Une élève qui a un fort quotient intellectuel doit-elle sauter une classe ? (France-Info, octobre 2015)

Une élève qui a un fort quotient intellectuel doit-elle sauter une classe ? (France-Info, octobre 2015)France Info dans sa chronique Savoir Être, présentée par Céline Asselot & diffusée aujourd'hui 09 octobre 2015, a évoqué le saut de classe pour une petite fille surdouée... :-|

 

Le tout sous forme de question posée par une maman à la psychanalyste Claude Halmos.

 

Une auditrice se dit en effet très désemparée car sa fille, après avoir passé des tests, à la demande de l'école précise-t-elle, s'avère avoir un très haut QI. Et on lui aurait conseillé de faire sauter une classe à cette enfant qui s'est, selon la maman, toujours sentie mal à l'école.

 

L'auditrice hésite, bien que tentée d'accepter.

 

Je vous laisse écouter tout d'abord la réponse de la psychanalyste. Préparez-vous, ça laisse rêveur :!:

 

 

 

En un mot résumé : culpabilisons (les parents, bien entendu) :-?

 

L'école pour un enfant c'est comme le travail pour un adulte : la vie sociale. Et certains enfants ont du mal avec cette vie sociale, parce que leur éducation ne les y a pas suffisamment préparés ou bien parce qu'ils ont trop de problèmes dans leur famille, avec leurs parents, leurs frère & sœur, etc. pour arriver à investir l'extérieur.

 

 

Et paf ! Prenez-vous ça dans la tête chers parents, un enfant qui est malheureux à l'école l'est à cause de vous :evil:

 

 

Puis :

 

Un enfant ce n'est pas qu'une tête. [...] Un enfant qui est premier en tout mais qui n'a pas de copains, c'est un enfant qui va pas bien.

 

 

Parce que donc un EIP est évidemment "premier en tout", considéré par ses parents, ou par les enseignants ou le(la) psychologue qui conseillent ce saut comme une "tête" & rien de plus... 8-O

 

 

Et le coup de grâce (alors même qu'en début de séquence Mme Halmos disait ne pas pouvoir se prononcer sur un enfant qu'elle ne connait pas. Cependant en moins d'une minute 50, elle en vient pourtant à être catégorique sur "le saut de classe", toutes situations confondues) :-x

 

Faire sauter une classe à un enfant, Claude, ça vous parait une bonne chose ?

Non ! Bah non, parce que justement l'évolution d'un enfant ne concerne pas que l'intellect. Un enfant peut très bien avoir les capacités des enfants qui ont 2 ans de plus que lui, mais ça va pas lui donner pour autant le même niveau de développement physique & émotionnel qu'eux. Donc il va se sentir différent, il risque même de se sentir dévalorisé.

 

 

Donc si l'enfant souffre à l'école en âge normal, c'est à cause de son éducation &/ou sa famille, & s'il saut une classe, il se sentira différent :hypno:

 

Claude Halmos trouve même le moyen de terminer son explication en faisant trembler les parents, & brandissant la mauvaise expérience de "beaucoup d'enfants" lui confiant combien cela avait été dur pour eux :oh:

 

Si le saut de classe n'a RIEN de la solution idéale (des tas d'enfants surdoués n'ont pas eu d'accélérations de scolarité & s'en portent très bien... d'autres aussi moins bien !), il est parfaitement absurde d'en faire quelque chose de diabolique qui mènerait un enfant tout droit vers la souffrance.

 

Quel enfant ? avec quelle histoire ? & quels besoins ?

 

Cela doit toujours être envisagé au cas par cas, car chaque enfant est unique. Or cette psychanalyste prend manifestement le problème dans le mauvais sens, n'entendant rien à ce que peut ressentir un enfant (T)HPI :(

 

Ou comment démontrer en 2 minutes que le sujet de la douance est encore bien mal connu & compris de certains praticiens :down:

 

POUR VISITER la PAGE de l'ÉMISSION :arrow: c'est ici !

 

 

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55 commentaires à “Une élève qui a un fort quotient intellectuel doit-elle sauter une classe ? (France-Info, octobre 2015)”

  1. boudu dit :

    En même temps, Claude Halmos, elle me désespère sur à peu près tous les sujets tant elle est systématiquement péremptoire, on n’en attendait pas moins sur la douance. La question que je me pose moi c’est pourquoi elle est toujours la spécialiste psy sur France Info ! (oui je fais ma petite Claude Halmos du commentaire ah ah ah).

  2. @emaOT5 dit :

    Donc en gros, si tu socialises pas correctement tu peux t’asseoir sur tous les autres aspects de ta vie (°A °) ! On s’en fou de te priver de la possibilité d’avancer dans certaines matières ou possibilité d’accéder plus rapidement à une orientation choisie…
    ça donne vraiment envie d’arrêter simplement d’aller à l’école ^^;

  3. Selma dit :

    Bonjour,

    Au sujet du « non » au saut de classe opposé (catégoriquement) par Mme Halmos : lorsque j’étais en début de CP, mon instit’ avait convoqué mes parents pour envisager un passage en CE1 en cours d’année. Mes parents ont refusé, ayant peur (justement!) pour mon développement affectif et moteur et blablabla.
    Je me souviens encore de mon envie d’hurler en cours fasse à la « lenteur » des autres, des exercices répétitifs tout en restant impassible, polie et gentille (j’avais trop conscience que ce n’était pas de la faute de la maîtresse, ni de celle de mes camarades…) Je me souviens aussi des fausses réponses que j’ai donné volontairement pour faire comme les autres…
    J’ai été diagnostiquée à l’âge de 33 ans… après que ma fille ait été diagnostiquée (ce qui m’a fait pleurer toutes les larmes de mon corps (et de mon coeur) pendant 3 jours).

    Bonne continuation et merci pour toutes les informations recensées sur le site. Quel boulot!
    N’oublions

  4. JAN Frederic dit :

    C’est tellement hallucinant d’entendre cela de la part d’une psychanalyste, ça fait peur quand même. Mais c’est tellement la pensée de beaucoup de gens et professionnels de l’enfance.

    Nous avons fait sauter de classe (CE1->CE2) notre fille THPI l’année dernière, sur demande de la psy privée, contre l’avis de la maitresse au départ (et même à la fin :-)), qui disait notre fille immature (tu m’étonnes, elle pleurait le matin en arrivant à l’école et elle restait toute seule sur un banc). Un bon parcours du combattant quand même, on a eu le droit à toutes sortes de remarques (« vous savez, un échec pour un enfant, c’est comme une mort » oui d’accord merci ! ou encore « vous la sollicitez peut-être un peu trop », non désolé elle nous réclame de faire telle ou telle chose donc on l’accompagne et on ne refuse pas qu’elle avance). Ce ne fut pas un choix facile, car au contraire de ce que pensent ceux qui ne connaissent rien, on ne sait pas si c’est la bonne solution et on ne le fait pas pour avoir un génie avec 1 ou 2 ans d’avance, mais on voit tellement notre fille mal qu’il faut agir.

    Résultat des courses, le CE2 s’est bien passé (alors qu’elle a du coup loupé la moitié du CE1 et la moitié du CE2), elle allait à l’école avec le sourire et envie (ce qui n’était plus du tout le cas en CE1) et aujourd’hui, elle est en CM1, avec des enfants plus vieux qu’elle, et cela se passe très bien. Personne ne voit la différence.
    Aucune remise en question de la maitresse, qui a pourtant vu notre fille radicalement changé en sautant de classe, et en étant fort épanouie dans l’autre classe !

