[VIDÉO] Enseignement : détecter et aider les élèves précoces (TVFil 78, avril 2016)

JSF-TVFil78[VIDÉO] Enseignement : détecter et aider les élèves précoces (TVFil 78, avril 2016)Le 30 mars dernier, la psychologue Jeanne Siaud-Facchin donnait une conférence destinée aux personnels de l'Éducation Nationale à l'Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines :)

 

L'objectif étant de donner des clés à ces enseignants & encadrants pour mieux connaître la douance, & ainsi mieux détecter les EIP, mais aussi les aider plus efficacement :up:

 

A cette occasion, la chaîne locale TVFil 78 a tourné un court sujet vidéo...

 

L’enfant intellectuellement précoce fait dans le champs intellectuel ses acquisitions plus rapidement et différemment des autres enfants.

Un grand nombre de ces enfants poursuit une scolarité sans aucune difficulté, en revanche d’autres ont besoin de bénéficier d’adaptations scolaires.

Apporter ces réponses aux personnels de l’éducation nationale c’était l’objet de la conférence de la psychologue Jeanne Siaud-Fachin, le 30 mars dernier à l’UVSQ.

 

 

Et voici le sujet en vidéo :

 

 

 

POUR VISITER la PAGE de l'ÉMISSION :arrow: c'est ici !

 

 

:idea: à noter que la psychologue spécialiste des surdoués est également auteure des ouvrages suivants :
- "Mais qu'est-ce qui l'empêche de réussir ?" (ma critique)
- "Tout est là, juste là" (ma critique)

 

     
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- "Trop intelligent pour être heureux ? L'adulte surdoué"
- "L'Enfant surdoué. L'aider à grandir, l'aider à réussir"

 

     
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17 commentaires à “[VIDÉO] Enseignement : détecter et aider les élèves précoces (TVFil 78, avril 2016)”

  1. Memepasmal! dit :

    Il parle bien notre directeur académique ! »NOUS AVONS DES MÉDECINS SCOLAIRE À MEME DE DÉTECTÉ CES ENFANTS, » :roll: ,,,, »NOUS ESSAYONS……..D’APPORTER UNE RÉPONSE AUX ENSEIGNANTS ET AUX PARENTS » :-x

    Ha oui,depuis quand?????nous sommes beaucoup beaucoup de parents en attente,d’une réponse face à la non prise en charge de nos enfants pas seulement HP :( ,je veux dire par là,HP DYS :-P ,

    Aucune réponse à mon courrier qui décrit le dysfonctement de mettre en place un PAP dans un établissement privé,avec un Medecin de sirconscription Academique qui n’a pas le temps de nous rencontrer :-o ,,,,

    Ha!qu’il parle bien,,,,on y croit!!!!

    • Séverine D dit :

      Bonjour,

      J’ai deux casquettes : prof (en lycée) et maman d’un petit garçon précoce (actuellement en MS) qui a tendance à faire croire qu’il ne sait pas faire plutôt qu’à montrer ce qu’il sait (d’où un certains nombres de difficultés et d’incompréhension à l’école…).

      J’étais à cette conférence, et également à la précédente qui a eu lieu à La Boissière-Ecole (avec des exemples d’enseignants ayant adapté leur enseignement pour ces enfants).
      Les choses évoluent lentement, c’est vrai. Les mentalités ne sont pas toutes prêtes à ces changements (notamment chez les enseignants, pas tous prêt à accepter les difficultés que rencontrent les petits zèbres, et j’en ai fais les frais avec la directrice d’école, prête à m’aider, jusqu’à ce qu’elle apprenne que mon fils n’était pas le petit garçon brillant en classe qu’elle imaginait…).

      Mais elles évoluent, ce qui est déjà énorme !

