[À VOS CLAVIERS] Dernier jour de l’année, comment vivez-vous les fêtes de fin d’année ?

Amis lecteurs, nous voilà arrivés au terme de l'année 2018 :)

 

J'espère qu'elle fut douce & agréable pour chacun d'entre vous :!:

 

Pour moi, une année riche en changements... à commencer par la distance prise avec le blogging quotidien pour me consacrer désormais à d'autres projets :roll:

 

Une année qui voit également la page FaceBook du blog dépasser les 25 000 abonnés... :round:

 

C'est donc l'occasion de vous remercier du fond du cœur :hearts:

 

Et d'ailleurs, en parlant de FaceBook & pour finir 2018 sur une note humoristique, & parce que j'ai partagé hier cette image sur mon profil perso : voici un super tuto dessin qui m'a fait hurler de rire LOL

 

 

 

Mais j'aimerais aussi, outre les traditionnels vœux de santé, de bonheur, d'amour, de réussite que je vous adresse bien évidemment, profiter de ce post pour lancer un billet participatif.

 

Qu'en dites-vous ?

 

Et j'ai en tête ce thème, car je sais qu'il revient très souvent chez les adultes (T)HPI &/ou autistes Asperger : "Comment vivez-vous les fêtes de fin d'année ?" :up:

 

Les adultes atypiques ont souvent un regard différent sur ces périodes festives plus ou moins forcées, qui engagent fortement une part de socialisation & de normalisation :-|

 

Si le sujet vous intéresse, je vous offre une tribune pour laisser parler vos émotions :-D

 

 

Je vous propose quelques éléments dont vous pouvez vous inspirer (ou non :-P ) :

 

✅ Qui êtes-vous ? (si vous le souhaitez : âge, sexe, diagnostic de TSA, mise en lumière d'une douance, les deux à la fois, diagnostic de TDA/H, de Dys... tout ce qui pourra éclairer les lecteurs sur votre situation, tout en restant anonyme ;) )

✅ Comment vivez-vous ces fêtes de fin d'année ? (au présent, celles de 2018 ! Vous les subissez ? En famille ? Dans un cocon très resserré ? Vous parvenez à les apprécier ? Ou bien avez hâte que tout ça se termine ? etc.)

✅ Comment les viviez-vous par le passé ? (quelles adaptations avez-vous fait au fil des années ? Avez-vous parfois souffert de choses imposées ? Ou encore de non-prise en compte de vos décalages ?)

✅ Comment aimeriez-vous passer cette période particulière de l'année, dans l'idéal ? (si vous pouviez vivre tout ceci à votre manière, comment le verriez-vous ? Avec vos proches ? Seul(e) ? Sans rien faire de particulier ? Ou au contraire avec quelque chose de spécial ? Chez vous ? Dans un endroit insolite ?)

 

 

Pour que je mette ces témoignages en ligne ici même, il faudra m'envoyer votre texte, par e-mail, à cette adresse :arrow: lestribulationsdunpetitzebre [@] gmail.com :up:

 

 

 


🎄 LE TRADITIONNEL BILLET "sélection de NOËL" est en ligne ! 🎁🎉

 

 

 

 

✏ Et pour aller au-delà du blog, je suis l'auteure de trois ouvrages parus aux éditions Eyrolles :

 

- "Les Tribulations d'un petit zèbre. Épisodes de vie d'une famille à haut potentiel intellectuel" paru en juillet 2016, préfacé par Arielle Adda & Gabriel Wahl :-D

 

Les Tribulations d'un Petit Zèbre, le livre du blog !

 

- "Asperger & fière de l'être. Voyage au cœur d'un autisme pas comme les autres". Un regard unique en France sur le combo syndrome d'Asperger / haut potentiel intellectuel, paru en 2017 & préfacé par Laurie-Anne Sapey-Triomphe & Laurent Mottron ❤

 

- "L'Enfant atypique. Hyperactif, haut potentiel, Dys, Asperger… faire de sa différence une force", paru en 2018 dans la collection très particulière (& en quadrichromie ;) ) "Parents au top" :smile:

 

          
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🎋 Les témoignages ⤵

 

Le 31 décembre 2018 :

Je suis X, 24 ans sur le papier et je sais être THQI depuis mes 17 ans.
Mon rapport aux fêtes de fin d'année est aujourd'hui très apaisé : j'ai la chance de bien m'entendre avec les membres de ma famille avec laquelle je passe systématiquement noël et depuis quelques années maintenant, nous nous réunissons avec quelques amis pour le nouvel an (nous sommes généralement 4 ou 5 cinq et toujours avec le même noyau dur). Les fêtes elles-mêmes sont surtout pour moi le prétexte de retrouver ces personnes auxquelles je tiens particulièrement.

