qui n’ait pas très bien saisie la notion du WAIS et de bilan psychologique. J

  3. Loulou dit :

    Je ne comprends pas, comment le QIT peut-il plafonner à 160 puisque les indices se terminent à 150?

    • A. Zebrounet dit :

      Le QI Total n’est pas une moyenne arithmétique, voilà la raison. Sur des sujets présentants des scores ts hauts & homogènes, on peut avoir un QI Total supérieur à chacun des 4 indices :up:

      Alexandra

  4. Koan dit :

    Bonjour, je ne comprends également pas. le QIT. Votre réponse me laisse perplexe. même si ce n’est pas une moyenne arithmétique, ce serait une moyenne pondéré que les résultats seraient les mêmes.
    si les indices maximums sont a 150 comment,( de quel façon peut on avoir un résultat plus haut.
    comment peut on avoir, ou expliquer ce dépassement. )
    points bonus?
    si le test plafonne a 150, admettons 150 a chaque résultats, le test est incapable d’aller au delà,
    le dépassement est approximatif. puisque pas mesuré.
    merci de votre Blogs et de vos écrits.

    • A. Zebrounet dit :

      Le QI Total est un score total compensé, établi selon des grilles de cotations.
      Il peut être :
      – soit + élevé que les 4 indices lorsqu’ils sont particulièrement hauts & homogènes

      – soit + faible que ces fameux 4 indices :arrow: il s’agit d’une configuration statistique rare, mais possible, là encore (comme au dessus, mais en sens inverse) lorsque les 4 scores sont tous faibles & très homogènes ;)

      On peut donc avoir, sur un Wisc comme un Wais, un QIT de 156 par ex. si la personnes a ses ICV, IRP, IMT & IVT qui plafonnent, ou presque :)

      • Koan dit :

        merci pour la précision.

      • Mounier Ilona dit :

        Bonjour!
        Je viens d’être reconnue précoce, mon QI ne m’a pas été donné en raison d’une trop grande hétérogénéité mais j’aimerais savoir (même si a priori nous n’avons pas accès aux tables permettant de le calculer) comment est déterminé l’intervalle de confiance du QIT (car celui-là m’est quand même donné!)
        Me concernant, la psychologue a dit que j’avais une manière de raisonner et de m’exprimer typique d’une personne HP mais j’ai un écart de 33 points entre le QIV et le QIP et comme le verbal me parait plus axé sur les connaissances c’est-à-dire sur des choses qui s' »apprennent » quand le QI performance m’a l’air plus déterminant pour révéler l’intelligence d’une personne sachant qu’elle ne peut faire appel à des choses déjà apprise avant… Qu’en pensez-vous?

  5. Audrey dit :

    Merci Alexandra. Ne mettant jamais penchée sur la WAIS, cette page m’était inconnue. Voilà qui est réparé !
    Et comme d’habitude, les explications sont parfaitement complètes, j’adore !

  6. Areculonsonpeutallerloin dit :

    Bonjour,

    Je suis un étudiant de 19 ans. Après une crise existentielle à 12 ans qui a laissé ses marques, j’ai passé un test sur l’échelle de l’intelligence de Weichesler. L’interprétation de ce test a conclu sur mon classement dans la catégorie des surdoués, de justesse je pense. Même si ici ça a l’air d’être tabou, je vais écrire mes résultats, car j’aimerais des précisions à leur propos. De plus, l’interprétation du test est très synthétique, et comme tous les ans, je suis entré dans une phase d’interrogation. Connaissez-vous des ouvrages que je pourrai lire sur le sujet, si possible optimistes? Car oui, chez moi penser à tous ça, ou trop pensez mène à un état de morosité.

    Voici donc mes scores : QIT 142
    ICV 155 (19 19 19)
    IRP 128 (14 15 13)
    IMT 100 (7 13)
    IVT 121 (15 12)

    Entre parenthèse les scores au sous-test. Je ne comprends pas bien la notation….
    Cela se fait-il, après tout ce temps,de retourner voir la psychologue m’aynt fait passer le test pour lui demander des précisions, ou cela est-il plutôt vain?

    Après une phase marquée par un désir de conformité très fort, je recommence à m’assumer et c’est fort plaisant =) Mais j’ai l’impression d’avoir régressé au niveau de mes capacités (pensée qui fait peu de sens d’après ce que j’ai lu, et qui même si elles s’avéraient vraies ne seraient pas une fin en soit, et tout de même… des pensées très dures à sortir de ma tête!

    • Carla dit :

      Salut,

      J’ai également 19 ans comme toi (enfin presque dans 2 mois) ;)

      Ma mère est psychologue spécialiste de la surdouance et pourrait t’aider à mieux comprendre tes résultats ainsi que répondre à tes questions.
      Elle voit principalement des adolescents et jeunes adultes.
      Je te laisse mon mail si tu veux ses coordonnées ou si tu as des questions.

      J’espère que cela t’aura aidé :)

      Mon mail ; carla.gargiulo@romandie.com

  7. Eva dit :

    Bonjour, j’ai une question vraiment toute bête, mais est-ce que le QI c’est bien le nombre en dessous des quatre notes de compétences, dans la case « Total » ?? Merci

  8. laurence dit :

    Bonjour,

    Je suis à la recherche d’un professionnel de santé compétent afin de faire diagnostiquer ma fille de 20 ans , pour laquelle un médecin et nous mêmes, soupçonnons d’être ASPERGER.
    J habite en champagne ardennes mais nous pouvons nous déplacer.
    Je précise que celle-ci est descolarisée depuis 2013.
    Merci de m’aider

    • Carla dit :

      Bonjour,

      Ma maman est psychologue psychothérapeute, spécialiste TDAH et HP
      s’occupe aussi de l’Asperger et pourrait vous aider.
      Son cabinet est à Lausanne, en Suisse.
      Je vous laisse mon mail si vous souhaitez ses coordonnées et/ou infos supplémentaires.

      En espérant avoir pu vous aider un peu :)

    • Carla dit :

      Voici mon mail ; carla.gargiulo@romandie.com

  9. Caroline dit :

    Bonjour,

    J’ai passé le Weiss 3 aujourd’hui, j’ai été assez dérouté par le procédé et très stressé quand je l’ai passé…
    Bon au bout de 3h30 de test le psychologue m’a annoncé un QI de 112, m’a demandé si j’étais déçu…évidemment oui puisque depuis mon enfance on me vante les mérites de mon intelligence, puis il m’a informé que mon aptitude logico verbale présentait un QI de 129…m’a demandé ce que j’en pensais…
    Puis il m’a montré deux chiffres entre parenthèse (15) et (16) et m’a dit que ceux-ci ne compteraient pas dans le calcul….
    N’étant pas une spécialiste du WEISS, le QI est-il donné de but en blanc à la fin du test? Qu’est-ce que ces chiffres (15) et (16) non pris en compte : (je n’ai pas pensé à lui demander)
    Je me suis demandé si ce n’était pas un énième test pour voir comment je réagissais…Dois-je me résoudre à me dire que mon QI n’est pas si élevé par rapport à ce que pensait plusieurs autres psys que j’ai rencontré…
    Il doit me rendre l’analyse détaillé la semaine prochaine :(

    • Turon-Lagot dit :

      Bonjour Caroline,
      Comme souvent, je réponds au gré de mes visites inattendues sur ce super site !
      Tout d’abord, vous avez manifestement passé un bilan avec un praticien qui a utilisé un outil (WAIS-III) mis à jour en 2011, soit 5 ans plus tôt ! Les qualités métriques de l’outil sont donc potentiellement discutables dans la mesure où chaque score est comparé à celui d’une population de référence (ici, celle de l’an 2000, année de sortie de la version française de la WAIS-III…). Il est indéniable que certaines réponses (notamment celles qui constituent l’indice de Compréhension Verbale) sont comparées à celles d’individus évalués 16 ans plus tôt !
      Premier point…
      Ensuite, vous indiquez une passation de 3h30 : au maximum la passation dure 90 minutes, 2 heures si vous passez l’ensemble des épreuves et que vous mettez un peu de temps…
      Autre chose : l’aptitude logico verbale n’existant pas (est-ce la logique « propositionnelle » ?), il est curieux de vous demander ce que vous en pensiez… Cette posture est très fréquente chez les psychanalystes qui proposent des bilans sans scrupules et sans formation adaptée (souvent même sans lire le manuel dans sa totalité…).
      Le score de 129 témoignent d’un haut potentiel intellectuel (surdouement) qui, dans votre cas, semble limité aux compétences verbales (mais en aucun cas logiques…). Vous pouvez en être très fière !, ce la vous a sans doute aidé à compenser quelques difficultés ici où là…

      Les deux chiffres entre parenthèse (15) et (16) concernent des subtests facultatifs, qui n’entrent effectivement pas dans l’obtention du total, mais qui peuvent donner des informations complémentaires. cependant, ce n’est pas parcequ’ils sont facultatifs que ces subtests ne doivent pas être analysés de façon très précises… Cependant, comme il existait 3 subtests facultatifs dans la WAIS-III, je ne peux vous dire lesquels sont concernés.
      Oui, le total peut-être donné à la fin du bilan, mais pas de « but en blanc », c’est-à-dire « débrouillez-vous avec ça ! ». Une bonne heure est souvent nécessaire à l’explication des résultats au consultant, d’une part afin qu’il comprenne, et ensuite pour lui permettre de poser des questions (même si toutes ne viennent pas à ce moment…).
      Il est effectivement possible que c’était un énième test pour voir comment vous réagiriez : les psychanalystes sont très frillants de ce genre de techniques inutiles.
      Non : ne restez pas sur les propos inadaptés d’un praticiens utilisant un outils dont il ne maîtrisait visiblement pas grand chose… Votre score verbal est élevé (129) et suffisant pour qu’il soit possible de penser :
      – que vous avez de très bonnes compétences verbales
      – que vous présentez possiblement un trouble que le praticien a certainement repéré et qu’il a certainement évoqué dans son analyse détaillée.

      Enfin, et pour répondre aussi à Joelle, si la dépression influe évidemment sur les performances, passer un bilan à l’âge adulte a tout son sens. En effet, il faut absolument oublier le fait que ces outils mesurent l’INTELLIGENCE : ils ne mesurent que des compétences cognitives, elles-mêmes possiblement engagées dans les processus d’Intelligence.
      Par contre, ces outils, bien utilisés…, permettent d’obtenir de précieuses informations sur d’éventuels troubles (langage, attention, planification, vision, etc.) qui peuvent permettre au consultant de comprendre de possibles difficultés.

  10. Caroline dit :

    Est-ce qu’un syndrôme depressif influence le résultat du test….? puisque mon médecin me l’a diagnotiqué…

    • Joelle dit :

      Dans mon cas je pense avec recul que j’aurais pu mieux me concentrer pour les questions logico mathématiques et les suites de chiffres à retenir . Pour le reste (vocabulaire,cubes ou symboles) je pense pas qu’il y aurait eu grande différence . Maintenant je pense que beaucoup de personne passent ces tests suite à des situations de recherche, d’état dépressif … En quête d’explication . Un adulte bien dans sa peau n’irait pas forcément passer un test de QI juste comme ça . Mais je peux me tromper . Après tout est aussi question de bienveillance de la part du psy qui te fait passer le test … Ca m’a rassuré sur mes capacités .

      • Caroline dit :

        Bonjour Joëlle,

        Merci de ta réponse. Je pense effectivement que passer un test de QI à l’âge adulte n’a plus rien de significatif…Et je pense que la surdouance est aussi un paliatif pour une grande fragilité…les fois ou l’on m’a dit que j’étais bien au dessus de la moyenne correspondait pour moi à de grande période de fragilité ou burn out ou alors aussi de toute la période de mon enfance par tiers (profs, amis etc lecture à 3 ans sans aide)…
        Par ailleurs finalement le génie ne réside-t-il pas en l’adaptation… et le fait de pouvoir s’adapter pour être heureux?
        Un Ingénieur Japonnais passant les tests de QI occidental n’obtient même pas 70…Un récent prix nobel de littérature Japonnaise a passé les test de QI occidentaux et a obtenu 90….
        Voilà il faut aussi je crois tout le recul nécessaire pour aborder ces tests….
        Qu’en pense un virtuose de la musique dont le QI émotionnel ne peut être chiffrer?
        Bien à vous,
        Cordialement.

        • Caroline dit :

          Mon homme depuis 15 ans a été diagnostiqué à l’âge de 5 ans avec un QI de 157, si j’avoue qu’il est l’homme le plus cultivé de la Terre avec qui on peut parler de tout, il a néanmoins un énorme recul…comme pouvait l’avoir Azimov, président de Mensa mais avec un immense recul et complètement clostrophobe….
          Le QI mesure une capacité de réflexion, mais pas la faculté de s’en servir…

          • rainbow dit :

            Un virtuose de la musique sera souvent considéré comme surdoué dans la sphère musicale et même au delà, avec ou sans test de QI. C’est là toute la différence avec un surdoué « qui ne se voit pas ». Il risque de ne pas être reconnu, soit parce qu’il est tellement en décalage par rapport aux autres qu’il se tient en retrait de lui-même ou est victime d’ostracisme. Les autres le trouve davantage « spécial » ou « bizarre » qu’exceptionnel.
            C’est souvent là qu’est le problème: non reconnu, non détecté, non convaincu lui-même de sa douance, le surdoué n’étant pas totalement lui-même peut tomber en dépression. Et la dépression peut faire chuter les résultats lors d’un test de QI.
            C’est presque de l’automutilation intellectuelle. Cela veut bien dire qu’il y a une souffrance psychique liée à la non-reconnaissance de la douance.
            Le test permet à bien des gens de se comprendre eux-même, même sans « symptômes négatifs » au quotidien. Ils peuvent ainsi se pardonner à eux-même cette sensibilité exacerbée qui leur bouffe la vie quand ils ne sont pas artistes et qu’ils n’ont pas appris à la canaliser ou la mettre à profit. Ils comprennent ainsi mieux pourquoi les autres ne comprennent rien, ou comprennent de façon incomplète des choses qui leur sont si immédiatement familières.
            Oui c’est utile de passer un test de QI à l’âge adulte: « Connais-toi, toi-même », ça aide pour comprendre et connaître les autres.