      Ado, j’ai vécu les difficultés qu’ont eu mes parents pour mon petit frère détecté précoce (ce qui était déjà bien, 5 ans plus tôt pour moi, on n’en parlait même pas, j’étais juste une gamine très en avance et très immature incapable de m’insérer dans un groupe…). J’ai moi-même des difficultés avec mon fils, mais sans commune mesure ! La psy scolaire qu’on a, a effectivement été très incompétente (m’expliquant que mon fils était juste un peu retardé et qu’il fallait que je lève la pression sur ses pauvres épaules…), mais l’enseignante spécialisée propose des aménagements qui lui font beaucoup de bien, et même si tout n’est pas idyllique et facile (loin de là), on est soutenu par quelques personnes ce qui est déjà beaucoup.

      Donc oui, ils essaient ! Non, tout ne marche pas encore parfaitement bien…
      Je comprends que c’est sans doute très difficile pour vous si vous n’avez pas encore réussi à obtenir des contacts, mais essayons de ne pas être si négatif avec les quelques efforts qui sont faits dans le bon sens.

      Dans quelle circonscription êtes-vous ? Du côté de Thoiry, Houdan, Villiers Saint Frédéric, je peux vous indiquer des personnes qui sauront vous aider. Ailleurs, je ne connais pas…

      Bon courage à vous !
      Séverine

      • Memepasmal! dit :

        Merci pour la proposition :) nous dépendons du bassin de rambouillet.

        2 changement scolaire pour notre fils en 4 Eme,et toujours rien,,,,,ce qui nous sort la tête de l’eau de temps en temps est l’association pour laquelle je suis adhérente depuis 5 ans,

        Malheureusement je suis moins optimiste que vous,car note fils s’épuise et que notre combat n’est pas seulement de faire appliquer un droit,,mais de tenir notre fils avec la motivation et plaisir d’aller à l’école qui ,appelons un chat un chat,fait de la discrimination claire et net.

        Et les propos de notre chère ministre Marisol Touraine au senat n’arrangent rien,
        Pour preuve, http://www.journaldesfemmes.com/maman/enfant/1559838-dyslexie-enfants-exclus-handicap/

        • Séverine D dit :

          Nous aussi, nous sommes dans le bassin de Rambouillet (mais il est vaste) : au niveau du collège, le collège d’Orgerus est pour l’instant très attentif à la précocité (je dis pour l’instant, parce que la principale adjointe à l’initiative de tout ça, a demandé sa mutation, donc je ne sais pas ce qui durera après son départ) : quelques profs formés et attentifs, et le principal est très au courant du problème. Ce sont eux qui sont à l’initiative des groupes de travail qui ont notamment abouti à la conférence avec Mme Siaud Facchin.

          Au niveau des psys privés, il y a Mme Nivert qui est super (c’est elle qui suit mon fils, elle m’a été recommandés par d’autres parents d’EIP), mais elle est un peu plus au nord à Jumeauville (entre Orgerus et Mantes en gros).

          Pour le lycée, je suis à Villiers St Frédéric, et je sais qu’on est plusieurs (dont la proviseur adjointe, mais qui elle aussi va finir par partir…) à être très attentif à la précocité. La COP (Mme Leriche) est formée sur le sujet de la précocité et très très bien (je ne dis pas ça parce que c’est une collègue, c’est la première fois que j’arrive à travailler avec une COP, elle est pour de vrai très compétente et c’est rare).

          Je ne sais pas si c’est proche de chez vous… j’espère que ça pourra vous aider un peu !