    Bref, le saut de classe n’est pas automatique ou recommandé pour tous, mais il ne faut pas le diaboliser et il faut aussi faire confiance aux parents qui connaissent bien leur enfant.

  5. B Fischer dit :

    Ça fait du mal d’entendre ça. Claude Halmos n’a rien compris. Elle fait beaucoup de mal en sortant des clichés pareil. Oui un enfant surdoué ne s’ennuie pas forcément à l’école, mais s’il s’intéresse comme le dit Claude Halmos à creuser toutes les opportunités qu’il rencontre à l’école il deviendra vite spécialiste en radiateurs du fond de la classe et en clowneries pour faire rire ses camarades. Si elle n’a pas de vrai défi l’intelligence sait se montrer créative.

  6. agnes dit :

    ah ben ce n’est pas encore ca qui va aider a la cause :(
    Je ne suis pas pour les sauts de classe, mais je suis aux US qui a une toute autre approche des enfants et du systeme d’education.
    Les sauts de classes sont possibles, mais rare
    Juste une anecdote, ma fille (THQI sans saut de classe) est en terminale il y a dans une de ses classes un gamin qui a 2 ans d’avance. Elle dit que c’est penible, qu’il est penible. Et ca vient de ma gamine qui est supere douce, ouverte, tres empatique, alors j’imagine les autres!!! Elle dit que parfois il sort quelque chose d’intelligent au bon moment, mais personne ne traine avec lui, totalement immature dit-elle.
    Je precise que les classes ici sont par niveau, donc les gamins de 2nd, 1ere et terminale peuvent etre ensemble. Les terminales ont des cours de fac, ou vont a la fac donc le brassage est courant.
    Donc ma conclusion c’est que le gamin doit etre malheureux – ici les copains c’est plus important que tout – et que lui avoir fait sauter des classes ca ne lui apporte pas grand chose – encore une fois car les classes sont par niveaux pas par age – mais le gamin n’a pas trouve sa place, il n’a pas appris la loi des groupes et du coup se trouve ecarte du groupe des grands qui le trouve immature, du groupe des plus jeunes car totalement decalle puisqu’il est plus souvent avec les plus ages qui le rejettent.
    En France est plus complique car les enfants sont coinces et ne peuvent pas aller a leur vitesse, donc le saut peut etre une solution, mais le gamin sera quoiqu’il arrive en decallage, trop lent en ecriture, trop bon en francais ou math, moyen en physique, immature socialement, plus que mature en empathie, etc… le truc je pense est de savoir ce qui est le moins pire pour le gamin. Le laisser dans sa tranche d’age a l’ecole, et lui donner de quoi le nourrir en dehors l’ecole – avant, ou après? Le faire avancer plus vite et lui trouver des copains avec meme centre d’interet avant ou après l’ecole? Ca depend du gamin.
    Pas facile quand tant de parents poussent leurs enfants scolairement…

    • Tigerlily dit :

      Pas du tout d’accord ! Mon fils a sauté une classe et se trouve très bien avec les enfants d’un an de plus (et ceux de son age). Il a des copains et comme il est très grand physiquement, ça ne se voit même pas. Il est hypersensible ça c’est sûr mais ne pas avoir sauté une classe n’aurait rien changé à ça. En attendant ce saut a été une bouffée d’oxygène pour lui qui s’ennuyait à mourir. Quand à ma fille, elle était pénible avant et beaucoup moins maintenant après son saut de classe. Elle, elle est petite et s’en moque complètement et a des copines dans les 2 classes également.
      Bien sûr, il y a des enfants qui ne trouvent pas leur place mais ça m’étonnerait que cet enfant dont vous parlez se soit senti mieux dans sa classe d’age. Le décalage existe quel que soit la classe.
      Votre fille a su s’adapter à la lenteur du rythme scolaire et être heureuse comme ça ? Si vous saviez comme j’aurais aimé que ça soit le cas pour mes enfants !! Et j’aimerais tant qu’on arrête de dire qu’un enfant qui a sauté une classe est en enfant poussé scolairement par ses parents, c’est d’une absurdité épuisante…

      • agnes dit :

        Bonjour,
        Ravie que ca marche pour vos enfants.
        Encore une fois, mes enfants sont aux US et dans un etat qui a des classes de niveaux par matieres et donc les gamins n’ont pas a s’adapter a la lenteur d’une classe… comme je disais c’est plus compliquer en France.
        « Et j’aimerais tant qu’on arrête de dire qu’un enfant qui a sauté une classe est en enfant poussé scolairement par ses parents, c’est d’une absurdité épuisante… » Je n’ai jamais dit ca!!! j’ai dit simplement que c’est difficile pour les gamins quand tant de parents poussent leurs enfants scolairement!!! si le gamin a 10 les parents ne sont pas contents et veulent un 15. Et pour certains parents l’ecole est si importante qu’elle est mise avant les copains, les activites etc… ce n’est pas bien ou mal, je dis que c’est complique pour un gamin qui a 10 quand ses parents ne pensent que ecole et math sup et lui ne pense qu’a rever.
        Je dis que ca n’a pas d’importance du moment que le gamin est bien dans sa peau au present.
        a 40 ans personne ne s’interesse a l’age ou le gamin a eu le bac. Si le gamin a 3 ans d’avance et est heureux, c’est formidable, s’il est « dans la norme » et heureux, c’est formidable, s’il a 2 ans de retard et est heureux, c’est formidable.
        Il faut arreter de mettre autant d’importance a ces annees d’avance, ce n’est pas ces annees d’avance elles-meme qui rendent le gamin heureux. elles ne sont qu’un aspect.

  7. Kassandra dit :

    Je suis complétement d’accord qu’il ne faut pas laisser les enfants zèbrés sauter une Classe, car cela ne résout pas le souci …
    Moi-même, j’ai sauté 2 classes (et je suis née le 31 décembre, du coup la majorité des enfants étaient plus âgés que moi de 2-3 ans) …
    Du coup pendant 1 an, j’ai été scolarisée « par périodes » : pour être déscolarisée complétement par la suite jusqu’au 11-12 ans (Je passais des testes tous les 6 mois pour valider des semestres).
    Quand je suis retournée à l’école : la période de l’ennui a recommencé, même si j’avais des très bonne notes…

    Le souci de l’éducation standard est qu’elle est « linéaire », n’approfondit pas le sujet comme les petits zèbres le souhaiteraient … Alors en CP, CM au Collège ou Lycée : ça sera le même souci … Comme Claude Halmos l’a dit, l’enfant n’est pas forcément construit physiquement.
    Je trouve qu’il ne faut pas le chambouler et la meilleure méthode selon moi, et la déscolarisation : un cerveau tellement différent, généralement est très autodidacte – quel gâchis de le freiner à l’école : « pour faire comme tout le monde » …

    Ps. C’est juste mon point de vue et chaque personne peut avoir le sien ;)

    • Frédérique dit :

      Bah pourtant, le saut de PS a résolu le pb de mon aîné. Du jour au lendemain son agressivité envers ses camarades a disparu et il a eu une scolarité épanouie depuis (il est en Tle). Donc il ne faut pas généraliser.