  11. Nina dit :

    bonjour je vous écris comme testée haut potentiel en novembre 2013 après un test WAIS III après des consultations pour raison de burn-out. Le test et surtout les échanges avec ma psychologues m’ont aidée à comprendre des éléments de mon burn out avec une perspective haut potentiel. Cela m’a aidé plus généralement à accepter mon fonctionnement et à trouver des solutions pour mon futur (j’ai dû quitter mon travail et suis en reconversion professionnelle).
    aujourd’hui je replonge dans mon tests car je viens de suivre sur une conférence en Belgique avec Jacques Grégoire de l’UCL, et je me suis rendue compte que j’avais passé le WAIS III (en 2013) or le WAIS IV semble exister depuis 2008. Mon QI total selon le WAIS III était de 154 (indice 148 et 148) donc selon la psychologue très élévé. J’essaie aujourd’hui de voir ce que je peux faire de cet éventuel potentiel. Mais je me demande si je ne devrais pas passer le WAIS IV (et il semble que le WAIS V arrive!) pour avoir une réelle idée d’où je me situe dans la moyenne (je connais toutes les précautions à prendre avec le chiffre de QI total) et surtout avoir plus d’informations sur d’autres indices. Dans l’absolu je me sais haut potentiel et ça ne va pas changer ça serait plus pour avoir des informations complémentaires sur mes « zones d’intelligence » de prédilection. est-ce utile qu’en penser vous? J’espère être claire dans ma demande. Merci pour votre réponse. Cordialement

    • brule dit :

      Pour obtenir 154 (148 en verbal et 148 en perf) à la wais 3, il faut nécessairement scorer près du maximum (entre 16 et 19, en note standart.) dans tous les subtests…. tu as en effet un score très homogène !!! Autant dire que d’après le score tes « points faibles » sont très…relatifs ! en somme, je ne vois pas l’intérêt, pour toi, de passer une autre wais (à moins que tu n’aies de l’argent à dépenser.) Considère que tu n’as pas, à proprement parler, de points faibles.

  12. Marjo dit :

    bonjour,
    je suis dans la même configuration que Nina. Suite à des consultations pour raison de burn out, j’ai passé le WAIS III, il y a 24h sur les recommandations de ma psychologue et m’a adressée à une personne compétente. Persuadée qu’elle avait la dernière version en date, je me suis rendue compte de mon erreur en cours de test. Ma question est la suivante : pourquoi le WAIS IV est il plus valable que le III dans les associations regroupant les HPI ou les THPI comme MENSA ? Dois-je repassé le WAIS IV en sachant, que le V arrive bientôt?

  13. Cri dit :

    Bonjour,
    Je m’interroge sur le fait de passer un test de qi, j’ai une histoire et un parcours assez atypique. J’ai complètement raté mon parcours professionnel, malgré mon potentiel et mes capacités je n’ai pas reussi. Je vis une profonde detresse, toute ma vie je me suis sentie differente. Enfant, je ne comprenais pas les autres et je n’étais sensible qu’a ma propre suffrence. J’ai appris la lecture sans passer par la case « enfant », ma calligraphie n’a jamais été celle d’un enfant, c’était assez saisissant. Au collège j’ai commencé l’ecriture speculaire et à la fac j’étais en mesure de prendre des notes, cela m’aidé à rester concentré. j’ai appris le français parlé en trois semaines, écrit en trois mois. Je n’ai aucune faute phonetique et je peux repeter une phrase dans n’importe quelle langue sans qu’on sache que je ne la maîtrises pas. Et je me demandes toujours si ce test est legittime…si je suis réellement hp. Je vis un sentiment de decalage, être à une soirée entre amis me fatigue enormement, je n’arrives pas à repondre, à parler si ce n’est qu’avec une personne à la fois. Du coup, à 39 ans je n’ai pas d’amis à moi…je profites de la compagnie de ceux de mon copain, mais je ne parles pas vraiment avec eux. Peut-on passer ce genre de test dans une langue non maternelle? Cela fait Douze ans que je suis en France. Merci d’avance!!

    • Kiki dit :

      Bonjour Cri,
      Je ne sais pas si ma réponse sera encore d’actualité. Je suis tombée sur cet article, car je cherchais des explications un peu plus poussées sur mes résultats du WAIS-IV. J’ai donc passé ce test en français il y a deux mois, alors que le français n’est pas ma langue maternelle et que je vis en « zone francophone » depuis 16 ans. La psy, elle-même hpi, m’a simplement accordé quelques facilitées comme p.ex. me laisser lire les questions d’arithmétique ou me laisser voire les mots (similitudes) alors que habituellement tu les aurais seulement oralement. Mon score le plus faible était d’ailleurs l’information, je pense que ceci vient des différences avec mes origines. Je suppose que le score total est probablement légèrement plus bas de ce qu’il pourrait l’être si j’avais fait le test dans ma langue maternelle. Vu le résultat positif, je ne me suis pas attardée sur le chiffre en lui-même.
      Je te souhaite du courage!

  14. Chigusa dit :

    Bonjour,

    j’ai une petite question qui me taraude, j’aimerai avoir une réponse, même si ce n’est pas précis.

    J’ai vu globalement mes notes brutes mais je ne sais pas exactement dans quoi : 11, 12, 12, 12, 13, 13, 13, 14, 15, 16

    Je pense que les plus hautes sont : les cubes et mémoire de chiffres, et la plus basse doit être vocabulaire.

    – Tout d’abord, pensez-vous que ce soit un score plutôt homogène ou hétérogène ?
    – Enfin, (peut-être par rapport à vos scores), avez-vous un avis d’où je pourrai me situer sur la courbe de Gausse ?

    Merci d’avance pour vos réponses,

    Bonne journée !

    • Chigusa dit :

      Petite rectification, ces notes ne sont pas les notes brutes, mais les notes standards ! (Calculé sur 19)

    • Mr jer dit :

      Pour répondre à ta question selon mon avis, il semble évident qu’il s’agit d’un score homogène, après cela est calculé de ce que j’ai compris sur un « écart type » dont je ne connais pas la mesure.

      Entre 12 et 16 il y’a une différence non négligeable mais la globalité reste équilibré. Il n’y a pas de faussé entre tes capacités comme par exemple 10 dans un indice et 19 dans l’autre.

      Pour ce qui d’où te situer sur la courbe j’avoue que je ne peux pas te donner de réponse précise mais je pense qu’avec une moyenne de 13,75 bonne réponse tu devrait te situer vers 111 de Qi sachant que de ce que j’ai lu dans le poste on parle de surdon à partir de 16 réponse.

      La surdon commençant à 130 si l’on fait 130 : 16 on obtient 8,125 qui multiplié par 13,75 nous donne environs 111.

      Après 8,125 x 19 fait environ 154 donc au delà de la limite, mais on sait qu’un Qi de 160 ce calcule sur l’addition des 4 indices à 150 donc c’est normal que 19 bonnes réponses fassent plus de 150.

      Après tout cela n’est que spéculations de ma part toutefois je serai curieux de comparer l’écart qui existe entre la mesure et le système de calcul officiel du Qi.

  15. Mr jer dit :

    Bref, sinon, hésitant à passer un test de Qi moi même mais ne voulant pas être confronté au résultat si je peut avoir la certitude qu’il sera négatif avant même de passer le test j’aimerais quelques informations sur celui-ci.

    Par exemple dans la catégories « mémoire des chiffres » j’aimerai connaitre la longueur des séries de chiffres, les plus courte et les plus longues. Si par exemple il s’agit de retenir des séries de plus de 15 chiffres et nombres à partir de la question 14 alors ça me semble au delà de mes capacités. En revanche si chiffre doit être pris en son sens littéral de 0 à 9 et qu’aucune série ne dépasse 10 chiffre du coup, même en sens inverse c’est assez facile.

  16. marielleji dit :

    bonjour,

    Mr jer, je suis psychologue et je fais passer des tests si nécessaires.
    ma remarque est la suivante : moins vous connaissez de choses sur les test, plus ceux ci peuvent donner une image précise de votre fonctionnement psychologique. Les chiffres et les résultats sont une chose par contre l’interprétation ne peut se faire que si le psychologue prend en compte les données personnelles de la personne.
    J’ai remarqué que beaucoup de personnes en ce moment me demandent des tests, plus que d’habitude et je fais toujours attention à quelle est la « vraie » demande et si un résultats de tests va effectivement leur convenir. C’est un domaine très complexe que celui du bien être psychologique.

    • Mr jer dit :

      Bonjour, tout d’abord merci d’avoir répondu à mon commentaire. Je suis parfaitement conscient que le fait de connaitre un minimum de choses sur le test est nécessaire pour que l’évaluation soit pertinente. Toutefois ayant un budget limité et le test ayant tout de même un certain coup je ne souhaite pas le passer, si, comme je le présume, mon Qi est dans la moyenne. Cependant, nombreux sont ceux qui au cours de ma vie ont venté les mérites de mon « intelligence », des amis et entre autre un professeur de mathématiques lorsque j’étais adolescent. Ayant toujours fait preuve d’humilité je n’ai jamais imaginé pouvoir être spécialement plus intelligent que la moyenne. Toutefois en me renseignant récemment car, comme on dit, on ne sait jamais, j’ai reconnu certains traits de mon « profil historique » dans la description de l’enfant « surdoué ». J’ai notamment parlé assez jeune et de manière claire(sans ba-ba- beu-beu) en employant immédiatement des mots, puis des phrases construites correctement. D’autre part je faisais preuve d’une mauvaise volonté sans failles lorsqu’un professeur et/ou sujet ne me plaisait pas et d’un engouement tout aussi important lorsque c’était le contraire, la réussite ou l’échec étant proportionnelle à mon engouement. Ainsi, par exemple, suis je passé au collège de 20 de moyenne en mathématique une année à 6 l’année suivante et 4 en anglais à 16 l’année suivante, simplement à cause d’un changement de professeur. Je ne pense pas pour autant qu’on puisse tirer une quelconque conclusion sur une intelligence supérieure à partir de cela, car, lorsqu’un sujet me plait je m’investi pleinement dedans, souvent presque jusqu’à l’obsession. Ce qui selon moi explique la réussite, lorsqu’on passe beaucoup de temps à faire quelque chose que l’on aime il me semble normal de développer de relativement bonnes compétences dans ce domaine. Je pense que ceux qui passent beaucoup de temps à étudier et échouent, par exemple à un examen, souffrent généralement(sauf cas exceptionnel comme un retard moteur) de problèmes de méthode ou émotionnels. D’ailleurs ce second point est une des raisons pour lesquelles je suis réticent à passer un test de qi du fait que lorsque je me sent observé(seulement quand je me sent observé personellement) lors d’une évaluation je suis sujet à un profond stress qui me fait perdre mes moyens quelque soit le domaine, aussi bien sportif qu’intellectuel. Je suis pour ainsi dire très sensible à toute forme de pression extérieure, ainsi m’est il plus d’une fois arrivé d’échouer totalement en situation d’examen(officiel ou officieuse) alors même que « l’exercice » qu’on me demandait mobilisait des compétences dont j’avais la maîtrise. Je suis particulièrement sensible aux test chronométrés qui me mettent une forte pression, et qui semblent être présent dans les test de quotient intellectuel(ce que je ne conteste en aucun cas et qui par ailleurs est logique puisque la vitesse d’exécution d’une tache intellectuelle témoigne de la rapidité de traitement de l’information et de raisonnement d’un individu). D’autre part j’ai noté qu’il y avait une partie culture générale dans le test et ma culture générale est très mauvaise, ce qui m’angoisse, ne serait il pas possible à cet égard de remplacer la partie culture générale par un autre test?

      Enfin je terminerais en disant que le but de ma question première à propos du subtest « mémoire des chiffres » n’était pas d’obtenir des informations dans un quelconque objectif de préparation au test mais simplement d’évaluer une des compétences d’un individu dit « surdoué » afin de ne pas dépenser mon argent dans un test dont je saurais, à l’avance que les questions auxquelles sont capables de répondre les individus ayant un quotient intellectuel de 130 ou plus sont au delà de mes facultés mentales. Si je veux faire ce test, ce n’est pas pour m’entendre dire ce que je souvienne déjà « vous êtes dans la moyenne » et m’y résigner, mais dans l’optique que l’espoir que les éloges des gens qui ont ventés mon intelligence au cours de mon existence s’avère en fin de compte vraies. Car, bien que mon humilité m’empêche de me conforter dans une telle idée, ces éloges ont fini par faire naître en moi l’espoir, que peut être, je suis surdoué. D’un côté j’ai envie de savoir si cet espoir n’est pas vain, de l’autre j’ai peur d’être ramené à la réalité par le test et le voir déçu, m’entendre dire « votre qi est dans la moyenne, rien d’exceptionnel ». D’autant plus que si je me fis aux statistiques il y a plus de 97% de chance que mon qi soit inférieur à 130. Pourquoi serrais-je sur moi que cela serai tombé? Pourquoi serais-je dans les 3 plutôt que dans les 97? Face aux statistiques la probabilité que mon petit espoir se réalise est si faible que j’ai peur de le mettre à l’épreuve. Mais j’ai envie de savoir si… Peut être… Mais je ne veux pas confronter mon petit espoir au test s’il doit être déçu. Car… Sûrement… Il sera déçu. Mais les statistiques ne nous parlent que d’un ensemble d’être humain et non d’un individu en particulier, alors… Peut être que je suis uns de ces individus qui, ici, défie la probabilité , bien qu’elle me disent à 97%, non tu n’est pas exceptionnel, bien que j’ai tendance à l’écouter, ce pourrait il que… ?

      • Arwen dit :

        Bonjour,
        c’est pas bon ça de faire tourner en rond les questions dans sa tête LOL Mais, on est tous un peu comme ça ….
        Juste un plan qui vaut ce qu’il vaut : MENSA propose des prétests en ligne gratuits (à l’époque, j’en ai fait un soit sur le site belge, soit sur le français, je ne me rappelle plus !!!)
        Dans mon cas et celui de mon mari (c’est drôle d’ailleurs parce qu’on avait presque le même résultat), ça nous indiquait qu’on avait de fortes probabilités de réussir les vrais tests d’admission.
        Comme vous, on cherchait à s’assurer qu’on n’était pas complètement à côté de la plaque en soupçonnant un HP chez nos enfants. Depuis, ils ont passé les tests tous les trois, confirmant ainsi nos doutes. Pas nous… mais bon !!!
        Voilà, c’est juste une piste…
        En vous souhaitant de trouver la solution qui pourra vous apaiser.
        Arwen

  17. Marion dit :

    Bonjour Alexandra !
    Je souhaiterai obtenir un petit renseignement de ta part, concernant le test du Wais 4.
    Je ne savais pas sur quel site Web je pouvais la poster, et j’ai pensé à ton blog étant donné que je m’y rend presque tous les jours.
    Alors voilà les questions :
    Le wais 4 est un test universelle ? Un test qui est absolument le même dans tous les pays du monde ? Ou bien les subtest comme la compréhension, les similitudes sont différents pour que ce soit adapter à la culture ? Est-ce que l’IRP, l’IMT et l’IVT sont exactement les même partout dans le monde ? Y a t’il des subtest ou des items qui changes ? Les images pour ce qui est de certains subtest comme les matrices sont les même ?
    Je pose la question car franchement, je n’y comprend que dalle.
    Voilà :) En espérant que tu me répondra !

    • A. Zebrounet dit :

      Bjour :)

      En fait, cela dépend des subtests & des versions du tests. Certains ont été étalonnés pour une version en France, une version en Belgique, une version au Québec, etc. D’autres regroupent France / Belgique.