          J’ai lu l’article, je n’étais pas au courant…! C’est effectivement affolant. Mais je pense que c’est une réaction qui était prévisible : on a de plus en plus de « dys » dans nos classes, parfois justifiés, mais souvent non… ce qui discrédite ceux qui le sont pour de vrai ! On nous impose parfois des aménagements que les élèves eux-mêmes nous demandent de ne pas respecter car ils s’en sortent très bien sans et préfèrent « être comme tout le monde » plutôt que d’avoir une étiquette !… Alors quand dans une classe il y a 5 ou 6 aménagements différents à adapter sur 30 élèves, cela commence à faire beaucoup et donc à faire râler… (et généralement dans le lot, un seul a réellement besoin de tout cela). Cela n’excuse rien, mais explique peut-être l’agacement que l’on peut parfois ressentir (on se demande à chaque fois si c’est vrai ou non !). Pour la précocité, cela commence à être pareil : dans chaque classe de seconde, on a environ 4 à 5 élèves détectés précoces (d’après les parents, car nous ne demandons pas les documents faisant foi… et donc c’est sans compter ceux qui n’ont pas été testés) : comment le prendre au sérieux, lorsque l’on sait que statistiquement, ce n’est pas plus de 2.5% de la population (soit 1 par classe max) !? Alors les « vrais précoces » ne sont pas plus pris en compte que les autres, ce qui est vraiment dommageable pour eux… Après, dans certaines classes cela peut arriver : dans ma classe de 1èreS (je suis PP), j’ai une élève qui a été testé précoce (à ma demande en début d’année : elle allait psychologiquement très mal), un en grande difficulté scolaire pour qui je suis convaincue qu’il l’est aussi (les parents n’ont pas encore acceptés de sauter le pas du test) et au moins 2 en grande réussite mais avec beaucoup de caractéristiques d’EIP (je n’ai pas demandé de tests, ils vont très bien, je n’en ai même pas parlé aux parents) : c’est une excellente classe de 1èreS, ce n’est pas forcément aberrant que les statistiques soient faussées dans un milieu particulier. Mais en 2nde, on a vraiment un public très varié et très représentatif à mon avis de l’ensemble de la population. C’est donc beaucoup moins compréhensible. Je pense qu’entre les parents qui ont mal interprétés le discours du psy (légère avance dans tel domaine + des difficultés d’apprentissage se transforme en « mon enfant est précoce ») et les psys incompétents qui vont peut-être facilement conclure à la précocité pour faire plaisir aux parents et parce que c’est la mode en ce moment, cela peut expliquer le fort taux que l’on observe. Je n’excuse pas du tout le comportement des collègues, mais j’explique juste ce que l’on ressent nous (prof), de l’intérieur…

          Bon courage ! J’espère que les choses vont pouvoir s’améliorer pour votre fiston (et j’espère que j’ai raison d’être un peu optimiste pour le mien… en réalité, j’ai une terrible angoisse de revivre avec lui ce que mes parents ont vécu avec mon frère ou bien le mal-être que j’ai moi-même vécu dans le secondaire… mais je me convaincs qu’il est dans de meilleures conditions que nous ! Pour commencer, nous connaissons le problème, qu’à l’époque personne ne connaissait vraiment).

          Séverine

          • Memepasmal! dit :

            « on a de plus en plus de « dys » dans nos classes, parfois justifiés, mais souvent non. »

            Voila malheureusement ce que pensent la plupart des professeurs,primaire et secondaire.
            Je rappelle que pour qu’un élève soit diagnostiqué dys…quelque chose,le parent a été balloté chez l’orthophoniste,chez l’orl,chez l’orthoptiste,chez le psy(QI),chez l’ergothérapeute,puis dans un centre des troubles des apprentissages pour enfin avoir la réponse de Dys….lexique/…..orthographique/ …..calculique/…..praxique/….phasique.
            Voyez la complexité!!!!d’ou l’importance d’un « vrai « échange entre parent,prof,praticien.

            Sans compter les délais avant rdv entre chaque professionnel,
            Donc inutile de vous dire dans qu’elle souffrance se trouve l’élève diagnostiqué tardivement s’ajoutant à l’ado.

            « On nous impose parfois des aménagements que les élèves eux-mêmes nous demandent de ne pas respecter car ils s’en sortent très bien sans et préfèrent « être comme tout le monde » plutôt que d’avoir une étiquette !…  »

            Et oui l’ado aime se fondre dans la masse,alors porter le costume de dys et/ou HP c’est pas cool!!!!d’ou l’épuisement au 2 em.trimestre si la dys et/ou HP n’a pas été explicitée clairement, ce qui marche pour un dys ne marche pas pour tous les dys,c’est comme pour les HP.

            « et généralement dans le lot, un seul a réellement besoin de tout cela »

            D’ou l’importance d’une réunion avec l’équipe éducative autour du PAP (qui est un morceau de papier dont l’équipe enseignant n’a que faire)avec le Medecin scolaire compétent et pourquoi pas faire intervenir dans cette équipe les différents professionnels qui ont suivi cet élève, ça éviterais bien des confusions et des parents et des instits.