Je vivais cette période beaucoup plus difficilement par le passé. J'ai toujours ressenti un décalage avec les personnes de mon âge, en particulier durant l'enfance. Or, noël comme le nouvel an était souvent synonymes de tables séparées entre enfants et adultes, d'injonctions à aller jouer avec les autres etc, ça pouvait vite devenir éprouvant.

Aujourd'hui, ces contraintes n'existent plus et c'est un sacré soulagement. Les personnes de ma famille ont grandi, ce qui fait que même si le décalage avec certaines persiste, il est beaucoup moins pesant qu'avant (en tout cas, il est plus ou moins compris et totalement accepté) et mes amis sont mes quelques vrais amis et le décalage n'existe pas.

Je pense vraiment avoir trouvé un bon équilibre aujourd'hui et j'espère vraiment qu'il durera !
Bonnes fêtes de fin d'année à tous !

 

 

Le 31 décembre 2018 :

Bonjour Alexandra,

Nous passons le réveillon avec nos petits-fils : soirée crêpes, plus vidéo des Aristochats. Et nous nous réjouissons. C'est eux qui ont choisi le menu bien sûr.

Avant, nous le passions tous les deux dans des lieux insolites : Balade dans les bois, en bord de Saône, en montagne ou ailleurs... Se mettre un nez rouge et se lancer des cotillons, ce n'est pas trop notre truc. Et le 1 janvier, nous regardons le concert de Vienne du nouvel an.

Je t'embrasse bien fort et espère que tu passera une belle année 2019
Avec toute mon amitié

 

 

Le 31 décembre 2018 :

Bonjour,

Les fêtes de fin d'années!! ? Je ne les apprecies pas vraiment ou le plus simplement possible!
plusieurs années j'étais au Sahara pendant ces moments là , simplement.

Pour la tempête 1999 , les chênes abatues , couchés, scènes de désolations, je me suis replié et j'ai écris des voeux dédiés à ces arbres, mère nature et l'abération de nos comportements de festivités déplaçées...
Pour les 1 an de mon fils , la neige nous a procuré une retraite privilégiée au coeur de la nature en 2009, magnifique recentrage sur le présent et la joie de l'instant...

Cette année , j'étais pour noêl seul à méditer et pour le passage à 2019, j'ai eu le bonheur d'improviser une soirée avec mes 2 enfants (8 et 9 ans qui nous préparaient les toasts (brebis confiture de mur) et coktail citron , feuille de menthe eau petillante...

Simple bonheur partagé , improvisé , et fêter notre présence à 3 au moment du diné, 22h00 couché exceptionnel décalé d'une heure!, je souhaite que le voisinage ne nous reveille pas!!

Voilà brievement et brouillonnement mon temoignage!

Il est vraie que ces fêtes obligées à notre époque , et notre réalité et notre conscience !!! ??
Mais bon , je suis décalé :-)

 

 

Le 03 janvier 2019 :

Qui êtes-vous ?
Bonjour à tous ! d’abord je tiens à vous dire merci, à vous qui avez crée ce blog, pour tout ce que vous faites. Et d’offrir aussi cet espace pour pouvoir témoigner, échanger, etc. Et du coup, merci également aux personnes qui ont ce courage de venir (se) dire, ce n’est pas une démarche évidente...

Je suis une femme bientôt quinquagénaire (bigre, déjà?) : j’ai eu 48 ans en décembre dernier. Je suis en arrêt de travail depuis fin octobre pour burn-out, et/ou dépression (ça revient un peu au même, non?). Je dois d’ailleurs reprendre en mi-temps thérapeutique, dans quelques jours. Comme je l’ai vu écrit quelque part sur ce site (ça m’a fait bien sourire) : « mon parcours professionnel a été chaotique ». Et je vais juste rajouter : pas seulement professionnel. J’envisage à nouveau de changer, mais aurai-je l’énergie, pour une énième reconversion...

