Comment savoir si mon enfant doit sauter une classe ? (La Croix, août 2016)

Comment savoir si mon enfant doit sauter une classe ? (La Croix, août 2016)Le compte à rebours est lancé, la rentrée approche à grands pas ;)

 

Et avec elle, la parution d'articles sur les enfants surdoués reprennent...

 

Le quotidien La Croix a mis en ligne une interview de la psychologue Monique de Kermadec, spécialiste de la douance sur le thème : "Comment savoir si mon enfant doit sauter une classe ?" :-D

 

Voici le début du papier, écrit par Bruno Lus :

 

C’est bientôt la rentrée. Avec la reprise des cours, certains élèves vont s’ennuyer, terminer leurs devoirs du mois en une semaine, et commencer à chahuter. Un dilemme se présente alors pour les parents : faut-il faire sauter une classe à mon enfant ? La question est difficile à trancher et requiert une écoute attentive de l’enfant.

ENTRETIEN avec Monique de Kermadec, psychologue spécialiste des questions de précocité intellectuelle chez l’enfant.

La Croix : Pourquoi faire sauter une classe à son enfant ?

Monique de Kermadec : Certains enfants ont déjà fait le programme, ou ont déjà les connaissances essentielles de la classe fréquentée. Il peut s’ennuyer et, au lieu de rester un très bon élève, peut devenir soit un élève très dissipé, soit voir ses notes chuter parce qu’il n’écoute plus en classe. À ce moment-là, l’école se pose la question de quoi faire pour garder l’enfant motivé, et surtout lui apporter ce dont il a besoin.

 

 

POUR LIRE la SUITE :arrow: c'est ici !

 

 

:idea: Monique de Kermadec, psychologue spécialiste du surdouement, est aussi l'auteure de ces excellents ouvrages :

 

- "L'adulte surdoué à la conquête du bonheur. Rompre avec la souffrance" (ma critique dans ce billet)
- "L'enfant précoce aujourd'hui. Le préparer au monde de demain" (ma critique dans ce billet)

 

     
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- "L'adulte surdoué, apprendre à faire simple quand on est compliqué"
- "Le petit surdoué de 6 mois à 6 ans"

 

     
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Et par là, des articles connexes du blog, qui pourront vous apporter des compléments sur les sauts de classe :

 

 

- billet participatif "Le saut de classe en questions", avec différentes expériences de lecteurs du blog :)

 

- "Florilège d’idées reçues sur les enfants intellectuellement précoces"

 

- "[ÉTUDE] Le saut de classe à l’école primaire genevoise (décembre 2013)"

 

- "Le saut de classe pour un enfant doué (Le journal des femmes, septembre 2013)"

 

- "Une élève qui a un fort quotient intellectuel doit-elle sauter une classe ? (France-Info, octobre 2015)"

 

- "Questionnements parmi les plus répandus dans vos courriers à propos de surdouement, tests psychométriques, sauts de classe, …"

 

- "Faut-il lui faire sauter une classe ? (FemmeActuelle, avril 2015)"

 

- "[VIDÉO] Un collège sans classes, c’est possible ? Cela existe sur Bordeaux ^^"

 

 

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8 commentaires à “Comment savoir si mon enfant doit sauter une classe ? (La Croix, août 2016)”

  1. Fabrice dit :

    Dans une école avec des enseignants idéalisés, à l’écoute et bienveillants, peut-être.

    Malheureusement, l’école ce n’est pas ça du tout. Mon fils a été envoyé lire au fond de la classe en CP pendant que les autres ânonnaient pendant les leçons de lecture afin de ne pas perturber.

    Il a donc passé une année tranquille au fond de la classe à bouquiner (dixit le psychologue). Nous avons été alertés par les remarques sur son comportement qui ne collaient pas du tout avec l’enfant qu’on connaissait. Le saut de classe en cours d’année n’était pas souhaitable. On a continué l’enseignement supplémentaire à la maison avec des jeux ludo-éducatifs qu’il choisissait et une carte de bibliothèque. Un peu plus tard, il a fallu lui faire passer un test pour savoir avec plus de précision ce qui se passait. On était loin de se douter du résultat.

    Au parc avec un copain vers 6 ans, ils s’asseyaient au pied d’un arbre pour calculer des racines carrées parce qu’un arbre a des racines, c’est évident…

    Notre fils a préféré un cursus normal dans une école privée qu’il a choisi mais s’est engagé à travailler. Aujourd’hui, il réussit brillamment tout ce qu’il entreprend, il semble épanoui, c’est parfait.

    Pour mon second, nous sommes dans la phase d’interrogation.

  2. Frédérique dit :

    Grrr, pourquoi cette remarque sur la taille de l’enfant? :(

  3. Leilalou dit :

    Je suis pas mal d’accord avec Mme de Kermadec même si les livres qu’elle a écrit sur le sujet de la douance ne sont pas mes préférés.

