Petites & grandes victoires sur le TDAH (Le Soleil, octobre 2015)

Petites & grandes victoires sur le TDAH (Le Soleil, octobre 2015)En ce 20 octobre 2015, un article paru dans le Soleil chez nos amis québécois que je partage, sur le TDA/H :!:

 

Pour Trouble Déficitaire de l'Attention avec ou sans Hyperactivité :)

 

L'article est intéressant en lui-même, mais aussi parce qu'il annonce une série de 3 documentaires sur ce trouble : "TDAH mon amour", signé Claire Lamarche :up:

 

Cette série sera diffusée sur Télé-Québec, aussi je ne sais pas du tout s'il me sera possible d'ajouter le replay sur le blog !? Si c'est le le cas, ce sera bien sûr fait ;)

 

Le documentaire comportera 3 volets, pour 3 catégories d'âge :
- TDA/H chez l'enfant, diffusé le 26 octobre 2015
- TDA/H chez l'adolescent, le 02 novembre
- TDA/H chez l'adulte, le 09 novembre

 

(Montréal) Le TDAH, ou trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité, est à la mode. Entre ceux qui en parlent comme le mal du siècle et ceux qui nient pratiquement son existence, plusieurs considèrent qu'on saute vite sur le Ritalin au moindre écart de comportement.

Dommage que le débat détourne de la détresse bien réelle vécue par les personnes qui en sont atteintes. Et elles sont nombreuses : au Québec, 60 000 enfants et 270 000 adultes sont touchés. Dans sa nouvelle minisérie documentaire intitulée TDAH mon amour, et diffusée à Télé-Québec le lundi à 21h dès le 26 octobre, Claire Lamarche fait abstraction des polémiques autour du phénomène pour mieux s'intéresser aux gens qui le vivent au jour le jour, tous différemment, et qui s'en sortent. Trois épisodes, trois catégories d'âge : chez l'enfant (26 octobre), l'adolescent (2 novembre) et l'adulte (9 novembre).

Le parcours est difficile, mais l'issue est positive. Particulièrement touchant de voir dans l'épisode sur l'adolescence un Alexandre S., 17 ans, qui ne l'a pas eue facile, et que les médicaments ont éteint. Au point de tomber en dépression. En quatrième année du secondaire, il se met à consommer, jusqu'à l'overdose. Convulsions, arrêt respiratoire, Alexandre passe à un cheveu de mourir. Son père a un choc en entendant son fils lui dire à son réveil : « Moi, mourir, ça me dérange pas. »






POUR LIRE la SUITE :arrow: c'est ici !

 

 

Petites & grandes victoires sur le TDAH (Le Soleil, octobre 2015)

 

MISE À JOUR : le 29 novembre 2015

 

Houra ! Les personnes en dehors du Canada peuvent désormais visionner (en louant les vidéos, à la demande) les 3 documentaires "TDAH mon amour" :up:

 

 

 

La location de la série documentaire complète coûte 15€uros (pour une semaine), & individuellement chaque épisode (de 52 minutes), sur les enfants, les ados & les adultes est à 6€uros :)

 

Le Trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité, TDAH pour les intimes, chambarde la vie de centaines de milliers de Québécois. Il ravage l’estime de soi, les habiletés sociales et le développement affectif, compliquant parfois à l’extrême le quotidien des personnes atteintes. Sujet polémique, il représente pour plusieurs un condensé de maux reliés à la société de performance dans laquelle on vit.

TDAH, mon amour explore les multiples facettes du TDAH chez les enfants, les adolescents et les adultes, pour qui il présente des réalités bien différentes…

 

 

POUR LOUER les VIDÉOS :arrow: c'est ici ! Et la page FaceBook du film ;)

 

:idea: du pédopsychiatre Gabriel Wahl, dont je vous conseille les 2 supers bouquins pour (mieux) comprendre sur le TDA/H :
- "« Que sais-je ? » Les enfants hyperactifs"
- "« Mon frère a une tornade dans la tête » L'hyperactivité"

 

     
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Du pédopsychiatre Olivier Revol, l'excellent "On se calme ! Enfants agités, parents débordés" (pour lire ma critique de ce livre)

 


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4 commentaires à “Petites & grandes victoires sur le TDAH (Le Soleil, octobre 2015)”

  1. bastien dit :

    Un article intéressant avec plusieurs liens, dont un, concernant le blog du Dr Louis Vera ,pédopsychiatre en Ile de France ,qui peut aider à mieux comprendre ce qu’est le TDA-H .
    J’espère qu’on pourra voir ces documentaires en replay sur votre blog, chère ALEXANDRA :)

  2. elodie dit :

