Un RDV au lycée pour préparer le retour du zébrillon en classe

Un RDV au lycée pour préparer le retour du zébrillon en classeAmis lecteurs, bonjour :)

 

Des nouvelles neuves du zébrillon, après ce billet posté en janvier...

 

Nous avions donc, depuis quelques semaines déjà, rendez-vous dans un lycée pour envisager le retour du zébrillon à la rentrée prochaine :!:

 

Vous comprendrez aisément combien cette perspective peut être angoissante pour lui, & pour moi aussi :(

 

Revenir dans une scolarisation classique après 2 années compliquées au collège (6ème & 5ème) & un an passé en homeschooling au CNED (3ème) représente un gros changement. Même si le lycée que nous avons sélectionné est un privé de petite taille.

 

L'entretien était donc particulièrement attendu... & redouté, tant de lui que de moi. D'autant plus que nous ne savions pas quelle serait la position adoptée par le chef d'établissement :oops:

 

Allait-il accueillir à bras ouverts un élève quelque peu hors norme, qui n'aurait que 12 ans à son entrée en classe de seconde ? :hypno:

 

Ayant toujours eu pour manie de passer intérieurement en revue absolument tous les cas de figures d'une situation afin de gérer au mieux mon anxiété dans les échanges face à un interlocuteur, j'avais bien entendu considéré l'hypothèse qu'il puisse tout bonnement refuser la venue du zébrillon, en opposant ses 3 années d'avance & son jeune âge.

 

C'est pourquoi j'avais pris soin d'expliquer la situation lors de la prise de contact : les années compliquées, le CNED, le 3ème saut de classe. Tout en appuyant bien sur l'âge du loustic afin de tâter le terrain, avant que nous nous déplacions (craignant que mon garçon ne soit accablé par un refus frontal, comme une porte qu'on lui claquerait au nez) :!:

 

Un RDV au lycée pour préparer le retour du zébrillon en classe

 

Aussi, lorsqu'invités à prendre place dans les sièges disposés dans le bureau du chef d'établissement, celui-ci accueillit mon zébreau en lui lançant, d'un ton très assuré :

 

Alors jeune homme, tu viens pour ton entrée en 5ème l'an prochain ?

 

 

J'eu TRÈS TRÈS peur 8-O

 

Instant de panique & de confusion dans ma tête, doublé d'un échange inquiet de regards avec le loustic, me laissant entrevoir qu'il était traversé par la même frayeur.

 

L'homme avait-il un sens de l'humour un peu décalé ? N'avait-il tout simplement pas été briefé par sa secrétaire à qui j'avais pourtant longuement parlé ? Décision fut aussitôt prise d'intervenir & de rectifier le tir. Non, le jeune homme n'était pas là pour entrer en 5ème, mais en seconde :roll:

 

Gros soulagement quand notre hôte éclata de rire en réalisant sa méprise. Il avait ouvert le dossier de la ligne du rendez-vous suivant sur son agenda électronique :)

 

Passé ce léger flottement, l'entretien fut très enrichissant. Le chef d'établissement se montrant très à l'aise avec le parcours atypique de mon EIP, & ne manifestant pas la moindre réserve quant à son accueil au sein de son lycée :up:

 

Très agréablement surpris par le personnage qui nous a fait à tous 2 une excellente impression. Il n'était absolument pas dans le jugement, mais au contraire dans une dynamique très positive, prenant à cœur de détailler au zebrounet les options, le fonctionnement, les enjeux & le rythme des 3 années qui l'attendaient.

 

Ce qui est une excellente méthode avec lui, qui a vraiment grand besoin d'être averti du déroulé complet d'un programme, & du sens que celui-ci prendra pour se sentir à son aise :idea:

 

Ne pas savoir, devoir être dans l'improvisation le panique totalement & devient très anxiogène.

 

Nous sommes ressortis du bureau rassérénés & plutôt heureux de cette rencontre. J'écris "plutôt heureux" parce que je préfère désormais rester dans une certaine mesure & garder un recul nécessaire ; ayant appris avec le temps à ne pas trop m'emballer suite à ce type de rendez-vous :-?

