Militantisme agressif ? Non, militantisme pour la cause des EIP

Petit zèbre angoisséIl y a 2 jours, suite au commentaire que j'ai émis sur l'article où la confusion entre haut potentiel intellectuel & "athlète, artiste" était faite, quelqu'un sur la page Facebook du blog me reprochait l'idée de "lutte".

 

Cette personne (qui est psychologue :-| ) m'affirmait en outre que la vie, je cite, "peut être douce" ; parlant aussi (mais là c'était plus confus !? Ne sachant si la remarque s'adressait à moi, ou à une amie présidente d'asso qui venait elle aussi de poster une réponse ? mystère...) de "militantisme agressif" :-?

 

Ce à quoi j'ai répondu :

 

Pensez-vous que tout soit doux, facile, bien compris & accepté lorsqu'un EIP est dans une classe où il s'ennuie ? :)
La vie est douce oui, pour mon zébrillon par exemple. Il a la chance d'avoir été compris, d'avoir déjà 2 ans d'avance, de ne souffrir d'autant trouble associé, TOC, TED. Mais avant cela, il a fallu lutter oui, contre la bêtise d'une directrice, contre les préjugés qui accompagnent la notion de surdouement :up:

La vie peut être douce... ou pas. Tout est question de compréhension & d'acceptation chez l'autre, c'est une condition sine qua non, puisque tant de choses dépendent des autres.
Et cela passe par la communication. Or si celle-ci va à l'encontre de la cause qu'elle entend faire connaître, c'est ennuyeux, à mon sens en tous cas.

Mais si elle est douce & rose pour vous, tant mieux. Tout va bien :round:

 

Mon interlocutrice me répondant savoir tout ce que je décrivais, elle insistait à vouloir démontrer que la vie pouvait être douce quand on regardait autour de soi & qu'on levait la tête du guidon...
Je rétorquais alors :

 

Personnellement, je peux me permettre de sortir la tête du guidon ;)
Maintenant, allez dire ça aux parents d'enfants HP en rupture avec l'école, mal dans leur peau, se sentant dans une impasse... je crains qu'ils ne partagent pas tout à fait votre vision fleur bleue de la question 8-O

Sans doute faut-il être passé par là en qualité de parent pour mesurer tout ce que cela implique dans la vie familiale, dans le couple, tout ce que cela produit sur la personnalité de l'enfant... & non se contenter de prétendre "savoir" :oh:

 

 

Voilà qu'hier soir, une lectrice a poste le commentaire déchirant que voici :

 

Bonjour,
j’ai un petit zèbre de 8 ans hyperactif (sous Ritaline depuis 15 jours) qui nous a déjà fait deux dépressions avec envies suicidaires.
La maîtresse de CP avait caché sa précocité pour mieux le forcer à rentrer dans son moule.
La maîtresse de CE1 avait alertée dès novembre la directrice et les autres instit qu’il était maltraité par les autres, perturbé, malheureux et qu’il s’ennuyait en classe. Refus collégial.
Sur dénonciation de notre part à l’académie, il passe en mars en CE2 et voit enfin la psychologue scolaire qui n’avait jamais été prévenue malgré nos demandes.
L’instit nous convoquera rapidement avec la directrice pour nous expliquer qu’il devra « rentrer dans le moule », « qu’ils n’ont pas a accueillir des enfants comme lui ».
Mon fils n’aura eu aucun document, aucun enseignement sur les cours manqués en CE1 ou CE2.
J’ai du rattraper seul en 1 mois le 3ème trimestre de CE1 et les 2 premiers de CE2.
Pour le CM1, il a enfin un super enseignant, mais il est toujours persécuté en récré ou à la cantine et rien n’ai fait malgré nos demandes.
Il y a 1 mois, la directrice a sauté sur l’opportunité de le « virer » de la cantine en effectuant un signalement à l’académie et à la mairie, sans alerter qui que ce soit.
J’ai tout raconté à la mairie qui a engagé un accompagnant.
Mon enfant est attente de reconnaissance de handicap pour son hyperactivité qui a explosée, avec des troubles de l’attention. La MDPH a perdu le dossier, on recommence tout.
Il y a 15 jours, deux élèves l’ont ceinturé à la récré et porté des coups au visage, à l’abdomen, au bas ventre, sur la colonne vertébrale et aux reins.
La directrice a été alertée et ne nous a pas informés.
Nous avons découvert des hématomes sur les épines dorsale, la moitié de la ceinture dorsale…
Il a été encore maltraité les 4 jours suivants.
L’académie nous a expliqué que ce type d’évènement était prévisible, les autres enfants étant excédés par le notre, que les auteurs étaient en difficultés mais moins que le notre et que notre défiance envers l’école serait à l’origine de la prochaine régression de notre enfant…
Alors si vous connaissez une école digne de ce nom sur l’est Parisien, merci d’avance, on en peut plus!

