Pourquoi docteur – 1000 idées pour accompagner les enfants à haut potentiel (Europe 1, juin 2015)

Pourquoi docteur – 1000 idées pour accompagner les enfants à haut potentiel (Europe 1, juin 2015)Je vous en informais hier matin sur la newsletter du blog & les réseaux sociaux, dimanche 21 juin, de 13 à 14h00 était diffusée sur Europe 1 une émission sur les enfants surdoués :-D

 

Jean-François Lemoine recevait dans "Pourquoi Docteur" deux des trois auteurs de l'excellent livre "100 idées pour accompagner les enfants à haut potentiel" (pour lire ma critique du livre, c'est par ici) :up:

 

Parues il y a quelques mois aux Éditions Tom Pousse, les "100 idées pour accompagner les enfants à haut potentiel" sont signées du trio Doris Perrodin, Roberta Poulin & Olivier Revol, & préfacées par Arielle Adda :smile:

 


Cliquez sur l'image de la couverture pour
retrouver les 100 idées pour enfants HPI :)

 

 

Invité(s) : Dr.Olivier Revol chef de service en neuropsychiatrie de l’enfant à l’Hôpital neurologique Pierre Wertheimer de Lyon et directeur du Centre de référence des troubles d’apprentissage et Roberta Poulin, enseignante

 

A noter que Roberta Poulin n'est pas enseignante (c'est la troisième coauteure qui l'est : Doris Perrodin !). Roberta fut pendant longtemps co-présidente de l'association ASEP (Association Suisse pour les Enfants Précoces) & elle est en outre maman de 2 enfants HPI :)

 

L'émission est à écouter juste en dessous (presque 43 minutes) :arrow:

 

1000 idées pour accompagner les enfants HPI

 

 

:idea: & si les auteurs des "100 idées pour accompagner les enfants à haut potentiel" vous ont plu :

 

✓ que c'est l'ASEP Suisse qui a édité l'excellentissime brochure de 32 pages, « Feuille de route pour enfants HPI », écrite la par psychologue spécialisée dans le surdouement Claudia Jankech & dont je vous ai déjà parlé sur le blog :)

 

"Feuille de route pour enfants HPI"
Cliquez pour ouvrir

 

 

✓ que Doris Perrodin est aussi l'auteure d'un magnifique ouvrage sur les filles surdouées, qui sont souvent les grandes oubliées : « Et si elle était surdouée ? » (dont une version revue & augmentée sortira en août 2015 !).

 

Et si elle était surdoué ? de Doris Perrodin-Carlen

 

 

✓ qu'Olivier Revol est également l'auteur de ces 3 excellents ouvrages sur les thèmes du TDA / TDA-H & de la précocité intellectuelle :

- "On se calme ! Enfants agités, parents débordés"
- "J'ai un ado... mais je me soigne"
- "Même pas grave ! L'échec scolaire, ça se soigne"

 

   
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14 commentaires à “Pourquoi docteur – 1000 idées pour accompagner les enfants à haut potentiel (Europe 1, juin 2015)”

  1. Une excellente émission, qui met bien les pieds dans le plat en posant les bonnes questions et en y répondant clairement et simplement.
    J’ai juste tiqué sur le problème des notes : Roberta Poulin disait qu’elle ne voulait pas faire de fixation sur les notes, et son interlocuteur répliquait que son attitude était en contradiction avec la lutte contre l’échec scolaire. C’était en fin d’émission et ça n’a pas été approfondi, alors je vais le faire ^-^.
    Je ne suis pas d’accord, il n’y a pas contradiction, au contraire.
    J’ai la même attitude : quand on a des enfants anxieux, avec des résultats en dents de scie et parfois des résultats décevants au regard de l’effort consenti, il est fondamental de relativiser la note. La note ne représente pas l’enfant ! Je calme le jeu en posant des questions :
    « C’était particulièrement difficile ? qu’en ont pensé les autres ? Penses-tu que c’était un test du professeur pour voir où en était la classe ? As-tu compris pourquoi/où tu avais échoué ? Était-ce des fautes d’inattention, de mé-compréhension de la question ou de connaissances ? Penses-tu que la prochaine fois tu réussirais mieux ? As-tu fait attention à la correction ?
    L’avantage avec méthode est multiple : on trouve la raison de la mauvaise note, l’enfant met lui-même le doigt sur la faiblesse qu’il a eu et pourra envisager de d’y remédier (mal appris, mal relu, question lue trop rapidement) -on ainsi évite de braquer l’enfant en lui donnant un ordre, on le laisse prendre lui-même la décision -, on lutte contre son sentiment aigu d’injustice (réelle ou pas, si c’est ressenti ça existe) et enfin ça peut permettre de mettre en évidence de réels troubles auquel l’enfant ne pourra pas remédier seul.

