[VIDÉO] Surdoués : un douloureux atout (Le magazine de la santé/In Vivo, novembre 2014)

[VIDÉO] Surdoués : un douloureux atout (Le magazine de la santé/In Vivo, novembre 2014)Avant hier (le 10 novembre 2014), je vous prévenais chers lecteurs sur les réseaux sociaux & en direct, de la diffusion sur France 5 du 1er volet de la semaine-reportage consacrée aux adultes surdoués :-D

 

Il s'agissait donc de la 1ère partie d'un documentaire, dans la section "In Vivo" du Magazine de la Santé, présenté par Marina Carrère d'Encausse & Benoît Thevenet. La 2nde partie sera diffusée cet après-midi même, en fin d'émission, puis de même jeudi 13 & vendredi 14 novembre :up:

 

Pour avoir ce type de petites infos, vous pouvez me suivre sur Twitter, sur Google Plus ou encore liker la page FaceBook du blog :roll:

 

[VIDÉO] Surdoués : un douloureux atout (Le magazine de la santé/In Vivo, novembre 2014)

 

J'ai couché par écrit le texte de lancement du sujet lu par les 2 animateurs de l'émission...

 

Marina Carrère d'Encausse : Aujourd'hui un Enfant Intellectuellement Précoce (on dit aussi à Haut Potentiel) peut être repéré par sa famille ou un enseignant & diagnostiqué après avoir passé des tests.

Mais que signifie "être surdoué" ? Seul critère reconnu, quoique contesté, un QI d'au moins 130, soit 30 points au dessus de la moyenne. Un QI qui désigne un potentiel qui ne se réalisa pas forcément, évidemment.

Benoît Thevenet : Et puis la précocité peut s'accompagner de difficultés scolaires, sociales, d'une sensibilité particulière, d'un fonctionnement intellectuel qui suit des logiques différentes ce qui rend l'adaptation des enfants précoces & leur relation aux autres plus difficiles.

Alors atout, ou handicap ? Pour le comprendre nous sommes allés à la rencontre d'adultes qui ont découvert très tard qu'ils étaient précoces.

 

 

Ce In Vivo est donc consacré aux adultes intellectuellement doués, qui se sont découverts (T)HPI sur le tard :round:

 

On suit dans le 1er jour de diffusion le bilan de François, adulte de 37 ans qui apprend par sa psychologue, Clotilde Beylouneh, qu'il fait effectivement partie des 2% de personnes surdouées dans la population... & même plus, puisqu'avec un QI Total de 145 il est ce que l'ont appelle un THQI (pour Très Haut Quotient Intellectuel), comme à peine un peu plus d'1‰ des gens situés sur cette extrémité de la courbe de Gauss :smile:

 

Plus on s'éloigne de la moyenne, qui est établie à 100 (& dans le cas d'un QI de 145, on a 3 écart-types entre la personne & la moyenne de la population) & moins il y a de sujets concernés :up:

 

Pour plus de détails, je vous invite à consulter cette page du blog :!:

 

Et l'on voit également une consultation avec la spécialiste Jeanne Siaud-Facchin :)

 

Voici la vidéo intégrale :

 

 

 

:idea: la psychologue Clotilde Beylouneh est par ailleurs auteure de :
- "Votre enfant est-il précoce ?"

 

 

     
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- & de "Mon enfant est précoce : comment l'accompagner" que j'ai listé voilà des années dans la page Biblio & à propos duquel j'écrivais :

 

Clotilde Beylouneh, psychologue

 

 

 

Et la psychologue Jeanne Siaud-Facchin est auteure de :
- "Trop intelligent pour être heureux ? L'adulte surdoué"
- "L'Enfant surdoué. L'aider à grandir, l'aider à réussir"

 

     
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- "Mais qu'est-ce qui l'empêche de réussir ?" (ma critique)
- "Tout est là, juste là" (ma critique)

 

     
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[VIDÉO] Surdoués : un douloureux atout (Le magazine de la santé/In Vivo, novembre 2014) :arrow: enfin, par ici quelques articles originaux publiés par les Tribulations, sur les tests psychométriques & les profils de Haut Potentiel Intellectuel :

 

- "Adulte surdoué, questionnements à propos du test"

 

- "Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le Wais-IV" (test de QI pour adultes)

 

- "Comment est construit un test de QI ?"

 

- "Pourquoi je n’en parle pas dans la vraie vie ?"

