Du bon usage des résultats au test de QI (Arielle Adda pour le Journal des femmes, avril 2018)

Fichtre ! Le 15 est passé & point de chronique d'Arielle Adda ?! :-o

 

Pas d'affolement, la voilà ;)

 

La mi-avril tombant en plein week-end, la parution du billet de la psychologue, spécialiste des surdoués de tous âges, a été légèrement décalée...

 

Psychologue depuis plus de trente ans, Arielle Adda a travaillé avec des enfants comme avec des adultes, en dispensaire d'hygiène sociale, en institut spécialisé et en cabinet de recrutement. Elle s'est spécialement intéressée aux problèmes des enfants doués. Elle fait des conférences sur le sujet et participe à de nombreux colloques, tant en France qu'à l'étranger.

Elle est notamment auteur de "L'enfant doué", aux éditions Solar et avec Hélène Catroux, "Le livre de l'enfant doué : le découvrir, le comprendre, l'accompagner sur la voie du plein épanouissement" chez Odile Jacob. (il y a une erreur dans cette présentation sur le Journal des femmes, les 2 maisons d'éditions des ouvrages cités ayant été interverties, NDLR)

 

 

Le sujet choisi ce mois-ci par Arielle Adda : "Du bon usage des résultats au test de QI" :-D

 

Et en voici les premières lignes :

 

On a beau s’évertuer à répéter qu’un test constitue, en premier lieu, une grille de lecture, mais qu’il fournit aussi des indications essentielles sur la façon dont fonctionne un enfant, de nombreux parents ont encore tendance à se contenter du résultat global.

Au vu du chiffre, leur enfant est considéré comme un « enfant doué », ils peuvent donc, en toute légitimité, s’inscrire dans les associations consacrées à ces enfants et lui permettre de fréquenter des semblables, comme il le leur a été recommandé. Le chiffre du QI leur sert de sésame et aussi parfois d’explications à toutes ses réactions.

Il serait alors normal qu’il refuse certaines activités : sa personnalité est déjà bien affirmée, ses goûts bien prononcés et son caractère, fort et déterminé, laissent penser que ses refus sont définitifs et absolument irrévocables. Des arguments particulièrement convaincants, persuasifs et surtout étayés par une logique irréfutable, ne sont même pas toujours suffisants pour amener un enfant entêté à accepter de tenter une activité qu’il estime peu attrayante. Lui non plus ne manque pas d’arguments pour démontrer à ses parents que leur insistance est inutile et qu’ils perdent un temps précieux à vouloir l’inciter à se soumettre à leurs suggestions.

On pense en conséquence que toute tentative de persuasion serait vouée à l’échec et on fait confiance à l’enfant doué pour s’arranger avec ses quelques faiblesses qu’il sait si bien compenser en classe.

Persévérer dans des injonctions qu’il ne veut pas entendre serait s’engager dans un affrontement vite transformé en guerre de tranchée gâchant la vie familiale : si un enfant refuse résolument de faire du judo, ou un sport quelconque, du dessin, du théâtre,ou de la musique, il s’avère vite inutile de tenter d’infléchir cette attitude obstinée.

 

 

POUR lire la SUITE de la CHRONIQUE du MOIS :arrow: c'est ici !

 

 

:idea: attention, attention amis lecteurs :round:
Je peux maintenant vous l'annoncer :smile: Je fais référence à la parution prochaine, le 09 mai, du nouveau livre d'Arielle Adda : "Psychologie des enfants très doués", aux éditions Odile Jacob :bigheart:

 


Cliquez sur l'image pour ouvrir les détails
du livre "Psychologie des enfants très doués"

 

 

Sans oublier les autres ouvrages dont la psychologue est l'auteure ou la coauteure :

- "L'enfant doué : l'intelligence réconciliée"
- "Le livre de l'enfant doué : le découvrir, le comprendre, l'accompagner sur la voie du plein épanouissement"

 

         

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- "Adultes sensibles et doués. Trouver sa place au travail et s'épanouir" (ma critique est à retrouver sur ce billet)

 


Cliquez sur la couverture du
livre pour plus de détails

 

 

📚 & si vous avez raté l'émission radio à laquelle Arielle Adda & moi étions conviées le mois dernier - ainsi que Cécile Bost & Laurent Desmottes par téléphone - pour parler douance pendant une heure d'antenne en direct, la séance de rattrapage (autrement appelée "podcast" :-P ) se trouve dans ce billet :roll:

 

 

 

 

✅ Ces magnifiques chroniques signées de madame Adda méritent bien un récapitulatif complet, allant de la plus récente publication à la plus ancienne :

 

Les grands-parents : leur place, leur rôle, mars 2018

La grâce des enfants doués, février 2018

La « phobie scolaire » chez les enfants doués, janvier 2018

De la bonne utilisation du test comme grille de lecture pour les enfants surdoués, décembre 2017