 

De mon côté, avec l'espoir que ces bonnes paroles aident mon fils à se motiver les jours où le moral est (plus) bas, & reprendre goût à une scolarité dans un établissement. Mais surtout qu'elles lui donnent la force de surmonter ses peurs, pour le moment encore très présentes.

 

Car s'il appréhende (beaucoup) d'être à nouveau intégré - au moins sur le papier... - dans une classe, il a vraiment très envie de renouer avec un quotidien rythmé par des cours, des professeurs différents, des expériences en laboratoire ( :-P ), des camarades.

 

Ce que je comprends parfaitement du reste !

 

Et puis il a toujours le rêve d'avoir enfin UN ami :round:

 

Ce qui serait purement merveilleux & résoudrait, j'en suis certaine, bien des soucis. Se faire un ami rendrait tout beaucoup plus supportable, faisant oublier la solitude & l'impression perpétuelle de rejet.

 

To be continued... ;)

 

 

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23 commentaires à “Un RDV au lycée pour préparer le retour du zébrillon en classe”

  1. Ouf pour l’erreur de rv. J’imagine votre frayeur, d’autant qu’il ne feignait pas puisque c’était une erreur de bonne foi.
    On a eu un peu pareil en inscrivant Z au CM2 (avec idem, annonce du parcours à l’avance).
    Quand le directeur nous remet , à l’issue de l’entretien, la liste des fournitures des … CE2….

    En tout cas, je suis sure que ce RV permettra une fin d’année (pfiou.. déjà) plus sereine et des vacances d’été au top. (oui bon… vu la météo on y est presque).

    On ne peut prédire l’avenir, on ne peut que se persuader que le pire n’est jamais certain, mais en tout cas, vous avez là les meilleures cartes possibles. Alors ON Y CROIT.

    Quant à l’Ami…. je plussoie. Et je ne doute pas que ça arrive enfin.
    C’est arrivé pour sa cop’s. Même si il faut se tenir au courant entre « elle ne veut plus être mon amie » et « c’est ma meilleure amie pour la vie » pour être à jour.
    Et comme Z, fidèle aux extrêmes, ne connait pas la demi-mesure, quand elles sont dans une phase « sans », malgré les sentiments des deux côtés, c’est « elle ne veut plus être mon amie.. c’est donc mon ennemie ». Pfiou. Même quand on croit que c’est gagné, ça ne l’est pas :-)

  2. Bumyne dit :

    Bonjour,
    Mon Zebrounet aussi a 12 ans. Il a un parcours compliqué aussi. Entrée en 6eme l’année dernière et gros mal être, clash avec les autres élèves. Dépistage de sa précocité et saut de classe dans la foulée pour lui redonner confiance et tout à la vie. Tout ça n’a pas tenu trois mois en tout … Fin novembre 2014 il était descolarisé, grosse depression, comportement opposant-provocant et mise en danger … J’ai arrêté de travailler pour l’accompagner et me documenter. Suivi psy, ergo (car il est dysgraphique aussi !!) et choix d’un nouveau Collège pour sa rentrée en 4eme cette année.
    Ca a duré un mois avec beaucoup de peine et il a dû être hospitalisé en Pedopsy depuis le 1er octobre 2015. Il y est toujours et on souffre tous !!! C’était devenu ingérable à la maison et on ne trouve rien à lui proposer pour le réconcilier avec la société. Des examens plus poussés ont été fait et il a une variante d’hyperactivité qui explique son impulsivité.
    Les mois défilent et on n’a toujours aucun projet concret à lui proposer pour l’année prochaine. Il a abandonné le travail ( juste l’école à l’hôpital depuis 4 mois). Si vous entendez parler de quelque chose dans l’ouest de la France on est preneur. On a essayé de contacteriez service d’ Olivier Revol pour qu’ils nous donnent des pistes mais pas de réponse !!! À part l’hôpital de la pitié Salpetriere, toutes les portes sont fermées. Nous sommes une famille épuisée. Et oui il a aussi un papa et deux sœurs qui ont aussi leurs propres soucis à gérer.
    Bon courage dans vos démarches. Et beaucoup de bonheur !!
    Une maman démunie mais aimante

    • Angelique dit :

      Dans l ouest de la france, un etablissement specialisé à Angers

      http://immaculee-angers.anjou.e-lyco.fr/etablissement/le-cycle-eip/

      Bon courage a votre famille!