 

Triste exemple, parmi tant d'autres, de la réalité de certains enfants surdoués à l'école :cry:

 

Alors que l'on me dise que notre "militantisme" est agressif, je veux bien... chacun est libre d'avoir les opinions de son choix. Mais il apparaît pourtant que la violence n'est pas du côté des parents d'enfants surdoués. Ils la subissent, eux & en toute première ligne, leurs enfants à haut potentiel :!:

 

En quoi la vie de ce petit garçon pourrait être douce dans de telles circonstances ?
Il faut lutter, oui !!! C'est le mot qui convient :oops:

 

Comment regarder autour de soi ou s'autoriser à sortir la tête du guidon dans de telles circonstances ? L'urgent étant d'aider un enfant en grande souffrance, de solutionner une situation absolument inadmissible & inhumaine. De se battre pour faire condamner & bannir des propos affligeants tenus par des équipes enseignantes & une académie !

 

Quant à "faire la paix avec son histoire", je crois que ce n'est pas vraiment pas réaliste pour des familles qui traversent ce type de drames bien malgré elles 8-O

 

Militer est un acte nécessaire, pour que des témoignages comme celui-ci ne puisse plus exister & qu'aucun enfant hors norme ne soit maltraité à l'école.

 

 

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54 commentaires à “Militantisme agressif ? Non, militantisme pour la cause des EIP”

  1. Marty dit :

    Le commentaire de cette mère est absolument effrayant. Comment des enseignants, des directeurs, bref des gens qui devraient être à l’écoute des enfants, peuvent-ils se comporter de la sorte ? C’est tout simplement révoltant.
    Alors oui, il faut militer activement, même si certains considèrent cela comme de l’agressivité. Aucun enfant ne devrait être traité de cette manière.

  2. Coco dit :

    Bonjour, j’ai répondu sur FB, je copie ici:

    Oui lutter et militer sont des mots qui sont parfaitement ajustés aux situations que nous parents de zébrilllons vivons au quotidien. Et je suis tout à fait prête à inviter à la maison les psy du pays des bisounours…juste qu’ils réalisent de quoi ils parlent. Non, pas d’agressivité dans mon message , c’est pas comme ça qu’on fait passer l’info, juste du réalisme, parfois du découragement, souvent de la lassitude et tous les jours un combat…Alors merci et continuez

  3. Lydie dit :

    Entièrement d’accord avec tout ce que tu as écrit ! Il est évident que traverser ce genre de situations ne peut être compris que par ceux qui ont déjà eu à le faire ou alors faut-il au minimum une écoute compréhensive et ouverte sur le sujet !
    Voir la vie douce lorsque l’on est maltraité à 8 ans je ne vois pas bien comment ce petit bonhomme peut y arriver. Et pour ses parents désarmés et isolés face au refus de l’école de comprendre et de réagir à la situation je ne pense pas non plus que la vie soit douce. :-x
    Elle doit être au contraire angoissante, douloureuse :cry: … Si une psychologue ne peut comprendre ça alors :oh: … Il faut d’autant plus militer pour la reconnaissance des EIP et leur prise en charge. :up:

  4. pichot dit :

    Bonjour,

    J’ai 2 enfants HP .MMa 1er fille a été prise en grippe par une prof folle, nous sommes allée jusqu’à l’inspection académique . (La directrice ne faisait rien) .
    J’ai dû changer ma fille d’école et de commune .Je passe sur les détails sur l’organisation familliale que cela a entrainé . La prof est indéboulonable d’aprés l’inspectrice académique…
    J’ai pris rdv avec une psy fantastique qui m’a appuyer auprés des administrations .
    Merci à cette professionnelle, qui a sauvé ma fille d’une vraie phobie de l’école instauré par cette prof sous gros médicaments malade …
    Je ne comprends pas ce système scolaire qui ne prend pas en compte la différence !!
    Maintenant tout va bien .Mais nous sommes très vigilants!!

    • pichot dit :

      j’ajoute que nous avions été voir une 1 er psy qui elle était loin d’être une bonne pro!!

    • tisserand dit :

      bravo ! vous avez fait ce qu’il fallait en tant que parent ET parent de surdoué; j’adore le terme « prof folle », car je ne suis donc pas seule à l’utiliser…j’ai eu ce problème enfant, et mes parents se sont couchés , ne m’ont pas crue, et m’ont accablée: ma entière a été perturbée gravement. MAINTENANT, quand QUI QUE CESOIT, à l’école-collège-et maintenant lycée entame un processus d’obsession meurtrière sur mon fils (grand zèbre), eh ben je hulke. Gravement.

  5. barbara rampillon dit :

    je suis effrayée de ce que je viens de lire… tant du témoignage bouleversant de cette maman que du commentaire de « vie douce ».

    Bien sûr qu’il faut MILITER pour nos enfants, pour ces enfants EIP !
    Parce que si nous ne le faisons pas, qui va le faire ??!!
    C’est même notre responsabilité première de le faire et de trouver et d’embarquer avec nous tous les professionnels qui voudront bien nous aider.

    J’ai deux enfants EIP, 15 et 8 ans, totalement différents. L’une est dans « le moule », l’autre n’en veut pas. Les problèmes sont différents mais ils existent, dans les deux cas.
    Je vous passe la galère quotidienne, remise en question permanente, frustrations, COLERE face à l’incompréhension et la vie dure des préjugés.

    « ferme tes yeux, t’auras une surprise » et on a poussé mon fils dans les escaliers… il avait 3ans

    N’est ce pas agressif d’entendre ce que cette maman entend de son enfant, n’est ce pas agressif d’être autant nié et dévalorisé.

    Je suis militante syndicale depuis dix ans et croyez moi dans cette société, il n’y a pas que sur la question des EIP qu’il faut se battre.
    Je pense que ceux qui qualifient ce militantisme d’agressif, n’ont pas conscience des mois et années où nous tentons de comprendre,d ‘expliquer, de convaincre, calmement et gentiment avec des trésors de patience qu’il faut faire autrement, voir autrement.

    Mais au bout de plusieurs années de souffrance de nos enfants et de nous parents, alors on est plus gentil et calme, on est EXASPERE !
    Ce n’est pas de l’agressivité, c’est du désespoir. Marre d’être gentille !

    J’encourage et continuerai à encourager tous les actes militants quel qu’il soit si ils permettent de faire avancer la cause des EIP.

    • Valérie dit :

      Parfaitement d’accord avec toi Barbara!! Je trouve même que nous sommes très loin d’être agressifs!!!
      Nous passons notre temps à faire des « ronds de jambes » à des soi-disant professionnels « dans l’intérêt de nos enfants » pour éviter les ruptures de dialogue face à un système dans lequel nous n’avons clairement pas le pouvoir…et on nous le fait bien comprendre!!!!!
      Je n’ai jamais vu d’articles « saignants » dans la presse pour se plaindre de tel ou tel agissement, rien de méchant non plus à la télé, pas de manifs devant des inspections académiques défaillantes… Toujours du dialogue pédagogique pour faire avancer la cause des EIP!!!
      Alors elle est où l’agressivité!!!
      Ras le bol!!!!!!!!!!!!