  8. Elise dit :

    Bonjour, Ma fille a eu 10 ans et est en 5ème secondaire.
    Tout allait très mal pour elle avant qu’elle n’ait eu la possibilité de faire ces deux sauts de classe au long de sa petite vie scolaire. Aujourd’hui, elle aime l’école, son quotidien scolaire est vraiment sans souci (bien au contraire). En ce qui concerne son environnement, ses relations avec ses camarade, qui ont 2 à trois ans de plus qu’elle, elle vie comme tous les autres élèves avec des chamailleries, des bons moments (ils sont nombreux), et des conflits. Océane a appris à gérer et comprendre le monde qui l’entoure et qui fait son quotidien. Aujourd’hui, on ne cesse de nous dire que nous avons une petite fille très épanouie. Océane est si heureuse, et bien dans ses baskets, qu’elle en a profité cette année pour rajouter une activité extrascolaire en plus de piano, de son escrime et de ses échecs. Nous vivons avec une petite fille épanouie. Evidemment nous restons quotidiennement à l’écoute de ses besoins, de repos ou autres. Voilà pourquoi il m’est assez difficile de partager totalement le point de vue de certains spécialistes. Difficile de généraliser. Contrairement à ce qui est dit, notre fille déprimait réellement avant ces sauts de classe, elle se sentait contrainte d’aller à l’école, se plaignait quotidiennement de maux de crânes, et de douleurs de ventre, s’ennuyait, pleurait lorsqu’on la déposait devant l’école primaire. Aujourd’hui, en 2ème année de collège, elle se lève le matin, sourire aux lèvres… Pour le moment tout va pour le mieux, mais comme je l’écris nous restons à son écoute. Nous sommes entourés de spécialistes qu’Océane voit au moins une fois par ans, pour être sûr que tout va bien. Néanmoins, merci de continuer à parler des EIP, leur situation ne fera qu’évoluer avec des polémiques aussi constructives, et intéressantes. Maman d’Océane

  9. stephanie desreumaux dit :

    Moi j aimerai bien que mon fils saute une classe et l école refuse…et pourtant il s ennuie beaucoup. Sa precocité n est pas reconnue.

  10. AlixD dit :

    Bonjour,
    Parce qu’un EIP (même en maternelle !) ne se sent pas déjà différent ? que croit Mme Halmos ? ça me donne envie de hurler !
    Il faudrait peut-être lui dire qu’avec justement une façon de voir les choses de manière très perspicace et saine, ils sont capables de mesurer ce qui les « différencie » de leurs camarades.
    Mon zèbre a 9 ans 1/2, il est en 6ème après 2 sauts de classe, il a beaucoup d’amis au collège (« populaire » comme ils disent !!), il n’est pas un élève brillant (plutôt littéraire que génie des maths), il est tout à fait conscient de sa manière de penser et de réagir parfois singulière. Et également du fait que ses camarades ont un peu plus d’autonomie que lui pour l’instant (rentrer du collège à pied par exemple), qu’ils pourront avoir des préoccupations que lui n’a pas encore (les filles !!!), les exemples sont nombreux, il suffit juste de leur expliquer que leur âge les décale un peu… parfois !
    Peut-être est-ce juste une question de communication avec son enfant… Dès les résultats du test (il avait 5 ans), nous lui avions expliqué la « situation » avec des mots simples : qu’il avait une Ferrari dans la tête que les autres n’avaient peut-être pas un moteur aussi puissant, que cela ne changeait rien si ce n’est qu’il fallait qu’il apprenne à la conduire !!

    Ouhlala elle m’a agacé cette dame !!

  11. Mélina dit :

    Oui j’ai entendu la chronique dans ma voiture j’ai halluciné j’ai été très vulgaire (je ne suis vulgaire qu’en voiture :oops: )
    Je viens de batailler en fin d’année dernière (j’en suis sortie épuisée, mon mari également) pour faire passer notre fils de 5è en 3è, nous avons « gagné » et pour le moment nous ne le regrettons pas. Il a ENFIN des des copains! Même si ses notes ne sont pas encore au top, on le sens détendu
    ff je suis encore énervée d’avoir entendu cette chronique…

  12. céline dit :

    Je pense effectivement qu’il faut voir au cas par cas. Il n’y a pas une solution valable pour tous, Ma zébrette a été diagnostiquée au cours de sa cinquième : beaucoup d’ennui, de mal-être, pas intégrée au groupe, des pleurs tous les soirs en rentrant du collège…j’en passe.. Elle avait l’impression de venir d’une autre planète. Avec le soutien du conseiller d’orientation psychologue du collège, nous avons décidé avec l’accord de zébrette , de sauter la classe de quatrième. Pour rassurer ma zébrette qui est très anxieuse, on a balayé le programme de quatrième de certaines matières et elle a pris une dizaine d’heure de cours en espagnol, histoire de ne pas être totalement démunie. Aujourd’hui, après cinq semaines de cours en classe de troisième, le bilan est positif du point de vue psychologique : elle s’est fait de nouvelles copines et même si il y eu beaucoup de questions au sujet de son saut de classe en début d’année, elle se sent mieux, Du point de vue scolaire, pas de difficultés. elle s’ennuie à nouveau mais on s’y attendait : elle comprend tout très vite et s’énerve de devoir faire des exercices répétitifs. Elle se rassure en se disant qu’elle n’a pas eu à faire la quatrième… Pour le moment, nous ne regrettons pas notre choix. Nous sommes toujours beaucoup à son écoute, on échange beaucoup.

    Merci pour votre blog et pour toutes les informations que vous nous donnéz.

  13. Florent dit :

    c’est dans l’air du temps… mon petit de 5ans et demi, lecteur fluide depuis 1 an, apprentissage autonome, doué en maths, bilanté par la psychologue scolaire en 4 séances s’étalant sur 6 semaines, avec la perspective du saut de classe « brandie » dès la 2e séance de test, qui concluait : il n’est pas précoce…. suite à l’intervention de l’inspection academique, saut de classe, pas de grande section… Et là en CP ? il apprend l’écriture cursive en quelques jours, et déchante après 2 semaines. Il s’ennuie à mourir. On l’oblige à ânonner avec ses copains des phrases de 5 mots pendant 30 minutes (son rythme normal c’est 50 pages à l’heure, en gros…) Depuis 10 jours il ne mange plus beaucoup, ne veut plus aller à l’école, j’ai assisté à un cours, j’étais abasourdi.. On a demandé des rendez vous, refusés. Un aménagement du programme ? refusé. un PPRE ? impossible, il n’est pas « handicapé » (!!!!!!!!!!!)

    j’ai craqué, dit publiquement que c’était de la violence psychologique de l’obliger à réapprendre à lire, et de le laisser s’ennuyer à ce point toute la journée sans s’occuper de lui… résultat ? plainte transmises à l’IA….

    ce matin, la directrice m’explique que l’école publique n’accueille pas les EIP, qu’ils DOIVENT aller en établissement spécialisé. Me cite l’exemple d’un élève l’année dernière, sorti en cours d’année de l’école pour être placé en institution (!!!!!), on me fait culpabiliser d’avoir forcé le saut de classe (c’est l’IA qui est intervenue, passons), et que tout ca c’est de ma faute, mais qu’on peut me fournir une liste d’établissements privés…

    l’IA a été informée, le Chargé de mission pour les Enfants Intellectuellement Précoces, aussi. Intervention en urgence de l’IEN et de l’inspecteur « rapidement », mais les dégâts sont faits, et irréparables.

    la suite ? on verra…. mes parents sont prets a financer un établissement privé, nous on a pas l’argent. J’ai découvert que j’avais un AQ de 36 y’a pas longtemps, je me pose de grosses questions, j’ai peur pour mes enfants, et puis y’a le petit frère qui arrive 2 ans derrière, on va le mettre aussi « en institution » ?

    vdm, passez moi l’expression :/

    • Naturelle dit :

      En institution ???? Que voulez-vous dire ?
      Ma fille a sauté un classe alors qu’elle était dans un école publique. Bon…pour être plus précise, nous nous sommes battus. Rétrospectivement, c’était le bon choix. Mes deux autres enfants n’ont, eux, pas sauté de classe mais il est vrai que nous avons opté pour le choix d’un établissement scolaire privé plus adapté. Pour le plus jeune des aménagements sont régulièrement mis en place avec l’enseignante.

