Saut du CE2

Fille ou garçon ? Garçon
Age, mois & année de naissance, classe actuelle : 8 ans, 09/2002, CM1

 

Test de QI :
- réalisé ? oui
- résultat ? HQI, test à 145
- quel test ? WISC-IV
- réalisé par qui ? Psychologue libérale spécialiste des enfants précoces
- quel était l'âge de l’enfant au moment du test ? 7 ans

 

Ecole :
- publique
- avez-vous changé d’école pour le saut (ou glissement) ? NON

 

Motivation :
- des parents :
- de l’enfant : de la psychologue car nous étions pour notre part un peu, disons, inquiets car on ne peut pas dire que notre zèbre brillait par ses résultats scolaires...

 

Si saut :
- de quelle classe ? CE2

- l’enfant avait-il les acquisitions scolaires de la classe sautée ? ou à quel degré ? aucune idée!!! d'après la psy, oui largement, ses résultats moyens étant le fruit de son ennui et de sa démotivation...

 

A-t-il fallu l'intervention d'un tiers (commission d'appel, inspecteur de l'Education Nationale ?) Comment cela s'est-il passé ? Notre zèbre est "suivi" depuis la grande section de maternelle par l'équipe pédagogique de l'école, chaque année avant même que sa précocité soit révélée, nous allions voir systématiquement l'enseignant pour discuter de ce qui, au début, étaient des problèmes de comportements, pour que l'année se passe tant bien que mal. Nous avons eu la chance et surtout lui de tomber sur des enseignants à l'écoute qui ont à peu près su s'adapter à lui (et non le contraire) et obtenir sa confiance. Son saut de classe pour seul motif de sa précocité et parce que sa psychologue a écrit un courrier pour expliquer les motivations est une première pour l'école, en quelque sorte, notre zèbre est un pionnier et on espère que cela ouvrira un passage pour les suivants, si cette année se passe bien.....

 

Éventuelles difficultés rencontrées :
- pour le saut, le glissement ou le décloisonnement en lui-même ? avec la psychologue scolaire (sic) pour qui la précocité de notre zèbre n'est pas un problème pour sa scolarité (apparemment très vexée qu'on se soit adressé ailleurs pour le faire tester mais depuis qu'elle le connait, en GSM, elle n'avait d'elle même jamais évoqué la précocité!!!)

- par l'enfant lorsque cela a été effectif ? un peu anxieux car peur de perdre le peu de copains qu'il avait de son age.

 

Votre coup de pouce / votre investissement (faible / important, précisez) : important

 

L'école a-t-elle préparé l'enfant à ce saut (glissement ou décloisonnement) par des aménagements particuliers ? Avez-vous été aidés, accompagnés ? (si oui, par qui ?) Non, la décision a été prise en fin d'année scolaire de CE1 lors d'une réunion avec la directrice, son instituteur de CE1, la psy scolaire, l'infirmière scolaire et nous, ses parents.

 

Son intégration dans la classe s'est-elle faite sans souci ? oui et non les interrogations des enfants de sa classe: "pourquoi t'as sauté une classe???" sous entendu t'es un petit génie ou quoi mais après 3 mois, il a l'air d'avoir des copains dans sa classe, a gardé son meilleur ami en CE2. Pour le coté scolaire, après une première entrevue avec ses maitresses en début d'année pour poser les bases, on va les revoir mi décembre pour un 1er bilan...

 

Bilan aujourd’hui : globalement positif / négatif ? Pour l'enfant ? Pour vous ? On ne sait pas bien encore, sa psy nous a prévenu que le saut de classe n'allait pas se faire sans effort. Que cette année il risquait de ne pas briller mais que cela allait permettre de mettre des mécanismes en place pour que les années suivantes se passent mieux. Sincèrement on avance à taton...

 

Avec le recul, qu’est-ce qui aurait pu être amélioré selon vous ? Quelles sont les éventuelles erreurs que vous ne commettriez pas aujourd'hui si vous en aviez la possibilité ? On regrette un peu que depuis la GSM, pas mal de personnes nous parlait de notre enfant comme d'un petit garçon très intelligent (sa maitresse, ainsi que l'instit spécialisé du Rased puis sa psychomotricienne...) mais que nous avons dû galérer jusqu'à avril de cette année pour mettre un nom devant la souffrance de notre fils. Comme quoi même en ayant la chance d'être dans une école qui a une psychologue scolaire et les services du Rased, son cas comme bien tant d'autres aurait pu passer comme le cas d'un enfant perturbateur de plus si nous n'avions pas de notre coté remuer ciel et terre, voyant bien que quelque chose n'allait pas.