  6. Estelle dit :

    Une « vie douce » pfffff de toute façon on ne peut comprendre que lorsqu’on est concerné!!! Il y a tellement de préjugés et malheureusement c’est un vrai combat tous les jours contre un système éducatif qui ne veut pas évoluer !!! C’est épuisant psychologiquement et physiquement.Ce qui arrive à ce petit garçon de 8 ans est absolument révoltant et extrêmement grave pauvres parents !!!! Je leur souhaite du courage!

  7. pascale dit :

    le militantisme est toujours vécu comme agressif par ceux dont la préoccupation 1ère est de ne pas voir , pas entendre et surtout pas s’ impliquer . Pourtant la souffrance des enfants et des familles existe , la politique du  » pas de vague , tout va bien  » n’ aide pas ces enfants en grande détresse et lever la tête du guidon est un plaisir dont rêvent de nombreux parents mais voilà , ils ne peuvent pas se l’ offrir . Quand les choses vont bien , aucun  » militant  » n’ hésite à s’ en réjouir , pour lui et les autres , je l’ ai souvent lu sur ce blog , ce n’ est pas du parti pris , c’ est un constat et la vigilance reste de mise .

  8. p'tite fleur de bitume dit :

    Je réagirai sans doute plus tard au reste du propos … mais moi ce qui me vient comme un cri c’est le recours à la loi !
    Ce qu’il se passe à l’école est soumis à la loi sociale … et cet enfant mérite la protection : se sentir appartenir à notre société et que la loi le protège !

    En l’occurrence, aller porter plainte afin de le protéger et lui montrer qu’il est digne, en tant qu’être humain, en tant que français … d’être protégé et d’être respecté !

    C’est … il n’y a pas de mot :(

  9. Fredauboulot dit :

    Non mais qu’est-ce qu’il faut pas entendre!!
    Si ce blog est agressif alors que dire de certains autres…
    « il doit rentrer dans le moule » « Il doit rentrer dans le moule »!
    Ca me rappelle ma belle-sœur qui n’arrivait pas à comprendre que les profs de mon fils ne le punissent pas plus parce qu’il ne faisait pas ses devoirs. « Y a pas de raison! Il doit les faire comme les autres! »
    Ce que la jalousie peut faire dire et faire comme idioties et comme méchancetés! :cry:

    • Anne-Laure dit :

      ça me fait penser à un vieux truc. Il y a 2 générations on obligeait encore les gauchers à écrire avec la main droite … Aujourd’hui ils peuvent enfin être eux-même.
      Espérons qu’il en soit ainsi un jour pour nos zèbres !

      pour ma part, après 4 ans d’ennuis en classe, ma fille a demandé cet automne à changer de classe. Les enseignants et l’inspecteur ont été à l’écoute et ce 7 janvier elle a fait sa rentrée en CM2 dans une autre école du RPI (perdant ainsi ses copines). La maitresse avait préparé le terrain en faisant l’élection d’une marraine pour l’accompagner dans sa nouvelle classe et l’aider dans éventuelles difficultés.
      Après la maitresse de Gs qui avait opposé un refus immédiat en nous disant qu’elle n’était pas dans une « posture d’élève », ça fait du bien !

      donc oui il y a des cas difficile, voire très difficile. Il peut aussi y avoir des lueurs.