      Je n’ai pas très bien compris votre histoire, la psy vous a dit qu’il était n’était pas HP ?

      • Florent dit :

        en effet, petit dérapage lexical de la directrice, mais mis en contexte, pas si surprenant. EIP = différent = pas chez nous, dans la tête de ces personnes.

        la psy scolaire a effectivement conclu qu’un enfant qui apprend à lire seul a 4ans, qui a une excellente mémoire, une grammaire pointue, un grand vocabulaire, qui maitrise les nombres, s’interesse aux multiplications, aux astres, aux dinosaures, au corps humain, à la nature, à l’anglais, au chinois, n’est pas EIP. D’un autre coté, si elle ne lui avait pas fichu la trouille à la fin de la 2e séance en lui parlant de saut de classe et de CP, peut être que mon fils n’aurait pas « mal fait les exercices » du 3e et / ou 4e test « parcequ’il avait peur d’aller avec les grands et de perdre ses copains ». de toutes facons, un WIPPSI, ca se passe en une journée, pas sur 6 semaines. Pas de rapport écrit, pas de synthèse argumentée. 4 lignes dans son dossier scolaire qui le suivent depuis…… J’ai contacté à l’époque l’AFEP qui a alerté l’IA, mais au final on me reproche « moi » d’avoir forcé la main au système, d’avoir fait sauter une classe à un enfant non surdoué, enfant qui s’ennuie désormais au CP « par ma faute » et qui devrait aller « en établissement spécialisé pour EIP car dans le public on n’accepte pas les EIP » (rappel, 2 lignes plus haut, il n’est pas EIP. tout cela est d’une grande cohérence)

        voilà voilà, bienvenue au 21e siècle….

        • Naturelle dit :

          Effectivement, je ne comprenais ces incohérences, merci d’e les avoir clarifiées. Votre situation est délicate et vous n’êtes manifestement pas entendu, voire culpabilisé.

          Nous avons fait appel à une psy en dehors du système scolaire pour le bilan de notre fille (pour le saut de classe) mais malgré cela, nous avons dû nous battre et rencontrer la psy scolaire…qui de son côté, pensait qu’il était préférable que notre fille ne saute pas de classe….sans l’avoir jamais rencontrée… !!!! Nous avons insisté auprès d’elle pour qu’elle parle avec l’intéressée, notre fille… C’était terrible de voir cette incompétence, cette force d’inertie et pourtant, le compte-rendu du bilan effectué par la psy (privé) préconisait un saut de classe en urgence.

          Je comprends d’autant plus votre histoire que la notre nous a appris que même un bilan et un discours alarmant de la part d’une psy ne suffisent pas pour que que certaines personnes apprennent à voir l’enfant et ses besoins. Dans votre cas, je pense que vous pourriez sérieusement penser à changer d’établissement pour trouver une écoute. Le problème qui se posera ensuite, va être la manière dont vous allez pouvoir aborder le cas particulier posé par votre enfant avec les nouveaux intervenants. Mais c’est un vaste et long sujet. Bon courage à vous

    • Prisca BM dit :

      Bonjour,

      Votre histoire résonne en moi comme un écho… Sauf que nous étions déjà dans le privé.; (comme quoi..). A la rentrée refus de saut de classe de cp où comme le vôtre il s’ennuyait ferme (lecteur depuis ses 4 ans et demi), On nous a vanté un programme sportif qui solidarisait les enfants entre eux etc.. il s’est ennuyé tous les jours de cette année, était régulièrement puni car se levait finir les exercices des copains pour pouvoir avancer plus vite dans le cours, lisait sans autorisation, prenait la parole sans lever le doigt etc… Arrive le ce1 et là encore refus de saut de classe (ne sait pas faire son cartable ni ses lacets etc.. des stupidités quoi )… On a eu quelques mots avec la direction. La directrice nous a sorti que nous devrions le placer en institutions spécialisées, que l’école n’était pas obligatoire (juste l’instruction) et que si on était pas contents nous n’avions qu’a lui faire l’école à la maison…. Du coup fiston s’est fait éjecté aux vacances de la Toussaint soit en 15j. On a porté plainte auprès du diocèse qui n’était pas au courant vu que la directrice leur avait dit que nous déménagions et pas qu’elle nous virait. On nous a proposé la réintégration mais le mal était fait, nous avons refusé et avons réussi a trouver une place dans une bonne école publique traditionnelle, sans ouverture particulièrement affichée sur la précocité. Fiston a eu énormément de mal à digérer ce licenciement de l’école où il avait tous ses copains. L’arrivée dans la nouvelle école a été très dure (bagarre, pleurs, embrouilles avec les nouveaux camarades de classe) une année de ce1 très difficile émotionnellement mais étrangement facile scolairement. En ce2, nouvelle maîtresse dans l’école qui nous convoque en octobre pour nous dire que fiston n’a pas sa place dans sa classe, qu’elle ne voit pas ce qu’elle va pouvoir lui apprendre ! En Janvier, il fait cm1 le matin et ce2 l’après midi, en février il intègre le cm1 définitivement et il s’éclate. Il a appris à ouvrir sa « gueule » quand il se faisait malmener par les camarades et du coup cela a désamorcé tous les conflits. En 6eme il a fallu se battre pour obtenir qu’il intègre le collège qui faisait la continuité de cette école (nous sommes hors commune et refus de dérogation de carte scolaire). Il est sorti du cm2 sans savoir où il irait, si il reverrait ses copains ou si il ferai école à la maison. Un été très difficile psychologiquement, il a été très dur et a beaucoup souffert de ce blanc sur son futur. Après maints courriers envoyés à l’inspection académique par la psychologue, le référent EIP du département, et même la députée (on a frappé à Toutes les portes), il a pu suivre ses copains et sa scolarité dans le collège demandé. Il se lève le matin avec joie, il innonde ses profs de questions (ils le supporte que une heure à chaque fois donc ils gèrent assez bien!!) bref il s’éclate au collège. Le saut de classe a sauvé sa scolarité ! Nous n’avons pas parlé de sa précocité au collège (bon il arrive avec 1 an d’avance donc ils sont pas idiots non plus !) on attend la rencontre parents profs de novembre pour voir ce que l’on nous dit….