      Mais les aménagements (ne serait-ce que dans la formulation & les consignes) sont indispensables. Par exemple, au Québec, les « cubes » ne s’appellent pas « cubes », mais « blocs » ;)

      Pour les images, elles sont conservées des éditions d’origine (américaines) :up:

      Alexandra

      • Marion dit :

        Salut :)
        Merci pour la réponse.
        Si j’ai bien compris (pour le Wais 4), les images comme celles de l’IRP, ainsi que les épreuves de l’ICV par exemple sont les même partout dans le monde ?
        Les réponse aux questions, comme par exemple celle des matrices, ou des balances, des similitudes … sont les même ?
        Tu dis que cela dépends des subtest… C’est à dire ?
        J’y comprends rien !! :-x

        • A. Zebrounet dit :

          Non, je n’ai pas dit ça Marion :-|
          Les adaptations sont fonction des pays & des cultures… avec des images communes (entre la version états-unienne par exemple, & la version française)

          Alexandra

          • Marion dit :

            D’accord. Donc, si j’ai bien compris, les images des subtest de l’irp, ainsi que les « cubes », sont les même partout dans le monde ? Et même les épreuves de l’imt, et de l’ivt ?

    • Caroline dit :

      Bonjour,
      Les tests de qi de part le monde prennent en considération les differences de cultures. Un ingénieur japonnais passant un test de qi occidental n obtient mème pas 70 de qi….un récent prix Nobel de littérature du pays du soleil levant a d ailleurs passe un test de qi en France juste pour en rire et à obtenu en dessous de 80…
      Il faut donc relativiser…
      Bonne journée

      • A. Zebrounet dit :

        C’est pq il faut impérativement passer un bilan dans la version de sa culture & sa langue de naissance :up: (mais il y a un gouffre entre les cultures & les logiques asiatiques / françaises… qui n’existe pas du tt – ou pas à ce point – entre, par ex., les cultures & les logiques nord-américaines / françaises)…

        Alexandra

  18. Marion dit :

    … Alors ? :-D Quelqu’un sait répondre à mes questions ?!

    • Quelqu'un dit :

      Bonjour,
      Pour les questions de culture générale j’avais des thèmes spécifiques à la Belgique.
      Pour le reste je pense que ça doit être pareil vu que cela n’a rien de culturel.

      • Marion dit :

        Euhh… Ça voudrais dire que les items de l’icv, l’imt et l’ivt sont identiques partout dans le monde ? Mise à part l’icv, qui semble t’il est adapté à la culture du pays, c’est çà ?

  19. Tandy dit :

    un anglophone ayant vécu plus de trente ans en France, parfaitement bilingue et imbibé de la culture française – ayant perdu un peu de sa culture anglophone; est-ce que les résultats ne seront pas influencés par cette vie biculturelle?
    Doit-on passer le test dans son pays d’origine impérativement?

  20. Insomniaque... dit :

    Salut :)

    J’ai 18 ans et j’ai passer le wais 4 recement avec une psychologue. Elle a ete etonner des resultats, me disant que je suis hp.

    Voici les notes de chaque indice :
    Icv : 143
    Irp : 136
    Imt : 132
    Ivt : 150

    La psy m’a dit que le qit pourrait etre entre 148 et 155… Mais j’ai un doute….
    Je ne sais pas pourquoi elle n’a pas fait le qit, malgre l’homogenité des resultats…. Je reste sur ma fin.
    Bien sur, je pense qu’il est evident que je suis a haut potentiel….. Mais de combien ?
    Cela me fout en rogne qu’elle n’ai pas pris le temps de calculer le chiffre global. Quelqu’un sait pourquoi ?

    • Séverine dit :

      Bonjour Insomniaque,
      Il s’agit de statistiques (si vous êtes passé par une voie générale ou technologique vous avez dû voir au lycée les lois normales et intervalles de fluctuation ?) : il est normal de donner un intervalle de confiance ! Si on vous donne un score précis, c’est que l’on prend le milieu de cet intervalle (que vous pouvez donc calculer : 151). Ce qui est moins correct d’un point de vue statistiques.
      Le plus important n’est pas le score mais l’analyse qui est censée accompagner le bilan, qui vous permettra normalement de mieux comprendre votre mode de fonctionnement.
      Bon courage !

  21. Raido dit :

    Bonjour,

    Premier commentaire de ma part ici, et je voulais déjà dire merci pour ce blog qui m’a bien renseignée :)

    J’ai passé le WAIS IV avant-hier, après plusieurs mois de doutes, au Cogito’z de Marseille (parce que malgré mes recherches c’était toujours eux qui ressortaient, bien qu’il y a avait pas mal d’avis négatifs).
    Bon, j’avoue l’avoir surveillée pendant la séance quand je pouvais voir sa feuille. Elle ne m’a pas posé toutes les questions d’Information… est-ce que c’est déjà arrivé à quelqu’un ? (sachant qu’elle ne m’a fait passer que les subtests obligatoires, aucun optionnel).

    En plus, je dois attendre un mois et demi pour avoir le compte-rendu… et je suis persuadée qu’on va simplement me dire que je suis dans la norme et qu’il faut chercher des réponses ailleurs.

    Merci d’avance si quelqu’un a une idée :)

    • LaureA dit :

      Salut Raido,

      Je n’ai pas de réponse à t’apporter car je ne suis pas hp et je n’ai pas passé le wais, mais je trouve en effet étrange qu’elle ne t’ait pas posé toutes les questions, étant donné que ce n’est pas un subtest chronométré.
      As-tu un retour à nous donner là dessus?

    • A. Zebrounet dit :

      En fait, les subtests st graduels. Ils ne commencent pas au même item selon la catégorie d’âge, & ils st stoppés lorsqu’ils y a une succession d’erreurs :)

      Alexandra

      • Raido dit :

        C’est ce que m’a dit ma psy (qui n’est pas la personne qui m’a fait passer le test mais qui s’intéresse à la douance).
        Sauf que j’ai fait deux « erreurs » (un truc que je ne connaissais pas donc j’ai été honnête, et une erreur bête que je n’ai pas corrigée dans la seconde), mais elles ne se suivaient pas :/

        Je trouve ça assez réducteur, surtout pour de la culture générale. Enfin bref, c’est du passé maintenant :)

  22. Thomas C. dit :

    Bonjour,

    Je m’appelle Thomas, 25 ans, et je suis tout nouveau dans l’univers parallèle qui est celui où l’on pense que l’on peut être HP (je déteste cette dénomination qui laisserait penser que les autres auraient moins de potentiel, néanmoins le sigle est court, et je vais devoir l’écrire souvent (je préfère personnellement parler de façon de pensée différente, en arborescence, j’aime beaucoup cette image et elle me parle énormément)).

    Se penser HP me donne une autre image de moi et sur l’ensemble de ma vie, mon parcours scolaire, etc. Cela expliquerait BEAUCOUP de choses, mais créerait aussi aussi d’autres contradictions pour au final que je me dise « mais non tu n’es pas surdoué, déjà t’es qui pour être surdoué ? depuis quand tu te crois plus doué que les autres ? ».

    Avec l’ensemble de mes lectures du moment je ne sais pas trop si je suis en train de m’auto-convaincre que je suis un HP en me reconnaissant dans chaque trait de personnalité du surdoué et en pensant « c’est exactement moi » ou si je recherche une excuse pour toutes les bizarreries qui composent ma personnalité (et il y en a beaucoup…).

    Cela fait maintenant 5/6 ans que j’ai appris avoir un cousin avec plus de 145 de QI (le global avec le test WAIS), et en discutant avec lui sur sa façon de penser (j’ai toujours été curieux au delà du raisonnable, et posé les questions que personne ne veut poser) je me reconnaissais dans ses propos, sur le fait de rester dans sa tête, d’analyser l’ensemble de ce qu’il se passe autour de moi au point d’oublier que j’étais en train de parler avec une personne, d’avoir un sentiment de compréhension des sujets de conversations bien plus grand que beaucoup de gens que je côtoie (au travail notamment) ou du moins, d’avoir une réflexion bien plus poussée et élaborée (parfois fausse), à laquelle les gens arrivent en général à la fin de la réunion, ou de la conversation.
    Ce qui créé un sentiment d’insolence de ma part envers mon interlocuteur, alors que j’aimerai juste qu’il aille plus vite ! donc je ne dis plus rien à voix haute et dans ma tête je cries « Accouche avec ta phrase, je sais ce que tu vas dire ! j’y ai déjà pensé, et c’est faux,  »

    Pendant longtemps, avant de me dire secrètement que j’étais HP, je pensais avoir des troubles de l’attention ou peut être, être bipolaire (j’ai eu des phases de dépression/good mood pendant plusieurs années) et j’ai l’intime conviction que ‘la plupart’ des gens ne pensent pas comme moi, ou que je ne pense pas comme la plupart des gens, cela dépend du point de vue.

    Récemment, j’ai voulu parler de cela autour de moi (de cette idée d’éventuellement faire partie des gens qui seraient …), à mon meilleur ami, mes parents, quelques amis, et mis à part mon meilleur ami qui m’a dit qqch du genre « ça m’étonnerait pas » (et que je soupçonne d’être surdoué) mes parents ont eu le sentiment que j’essayais de me retrouver dans une case, d’appartenir à qqch de plus grand que moi qui justifierait mes actions (et mon inaction) dans certains pans de ma vie, et cela aurait du sens, si je n’avais pas TOUT (ou presque) les traits de personnalités des surdoués.
    D’autres me sortent des phrases « alors tu es notre petit génie », « de toute façon on savait que tu étais différents » et ça me fait du mal, je ne sais pas pourquoi, mais je me sens tellement mal à l’aise lorsque l’on me fait ce genre de remarque. J’ai toujours su/pensé que j’étais différent intérieurement, mais j’ai également toujours voulu être comme les autres, et malgré le fait de savoir ‘intérieurement’ que je pensais différent, j’ai toujours tenter de les imiter dans leurs actions pour être normal. Et entendre dire à voix haute que je suis différent et que c’est bien, ça me perturbe au plus au point. Comprendre c’est cool, et j’adore le Savoir en général, mais être seul fait beaucoup de mal au moral.

    Aujourd’hui et depuis des dizaines d’années (j’en ai que 2), j’ai l’impression que je joue un rôle, que je suis celui que les gens voudraient que je sois, avec en plus de ça mes traits de personnalités propres. Mais dans mes actions j’ai tendance à donner aux autres ce qu’ils veulent. Pour leur faire plaisir, dans un premier temps, et ensuite parce que c’est beaucoup plus simple de donner aux gens ce qu’ils veulent si on comprend réellement leur besoin plutôt que d’aller contre ce qu’ils veulent, et ce même si on est persuadé que la bonne solution est à mille lieux que ce qu’ils nous ont demandé. C’est une sorte de manipulation à mes dépends. Je suis conscient de l’image que je renvoie et je l’adapte pour que la personne ait l’impression que je suis ce qu’elle attend.

    Vous avez vu le Caméléon ? (la série) j’ai l’impression que je pourrais rivaliser un peu avec lui (si seulement j’avais de quoi me faire des faux passeports tout les 2 épisodes ahahah)

    P.S. j’ai mis de coté toutes les paragraphes sur mon hypersensibilité, sinon je me serais mis à chialer ^^ (humour noir, car vrai, mais humour avant tout ; ))

    +——————————-+
    | Mes questions sont les suivantes : |
    +——————————-+

    Peut-on avoir tout les traits de personnalité d’un HP sans être un HP ? (car QI faible ? ou autres raisons
    (si oui lesquelles) )
    Lorsque vous en parliez autour de vous, se moquait-on de vous ? Comment réagissiez vous ? le preniez vous mal ?
    (moi je m’enferme dans ma tête et je me parle) chose très désagréable pour la personne avec qui on discutait chaleureusement, 20s plus tôt))
    J’ai bien compris qu’il n’y a pas de possibilité de rater le test, puisqu’il reflète ce que je suis (et que je ne suis pas un raté ; ) ), mais si on n’est pas dans cette ‘case’, est ce qu’on va quand même m’aider ? et pour quoi ?
    ma peur est que l’on me dise « Nop aucun truc étrange, tu réfléchis exactement comme tout le monde, retourne bosser et arrête de te plaindre ».

    J’ai mon premier rdv avec Sandrine M. à Versailles, une psy spécialiste des HP et TDAH le 13 septembre 2016.
    J’ai l’impression que j’ai déjà vécu le moment des centaines de fois dans ma tête et que je vais ressortir avec plus de questions que de réponses.

    Que dois-je attendre du premier rdv ? Comment identifier un psy compétent d’un incompétent
    J’ai déjà vu 2 psy dans ma vie :
    Un, lorsque j’étais très jeune car mes parents avaient été menacé par l’établissement de primaire qu’on leur envoi la DASS qui me disait de jouer avec ses jouets pourri (vous sentez le ressentiment ? ) ET
    Un psy récemment, qui m’a été inutile au possible (sur un autre sujet que les HP, j’ai été agressé récemment et sa laisse des traces. Je doute qu’elle ait compris le moindre de mes sentiments du moment.
    Je suis donc légèrement réticent à l’idée de dépenser encore de l’argent pour peu ou pas de résultat.

    En quoi savoir que vous êtes Surdoué vous a-t-il aider dans vos relations de tout les jours, et/ou votre vie professionnelle ?

    /*——————*/
    /* FIN DES QUESTIONS */
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    (Ma lecture du moment
    JSF : Trop intelligent pour être heureux)

    (au vu de la taille du commentaire … heureusement que je vois la psy le 13 septembre)

    Meilleurs sentiments à tous ! et d’avance merci pour vos réponses si je ne les vois pas dans l’instant.

    • Kiki dit :

      Salut Thomas

      A mon avis il n’y a aucun doute que tu sois hp. Ça fait qq années que je m’intéresse de prêt à ce sujet, vu que ma fille de 9 ans m’y fais penser depuis sa plus petite enfance (et il y en a de hp confirmés dans ma famille).