D’habitude dans le parcours professionnel on est sensé évoluer, enfin du moins dans les normes intellectuelles de la société, on va dire… moi, c’est l’inverse ! Pour (beaucoup) raccourcir : mis à part les premiers petits boulots, j’ai commencé en travaillant en libraire universitaire. Et maintenant depuis presque 10 ans, je suis auxiliaire de vie à domicile, à la campagne...

Quand & comment avez-vous découvert le haut potentiel intellectuel ?
Cela va certainement vous faire sourire : la première fois que l’on m’a parlé de Haut Potentiel, c’était sur un site de rencontre… Et oui, j’étais (et suis toujours) célibataire. Enfin plus que ça : une vraie solitaire, jamais mariée et sans enfants (mais pas vierge non plus quand-même, hein !:-)). HP :Je ne connaissais pas, et donc cela ne m’a pas parlé plus que ça.

Mais lorsque j’ai commencé à consulté une psychologue suite à mon arrêt, ce terme est réapparu. Un peu par hasard (mais pas vraiment), j’ai trouvé une professionnelle spécialisée en psychologie sociale, mais aussi surdouance, etc. (pour faire court). A la deuxième (ou troisième, je ne sais plus) séance, elle m’a précisé que visiblement, j’en étais… c’est drôle, j’écris cela et une part de moi a du mal à accepter, ou réaliser plutôt.

Quels sentiments ou actions a provoqué cette mise en lumière sur le moment, puis avec du recul ?
Pour l’instant j’en suis exactement là : à ne pas savoir encore bien comment intégrer les choses, faire avec. Mais surtout, surtout : TROUVER MA PLACE. Pardon pour les capitales, mais c’est vraiment ma problématique, depuis… depuis quand déjà ? Je ne me souviens plus. Je crois bien que dans la famille déjà, quand j’étais enfant. Oulah je ne vais pas commencer ce sujet, sinon je ne vais pas m’arrêter (sourire)...

Ah si, j’ai envie d’ajouter : justement, peu de temps après que ma psy m’ait fait cette révélation, elle m’a conseillée d’aller assister à une conférence qui se donnait à Lyon sur les femmes à haut potentiel. Et alors, euh… wow, je me suis retrouvée dans pas mal de choses qui ont été dites ! Et surtout : le sentiment d’imposture…

D’un côté, depuis très longtemps je fais l’effort de m’adapter à ce qu’on attend de moi (sur tous les plans : familiaux, professionnels, etc.). Comme je suis empathique et sympa, ça marche plutôt bien ! Enfin pas pour moi, parce que d’un autre côté, depuis très longtemps également, je me brime et bride moi-même. Donc en gros, j’appellerais ça : se retrouver le cul (oups, désolée) entre deux chaises (pardon, trois : le boulot, la famille, et moi), et je dois vous avouer que c’est plutôt inconfortable (euphémisme) !

En fait, davantage que d’une imposture, je parlerais d’une trahison : de se sentir trahi(e) par la famille, le contexte socio-professionnel, la vie tout-court ! à se demander : mais pourquoi je suis là ? Et au final, peut-être le plus douloureux car à la base de tout : On se trahit soi-même...

Qu'aimeriez-vous dire aux personnes qui découvrent à leur tour le surdouement ?

Alors c’est tout simple : si j’avais été davantage considérée étant enfant, et surtout psychologiquement aidée à l’adolescence (qui a été terriblement dépressive), je pense que je n’en aurais pas été là. Ah oui : ce n’est peut-être pas inutile que je précise : Je suis la seule fille, née la deuxième après l’aîné et avant le petit dernier qui est arrivé 10 ans plus tard (qui est maintenant très handicapé suite à un grave accident de voiture, mais ça c’est une autre histoire).

Comme beaucoup d’entre vous qui naviguez de par ces pages, j’ai un côté touche-à-tout. Il y a eu d’abord le dessin, quand j’étais petite : je dessinais beaucoup. J’avais envisagé les beaux-arts, mais mon (premier) copain m’en a découragée, me disant : tu sais, le concours d’entrée est terrible ! (rétrospectivement, y aurait-il eu une forme de jalousie?), et puis ma famille ne m’a pas du tout encouragée, alors bon… Puis l’écriture qui est venue à l’adolescence, période où je me suis davantage « renfermée ». Plus tard j’ai fait 3 ans d’arts-martiaux (la capoeira : j’avais adoré ça), testé le théâtre (dans une asso genre « sel », et ça m’avait plus aussi). Du chant également, et il y a 5 ans, j’ai décidé de me mettre au piano. Depuis 1 an je fais partie d’un petit groupe très amateur, on se fait plaisir (rock, jazz, etc.).