    • rainbow dit :

      Je sais qu’il est un peu tard dans le cas de votre enfant, mais plutôt qu’un PPRE il aurait peut-être fallu demander un PAP (Plan d’Accompagnement Personnalisé accessible à priori à tout enfant même non handicapé) avec intervention du médecin scolaire et du psychologue scolaire en plus des bilans « privés » que vous auriez déjà pu avoir faits de vous même. http://scolaritepartenariat.chez-alice.fr/page184.htm

      Le médiateur de la République peut-être saisi aussi dans ce genre de situation discriminatoire, surtout si vous pouvez prouver que votre enfant est HQI. http://www2.assemblee-nationale.fr/decouvrir-l-assemblee/role-et-pouvoirs-de-l-assemblee-nationale/les-institutions-francaises-generalites/le-defenseur-des-droits

      Le rapport Delaubier de 2002 (disponible sur le site de l’EN) reconnait la « précocité » intellectuelle et les adaptations qui peuvent être nécessaires en cas de Pb de scolarité liée à ça.
      http://www.education.gouv.fr/cid2022/la-scolarisation-des-eleves-intellectuellement-precoces.html

      En cas de conflit insurmontable avec l’école, le médiateur de la République peut être saisi, mais en général, mieux vaut éviter d’en arriver là car la hiérarchie de l’Académie aura tendance à « croire » ou « entendre » voire « protéger » les membres de sa corporation, surtout si en face, vous présentez le visage d’un parent « hystérique » et « colérique » (même si vous avez raison). Il faut garder son calme (je sais c’est dur) et essayer de démonter point par point tout ce que l’on vous oppose comme argument, documents à l’appui (bilans puy, bilans dys….ect) en avertissant à chaque fois le médecin et le psy scolaire et pourquoi pas aussi un référent à l’Académie. Ne restez pas seul face à un enseignant ou un directeur d’établissement braqué qui aura plus de facilité à vous faire cataloguer « cas social » sans preuve, que vous à démontrer son attitude preuves à l’appui.
      Le plus « simple » est encore de changer d’établissement, de tout recommencer dans un nouvel endroit avec de nouvelles tête en expliquant simplement et calmement la situation, en essayant de ne pas rejeter la faute systématiquement sur l’EN et en ayant l’air (et pas que l’air) de se remettre AUSSI en cause.
      Croyez-moi, je sais de quoi je parle, je suis dedans jusqu’au cou depuis la dernière année de maternelle de mon fils ainé aujourd’hui en quatrième, avec les problèmes de dysgraphie en plus, et la petite soeur dans le même cas que son frère…
      Depuis que j’ai mis de l’eau dans mon vin et que j’ai arrêté de hurler sur les directeurs/trices et enseignants bornés, j’ai aussi pu constater qu’il existe dans l’EN et le public des enseignants et des directeurs VRAIMENT formidables et à l’écoute, des gens soucieux des enfants et de comprendre comment nos HQI « fonctionnent ». Pareil pour le personnel « médical » de l’EN. certains sont vraiment en or. Malheureusement, l’administratif est très lourd et on ne tombe pas que sur des gens intelligents et ouverts. Ceux-là, rien ne sert de les affronter (vous n’aurez jamais gain de cause) il faut les contourner ou les obliger à se contredire en public….
      Je vous souhaite bonne chance.

  14. Pas de panique dit :

    Mon petit zèbre a sauté deux classes 1/2 MS et 1/2 GS puis 1/2 CP et 1/2 CE1 (c’est pas moi qui aie tiré mais j’ai dû accepter les évidences…merci la psychologue scolaire, il en existe des formidables) et franchement si cela n’était pas arrivé, là vraiment il serait devenu DéTRAQUé c’est sûr !! je ne le vois vraiment pas du tout du tout dans un niveau de classe de sa classe d’age chaque jour… c’est impensable !…. et je parle en connaissance de cause puisque je vois des enfants de sa classe d’age tous les jours toute la journée !! Il a une maîtresse formidable qui sait être souple et exigeante de façon équilibrée, qui ne réprime pas son humour et qui respecte sa sensibilité et il est heureux d’aller à l’école depuis qu’il a sauté ces deux classes, il compose pas trop mal avec les uns et les autres et est de moins en moins seul en récré justement !! et depuis qu’enfin il a commencé à apprendre des choses à l’école, autre que de devoir faire semblant de supporter l’ennui et le devoir de faire des choses vraiment inutiles (comme faire semblant d’apprendre à lire quand on sait déjà très bien lire…) et de s’adapter à la vie en collectivité… et pour la suite on verra bien mais là c’était urgent au travers de ces sauts de classe de voir le meilleur pour l’enfant ‘maintenant » !!!!

  15. Vrancg dit :

    Bonjour,
    Chaque enfant a ses spécificités et un saut de classe ne devrait être envisagé ou non qu’au cas par cas me semble-t-il. Certains enfants vivent l’enfer dans leur tranche d’âge et sauter une ou plusieurs classes peut parfois/souvent aider.
    Il y a aussi des établissements spécialisés pour HPI qui peuvent être une solution, mais là encore ce n’est pas la panacée et ça ne conviendra pas à tous.
    Ce qui me semble clair c’est qu’on ne peut pas être catégorique dans ce domaine, et on se prend à vouloir faire manger cette psychanalyste par une horde de Michel Onfray, mais ne perdons pas de vue qu’il s’agit juste du jeu des médias: une femme vient demander son avis à une sorte de gourou (moui je sais mais je n’aime pas trop les pseudo-sciences) et elle reçoit son hostie merdiatique => si elle cherchait vraiment une solution, passerait-elle à la radio? Doit-on vraiment se poser ces question après l’écoute d’un tel bidule radiophonique ou juste tirer la chasse de nos pensées? Devrais-je aller me coucher?
    Vrancg

  16. Thirty dit :

    Ma fille glisse vers la classe au-dessus
    à la demande des enseignants. J’ai deux amis qui ont sauté une classe et ils ne l’ont pas très bien vécu. Si on m’avait fait sauter une classe je l’aurais très très bien vécu et ma fille a mon caractère ; ) Nous sommes tous différents et je préconise vraiment le cas par cas. Très drôle la horde de Onfray! Il semble pourtant très sensible dans son combat contre les injustices. Je lui envoie le bouquin de Jeanne-Siaud-Facchin ? Quant à cette psychanalyste je n’ai pas de mots…

  17. valdetange dit :

    Moi j’ai trouvé la solution: une année en école française, une année en école américaine…il ne s’ennuie jamais et fait deux cursus en parallèle, et lui occupe bien le cerveau…et avec son immaturité émotionnelle il est toujours avec des enfants de son âge…

  18. Yniel dit :

    Ah tous ces commentaires font écho en moi de manière insoutenable… Je suis en plein dans les soucis scolaires avec mon fils, 4 ans 10 mois en GS (il est du 25 décembre et donc dans sa classe d’âge même si le plus petit). Toute ma famille est THQI… et il semble en avoir hérité largement, même s’il refuse de lire et écrire (parce que ce « n’est pas de son âge », on le laisse tranquille, il fait quand il veut). Beaucoup de vocabulaire, grandes questions sur l’évolution des espèces, l’arrivée de l’Homme, la préhistoire, l’infini, les maths, le dénombrement, la mort, les chevaliers, la guerre… une grande empathie, beaucoup d’angoisse et besoin d’un cadre bienveillant mais très ferme (sinon c’est la panique et des crises terribles).
    L’année dernière le début de la MS a été très dur, il était presque violent avec les adultes à l’école, puis ses maîtresses ayant compris ses angoisses et son besoin de travail, l’ont plus nourrit. Pas en faisant plus que le programme, mais en poussant la difficulté, et en lui donnant une plus grande quantité. Il adorait. On a hésité à le faire passer en CP directement, mais bon né un 25 décembre, il allait avoir quasi deux ans d’écart avec les plus grands… Après assurance que la maîtresse de GS serait aussi attentive que celle de MS, on a laissé courir.
    Sauf qu’il n’a pas la maîtresse prévue. Et qu’elle a refusé les conseils de la précédente. S’il est comme ça c’est que c’est un enfant unique qui cherche à attirer l’attention sur lui, à accaparer les adultes, qu’elle a 28 enfants dans la classe et qu’elle ne peut pas se consacrer à chacun séparément. Qu’à cet âge, le cadre ils doivent l’avoir intégré, qu’ils doivent savoir être des élèves, se tenir, respecter les consignes, travailler en autonomie sans qu’elle s’en occupe et soit sur leur dos… Qu’elle ne va pas lui donner plus parce qu’il bâcle son travail…
    le directeur ne veut pas plus faire quelque chose.