    • Naturelle dit :

      À Saint-Nazaire près de Nantes, il existe du primaire au lycée l’école internationale Corbilo, bilingue et spécialisée dans la prise en charge des enfants HP. Allez voir leur site et surtout bon courage.

  3. Petit témoignage ici : lorsque L. est rentrée au lycée à 12 également, nous avions eu aussi une rencontre avec le chef d’établissement. Il avait été très clair : puisque L. rentrait alors en lycée international avec option OIB, il était hors de question qu’elle fasse d’autres activités. Or, nous avions en main un papier officiel démontrant qu’il était nécessaire que sa scolarité soit adaptée puisque sportive de haut-niveau inscrite sur liste ministérielle.
    « Volteface administratif » du proviseur : ah ben si alors vous avez un papier…. (sous entendu, je suis couvert).
    Nous avons ENSUITE insisté pour qu’il nous donne le nom de profs ouverts à la précocité et c’est auprès d’eux que j’ai demandé quels étaient leurs collègues non-ouverts.
    Et ça a été la clé : le proviseur c’est bien, mais c’est pas lui qui va enseigner, il est juste là pour qu’il n’y ait pas de vagues dans son établissement.

    Donc mon conseil : il vaut mieux que tu puisses ranger de ton côté un ou deux profs qui deviendront des personnes ressources pour leurs confrères.
    Sans ça, Zébrillon risque de se sentir injustement positionné : avec l’aval du grand chef, mais malmené au quotidien pour les sous-fifres et ça c’est TRES inconfortable.

    De la même manière qu’en maternelle il vaut parfois mieux avoir une ATSEM dans la poche pour le réconfort, qu’au lycée c’est un ou deux profs qu’il faut cibler pour que tout se passe bien.

    • Naturelle dit :

      Bonjour,

      Pourriez-vous me communiquer le nom de votre lycée ? Je me demande si nos enfants ne sont pas dans le même…

  4. Marina dit :

    quel message rassurant! de tout cœur avec vous! ce message me donne envie de dire une chose : aussi noir et obscure soit l’instant présent, il faut croire qu’il y a toujours, toujours, une porte quelque part, des gens bienveillants sont là, La route est encore longue…vos enfants ont bcp de chance de vous avoir, vous faites bcp pour eux. Cela donne du courage. Il y a d’autres personnes bienveillantes, il va falloir les trouver, pour faire face aux détracteurs, parce qu’il y en a toujours…

  5. Cat dit :

    Merci pour ces nouvelles touchantes… J’espère de tout cœur qu’il va s’y épanouir.
    Concernant les amitiés, il existe par chez nous un groupe d’enfants déscolarisés qui permet à ces enfants qui pourraient se sentir isolés de rencontrer d’autres enfants. Je ne sais pas si ça existe par chez vous?… Bonne continuation

  6. Je croise les doigts pour tous les deux, j’espère que tout ira bien !
    D’après mon expérience personnelle et celles des personnes de mon entourage, le privé est le plus souvent la meilleure solution, tout simplement parce que ce sont des écoles qui ont le souci de leurs élèves ; de leur bien-être, de leur épanouissement, de leur futur, quelles que soient leur profil, en retard ou en avance, sans a priori. C’est une priorité pour eux et ça se voit (je ne veux pas dire que certaines écoles publiques ne sont pas aussi ouvertes d’esprit, je parle statistiques, là).
    Pourtant, bien qu’ayant choisi le privé depuis presque le départ, j’ai eu des réticences à en parler pour mes enfants (déjà grands, 17 ans pour l’aînée de mes filles à la découverte de sa douance + troubles dys, puis 16 et 13 ans pour ses soeurs, troubles associés également). Je me demandais quel serait l’accueil, même s’il était évident que certains de leurs camarades de classe étaient des zèbres très vraisemblablement dépistés et clairement bien épaulés.
    Bref, j’ai franchi le cap parce qu’il le fallait pour les demandes de temps supplémentaire aux examens (obtention systématique dès qu’un trouble dys a été diagnostiqué) et si je n’ai pas été surprise de la bienveillance et de la simplicité de l’accueil des caractéristiques de mes enfants, j’ai été malgré tout bien heureuse et soulagée.