Ma vie professionnelle est chaotique, disent les adultes doués, novembre 2017

La recherche éperdue de sens chez les enfants surdoués, octobre 2017

Les enfants doués & le goût du défi, septembre 2017

◎ ⚙ ❂ ❍ ◉

La gentillesse des enfants doués, juin 2017

Ce qui différencie véritablement les enfants doués, mai 2017

Le devenir de ces enfants trop lisses, avril 2017

Un enfant doué trop lisse, mars 2017

Le désenchantement des étudiants, février 2017

Quand l’enfant doué est désenchanté, janvier 2017

La solitude des enfants doués, décembre 2016

La sagesse des enfants doués, novembre 2016

La place de « petit dernier » dans une fratrie d’enfants doués, octobre 2016

L’enfant doué négociateur, septembre 2016

◎ ⚙ ❂ ❍ ◉

Ces enfants doués dont on ne peut calculer le QI, juin 2016

L’adulte doué & ses parents, mai 2016

Test du QI : après les résultats, le déni, avril 2016

Une incompréhension têtue vis-à-vis des enfants doués, mars 2016

Quand les enfants doués paraissent s’éteindre au fil des ans, février 2016

Faut-il communiquer le chiffre du QI de son enfant ?, janvier 2016

L’enfant doué en colère, décembre 2015

Échec scolaire : quand l’enfant doué subit un choc profond et méconnu,novembre 2015

Les mots qui blessent tous les enfants, qu’ils soient ou non doués, octobre 2015

La surprenante naïveté des enfants doués, septembre 2015

◎ ⚙ ❂ ❍ ◉

Ces enfants doués qui ratent les tests, juin 2015

Le perfectionnisme des enfants doués, mai 2015

« L’enfant doué veut tout maîtriser », dit-on, avril 2015

Des enfants doués mais déroutants face à certaines activités, mars 2015

Être père d’un enfant doué, février 2015

Enfants doués : quelques idées reçue, janvier 2015

Le devenir des enfants doués, décembre 2014

Enfant doué : cette trop grande rapidité, une arme à double tranchant ?,
novembre 2014

L’enfant doué et ses rêveries, octobre 2014

Les enfants doués hypersensibles : des avantages et des inconvénients, septembre 2014

◎ ⚙ ❂ ❍ ◉

Portait des enfants doués : leurs qualités, juin 2014

L’image de soi : une construction plus délicate pour les enfants doués, mai 2014

École primaire : trop longue pour les enfants doués ?, avril 2014

Idées fausses sur les enfants doués, mars 2014

Ado doué : le choix de son orientation, février 2014

Être parents d’un enfant doué, janvier 2014

Comment remédier au graphisme maladroit des enfants doués ?, décembre 2013

L’enfant doué et ses amis, novembre 2013

Les adolescents doués, octobre 2013

Le saut de classe pour un enfant doué, septembre 2013

◎ ⚙ ❂ ❍ ◉

Le langage de l’enfant doué, juin 2013

Du bon usage des tests d’intelligence, mai 2013

Enfant doué : pourquoi un test ?, avril 2013

Enfant doué : quelles différences entre filles et garçons ?, mars 2013

Comment accompagner l’enfant doué (2), février 2013

Comment accompagner l’enfant doué, janvier 2013

L’enfant doué dans la fratrie, décembre 2012

Parents d’enfants doués : surmonter l’étape de la toute puissance, novembre 2012

Portrait des enfants doués, octobre 2012

L’enfant doué, dans ses relations à l’école, septembre 2012

L’enfant doué et la rentrée, août 2012

L’échec scolaire des surdoués : pourquoi ?, juin 2012

 

 


 

 

🚩 À noter enfin qu'Arielle Adda est l'un des préfaciers de mon premier livre, "Les tribulations d'un petit zèbre : Épisodes de vie d'une famille à haut potentiel intellectuel" paru en juillet 2016 :-D

 

Elle m'avait fait l'honneur d'un superbe texte, "Tous les enfants de mon entourage sont doués..." :hearts:

 

Les Tribulations d'un Petit Zèbre, le livre du blog !

 

- "Asperger & fière de l'être. Voyage au cœur d'un autisme pas comme les autres", sur le syndrome d'Asperger & le combo Haut Potentiel / Asperger. Un regard unique en France sur les liens entre TSA & haut potentiel intellectuel ❤

 

- & très bientôt : "L'Enfant atypique. Hyperactif, haut potentiel, Dys, Asperger… faire de sa différence une force", à paraître très bientôt aux éditions Eyrolles :smile:

 

          
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💬 Ce petit mot pour vous annoncer que la date de sortie de mon prochain livre, « L'Enfant atypique. Hyperactif, haut potentiel, Dys, Asperger… faire de sa différence une force », sera non pas le 19 avril comme annoncé initialemnt, mais fin mai / début juin 👍🏻

 

Je suis navrée de ce contretemps, mais la collection "Parents au top" aux éditions Eyrolles - imprimée en couleurs & construite de manière très ludique - demande du temps & énormément de travail à tous les intervenants qui œuvrent en coulisse. Or, le nouveau volume à paraître a lui-même été retardé (« On ramène le calme à la maison. Aider votre enfant à calmer stress, agitation, anxiété et angoisse ») & va sortir en librairie d'ici quelques jours, décalant de fait la parution du mien :-o

 

 

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9 commentaires à “Du bon usage des résultats au test de QI (Arielle Adda pour le Journal des femmes, avril 2018)”

  1. lutin dit :

    Mère de deux voir trois (la dernière n ayant pas encore été testée) zèbres, ce genre d article me semble très anxiogène…
    D accord ça me rappelle des choses me concernant, mais mes loulous ont été dépistés et sont je l espère assez entourés!