    Alors je suis démunie, perdu…
    J’en un petit garçon qui a refusé de manger pendant trois semaines matin et soir (il mangeait le midi à l’école correctement à priori), qui maintenant se plaint le matin d’avoir mal au ventre, mal aux jambes, qui me dit qu’il se sent mal à l’école, etc… Et l’école se dit désolée mais ne veut rien faire, juste observer et attendre…

  19. Julie Marmotte dit :

    Donc comme j’ai tout bien suivi, je vais envoyer mon Aspie THQI de onze ans en … Voyons … Cm1. Vu son décalage physique (il a une taille tout à fait moyenne … pour un enfant qui aurait deux ans de moins) et ses difficultés à socialiser). Il va adorer. Pas grave si la primaire l’a plongé dans la dépression et la phobie scolaire et si le saut de 6e a eu au moins le mérite de lui faire découvrir des matières qui l’intéressent enfin. Il socialisera sans doute mieux en CM1 …

    Et si elle veut, je peux lui apporter mon témoignage a posteriori d’enfant HP qu’on a tout fait pour socialiser, à qui on a refusé les sauts de classe pour toutes les raisons qu’elle avance et qui en plus d’être en décalage avec les autres s’est copieusement fait ch…. en classe durant l’essentiel de sa scolarité. :p

  20. tchalette dit :

    bonjour,
    je suis allée hier vois la conférence d’Olivier Revol sur « petits arrangements avec les apprentis-sages » à Cannes, organisé par l’AFEP c’était vraiment très intéressant… s’il n’y avait qu’une seule phrase à retenir ce serait celle là : « refuser le passage anticipé à un EHP revient à scolariser un enfant normal dans un IME et lui dire « voici les nouveaux copains, à toi de t’adapter et de faire le même travail qu’eux… » ».

  21. Patrice dit :

    Bonjour,

    Je n’avais jamais entendu parler de Claude HALMOS … et je vais vite l’oublier! Elle n’est hélas pas la seule à s’exprimer péremptoirement sur des sujets qu’elle ne connait pas … Le drame, c’est qu’elle va conforter des enseignants dans leur conviction que le saut de classe est à proscrire !

  22. Scarlett dit :

    Claude Halmos est une psychanalyste, pas une psychologue. Son analyse est donc déjà biaisée sur le sujet des surdoués qu’elle ne maitrise sans doute pas très bien. Elle veut niveller le niveau de ces derniers en argumentant fallacieusement sur leur développement émotionnel et physique. Honte à elle de généraliser alors qu’elle est une personne publique, mais passons… A chacun sa conscience.

    Pendant toute mon enfance et adolesecence, je ne me suis sentie bien qu’avec des enfants ou des jeunes plus âgés que moi, et je ne me suis fait de véritables amis qu’au lycée, à l’âge où la plupart des personnes commencent à être plus matures psychiquement, car le neo-cortex dans le cerveau a presque atteint sa pleine croissance et est capable d’envisager davantage les conséquences des acte mis en oeuvre. Cette conscience, je l’avais avant les autres, et OUI j’aurais aimé qu’on me fasse sauter une classe. Les EIP comprenant mieux/plus vite que la moyenne le monde qui les entourent, ayant un sens moral plus tôt développé, ils seront plus à l’aise avec des enfants plus âgés ayant davantage de vécu, de maturité et de recul. C’est de la pure logique. Et leurs émotions ne s’en porteront que mieux, comme le démontrent les témoignages ci-dessus.

    J’ai été choquée de lire parmi ces derniers qu’on avait dit à cette maman de mettre sa fille dans une « institution spécialisée », alors même que l’école publique encourage la prise en charge d’enfants handicapés dans les classes « normales ». Bref c’était de la pure discrimination à l’égard de cette enfant et j’espère que ses parents pourront faire entendre leurs voix.

    Il y a dans ma famille un enfant de 3 ans et demi obligé d’annoner les couleurs avec ses petits camarades de petite section, alors qu’il connait les couleurs depuis qu’il a 18 mois. N’est-ce pas violent pour cet enfant? N’aurait il pas le droit d’être avec des enfants de son niveau?

  23. Campeaux dit :

    Ma fille THQI exclue en Ce1 par ses camarades et qui s ennuyait à mourir à heureusement saute le ce2 accueillie à bras ouvert par les plus grands elle s est enfin épanouie . La 6 e à été une formalité et des le premier trimestre elle réclamait plus de devoirs à tous ses profs elle a demandé elle même en fin d année à sauter une classe et elle a fait sa rentrée en quatrième à 10 ans presque 11 …elle est de fin d année . Nous appréhendions plus ce saut de classe étant donné qu elle se retrouve avec des ados mais tout va pour le mieux elle s ennuie un peu mais s occupe à l extérieur .. Les sauts de classe ont été bénéfiques pour elle.
    Notre deuxième enfnat un garcon est HQI aussi et a eu des difficultés relationnelles( harcèlement) l année dernière , il n à pas encore saute de classe car nous prenions en charge ses troubles dys associés mais la question commence à émerger de sa part l ennui pointe son nez….nous l accompagnerons si besoin dans ce sens.

  24. superbes rayures dit :

    Je trouve cela bizarre d’être aussi fermé et catégorique sur un sujet. C’est une question d’enfant tout simplement certains vivent très bien un saut de classe et d’autres moins. L’important c’est son bien être. Après en tant que parent nous avons des peurs mais bon il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis.

  25. Astra dit :

    il n’y a pas de commentaire sur la page de l’émission, on peut pourtant en laisser. Il faudrait remuer dans les brancards, dire notre souffrance à nous parents, mais surtout celles de nos enfants face au refus de prise en compte des caractéristiques du HP et l’insistance des médias à toujours continuer – sauf rares exceptions- de véhiculer des préjugés et des discours psychanalytique d’un autre âge.

    • A. Zebrounet dit :

      Des lecteurs du blog ont voulu répondre… & leurs messages ne sont pas pris en compte m’ont-ils rapporté :(
      Je pense que cela explique pourquoi il n’y a, en apparence, aucun commentaire sur la page :!:

  26. Leilalou dit :

    C’est effectivement étonnant qu’elle ne nuance pas du tout sa réponse. Je suis aussi d’avis que cela dépend tellement d’un enfant à l’autre, de son caractère, de son ressenti, etc.