    Tout ça pour dire que malgré des expériences pénibles et douloureuses, il ne faut pas se décourager. Bien sûr c’est forcément complique d’avoir 12 ans quand les autres en ont trois de plus, mais si ces autre enfants sont eux-mêmes bienveillants et ouverts d’esprit, l’expérience peut être bénéfique, enfin ! Surtout que les zèbres se concentrent dans ce type d’école, et qu’on en retrouve souvent bien plus qu’un ou deux par classe. Des personnes autour de vous ayant une compréhension intuitive de votre manière de pensée, parce que c’est aussi la leur, tout simplement, est un baume pour le quotidien :)

    • Memepasmal! dit :

      Bonjour,avant de parler privé je vais souhaiter à Alexandra et son Loulou un grand courage pour ce changement de situation,non sans peine j’en connais l’expérience,le directeur très sympathique ne fait pas forcément des profs bien veillant :( ,NI des eleves extra gentils,emphatique et tunti quanti.

      Chaque changement chez nous est à préparer aussi,le lieux,comment y aller,comment gérer les imprévu du trajet,les autres,comment appréhender leur regard,comment accepter les différences et se faire accepter,les profs,vont ils m’aimer?….

      Tous ca,nous avions pensé le trouver dans son école privée actuelle(2 Eme changement)que nini.la directrice nous avait fait bonne impression,patatraque,en un mois, revirement de situation,mon fils tdah/hp ne rentre pas dans le cadre(distrait,dissipé,impulsif,désorganisé,oubli ses affaires)pour les profs de 4 Eme,c’est pas gerable,34 eleves par classe,PAP au bon vouloir de chacun,

      En bref,le privé n’est pas la garantie d’un enseignement a pédagogie adapté aux eleves,HP DYS,malgré leur belle pub.

      Aujourd’hui nous recherchons un établissement à effectif réduit comme l’a bien choisi Alexandra.mais dans le 78,,,c’est pas simple,mais on garde quand même confiance.

      • Memepasmal! dit :

        L’obtention de temps supplémentaire quand détection dys n’est pas appliqué,malgré la nouvelle circulaire du PAP,,,,,y a qu’à se rendre dans les assoc de parents dys pour s’en rendre compte.
        Entre les académies et les départements il y a un fossé,mais heureuse que vous soyez loti,mais ne faites pas une généralité SVP. :-D

  7. Lyjazz dit :

    Je me souviens d’une amie qui a mis sa zébrette au collège du quartier, par force, après 1 ou 2 ans dans un collège spécialisé dans les EIP. Son principal problème était les amis en effet. Jusqu’à ce que mon amie dise à sa fille : trouve quelqu’un d’atypique dans la cours, comme un/e homosexuel/le, ou quelqu’un qui a un hobby très spécial, etc. La zébrette a suivi ce conseil et s’est faite amie avec un homo, qui lui a ouvert un cercle plus important d’amis…
    Depuis, je garde cette histoire en mémoire. ça peut servir !

  8. Agnes dit :

    Ben bon courage, je ne lui conseille vraiment pas d’esperer trouver un copain en entrant a 12 ans en 2nd… meme dans un lycee petit. A moins que ce soit un autre EIP… et encore parfois c’est l’oppose, ils ne s’attirent pas du tout :o(
    Je lui conseille surtout de trouver un ou deux profs qui le supportent et ou il pourra se refugier (physiquement et psychologiquement).
    Pour les copains… qu’ils trouve un groupe de son age qui a les meme interest hors de l’ecole, ca sera sa plus grande chance (scouts? robotiques? sport compet?) ca ne risqué pas fort de se faire au lycee…
    bon courage!