            « Je pense qu’entre les parents qui ont mal interprétés le discours du psy (légère avance dans tel domaine + des difficultés d’apprentissage se transforme en « mon enfant est précoce ») »

            Un QI établi par un professionnel compétent doit être chiffré et détaillé ,commenté,
            Explique l’hétérogénéité s’il y a lieu et/ou oriente le parent vers un neuro qui peaufinera par d’autre test qui confirmera un hp /tda ou hp/dys.

            Voila le parcours de beaucoup de parent,qui est encore mal connu et minimisé.
            Vous m’en donnez la preuve.
            Merci pour cette échange très riche. :-D

            • Séverine D dit :

              Je ne nie pas l’existence des « dys » ni des EIP ! Je suis même particulièrement attentive à ces élèves. Je dis juste qu’il y a eu des abus ! Ce n’est statistiquement pas possible qu’il y ait par classe 5 élèves EIP ! Et après avoir discuter plus particulièrement avec l’une des mamans, j’ai appris finalement sur au moins l’un d’entre eux, que l’enfant avait (petit) été testé, on a dit à la maman qu’il avait un score assez élevé (sans plus d’ailleurs) sur un item mais que le reste était dans la moyenne, à aucun moment le psy n’a évoqué la précocité (et ce n’est pas sur le bilan), et qu’il fallait des examens complémentaires pour savoir d’où venait ses troubles (examens qui n’ont pas été faits, mais étant donné le contexte familial très compliqué, à lui seul cela peut expliquer les angoisses de l’enfant). La maman conclue : mon fils est précoce puisqu’il est au-dessus de la moyenne sur l’un des items. S’il ne va pas bien, c’est donc à cause de ça (donc on ne cherche pas à régler le reste). Et l’enfant d’avoir passé sa scolarité à expliquer que s’il est en échec, c’est juste parce qu’il est trop intelligent. Mais comme la raison n’est pas bonne, on peut bien adapter ce qu’on veut, ce n’est pas ça qui l’aidera. Ce n’est pas le seul !

              D’autre part, je connais une amie psy, qui m’a affirmé avoir récupérer plusieurs patients avec des tests indiquant qu’ils sont précoces, alors que selon elle, ils n’ont pas de caractéristiques d’EIP, les problèmes sont à chercher ailleurs. Avec les tests de QI, évidemment à 145 on ne se pose pas de questions… Mais entre 125 et 135 (je dis ça au pif), cela demande une évaluation bien plus précise que juste un test ! Cela demande plusieurs entretiens, pour analyser la personnalité de la personne de façon beaucoup plus précise. La grande majorité des psys se contentent du test !

              J’ai eu une élève qui était un peu lente (vraiment un peu : elle ne l’était pas plus que ses camarades, mais par rapport à ses capacités, en effet, elle était un peu lente). Elle avait 15 de moyenne sans soucis, tout allait bien pour elle, pleins d’amis, elle était souriante et heureuse. La maman a fait des pieds et des mains pour obtenir un tiers temps à l’examen pour sa fille ! Et elle l’a eu. Sans doute avait-elle de légers troubles « dys », mais cela justifiait-il tout cela ?

              Lorsque je dis que les élèves demandent à ne pas avoir les aménagements qu’on leur propose, c’est qu’ils nous regardent avec de grands yeux « ben non, je n’ai jamais eu besoin ça ! je ne l’ai même pas demandé ! » et ils s’en sortent parfaitement bien sans (c’est-à-dire qu’ils ont des notes parfaitement correctes et ne semblent pas le moins du monde en souffrance !)

              Je suis TRES attentive aux élèves en souffrance (quelle qu’en soit la raison) et je suis tout à fait partante pour faire les aménagements nécessaires si besoin. Mais SI BESOIN !!… Pourquoi mettre dans des cases des enfants qui vont bien ? Cela nuit à ceux qui en ont vraiment besoin (comme votre fils).