      Par rapport à tes questions, je vois les choses comme suit:
      – évidemment que tu as des doutes, là tu es l’exemple parfait d’un hp (au contraire de toi, j’aime bien ce terme. Je n’aime pas le mot « surdoué « , trop prétentieux à mon avis), pas de confiance en soi…
      – le père de ma fille me sortait carrément « hp n’existe pas, c’est comme croire à l’astrologie…. » et oui, ça fâche, mais depuis que je sais que je le suis, je laisse parler les gens. Ceci dit, je l’ai dit seulement à des personnes qui s’en doutaient déjà ou qui sont au courant des problèmes que j’ai avec ma fille… les autres n’arrivent même pas à s’imaginer tout ce que le hp implique…
      – exactement, ce n’est pas possible de rater le test. Par contre, le premier rdv est important pour que le psy puisse te cerner un peu. Il va utiliser ces informations pour bien interpréter les résultats du test.
      – depuis que je sais que je suis hp, j’ai compris pleins de choses de mon passé. J’arrive plus facilement à m’accepter avec toutes mes bizarreries. Je crois que je n’ai jamais été mieux dans mes baskets (le test date d’il y a 2 mois seulement et j’ai quand même 45 ans :roll: ).
      Au boulot j’arrive à me dire que les autres ne sont pas capables de réfléchir autant en avant et à s’imaginer toutes les conséquences de leurs décisions prises à court terme. Je les mets en garde des risques, s’ils ne veulent pas entendre, tant pis pour eux. J’ai la chance de gérer mon travail comme je le veux et qu’on fasse entièrement confiance en mes compétences.
      Dans ma vie de tous les jours je suis devenue plus cool, car j’arrive maintenant à assumer mes particularités (si j’avais su, j’aurais fait ce fichu test il y a longtemps :-x ). En plus, on s’entoure automatiquement avec des gens qui fonctionnent comme nous. Cela prendra peut-être du temps, mais tu es encore très jeune.
      Il y aurait encore pleins de trucs à te dire, pleins de tes remarques à commenter, mais je vais m’arrêter là, tu pourras déjà te faire une idée sur les points que j’ai relevés.
      En tout cas je t’encourage d’avancer dans ta démarche, à mon avis elle pourra être que bénéfique pour toi! Bon courage!

      • ThomasC dit :

        Merci Kiki ; )

        J’attendrai le 13 septembre (ou plutôt le test) avant de me prononcer sur quoi que ce soit, même si intérieurement je pense être dans le vrai (est-ce une oxymore lorsqu’un HP dit « je pense être dans le vrai » ? ahahah (blague à 2 sous désolé :) ) ) lorsqu’un psy validera le diagnostique je pense qu’une pression va se libérer instantanément.

        Tu as dis une chose que je vais réutiliser je pense : « Au boulot j’arrive à me dire que les autres ne sont pas capables de réfléchir autant en avant et à s’imaginer toutes les conséquences de leurs décisions prises à court terme. Je les mets en garde des risques, s’ils ne veulent pas entendre, tant pis pour eux. »
        J’ai du mal a avoir ce sentiment, de détachement, et de partage de la responsabilité.
        Mon problème à ce niveau là vient surement d’une implication trop forte, ou disproportionnée, je n’arrive pas à les regarder foncer droit dans le mur. Très récemment, j’ai fait remonter un problème (qui n’en est pas un aujourd’hui mais qui va nous péter à la ….. dans 4 mois ) et j’y pense, et j’y pense, et personne ne fait rien et j’y pense et j’y pense ^^

        En tout cas merci beaucoup pour tes réponses, au delà du petit message rassurant (que le HP apprécie toujours à sa juste valeur), il y a beaucoup d’information sur le recul à prendre sur soi, que je dois me réapproprier pour pouvoir moins m’impliquer émotionnellement sur des sujet triviaux.

        @Tous : Sur une note positive !
        Je ne sais pas si cela vous a fait ça lorsque vous avez su que vous étiez HP (et peut-être même avant), mais personnellement j’ai (toujours?) eu l’impression d’avoir des supers pouvoirs.

        Bonne journée à tous !

  23. LaureA dit :

    Bonjour,

    Est-ce que cela biaise beaucoup les résultats du bilan si on passe les tests après avoir lu cet article?

    Je trouve les descriptions des tests rassurantes (même si je trouve les questions des subtests similitudes et vocabulaire difficiles…) et je me demandais si je pouvais le montrer à une amie qui va les passer afin de diminuer ses angoisses.

    Pour ceux qui ont déjà fait un bilan, est-ce que cela vous a aidé de vous renseigner sur le déroulement du Wais?

  24. Mélanie dit :

    Merci pour cet article très intéressant!

    Je ne connaissais pas la structure du test et en effet on voit bien qu’il n’est pas une mesure exacte de l’intelligence même s’il en mesure une petite partie.

    Par contre je ne vois pas bien en quoi les subtests verbaux « information » et « vocabulaire » mesurent une quelconque forme d’intelligence? Ils révèlent le niveau d’éducation, le niveau social et la culture générale mais absolument pas l’intelligence il me semble? En quoi connaitre ou ne pas connaitre le mot « conjecture » révèle quoi que ce soit sur notre fonctionnement cognitif?

    De plus pourquoi appeler ce test « quotient intellectuel » alors qu’il ne mesure qu’une petite partie de l’intelligence et qu’au vu de son déroulement j’aurais tendance à dire qu’il mesure surtout l’état d’esprit/ le niveau de confiance de fatigue et de concentration le jour j.
    Il suffit d’être fatigué ou d’être déstabilisé par les tests ou examens en général pour être déstabilisé par ce genre d’épreuves (surtout quand c’est une personne qui pose les questions). Au contraire, je penses qu’on peut très facilement être avantagé si on se sent confiant qu’on a bien dormis qu’on est de bonne humeur et qu’on a l’habitude de jouer à des jeux de logiques.

    Il y a aussi toutes les formes d’intelligences que le test ne prend pas en compte (pourtant aussi importantes voir plus que celles qui sont mesurées dans le WAIS (et certainement bien plus importantes que de connaitre la définitions du mot « conjecture » :roll: ))
    Par exemple l’intelligence sociale/la capacité d’adaptation qui fait défaut chez certains surdoués. Ne serait ce pas utile de la mesurer aussi de manière à pouvoir « trier » les surdoués afin de pouvoir mieux les aider à développer les capacités qui leur font défaut et a mieux se comprendre plutôt que de leur mettre a tous l’étiquette de surdoué comme si ça définissait l’entièreté de leur intelligence et de leur personnalité?

    En effet j’ai l’impression que les gens font ces test de manière a pouvoir mettre des excuses sur leurs incapacités/leurs comportement. Comme si ça les soulageait de pouvoir se dire que tous leurs défauts venaient d’une soit disant supériorité. Ne serait ce pas plus constructifs de faire des tests plus complets qui révèlent les points forts et faibles de chacun de manière a aider les gens à avancer plutôt que de se complaire dans « ah non mais moi si je suis comme ça c’est tout a fait normal c’est parce que je suis surdoué » comme si le résultat d’un test permettait comme par magie de transformer tout ses défauts en qualités.

    Ça me fait penser à une de mes tantes qui élevait sa fille de manière très laxiste (c’est elle qui qui décidait de tout a la maison à 5ans, les parents n’avaient aucune autorité, cédaient à tous les caprices et la laissait nous mordre et nous frapper (oui oui) sans jamais rien dire). Ma tante l’a emmenée chez un psy pour comprendre son comportement bizarre (il me semble qu’il y avait eu un incident à l’école ou elle avait frappé une petite fille juste « pour le plaisir de lui faire mal ») jusque là je comprend la démarche. Le psy lui a fait faire un test de QI (après tout pourquoi pas?) la petite s’est révélée « précoce ».
    Résultat: ma tante n’a absolument jamais remis sa méthode d’éducation en question et a expliqué chaque problème de comportement de sa fille par son « intelligence supérieure ». Heureusement qu’en grandissant elle a utilisé son intelligence pour se remettre en question et est maintenant devenue une ado adorable! Mais c’est certainement pas ce test qui l’a aidée, et j’ai l’impression qu’il est très souvent utilisé a mauvais escient comme ce fut le cas pour elle.

    • Lélé dit :

      Bonjour Mélanie,
      Je trouve votre propos très sain.
      Je ressens la même chose que vous sur cette forme d »alibi que peut devenir le HP.
      En tant que parent, c’est un piège qui m’inquiète car il est difficile à déjouer.

    • Rainbow dit :

      Mélanie, vous ne saisissez pas bien ce que représente un test de QI. Alexandra qui tient ce blog l’a fort bien expliqué dans de nombreux billets et je vous propose de vous y référer afin de mieux comprendre exactement de quoi il s’agit.
      En effet, un test de QI ne mesure par l’intégralité de l’intelligence d’un individu, mais le QI (chiffre global quand le QI est homogène, ou notes de subtests quand le QI ne l’est pas) donne une indication quant à la façon dont une personne « fonctionne ».
      Le QI se distribue dans la population selon une courbe de Gauss, une répartition statistique qui dit que seuls, quelques 2,5 pourcents environs de la population (à l’échelle humaine) sont des personnes « surdouées ». De même à l’autre bout de la courbe de Gauss, il existe la même proportion de déficient mentaux, même si cette proportion est de facto supérieure aux HQI car la courbe est une courbe mathématique pure qui ne prend pas en compte les facteurs environnementaux tels qu’accidents cérébraux, maladie neuro-dégénératives….

      Le QI est invariant tout au long de la vie chez un individu (à moins d’un accident ou d’une maladie qui modifierait ses fonctions cognitives et intellectuelles). En effet, un déficient mental restera toujours un déficient mental quoi qu’il fasse, même s’il fréquente des cours de médecine ou d’ingénierie, il ne parviendra pas à modifier son intelligence, sa capacité à intégrer certaines choses. Et il est facile et acceptable pour tout un chacun de le comprendre. Tout au plus un normal pensant se dira qu’il vaut mieux être normalement intelligent que déficient. C’est ce genre de projections que font régulièrement les normaux pensants en ce qui concerne les personnes sur-efficientes, en imaginant que les surdoués « plaignent » les normaux pensants ou qu’ils se croient supérieurs aux autres. Peu en vérité, surtout lorsqu’ils sont enfants, en tirent une fierté ou une satisfaction particulière, surtout quand on constate à quel point il leur est difficile pour la plupart de s’intégrer aux autres, ceux du tout venant de la majorité oscillant entre 85 et 115. Il faut imaginer que pour un enfant ayant 145 de QI, côtoyer quotidiennement des enfants ayant 100 de QI, revient peu ou prou au même que côtoyer quotidiennement des déficients mentaux de 65 quand on a un QU de 107. C’est très fatigant nerveusement, très frustrant même, surtout chez des tous petits de 3, 4 ou 5 ans parce qu’on n’a pas le même degré d’informations, de compréhension, les mêmes centres d’intérêts, on ne donne pas la même importance à certaines choses et que malgré tout, on est soi-même QUAND MËME UN ENFANT.

      Le QI s’il est homogène ne présente pas de « difficulté » particulière et ne prétend pas décrire une personne dans son « entièreté ». Un bilan psychologique complémentaire permettra de souligner certains traits de caractère, mais ne donnera pas davantage de méthode d’éducation que de mode d’emploi d’une personnalité.
      Le QI s’il est hétérogène (et ce, que l’on soit surdoué ou non) traduira des difficultés cognitives dans certains domaines. Le subtest Verbal n’est en cela pas moins important que les autres. Si l’on obtient une note importante en verbal (par exemple un 150) et moyenne (100, normalité absolue du test) en vitesse de traitement, cela pourrait traduire une DYSpraxie sous-jacente. À L’inverse, une note moyenne en Verbal et forte dans d’autres subtests pourrait traduire une DYSphasie sous-jacente, ECT ECT…
      Il convient bien sur d’effectuer un bilan plus complet que le test de QI saura orienter. C’est au psychologue de vous aiguiller et de vous expliquer. Chez mes enfants, la forte hétérogénéité en Verbal par rapport à la vitesse de traitement a permis de déceler une Dyspraxie qu’il a fallu bien évidemment confirmer chez un médecin neuro-pédiatre en passant d’autres tests spécifiques.
      Je n’apprécie pas particulièrement que l’on puisse penser que j’ai fait passer ces tests à mes enfants pour leur « servir d’alibi », pour pouvoir « excuser » leur incapacité à écrire à la main (dans le sens de calligraphier) ou à manger correctement avec une fourchette et donc le plus souvent à manger avec leurs doigts. D’autant que c’est la maitresse dès la maternelle qui s’en est aperçue et non pas leur père ou moi, et qui nous a fortement incités à faire tester nos loustics car elle les trouvait très en avance sur certains points comme le raisonnement et le vocabulaire (bien que nous leur lisions des « oui oui » et des « drôles de petites bêtes » comme à tous les enfants) et très en retard sur certains autres comme le coloriage ou la tenue d’une cuillère (bien que nous leur apprenions la plus élémentaire des politesse à table).
      De fait mes enfants ont chacun un an d’avance à l’école sans jamais écrire quoi que ce soit à la main et loin d’en ressentir une fierté particulière, je m’estime heureuse qu’ils ne soient pas TDA/H, fortement asperger, multi-DYS ou combinant plusieurs troubles neurologiques, quand je vois par quelles difficultés immenses passent ces enfants et leurs parents pour faire accepter leurs « particularités » , tout simplement leurs différences, à l’école, auprès de l’administration, des professeurs, des autres élèves et des autres parents et parfois même, au sein de leurs propres familles.

      • Mélanie dit :

        Bonjour,

        Merci beaucoup pour toutes ces précisions intéressantes! :)

        En effet je ne m’intéresse à la question du haut potentiel que depuis quelques jours et je n’ai pas eu le temps de parcourir tous les articles de ce blog, désolée si je dis parfois des choses fausses ou absurdes mais j’adore apprendre en débattant même quand je ne connais rien à un sujet :smile:

        Il y a encore deux point que j’ai du mal à saisir:
        Je ne comprend toujours pas bien en quoi les deux subtests verbaux « information » et « vocabulaire » du test pour adultes mesurent un « fonctionnement ». De plus, comme vous me l’avez expliqué, le QI est sensé rester invariant au cours de la vie or le vocabulaire et la culture générale eux ne le sont pas. ?

        Pour la comparaison entre un surdoué qui se sent comme une personne au QI normal lorsqu’elle parle avec une personne déficiente je peux éventuellement comprendre dans le cas d’enfants mais dans le cas d’adultes je ne vois pas trop.
        Une personne déficiente comprend mal beaucoup de choses, n’est pas intellectuellement adaptée au monde dans lequel elle vit, n’arrive pas a intégrer le comportement adéquat à adopter en société et a des difficultés à communiquer.
        Or une personne «  »normale » » est une personne bien adaptée au monde dans lequel elle vit, qui sait communiquer, comprendre les choses, débattre, prendre du recul, analyser etc…
        Donc dans un contexte social classique je ne vois pas en quoi un surdoué perdrait patience ou se sentirait décalé avec une personne normale. A moins de sortir des arguments d’une finesse et d’une complexité extraordinaire (ce qui n’aurait d’ailleurs rien a faire dans un contexte familial ou dans un contexte de socialisation puisqu’on est sensé « jauger » la réceptivité des gens à qui on parle et à s’y adapter) une personne normale sera tout a fait capable de comprendre ce que vous lui dites.
        Vous me direz sans doutes que le problème c’est que les surdoués s’ennuient dans les conversations classiques et superficielles sauf que c’est faux. TOUT le monde s’ennuie dans ces conversations, mais elles sont d’usage car souvent neutres et permettent de montrer qu’on s’intéresse à l’autre et d’établir petit à petit des liens en se basant sur des expériences communes et universelle (la météo, les grands faits d’actualité etc..)