    • Lamikaouette dit :

      Oui, c aurait mérité appronfondissement pour leur dialogue!

      Mais ne pas dramatiser les résultats, c’est quand même en tenir compte non?^^ C’est quand même pas la même chose que de penser que ça ne sert à rien (et en plus c’est ce que vous expliquez^^).

      Il doit aussi y avoir des parents qui ne tiennent absolument pas compte des resultats scolaires de leurs enfants. Faisant comme si les notes ne servaient à rien. C est peut etre de ca que l interlocuteur en question voulait premunir les gens^^

      • Oui, c’est vrai ! Ce qu’il faut toujours c’est remettre la note dans le contexte. Quand j’entends mes enfants me dire que machin s’est fait engueulé par ses parents parce qu’il n’a eu que 16/20, ou qu’il n’aura pas tel chose s’il a moins de telle moyenne, ça m’ulcère. Je ne pense que les notes doivent être un levier pour punir ou récompenser.
        Parce que franchement nous sommes tous obsédés par ces fichues notes ! S’il existe des parents qui s’en fichent, ça ne peut-être (je caricature volontairement) que des personnes qui se fichent de leurs enfants d’une manière générale. Je doute que quiconque puisse ignorer les résultats scolaires de son enfant. En revanche on peut avoir la tentation de se résigner à l’échec, en collant des étiquettes (« il n’est pas bon en maths, c’est un littéraire », « l’école n’est pas son truc ») et ça c’est dangereux, cette perte de la foi en les capacités de son enfant.
        Pour en revenir aux notes c’est sans doute un mal nécessaire, mais j’aime rêver à un modèle éducatif qui n’en utiliserait pas…

        • CarolineW dit :

          Bonjour Dumbo,

           » c’est sans doute un mal nécessaire, »
          => je n’en suis pas sure. Ce qui est important durant le cursus ( je ne parle pas des concours ou là il faut bien un système de notation) scolaire, du moins jusqu’au bac, est l’acquisition des notions. Un simple : acquis, pas acquis suffirait à mon sens.
          Inutile d’instaurer une rivalité qui n’a rien de saine, quoiqu’en disent certains.
          De plus, il me semble qu’il existe dans certains pays des systèmes de notation où, au lieu d’enlever des points si c’est incorrect, on en ajoute si c’est bien.
          De mon point de vue moins malsain, moins humiliant et plus stimulant !

          • Tout à fait d’accord ! D’ailleurs c’est la méthode de maternelle après tout : acquis / en cours d’acquisition / non acquis.
            Il y aurait de très gros changements à faire en France…

            • Lamikaouette dit :

              Tout ne merite pas non plus une revolution. Au final, quel que soit le systeme d evaluation, le passage en classe superieure ou l obtention de diplomes se fait forcement sur une evaluation de l enfant. Utiliser un autre systeme que les notations, ca peut etre benefique, mais ca lisse les performances. Il n y a aucune difference pour l enfant entre se contenter du minimum syndical et s appliquer. Celui qui se donne un peu plus de mal que les autres risque de ne pas etre valorisé, et risque de perdre sa motivation.