 

- "Ces drôles de zèbres (France Culture, novembre 2015)"

 

- "Petit lexique en lien avec le surdouement à l’usage des néophytes"

 

- "Mais quels livres choisir sur le surdouement ? Et pour quel public ?"

 

- "[VIDÉOS] des intervenants de l’Intelligence Day 2016, par Mensa, sur Bordeaux"

 

 

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11 commentaires à “[VIDÉO] Surdoués : un douloureux atout (Le magazine de la santé/In Vivo, novembre 2014)”

  1. pas trouvé (je n’ai pas pu tellement m’attarder sur des images terribles et il se peut que j’ai loupé la pince feuille de salade dans cet énorme sandwich (déjà hier) 45’14 »? C’était pas plutôt 14’18 »?

    • A. Zebrounet dit :

      Non non, c’est bien à 45 minutes & 14 sec. (tte fin de l’émission !) :)

      • Gabrielle dit :

        J’ai fait l’erreur aussi en regardant l’émission du 11 novembre,
        L’émission est bien celle du 10, et non du 11 novembre…
        Bravo à François en tous cas, qui ose s’afficher surdoué aux yeux du monde. Moi, je me planque !

        • Dumbo dit :

          Pour vivre heureux vivons cachés ? ^_^
          Je partage cette opinion, le mot est encore bien trop entaché d’idées préconçues pour qu’on veuille s’en qualifier, à part pour un très petit cercle de personnes sensibilisées et /ou concernées…

  2. Catherine dit :

    Ce reportage m’a beaucoup émue. J’ai le cœur serré en voyant le mal-être de cet homme. Mon fils de huit ans a également un QI de 145 et je ne peux m’empêcher de me projeter pour lui dans un avenir pas très heureux, finalement. D’autant plus qu’il ressemble beaucoup physiquement au sujet du reportage et qu’en ses propos je retrouve énormément les questionnements et les difficultés de mon fils ! Bref, transfert +++, et vigilance accrue bien entendu.
    Je profite de ce petit message pour vous remercier, Alexandra, pour ce blog parfait qui est pour ma part une bouée salvatrice pratiquement quotidienne.
    Catherine.

    • Dumbo dit :

      Mais ce n’est pas un fatalité d’être malheureux !! Appartenir à une norme rare et être particulièrement sensible à tout ne simplifie pas les choses, je vous l’accorde, mais après c’est une affaire, je crois, d’entourage. Ce monsieur-là n’a peut-être pas eu la chance, au cours de sa vie, de rencontrer des amis et plus tard une compagne (ou compagnon) qui soient sur la même longueur d’onde que lui … d’où sa mélancolie ?
      Je suis convaincue que le plus important est de faire en sorte qu’un enfant arrive surdoué à rencontrer des gens « comme lui ». Avec les mêmes centres d’intérêt, la même manière de penser, de cogiter, de s’interroger et surtout, de rire ! Ce qui ne veut pas forcément dire fréquenter une école pour surdoués (rarissimes me semble-t-il, pas forcément la panacée et pas forcément une bonne idée d’isoler autant ces enfants-là des autres), mais une école où les enfants sont susceptibles d’avoir des parents soucieux de l’essentiel, des parents éventuellement non conformistes, de milieux et croyances disparates, mais qui ont tous à coeur les mêmes essentiels pour leurs enfants – des essentiels plus profonds que d’avoir de bonnes notes et un « bon job ».
      En ce qui me concerne cette réussite a été possible grâce (et par hasard) à l’enseignement privé. Avoir du mal à trouver sa place et à interagir avec les autres est beaucoup moins dramatique quand on arrive à se faire quelques vrais amis au fil du temps. Ça change tout ! Des activités extérieures comme la musique on des stages d’archéologie ou autre peuvent être également propices à ces rencontres – rares, mais pas exceptionnelles.
      N’oublions surtout pas que la grande majorité des adultes surdoués actuels qui se découvrent l’ont fait suite à un malaise, un mal-être ayant conduit à une consultation auprès d’un psychologue. Ceux qui ont tiré, peu ou prou, leur épingle du jeu et sont parvenus à un équilibre n’ont jamais ressenti ce besoin et restent dans l’ignorance de leur état, ou bien l’apprennent par hasard, le digèrent lentement et continuent leur vie avec un éclairage différent mais sans bouleversement majeur. Ces gens-là, on ne les voit jamais à la télé, ils n’écrivent pas de livre, ou alors pas sur la question : les gens heureux n’ont pas d’histoire ;)
      Et pour finir je crois que c’est la fatalité de tout parent d’être anxieux à l’idée du bonheur de son enfant, de souffrir de ne pas pouvoir aplanir tout sur devant lui, de devoir le laisser seul dans l’arène de la cour de récréation puis de celle de la vie, et que cet état est sans doute plus crucial pour les parents d’enfants surdoués mais pas fondamentalement différent du lot de tout parent.
      Courage Catherine ! :)