  10. Éric dit :

    Bonjour Alexandra,
    merci de ton action de vulgarisation et d’information auprès précoces et des non précoces.
    Pour réagir aux propos de cette psychologue certainement bourrée de qualités que si l’on veut faire autre chose que « cultiver son jardin » la vie n’est pas douce. Elle peut être belle, agréable, elle n’en est pas moins violente et impitoyable, et pour celles et ceux qui la perçoivent de façon exacerbée, il n’est pas f
    orcément simple de gérer ce que les stimuli engendrent.
    Bref, quand tu prends conscience que le monde n’est pas le pays des bisounours, la douceur est peut être Angevine mais pas universelle.
    Je compatie avec ces familles touchées par l’absurdité de quelques uns (nombreux à ce que j’ai pu lire).

  11. Gaël dit :

    quelle vie douce ? car même si maintenant cela ne se passe pas si mal à l’école après changement d’école évidemment… que savent les gens sur ce que la vie au quotidien peut être avec un EIP, parce qu’ils sont tous différents… notre fils est en opposition constante avec nous pour tout, le repas, aller se coucher, s’habiller… bref ça démarre dès le lever et ne s’arrête que quand il dort… bien sur il y a quand même des moments cools mais ils ne font pas pencher la balance… sauf si on supprimait toute frustration à notre enfant…

  12. llili dit :

    Quelle horreur de lire de telles violences ! Quel est ce monde dans lequel évolue (ou pas) nos enfants…De la violence et l’agressivité il va en ressortir quoi ? de l’agressivité et de l’individualisme. L’homme est fait pour vivre en société mais dans une société il faut des règles et des sanctions aux manquements !
    Facile pour cette psy de rester de marbre quand il s’agit de patient mais impossible quand on est maman (c’est pas pour rien qu’un psy ne prend pas en charge losqu’il est impliqué !).
    Moi je dis bravo à ton blog. Tu maîtrises la difficultée d’être à la fois concernée et pédagogue et tu le fais très bien. Je ne vois pas de violence.

    Par contre la violence je la vois quand on baisse la tête alors qu’un enfant se fait battre à côté, c’est un peu comme cela que je vois cette psychologue…c’est un peu non assistance à personne en danger et tellement facile dans un contexte ou l’individualisme est prôné par nos psys et prend de l’ampleur….

    Vive la solidarité et merci à toi.

  13. Rainbow dit :

    Il est dramatique de voir que certains psy vivent au pays des Bisounours et n’arrivent pas à envisager une seconde ce que peut subir un enfant HQI, seul dans la « jungle » des normaux, sans le soutient et la vigilance des adultes « professionnels de l’enfance ».
    D’ailleurs dans toute cette histoire, on se demande ce que font les parents responsables de cet enfant au quotidien: pourquoi la directrice ne prévient-elle pas les parents? Pourquoi la MDPH perd-elle les dossiers? Et pourquoi les parents ont-ils attendu 4 passages à tabac avant de soustraire leur petit garçon à ses agresseurs? Pourquoi sont-ils laissés seuls face à leurs difficultés?
    Tout ceci me rendrait hargneuse à leur place. Oui, il convient de lutter, de militer, d’expliquer, d’accompagner et parfois il faut enfoncer des portes, gueuler un bon coup et montrer les dents ! :-x

  14. Gabrielle dit :

    En même temps, on peut pas demander à une psy « non-zèbre » de comprendre nos zébrillons, ou de nous comprendre, nous, parents zèbres qui avons à lutter pour que nos petits si différents soient acceptés par le système scolaire. Autant demander à un aveugle de voir, non ?
    Faut avoir un schéma neurologique de zèbre pour comprendre les zèbres.
    Ce qui est paradoxal d’ailleurs, parce que nous, zèbres, malgré nos handicaps, nos difficultés, et bien on est en permanence obligés de s’adapter et d’essayer de comprendre les non-zèbres…
    Oups, mais pardon, je crois que je commence à faire du militantisme !

