Après un article publié en décembre dernier sur les enfants à haut potentiel intellectuel, le site Thinkovery s'intéresse de nouveau à la douance

Ce coup-ci, l'article traite du surdouement chez les adultes : "Adultes à haut potentiel : les oubliés de la psychologie"

L'article, mis en ligne dans la section "Santé" du site, est signé Marie Perez, & est donc axé sur les EIP devenus grands.

Car on ne le répétera jamais assez : un enfant surdoué le sera toute sa vie, à tout âge. Ce qui est (bien mal) appelé en France la "précocité intellectuelle" ne disparaît pas à l'adolescence, ou en grandissant de façon plus générale

Il n'y a pas un moment où les autres rattrapent cette "avance" car il ne s'agit tout bonnement pas ce cela ; mais bien d'une organisation structurelle, d'une efficacité des connexions neuronales différentes & surefficientes (& non d'une bête avance sur les apprentissages, comme beaucoup de personnes étrangère à la question le supposent)

Voici les premières lignes de l'article :

Dans les pays occidentaux on se préoccupe beaucoup (trop diront certains) des enfants à haut potentiel. Mais on semble oublier que ces derniers finissent par grandir, devenir des adultes, et devoir s’intégrer dans la société. Qui sont ces hommes et ces femmes, et à quoi ressemble leur vie ?

Depuis la naissance de la psychologie cognitive au siècle dernier, les psychologues se sont toujours beaucoup plus intéressés aux enfants qu’aux adultes. Les surdoués ne font pas exception à la règle. Pour preuve, le faible nombre d’études consacrées aux adultes à haut potentiel intellectuel. Le mot « précoce », fréquemment employé, n’y est sûrement pas pour rien. « Il laisse entendre que les enfants sont en avance et qu’ensuite tout va rentrer dans l’ordre », s'irrite Arielle Adda, psychologue clinicienne spécialiste des personnes surdouées.

Des adultes bien dans leur peau

Lewis Terman, l’un des grands psychologues américains du XXe siècle, est l’un des premiers à s’intéresser à ce que deviennent les enfants à haut potentiel. Il commence ses études en 1921 sur 1528 enfants ayant en moyenne 11 ans et un QI supérieur à 135, et les soumet trente ans plus tard, entre 1950 et 1955, à de nouveaux tests. Environ 95 % des sujets d’origine participent à cette deuxième batterie d’examens. Les résultats sont rapportés dans le cinquième volume de Genetic Studies of Genius, et sont, bien entendu, à remettre dans le contexte des années 1950. Parmi ceux-ci on peut notamment citer qu'en 1955, 93 % des hommes et 90 % des femmes de l'échantillon sont mariés, ce qui correspond aux chiffres de la population américaine de la même tranche d’âge. Ils se disent à 85 % plus heureux, à 9 % aussi heureux, et à 6 % moins heureux en couple que la moyenne, contre respectivement 65 %, 20 % et 15 % pour les Américains en général.

POUR LIRE La SUITE c'est ici !

je vous propose de retrouver le rapport du CNRS, datant de 2004, sur "L'état de la recherche sur les enfants dits « surdoués »", sous la direction de Jacques Lautrey, professeur émérite à l'Université Paris Descartes en psychologie différentielle, psychologie développementale & psychologie cognitive :

L'état de la recherche sur les enfants dits « surdoués » (cliquez pour ouvrir au format PDF)

Et la psychologue Arielle Adda, citée au début du papier & véritable précurseur avec Jean-Charles Terrassier de l'intérêt porté à la douance en France, est l'auteure de ces ouvrages de référence sur les personnes surdouées, qu'elle bilante, aide & écoute depuis des dizaines d'années :

- "Adultes sensibles et doués. Trouver sa place au travail et s'épanouir" (ma critique est à retrouver sur ce billet)

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- "L'enfant doué : l'intelligence réconciliée"
- "Le livre de l'enfant doué : le découvrir, le comprendre, l'accompagner sur la voie du plein épanouissement"

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