        J’ai l’impression que les surdoués pensent qu’ils sont les seuls à passer leur temps à tout analyser dans leur tête, à philosopher, à avoir des centres d’intérêts intellectuels, à s’ennuyer à l’école et à être curieux. Alors qu’en fait non, la majorité des gens normaux sont aussi comme ça, c’est juste qu’on est pas sensé parler de notre passion pour la physique quantique ou de débattre sur telle ou telle valeur morale dans un contexte de « détente » si on veut espérer s’intégrer.
        (j’évite ici d’utiliser l’expression « normaux-pensants » que je trouve affreuse et qui donne l’impression que tous les gens avec un QI normal ont tous la même façon de penser)

        Aussi, quand on explique quelque chose à quelqu’un cela sous entend que:
        1. On maitrise/comprend bien le sujet
        2. La personne d’en face ne le maitrise pas du tout (sinon elle n’aurait pas besoin d’une tierce personne pour lui expliquer)
        Donc oui fatalement il y a un écart entre les deux personnes et ça peut être agaçant d’expliquer quelque chose qui nous semble évident à quelqu’un qui ne semble pas vouloir comprendre même après nos milliers d’explications.
        Pas besoin d’être surdoué pour rencontrer cette situation.. Je penses que ça nous arrive à tous assez souvent.

        J’apprécierai beaucoup qu’une personne à haut potentiel me donne son avis sur la question car je suis vraiment très curieuse de savoir ce qu’il se passe dans la tête d’un surdoué :)

        • Rainbow dit :

          Beaucoup de HQI aiment à parler entre eux de sujets tels que la physique quantique, l’évolution, la tectonique des plaques, l’origine commune de certaines langues….lors de conversations entre amis ou non, dans un contexte de détente ou non. Essayez de débattre de politique ou de météo avec un déficient mental et vous verrez vite à quel point la conversation vous semblera creuse ou émaillée de poncifs. Il en va de même chez les surdoués qui essaient de discuter avec les normaux pensants (normaux dans le sens de « dans la norme », « au QI de 100 » et non pas de pensée normée ou normalisée) de sujets plus complexes que la météo ou la politique vue au journal de 20 heures.
          J’en veux pour exemple, cette mode horripilante de gens qui ne comprenant ou ne s’intéressant pas aux sciences, aiment commenter leur horoscope et y accorde de l’importance et du crédit ( pas besoin d’être déficient mental), déclarent que les vaccins sont dangereux et qu’ils évitent autant que faire ce peut de vacciner leur progéniture, préfèrent aller chez l’acupuncteur pour arrêter de fumer, achètent des produits bio qui viennent du bout du monde, louent le commerce équitable et les toilettes sèches mais s’achètent le dernier iphone et une voiture diesel….
          Un HQI notera toutes les contradictions et décrochera de la conversation de peur de dire quelque chose qui blesserait les autres.
          Quant à ce qui concerne les questions de vocabulaire, je ne comprends pas ce que vous ne comprenez pas. Bien sur que tout au long de sa vie grâce à la culture et à l’éducation on peut apprendre de nouveaux mots, mais combien les retiennent à vie et les intègrent effectivement dans leur vocabulaire car ils en connaissent la définition et le sens?
          Mon fils a été ostracisé dès la première années de maternelle par les enfants de son âge (3 ans) parce qu’il pleurait quand un enfant arrachait les feuilles d’un buisson de la cour qui ne pourrait plus effectuer sa « photosynthèse » et que les feuilles étaient des « éléments vivants » au même titre qu’un bras ou une jambe. Les autres enfants le regardait comme un extra-terrestre et lui ne comprenait pas pourquoi ils ne comprenaient pas.
          Ce qui change quand on devient adulte (et c’est plus facile encore quand on connait sa propre différence), c’est que l’on n’essaie plus d’expliquer certaines choses aux autres parce que l’on sait pertinemment que certaines choses sont tout simplement hors de leur compréhension. Ce n’est pas très politiquement correct de dire ça, mais il n’est évidemment pas interdit de le penser, ni de le ressentir, ni même de le constater. Tous les enseignants le savent, pour certains c’est sans espoir sur certaines choses, même en bossant dur. Mes enfants ne peuvent par exemple pas écrire comme les autres, c’est « sans espoir » il leur faut donc un palliatif.
          D’autres ne peuvent pas apprendre les tables de multiplications par coeur, d’autres retiennent les mots du quotidien et pas les mots du langage soutenu ou technique…
          Sans condescendance, (ou avec, selon votre éducation religieuse par exemple) vous n’essaierez pas d’expliquer à un déficient mental la théorie de la relativité ou les statistiques par exemple, parce que vous savez que c’est peine perdue, même si la personne en face de vous est sympathique, agréable et qu’elle d’autres qualités qui si elles ne compensent pas ses lacunes, font d’elle la personne qu’elle est et que l’on apprécie (ou pas, les gout et les couleurs ne se discutant pas).
          Par contre, quel bonheur de tomber sur une personne qui pense au même niveau que vous même si elle ne partage pas forcément vos points de vue ou vos goût dans la même discussion. Quel bonheur même de s’engueuler quand le niveau de la discussion est ENFIN égal entre les protagonistes. cela n’arrive pas très souvent dans la vie de tous les jours. Heureusement, quand on prend de l’âge, on repère plus facilement ceux avec qui on peut avoir se genre de conversation sur un pied d’égalité intellectuelle. A mon travail il y en a peu, sans même parler de centre d’intérêt commun mais sur une trentaine de personnes, il y en a 3 ou 4, tous avec de forts caractères et des personnalités pas forcément compatibles entre eux et tous à des postes divers et variés qui ne permettent pas forcément des échanges intéressants pendant la pause. Mais TOUS se sont reconnus c’est certain, en quelques paroles échangées de la même façon que l’on reconnait celui ou celle qui est moins futé que les autres. Et les normaux pensants les distinguent aussi, même s’ils se méprennent parfois en disant que untel est un peu « particulier », qu’il a « des idées spéciales », qu’il « ne souffre pas la contradiction » , qu’il est « émotif », qu’il est « arrogant » ou « effacé », trop « zélé » ou « qu’il réussit tout sans rien faire »…
          Je vous rejoins ainsi qu’Alice dans le fait que l’éducation, la culture générale devrait permettre l’amélioration de chacun en tenant compte de ses particularités, améliorer quand c’est possible les points faibles, approfondir les points forts. Mais notre système éducatif soi-disant égalitaire coupe les têtes qui dépassent et noie dans la masse normative ceux qui sont perdus à la base. Sinon pourquoi 7 pourcents d’illettrés au sortir de l’école? Comment quelqu’un qui ne sait pas lire parvient-il au bac ? Comment expliquer les résultats du bac qui s’éloignent de la courbe en cloche ?

          • Mélanie dit :

            Ce que j’essais de dire c’est que justement les normaux pensants aussi parlent de physique quantique de philosophie et débattent d’idées enssemble, je disais justement que les conversations sur la meteo et l’actualité n’etaient PAS les conversations qui interessaient vraiment les normaux pensants que c’etait simplement des conversations neutres (et donc pas susceptibles de creer des conflits ou d’engendrer un jugement negatif envers nous) qui permettaient de bien s’integrer en société lorsque l’on est avec des gens qui ne nous sont pas très proches ou dont on sait qu’ils ont des centres d’interets tres divergents des notres. Bien sur qu’en tant que normaux pensants nous avons des conversations plus profondes lorsqu’on est avec des amis proches qui partagent nos centre d’interets. Et non on ne « débat » pas de la meteo ou de « l’actualité du 20h » lorsque on pense dans notre tête ou qu’on débat avec un ami. Faut pas nous prendre pour des deumerés non plus :)

            Pour le vocabulaire, oui en effet peut etre qu’un surdoué aura besoin de rencontrer un mot moins de fois pour l’integrer. Allez disons 3 fois contre 10 pour un mormal pensant (j’ai choisis ces chiffres de façon totalement arbitraire) mais ça change rien au fait qu’un sourdoué inculte qui n’a jamais rencontré les mots proposé lors du test va obtenir un mauvais resultat alors que fatalement un normal pensant très cultivé et qui lit beaucoup sur pleins de sujets differents va avoir eu l’occasion de rencontrer les mots suffisement de fois pour pouvoir les integrer et aura donc un meilleur score. Donc il reste un biais.
            Et non, les normaux pensants n’oublient pas les mots qu’ils ont intégré.

            Votre post me donne pas mal l’impression que vous confondez « mormaux pensants et deficents mentaux »
            Pour votre paragraphe sur les modes je suis teellment d’accord avec tout ce que vous dites moi aussi c’est le genre de trucs qui me rendent folle! Et j’ai aussi cette mauvaise habitude de reprendre les gens pour essayer de leur faire comprendre a quel point ce qu’ils disent n’a aucun sens logique et qu’ils se laissent emporter par leurs emotions et qu’ils sont irrationels (detniers sujets d’enervement: les gens qui mangent sans glutens sans pourtant y etre intolerants ni allergiques et qui disent qu’ils font ça parce que c’est « plus sain » alors qu’aucune étude scientifique va dans ce sens et ils contre argumentent en citant comme source un post qu’ils ont vu sur facebook :roll: ). Quand j’etais petite on me disait souvent « t’as vu comme tu parles aux gens?? » En sous entendant que j’etais peut etre legerement arogante, du coup je me suis calmée :smile: . Pourtant Je penses que je suis 100% normale pensante!

            Bref tout ça pour dire qu’en tant que normaux pensants on peut aussi avoir des idées, tenir des debats, des conversations profondes et être capable de reperer les contradictions et les elements illogiques d’un argument. Et que souvent les normaux pensants venant d’un certain milieu culturel et ayant fait des etudes peuvent avoir un vocabulaire très devellopé!
            Et qu’on s’agace aussi lorsque la personne d’en face ne veux pas comprendre ou qu’on la trouve incoherente. Mais je penses que c’est plus une question de personnalité de temperament que de QI ? (Apres ce n’est qu’une idée, je ne suis pas psy).
            Je ne sais pas si vous connnaissez le modèle du MBTI (il n’y pas vraiment de sources interressantes en français la dessus) mais il permet de comprendre justement pourquoi on peut parfois trouver les autres bizzare et pourquoi on a du mal a les comprendre. C’est un modèle qui distingue 16 différents types de personnalité mais ne les hierarchise pas. Ils se base sur les fonctions cognitives de Carl Jung et permet de mieux comprendre ses points forts et points faibles. Je vous le conseille si vous ne connaissez pas deja et que vous lisez bien l’anglais je penses que ça pourrait vous interesser :)

            Pour l’école je suis 100% d’accord avec vous! Le système français est terriblement triste sur ce point..

            Ps:vraiment desolée pour les fautes de frappes, d’orthographe et les accents manquants. Mon ipad beugue et ne me laisse pas revenir en arrière dans le texte pour les corriger.

            • Julie dit :

              Bonjour :)

              Je voudrais ajouter mon opinion dans votre débat (avec un gros pavé, c’eeeest partiii).

              Mes arguments se basent sur mes observations faites sur moi (normale pensante) et ma sœur (possible surefficiente non diagnostiquée).

              Les sujets de conversations : Personnellement, les conversations banales, inutiles et superficielles m’ennuient profondément, à un tel point que je ne fais plus aucun effort avec les gens et je ne prends la peine de sociabiliser que si vraiment la personne semble entamer une conversation un minimum intéressante (j’inclus là-dedans, l’humour ! Car même si la conversation n’a aucun sens, je considère l’humour comme une utilité). Et puis je rejoins Mélanie pour ce qui est de la logique contradictoire de certaines personnes : je la remarque, elle m’agace, je laisse tomber et ne reparle plus à ces personnes. Je ne suis pas surdouée pour autant. MAIS, alors que pour moi subir une conversation inintéressante va juste être une plaie, pour ma sœur ça va être une réelle souffrance. Là est la différence. Au début elle va faire des efforts pour rester concentrée sur ce que dit la personne (les efforts sont plus conséquents que pour les normaux pensants), puis soit 1) sans vraiment s’en rendre compte elle va décrocher au bout d’un moment et totalement perdre le fil, soit 2) elle va arriver au bout de l’effort qu’elle peut fournir et « péter un cable » : elle va perdre patiente, s’emporter en criant « c’est trop lent » « viens-en au fait », « et alors, mais qu’est-ce que tu veux dire à la fin ?! », etc. parce qu’elle ne tient plus, elle souffre.

              Le vocabulaire dans le test de QI : je suis assez d’accord avec Mélanie. J’ajoute quelques points d’abord : le « niveau » du test n’est pas le même selon l’âge auquel tu le passes. Par ex : tu le passes à 30 ans, tu auras un test avec des mots de vocabulaire qu’une personne de 30 ans de ta génération a pu acquérir et/ou est censée connaître, tu le passes à 40 ans tu auras des mots de vocabulaire qu’une personne de 40 ans de ta génération a pu acquérir. C’est ce qui fait la régularité du QI peu importe l’âge auquel tu le passes. Il se base sur un échantillon de population et prend en compte l’âge. J’espère être assez claire. Mais ce qui m’embête avec le test de QI, c’est qu’il est un outil, non pas conçu pour détecter les surdoués, mais pour détecter des difficultés dans le fonctionnement cognitif d’une personne. Donc ce que dit Rainbow est juste : « Le QI s’il est hétérogène (et ce, que l’on soit surdoué ou non) traduira des difficultés cognitives dans certains domaines. » Donc le subtest vocabulaire est utile pour détecter une difficulté, mais je ne le trouve pas forcément adapté pour détecter une douance. Dans le cas de ma sœur, dès petite, elle s’est auto-sabotée et s’est empêchée d’apprendre. Par ailleurs, pour certaines raisons, elle se refusait de mettre le nez dans un livre et aujourd’hui, son parcours scolaire est un échec. Ce qui fait qu’aujourd’hui, je pense avoir plus de vocabulaire qu’elle, moi qui ait eu la chance de faire des études. Imaginons : si on ajoute à ça, une phobie des maths, des difficultés de concentration; etc., c’est tout le test qui en devient biaisé. Bien sûr je parle d’un cas extrême, mais c’est pour démontrer que le QI ne peut pas toujours être un indice satisfaisant et que la douance ne sera dans ce cas qu’à la totale appréciation du psychologue qui a fait passer les tests… Et si vous avez en face de vous un psy qui base la totalité du diagnostic sur le QI et ne prend pas assez en compte votre parcours de vie, vous êtes perdant. (N’hésitez pas à me contredire, ça me ferait plaisir d’avoir tort ! :) )

              Hors Sujet: Mélanie pour ce qui est du gluten, je ne sais pas ce que tu en penses, mais il y a plein d’articles scientifiques disponibles sur internet attestant des risques qu’il provoque sur la santé. Ils sont en anglais la plupart du temps. En français, il y a le livre « Ces glucides qui menacent notre cerveau » de David Perlmutter, écrit pour le grand public (américain – donc certaines petites choses sont à relativiser pour les français). (Si jamais tu veux te renseigner sur le sujet, si ce n’est déjà fait :-D ).

