Surdoués mais vulnérables: le mal-être des adultes « zèbres » (Luxemburger Wort, février 2016)

Surdoués mais vulnérables: le mal-être des adultes "zèbres" (Luxemburger Wort, février 2016)Le quotidien Luxemburger Wort vient de mettre en ligne un article sur les adultes à haut potentiel intellectuel :)

 

Intitulé « Surdoués mais vulnérables: le mal-être des adultes "zèbres" », il évoque l'hypersensibilité qui accompagne nombre de (T)HQI :up:

 

Cette hypersensibilité qui complique tant la vie des surdoués de tout âge, y compris les adultes HP (car elle ne disparaît pas avec les années :( ).

 

Hypersensibles, leur cerveau est un bolide et leur QI frôle les sommets. Un atout mais aussi une souffrance pour certains "zèbres", des adultes à haut potentiel intellectuel qui, à l'instar d'enfants surdoués, pâtissent de leur différence et d'un sentiment de décalage avec la société.

Une partie d'entre eux, impossible à dénombrer en l'absence d'étude épidémiologique, souffre "d'une manière terrible, avec à la clé des échecs successifs à tous les niveaux de leur existence, en particulier professionnel", assure Bruno Choux, 59 ans, coordinateur pour la région Provence-Alpes-Côte d'Azur de la jeune association Zebr'Adultes.

Des parcours chaotiques

"J'en peux plus de voir autour de moi des dizaines de personnes qui sont testées zèbres et qui se retrouvent à 30 ans, 40 ans, 50 ans, au Smic, dans des parcours professionnels où ils n'avancent pas", insiste cet architecte, qui a découvert sa douance (surefficience intellectuelle, ndlr) sur le tard et à qui on a souvent conseillé, dans sa jeunesse, de laisser tomber les études après quatre redoublements.

 

 

POUR LIRE la SUITE :arrow: c'est ici !

 

 

Jeanne Siaud-Facchin aussi l'auteure de :
- "Mais qu'est-ce qui l'empêche de réussir ?" (ma critique)
- "Tout est là, juste là" (ma critique)

 

     
Cliquez pour ouvrir          Cliquez pour ouvrir

 

 

- "Trop intelligent pour être heureux ? L'adulte surdoué"
- "L'Enfant surdoué. L'aider à grandir, l'aider à réussir"

 

     
Cliquez pour ouvrir        Cliquez pour ouvrir

 

 

:idea: & je vous conseille aussi la lecture de ces billets que j'ai publié sur le blog; parmi les nombreux que j'ai écrit à propos des adultes :
- "Adulte surdoué, questionnements à propos du test"

 

- "Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le Wais (IV)"

 

- "Comment est construit un test de QI ?"

 

- "Pourquoi je n’en parle pas dans la vraie vie ?" (en 2 parties)

 

- "Coming-out intellectuel… faut-il parler de son surdouement ?"

 

- "Ces drôles de zèbres (France Culture, novembre 2015)"

 

- "Moi, surdoué ? Vous plaisantez ! (Migrosmagazine.ch, août 2012)"

 

 

✔ enfin, sur ce billet, ma sélection perso des meilleurs ouvrages, selon les attentes & la position de chacun : "Quels livres choisir sur le surdouement ? Et pour quel public ?" :round:

 

 


 

 

🚩 de mon côté, je suis l'auteure de ces 2 livres témoignages parus aux éditions Eyrolles, en attendant le 3ème ouvrage, à paraître au printemps 2018 :

 

- "Les Tribulations d'un Petit Zèbre. Épisodes de vie d'une famille à haut potentiel intellectuel", sur la douance ( = précocité intellectuelle, surdouement, zébritude, haut potentiel intellectuel, surefficience mentale ;) )

 

- "Asperger & fière de l'être. Voyage au cœur d'un autisme pas comme les autres", sur le syndrome d'Asperger & le combo Haut Potentiel / Asperger. Un regard unique en France sur les liens entre TSA & haut potentiel intellectuel ❤

 

          
Cliquez pour ouvrir                   Cliquez pour ouvrir

 

 

Et très bientôt d'un troisième opus, "L'enfant Atypique", à paraître aux éditions Eyrolles en avril prochain :roll:

 


Très bientôt, la couverture...