  2. Suricate dit :

    Bonjour,
    Article intéressant mais qui laisse sur notre faim. A part, « ne jamais négliger les quelques faiblesses, encore discrètes et apparemment sans effet néfaste, révélées par le test. », il ne contient pas de réponses vraiment concrètes. Dommage…

  3. Elsa dit :

    Voilà un article qui me parle, tant pour moi-même (et c’est ça le plus terrible : retrouver dans ses enfants ce qui nous a fait défaut) que pour mon grand. 15 ans, en seconde, ses résultats sont bons, mais sans exceller, et surtout sans travailler particulièrement. Et pour une raison simple : il ne sait pas. Très grosse distorsion, pour ses professeurs, entre ce qu’il montre en classe et ses résultats écrits. C’est terriblement frustrant, et inquiétant pour la suite, alors qu’il a déjà un projet professionnel bien précis, mais qui lui demandera, pour l’atteindre application, persévérance et méthode.
    Oui, ses résultats au test (dans sa 10ème année) étaient hétérogènes, et malgré une attention et une présence de tous les instants de notre part, sans aiguillage précis, depuis, nous tâtonnons.
    Que faire ? Comment l’accompagner mieux ? Qui voir ? Famille en mouvement perpétuel (six déménagements, et autant d’écoles différentes en moins de dix ans), il n’est pas toujours aisé de trouver le bon professionnel.
    Alors oui, un article comme celui-ci me semble limpide sur le constat, mais me laisse aussi démunie quant à l’action concrète à entreprendre.

  4. Caroline dit :

    D’accord avec vous : on a bien lu les résultats, mais pas simple de savoir comment agir. Notre aînée est THQI (146), homogène, avec 19/19 en cubes justement, et 141 en raisonnement perceptif, mais est avant dernière de classe … on a essayé le saut de classe en CE2, mais redoublement du CM1 derrière. Difficile de se retrouver dans la plupart des articles qui parlent des enfants brillants au début et dont les résultats baissent ensuite. Chez elle, l’indice verbal est le plus faible des 4 indices (128). Je ne sais pas si vous connaissez des enfants dans ce cas ? D’habitude le verbal est le plus haut. Nous, on n’a toujours pas trouvé la clé du mystère. Elle a passé les tests d’entrée en 6ème pour le collège du Cèdre dans le 78, seul collège public a avoir une 6ème EIP. On attend les résultats. L’un d’entre vous a-t-il des échos de ce cursus ?

    • Lisa dit :

      Bonjour Caroline, il me semble que le dernier chapitre de l’Enfant surdoué de J Siaud Faccin aborde cette question du verbal inférieur au raisonnement perceptif. De mémoire: dysphasie (mais avec un verbal en deçà de la moyenne), inhibition intellectuelle, déprime, rejet du système scolaire… Cela peut s’inverser avec le soutien adéquat ou un un besoin vital de rattraper le temps perdu et de combler les lacunes accumulées (ce fut mon cas). Bien entendu, il est impossible de déterminer si tout cela correspond à votre fille, seul un psychologue expert en question de surdouance pourra vous éclairer de façon certaine.

  5. Lisa dit :

    J’ajouterai qu’un icv inférieur à l’irp n’est pas nécessairement la marque d’un « problème » surtout si le verbal est également élevé et qu’il n’y a pas de réelle hétérogénéité. D’ailleurs vous trouverez également l’hypothèse Inverse : un score plancher à l’indice verbal serait le signe d’un surinvestissement pathologique…. Sinon mes petites nièces ont fait leur collège aux Cedres, il semblerait que ce soit un très bon établissement mais je n’en sais pas plus donc…. Cordialement.

    • Lisa dit :

      Par « plancher » j’entendais bien sûr « plafond » (on marche sur la tête :-P ) !

      • Caroline dit :

        l’ICV à 155, c’est le cas du n°2 de la fratrie. Ce qu’il y a de bien avec la douance, c’est qu’on ne s’ennuie jamais ! :) Pour me rassurer, je m’en tiens à la conclusion de leurs 2 tests qui indiquent « pas de trouble psychopathologique associé’ 8)



:) :-D 8) :oops: :( :-o LOL :-| :-x :-P :-? :roll: :smile: more »

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