« Un enfant qui écrit mal ne le fait jamais exprès » (Ouest France, janvier 2017)

Un article intéressant paru dans le quotidien régional Ouest France :)

 

Le papier, titré "« Un enfant qui écrit mal ne le fait jamais exprès » " donne la parole à Isabelle Hardy, qui est graphothérapeute à Rezé (Pays de la Loire) :-D

 

Voici un extrait :

 

Isabelle Hardy exerce le métier de graphothérapeute dans le quartier de la Houssais. Elle aide les enfants et adolescents dont l'écriture est difficile à déchiffrer, à retrouver une écriture sereine.

Le monde du travail évolue, la façon d'exercer son métier aussi. Il est aujourd'hui plus facile de créer sa petite entreprise, d'où l'émergence de nouveaux services, avec des compétences spécifiques qui répondent le plus souvent à des besoins réels.

Isabelle Hardy vit dans le quartier de la Houssais, où elle exerce le métier de graphothérapeute. Diplômée de la Société française de graphologie, à Paris, elle appartient au réseau des graphologues des Pays de la Loire, comme sa collègue rezéenne, Caroline Chamorel, qui exerce à Trentemoult.

« Des enfants à haut potentiel »

[...] « La plupart sont des enfants à haut potentiel, constate la spécialiste. Ils ont l'esprit vif, curieux, et le travail de l'écriture, qui demande une réelle concentration, les ennuie. »

 

 

POUR LIRE la SUITE :arrow: c'est ici !

 

 

:idea: si le thème des troubles Dys (comme la dysgraphie...) vous intéresse, je vous conseille cet excellent livre du Dr Alain Pouhet : "Questions sur les Dys- Des réponses" (paru en mai 2016, aux éditions Tom Pousse) :up:

 

Mon avis de lecture est à retrouver dans ce billet :roll:

 


Cliquez sur la couverture pour ouvrir les
détails de "Questions sur les Dys- Des réponses"

 

 

Les Tribulations d'un Petit Zèbre, le livre du blog !

 

 

Et voici quelques articles du blog pour mieux comprendre de quoi il s'agit lorqu'on parle d'enfants à (Très) Haut Potentiel Intellectuel :

 

- "Florilège d’idées reçues sur les enfants intellectuellement précoces"

 

- "Les 6 profils d’enfants intellectuellement précoces"

 

- "Je soupçonne un Haut Potentiel Intellectuel chez mon enfant, par où commencer ?"

 

- "Qui consulter pour un bilan psychométrique ?"

 

- "Coût d’un bilan psychologique ?"

 

- "Comment est construit un test de QI ?"

 

- "Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le Wisc (IV)" (test psychométrique pour enfants)

 

- "Le chiffre rond !?"

 

- "Petit lexique en lien avec le surdouement à l’usage des néophytes"

 

- "Codes implicites"

 

- "Questionnements parmi les plus répandus à propos de surdouement, tests, sauts de classe, …"

 

- "Quels livres choisir sur le surdouement ? Et pour quel public ?"

 

- "Être parent d'enfant intellectuellement précoce..."

 

 

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7 commentaires à “« Un enfant qui écrit mal ne le fait jamais exprès » (Ouest France, janvier 2017)”