    • Fabrice dit :

      D’un autre côté, c’est quand même bien à ça que servent les études de psycho ou la spé de psychiatrie. Leur travail n’est d’ailleurs pas de se mettre à la place des gens, mais de connaitre et comprendre le fonctionnement des gens pour les aider à sortir de l’ornière.
      Heureusement sinon il serait impossible de soigner une déprime sans être dépressif ou une psychose sans être psychotique.
      Je connais des HP âgés qui ont été élevés à la dure, qui sont de fait rentrés dans le moule au chausse-pied comme on ferait rentrer un rond dans un carré et qui pensent qu’il n’y a pas de raison de faire plus d’empathie que ça avec les enfants EIP: Ils doivent rentrer dans le moule comme eux y sont rentrés. Ca les a forgés, ça forgera les jeunes. Tout HP est anciens EIP qu’ils soient, ce qui a marché pour eux doit bien marcher pour tout le monde.
      A partir de là, ça n’a rien de surprenant que même chez des soignants, et même chez des soignants « éclairés » ont trouve des différences de point de vue sur la question.

      Il est tout à fait certain qu’on n’a pas le même point de vue quand on a la souffrance chez soi qui rentre de l’école et quand ce n’est pas le cas.

      J’ai en tête un copain de classe de 1ière scientifique, un mec brillantissime, fulgurant, doté d’une mémoire fabuleuse, d’une culture aussi massive qu’étendue, pour qui tout était facile, un gars tellement charismatique que la difficulté à l’école de quelque ordre que ce soit lui était étrangère. Je suis presque certain que ce gars là serait aussi capable de dire que pour les enfants EIP, il faut savoir lever le pied et prendre du recul, que même pour les EIP, pas de problème, le bonheur est là si on sait le saisir. Lui, c’est certain, il faisait partie des 25% qui ont fait des études brillantes.

      Fabrice

      • Gabrielle dit :

        En attendant, celle qui vis avec un zèbre à qui de multiples psys ont faussement diagnostiqué une dépression/bipolarité pendant 30 ans, c’est moi.
        Alors que si mon compagnon était tombé dès le départ dur un psy zèbre, il aurait fait l’économie de cette souffrance et de toutes ces années d’angoisses et d’incompréhension…
        Heureusement que notre fils a été détecté, c’est lui qui permet à toute la famille d’être aujourd’hui plus sereine.
        Cela n’empêche pas les non-zèbres d’avoir de l’empathie, ou de l’amour.
        Mais, il faut le dire, ni le corps enseignant, ni les psys ne sont formés à ça, et leurs diagnostics, souvent faussés, sont souvent, trop souvent, sources de souffrances pour les zèbres qu’ils ont en face d’eux.

        • Fabrice dit :

          Nature n’est pas connaissance. Ce qu’il vous aurait fallu, c’est un psy qui ait une bonne connaissance de la précocité et de ses spécificités. Certains non-psy ont de bonnes connaissances de la précocité, des neurologues, par exemple, beaucoup de psy ne l’ont pas. D’autant que rien ne garantit qu’un psy HQI serait mieux capable d’aider un autre HQI.
          Partant de ce constat à partir de la grande section, pour notre enfant, nous avons cherché par bouche à oreille une psy qui avait déjà une bonne connaissance des EIP
          La psychologue scolaire, elle, clairement n’y connaît rien. Mon épouse a une élève très certainement EIP,

          Et encore, nous arrivons à une époque ou la connaissance des particularités neurologiques des EIP-HQI commence à être assez bonne. On peut clairement imaginer qu’en 1970-1980 ce n’était pas du tout le cas, ce qui a engendré de très mauvais diagnostiques.
          Les personnes à haut potentiel, sont finalement bien seules pour démêler la pelote de leur vie.