              Je vous assure que si je reçois un parent qui a réellement son enfant en souffrance (même si je ne l’avais pas forcément vu, mais en général, on ne sait pas pourquoi mais on sent qu’il y a un truc qui ne va pas), je l’écoute et je l’aide à voir quelles démarches il peut faire.

              J’ai rencontré aux portes ouvertes une maman avec son fils HPI et Asperger et j’ai été atterrée lorsqu’elle m’a dit qu’il n’était pas sûr d’avoir droit au tiers temps au brevet (et donc encore moins au bac) et cette maman était désespérée. Vous comprenez bien que lorsque je vois qu’une élève sans soucis particulier à eu droit au tiers temps mais qu’un enfant en difficulté comme lui n’y aurait pas droit et qu’il va lui falloir se battre pour, cela me révolte !!

              • Séverine D dit :

                « Voila le parcours de beaucoup de parent,qui est encore mal connu et minimisé.
                Vous m’en donnez la preuve. »
                Cela me choque quelque peu : vous ne me connaissez pas…

                Et je suggèrerais plutôt que les parents qui ont de vrais problèmes passent par tout ce que vous avez décrit, mais que ceux dont les enfants ont un léger problème (qui existe, mais qui ne nécessite pas forcément tout cela) vont beaucoup plus vite et obtiennent donc (de façon assez contradictoire et choquante, d’où ce que je vous disais) beaucoup plus vite des aménagements quelconques (le tiers-temps est aujourd’hui plus difficile à obtenir, mais pas le reste), ce que ne peuvent concevoir les parents comme vous, qui ne profitent pas du système.

                • Memepasmal! dit :

                  Désolé,je ne voulais pas vous choqué :( ,je réagi à certaine de vos phrases qui font écho chez nous depuis la primaire,
                  Le chemin est tellement long avant d’obtenir un vrai diag,que je ne peux comprendre comment ne pas accepter de mettre en place certain petits aménagements qui soyons honnêtes n’est pas accepté par le prof qui juge souvent qu’il n’est pas assez en difficulté pour le faire,

                  « J’ai eu une élève qui était un peu lente (vraiment un peu : elle ne l’était pas plus que ses camarades, mais par rapport à ses capacités, en effet, elle était un peu lente). Elle avait 15 de moyenne sans soucis, tout allait bien pour elle, pleins d’amis, elle était souriante et heureuse. La maman a fait des pieds et des mains pour obtenir un tiers temps à l’examen pour sa fille ! Et elle l’a eu. Sans doute avait-elle de légers troubles « dys », mais cela justifiait-il tout cela ? »

                  Les apparences sont trompeuses,je vous en parle en connaissance de cause.alors pourquoi dénigrer ce qui semblait certainement la meilleure solution pour cette eleve dont vous ne connaissez certainement pas ses « troubles »en sachant que ces eleves on besoin d’être en confiance.alors pourquoi pas le tiers temps.
                  Vous le dites bien vous meme,elle a fait des pieds et des mains,il a certainement fallu à cette maman de réunir un certain nombre de doc.pour l’obtenir.
                  Ce qui est encore le cas aujourdhui,le tiers temps se réduit à peau de chagrin dans certaines Academies en octroyant largement un 6 em de temps.(ce qui est ridicule)

                  Pourquoi ai je toujours ce sentiment qu’il faut que l’élève soit au plus bas pour lui accorder un aménagement?

                  Combien de psy sont formé aux trouble Dys???? HP/DYS (l’arbre qui cache la forêt)
                  Alexandra en a fait une belle représentation sur ce blog,,,,,,

                  Enfin,bravo pour votre investissement,j’espère un jour faire LA bonne rencontre, :roll: en attendant,nous parents,on a du boulo pour garder nos jeunes dans le circuit

                  • Séverine D dit :

                    J’ai répondu plus bas, j’ai dû me tromper en cliquant… Désolée !

                    Je vous comprends très bien, je cherchais juste à vous indiquer comment les choses peuvent être perçues « de l’autre côté ». Je n’excuse pas pour autant les comportements que vous avez pu rencontrer.

