Qui sont les surdoués ? Au secours j’ai un trop gros QI (Marianne, avril 2012)

L'hebdomadaire Marianne consacre un dossier aux adultes surdoués dans son nouveau numéro (781, du 07 au 13 avril 2012) : Qui sont les surdoués ? Au secours j’ai un trop gros QI :-D
Le blog est cité dans l'article... puisque j'ai été contactée par la journaliste qui en est l'auteure (Alexandra, c'est moi ! :round: ).

 

 

Perso, je trouve cet article de bonne qualité ! :up:
Je partage globalement la vision de cette journaliste (Elodie Emery) dont l'enquête a duré un bon moment & qui a pris des renseignements chez diverses sources ! (contrairement à d'autres journalistes à qui j'ai pu avoir à faire & qui m'avaient semblé beaucoup moins pointilleux dans leurs recherches...). Je disais donc que j'appréciais la teneur de ce dossier, exception faite de la chute de cette toute dernière phrase qui clôture l'article :

 

Le QI serait donc un outil parmi tant d'autres à la disposition des psychologues pour aider ceux qui ressentent une impression de décalage, un sentiment de tourner en rond ou encore une difficulté à aller au bout de ses projets. Soit à peu près... tout le monde ?

 

Non, clairement non. Je ne pense pas que tout le monde ressente ce sentiment d'étrangeté, de décalage, bien au contraire :oops:
L'immense majorité des gens baigne dans son jus, si je puis dire. Parce que tout est à l'image & aux goûts de cette immense majorité :!:

 

Alors la journaliste a-t-elle voulu sciemment relativiser (pour ne pas dire nier, car affirmer que tout le monde ressent cela équivaut pour moi à nier toute forme de réelle différence) les spécificités des HQI ? Ou ressent-elle elle-même ce sentiment d'être une extra-terrestre perdue sur Terre, sans en connaitre la raison, & par voie de conséquence a-t-elle tendance à supposer que tout le monde éprouve de même ?
C'est en tous cas la ligne de conduite classique des adultes surdoués qui s'ignorent. Ils sont dans le déni & n'arrivent pas à s'imaginer être doués. Je dis ça... je dis rien ;)

 

Bref, pas d'accord avec cette dernière phrase énigmatique.

 

POUR lire le DOSSIER dans MARIANNE :arrow: le magazine est à retrouver en kiosque dès aujourd'hui !

 

 

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6 commentaires à “Qui sont les surdoués ? Au secours j’ai un trop gros QI (Marianne, avril 2012)”

  1. Chrodegang dit :

    La dernière phrase est effectivement à côté de la plaque je trouve, mais elle ne m’étonne pas plus que cela. Souvent, quand j me laisse aller à expliquer à des collègues certaines choses qui font que je me sens complètement décalée, il s’en trouve TOUJOURS une pour répondre: « oui mais c’est pareil pour tout-le-monde ». Je pense qu’il s’agit non seulement d’un réflexe, d’une mode (après tout, c’est comme le diktat de la minceur, les media et la société mettent la pression pour que chacun se tue à rentrer dans un moule de conformité très sévère, mais d’un autre côté nous sommes en même temps abreuvés de messages vantant notre caractère unique au monde, voire dans tout l’univers intergalactique), et, peut-être, d’une pointe de jalousie…

  2. Nina dit :

    Bonjour, Je viens de découvrir votre blog par l’intermédiaire de celui de Mme Déjanté. Je suis moi aussi maman de 3 zèbres de 9, 12 et 16 ans.
    En réaction à votre remarque concernat cette phrase de la journaliste je pense qu’en effet, quand on pense que c’est normal de se sentir décalé, c’est sans doute qu’on l’est en effet un peu, et on croit que tout le monde le ressent à un moment ou à un autre de sa vie. En on dit que les zèbres qui se ressemblent s’assemblent, petits et grands.

  3. zina32 dit :

    C’est à cause de cette fameuse phrase « mais c’est pareil pour tout le monde », que je n’ai mis un terme sur mon propre sentiment d’étrangeté qu’à 32 ans ! Car je pensais que j’étais comme tout le monde justement !…
    Sinon, on peut interprèter sa chute comme « le QI est un outil qui peut servir à tout le monde, pour avoir un éclairage dans un moment d’égarement, de questionnement », dans le sens où finalement, nous le défendons aussi : ce n’est pas une fin en soi et on sait que le plus important, ce sont les items qui reflètent de notre fonctionnement intellectuel, de nos points de force et faiblesses. Donc, au fond, il peut être utile à chacun, comme un outil parmi tant d’autres, notamment dans les phases d’apprentissage !

  4. Séverine dit :

    précision: article aussi dispo sur la version web/ipad sur Le Kiosque ou Relay.com!

  5. Séverine dit :

    Je relève ceci: « Il n’ y a plus que des surdoués, des dyspraxiques, des hyperactifs, des dysorthographiques, relève un professeur, les mauvais élèves, ça n’existe plus! ».
    En effet, un mauvais élève, ça n’existe pas. C’est une construction du système scolaire. Ce professeur reflète hélas une attitude trop répandue: « si l’élève réussit, c’est parce que je suis un bon enseignant, s’il échoue c’est de sa faute/ de celle de ses parents  » (rayer la mention inutile).



:) :-D 8) :oops: :( :-o LOL :-| :-x :-P :-? :roll: :smile: more »

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