 

 

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17 commentaires à “Saut du CE2”

  1. Anne-Laure THUILLIER dit :

    C’est incroyable comme je retrouve mon garçon de 8 ans, actuellement en CE2 dans votre histoire. J’avoue que c’est tellement compliqué cette année que j’ai du mal à l’imaginer en CM1 et en même temps comment savoir ?
    Vous qualifiez votre investissement d’important (je le crois sans peine !). Concrètement comment cela s’est-il traduit?
    C’est vraiment super de partager cela merci mille fois…
    Anne-Laure maman de 2 zèbres de 8 ans, 6 ans 1/2 et probablement d’une troisième de 4 ans…

    • Carole dit :

      Bonjour

      cela faisait longtemps que je n’avais pas visité le blog et du coup je vous reponds un peu tard, désolée.
      Pour ce qui est de l’investissement en matière de scolarité pour Tom mon petit zèbre, voici un résumé:
      -MS : discussions avec la maitresse parce qu’il était très remuant mais jamais dit sous la forme de reproche plus pour comprendre ce qui pouvait expliquer son attitude
      -GS convocation au bout de 15 jours par sa maitresse pour les mêmes raisons, essayer de comprendre le mode de fonctionnement de notre fils.Mise en place d’un suivi avec l’intervention d’un instituteur spécialisé du RASED pour aider Tom a gérer ses problèmes de comportement (car au niveau scolaire, elle n’avait pas de doute sur son inteligence car même quand elle lui demander de se calmer avec un livre ou un dessin à l’ecard, il répondait aux questions). et de notre coté, pédopsy qui a suivi Tom pendant 1 ans et demi et bilan de psychomotricité qui s’est conclut par un suivi de 2ans (qui l’a beaucoup aidé au niveau de la psychomotricité fine, ecriture surtout et pour la concentration)
      -Primaire: dés le dèbut du CP, prise de contact avec l’enseignante pour expliquer ce que nous savions du fonctionnement de Tom (car à ce moment là, il n’avait pas encore été testé!) et bonne écoute et mise en confiance par sa maitresse qui avait demandé au RASED de continuer à le suivre mais faute de peronnel, Tom n’étant pas un cas grave, fin du suivi!!! En CE2, même chose, prise de contact dés le début de l’année avec le maitre pour encore et encore tenter d’expliquer (mais cela vaut mieux que de risquer une prise en grippe de l’enfant par l’enseignant) et du coup, c’est lui qui nous a alerté en mars des difficultés de Tom qui basculait dans l’echec scolaire. et la de fil en aiguille, nous lui avons fait passer un test de QI qui a enfin mis un nom sur cette souffrance.
      -CE2 saut de classe qui a été obtenu, je pense , en grande partie, grace à cet effort constant de dialogue que nous avons provoqué chaque année, par la chance d’être dans une école d’application avec des maitres formateurs qui de part leur pédagogie sont peut être plus receptif à un enfant différent, et aussi parce que l’année du saut de classe, le directeur incompétent de l’école primaire a été remplacé par la directrice de l’école maternelle, qu’elle connaissait bien notre famille de par toutes les reunions de l’équipe pédagogique auxquelles elle a participé et a entendu notre demande, nos arguments soutenu par la psychologue qui lui a fait passé le test et qui est spécialiste des enfants précoces.
      -CM1 c’est pas brillant au niveau scolaire mais pas pire que l’année de CE1, après un début très difficile niveau devoirs pour nous, on arrive à les faire sans trop de cris (enfin, quand il n’oublie pas son cahier de texte ou le classeur avec la fiche de math à faire!!!), coté maitresse, on va la voir tous les 2 mois après les 1eres evaluations elle a constaté de gros efforts de faits même si les lacunes sont encore là mais elle parait confiante. Notre hantise étant un redoublement qui serait la pire des choses pour Tom, elle se veut rassurante. De notre coté, on a innové cette année, après un bilan orthophonique (car niveau lecture c’est pas ça) Tom a une séance par semaine, un bilan orthoptique avec 10 séances de rééducation déjà effectué et 10 nouvelles programmées. La course au rendez vous n’est pas fini mais tout est dans le quartier, ça aide. Niveau copain, c’est pas bizance mais ça va. Enfin en résumé car j’ai déjà beaucoup ecrit, l’investissement est enorme niveau temps, energie mais c’est presque rien par rapport à l’investissement emotionnel, c’est dur de voir son enfant souffrir sans savoir pourquoi puis de ne pas trop savoir quoi faire en sachant maintenant pourquoi il est comme il est car on sait ce qu’il a endurer (par les lectures, les temoignages…) et ce qu’il endure encore. Mais on fait tout notre possible pour qu’il soit bien dans sa tête, études futures ou pas, ce qui compte c’est qu’il s’épanouisse dans un domaine ou il pourra exprimaer son potentiel. A nous de l’aider à y arriver.
      Bon courage pour les votres de zèbres et si vous avez des interrogations, n’hesitez pas, on ne trouve pas toujours les personnes avec qui parler alors au moins sur ce blog, on est en famille