                    L’an dernier, la maîtresse de mon fiston (alors en PS) passait son temps à m’indiquer à quel point il était en échec (il apprenait à lire tout seul à la maison… mais il ne savait pas dessiner un bonhomme !), il lui prenait beaucoup trop de temps, elle avait déjà un autiste dans la classe (avec une AVS d’ailleurs… donc il ne devait pas lui prendre tant de temps que ça mais bon), donc elle ne pouvait pas individualiser pour mon fils… J’individualise pour chacun de mes grands ado de lycée, alors j’ai eu du mal à entendre son discours… Pour dire combien je vous comprends même si je n’ai sans doute pas autant de soucis que vous avez pu vivre avec votre fiston.

    • Luzcargot dit :

      Ecouter son discours m’a fait le même effet, on galère depuis l’entrée en maternelle, et tout est fait pour éviter de parler de ça. On vit un vrai calvaire avec des instits très sympas, mais qui n’ouvrent absolument pas les yeux et restent persuadés qu’un enfant rentrera dans le moule, de toute façon.

      Par contre merci beaucoup pour ce blog :)

  2. Alexandre dit :

    Bonsoir,
    Je viens de voir cette vidéo et je suis à la fois consterné et plein d’espoir.
    Consterné car notre plus jeune fils a été diagnostiqué EIP il y a 4 ans à son entrée en CP. Sa maîtresse a souhaité au bout de quelques semaines le faire passer en CE1 et lorsque nous avons souhaité rencontrer la psychologue scolaire pour qu’elle le teste avant de le faire changer de classe, elle nous a gentiment envoyés promener en nous expliquant qu’elle n’avait pas le temps de s’occuper de ce type d’enfants puisque ses résultats étaient bons et qu’elle ne pouvait donc s’occuper que de ceux qui étaient en échec scolaire… Autre exemple : en CE1 et CE2, notre fils ne se sentait pas si bien que ça et j’ai donc envoyé un mail à la référente EIP de l’académie et je n’ai jamais eu aucune réponse de sa part, alors quand j’entends le directeur-adjoint de notre académie expliquer que des psys sont là pour nous aider, je suis à sa disposition pour discuter de la réalité….
    C’est uniquement notre adhésion à une association de parents qui nous a permis d’avancer car ils nous ont fourni de la documentation et des livrets que nous avons pu présenter à sa maîtresse de CM1 et CM2 et qui lui ont fait découvrir comment pouvait fonctionner notre enfant, absolument pas l’académie de Versailles !!!!!
    Plein d’espoir car notre fils va rentrer en 6ème l’année prochaine et sera dans un collège public de notre ville. Si réellement les choses sont en train de changer, nous aurons donc l’espoir que l’équipe enseignante du collège sera à même de gérer le fonctionnement intellectuel de notre fils…..
    Bonne soirée !

  3. Nathalie dit :

    Bonjour,

    Enseignante, maman de 2 eip, engagée dans un association qui essaie d’œuvrer pour eux, je souhaite réagir à ce que je lis « malheureusement » dans le commentaire de Séverine.

    « Alors quand dans une classe il y a 5 ou 6 aménagements différents à adapter sur 30 élèves, cela commence à faire beaucoup et donc à faire râler… »

    Mais mesdames, messieurs les instit et prof, C’EST VOTRE TRAVAIL. Cela suppose en effet de s’investir un peu plus, de revoir sa pédagogie, de ne pas rester figés dans des cours, fiches… préparés depuis X années. Mais cela en vaut la peine : quelle joie de voir un enfant progresser, de l’aider à retrouver l’envie, d’avoir un regard pétillant en face de soi.