  1. Rainbow dit :

    Il faut être prudent en ce qui concerne les DYS :
    Les graphologues, psychométriciens , ergothérapeutes et autres orthophonistes NE SONT PAS médecins. Ils peuvent certes, effectuer des bilans de motricité par exemple mais seule une consultation chez un neuropédiatre ou un médecin spécialiste des rééducations fonctionnelles, un neurologue est à même d’établir un diagnostic qui dira si l’enfant a un problème neurologique sous-jacent.
    ça m’agace de lire que les DYS n’écrivent pas bien sous prétexte que « l’écriture les ennuie ». Bon alors, cette dame reconnait qu’un enfant qui écrit mal ne le fait jamais exprès, mais l’ENNUI n’a souvent rien à voir là-dedans ! Il s’agit d’une atteinte neurologique. En gros, ils sont nés comme ça et ça ne changera pas ! C’est la même chose que pour quelqu’un « qui n’a pas d’oreille » et qui « chante faux », il aura beau prendre des cours de solfège et chanter dans une chorale, il chantera toujours faux.
    Alors, bien sûr, les graphologues, ergothérapeutes,psychométriciens et autres orthophonistes peuvent aider à améliorer les choses dans les « cas » les plus légers, ou tout au moins leurs donner des trucs pour contourner leur(s) handicap(s). Mais handicapés ils sont, handicapés ils resteront. Dans certains cas trop sévères, comme dans le cas de mes 2 zèbres, l’écriture « à tout prix » est même déconseillée car elle engendre une fatigabilité accrue, oblige les enfants à être en « double tache » permanente quand ils écrivent pouvant ainsi engendrer d’autres problèmes tels qu’une accentuation de dysorthographie par exemple. En effet il est difficile de se rappeler de l’orthographe exacte d’un mot ou d’une conjugaison quand les questions qui se posent de prime abord sont:
    -comment je dois former mon « f » ou mon « g » déjà ?
    -Comment de tiens mon stylo déjà ?
    -Vite, je dois écrire plus vite, je suis en retard sur mes camarades….
    Mes enfants ont fait des progrès importants en orthographe dès lors qu’ils ont pu taper leurs écrits sur ordinateur (le geste de taper étant le même pour chaque lettre et étant infiniment plus simple que celui de l’écriture cursive) correcteur orthographique désactivé évidemment.
    Pour eux, l’écriture manuelle, c’est un peu comme demander à un unijambiste de courir le 100 m avec ses béquilles, au côté de ses camarades. Vous imaginez la catastrophe. Mais muni de la bonne prothèse ou pourquoi pas d’un fauteuil roulant, ce même unijambiste peut participer à la course et non plus la subir.
    Il faut être vigilants: souvent les grapho, psychomot et autres proposent simplement des « béquilles » quand il faudrait plutôt passer à l’ordinateur ou à l’AVS en classe.
    Désormais, le PAP mis en place par l’éducation nationale permet de contourner l’eccueil de la MDPH qui souvent traîne la patte pour reconnaitre un handicap et permettre la création d’un PPS en classe. Toutefois, dans de nombreux cas, le PPS est la seule solution pour permettre à un DYS de venir en cours avec une AVS ou un ordinateur, surtout en ce qui concerne la passation d’examens tels que le brevet ou le bac….et là, la « parole » d’un grapho, ergo et autre ne suffit pas, IL FAUT NECESSAIREMENT consulter un médecin spécialiste et bien souvent, agréé « Résodys » ( Le médecin traitant ne suffit pas non plus ! ).
    Armez-vous de courage et de patience chers parents, et surtout soyez attentifs aux progrès ( ou non) de votre enfant DYS. Il ne sert à rien d’aller chez une grapho ou un pschomot pendant des années si les résultats sont médiocres. Il convient alors d’envisager une nouvelle solution pour votre DYS, et le plus tôt est toujours le mieux.
    Les miens ont été détectés DYS en maternelle. Confirmés en CP/CE1. Tentatives de rééducations infructueuses pour chacun pendant un an (CE2) puis apprentissage de l’ordinateur chez l’ergothérapeute pendant 9 moins (CM1), ordinateur en classe dès le CM2, pratique pour apprendre à s’organiser avant la sixième. Souvent des ado sont diagnostiqués DYS en 5 ème ou 4ème et le passage à l’ordinateur est plus difficile car l’apprentissage au collège, les prises de notes, les rendus de copies impactent fortement la scolarité. Il vaut mieux ne pas laisser trainer en pensant que les choses vont finir par s’améliorer. Pour ce que j’ai pu observer pour mes 2 zèbres à trois ans d’intervalle avec leurs camarades DYS autour d’eux, les choses ne s’améliorent en général jamais suffisamment pour permettre une scolarité harmonieuse. L’ordinateur ou l’AVS sont souvent les bouffées d’oxygène dont les enfants DYS ont besoin. Attention, cela ne règle pas tout, loin s’en faut, mais tout de même, quels progrès !

    • Memepasmal! dit :

      Je suis entièrement d’accord avec rainbow, attention toutefois aux confusions entre GRAPHOLOGUE et GRAPHOTHERAPEUTE elles n’ont pas le même objectif.
      Puis, même si effectivement ce ne sont pas des médecins,leurs bilans sont nécessaires avant de rencontrer le neuro pédiatre ou neuropsychiatre qui le demandera avant consultation,comme d’autre différents bilants d’ailleurs comme neurovisuel et audiogramme si suspicion de dys quelque chose.

      Un orthophoniste et/ou graphotherapeute sont ,si consciencieux et professionnels capables deja grâce aux bilans pointus en leurs possession de bien détailler et d’informer les parents sur l’écart type mis en évidence selon la classe d’âge attendu.

      Effectivement,mon TDAH/DYS/HP qui a été suivi moins d’un an (vers ses 8 ans)par une graphotherapeute (parmi d’autre reeduc.) a pu retrouver confiance en lui, mais est toujours empêché d’écrire une dictée au rythme demandé en classe,ou meme une rédaction car bourrée de fautes et en pattes de mouche,avec oublis de mots,ratures etc….,l’ordi est un SUPER fauteuil pour lui.(mais pas que!!!)
      ON s’est battu en 6 Eme pour qu’il l’utilise seulement avec ce fichu P.A.P,aujourdhui en 3 Eme le P.P.S nous est imposé (plus de poids pour les aménagements au DNB,puis BAC (enfin,une vraie mascarade!!!!)
      Sur le terrain,ca reste compliqué.car en math et autres matières la rédaction reste la priorité !!
      Ils sont constamment en double tâche,la gestion mental fait aussi partie de notre lot de reeduc.

      Voili,voilou……….