    • alice dit :

      Bonjour,

      moi aussi, ces propos me parlent beaucoup ! Dans un des livres (je ne sais plus lequel) de Temple Grandin j’avais été intéressée par le fait qu’elle se définissait comme bien d’autres choses (femme, chercheur etc… ) avant de se définir comme personne avec autisme. De même, elle évoque l’intérêt qui serait (grosso modo) non pas de créer une définition claire et nette de l’autisme mais d’observer individuellement le fonctionnement de chacun pour le comprendre au cas par cas. Comprendre ce qui marche bien, ce qui marche moins bien et pouvoir travailler dessus (ça me semble plus pertinent dans le fond que de savoir si « on l’est ou on l’est pas » concernant le haut potentiel).
      De même qu’il n’ y a pas deux personnes autistes pareilles, il n ‘ y a pas deux personnes à HP pareilles et il n’y a pas non plus 2 individus pareil. Chacun a ses originalités de fonctionnement, ce qui est heureux. De même, mais je dévie un peu, je trouve dommage (de mon point de vue hein), l’opposition qui existe parfois entre sciences cognitives et psychanalyse au niveau du HP (mais aussi de l’autisme). Je lis souvent dans les commentaires, ici ou là, des propos assez durs vis à vis de la psychanalyse alors que je trouve également intéressante l’approche qui prend en compte toute la personne et la famille (lorsqu’il s’agit d’un enfant). Justement, je trouve que la psychanalyse peut regarder avec un pas de côté sans se focaliser sur le haut potentiel mais en analysant une situation globale (et sans culpabiliser les parents. Si, si, c’est possible). J’ai le sentiment qu’on peut ainsi sortir un peu des étiquettes. En tout cas, Je trouve que chaque discipline (sciences cognitives/psychanalyse) peut nourrir l’autre à sa manière. Un exemple qui me vient en tête et qui illustre ma pensée c’est celle du neurologue Oliver Sacks qui affirmait que la neurologie et la psychanalyse doivent être en bons termes l’une avec l’autre. Pourtant spécialiste du cerveau, il ne jugeait pas l’apport de la psychanalyse frauduleux même s’il n’était pas forcément d’accord avec tout.
      bref, c’est un peu fouillis, mais voilà, j’avais envie d’exprimer ma pensée suite à la lecture de ce post que je trouvais intéressant.

      et puis sinon merci à Alexandra qui explique avec clarté les différents aspects du haut potentiel et qui permet de suivre, à qui est intéressé, l’actualité dans ce domaine.

  25. Ontheedge dit :

    Bonjour,

    J’ai 35 ans, THQI et je suis en train de passer à côté de ma vie que j’ai totalement raté en cumulant les échecs depuis toujours dans dans tous les domaines, malgré un Qi a 150 et un QIT à 155 établis par divers bilans il y a plusieurs années.

    J’ai porté ça comme une immense souffrance toute ma vie, insomniaque depuis toujours , dont le cerveau ne veut j’aimais s’arrêter de fonctionner. Par dessus le marché divers traumatismes dont la violence ressentie à été décuplée, associé à une intelligence relationnelle et une intelligence émotionnelles proche de 0. Malgré un grand potentiel et pourtant beaucoup de chances dans ma vie, j’avais tout pour réussir et j’ai tout raté, j’ai perdu tous mes amis, mes ressources, et je vis dans une spirale dépressive qui m’isole chaque jour un peu plus.

    Je n’ai plus aucune vie sociale, je fuis le contact avec les autres. J’ai tenté d’innombrables thérapies chez quantité de psys (chologues, chiatres, hypnose et autres) sans succès, faute probablement de trouver la bonne personne. Récemment j’ai lu les livres de M de K sur l’adulte surdoué dans lesquels je me suis reconnu mot à mot, dans tous ses exemples et à plus forte raison dans les conséquences négatives qu’une absence de prise en charge adaptée pouvait provoquer comme c’est le cas pour moi. J’aurais aimé la rencontrer mais je n’en ai pas les moyens, sans parler de ses consultations hors de prix.

    Je cherche désespérément la bonne personne pour m’aider sur Paris. J’ai vraiment vraiment vraiment besoin d’aide, qui que ce soit, je suis perdu pouvez-vous me contacter ou m’envoyer un message s’il vous plaît et m’aider à trouver le chemin. Merci d’avance.

    • Marie Elise dit :

      Bonjour,

      Je suis nouvelle sur le Blog. Avez-vous eu une réponse ?
      je sors d’une consultation où je viens d’apprendre que j’étais HP. j’ai ressenti un soulagement immense, enfin comprendre que ma différence ne vient pas d’une « folie ».

    • PseudoNYM dit :

      Salut gas, je ne sais pas si t’es au courant mais il y a des associations dans lesquelles les gens à haut et très haut Qi peuvent s’inscrire et se retrouver. Tu dis ne plus avoir aucune vie sociale, c’est un point sur lequel je peut te comprendre car j’ai moi même souffert d’un isolement profond pendant plusieurs années au point d’en être devenu solitaire et de finir, d’une certaine manière par aimer la solitude au pont de La préférer au contact humain. J’en suis arrivé à penser qu’il y avait plus de raison et d’intérêt dans les dialogue silencieux que j’entretiens avec les penseurs de mes livres et recherche que dans les conversations avec la plupart des personnes physiques. Seulemen, la vérité c’est que je préfère seulement la solitude à la mauvaise compagnie qui fait souffrir et dont tu as probablement souffert, l’impression de ne pas pouvoir être sois même dans être rejeté, être jugé bizzare etc.. Mais, il y’a auprès de nos pairs une place où nous sommes normaux, car qu’est-ce qu’être dans la norme subi. Semblable à la majorité? Nous sommes, une infime minorité, souvent exclu et incompris , dans la sociéte, en général mais des une association de surdoués nous sommes aussi bizzare aux yeux du monde que les autres et aussi normaux que les autres membres. Tout ca pour dire, inscrit toi dans une assis du genre et t’auras moyen de te faire des amis, les gens a plus de 150 de Qi comme toi c’est 1/5000 environs, bonne chance pour en croiser un autre que toi dans le quotidien, si t’en est que tu lne passé pas à côté sans le remarquer; dans certaine assis c’est 5000/5000, ça fait déjà beaucoup plus de chances de croiser un type qui te ressemble. De te faire un amis et qui sais, même plusieurs. Laisse moi un mail ou te joindre si tu veux des précisions en plus, ca me ferai plaisir de t’aider, car putain, fait chier, moi aussi j’ai été dans ton cas, alors merde! Il faut pas que tu y reste!

  26. Sonia dit :

    Bonjour, j’aurais voulu savoir quelle est la difference entre un test cognitif et un test neuropsychologique. Qu’est ce qu’on y fait dans l’un et dans l’autre ? A quoi ca sert pour un jeune adulte ? Combien de temps dure la passation ? Quelqu’un en a deja passer un ? Quelles sont vos impressions ? Dite moi en quoi ca consiste !
    Franchement, si quelqu’un repond a mes questions, bah je dis merci !

    • Sonia dit :

      Quelqu’un peut me répondre s’il vous plait ??! :-x

      • A. Zebrounet dit :

        En règle générale, bilan cognitif = psychométrique (ce que l’on appelle grossièrement un test de QI, qui s’accompagne svt de tests de personnalité)

        Bilan neuropsychologique = plus axé sur les perturbations cognitives & émotionnelles, ou bilan qui va approfondir une suspiscion de trouble (type TDA/H, TSA, etc.)

        Alexandra

  27. Franck dit :

    Bonjour,

    Je viens de recevoir les résultats de test WISC-IV de notre fils de 6 ans mais nous sommes un peu perdu.

    I.C.V 154
    I.R.P 109
    I.M.T 94
    I.V.T 106

    En ce qui concerne l’ I.M.T la neuro psychologue marque qu’ il ne s’ est pas du tout investit dans cet exercice parce qu’ il le trouvait ennuyeux et que le résultat est donc certainement faussé.

    Au vu des résultats de L’ ICV apparemment très élevé peut-on dire que notre enfant est précoce ou pas vu qu’ il est juste dans la moyenne dans les autres domaines?

    Si oui pensez-vous qu’ il faille mettre quelque chose en place avec le maître ? Il est en CP.

    Merci beaucoup d’ avance.

  28. Anna dit :

    Bonjour,

    J’ai 24 ans et j’ai passé un test WISC quand j’étais petite, pour sauter le CM2 et donc directement faire CM1-6ème; Profil classique, élève qui y arrive sans travailler, qui s’appuie beaucoup sur sa mémoire auditive, beaucoup de bavardage mais toujours bien vue par les adultes…
    Mon résultat était de 150 et j’ai toujours été dubitative car j’avais le cliché de « si c’est si haut, alors je devrais pouvoir tout faire ! » ; lorsque je me suis confrontée aux équations et autres mathématiques abstraites du collège, j’ai bien déchanté…
    Bref, même si ma scolarité s’est bien passée et m’a permis de faire le métier que je voulais (professeur des écoles), j’ai toujours cette petite voix qui me dit que ce n’est pas logique d’avoir eu un si haut score et de ne pas en avoir fait quelque chose d’exceptionnel… (narcissisme ? :/) J’en viens parfois à me demander si le résultat était juste.
    Ce qui fait que je me demande s’il serait pertinent de passer le WAIS étant maintenant adulte ? Je dois avouer que l’idée m’effraie un peu car je redoute beaucoup l’échec… Mais en même temps je me dis que si mon premier test était faux ou exagéré, il est peut-être mieux de connaître la vérité, même si elle ne me plairait pas ?

  29. Papa17 dit :

    Bonjour
    Notre fils de 8 ans 1/2,Ce2, vient de passer le test WISC-IV.
    Ses résultats sont :
    Compréhension Verbale : 155
    Raisonnement Perceptif : 126
    Mémoire de travail : 106 (*)
    Vitesse de travail : 131
    QI : 145
    (*) avec le commentaire que son attention était plus faible pour l’exercice de la séquence de chiffres (13) qui L’interessait moins que celui de la séquence chiffres+lettres (18).
    Avez-vous des conseils à me donner ?
    Merci par avance.

    • Maude dit :

      Bonjour,
      Ce qui est sûr déjà, c’est qu’il est bien hp ( cela vous soulage ?). Ensuite, par rapport au test, je pense que les hp peuvent très bien ignoré un passage du test par manque d’intérêt, et que finalement, pour un hp, c’est normal. Mais s’il aurait été intéresser, il aurait eu un QI total plus élevé. Je vous conseil déjà de l’alimenter intellectuellement, car un hp qui ne se sent pas assez stimuler ressentira à terme un sentiment de vide. Je ressens parfois un profond ennuie de vivre. Comme si j’étais passer à côté de mon potentiel intellectuel.
      Ensuite, lui faire comprendre qu’il n’est pas seul. Et surtout, être la lorsqu’il commence a développer des angoisses (ce qui est possible mais pas pour tous) comme l’angoisse de la mort (bien présente chez les hp). Si l’angoisse s’amplifie et garder pour soi, des TOCs peuvent apparaître. Alors soyez vigilant sur les angoisses, car un hp est souvent anxieux.
      Pour l’école, je vous conseil de lui demander se qu’il en ressent. Et par la suite, si vous êtes en accord, il faudrait avertir l’équipe éducative. Prévenir l’instituteur de cette avance intellectuelle et voir ce qui peut être mis en place. Avez-vous informer les résultats a votre fils ?

  30. Maude dit :

    Bonjour a tous,
    J’ai une question : Peut on être thp et cumuler 6 troubles associés ? C’est mon « cas ». Mais je ne cesse de me dire que je ne peux pas être hp, que les psys se sont trompés. Pourtant, je me bats tous les jours contre mes troubles, et j’en bave. Bref, ca « existe » d’avoir un thp et avoir autant de troubles au quotidien ?

  31. Noemie dit :

    Merci beaucoup pour cette réponse, je vais patienter alors ! ;)
    En attendant, si d’autres qui passaient par là ont des retours sur leur expérience du WISC V, et notamment sur ce qu’en pensent les psychologues qui ont l’habitude de faire passer les tests, je veux bien !
    Nous attendons actuellement les tests complémentaires, pour identifier pourquoi fiston a chuté certains items, et très bien réussi d’autres.
    à suivre, donc !

  32. Noemie dit :

    Rhhâ, j’avais pô vu, je me suis trompée d’article ! Mon commentaire a sa place dans l’article « Tout ce que vous avez tj voulu savoir sur le WISC IV !!!

  33. Beata dit :

    Bonjour,
    Le QI est toujours calculable, mais au delà d’un écart de 23 points, il n’est pas représentatif du fonctionnement intellectuel de la personne.Pour pallier à ça, on peut utiliser un Indice d’Aptitude Générale qui tient compte de deux indices les plus corrélés avec le facteur g, donc l’intelligence « pure ». Il est calculé à partir de la somme des subtests qui composent l’Indice de Compréhension Verbale et l’IRP.
    Certains psy donne aussi les Indices avec intervalle de confiance 90 %, qui donnent l’ intervalle qui tient compte des erreurs dues à la situation du test.
    Cordialement

  34. RHY dit :

    Bonsoir;
    petite précision s’il vous plait: l’écart-type pour le test WAIS-IV est de 10 ou 15? Car j’ai vu les deux. Autre chose: le seuil pour ce que l’on appelle la « surdouance » est de 125 ou de 130? J’ai l’impression que cette divergence en fonction des sites est en fait due justement à l’écart-type considéré.
    Merci d’avance.

    • 15 ! Toutes les échelles de Wechsler ont un écart-type de 15 points :)
      Voyez ce billet :arrow: https://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2012/07/30/distinction-importante-entre-echelle-de-wechsler-echelle-de-cattell/

      Le seuil le plus couramment retenu est 130 de QI Total (2 écarts-types au dessus de la moyenne, établie à 100. Tout comme la déficience intellectuelle est identifiée à partir d’un QI Total de 70, ou moins. Soit, là encore, à 2 écarts-types de la moyenne, mais cette fois-ci dans le sens négatif).
      Ce seuil ne tient cependant pas véritablement compte des profils cumulant des troubles (comme les Dys, le TDA/H, etc.), qui auront des scores minorés par leurs difficultés.