    « on se demande à chaque fois si c’est vrai ou non !). Pour la précocité, cela commence à être pareil : dans chaque classe de seconde, on a environ 4 à 5 élèves détectés précoces (d’après les parents, car nous ne demandons pas les documents faisant foi… et donc c’est sans compter ceux qui n’ont pas été testés) : comment le prendre au sérieux, lorsque l’on sait que statistiquement, ce n’est pas plus de 2.5% de la population (soit 1 par classe max) !? »

    Vous avez la possibilité de demander aux parents l’ attestation de Haut potentiel faite par le psychologue qui a effectué la passation (l’attestation est différente du bilan, elle ne mentionne aucun chiffre…). Les associations ont également des listes de psychologues spécialistes vers qui les parents peuvent se tourner. De même, les enseignants, écoles, peuvent vérifier auprès des associations si le psychologue ayant effectué la passation des tests est fiable. Avec l’accord des parents, l’école a également la possibilité de se mettre en relation avec le dit psychologue. En bref, il existe un certain nombre de moyens de vérifier si un enfant est eip, au-delà des dires des parents.

    « Au moins 2 en grande réussite mais avec beaucoup de caractéristiques d’EIP (je n’ai pas demandé de tests, ils vont très bien, je n’en ai même pas parlé aux parents »

    Soupçonner une précocité chez un enfant et ne pas en parler aux parents parce que l’enfant « va très bien » est dommageable, même en 1ere.
    Les eip qui sont arrivés jusqu’en 1ere sans rencontrer de difficulté sont ce qu’on appelle des caméléons. Ils se sont adaptés mais l’aisance et le bien-être apparents qu’ils renvoient ne signifient pas qu’ils sont à l’abri d’un ennui scolaire, d’une démotivation face à des problèmes méthodologiques profonds qui peuvent survenir à tout instants, également au cours de leurs études supérieures. Savoir que l’on fonctionne différemment est un atout.

    Tous les eip devraient pouvoir bénéficier d’adaptations pédagogiques leur permettant de progresser, d’acquérir le sens de l’effort intellectuel, de ne pas s’éteindre, d’avoir le regard toujours pétillant… même lorsqu’ils semblent aller bien ! Il suffit d’enrichir, d’approfondir, de complexifier, ce n’est pas un travail de préparation insurmontable pour les enseignants.

    Très cordialement,

    • Séverine D dit :

      « Mais mesdames, messieurs les instit et prof, C’EST VOTRE TRAVAIL. Cela suppose en effet de s’investir un peu plus, de revoir sa pédagogie, de ne pas rester figés dans des cours, fiches… préparés depuis X années. »

      Qui êtes-vous, madame, pour vous permettre de juger mon travail ???!!!!

      Je me suis contentée d’énoncer des faits (qui dérangent peut-être, c’est possible, mais qui restent réels). Je n’ai jugé personne, et je ne me permettrais pas de le faire sans savoir qui j’ai en face de moi.

      Je ne m’exprime jamais sur des forums, car il y a toujours des personnes « bien pensantes » qui agressent les autres. J’ai cru, ici, être dans un milieu de gens intelligents…

      Sachez que je ne compte pas mes heures de travail, j’ai d’ailleurs dû lever le pied contrainte et forcée car au bord du burn out. Au lycée, nous changeons de niveau chaque année, il faut donc refaire tous les cours. Nous adaptons en équipe nos progressions en fonction de ce qui a marché ou non les années précédentes, nous refaisons toutes nos fiches d’exercices en fonction des difficultés ou non de la classe. Faut-il vous faire un planning précis de notre travail pour avoir le droit de s’exprimer ???

      Je connais chacun de mes 100 élèves, je connais leurs difficultés et leurs facilités, j’adapte mes conseils à chacun, inutile pour cela d’avoir des PPRE ou je ne sais quel autre dispositif (très utile malgré tout pour les élèves en réelles difficultés, j’en convient parfaitement).

      « Soupçonner une précocité chez un enfant et ne pas en parler aux parents parce que l’enfant « va très bien » est dommageable, même en 1ere. »