    • Elegna dit :

      Je plussois ce commentaire !
      Si 3 années d’écart sont anecdotiques passé 17/18 ans, avant elles sont énormes. Le Zébrillon est sans doute mature, mais cela ne veut pas dire que sa maturité rejoint celle d’un ado de 15/16 ans, loin s’en faut. Peut-être que votre fiston attira la sympathie auprès de ses camarades, mais ils le verront comme un petit frère, pas comme un ami, car tout simplement il n’en sera vraiment pas au même point qu’eux. 15 ans c’est l’âge des premières soirées, des premiers flirts, c’est aussi celui du désir d’émancipation ou encore l’âge où on commence à s’engager dans des associations, où on apprend à conduire, où on part en vacances seul, à 12 ans on est encore tellement loin de tout ça, enfant précoce ou non…

      Je ne comprends toujours pas pourquoi avoir délibérément créé une si grande différence d’âge entre lui et ses camarades futurs…
      Certes votre fils s’ennuyait au collège, mais c’est le cas de quasiment tous les enfants qui n’ont pas de difficultés scolaires, le niveau au collège étant extrêmement bas. Mais si les autres se font à l’idée de ne pas être nourri intellectuellement au collège, c’est tout simplement parce qu’ils perçoivent un autre intérêt au collège que le scolaire, celui d’être avec des camarades de leur âge, de pouvoir s’investir dans des clubs le midi ou dans un sport à l’UNSS, bref un lieu de sociabilité. D’ailleurs dans vos mots on sent que le Zébrillon souffrait plus de ne pas avoir d’ami, de ne pas tisser de liens avec les autres, que du programme scolaire trop léger. Bien sûr ce n’est pas de la faute de votre fiston s’il se sent différent des autres, s’il se sent en décalage, je le sais je suis moi-même précoce et en ai souffert. Mais s’il avait besoin d’une parenthèse or du collège où il ne se sentait pas à sa place, pourquoi ne pas avoir opté pour le homeschooling sans saut de classe ? Cela aurait évité d’ajouter en plus de son décalage avec les autres imputable à la précocité, le décalage de l’âge, qui accentue la difficulté à se faire des amis. Et de toute façon même sans le troisième saut votre fils aurait pu combler son désir d’apprentissage puisque avec l’IEF on peut tout approfondir, et l’ennui qu’il aurait pu retrouver en retournant au collège en 3ème (qui sera peut-être effectif de toute façon en seconde), aurait pu être allégé en envisageant par exemple, puisque votre fils apprend l’allemand de réduire l’année de 6 mois avec un échange type Voltaire.
      Depuis l’annonce du homeschooling doublé du troisième saut, je comprend la décision du homeschooling, que vous avez bien expliquée, mais je ne saisis toujours pas l’intérêt du troisième saut de classe, et je n’ai jamais vu cette décision expliquée clairement, or c’est une vrai question que je me pose ?

      • Whiplash dit :

        Bonjour Elegna,
        Je partage votre avis sur la différence d’âge liée aux sauts de classe qui me semble néfaste, mais je ressens en même temps une grande frustration quand je vois mon fils, en CM1, THQI, sans saut de classe, résoudre sans difficulté les problèmes de maths du voisin en 4ème, pour qui ce n’est pas si évident que ça. Une grande sensation de gâchis devant cette non prise en charge de ces enfants HP. L’enfant avec un potentiel sportif a le droit lui à toute l’attention possible, il est regardé avec respect et admiration, son parcours scolaire est adapté, on va le pousser dans sa pratique sportive pour en faire un champion. Notre enfant HP doit quant à lui se rendre invisible et surtout se taire afin de ne pas déranger la bonne marche de la classe, en tant que parent, il nous faut faire profil bas, car évidemment, ce sujet est hautement tabou. À priori pas favorable au saut de classe je ne cesse cependant de me demander si mon choix est le bon. Je suis en colère contre ce système éducatif français qui ne nous propose aucune solution satisfaisante.

      • Caroline dit :

        Bonjour
        Le saut de classe peut être important suivant les esprits je pense que c’est comme les sportifs, il y a les sprinters et les marathoniens. Vous n’allez pas dire au premier : arrêtes de dépasser les autres, approfondis en faisant du marathon…
        Puis à un moment donné que voulez-vous approfondir de plus? Le collège n’est pas indéfiniment étirable au niveau des connaissances…
        En 2nde où j’ai eu des problèmes de santé, la prof principale a dit à ma mère à la fin du 1er trimestre : « elle a un an d’avance, elle peut redoubler »…Ma mère était verte, au lieu de me motiver et de m’aider c’était déjà perdu d’avance sous prétexte que j’avais 1 an d’avance.
        La maitresse de ce2 de mon fils m’a dit pareil : il n’a qu’à s’ennuyer et profiter de cette année pour améliorer ses relations sociales. Quel est l’intérêt ?? J’ai changé mon fils d’école (sans saut de classe) pour une où le niveau est plus poussé et où ils parlent occitan ce qui demande plus d’intérêt à mon fils sur le temps scolaire. Si son esprit a besoin de nouveauté pour être intéressé c’est comme ca…Ils auront bien assez de la vie d’adulte pour être confronté à l’ennui etc, évitons leur dans leur enfance/adolescence…Le mien en devenait éteint et dépressif…
        Caroline.