              Certes les notes ne font pas tout, mais vouloir preserver les enfants du choc psychologique du 5/20 c est un peu exagéré. En contre-partie, s il reussi son controle et qu il a 20/20, il sera fier de lui. Et d une maniere qu un simple « acquis » ne pourra jamais remplacer.

              Par contre, un systeme hybride où l on creerait des classes sans notes pour les enfants en fort decrochage scolaire, ca pourrait etre pas mal pour leur redonner confiance en eux et qu ils puissent repartir a un moment donné dans des classes « classiques ». Histoire de pas flinguer leur scolarite quoi…

        • Roberta dit :

          Bonjour Dumbo,
          si j’avais eu le temps de développer ma réponse par rapport aux notes, c’est exactement ce que j’aurais dit. Merci de l’avoir fait sur ce blog. J’ajoute également qu’il est important de s’intéresser à la vie scolaire au sens général du terme (sorties, récréation, rapports que l’enfant a avec les autres, enfants et adultes, etc) et bien sûr au contenu de ce que l’enfant apprend à l’école, éventuellement de l’approfondir avec lui s’il le souhaite, et ne pas s’intéresser uniquement aux notes qu’il obtient, quelle qu’elles soient…

          • Bonjour Roberta,

            merci de nous rendre visite ! :)
            Il me semblait bien aussi que nous étions sur la même longueur d’onde. Il est vrai que si les succès académiques de nos enfants sont importants et nous soucient car nous pensons à leur avenir, la corrélation bonnes notes / bonheur n’a rien d’automatique (voir même au contraire dans certains cas). Comme vous l’avez signalé à plusieurs reprises, ce que veulent la majorité des parents, c’est que leurs enfants soient épanouis dans leur vie, donc à l’école, mais pas seulement à l’école. Il y a d’autres succès que ceux liés aux notes !

            Tiens à propos d’une chose qui revient souvent et qui vous a manifestement interpellé tout autant que moi : les spécialistes relèvent souvent la différence des enfants HP dès leurs premiers jours de vie, en soulignant l’intensité de leur regard. Si je veux bien croire que des professionnels (pédiatres, puéricultrices) remarquent une différence, quel point de comparaison auraient-ils ? Pour ma part mes enfants sont les seuls bébés dont je me soit occupée, et j’aurais bien été en peine de remarquer les éléments inhabituels, qui constituaient de toute façon pour moi la norme.

            • (hum le « ils » de auraient-ils est à replacer par « les parents » *~*)

              • Roberta dit :

                Et bien comme je l’ai dit (rapidement) lors de l’émission, les premiers jours/mois après la naissance, les parents ne se soucient pas franchement de savoir si leur bébé est HP ou pas…. Il me semble en tous cas !

                Les parents se soucient d’abord de sa santé, des repas, du sommeil (du sien et du leur…) et des acquisitions qu’on attend d’un bébé « standard » au fil des jours. Le bébé nous fixe du regard ? Que du bonheur n’est-ce pas ? Surtout pour le photographe, qui est souvent un parent ! Va-t-on vraiment chercher plus loin à ce moment précis ? Bien sûr que non. Et quand bien même les parents remarqueraient une différence, si tôt, faut-il vraiment faire autrement que nous l’aurions fait avec un bébé « standard » ? Je n’en suis pas certaine, n’en déplaise à certains. Personnellement je fais confiance à l’instinct parental, pour autant qu’il ne soit pas (trop) influencé par l’entourage qui pensant bien faire donne un tas de conseils… pas toujours très utiles ! Je pense que nous l’avons tous vécu :-P .

                Par ailleurs, si le bébé marche plus vite que la « norme » et/ou parle plus tôt que d’autres, et bien au moins il n’est pas en retard donc les parents ne s’inquiètent pas. Et pour reprendre les termes d’Olivier Revol, un parent rassuré, c’est un parent rassurant, ce dont tous les bébés ont notamment besoin :) .