  2. unemaman dit :

    le zébrion est en ce1 cette année , dans un cours double ce1/ce2 , wisc iv réalisé cet été révélant son potentiel ; après un ennui féroce en Cp ,des résultats de bon élève sans plus , des prises de parole incessantes et des bavardages continus… un décalage entre sa soif de connaissance et ses difficultés à lire (‘lenteur, accrocs, inversions) menant à un refus de lecture nous a troublé ; la psychologue a trouvé : pb orthoptique ; depuis 20 séances programmées et une envie de lire retrouvée.
    L’ école est une école d’ application , sa maîtresse ouverte et à l’ écoute , nous attendons l’ avis de l’ équipe éducative pour un glissement . La psychologue pousse pour que celui-ci ait lieu des cette année . Le zèbre quant à lui est un anxieux qui a peur des résultats aux tests et se met la pression . De fait , il refuse le saut de classe mais imagine bien un glissement pour ne pas changer ses repères .
    L’ enseignante propose un glissement dans l’ année suivante à l’ intérieur d’ un ce2/cm1 mais cette classe existera – t- elle ? Est ce souhaitable de différer? pour mieux programmer? L’ enseignant de l’ année prochaîne sera t il aussi bienveillant pour notre enfant ? Pour le moment nous attendons des infos de sa part …

    • Sany dit :

      Faut voir, totu dépend de l’enfant et de son profil, et d e l’équipe…..
      ici on a experimenté un glissement ce2/cm1…et bien ds une meme classe, pourtant, ça n’a pas fonctionné. la maitresse, (très jeune…) était contre, donc elle l’a « saqué » totu le reste de l’année…le loustic s’est vu repoussé par les ce2, (t’es pus un ce2)..et les cm1 (t’es un bébé…)chouette.
      d’autant que l’année suivante la maitresse s’est arrangé pour quy’il rerentre en cm1, « son niveau » étant insufisant en maths.Ouaip….ok… :oops:
      une looogue année bancale plus tard, on a fait un dossier pour le collège et saut de cm2, (de un collège avec dispositif adapté eip.) résultat, accépté, et hop, saut de cm2..(l’école a acepté vu la motivation du bonhomme…)
      et là..bonheur. les autres ne savent pas forcement su’il est eip, ou le devinent (il pose mille qiuestion..) (le dispo est un regroupement 4h/semaine), ou alors ils sont supers bienveillants. (bonne ambiance, petit collège..) profs supers, et résultats très corrects!!
      un loustic qui après des années de rejet scolaire, accepte enfin de s’épanouir.Mais parce que le contexte est fait pour..

      je dis donc pour nous, le glissmetn a été très bof mais l’enseignante n’était pas bienveillante pour le faire ds de bonnes conditions..alors que le saut lui, s’est passé nickel.comme quio.. :)

      bon courage.l’important est l’entourage scolaire.

      • CarolineW dit :

        Bonjour,
        Je souhaite rebondir sur l’aspect rejet que vous mentionnez.
        Cette année mon fils saute le CE1 et est donc en CE2 actuellement.
        Les CE1 ne veulent plus jouer avec lui et les CE2 le rejettent pour une raison que j’ignore encore.
        C’est d’autant plus surprenant, à mon sens, que cela fait 4 ans qu’il est dans cette école et qu’il est très bien intégré socialement.
        Il est triste, ne veut plus aller à l’école et je me sens désarmée face à un enfant qui ne parle pas et dont je sens que progressivement il perds confiance. Je me retrouve – douloureusement- au même âge : les mêmes gestes & attitudes de malaise, faussement décontractée avec le sentiment ou l’imagination ( pour celui qui le vit cela revient au même) du rejet collectif.
        Je ne sais à quel saint me vouer et quoi faire pour l’aider. Car je sais qu’il a besoin de moi face à un environnement qu’il vit désormais comme hostile.