    J’ai 2 enfants THQI. Pour le 1er testé à 5 ans on a hésité à lui faire sauter une classe car à l’époque il s’ennuyait vraiment et perturbait la classe. Nous avons choisi de suivre les conseils du psy. A notre demande il a toujours présenté lui-même les caractéristiques de notre enfant aux nouvelles maîtresses. Il est vraiment doué pour cela et il prend toujours le plus grand soin pour éviter de les braquer, il est un fin diplomate et je pense que le relationnel avec le corps enseignant compte beaucoup dans ce genre de discussions. Après, il y aura toujours des enseignants psycho rigides qui ne voudront jamais rien entendre…. (pas encore tombé sur ce genre de spécimen, bon il faut dire que l’école où se trouvent nos enfants est très axée sur la prise en compte de la différence).
    Nous sommes toujours intervenus en second pour discuter plus en profondeur des aménagements à mettre en place. Et tout semble bien aller. Depuis son entrée à la « grande école » il a toujours eu un enseignement fortement différencié (surtout en maths) avec des devoirs bien plus complexes ainsi qu’à l’école dès qu’il indiquait à la maîtresse qu’il avait fini les exercices de base. Par contre, il est évalué sur le programme qui correspond à sa classe. Donc il n’a que des bonnes notes, pour sa confiance en lui je trouve que c’est une bonne chose.
    Il apprend en parallèle le sens de l’effort en faisant des choses plus complexes à l’école (par exemple des exposés sur des sujets qu’il aime particulièrement, utilisation du programme Power Point pour faire la présentation, etc. il a même été intégré à un projet de Gestion des émotions). Je lui pose la question à peu près chaque quinzaine s’il s’ennuie en classe. Il me répond toujours par la négative. Par le passé il a eu répondu par l’affirmative mais dans ces cas-là nous prenions rapidement mon mari et moi rdv avec la maîtresse et rediscutions des aménagements.
    Il profite de faire beaucoup d’activités extra-scolaires. Il va bientôt passer son premier test de Cambridge en anglais. Il serait aussi intéressé à apprendre une 2e langue. Il développe également assidûment un art martial et il commence sa quatrième année de théâtre (excellent pour la gestion des émotions où il est conscient qu’il faut travailler cet aspect de lui).
    Nous avons toujours à l’esprit que nous pouvons lui faire sauter une ou 2 classes si cela s’avère nécessaire. Ce ne serait vraiment pas un problème pour le rattrapage des matières (il comprend à une vitesse impressionnante) et nous le ferions si cela devenait impératif. Mais tant qu’il ne s’ennuie pas et qu’il est épanoui on continue sur cette voie.
    A noter que lui, aurait été d’accord de sauter 1 ou 2 classes. Mais je pense que si on l’avait fait il n’aurait pas autant développé ses compétences linguistiques et informatiques ainsi que certaines qualités (notamment des « softs skills » comme la gestion des émotions, savoir être à l’aise dans les présentations) qui sont de nos jours de plus en plus importantes autant dans le monde professionnel que dans la vie privée. Mon mari et moi sommes vraiment satisfaits de notre choix (surtout moi, car j’étais celle des 2 qui voulait le plus lui faire sauter une classe).

    Pour ma fille qui est aussi THQI, testée à 6 ans, cela semble un peu moins évident. Elle aime beaucoup aller à l’école, selon elle, elle ne s’y ennuie pas. Ses précédentes maîtresses mettaient en avant son excellente capacité à résoudre les conflits avec les autres enfants. Elle a moins le profil matheux de son frère. Elle aime l’écriture mais beaucoup moins la lecture… (elle me fait penser à moi, mes profs me disaient que je pourrais devenir écrivain ou journaliste quand ils lisaient mes dissertations, mais finalement j’ai fait des études très matheuses). Pas encore évident pour nous de cerner ses besoins, je suis impatiente de la prochaine réunion de classe pour voir s’il est nécessaire ou non de faire des ajustements. Elle a aussi beaucoup d’activités extra-scolaires. Peut-être n’aura-t-elle besoin ni de saut de classe ni d’aménagement particulier comme semblait le suggérer le psy en fonction de son profil psychologique. Une attention bienveillante de la maîtresse sera peut être suffisante. A suivre de près en tout cas pour éviter qu’elle se « suradapte » et s’inhibe.

  27. Vincent Charbonnier dit :

    Bonjour,
    Je n’avais pas encore eu le temps… « Il faut savoir ce que l’on entend par intelligence » dit-elle… C’est vrai, mais à partir de là, ce que j’entends, moi, par « connerie », maintenant je le sais.

    Cependant, pour ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain, au risque de provoquer – votre réflexion -, j’affirme ici que le saut de classe est une aberration inhumaine.

    Je veux dire par là qu’effectivement obliger l’enfant à subir un enseignement qu’il maîtrise déjà ne peut avoir que des conséquence négatives, mais que le projeter avec des enfants dont il n’a pas la maturité, qui sont physiquement plus évolués, aura aussi d’autres conséquences négatives.

    Obligés de choisir entre ces deux alternatives, autrement dit entre la peste et le choléra, nous sommes nombreux à choisir le saut de classe. Et avec raison!

    Il n’en reste pas moins que le remède se révèle quelques fois pire que le mal.
    Et ce que l’on entend, de la part de gens raisonnables, d’associations, qui consiste à dire que l’éducation nationale, ou l’école pour rester dans un cadre plus général, doit s’adapter pour offrir à ces enfants un accueil adapté, est un discours totalement aberrant.

    Et puisque l’on nous rabat les oreilles avec l’indispensable éducation civique, imaginons un instant un État qui obligerait ses citoyens à se mettre en rang, à se taire et à rester assis au moins six heures par jour. (Quiz classique : « Quelle est la nature de cet État : a) Royauté, b) République, c) Dictature)

    Notre système d’enseignement, aux pires résultats statistiques, est resté, et fait tout pour rester, à l’âge de pierre.

    Tous les moyens sont à disposition pour réinventer un système adapté à l’ensemble des enfants. Cela signifie forcément la mort des cours magistraux. Cela ne signifie pas la mort des enseignants contrairement à ce qu’ils semblent redouter et qui les fait arc-bouter sur des archaïsmes.

    Bref, ce serait trop long à développer… Une seule conclusion:

    Le saut de classe est la pire des solutions ! C’est la seule dont nous disposons !

    Mais un jour viendra…

  28. Leilalou dit :

    Oui malheureusement c’est la seule solution qui existe dans beaucoup d’écoles. Heureusement que quelques unes montrent l’exemple en proposant autre chose pour l’épanouissement de nos enfants HP. Espérons que dans 5 à 10 ans de plus en plus s’y mettront. Ce n’est pas compliqué en soi. Juste une organisation un peu différente et beaucoup de bienveillance.

  29. François dit :

    Comme il y a des « pour » et des « contre », j’ai cherché sur le net d’autres informations et j’ai trouvé une étude intéressante sur des adultes HQI qui montre que leur saut de classe a plutôt été bénéfique, non pas pour la réussite scolaire mais pour le bien-être personnel,

  30. soho dit :

    Bonjour.

    Je n’ai pas lu tous les commentaires, je trouve que ce qu’a dit Mme Halmos est tellement faux… Chaque cas est bien évidemment différent, et non le saut de classe ne résout pas tout !
    ma fille 8 ans, en CM1, a montré un décalage dès la rentrée en PS….. le saut de classe a été proposé par l’instit, sans passer de tests, le conseiller pédagogique ok vu l’élève….
    Ma fille avait des problèmes relationnels avec ses camarades, en a encore et en aura toujours j’en ai bien peur ! Et cela n’a rien à voir avec le saut de classe….
    comme son « avance » n’a pas plu à l’instit et la directrice en primaire, un CP catastrophique, début de phobie / dépression, CE1 idem vu qu’elles ont eu l’intelligence de la laisser avec la même instit et les CP au lieu de la mettre en CE1/CE2.
    Du coup tests avec une psychologue privée, précocité avérée mais pas de calcule de qi et du coup changement d’école pour le privé (vive la carte scolaire !) et un changement d’attitude flagrant : sourire pour aller à l’école, l’année est passée trop vite il parait !
    cependant toujours des soucis relationnels, et pas l’envie de travailler….
    la psychologue avait envisagé un 23ème saut de classe, je n’y suis pas favorable, autant là on ne voit pas la différence avec les autres, autant 2 ans d’avance…..