      • Rainbow dit :

        Oups ! Effectivement j’ai mélangé « graphologues » et « graphotérapeutes » qui n’ont évidemment rien à voir…. :oops:

        • isabelle hardy dit :

          bonjour !
          enfin une réponse avec beaucoup de retard ! mais si bien sûr !!! graphologue et graphothérapeute ont tout à fait « à voir » !!! Puisque la graphothérapie est une spécialisation après le diplôme requis de graphologue ! Nous sommes GRAPHO-logues avant d’êrte GRAPHO-thérapeutes .. du moins en ce qui nous concerne ! Après le diplôme de graphologue, il est possible de faire une spécialisation soit en bilans de comptétences/oreintations scolaires et/ou professionnelles , ou en expertises judiciaires ou en rééducation de l’écriture… Nos comptétences en graphologie nous permettent de comprendre l’écriture comme trace unique de la personnalité de chacun…
          D’autre part pour répondre à la question de l’ennui // à l’écriture, il s’agit bien de l’apprentissage de l’écriture qui vient en même temps que l’apprentissage de la lecture et qui reste donc le « parent pauvre » chez les EIP qui sont avides de connaissances ..
          Je reste à votre disposition pour d’autres questions !!!
          Isabelle Hardy
          Graphologue ET ! graphothérapeute !

  2. Stephadam dit :

    Merci à rainbow pour son témoignage, mon fils est décrit dans cet article et effectivement il apprend le clavier (il est en CM1) pour être opérationnel en 6ème, je me posais la question de la graphotérapie en lisant cet article… parfois on ne sait plus à quel saint se vouer… pour nous le diagnostic a été plus long, après la maternelle où ses problèmes en graphisme étaient déjà pointés, un CP dont je préfère tout oublier , en CE1 une psychomotricienne nous a dit qu’il était gaucher contrarié… en CE2 mon instinct de maman me dit qu’il faut creuser plus et je contacte Résodys, mais là encore entre le bilan de l’ergothérapeute et celui de la psychomotricienne (une autre bien-sûr) ce n’est pas le même enfant.. Le bilan psychométrique fait état de 40 points d’écart entre le verbal et la vitesse de traitement. Mon fils a de la chance de pouvoir compenser grâce à son potentiel mais il est illisible! J’ai sais la MDPH et j’attends leur décision.
    PS : je travaille dans un collège avec une ULIS DYS

  3. Nathalie dit :

    Bonjour,
    Rainbow, Stephadan,

    Mon fils de 8 ans et demi, HP et en CE2, connaît les mêmes soucis d’écriture que les vôtres, détecté dyspraxique Visuo constructif depuis peu, et donc aussi dysgraphique (pathologique, + de 2 Déviations Standard mises en avant par bilan ergoT ). Nous sommes sur le point de monter un dossier MDPH pour un ordinateur en classe, avec un médecin résodys.

    Avez vous obtenu une réponse positive avec la MDPH? Le temps de réponse était il très long?

    J’ai tendance à angoisser beaucoup, je me pose des questions sur la MDPH, reconnaissent-ils facilement les dys comme notion de handicap?

    Merci de vos réponses.

  4. Sophie dit :

    Bonjour,

    Maman de 4 enfants dont 3 testés H.P et 2 super dysgraphiques…comme moi ! – l’un était même « interdit » d’écriture en Ce2 du fait des tensions neuro-musculaires et ce malgré les séances de psychomotricité – le second souffre de dyspraxie visuo-spatiale comme moi aussi…tous deux ont eu des PC en milieu scolaire et ça n’a pas posé de problèmes cependant je me suis fait « jeter » par la MDPH dont je dépends qui m’a toujours dit que tant que les enfants étaient en milieu scolaire et non universitaire, ça dépendait seulement du médecin de l’académie…très sympa la dame au demeurant. Donc je ne suis jamais passée par la MDPH et tout s’est très bien déroulé. Il est capital de monter des dossiers solides néanmoins et de vérifier ensuite ce qui se passe pour les épreuves type brevet ou bac et surtout de conserver tous les bilans et avis médicaux pour les études supérieures ensuite car ils seront demandés.
    Mes fils ont conservé des aménagements en fac et heureusement!
    Et pour ajouter un peu d’humour, mon autre garçon qui a eu une scolarité épouvantable est un ambidextre pur qui a toujours écrit ses devoirs des 2 mains indifféremment sans aucune faute d’orthographe! Sa scolarité fut éprouvante car l’ambidextrie est mal connue des enseignants, n’est pas considéré comme un trouble dys ni une spécificité à prendre en compte en milieu scolaire alors que ces enfants s’épuisent bien plus vite que les autres, leurs hémisphères travaillant en simultané.

    Ne vous angoissez pas, tout s’arrange avec le temps. Les séances d’orthoptie pour les dys visuo-spatiales fonctionnent très bien et mon conseil quand ils arrivent au collège, consulter un spécialiste en gestion mentale qui explique à l’enfant comment son cerveau fonctionne, l’aide à construire des cartes mentales très efficaces pour aider l’enfant à restituer ce qu’il sait au bon moment. Les enfants sont très vite très à l’aise avec le clavier du PC.

    Bon courage!



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