        • bangui dit :

          Une idée pour favoriser l’intégration : 1. En parler à l’instituteur qui doit trouver des voies pour expliquer l’arrivée de votre fils dans ce groupe, le normaliser, aider à son intégration _ 2. Trouver un (ou une) camarade avec qui il pourrait avoir des atomes crochus et l’inviter à la maison pour accélérer la rencontre. 3. Ou organiser une petite fête chez vous avec sa classe ou quelques uns – après-midi jeux vidéo ou autour d’autre sujets communs (star wars, chima ou je ne sais quoi)… Pour nous ca a marché à l’époque du saut.
          On a aussi (je sais que ce n’est pas ce qui est préconisé sur ce site mais bon) minimisé les raisons du saut de classe vis à vis des autres parents. (on n’ pu jouer sur une année passée à l’étranger juste avant qui l’aurait fait aller plus vite :-) ) Cela détend les parents (et les enfants) qui ne sentent pas rabaissés par le saut de classe de votre enfant. car pour certains, le saut de classe de votre fils revient à leur dire que leur enfant est nul et qu’ils sont de mauvais parents… On vous en veut, on vous rejette … et lui avec.

          Le modestie toujours relié à beaucoup de sincérité me parait un comportement de parents sains vis à vis de ces situations.
          Je lisais plus loin un commentaire d’une maman qui annonçait le saut de classe de son fils avec ces mots : on est très fiers… Perso je ressens forcément au fond un peu de fierté que mon gamin soit intelligent. MAis cela n’a pas de sens. Je n’y suis pour rien si il est tel qu’il est. Et les inconvénients au quotidien de son tempérament anxieux et explosif sont épuisants… Pas sur que le sentiment de fierté soit vraiment le sentiment le plus sain que l’on doit ressentir quand on vous diagnostique une précocité…

  3. Mon fils a sauté le CE2 et pour moi, je n’ai pu que constater l’échec de cette démarche…
    D’un point de vue scolaire, il a repris la tête de la classe toujours sans travailler…
    Il n’a pas été rejeté ni par les uns ni par les autres… J’ai même entendu beaucoup d’admiration dans le discours de ses copains… Sachant qu’il ne sait toujours pas ce sue le mot « étudier » veut dire, cela fait de la peine…
    Cependant je reste farouchement opposée aux sauts de classe qui selon moi ne servent à rien, ce n’est pas une réponse c’est un changement de nourriture intellectuelle dont ont besoin nos enfants, une autre approche, accessible à tous! Malheureusement je crains que nous repassions par ceci très prochainement… :-?
    Courage à tous et toutes!
    Etre conscient de la différence de nos enfants et les soutenir, c’est déjà un grand pas!

  4. linou dit :

    Bonjour,
    mon fils est né le 1er janvier 2005, il est au CP cette année. Il a beaucoup de facilités en classe, est scolaire et studieux, a une grande capacité de concentration, et a passé des tests cette année qui révèlent une certaine précocité (140 au test de WISC IV). Il est aussi très créatif, très doué en dessin et en sport. Ses enseignantes veulent lui faire sauter le CE1 mais lui, avec beaucoup de maturité, chaque année me dit qu’il ne veut pas sauter de classe. En gros il n’a pas envie de trimer. Je précise qu’il n’a pas le profil de l’enfant « surdoué », il fait des efforts pour réussir et même s’il apprend facilement, je lui inculque autant que faire se peut le sens de l’effort. Il a de nombreuses activités extra-scolaires (foot, judo, arts plastiques et échecs) qui l’épanouissent et personnellement, je préférerais qu’il ne saute pas de classe, qu’il continue à jouer et à créer (à la maison il est très demandeur de temps pour cela, il n’aime pas passer beaucoup de temps sur ses devoirs mais le fera quand il en aura plus sans problème je pense). Mais chaque année la question du saut de classe devient plus pressante, car la maîtresse est obligée de lui faire faire des choses différentes (fichier de maths de CE1, travaux en lecture de CE1)… Il a beaucoup d’amis de son âge en CP, ne se plaint pas de s’ennuyer, est très sociable. Bref, je le trouve bien dans sa peau et me dis que si tout va bien comme cela et que lui-même souhaite ne pas sauter de classe, pourquoi insister? On me dit qu’il va s’ennuyer… Je préférerais qu’il fasse une excellente scolarité dans son niveau plutôt que de trimer dans la classe au-dessus, on me dit qu’il réussira tout aussi bien avec un an d’avance (mais comment en être sûr?), qu’il faut qu’il apprenne à faire des efforts… mais il me semble qu’il en fait déjà, et surtout il me dit qu’il ne veut pas pleurer pour faire ses devoirs (dès qu’il n’arrive pas à apprendre une poésie en 5 mn il pleure), il a le souci de l’excellence et je crains qu’il ait le sentiment d’être en échec s’il n’est plus aussi à l’aise. Mais il paraît qu’il faut connaître l’échec… Oui, mais si jeune, est-ce vraiment nécessaire?