 

 

Tags: , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , ,

9 commentaires à “Surdoués mais vulnérables: le mal-être des adultes « zèbres » (Luxemburger Wort, février 2016)”

  1. Sandra dit :

    (y) c’est tellement ça malheureusement, mon cv est un gruyère, mon dernier boulot en septembre 2014 m’a plongée dans une profonde depression sans comprendre à l’époque le « pourquoi j’avais encore perdu mon boulot » …. puis en 2015 on a été amené à faire un bilan neuropsy pour notre fils qui était en 6ème et en echec scolaire … bilan il est Asperger Hp et Tdah…. bilan je le suis aussi comme ma grande fille (d’ailleurs elle a complètement planté son test de Qi tellement elle était stréssée ^^) , mon mari aussi et d’autres dans la famille…. ce fut un choc mais un soulagement de comprendre et de se dire « mais non tu n’es pas folle :-P « . la vie est belle malgré tout maintenant on avance mieux en famille :)

  2. LAURISA dit :

    Bonjour,
    Je suis une maman d’un « zebre » de 20 ans..et tout ce que je lis m’inquiète, car mon fils est actuellement en pleine dépression, il a arrêté ses études ( 2eme année licence musique) …il se refugie dans le virtuel, dort le jour et reste éveillé sur le net la nuit.
    Je suis un peu désemparée…car en tant qu’adulte il devrait se prendre en main…mais malheureusement il en est incapable, pour le moment. ( peur phobique du lendemain, angoisse d’etre jugé…etc..)
    Je ne sais plus comment l’aider, car c’est un adulte je ne peux pas faire à sa place ( sinon je passe pour « la mère qui couve trop son petit « ).
    effectivement, les choses bougent énormément et tant mieux pour les enfants, mais je me rend compte que le passage ado / jeune adulte est encore plus compliqué à gérer…son pédopsychiatre nous avait prévenu… »vous n’êtes pas au bout de vos peines »..et il avait 6 ans!

    • Nawal dit :

      Oui Laurisa , c’est pas facile ce passage et je trouve aussi que c’est plus compliqué qu’auparavant . De toutes façons ce passage de l’adolescence à l’age adulte est délicat pour la plupart des jeunes . C’est une génération marquée par le divorce , le chômage entre autres choses , c’est une génération moins insousciante et légère que fût la mienne . Et les caractéristiques des hp n’arrangent rien . ( la peur d’être jugé , le perfectionisme , l’anxiété … ) Pour ma part je viens de passer une année difficile avec ma cadette de 23 ans . Et cela va mieux car elle est accompagnée par un psy spécialisé dans ce domaine . C’est ce que je vous conseille . Car on ne peux plus vraiment grand chose nous-même , sachant qu’ils ont parfois besoin de nous rejeter où de nous éloigner émotionnellement pour pouvoir s’envoler . Je dois dire qu’elle a réglé ses comptes ( de part sa thérapie , cela m’a blessée parfois mais comme toutes mes copines plus àgées m’ont dit :  » c ‘est normal ,c ‘est sain tant mieux !  » bon !j’ai un peu serré les dents et j’ai tenu bon . Mais c’est vrai que cela va mieux . Elle est dans une colocation , elle qui ne voyait plus personne , elle suit des cours de théatre et de chant , elle qui avait arrété sa scolarité qq mois , et fait quelques baby sitting pour payer sa colocation . C’est déjà beaucoup comparé à l’année dernière où elle restait dans sa chambre ! Donc l’accompagnement me semble nécessaire à ce stade , et il faut savoir que d’autres problématiques non liées à la surdouance se rajoutent . Voilà bon courage et cela s’arrangera j’en suis sûre !

      • Laurisa dit :

        Merci pour votre réponse, vos conseils et cette lueur d’espoir :) Mon fils a commencé une thérapie collective pour l’aider à reprendre confiance en lui et à gérer ses phobies. il a mis un peu de temps a accepter qu’il devait se faire aider…car depuis ses 17/18 ans ils voulaient s’en sortir tout seul…il avait une sorte de « ras le bol » des psys ( qu’il voyait depuis l’age de 5ans 1/2)..Arrivé a l’âge adulte c’était a lui de raconter son histoire, d’expliquer ses problèmes, ses souffrances, ses angoisses et toutes ces questions qu’il se pose sans cesse. Et je crois que ça a été une énorme difficulté pour lui. Je ne suis pas sure qu’il a accepté son HP, il a l’air de prendre sa douance comme un handicap. Je le soutien comme je peux ,dans sa démarche, car j’ai vraiment peur qu’il baisse les bras. Mais ce n’est pas facile. Bonne journée.