J’ai surtout envie de dire : je suis peut-être passée à côté d’une vie professionnelle épanouissante, une « belle carrière » (à un moment donné, mon prof de chant m’avait dit : toi on t’a complètement « ratée », voulant dire : on est passé de toi). Mais je n’ai pas de regrets. Dites-vous bien qu’il n’y a pas de bonne ou mauvaise expérience, il y a des expériences. Et toujours moyen d’en retirer quelque chose, tout dépend du regard que l’on décide d’adopter. Et c’est ce regard qui est intéressant, par lequel on évolue réellement. En fait, c’est assez bouddhiste, je crois. Et c’est ça la vie. Et alors donc, tant qu’il y a de la vie… :-)

Qu'est-ce qui a changé depuis cette prise de conscience ?
C’est encore très récent, alors pour l’instant pas grand-chose. Si ce n’est qu’il y a quelques jours, j’ai décidé de créer un blog, où mettre mes vieux et récents (j’espère) écrits. En voici l’adresse, pour ceux et celles que ça intéressait : http://gratatout.blog.free.fr/

Et sinon en fait, ce que je ressens à présent : je crois bien que j’ai un peu la trouille de ce qui peut se passer par la suite. Qu’il soit malveillant, bienveillant, enfin qu’il soit tout-court, j’ai assez peur du regard des autres (le jugement, ça dénigre et enferme)...

Et pour finir, j’ai envie de dire à chacun(e) d’entre nous (si tant est qu’on formerait, quoi…. Un genre de communauté? j’avoue n’y avoir pas encore réfléchi) : Soyez simplement vous-même, croyez en vous et en la vie, et… haut les - nobles - cœurs !

Dans la salle d’attente de ma psy (tous mes hommages madame, si elle passe par là), il y a une citation d’Oscar Wilde : « Soyez vous-même, tous les autres sont pris ».

 

 

Le 05 janvier 2019 :

Les photos fusent : des tables immenses, des lumières partout, des rires qui éclaboussent même sur des images fixes, des piles de cadeaux à n’en plus finir ou alors des conversations qui tournent en boucle, sur les recherches du présent idéal, sur les préparatifs, sur les plaintes aussi du temps et de l’argent que cela prend, sur la fatigue que cela implique, sur les critiques qui feront partie du lot, sur les journées qui filent sans vous attendre. Et les éternelles questions ‘tu fais quoi, tu vas où, tu le fêtes avec qui, tu prépares quoi à manger ? »…

Comment répondre alors sans avoir l’air complètement asocial que cela n’a pas, plus de sens pour moi. Comment répondre alors que j’aspire au silence le plus complet dans ces moments là, à la réflexion la plus profonde. Comment répondre que je l’ai passé seule au chaud et en joie dans mon canapé, avec un livre choisi par mes soins. Comment répondre que c’est un moment douloureux, que s’il ne peut être complet –c'est-à-dire en présence et en sérénité de TOUTES les personnes que j’aime- alors il ne vaut pas la peine, pour moi, de mettre en scène la mascarade. Comment répondre qu’il m’est impossible de le ressentir de tout mon être quand un parent le vit seul de son côté pendant que son enfant est avec l’autre conjoint ? Comment le vivre pleinement quand le frère que je n’ai pas vu depuis un an se trouve dans sa belle famille ? Comment gérer leurs peines qui vous écrasent les épaules et la mienne qui me ronge le cœur ? Comment les conjuguer sans couler ? Comment expliquer aux gens que lorsque vous vivez seule et que vous n’avez pas d’enfants, cette magie de noël qui existe encore dans votre imaginaire et votre espérance vous éclate à l’âme, comme une déflagration à chacune de leur remarque, question, à chaque photo qu’on vous envoie, à chaque question que l’on vous pose. Comment parvenir à rester congruent avec soi-même quand d’autres, avec beaucoup de tendresse et de bienveillance veulent vous inviter chez eux, ne supportant pas l’idée de vous laisser seule ? Comment avec politesse et respect réussir à leur faire comprendre que vous accueillez sincèrement leur proposition mais que vous ne pouvez l’accepter. Comment leur faire comprendre qu’être avec une « famille de substitution, aussi adorable soit-elle » ce soir là ne fera qu’accentuer l’absence de la sienne propre ? Comment le faire sans les blesser, ce qui ajouterait un poids de plus à celui déjà bien insupportable que l’on ressent déjà…

J’aime les fêtes de fin d’année, je suis croyante, j’aime le message spirituel qui est délivré, j’aime la philosophie d’amour, de partage, d’espoir, de rassemblement que cela peut occasionner. Mais je ne suis pas en paix avec la manière dont s’est mis en action autour de moi alors je me renferme, m’isole, m’éloigne ce qui est moins douloureux que de faire semblant et de transformer ce en quoi je crois en un spectacle d’étalage de biens, de compétition d’acquisition, de trop plein culinaire non nécessaire et de flots de parole superficiels.