      C’est l’une des raisons pour lesquelles on parle souvent d’un seuil de 125. Autre raison : ce score prend en compte d’intervalle de confiance (qui est en psychologue, en général de 5%). Il est plus juste d’exprimer un score de QI Total dans cet intervalle, qu’avec un chiffre rond :up:

      Alexandra

      • RHY dit :

        Merci beaucoup de vos réponses ( au passage je n’ai pas eu l’occasion de vous remercier hier également pour votre réponse sur un autre de mes post ).
        Je voudrais avoir une autre petite précision s’il vous paît: y aurait-il un dysfonctionnement intellectuel ou une raison qui expliquerait l’écart de 47 points que j’ai obtenu entre l’icv de 143 et l’irp de 96 ( c’est surtout le subtest des cubes que j’ai TOTALEMENT raté mais aussi – dans une moindre mesure – celui du puzzle visuel j’ai également réalisé les subtests matrices et balances où j’ai obtenu un résultat de 13 et 14)
        Merci beaucoup pour vos lumières

        • RHY dit :

          Désolé, et de rajouter ( je ne sais pas si cela était une piste ) que je n’ai pas de problème d’écriture par exemple et, si je ne suis pas très manuel, je n’ai pas non-plus de dyspraxie.
          Merci encore

        • Eric Turon-Lagot dit :

          Bonjour Rhy,
          La première hypothèse que je ferai c’est… un trouble visuel.
          Cubes et Puzzles sont sensibles à l’astigmatisme et les difficultés de convergence par exemple. Si ce n’est pas votre cas… alors il faut creuser encore un peu (à distance, sans avoir assister, c’est le max que je peux faire…).

  35. Melina dit :

    Bonjour,

    J’ai passé le Wais 4 il y a 15 jours sur les conseils d’un ami HP, j’ai eu un premier entretien avec la psy puis lors du second rdv j’ai fait le test. Lors du troisième rdv j’ai eu le compte rendu, j’ai un Qit de 127, elle m’a indiqué que j’étais tout de même Hp au vu des éléments anamnestiques apportés lors de l’entretien mais aussi par ma façon d’élaborer ma pensée et de faire des liens. Elle pense aussi que j’aurais pu avoir plus de points sur certains items.
    J’ai été à la fois surprise et soulagée, j’avais lu le livre de JSF et m’étais en partis reconnue mais j’ai du mal à y croire encore!!! Mais ça me soulage car finalement je ne suis pas atteinte d’un trouble psy comme je le croyais, cela m’éclaire sur beaucoup de choses! Cette ambiguïté me déstabilise car j’en viens même à croire que la psy s’est trompée ou n’était pas assez qualifiée,que j’ai pu la leurrer etc…..
    Je passe mon temps à faire des recherches sur le net afin de trouver des réponses…
    Il est vrai que mon Qit n’étant pas dans la « tranche  » des 130 je doute encore plus!
    Peut-on vraiment être HP avec un Qit

    • Melina dit :

      La psy a également précisé que mes résultats étaient très homogène et que ce n’était pas très commun!
      Je suis perdue, si vous pouviez m’aider, merci.

      • Eric Turon-Lagot dit :

        Bonjour Mélina,
        Parce que le score de 125 est compris dans l’intervalle (la tranche, justement…) allant jusqu’à 130, on a pris l’habitude de considérer qu’à partir de 125 un score d’indice relève du haut potentiel. Le votre, donc.
        S’il est vrai que l’homogénéité n’est pas commune avec cette échelle, cela n’a rien de grave : cela signifie juste que l’ensemble de vos compétences cognitives sont d’un très bon niveau.
        Maintenant, si vous continuez à vous poser des questions… c’est que le bilan et son analyse ne vous ont pas beaucoup aidée…
        Sans doute vous faut-il un peu de temps pour accepter vos compétences et comprendre en quoi elle peuvent répondre à vos questions ?

  36. Lucas dit :

    Bonjour à tous,

    J’ai effectué le WAIS hier sur conseil de ma psychologue.
    Je suis sous anti-dépresseurs depuis maintenant deux pour traiter une TRES importante anxiété, devenue « quasi invalidante »
    Selon ma psy, ma problématique aurait pour origine la douance.
    J’ai lu divers livres sur la douance avant de prendre la décision de passer le TEST.
    Livres dans lesquels je me suis reconnu en tous points.

    J’attends avec grande impatience les résultats qui devraient tomber d’ici 15 jours.

    Je suis ici pour vous faire part de mon ressenti.
    Je ne suis très honnêtement incertain que le WAIS traduise véritablement Efficience d’un individu.
    Les subtest sur la compréhension verbale me semblent inadaptés.
    En quoi une question comme  » qu’est ce qu’une pomme ? » donnant la réponse  » un fruit » peut déboucher sur une quelconque forme d’intelligence ?
    A mon sens ce genre de question ne peut démontrer qu’une déficience intellectuelle mais pas son opposé.
    De plus  » le verbale » est en très grande partie fondé sur la culture générale, et par conséquent me semble inadapté.

    A l’issue du test le psychologue m’a spécifié avant cotation que j’avais performé sur le QIP mais que par contre j’avais des résultats très moyens sur le QI verbale.
    Pas surprenant étant donné que je ne comprenais pas réellement les consignes et que je trouvais ça d’un ennui mortel. Dès que l’on est passés au verbale mon cerveau s’est mis en OFF.

    Quelqu’un a-t’il eu un ressenti plus ou moins semblable ?

    Je compte sur VOUS ! :)

    Merci,

    Lucas

    PS : j’ai 32 ans

    • Eric Turon-Lagot dit :

      Bonjour Lucas,
      Une anxiété invalidante qui aurait pour explication la douance… Tient donc !
      Je comprends votre position vis-à-vis des questions telles que la pomme…, mais n’oubliez jamais que la WAIS ne sert absolument pas à évaluer, détecter, dépister et encore moins « diagnostiquer » la douance !
      Cette échelle est construite pour évaluer les compétences cognitives ; on l’utilise donc aussi pour évaluer les déficits cognitifs (Alzheimer par exemple), d’où la question de la pomme pour évaluer la détérioration neurologique de certaines personnes.
      Difficulté à comprendre les consignes, forte anxiété, très bonnes performances aux épreuves non verbales : votre psychologue a très certainement beaucoup de choses à en dire car c’est un profil très atypique…

  37. Olivier dit :

    Bonjour,

    Je viens de recevoir les résultats de test WISC-IV de notre fils de 6 ans mais nous sommes un peu perdu.

    I.C.V 154
    I.R.P 109
    I.M.T 94
    I.V.T 106

    En ce qui concerne l’ I.M.T la neuro psychologue marque qu’ il ne s’ est pas du tout investit dans cet exercice parce qu’ il le trouvait ennuyeux et que le résultat est donc certainement faussé.

    Au vu des résultats de L’ ICV apparemment très élevé peut-on dire que notre enfant est précoce ou pas vu qu’ il est juste dans la moyenne dans les autres domaines?

    Si oui pensez-vous qu’ il faille mettre quelque chose en place avec le maître ? Il est en CP.

    Merci beaucoup d’ avance.

  38. Dorz dit :

    Bonjour,

    Article clair et synthétique, merci Alexandra !

    Néanmoins, un doute me traverse lorsque vous dites  » on ne devient pas HP  » ; comment peut-on être certain que le potentiel intellectuel est une donnée fixe ? Marylin vos Savants – et ce n’est pas une position de séduction de sa part – affirmait :  » tout le monde peut être au moins un Einstein s’il apprend à se servir de son cerveau  » :

    Argument historique : neurosciences et génétiques sont des disciplines jeunes et leur représentant affirment et réaffirment que le programme génétique humain, les lois de développement des structures du cerveau sont loin d’êtres comprises; manque de recul…

    Argument épistémologique : les dernières données de la physique font voler en éclat le matérialisme absolu et la causalité absolue et font entrer sur scène le rôle de l’intention dans la création de l’expérience in fine dans la cristallisation de l’onde – qui devient une particule. Pourquoi cette loi valide dans l’infiniment petit ne serait-elle pas valable à notre échelle ? A ce sujet, lire avec des gants :  » La physique de la conscience  » du physicien du rayonnement et ingénieur : philippe guillemant

    Argument cognitif : si l’on augmente l’empan mnésique; si l’on synchronise les hémisphère cérébraux; si l’on parvient à améliorer l’étanchéité des gaînes de myéline; si l’on parvient à augmenter la vitesse de traitement de l’information par les neurones et cellules gliales ; si tout cela est possible, n’est-il pas possible de créer par la culture donc, des supers cerveaux ? Sans tomber dans du transhumanisme; cette hypothèse améliorerait le sort de l’humanité; car les personnes en manque de moyens mentaux pourraient créer une expérience à la hauteur de leur désirs.

    Argument métaphysique : Rupert Sheldrake – très critiqué – remet en cause l’existence de constantes universelles en démontrant leur variabilité ( il serait allé consulter les relevés annuels de mesure des constantes physiques : C,G ) et invoque l’hypothétique existence de « champs morphiques  » créés par la conscience collectives.

    Bref; sans pouvoir le prouver de façon absolue ( incomplétude des systèmes ), j’ai l’intime conviction que l’homme a également du pouvoir sur son programme génétique de telle sorte que ses potentiels intellectuels – mémoire long terme, de travail, sensitivité, VT etc. ) sont inestimables […]

    Comment nier ces ouvertures lorsqu’existent les cas suivants : Jason Padget ; étude lancet 2007 ?

    Des marches stables permettent de se frayer un chemin mais que sait-on des marches sur lesquelles nous posons nos pieds ?

    Bonne journée à tous,

    • Turon-Lagot dit :

      Argument épidémiologique : ces déclarations se basent sur des études de populations issues de nombreux pays et qui vont toutes dans le même sens. Il est (malheureusement ?) possible de prédire de façon statistique les compétences futures d’un individu même si, au niveau individuel, une entorse à la probabilité est toujours possible…
      Ceux qui laissent croire qu’en utilisant « mieux » notre cerveau ont parviendrait à de plus grandes choses sont des imposteurs dont le discours est similaire à :
      si vous saviez mieux courir, vous égaleriez Ben Johnson…

  39. Alexia dit :

    Bonjour, mon mari a passé un test de QI tout dernièrement. La psy lui a fait passer un WAIS-R elle lui a dit qu’elle préférait cette version car selon elle, elle donne des résultats « plus fiables ». Doit-on prendre les résultats de ce test au sérieux ?
    Si il repassait d’ici 2ans une version plus récente, les résultats évolueraient-ils ?

    Merci de votre aide

    • Turon-Lagot dit :

      Bonjour,

      La WAIS-R date des années 1990 !!!
      Il n’ets pas demandé aux psychologues s’ils « préfèrent » ou pas une nouvelle version des outils qu’ils utilisent : ils sont OBLIGES d’utiliser des outils à jour. La WAIS n’est pas un logiciel de traitement de texte qu’on mettrait, ou pas, à jour !!!
      Si cette psychologue est référencée avec un numéro ADELI, elle contrevient gravement aux obligations légales de la profession de psychologue qui l’obligent à travailler avec des outils à jour et validés par la communauté scientifique (elle ne peut, par exemple, pas vous faire passer un test de son invention comme je l’ai vu dans une entreprise privée il y a 20 ans).
      Cette dame n’a sans doute jamais entendu parler de l’effet Flynn à cause duquel on ré-étalonne les outils psychométriques tous les 10 ans. Il faut lui dire qu’il existe des livres sur les tests… des sites internet comme celui-ci !
      Cet usage est grave et porte atteinte au patient : le remboursement intégral est exigible devant un tribunal, avec dommages et intérêts car la démarche de votre mari a pu être faite dans le cadre de difficultés personnelles pour lesquelles il demandait de l’aide, un conseil éclairé.
      Les résultats n’ont plus aucune validité, à la fois du fait du grand âge de cette version, mais aussi du fait que les subtests utilisés se sont révélés, pour certains, inadaptés à mesurer certaines caractéristiques du fonctionnement cognitif.

      Votre mari peut repasser le bilan immédiatement : les changements (2 versions d’écart !) sont suffisamment importants pour que l’éventuel effet d’apprentissage soit limité au maximum.

  40. celine dit :

    Bonjour
    je suis maman d’un petit zèbre diagnostiqué il y a 1 mois et comme décrit dans votre livre, cette annonce m’a également chamboulée. Mon cerveau tourne en continu sur ce sujet en faisant écho à des moments de mon enfance. Je me suis surprise à émettre l’idée que peut-être je pouvais lui ressembler. Je vous pose donc la question,de savoir ce que ce test vous a apporté dans votre vie de tous les jours, car finalement passer ce test pour avoir un chiffre ne m’intéresse absolument pas. Bref connaitre les pour, (j’ai plus de contre dans la tête!!) pour savoir si je me lance ou pas

  41. Laurinette dit :

    Après avoir passé des tests dans un contexte pro chez une psy pas très spécialisée, j’ai ressenti de grandes difficultés de concentration, ainsi qu’une très grande anxiété. Le QI était élevé mais hétérogène. J’aimerais démêler tout ça car je me demande si je ne suis pas TDA-H. Savez-vous à qui faut-il s’adresser ? Neuropsy, psychiatre, psychologue spécialiste de la douance ?

  42. Karine dit :

    Bonjour,

    Je suis déjà intervenu sur une autre discussion sur ce site. En fait mon fils a passé le WISC IV en octobre dernier, la psy a conclu a une non précocité tout en nous disant que d’autres psys auraient probablement posé un diagnostic de HPI. Donc depuis je doute, j’ai montré son bilan a 3 autres psys qui penchent pour une précocité mais comme ils n’étaient pas là au moment du test j’ai du mal à l’admettre !!
    Je me suis donc décidée à passer le WAIS IV et je viens d’avoir les résultats qui comme je le pensais sont hétérogènes mais encore plus que ce que j’avais imaginé car il y a également une forte hétérogénéité à l’intérieur des indices (la psy a quand même calculé les différents QI) :
    ICV 129 (Sim 17, voca 17, info 11)
    IRP 112 (cubes 11, matrices 11, puzzles 14)
    IMT 140 (mém chiffres 19, Arithmétique 15)
    IVT 111 (symboles 9, codes 15)

    Pour un QIT total qui n’a pas grande valeur de 128.

    Je vous avoue que j’ai été un peu déstabilisé par les résultats car je m’attendais à un profil plus caractéristique du HP. Difficile de comprendre ces chiffres. Ma psy a tout de même conclu à un haut potentiel, pour elle cela ne fait aucun doute. Par contre de mon côté ce n’est pas si clair, je pense qu’il va me falloir beaucoup de temps pour accepter tout ça.
    Je continue à être suivie par cette psy et à mon avis, nous n’avons pas fini de travailler dessus !!
    Pour l’instant je n’ai parlé à personne que je passais le test (pas même à mon mari et je dirais même surtout pas à mon mari!!), de toute façon c’est difficile car personne n’est sensibilisé dans mon entourage à la douance. C’est pour cela que je viens ici pour avoir l’avis de personnes qui ont plus l’habitude de ces tests et de tous ces termes.
    Que pensez-vous de ces résultats même si je sais que je dois me fier aux dires de la psy, c’est plus pour échanger car sinon je vais exploser !!!