          Fabrice

  15. POK dit :

    « Faut avoir un schéma neurologique de zèbre pour comprendre les zèbres. »
    N’est-ce point un peu excessif?
    Je ne suis probablement pas zèbre, mais je comprends peut-être mieux mon fils que quiconque. Même mon conjoint (qui est probablement zèbre) s’étonne de voir comment j’analyse certaines situations et comment j’interviens auprès de mon fils en cas de crise…
    Je suis de plus enseignante, et d’après les parents d’enfants différents que je côtoie souvent (zèbres ou non), je comprends (et aide) bien leur enfant…
    Même si je ne ressens pas la surcharge émotionnelle que ressent souvent mon fils, ma sensibilité et mon empathie me permettent de le comprendre et de l’aider…
    Mon conjoint est parfois trop émotionnellement affecté pour pouvoir aider son fils. De plus, quand la zébritude s’accompagne d’un soupçon de spectre autistique, comme c’est le cas pour mon fils et mon conjoint, la compréhension de l’autre est souvent difficile pour eux et je les aide à mettre des mots sur leurs émotions…

    • Zebrounet dit :

      « De plus, quand la zébritude s’accompagne d’un soupçon de spectre autistique, comme c’est le cas pour mon fils et mon conjoint, la compréhension de l’autre est souvent difficile pour eux et je les aide à mettre des mots sur leurs émotions… »
      Je plussoie (en étant ds le rôle inverse ;) ) :up:

      • pascale dit :

        perso , j’ ai été la dernière personne à voir ( à mon grand regret ) les zébrures de mon fils : ses aptitudes me paraissaient dans la norme ( la mienne) et ayant un profil moins opposant je ne voyais pas pourquoi il ne contenait pas mieux le flot de ses émotions ; maintenant , nous savons et faisons chemin ensemble , lui pour gérer son hypersensibilité , moi pour laisser la mienne s’ exprimer :-P les équidés de notre entourage se sont montrés moins rigides que je ne l’ ai été finalement .

  16. Céline dit :

    J’en ai les larmes aux yeux
    Que c’est dur d’être parent .
    Sans commentaire pour ceux qui pensent le contraire

    • Tigerlily dit :

      Pareil…
      Ce n’est pas du militantisme, mais juste une demande de reconnaissance du droit de vivre heureux aussi, et c’est tout ce qu’on demande

  17. Lilly dit :

    Bonjour,

    Je ne savais pas trop ou parler de ça, mais cette histoire de vie douce et de militantisme me paraît convenir assez.
    Je veux donc vous parler de mon mari, peut-être d’autres auront vécu la même chose et auront des pistes pour l’aider.
    Il était un enfant sensible, très sensible, ne supportant pas l’injustice (les orphelins, les mendiants, les enfants qui meurent de faim le plongeaient dans une profonde tristesse), ayant appris à lire très facilement, ayant des facilités avec les nombres et le calcul.
    Au CP, il était 1er de la classe (mais peu sociabilisé d’après son dossier), et peu à peu les choses ont dégénéré: il écrivait très mal, a changé plusieurs fois d’école (papa militaire) et a commencé à se désintéresser de ce qu’on cherchait à lui apprendre. Les instituteurs le jugeaient lent, probablement pas tres malin parce que rèveur, une institutrice a même fait écrire d’autres élèves sur son cahier, pour lui montrer comment on devait écrire dans sa classe. Il n’était pas loin de l’échec scolaire lorsqu’un professeur de 3ème a proposé à ses parents de l’orienter vers une école spécialisé pour enfant en difficulté. Là il s’est vexé, a regardé ce qu’on lui demandé, a trouvé ça facile, et a réussi brillamment ses études (en particulier en maths). Malheureusement, il a parallèlement développé une phobie scolaire et des troubles anxieux, soignés à l’époque à coup d’antidépresseur sans chercher ni le pourquoi, ni le comment du problème.
    10 ans plus tard, il est marié, a 2 enfants, un bon travail d’ingénieur et les problèmes recommencent: troubles anxieux phobiques, dépressions. Il est suivi par un généraliste, une psychologue, et un psychiatre et prend pas mal de médicaments. La psychologue lui explique alors qu’il était très certainement un enfant precoce avec tout ce que ça comporte et que les médicaments l’aidaient aussi à « ralentir son cerveau » mais qu’en 10 ans, il s’y était habitué et qu’il fallait changer le traitement.
    Donc, sur l’année 2012, il a été plus souvent en arrêt maladie qu’au travail, plus souvent endormi que réveillé. Au fil des changements de traitement, il ne peut plus sortir de chez nous ou sombre dans la dépression à tendance suicidaire, et pour l’instant ça ne s’arrange pas. Il est en colère contre les professeurs qui lui ont fait croire qu’il était stupide, contre l’orthophoniste qui n’a pas su expliqué pourquoi il écrivait si mal, contre les médecins qui ne l’ont pas soignés.
    Alors, je ne sais pas si le surdouement est la cause de tous les problèmes, mais bon ça n’a pas du aider.