    En résumé : quand un enfant est en souffrance on essaie de trouver la solution la plus adéquate et compte tenu du système scolaire français, le saut de classe est UNE des solutions…

  31. Konrad dit :

    Le saut de classe, c’était pour moi la dernière des solutions (avant le home schooling). Et pourtant pour un enfant de toute fin d’année, nous avons cédé aux demandes de son enseignante de CP qui nous a convoqués au bout de 10 jours de CP…
    A ce moment très inquiets, nous en avons parlé à nos amis. Et là, grosse rigolade. Dans notre groupe d’amis de l’école d’ingénieur que nous retrouvions par hasard ce we là, ils étaient 5 /10 à avoir sauté une classe. Sujet que nous n’avions quasi jamais abordé jusqu’à présent.
    Bon cela nous a largement rassuré. Ils sont normaux et plutot sains

  32. Gwen dit :

    Bonjour,
    Mon grand loulou à sauter une classe et hier il m’a confié
     » maintenant ça va, plus personne ne m’embête comme en début d’année, j’arrive à copier aussi vite que les CM1, quand je vois ce que font les élèves de l’autre moitié de ma classe (CE2) , wouah!! je me serai bien em….der! oups! pardon mum. et puis la maitresse, je suis sur qu un de ses enfants est un zèbre: tu verrais comment elle me parle, c’est comme toi! c’est cool! »

    et moi qui avait la boule au ventre et qui me répétais en boucle la phrase de la psy lui ayant fait passer le bilan l’année scolaire dernière: »faites lui confiance. »

    et oui la confiance, les besoins de l enfant sur le moment et non le même menu pour tous!

  33. bastien dit :

    Je ne connaissais pas Mme Halmos mais ce que je viens d’entendre est désespérant :down:
    Page 145,du livre « ADULTES SENSIBLES ET DOUES », Thierry Brunel écrit quelques lignes concernant la grande prêtresse de la psychanalyse française et je partage entièrement son point de vue :!:

  34. pipna dit :

    Ma fille de 11 ans a fait un vrai « saut de classe » de CP à CE2, Sans jamais étudier la matière de CE1. Encore aujourd’hui, en 5ème, elle traine des boulets notamment en francais (elle ne maitrise pas la ponctuation).
    Son petit frère est en grande section de maternelle avec une institutrice fantastique qui l’a repéré au bout de 3 jours. Etant convaincue que le petit ne serait pas capable de rester assis pendant toute une journée en classe de CP, elle a décidé de le garder et de lui faire faire un double niveau. Il fait tous les ateliers ludiques avec les copains et la maitresse predn environ 2X 1/2 heure par jour juste pour lui pour parcourrir rapidement le programme de CP et s’assurer qu’il n’y a pas de « trous » (forcément un enfant qui apprend tout seul à la maison sans méthode a un profil scolaire complètement irrégulier: dans certains domaines il a un niveau de CE2 déjà et dans d’autres – le graphisme par ex. – il doit vraiment suivre avec sa classe de GS). Cela signifie du travail en plus pour la maitresse. Mais mon fils est tellement heureux !!! On ne lui a pas volé sa dernière année de maternelle et il a encore un an pour être un petit. Je suis extrêmement reconnaissante.
    Donc pour ou contre le saut de classe ? Difficile à dire: clairement le glissement de mon fils est bien plus efficace que le saut de ma fille. Mais combien de maitresses feraient ce que celle-là fait pour nous ? Et qui en aurait la possibilité (ils ne sont que 15 ds la classe du petit). le saut de classe est souvent la moins mauvaise des solutions mais ce n’est pas facile tous les jours. D’un point de vue social et aussi accadémique. Le saut de classe n’est efficace q’un temps ensuite l’enfant ratrappe la matière, le challenge disparait et le gamin recommence à s’ennuyer. Et multiplier les sauts de classe me parait difficile (surtout au Collège ou la différence d’âge pose plus de problèmes qu’en primaire d’un point de vue social) Dur dur … la vérité c’est qu’à l’exception des écoles spécialisées, il n’y a pas vraiment de solution. Ou alors le CNED à la maison …

  35. Eric TURON-LAGOT dit :

    Si Madame Halmos avait compris quoi que ce soit au sujet pour lequel elle a été sollicitée, elle serait psychologue, pas psychanalyste. Il est, en 2015, toujours consternant de constater que les médias confondent les compétences des uns avec l’incompétence des autres. Certes les Grecs ont fortement soupçonné la notion d’atome, certes les alchimistes ont trouvé que le plomb et l’or avaient une promiscuité, mais si la science en était resté là nous n’aurions pas découvert toutes ces choses que nous savons et qui, bien que peu de choses comparées à ce qu’il nous reste à savoir, nous permettent de mieux comprendre, de mieux faire, de réparer nos erreurs.
    Quand cesserons-nous de nous extasier sur des poncifs totalitaires & irrespectueux de l’humain ?

  36. Samos dit :

    Bonjour,
    Mon fils vient d’entrer au cp. Il sait lire depuis l’an dernier et me semble en avance dans beaucoup de domaines. J’ai demandé fin septembre qu’il soit tester par la psy scolaire. Elle a dit à la maîtresse qu’elle devait d’abord me rencontrer car c’est un test qui dure 3 heures, puis plus de nouvelles. Je redemande au directeur qui m’annonce vendredi veille des vacances que la psy a eu beaucoup d’urgences, que même à la rentrée ce sera compliqué et qu’après il sera déjà tard dans l’année. Je suis vraiment en colère parce que clairement on ne veut pas lui faire passer. J’ai demandé au cmpp on m’a dit qu’ils ne font pas ce type de tests. Pour un psy en privé on m’a dit que c’est 400 € pour faire le test mais je ne sais pas si c’est vrai. Mes enfants sont dans une école où le niveau est faible et ils n’aiment pas les enfants en avance. J’ai déjà vu comment ça se passe pour ma fille qui pourtant n’est pas en avance (en tout cas pas comme son frère). Je ne sais pas vers qui me tourner.

    • sandy dit :

      Bonjour samos,
      Prenez contact avec une association telle l’afep ou l’anpeip.Ils vous orienteront vers des psy connaisseurs de la douance. Pour ce qui est du tarif, 400 € est vraiment trop élevé, c’est en moyenne 200€. J’ai même trouvé dans ma région 160€. Surtout ne baissez pas les bras et il est préférable de consulter un psy libéral plutôt qu’un psy scolaire, n’attendez pas après lui.
      Bon courage.

  37. Margot dit :

    Bonjour,
    Je m’appelle Margot, j’ai treize ans et j’ai sauté deux classes donc je suis en troisième, à vrai dire ça dépend de l’âge où vous le faites sauter une classe, personnellement j’ai sauté des classes en maternelle donc j’ai pu développer les mêmes centres d’intérêts que mes amis, je suis plutôt épanouie et heureuse mais ça a été un vrai calvaire en 5° et en 4°, j’en souffrait parce que mes camarades de classe me le rappelaient tout le temps, mais aujourd’hui je crois que la maturité est arrivée dans leur vie haha, aujourd’hui je n’en souffre plus à l’école mais plus dans ma famille, ma soeur qui a 18 ans aime beaucoup me rabaisser par rapport à ça et mes parents me rabaissent sans vraiment faire exprès, le problème n’est donc pas forcément les amis qui l’entourent.
    Par rapport à la sexualité, si vous ne voulez pas que votre enfant soit précoce de ce côté-là parce que ça peut déranger, ce n’est pas vraiment une bonne solution. En effet, on s’adapte à son entourage et il est vrai que la maturité sexuelle en prend un coup mais je ne pense pas que ce soit le principal problème, si vous voulez mon avis vous pouvez lui faire sauter une classe ou deux mais ne le rabaissez jamais, faites le toujours sentir comme les gens de son âge, sinon il se sent vraiment différent, et oui votre enfant grandira plus vite et apprendra de la vie plus de choses que les enfants de son âge.
    Voilà j’espère vous avoir aidé, kiss ;)



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