J’ai eu l’immense opportunité de vivre noël - deux années consécutives- dans un pays asiatique bouddhiste mais où noël était malgré tout célébré. Et ce fut majestueux, merveilleux, lumineux, débordant de vérité, d’essentiel et de profondeur. Noël n’était pas qu’un réveillon, ou la journée qui le suivait. Noël n’était pas l’accumulation de bien ni la confection de plats onéreux et trop riches pour la santé. Noël était un chemin, emprunté dès début décembre. Un chemin parce que personne ne peut être au même endroit le même jour alors tout au long des semaines chaque « communauté » prenait le temps de se retrouver pour fêter noël. La communauté des amis, la communauté sportive, la communauté de nos internes filles, ainsi que les internes garçons, la communauté famille bien sûr, la communauté religieuse aussi… Ces instants de fêtes n’étaient pas toujours organisés par les adultes mais aussi par les plus jeunes, parce que chacun de ces instants étaient l’occasion non pas d’échanger des biens (l’argent faisant cruellement défaut là où je vivais à ce moment là) mais de SE DIRE. Se dire ce que chacun avait apporté à l’autre au cours de l’année, de se dire combien on s’apprécie, de se remercier, de rappeler l’importance de l’autre dans nos vies, combien on a pu grandir grâce à sa présence à nos côtés. Si j’ai beaucoup ri, dansé ou me suis beaucoup amusée dans chacune de ces « soirées », j’ai surtout beaucoup pleuré d’humilité, de sincérité et de reconnaissance. La vérité des propos formulés vous percute au creux de votre être, de votre âme, vous touche là où vous pensiez avoir érigé des barrières infranchissables. La simplicité étincelante de ces moments là était aveuglante parfois, parce que si inhabituelle…

Je n’ai jamais, avant ou depuis, ressenti quelque chose d’aussi fort, d’aussi intense autour des fêtes de fin d’année, autour de noël. Je ne suis plus triste, je suis en paix ou un peu nostalgique de ces deux chemins de noël arpentés mais je sais que j’ai connu ce qui pour moi correspond à la magie de noël et j’en suis reconnaissante.

Si je pouvais l’appliquer ici, le mettre en place alors c’est cela que je ferai. Dès début décembre j’organiserais des temps de célébrations, de rassemblement : au travail, avec mes voisins, mes amis, ma famille, avec ceux plus éloignés mais présents malgré tout. Et lors de ces temps, pas d’excès de nourriture, d’alcool ou de cadeaux. Juste savoir apprécier le fait d’être ensemble, oser formuler ce qui constitue la sève de nos relations, les fleurs qui en jaillissent et le pourquoi il est toujours aussi appréciable de se côtoyer. Oser remercier les autres pour ce qu’ils apportent dans nos vies, en quoi ils les bonifient, les égayent, les remercier pour tous les partages de l’année. Cela correspond pour moi aux feux d’artifices des fêtes, à la joie de vivre ensemble…Car sans eux, sans cela, mon année n’aurait pas eu les mêmes parfums, les mêmes saveurs, les mêmes couleurs et donc moins de sens…

Pourquoi je ne l’ai pas encore mis en place ? J’ai essayé…mais en décembre, les réponses apportées sont « je suis fatiguée, désolée je n’ai pas le temps, je ne vois pas comment caser cela dans l’emploi du temps déjà débordant, bonne idée mais quand, j’aurais aimé mais, super on essaye ! »…alors je l’accepte et choisis de vivre les fêtes seule, au chaud et en joie dans mon canapé, avec un livre choisi par mes soins...

 

 

👉🏻 Enfin, d'autres témoignages en commentaires sur la publication postée sur la page FaceBook du blog...

 

 

 

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:) :-D 8) :oops: :( :-o LOL :-| :-x :-P :-? :roll: :smile: more »

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