                Par contre, pour le professionnel (celui qui voit un tas d’enfants tous les jours et qui peut donc comparer) il peut s’avérer utile de savoir si les parents, le pédiatre, la puéricultrice ou autre personne s’étant occupé du bébé, se souviennent de ce genre de « détail » lorsqu’il reçoit l’enfant plus grand dans son cabinet. Cela peut être un indice de plus pour la suite de la prise en charge par exemple. Quoi qu’il en soit, seul un bilan complet donnera des informations sur le fonctionnement global de l’enfant, et les tests de QI ne peuvent se faire qu’à partir de 2 ans et demi (et encore c’est franchement très jeune pour un bilan complet, surtout si tout va bien).

                • Ninne dit :

                  Bonjour, j ai 3 garcons Eip et je me souviens effectivement que mon petit 3 eme m a fixé avec un regard tres attentif des sa naissance. Il a voulu être debout tres tot des 6 mois. Et a fait ses 1 ers pas a 9 mois.
                  Effectivement je n ai pas cherché a cette epoque si etait HP mais ca colle effectivement avec ce que vous avons detecte par la suite… ses freres n ont eu aucune des ces particularités touts petits et pourtant ils ont aussi un profil HP…
                  Merci Roberta pour votre temoignage plein de bon sens et plutôt rassurant. Comme vous je vise plus le bien etre et l épanouissement de mes enfants que leur seule reussite academique

                • Je suis tout à fait d’accord avec l’idée de suivre son instinct, ainsi que le bon sens, pour s’occuper des ses enfants, en particulier quand ils sont tous petits. A la naissance ils ont besoin de beaucoup d’attention, de temps, c’est à la fois merveilleux et épuisant, une période très fusionnelle. Je ne pense pas que ce soit différent que l’enfant soit HP ou non.
                  (D’ailleurs tous les parents ayant plusieurs enfants HP auront noté d’importantes différences entre leurs enfants, il n’y a pas de tableau classique et reproductible ! Certains seront en mode « pile », d’autres en mode introspectif, d’autres toujours dans l’empathie – les variantes sont très importantes).
                  En revanche, dès qu’ils grandissent un peu, pressentir qu’ils le sont (quitte à repousser le test en attendant qu’il soit fiable) doit être une bonne chose. Je crois que ça nous aurait aidé à comprendre certaines attitudes (non pas tout ce qui a trait à la précocité, motrice ou dans la langage, les questionnements, les réflexions, tout ça était normal à nos yeux de parents) mais pour les impatiences, les frustrations, les périodes délicates à l’école et surtout les troubles associés (dys et attention).
                  En l’occurrence la question ne s’est pas posée puisqu’il y a encore 2 ans je croyais que les surdoués étaient rarissimes et parfaitement géniaux ! o.O Maintenant je sais que ce sont des gens normaux, mais avec certaines particularités, particularités que je pressentais vaguement sans jamais mettre le doigt sur la différence – et pour cause.
                  Je verrai ça avec mes petits enfants ! :)

  2. Gaston dit :

    La « suffisance du corps médical », il y a que moi qui suit choquer par les propos du journaliste et son agressivité ?

    • J’ai compris son « agressivité » comme une manière de faire réagir l’interlocuteur en le poussant dans ses retranchements : pas très agréable, mais efficace, la discussion était particulièrement informative et sans les adoucissement fréquemment entendus.
      Mais j’ai parfois été piquée par certaines de ses questions ou réflexions, réflexions d’ailleurs fréquemment tombées à l’eau dans l’effervescence de la discussion. J’ai déjà parlé de sa réflexion sur les notes (voir plus haut) et j’ai également retenu cette phrase sur « la suffisance du corps médicale » : j’ai été surprise lors de l’émission que personne ne la relève, par manque de temps peut-être ou pour noyer le poisson ? Je l’ai trouvé moi aussi déplacée, réductrice et même ridicule : résumer ainsi une profession en quelques mots ne veut rien dire du tout !



:) :-D 8) :oops: :( :-o LOL :-| :-x :-P :-? :roll: :smile: more »

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