      Je n’ai pas la science infuse, je me remets constamment en question (sans doute trop d’ailleurs). Il est évident que je me suis interrogée sur ce qu’il convenait de faire. J’ai pesé le pour et le contre. Ca ne veut pas dire que j’ai eu raison, juste que j’ai réfléchi un minimum… Ces deux élèves sont brillants, pas du tout en inhibition intellectuelle. Non, tous les EIP ne sont pas en difficulté et heureusement. Certains assument parfaitement leur possibilités intellectuelles. En ce qui concerne ses élèves, ils sont bien dans leur peau. L’un d’entre eux ne prend pas de notes et programme sur sa calculatrice pdt ce temps, je le laisse faire en sachant qu’il aura assimilé tout le cours de toute façon. Je l’interroge de temps en temps histoire qu’il comprenne que j’ai vu ce qu’il faisait et que je sais qu’il est capable malgré tout de me répondre. La deuxième est fragile affectivement, mais extériorise beaucoup. Je dégonfle les « pb » par l’humour et l’aide à gérer certaines difficultés (notamment avec une collègue qui l’avait prise en grippe, c’est d’ailleurs maintenant réglé). Elle est très bien intégrée dans la classe. Tous mes élèves qui ont fini ce que je leur ai demandé de faire ont de quoi faire pour ne pas s’ennuyer (HPI ou non) : arrivé à ce niveau, il est très facile de donner des énigmes et des problèmes un peu compliqués. Je n’ai pas eu l’occasion d’en discuter avec leurs parents, si l’occasion se présente pourquoi pas, je verrais à ce moment-là. Mais je ne voyais pas de raison de les inquiéter, de les embêter avec des tests et des RV divers alors que tout va bien pour eux. Peut-être ai-je eu tort, c’est forcément discutable, mais qui dit discutable dit discussion et non agression…

      Bien cordialement.

      • Nathalie dit :

        Re-bonjour,

        « Je ne m’exprime jamais sur des forums, car il y a toujours des personnes « bien pensantes » qui agressent les autres. J’ai cru, ici, être dans un milieu de gens intelligents… »

        Je ne voulais en aucune façon vous agresser. Peut-être n’ai-je pas été assez vigilante sur ma façon de m’exprimer. Je n’ai moi non plus pas l’habitude de m’exprimer sur les forums. C’était une grande première… ratée visiblement.

        Je ne parlais pas de votre propre travail, mais de celui de nombreux enseignants qui « râlent », pour vous citer, lorsqu’il y a des adaptations pédagogiques à mettre en place, de ceux qui « ne veulent pas avoir du travail en plus ». Je souhaiterais tellement que ces enseignants prennent conscience qu’ils peuvent aussi être la clef du bien-être de certains enfants. Notre rôle d’enseignant n’est pas négligeable dans le parcours d’un enfant, dans son épanouissement, et encore moins dans celui des eip.

        Malheureusement, je sais de quoi je parle, je me déplace tous les jours au sein des établissements scolaires pour accompagner familles et équipes pédagogiques. Je n’énonce moi aussi, dans mes propos, que des constatations, des faits. Je sais que les idées reçues, les a priori, les mauvaises volontés également sont tenaces et je le regrette vivement.
        Je souhaitais seulement rappeler que notre travail d’enseignant est de répondre aux besoins de ces enfants. Il peut paraître parfois plus difficile qu’à d’autres moments, mais c’est le job.

        Je sais aussi que certains enseignants agissent mais ils sont beaucoup trop peu nombreux. Et certains même se découragent, sans le soutien de leurs collègues !

        Je ne jugeais en rien votre attitude et vous me semblez bien au contraire être une personne avec qui il peut être constructif et instructif de discuter sur la précocité.

        Cdt,

        • Séverine D dit :

          Je vous présente mes excuses si j’ai mal compris ce que vous disiez, je me suis sentie agressée par vos propos… Et je suis dans un période un peu difficile où je réagis peut-être un peu trop à cœur.
          Merci pour votre réponse et bonne fin de dimanche.

  4. Séverine D dit :

    Vous avez sans doute raison pour cette petite. C’est juste l’inégalité de traitement que je trouve injuste. J’ai parfois l’impression qu’on aide des enfants qui ne s’en sorte pas trop mal, mais qu’on laisse les autres de côtés parce que ce serait bien plus compliqué de les aider eux.

    En tout cas, bon courage à vous, j’espère sincèrement que vous ferez les bonnes rencontres !



:) :-D 8) :oops: :( :-o LOL :-| :-x :-P :-? :roll: :smile: more »

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