      • famille à rayures dit :

        Bonsoir, je crois qu’à ce stade là de la scolarité du zébrillon d’Alexandra, il n’y a plus à justifier ses choix qui coulent de source… le zébrillon aura forcément pkus de chance de se faire des amis avec 3 sauts de classe au lycée qu’avec 3 sauts de classe en scolarisation à domicile. avec 2 sauts de classe il ne s’était pas fait d’amis ni en 6e ni en 5e alors pourquoi persister dans l’erreur. Au moins même si ça ne fonctionne pas ça l’encourage à retourner au lycée et peut être par chance rencontrera t il la bonne personne. Et au moins il perd pas autant de temps que tout les petits français à s’ennuyer à l’école et finalement il perd moins de temps que les autres à rien faire… En tant que maman d’un petit zèbre esseulé et en mmanque de copains je comprends qu’Alexandra cherche des solutions pour aider son fils. Je ne pense pas que ce ne soit qu’une question d’âge. Les enfants qui le rejettent pour son age ne méritent pas d’être ses copains, des enfants à l’intellige,ce humaine ça existe il ne reste plus qu’à les rencontrer!!!

        • Elegna dit :

          Bonsoir,

          Il ne s’agit pas de rejeter quelqu’un pour son âge, mais de ne simplement pas réussir à créer d’affinités car cet âge implique un décalage trop grand de centres d’intérêt et de maturité sur un tas de points, puisque le fils d’Alexandra est certes mature sur certains plans, mais sur d’autres il reste un enfant de 12 ans et pas un adolescent de 15/16 ans.
          Vous dîtes « Avec 2 sauts de classe il ne s’était pas fait d’amis ni en 6e ni en 5e alors pourquoi persister dans l’erreur », il pouvait très bien aller vers les quatrièmes ou troisièmes et se lier d’amitiés avec eux, donc pourquoi avec un an d’avance il aurait plus de facilités à créer du lien avec ces camarades de classes plus âgés ? Je ne vois vraiment pas…

          Je suis précoce, me suis ennuyée sur le plan strictement scolaire car ça n’allait pas assez vite, mais n’ai pourtant pas eu l’impression d’avoir gagné du temps parce que j’ai eu mon BAC à 16 ans, ni d’en avoir perdu parce que l’école ne me nourrissait pas suffisamment intellectuellement. Parce que l’école, ce n’est pas que de l’apprentissage scolaire, c’est aussi l’apprentissage de la vie, c’est s’exposer à la différence, s’adapter à l’autre, interagir avec l’autre, si l’école est vue comme un lieu d’échanges, de rencontres, d’interactions sociales, l’ennui éprouvé face aux enseignements trop léger n’est pas un problème car on tire beaucoup de positif. Seulement ces interactions, ces échanges, sont beaucoup plus difficile à créer avec des gens nettement plus âgés quand on a 12 ans, car il y a une sorte d’intimidation vis-à-vis du plus grand, et aussi il n’y a rien en commun au niveau de l’avancement dans la vie (comme je l’ai dit à 15/16 ans on a une envie et on se donne les moyens de l’indépendance, on s’engage dans des associations, on apprend à rouler, on fait ses premières soirées, part en vacances seul, alors qu’à 12 ans on n’en est vraiment pas là) quand bien même le jeune de 15/16 ans aurait le même profil que celui de 12. Evidemment qu’à l’âge adulte ¾ ans ce n’est rien, mais à l’adolescence c’est énorme.