    J’aimerais un peu vous éclaircir sur la situation du TDAH au Québec, et plus généralement au Canada. Je sais que la plupart des enfants qualifiés de TDAH en Europe le sont réellement. Maintenant au Canada et principalement au Québec, le TDAH est surdiagnostiqué. Personne n’a entendu parlé du manque criant de médecins de famille, particulièrement à Montréal. Les enfants se rendent souvent dans des cliniques de passage et n’ont souvent aucun médecin attitré. Je vous parle du médecin de famille parce qu’au Canada en général (et ailleurs aussi), c’est lui qui va détecter les problèmes des enfants et qui va acheminer/aiguiller les parents vers les spécialistes. Les écoles et les garderies, comme en Europe, détecte les problèmes des enfants également. Ce qui est différent ici, c’est qu’on va parler plus en terme de diagnostics/troubles que d’aller dire à un enfant d’aller consulter un médecin. Les garderies/écoles ont leur propres modes d’évaluation et ont tendance malgré tout à poser des diagnostics. L’enfant bénéficie d’une orthophoniste s’il a un diagnostic (autrefois c’était moins le cas, mais les coupures budgétaires font que le diagnostic est nécessaire pour obtenir de l’aide). Au Canada, sans diagnostic pas d’orthophoniste ou autre ergo, professionnel que vous verrez gratuitement ou presque. Sinon, dans le privé, ces professionnels coûtent 100 dollars (75 euros l’heure ou la demi-heure)? Les assurances privées remboursent 5 séances environ par an. Tout cela pour dire que l’accès à la médecine et aux professionnels est un parcours du combattant. Les écoles n’ont souvent guère le choix quand il s’agit « d’aider » un élève en difficulté. La médication comme on dit ici est le choix prioritaire. Il n’est donc pas rare que la moitié des garçons d’une classe et quelques filles soient médicamentées au ritalin ou avec des médicaments similaires.
    Je suis la maman d’un enfant ayant quelques ennuis visuels. Ainsi la mauvaise prise en charge a eu des conséquences graves. L’accès au médecin, surtout au Québec a été difficile et nous avons eu des consultations d’ophtalmo à la và-vite. Cela a eu pour conséquence l’aggravation des problèmes de mon fils. Nous avons été traités comme des chiens. Nous avons fini par atterrir en Ontario (la province voisine) où les médecins se battent pour que mon fils récupère le mieux de sa vision : lunettes progressives, rééducation visuelle… Vous savez quoi! Le handicap visuel de mon fils n’est pas reconnu. Pour qu’il obtienne de l’aide, il faudrait qu’il soit presque aveugle avec ce système. Heureusement, ce n’est pas le cas. Ca fait 5 ans que nous nous battons. Mon fils est scolarisé à la maison, parce qu’il faudrait que j’accepte qu’on lui mette un diagnostic de TDAH pour obtenir de l’aide. Bien entendu, je refuse puisqu’il ne l’est pas. S’il se fatigue vite, on sait d’où ça vient et les thérapies qui ont réussi sont visuelles et pas autre chose. Nous sommes comme bien des enfants dans un no man’s land. Je refuse un diagnostic qu’on sait erroné. Il a fait subitement des progrès énormes en lecture à la suite d’une thérapie visuelle axée sur la convergence. Le système est handicapant pour nous. Pour l’avoir expérimenté pendant 5 ans, je peux vous dire qu’en France, dans le cas de mon fils, l’aide a été/et aurait été plus efficace. Nous sommes également français et j’ai passé un an en France. Le Canada a des côtés très positifs, mais si vous n’entrez pas dans les cases d’un de leur handicap, vous êtes les oubliés. Par contre, pour l’instruction en famille, l’Ontario, c’est le paradis. Nous sommes très nombreux et nous sommes toujours de sortie (spectacles, musées, activités) et parfois avec des groupes d’école. Nous sommes reconnus en tant que groupe et nous avons accès à des activités assez intéressantes à peu de frais.

    • Mêmepasmal! dit :

      Bonjour Élodie,j’habite en France en zone rural,
      Nous avons 2 orthophonistes qui mettent les parents sur listes d’attente tellement elles sont débordées ,un centre des troubles des apprentissages a 1 heure de chez nous ,qui acceptent de consulter l’enfant que si en échec scolaire et avec 1 ans d’attente avant consultation.
      Mon medecin de famille n’a jamais sû nous dire où aller,qui voir pour notre fils,diagnostiqué ce jour depuis ses 8 ans TDAH,HP,DYS.
      En France aussi nous trouvons dans le libéral une ergo(180€ le bilan puis 80€ la séance)seule l’orthopnoniste et la orthoptiste est prise en charge par la sécurité sociale.
      Il nous a fallu 1 an pour trouver une Orthopedagogue 60€ de l’heure non remboursable,une graphotherapeute(non remboursable).et en plus de tous ces déplacements s’ajoute bien sûr le temps scolaire,où nos profs ne connaissent pas les dys,TDAH.
      Mon fils a été 18 mois avec le traitement QUAZIM,meme molécule que la ritaline.cela a agit pour lui les premièrs mois sur sa concentration,mais sans reconnaissance et prise en charge par le système scolaire,autant parler à un sourd.
      Bref,tout ça pour vous dire,qu’en France aussi c’est pas mieux,suivant certaines zones.
      En France,on parle beaucoup,mais sur le terrain c’est la galere.pour nous aussi il a fallu accepter l’étiquette HANDICAP auprès de la mdph(maison départementale de handicap)pour avoir un minimum d’aide,d’ailleurs en France la MDPH est engorgé de dossier d’élèves dys,et renvoie la responsabilité à l’éducation national…..c’est la patate chaude…..en France c’est une tonne de papier à remplir pour être reconnu,et bien des parents abandonnent.
      Cela fait 5 ans que nous nageons à contre courant en prenant de bonne vagues qui risquent à tout moment faire couler notre fils de 13 ans.
      Moi aussi,j’ai longtemps pensé que l’herbe était plus verte ailleurs,comme au Canada :)

      • Mêmepasmal! dit :

        Ah,encore une chose que j’ai oublié dans les differents soins la THÉRAPIE COGNITIVE COMPORTEMENTAL pour les TDAH,trop peu traité chez nos praticiens,là aussi à nos frais en plus de trouver la bonne personne. :oops:



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