    • Zebrounet dit :

      Premier point qui me semble capital de préciser : avec 140 au Wisc, votre fils EST surdoué (= à haut potentiel intellectuel = intellectuellement précoce = HQI ! Peu importe le terme, tous renvoient à une seule & même réalité). Aussi, dire qu’il n’a pas le « profil d’un surdoué » démontre que le/la psychologue qui lui a fat passer ce bilan ne vous a pas du tout expliqué ce qu’était réellement le haut potentiel :( Puisque vous semblez vous référer à l’image stéréotypée (donc tout à fait fausse) de l’enfant surdoué 1er de la classe sans faire le moindre effort ;)
      Qui a fait cette passation ? (psy scolaire ? psy privé ?). Vous a-t-on donné un compte-rendu écrit detaillé ?
      Qui a été à l’initiative de ce bilan ?

      Autre point qui m’interpelle ds votre message : pq penser qu’il va, je cite, trimer en sautant une classe, puisqu’il fait déjà du travail de niveau supérieur !? À 140 de QI & un profil « scolaire » , il est tout à fait capable d’avoir 1 an d’avance sans pb (voire 2 ou 3…).
      Maintenant, si lui ne veut pas sauter de classe, c’est à prendre en compte (& à discuter avec lui afin de comprendre pq ? De nbreux enfants HQI ne veulent pas se démarquer de la classe, se sentant déjà suffisamment différents).

      Mais quoi qu’il en soit, vous faites fausse route à mon sens sur le besoin de connaître l’échec. Par contre, il est absolument capital pour les enfants surdoués d’acquerir le goût de l’effort, si possible avant l’entrée au collège ( :arrow: or justement, il ne fait en réalité pas assez d’efforts en étant « bloqué » dans une classe qui ne correspond pas à ses besoins véritables & à son rythme d’apprentissage) :-|

      Je crois donc que vous avez les clés pour comprendre qui est votre fils & de quoi il a besoin, mais à condition d’avoir la bonne grille de lecture :up:

  5. JH dit :

    Mon fils et nous hésitions aussi beaucoup à lui faire sauter une classe (CP en l’occurrence). Même hésitations que vous, copains, sentiment de l’échec trop dérangeant pour lui, lecture non courante. Mais finalement sur l’avis de la maîtresse, du conseil d’enseignement et de la psy, nous avons sauté le pas… Et ce fut une grande grande réussite.
    Il s’est senti reconnu pour ce qu’il est, a appris à vraiment lire en 2 semaines, s’est fait des copains en une semaine, et a enfin arrêté de se mettre la pression scolaire. Maintenant, il essaie toujours de bien faire, mais comme il n’est plus le plus fort partout, il a appris à relativiser et à accepter l’échec (provisoire) comme un tremplin pour la suite (utile dans la vie!). La notion d’effort qu’il avait déjà est restée. Il connaît ses points forts (math) et ses points faibles (orthographe + copie) et envisage même de sauter une nouvelle classe si son niveau en français rejoint celui des maths (ça, nous on est beaucoup moins chauds même si la psy l’avait évoqué)…
    Il est enfin, vraiment bien dans ses baskets… Espérons que cela dure au moins toute la primaire…