        • Nawal dit :

          Bonjour Laurisa , merci pour votre gentille réponse , je pense à vous car je sais à quel point c’est douloureux de les voir comme renoncer ( en restant dans la chambre par ex ) et surtout comme ils sont de jeunes adultes , la bonne distance avec eux est difficile à trouver . Ce passage est malgrè tout nécessaire car cela les oblige à remonter la pente à un moment où à un autre . C’est vrai que c’est triste et inquiétant de quitter l’enfance pour certains , et pour les hp et leur grande sensibilité et lucidité , c’est encore moins facile ! S’il vit son potentiel comme un handicap , c’est parce qu’il n’en voit que les invonvénients pour le moment , mais c’est une chance dont il se rendra compte après car ces êtres sont magnifiquement doués et si leur talent s’épanouit , ils peuvent réaliser des choses formidables ! L’important est qu’ils savent qu’on est là , qu’ils soient bien accompagnés , ( ma fille aînée n’ a rencontré qu’une seule fois Ariel Adda , mais ça été très très efficace ! C’est bien que votre fils participe à un groupe de paroles , cela prouve qu’il accepte finalement de l’aide et qu’il veut s’en sortir . Êtes – vous sur Paris ? Il faut tenir bon et trouver les bonnes personnes pour nous aider ! Bonne journée

          • laurisa dit :

            Bonsoir Nawal,
            Vraiment merci pour vos messages et vos encouragements. Cela fait du bien d’échanger avec des personnes qui ont le même vécu. Nous sommes assez bien entourés …mais pour les autres membres de la famille ( il y a 4 ados à la maison ! ) l’attitude de mon fils n’est pas facile à comprendre. Heureusement tout le monde le soutien et il en a besoin. Quelques fois il y a des tensions , ( comme dans toutes les familles ) mais comme on essaye de beaucoup échanger et expliquer …on arrive à gérer…enfin je crois :)
            Très bonne soirée.
            ps Merci pour l’excellent blog de cette « famille zébrée » :)

    • Misyla dit :

      Bonjour,
      Concernant ses études, peut-être que la fac de musique est une approche qui ne lui correspond pas et qui ne stimule pas ses intérêts et ses dons ?
      Il y a d’autres voies auxquelles on ne pense pas toujours, comme le Diplôme Universitaire de Musicien Intervenant, qui axe en général la formation (selon les centres) sur la créativité et l’adaptabilité (des qualités plutôt « zébresques », non ?). Il y a aussi les formations de musicothérapie, et les formations de composition de musiques de films, TV, jeux vidéos…
      Cela ne règle pas les problèmes de phobie bien sûr, qui peuvent être très paralysants, dans les études et ailleurs. Mais il me semble capital de trouver un domaine qui nous correspond, où on se sent à sa place (plus difficile quand on est zèbre).
      Bon courage pour la suite.

      • Laurisa dit :

        Bonjour,
        Merci pour votre commentaire et vos encouragements.
        Oui je pense qu’il va trouver sa place…mais le parcours pour y arriver est assez complexe.
        Il a l’air de vouloir s’orienter vers de la création musicale , mais dès qu’il est question de formation il se bloque et perd confiance. Même une formation de courte durée ( 6 mois ). Il était sur le point de s’inscrire dans une école, mais dès qu’il faut passer à l’acte il n’y arrive pas…très difficile en tant que parent, car je suis tentée de m’en occuper moi même …mais je résiste et j’essaye de l’encourager. Ou je craque ….et il y a dispute, comme c’est arrivé il y qques semaines. Pas évident de voir son enfant de 20 ans , avec pour seules sorties ses rendez-vous psy ( il voit psychiatre et psychologue). Là il est en vacances…chacun avait besoin de prendre un peu de distance…c’est peut-être ça le problème…je suis trop sur son dos…je ne sais pas…je fais comme je peux en tout cas :) Bonne journée

  3. Nawal dit :

    Je voulais dire :  » qu’ils sachent qu’on est là  » oups !



:) :-D 8) :oops: :( :-o LOL :-| :-x :-P :-? :roll: :smile: more »

Commenter cet article