          • Nawal dit :

            Bonjour , je suis assez d’accord avec vous Elegna , l’école c’est aussi les rencontres avec les autres , les projets que l’on peut faire ensemble , comme partir en vacances ( les ados ) surtout seuls sans les parents ! Et la découverte de l’amour ( toujours à l’adolescence ) nous aussi adultes nous allons vers des personnes ayant les mêmes affinités et aujourd’hui je me rends compte que j’ai des amis de tous âges . Ce fût un des problèmes d’une de mes filles , rconnue hp vers 20 ans . Car elle n’en pouvait plus de faire semblant , de rire à des choses qui en fait ne l’amusaient pas du tout , ( et surtout pendant le lycée ) c’est pas que les autres rejettent mais c’est qu’ils ont des centres d’intérêt différents ! Je trouve que le rejet avait été pour elle plutôt en primaire , de mon expérience. Après on va naturellement vers des personnes hp car on se reconnait sans le savoir ! Et ça c’est magique ! @ famille à rayures , je n’ai pas trop compris votre logique de dire : avec 2 sauts de classe , ils ne s’était pas fait d’amis , avec 3 ce sera le cas ? Je souhaite vraiment au fils d’Alexandra d’en tout cas de pouvoir rencontrer quelques personnes avec qui cela se passe bien et je pense qu’au lycée peut-être les ados se trouvent être plus ouverts .

  9. labrunnette01 dit :

    Bon courage à vous ! En espérant que le zébrounnet trouve une place parmi ses pairs, et que les parents puissent être soulagé, moins inquiets =)
    On est tous avec vous !!

  10. Bon courage pour l’année de seconde.
    Au moins votre fils n’a pas perdu de temps dans sa scolarité et rien que cela c’est une chouette satisfaction.
    J’espère qu’il trouvera un copain ou une copine sympa.
    Peut-être en expliquant son parcours atypique à la classe en début d’année ? Après tout, on est tous différents. Peut-être qu’un prof pourrait prendre une heure afin que chacun se présente et présente ses spécificités (sportif de haut niveau, musique au conservatoire, joueur d’échec, passionné de jeux vidéos….) Je ne sais pas, c’est une idée… Je dis cela car vous aviez présenté une émission sur une fille aspie et elle s’était présentée à sa classe en expliquant ses spécificités et elle est maintenant super bien intégrée. J’avais trouvé la réaction de la classe très positive.
    On pense à vous.

  11. Moi-même dit :

    Personnellement en seconde, j’ai beaucoup de chance puisque mon lycée est très ouverts aux EIP. Nous avons des profs référents, quand c’est possible il y a des aménagements de cours, par exemple un élève de seconde qui a un très bon niveau en anglais peut suivre des cours de première ou terminale (seulement quand l’emploi du temps le permet), et récemment il y a eu une réunion de tous les EIP du lycée organisée par l’infirmière et les profs référents. Maintenant nous organisons nos réunions nous-mêmes, il y en a une prévue bientôt, pour parler d’un projet vidéo qu’on a à coeur pour sensibiliser à cette différence (:
    Dans ma classe nous sommes deux testées et un, peut être deux fortement suspectés, et nos camarades sont pour la plupart très ouverts. Imaginez le choc quand une fille de ma classe m’a dit « mais c’est bête de penser que vous avez 20/20 partout, c’est pas ça, vous avez un fonctionnement différent » ! Mais c’est peut être dû au fait que je suis dans une filière assez élitiste avec énormément de demandes pour peu d’admis, donc une majorité d’élèves brillants qui s’intéressent plus au monde qui les entoure qu’un élève « lambda ». Même si parfois je me sens un peu mal quand j’ai fini un contrôle en une demi-heure sans avoir révisé alors que les autres n’en sont qu’à la moitié en ayant révisé pendant 3 jours… mais je pense que c’est inévitable.
    (après il ne faut pas croire que mon établissement est l’idéal sur Terre, ma prof de maths par exemple fait partie de ces gens qui pensent que nous sommes des génies qui devrions avoir 20 partout, et quand nous bavardons elle nous rappelle à l’ordre par un « les surdoués au fond » à peine méprisant… Mais en règle générale il y a quand même une bonne acceptation de la part des profs, et quand on sort d’un petit collège de campagne où les profs étaient choqués par l’ordinateur d’un élève dyspraxique, ça fait du bien !)



:) :-D 8) :oops: :( :-o LOL :-| :-x :-P :-? :roll: :smile: more »

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