  6. SMSVK dit :

    Bonjour,

    Notre fils 8 ans a saute une classe CE2-CM1 en millieu d’annee scolaire.
    Nous avions fait une demande aupres de son etablissement en Mai suite a un score de 155 QI et une recommendation de la psychologue. Cette demande nous avait ete refusee.
    Notre enfant etant scolarise dans un etablissement bilingue nous avons decide de le laisser dans l’etablissement afin de ne pas perdre le benefice de l’apprentissage des langues.
    2 mois apres sa rentree en CE2 notre fils a montre des signes d’ennui – des TOCS d’ennui. Nous avons immediatement demande a rencontrer les enseignants qui cette fois ont pris le taureau par les cornes et pousse pour un passage en classe superieur.
    Le passage de classe a eu lieu en Janvier.
    Il a ete tres difficile, non seulement parce que la classe etait deja soudee, mais aussi parce que les autres eleves avait ete informe de la raison du saut de classe (IQ eleve).
    Aujourd’hui il commence a s’intergrer et a se sentir mieux sachant que dans 1 mois et demi c’est la fin de l’annee et qu’il devra tout recommencer l’annee prochaine car l’etablissement change les eleves de classe d’une annee sur l’autre.

    Je conseil donc au parent de bien reflechir, Les enfants comme mon fils ont des besoins, l’ennui peut etre dangereux. Preferez un saut de classe en debut d’annee qu’en cours d’annee!

    En lisant votre blog, je souhaiterais savoir si vous pourriez me donner des informations sur le decloisonnement -comment avez-vous proceder aupres de votre etablissement…

    Merci

  7. Sandrine dit :

    Maman d’un Z de 16 ans aujourd’hui, j’ai été confronté en GS, puis au CP à cette proposition de saut de classe.
    Au début, surtout en GS, j’étais contre. Il manquait de maturité, il pleurait dès qu’on le grondait un peu. Quant à lui , il ne souhaitait pas perdre ses copains, et changer ses habitudes.
    En CP, il s’ennuyait un peu, la maitresse lui faisait faire les activités de CE1…pour eviter qu’il fasse des bétises!
    On a bcp discuté, on l’a fait testé, et au final on a pris la décision de le mettre dans une classe à double niveau. Il a fait un CP/CE1 et un CE1/CE2, en deux ans, officiellement il a sauté le CE1, mais en fait il n’a rien ressenti, a suivi ses copains, et s’en est très bien sorti. Si vous avez cette opportunité autour de vous, foncez!!!
    Bien evidemment, je rejoins les commentaires de Zebrounet, avec 140, il ne va pas trimer, au contraire il va etre stimulé, va continuer à s’enrichir. Vous dites vous meme qu’il est demandeur, creatif, c’est super! L’ecole et une classe superieure vont lui permettre d’apprendre de nouvelles choses, de découvrir d’autres centres d’interets, qui vont le motiver un peu plus. L’ennui risque de le détourner de l’ecole, et il a besoin d’apprendre le gout de l’effort, croyez moi, meme avec un an d’avance, c’est pas gagné! Le mien est à 16 ans en Terminale scientifique. Il retient ses cours juste en les ecoutant au lycée, il ne travaille que 3 à 4h le we, peut etre 1/2h par soir, et pas tous les soirs…. Il a des matieres de prédilection (Physique, Maths, SVT et Anglais), s’intéresse à la Musique (qu’il a gardé en option et qu’il fait aussi par passion à coté) et à l’Histoire, mais a décidé qu’il n’etait pas fait pour l’Allemand (qu’il ne travaille donc jamais), et peu doué pour le Francais et la Philo (qu’il ne travaille que quand le sujet abordé lui plait, ou si le prof est « motivant »). Grace à la musique et au sport, il a des copains de son age, mais aussi plus agés, il a trouvé un equilibre . Je ne regrette pas ce choix, sincerement.
    Bon courage à vous