    En ce qui concerne la taille, mon enfant n’est pas très grand pour l’instant pour son âge. Et quand je le vois à côté de camarades de classes, ils ont au minimum une tête, voire 2 têtes de plus. J’ai de la peine à l’imaginer ce que cela aurait donné s’il avait sauté une classe. Je suis très contente que l’enrichissement scolaire ait été une solution pour lui. Ce n’est pas possible partout. Je me sens heureuse car je le vois épanoui et intégré. Il a réussi à s’adapter malgré un QI extraordinaire (plus de 150). Je me dis toujours que 2-3 ans en plus ou en moins dans une vie, cela ne fait aucune différence et qu’il aura bien le temps d’accélérer des cursus ou des voies professionnelles quand il aura trouvé ce qui le passionne. Si cela répond à un besoin, je n’y vois aucun inconvénient. Mais je ne pense pas que cela soit la panacée pour tous les enfants.

    J’aime bien citer cet exemple. Mon mari qui est de toute évidence HP à redoublé une classe. Mais quand je vois à quel point il a réussi sa vie dans son domaine d’expertise ainsi qu’au niveau privé, je ne peux qu’être admirative et me dire que ce n’est pas forcément les sauts de classe qui aideront un enfant à mieux réussir sa vie. Par contre, si ça peut lui éviter de tomber en dépression c’est une bonne chose.

  4. Choteau dit :

    Bonjour,

    Même si j’apprécie en général les articles et livres rédigés par Monique de Kermadec, je tiens à attirer votre attention concernant le piège des classes à double niveau. Effectivement l’enfant peut être stimulé par des apprentissages plus approfondis mais peut se poser alors un problème de harcèlement ! En effet les enfants du niveau supérieur n’acceptent pas que celuk du niveau infèrieur ait de meilleurs résultats et cela peut se traduire par des injures, de la violence sur les temps de pause . C’est ce qu »a vécu mon fils en CE2. Nous avons mis plus de 6 mois à nous en rendre compte. Après un changement d’école, un bilan , une entrée au collège et un saut de 5ème, il cherche toujours à se maintenir dans le niveau supèrieur de classe. Il refuse d’être en tête et ralenti son travail parce qu’il na pas envie  » que cela recommence. Et tout cela malgré un accompagnemnt psychologique et thérapeutique. J’espère que cette expérience malheureuse ne lui sera pas préjudiciable pour le lycée.

    • Fabrice dit :

      Pas besoin de classe à double niveau pour être harcelé. Il suffit de décrocher les meilleures notes et de faire 10 à 15 cm de moins que les autres élèves.
      Les récrés deviennent un enfer permanent. En classe c’est pareil. Etre le meilleur, ça se paye trop cher.

      Capable du meilleur comme du pire, il est judicieux d’aller se cacher dans le fond de la classe et de ne plus travailler pour avoir enfin la paix. Et si ça ne suffit-pas, avec quelques visites dans le bureau du directeur, ça passe tout seul. De toutes façons, comme le cours est ennuyeux, on ne perd rien. J’avais plus de plaisir à démonter / remonter des moteurs à 12 ans ou faire des montages électroniques que d’ouvrir un livre de maths.

      De A en maths en 6ème, je suis passé au dernier rang en 5ème pour me faire accepter. Mon 2ème fils en 6ème était obligé de se cacher comme un caméléon pour ne pas dépasser du « standard ». Il s’obligeait à fréquenter des élèves à problèmes et de se faire punir pour ne pas se faire démonter.

      N’allez-pas chercher trop loin, ce n’est pas la faute des classes à double niveau, c’est le comportement humain. Malheureusement…

      • Elsa dit :

        Je suis malheureusement d’accord avec vous. Notre fils a toujours été obligé de jouer au caméléon, il l’a compris très vite. Il s’intéresse à tout, tant ce qui l’intéresse lui que ce qui intéresse les autres. Le problème est que nous avons souvent eu le sentiment que ça le freinait, mais c’est aussi ce qui lui a toujours permis d’avoir des copains.
        Harcèlement en début de cinquième et cette année (il était en équivalent 4è en Belgique), alors que nous émettions un bémol sur ses résultats que nous considérions pouvoir être meilleurs, il nous a répondu avant de s’effondrer « mais vous ne comprenez pas : j’ai un des meilleurs bulletins de la classe, si je fais mieux, tout le monde me regarde de travers »… Difficile à entendre.

  5. bob dit :

    A propos de saut de classe

    Je suis en recherche d’un retour d’expérience.
    C’est au tour de n°3 (après n°1 et n°2) de sauter une classe…
    Quelqu’un a t-il tenter de « perdre » une année scolaire, en faisant autre chose pendant un an ??
    Aller vivre à l’étranger ?
    Voyager?

    merci d’avance de vos réponses



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