      • famille zebre dit :

        Il y a aussi des personnes heureuses ayant eu une enfance heureuse consciente de leur fonctionnement atypique des le plus jeune age (deja en maternelle). Avec une hypersensibilité et une grande créativité. qui se découvrent, par le plus grand hasard, etre de la famille des zèbres ! j’en suis l’exemple meme ! je n’ai pas consulté, ni passé un wais, car j’allais mal … maman de 2 petit zèbres j’ai reconnu en eux mon fonctionnement et j’ai voulu savoir !
        Je suis une zèbrette heureuse ! atypique chez les atypiques et j’en ai fait ma force ! soyez confiants ;)

    • Fredauboulot dit :

      Catherine, votre fils a eu cette chance d’être détecté jeune. Il faut espérer que cela lui permettra d’avancer vers le bonheur. :)

  3. Joelle dit :

    Bonjour Catherine,
    Pour ma part j’essaie d’être a l’écoute un maximum même quand mon fils part dans ses idées peu communes. A l’école ca n’a pas toujours été facile.: jusqu’à ses 8ans il avait difficile à se faire des copains (à en pleurer pq les autres ne le comprenait pas).il a eu un copain redoubler qui était plus mature et ça passait puis maintenant il a depuis un nouveau copain avec il interagit bien …il est maintenant bien dans sa tête et demandeur pour certaines activités et j’essaie d’y répondre au mieux. Il faut surtout lui donner confiance et l’entourer d’affection et de disponibilité sans apprioris.
    Courage Catherine
    Surtout n’oublie pas que tu ça est une formidable aventure…

  4. Karine dit :

    Bonjour,

    Je vous lis depuis quelques mois déjà, mon fils de 7 ans, en CE2, ayant été diagnostiqué en décembre 2013. Merci mille fois pour cette richesse, tant dans les échanges que dans les ressources documentaires, c’est une aide précieuse.

    Merci Dumbo pour votre analyse si fine et réconfortante. Pour ma part, je suis convaincue que nous pouvons accompagner notre fils dans cette belle aventure, j’ai confiance en lui et en nous mais… ce qui me terrifie, c’est le système scolaire. L’ignorance est tellement grande chez les enseignants sur le sujet.

    Je me demande comment agir au mieux :

    – en annonçant à l’enseignant que mon fils est « surdoué » ? Cela suppose de lui fournir des documents pédagogiques émanants d’organismes crédibles (documents que je n’ai pas, en existent-ils ?), et pas seulement de lui expliquer avec mes mots, qu’il ne croira que partiellement, voire pas.
    Au mieux l’enseignant se montrera ouvert d’esprit et se renseignera, au pire, mon fils sera stigmatisé (dans toute l’école, qui est petite), et subira une pression de l’enseignant (même inconsciente), qui attendra encore plus de lui du fait de sa douance.

    – en n’expliquant rien de spécifique à l’enseignant mais essayant de prendre en charge les soucis nous-même, ou avec l’aide d’une psychologue extérieure ?

    C’est difficile de trouver la juste mesure entre laisser mon fils vivre sa scolarité, avec des hauts et des bas que tout enfant connait, et vouloir prendre en charge rapidement des lacunes, des comportements inappropriés, etc. de peur de laisser aggraver les soucis…

    Merci de m’avoir lue.

    • Nuances dit :

      Bonjour Catherine
      Oui, il existe des documents. Vous pouvez vous rapprocher de l’ANPEIP de votre région, ils ont notamment quelques publications et un triptyque dédié aux enseignants. Il existe aussi des modules de formation pour les enseignants qui ont dans leur classe un enfant précoce (sur le site gouv.fr).



:) :-D 8) :oops: :( :-o LOL :-| :-x :-P :-? :roll: :smile: more »

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