    Merci de m’avoir lu et peut-être à bientôt !

    Karine

    • Turon-Lagot dit :

      Bonjour Karine,

      Ne soyez pas déçue : vous avez l’UN des profils que l’on rencontre chez les personnes à haut potentiel : d’excellentes compétences verbales et une très bonne mémoire de travail…
      Sans avoir plus d’informations que celles que vous donnez, il est probable que vous ayez un trouble visuel susceptible de vous gêner dans des exercices engageant la reconnaissance de formes géométriques (Cubes, Matrices, Symboles). Sans doute avez-vous déjà bénéficié d’une rééducation orthoptique ?
      S’il est clair qu’il faut souvent du temps pour « digérer » toute ces informations, le travail qui me semble intéressant pour vous concerne la compréhension d’éventuels troubles éventuellement mis en évidence lors du bilan, ou que vous rencontrez dans votre vie.
      On rappelle que le surdouement n’est pas source de problème mais qu’il est source de capacités d’adaptation et de compensation.

      NB : la psy n’a pas « calculé les différents QI » : elle les obtient à l’aide d’une table de conversion, pas d’un calcul, et ce ne sont pas des QI mais des indices.

  43. Karine dit :

    Bonjour Turon-Lagot,

    Merci pour votre réponse, je viens juste de la voir.
    Concernant le trouble visuel, ma psy m’a dit exactement la même chose et elle m’a conseillé d’aller faire un bilan, que je n’ai toujours pas fait). Je n’en ai jamais fait jusqu’à maintenant car je n’en ai jamais ressenti le besoin.
    Sinon je n’ai pas beaucoup avancé dans ma réflexion, les vacances ont mis un peu de distance avec tout cela mais la rentrée étant là, les questionnements reviennent sur le devant de la scène.
    Pour tout dire j’ai quasiment fait une croix sur le fait que je puisse être HPI et le fait de ne toujours pas avoir eu mon bilan n’aide pas je pense. Après j’ai pensé passer le test MENSA, en me disant que si je réussi cela m’aidera peut-être à accepter.
    Ce n’est pas que cela me fait peur d’être HPI et je prends plutôt cela comme une chance mais je ne peut pas admettre que moi qui suis si normale je puisse l’être. J’ai l’impression d’être un imposteur en acceptant cette idée. Et puis qu’est-ce que cela va changer dans ma vie ? Et dans la vie de mon fils ?
    Je sais qu’une telle annonce n’induit pas forcément un changement de vie mais surtout une meilleur compréhension de soi (mais pour moi ce n’est pas le cas pour le moment).

    Je ne sais pas si j’ai était clair, j’essaie de mettre en mots ce que j’ai dans la tête mais pas facile quand tout est en désordre !!

    Une question pour ceux qui ont passé le test, quel a été votre état d’esprit après avoir passé le test ? Avez-vous accepté le diagnostic facilement ? Qu’est-ce que cela a changé pour vous ?

    Bonne soirée.

    Karine

    PS : je l’ai quand même dit à mon mari, je pensais qu’il allait se moquer de moi mais en fait il m’a dit qu’il avait tout de suite vu lorsque l’on s’est rencontré qu’il y avait quelque chose de différent chez moi !! Mais bon avec les yeux de l’amour on peut voir beaucoup de choses !!!

  44. Lulu dit :

    Bonjour ,

    J’interviens car j’ai eu des problèmes de yeux je croyais bien voir jusqu’à ce que la médecine du travail me mette en garde .
    Du coup je suis allé voir un d’ophtalmo et effectivement les cornées étaient opaque ( Maladie de vieux ) .
    J’ai passé toute ma vie avec une vue médiocre et le problème a été résolue qu’a mes 23 ans .
    A la suite de mes opérations j’ai voulu passer le test WAIS car finalement j’ai senti un frein toute ma vie ,en clair j’étais un peu à coté de mes pompes , et je voulais voir si j’avais quelques capacités .

    VERDICT :

    Indice comp verbale – 129
    Indice raisonnement perc – 106
    Indice mem W – 128
    Indice vitesse de traitement – 87

    Je sais bien que je ne suis pas concerné par le fait d’être surdoué mais c’est le seuls endroit ou je peut poser anonymement la question , car vous me semblez maîtriser les question autour du cerveau et des capacités .

    Est-ce que ma lenteur est dut à mon ex mauvaise vue ?
    Et est-ce que ça peut ce rétablir dans le Temp ? Ou alors suis-je devenue vieux avant l’age ?

    • Eric Turon-Lagot dit :

      Bonsoir Lulu,
      Ce que l’on sait, c’est que la vue est un sens très complexe, impliqué dans de nombreuses activités. Et si l’œil et le cerveau se développent longtemps, si les yeux transmettent une information déformée au cerveau durant les 6 premières années de vie, l’organisation neurologique des zones visuelles du cerveau en sera impactée.
      S’il est possible de supposer que cela a impacté vos compétences visuelles, il peut être difficile d’en avoir la certitude (d’autant plus que je ne suis pas un spécialiste de la vision).
      Votre lenteur est malgré tout relative : votre vitesse de traitement est située dans la norme, mais elle peut constituer une faiblesse personnelle. Il est tout de même de coutume de penser que la vitesse de traitement est d’autant plus grande que l’ajustement œil-main est performant.
      Informations complémentaires que vous n’avez sans doute pas : avez-vous fait des erreurs de placement des cubes à l’exercice du même nom ? Avez-vous fait plus d’une erreur à l’exercice Symboles ?
      Si oui, alors on peut raisonnablement penser que votre vue a impacté vos résultats. La plasticité neurologique m’incite à penser que les choses sont toujours améliorables, mais qu’après 25 ans cela demande un travail très important et assidu.

      Enfin, considérer que vous n’êtes pas concerné par le surdouement est une erreur : le score de l’indice Compréhension Verbale suffit à penser que votre fonctionnement est atypique…

      • Lulu dit :

        Bonjour Eric Turon-Lagot ,

        Je ne pense pas avoir fait d’erreur au cubes et le psychologue me trouvait particulièrement bien synchronisé au niveau justement de cet ajustement « Œil-main  » .
        En ce qui concerne les symboles j’ai 7 et au codes 7 également la il est fort probable que j’ai fait des erreurs .
        J’ai également un score plus bas au barrage à 8 et le complément d’image ainsi que les puzzles à 9 .
        A dire vrais j’ai préféré bien faire au risque de dépasser le Temp .

        Merci pour votre réponse , Bonne journée .

        • Eric Turon-Lagot dit :

          Re…
          En fait, les éléments complémentaires que vous me donnez m’incitent à penser qu’effectivement il y a une difficulté de perception visuelle. Cela peut paraître curieux, mais la correction visuelle après l’âge de 6 ans (et oui c’est très tôt) présente le risque de conserver des organisations d’analyse visuelle moins performantes, en fonction du trouble visuel. En fait, ce ne sont pas les yeux qui sont en cause mais les 6 années passées (ou plus…) à percevoir les choses d’une façon déformée. Ceci oblige le cerveau à corriger, mais il le fait de façon maladroite car les repères ne sont pas corrects. Certes, le cerveau s’adapte et compense, mais, justement, il fait ce que vous décrivez parfaitement : préférer bien faire, car le cerveau « sait » qu’il a besoin d’un temps d’analyse plus long (oh, quelques millisecondes de plus…).

  45. Léa dit :

    Bonjour,

    Concernant les professionnels compétents, aurais-tu des noms à me donner à Toulouse ou dans le Gers … ?

    Léa

  46. Jack dit :

    Bonjour,
    Impressionnant ce site ! Une vrai mine d’or.
    Je traverse une période difficile de ma vie et elle me renvoie droit vers mon passé. J’ai commencé à me poser quelques questions depuis. Pour autant, j’ai cette cruelle impression c’est du narcissisme, voilà tout. C’est ayant lu des ouvrages, comme celui de Jeanne Siaud-Facchin, que je me reconnais dans de nombreux traits. En ayant parlé avec des personnes à haut QI, aussi. En lisant cet article j’ai vraiment peur de franchir le pas pour me tester. Je retourne la séquence dans ma tête en imaginant la terrible déception qui sera la mienne. Je n’ai jamais été particulièrement bon à l’école, j’étais un élève « moyen », plus soucieux de comprendre les autres afin de pouvoir m’intégrer. Je suis aujourd’hui en master de science politique en ayant le sentiment de ne pas être bon. De plus, je ne comprend simplement pas la logique de certains tests. Je m’enflamme très vite et j’en perds mes moyens. Je confesse : je n’ai jamais été très doué pour comprendre les tests de logique. Je parviens à ressentir les « choses » de manière intuitive sans pour autant réussir à me connecter avec la démonstration/mise en pratique.
    Je ressens pourtant la nécessité de franchir le pas et de consulter un professionnels compétents. Mais comment entreprendre cette démarche sans être le narcissique de service qui surestime gravement son intelligence ?
    Je ne sais vraiment plus ou j’en suis, trop de questions dans ma tête … J’espère seulement avoir l’audace de le faire prochainement, sans pour autant me faire trop d’illusion sur mes capacités « logiques ».
    Pensez-vous que ce soit tout de même nécessaire pour sortir de l’engrenage existentiel dans lequel je suis pris ?

    • Jack dit :

      Désolé pour les quelques fautes d’orthographes qui ponctuent ce commentaire. Je n’arrive pas à écrire aisément sur une tablette tactile.

    • Bonjour :)

      Ces questionnements & hésitations sont normaux :arrow: https://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2012/01/25/adulte-surdoue-questionnements-a-propos-du-test/ ;)

      Alexandra

    • Eric Turon-Lagot dit :

      Bonjour Jack,

      Je comprends parfaitement votre désappointement, m’oubliez jamais 2 choses :
      – les échelles qui sont utilisés comme outils de dépistage du surdouement ne mesurent en aucun cas l’Intelligence, tout au plus quelques éléments nécessaires à sa manifestation ;
      – ces échelles ne mesurent pas uniquement la logique : seules 2 épreuves le font sur les 15 disponibles, et elles évaluent les capacités d’induction et de déduction, plus que la seule logique.

      C’est l’usage abusif qu’en font certains psychologues qui laisse croire que ces outils sont des « tests » à surdouement : il n’en est rien, car leur usage est plus fréquent dans l’évaluation des troubles des apprentissages chez les enfants que pour le surdouement, et, pour les adultes, ce sont des compléments à des outils d’évaluation neurologique en cas d’accident ou de pathologie neurologique.

      Si vous n’avez jamais ressenti de culpabilité narcissique d’aller faire un bilan sanguin, vous pouvez, sereinement, aller faire ce type de bilan : le professionnel qui vous recevra vous aidera certainement à comprendre comment vous fonctionnez (la question de savoir si l’on est, ou pas, surdoué pouvant, dans certains cas, être vraiment secondaire).

  47. phil dit :

    bonsoir,
    je souhaiterais connaitre à quel point sont correlés les tests cube de kho et la figure complexe de rey, mesurent ils peu ou prou les memes aptitudes ? en quoi il different-ils ?

  48. wailea dit :

    Bonjour,

    J’ai passé récemmentr la WAIS-4 et j’aimerais avoir un avis sur mes résultats qui me laissent un peu perplexe :

    ICV : 128 (SIM: 14, VOC: 17 et INF: 13)
    IRP : 102 (CUB: 9 , MAT: 13 et PUZ: 9)
    IMT : 117 (MCH: 11 et ARI: 15)
    IVT : 97 (SYM: 10 et COD: 9)
    QIT : 114

    D’après la psychologue, je ne suis pas concerné par le « surdouement », malgré un indice de compréhension verbale (ICV) élevé. Sans doute, mais si je m’en réfère à l’article et aux commentaires ci-dessus, le QIT ne serait pas pertinent du fait de l’hétérogénéité des différents indices en particulier entre l’ICV et l’IRP. Que penser de ces résultats ? Merci d’avance pour vos commentaires.

  49. nath dit :

    :-? bonsoir! une fois j’ai fais sur internet un test de qi par curisioté sur le site mensa! je ne connais la valeur de ce site ! et mon résultat m’a laissé perplexe! j’ai eu 134! moi qui n’ai aucune confiance en moi, en mes capacités sociales personnelles parentales et autres! je n’ai jamais été une élève avec facilité d’apprentissage! j’ai redoublé plusierus classes! sur que la partie de test calculs j’ai du avoir tout faux parcque je suis « nulle en math et surtout en calcul mental »! j’aurai pu tricher et prendre ma calculette mais je ne l’ai pas fait! et j’ai fais sur d’autres sites des tests de QE quotient émotionnels dans lesquels je me retrouve plus ! hyper sensibilité, etc mal à l’aise en public! etc! n’aime ni le bruit ni la foule! je fais souvent des tonnes de test pour savoir si je suis « dans la norme » enfin trop ci ni trop peu ca quoi! sans vouloir etre un « mouton bien formaté » ;) a bien rentrer dans les cases des diktat de la société actuelle.. j’ai l’impression d’etre souvent en décalage!

    • wailea dit :

      Bonsoir Nath,

      Les tests de QI sur Internet ne sont pas fiables et ne permettent pas de tirer de conclusions sur une éventuelle douance. Le mieux est de faire faire un bilan psychologique auprès d’un professionnel qualifié.

  50. marie dit :

    bonsoir ,
    je suis un pu perdu ma fille de 6 ans vient de passer un test de qi avec la psychologue scolaire
    elle a apprit a lire seule courant de Gs , c’est ce qui ma mit la puce a l’oreille ainsi que son sens de la répartie et de la justice en autre …. elle est née en janvier et elle se retrouve en Cp mais ne fait rien en classe , même si elle ne pose pas de soucis de comportement .
    Son score qi total n’est pas calculable , la psy me dit je ne peux pas dire qu’elle est Hp mais je ne peux pas non plus dire qu’elle ne l’est pas !? pour elle ma fille a stresser pour les épreuves chronométré et revérifier plusieurs fois ce qui lui fessait perdre du temps….
    voici ses scores
    IIndice comp verbale 143
    Indice raisonnement perc 120
    Indice mem W – 108
    Indice vitesse de traitement – 95

    quelqu’un a ce type de profil ou l’a déjà rencontrer ?
    Merci de votre aide

    • wailea dit :

      Bonsoir Marie,

      Je ne suis pas psychologue, mais pour avoir pas mal lu sur le sujet et discuté avec une spécialiste dans ce domaine, il est tout à fait vraisemblable que votre fille soit HP, Les profils hétérogènes sont relativement fréquents pour ce type de population. Malheureusement, seule une psychologue expérimentée pourra vous dire ce qu’il en est réellement. Sachez aussi qu’un test de QI ne permet pas à lui seul de faire le diagnostic, mais il peut être très révélateur du fonctionnement cognitif de votre fille à qui sait l’interpréter…



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