  8. Bzzz dit :

    J’ai maintenant 15 ans de recul sur le saut de classe de ma Zebrillonne (fraichement majeur et 1ere année de médecine), et beaucoup de questions encore pour mon 3ème zébrillon qui n’en a pas sauté.
    La première a commencé à réclamer d’apprendre à lire à 3 ans. En début de l’année scolaire de petite section, elle a eu l’immense chance d’être dans une classe double PS-MS et d’avoir une maîtresse qui nous a écoutés et fait confiance quand on lui a expliqué qu’il y avait un problème. En effet, lors de la réunion de rentrée, elle nous avait bien expliqué les différents acquis des petits, et des moyens attendus en fin d’année … elle les avait déjà tous, en septembre. Lors de cette année, elle a donc glissé sans même s’en rendre compte du groupe des petits vers celui des moyens, puis est passée direct en GS l’année suivante, et en suivant la moitié de la classe. A part aux anniversaires, ou les copains invités me signalaient qu’il manquait une bougie sur le gâteau, aucun soucis suite à ce saut. D’autant plus qu’en bon caméléon, sa maîtresse de GS n’a jamais su qu’elle savait parfaitement lire, et seule la maîtresse de CE1 s’est demandée si elle ne s’ennuyait pas car elle avait le temps d’avoir des Tics(Tocs?). A 9 ans, grosse déprime, on finit par la faire tester, pas pour le résultat, on s’en doutait, mais juste pour qu’elle comprenne pourquoi on ne la comprenait pas. Elle a remonté la pente, la famille aussi (pas facile). A 18 ans elle est épanouie, a réussi a accepter cette année de vivre son 1er échec (redoublement de la 1ere année de médecine) et donc de se retrouver en septembre avec des « merdeux » (de son age, donc).
    Pour le n°3, les choses ont été bien différentes et notre expérience avec la grande n’a pas forcément aidé. Reconnaissant un fonctionnement déjà vu, nous l’avons fait tester à 3 ans, pas une psychologue recommandée par l’AFEP. Grosse erreur !! cette femme est arrivée en retard, l’a expédié en 2h, puis nous a rendu directement le résultat : 90. Conclusion de cette expérience : payez le prix d’un bilan sérieux, fait par un professionnell proche de chez vous et qui prend le temps de dialoguer avec l’enfant, et avec les parents. Il a eu ensuite la même maîtresse que sa soeur en MS. Cette femme formidable nous a alerté sur le fait qu’il n’était pas « standard ». Mais refroidis par le résultat du test, nous n’avons rien fait. Sa scolarité à ensuite été brillante et tous les instits nous ont dit qu’il était bon élève et bien dans sa peau. Et cette année, l’instit de CM2 nous convoque pour nous dire a quel point il ne comprend pas qu’il n’ait pas sauté de classe, et c’est seulement cette année que notre fils nous dit qu’il s’ennuie et que la lenteur des apprentissages le rend dingue. Mais en CM2 il est trop tard !!

  9. Evrard dit :

    Bonjour, je suis maman d’une petite Camille, 6 ans qui a été diagnostiquée l’année dernière après avoir déjà sauté la MS sur demande du prof. Au début en désaccord on a refusé car n’avions pas l’impression qu’elle était en souffrance mais arrivée en MS la maîtresse nous a vite alerté sur sa grande différence de niveau par rapport aux autres et de ce fait sur l’ennui qu’elle ressentait. En cours d’année nous avons donc pris la décision de la faire glisser en GS. Après quelques semaines difficiles nous avons réellement senti les bienfaits de cette décision sur le plan intellectuel même si l’intégration a été compliquée (cela dit c’est toujours aussi compliqué!) bref tout ça pour dire que je pense que le saut de classe n’est pas LA solution mais parfois c’est la seule qu’on ait et dans notre cas c’était indispensable! Cependant aujourd’hui Camille a été testée et en effet avec ses 160 de QI nous sommes face au mêmes problèmes qu’en moyenne section. Camille s’ennuie sans cesse, souffre d’un certain rejet de ses camarades et je me demande si un 2ème saut de classe serait à envisager. J’avoue que j’aimerai trouver une autre alternative mais ne me fais que peu d’illusions sur l’avenir. Quelqu’un aurait-il des conseils? C’est insupportable de voir son enfant souffrir et de ne pas savoir ce qu’il faut faire pour l’aider (même si nous sommes très à l’écoute et offrons à Camille tout ce qu’elle demande en activités extra scolaires!) merci d’avance pour vos réponses Anne Sophie

    • Le problème des enfants HP (et à fortiori des THPI) c’est qu’ils pourraient faire deux années en une tous les ans…
      Je viens de voir un reportage sidérant sur un enfant de 14 ans, en maths sup. Sidérant parce que le gamin de 14 ans mesure 1m98 et physiquement ne dénote en aucune façon de ses camarades de 18 ou 20 ans… Sidérant parce que il habite un studio seul, loin de chez lui, sidérant parce qu’i la sauté 4 classes d’un coup, sidérant parce que….. il a l’air tellement bien dans ses baskets et sa vie….
      Bref… effectivement le saut de classe n’est pas LA solution.. mais
      tout cela pour dire que malgré toutes les réticences que l’on peut rencontrer,c’ est la solution la moins difficile à mettre en place, et qu’elle peut être très bien vécue.
      Même quand il y en a deux des sauts…
      Même si l’enfant n’est pas demandeur … Aïe tapez pas…

      Comme Camille, la Zébrette a sauté la MS à la demande de l’école. Elle ne s’en est pas rendue compte car elle était dans une classe TPS/PS/MS et a donc suivi une partie de sa classe et de ses camarades en GS.
      Il était question depuis l’an dernier d’un 2° saut. Préparé. Elle a eu un enseignement différencié. Mais elle ne voulait pas passer de ce1 en cm1. Cependant elle adorait ses prolongements de ce2 en ce1 (PARCE QUE elle venait de changer d’école en cours d’année et avait trouvé un autre EIP. DU coup elle a osé utiliser ses différences, même si c’est toujours difficile pour elle de les rendre visibles).
      On a opté pour un glissement ce2/cm1 programmé et une entrée en ce2 du cours double. De toute manière un ce2 aurait été catastrophique vu que le programme est déjà une redite du ce1 et qu’elle l’avait rapidement vu l’an dernier…

      Elle ne voulait toujours pas, L’été est arrivé, on n’en a plus parlé.

      Et au cours de l’été, elle a d’elle-même switché, d’un coup. Un jour je me suis rendue compte qu’à la question « tu rentres en quelle classe » elle répondait « en cm1 » !!!!! (alors que c’était prévu en ce2).
      Le soir de la rentrée, la maîtresse les (elle et son camarade EIP) passé en cm1.

      Depuis, elle ne s’ennuie plus. Elle s’est blindée les activités extra-scolaires (équitation +++, judo, théâtre) et tout se passe au mieux.

      Depuis qu’elle est arrivée dans cette école (publique) elle me dit « maman, avant je ne comprenais pas qu’on puisse dire qu’on aime l’école, maintenant je sais! ». Et elle trouve les récrés barbantes, a hâte des rentrées…
      Tout n’est pas rose bonbon :-) je crains de revenir sur ces points bientôt. mais elle ne souffre plus comme au début de son primaire, avant le changement d’école.
      Les angoisses du soir sont moindres, ses pleurs de frustration également.

      Bref je la trouve tellement mieux dans ses baskets..

      Vous êtes la plus à même de voir ce qui conviendrait à Camille, mais c’était juste un témoignage pour dire que deux sauts peuvent se vivre au mieux (ps: autre expérience, j’ai eu mon bac+5 à 21 ans à une époque où cela ne semblait pas si extraordinaire et je ne me suis jamais dit que j’avais un parcours différent des autres élèves et les souvenirs de ma scolarité sont tous bons… sauf mon ce1 .. lol ).

  10. Anne Sophie Evrard dit :

    Merci pour votre réponse, ça parait rien mais ça m’aide!!! Et comment votre fille a géré sa différence avec les autres enfants? Car ma fille souffre beaucoup de solitude, elle a beau avoir conscience qu’elle suivrait un cours supérieur sans difficulté, elle a trop peur de devoir se réintégrer dans une nouvelle classe (alors qu’elle a déjà toutes les peines du monde à se sentir bien dans cette classe de CE1). N’a-t’elle pas été exclue du groupe, ne s’est-elle pas sentie seule…?

  11. pas vraiment « incluse » mais l’a-t-elle été un jour ?
    en tout cas rien qui ne lui pose de soucis.
    le côté scolaire compense largement les autres côtés (pour elle).
    Au fil du temps, elle est copine avec untel ou untelle
    Pas forcément dans sa classe.
    Elle dit avoir « trop » de copains/copines. Mais les rares fois où je la vois dans la cour elle est seule :-)
    Sauf si elle a ses Beyblade, excellent outil d’intégration…
    Elle a eu … 2 voix.. aux élections de délégués… mais ça ne l’a pas plus affectée que ça. Et son meilleur copain de classe (arrivé en cours d’année) vient de partir au Canada… :-(
    Mais sincèrement, il fallait le faire…

    Enfin, soyons honnête, depuis l’an dernier ils sont 2 HP dans la classe, le même saut pour tous les deux. Ils son sont pas spécialement copains mais ça fait qd même une différence; Y compris aux yeux des autres.

    PERSONNE dans leur classe ne les a questionné sur le saut du début d’année!!! Seul(e), ça aurait sûrement été sujet à plus de questions.



:) :-D 8) :oops: :( :-o LOL :-| :-x :-P :-? :roll: :smile: more »

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