    Voilà, j’avoue que je ne sais pas quoi faire pour l’aider et je me dit que peut être quelqu’un ici aura vécu une expérience similaire et aura des pistes à suivre pour voir le bout du tunnel.

    Et, non, la vie n’est pas forcément douce et les blessures d’enfant peuvent avoir des répercussions.

    • NeurozPedagoz dit :

      Votre appel pour votre mari me touche particulièrement puisque j’ai un vécu très similaire : maltraitance scolaire, pas de bon diagnostic, des traitement psy et chimique peu efficace, des stratégies compensatoires de ralentissement volontaire de mon cerveau (pas mal, on respire, mais…), un certain niveau d’étude, mais jamais une place professionnelle confortable, des rejets, la même colère contre les professeur et les écoles dans lesquelles je suis passé… C’est la que je rejoins l’idée de militantisme « agressif » (il y aurait de quoi non ?) et que je vais posté un autres commentaire sur cette page.
      Je suis a peu près sur que je ne vivrai plus de telle période si noires.
      La solution est presque simple en 3 points :
      – arrêter de vouloir faire bouger des gens (collègues de travail, supérieurs ou autres) qui ne comprennent ni leur erreurs, ni les pistes que vous proposez même s’ils sentent et vous disent sincèrement que vous avez raison. « Tu as raison mais je n’arrive pas à te suivre, tu vas trop vite » Ne comprenant pas, outre l’orgueil, ils ont sans doute peur de ne pas être à la hauteur en suivant votre piste, que vous lui preniez sa place, peur de vous parce que plus « malin »… Ils ne peuvent pas comprendre que vous n’avez qu’envie de les aider à comprendre votre solution et de continuer à travailler avec eux dans l’intérêt collectif !
      – à regret certes, et tant pis pour eux, partir et mettre en œuvre son talent au sein de sa propre structure, s’entourer d’autre HP et de gens compréhensifs et qui n’ont pas peur de vous (confiance), et à votre tour ne pas maltraiter le plus HP qui viendrait. Les anciens collaborateurs seront des concourants ou viendront vous demander aides et services ; retrouvailles après évitements des craintes !
      – s’ouvrir à son hypersensibilité, l’accepter pour mieux la « gérer », cultiver le bonheur pour plus de douceur, la méditation peut bien aider, cultiver et potentialiser son rôle dans intelligence et positiver sa vision du mon avec des projet, de l’espoir ;

      Aiguiser sa perception corporelle (émotion et cognition), son intelligence et créer plutôt que vouloir tout freiner.
      Éviter l’agression, la guerre, Créer sa douceur, ceux qui ont peur en face ne peuvent qu’être agressifs, les retrouvailles et leur avancée pour après.

      L’exemple n’est pas le meilleur argument. C’est le seul.

      Tiens ! En écrivant « guerre », me vient « militant » et militaire » même racine, et ça se rejoint : la guerre quand l’autre ne comprend pas, dernier argument de la force, mais ce n’est pas le changer, il ne veut ou peut comprendre, il a peur et devient agressif…

      • Lilly dit :

        Bonjour et merci de votre réponse,

        Je ne pense pas que le problème soit là, il est très respecté dans son travail et respecte la plupart de ses collègues pour leurs qualités intellectuelles ou humaines. Je pense qu’il est plutôt bon ( et reconnu comme tel) dans son boulot.
        Le problème, c’est qu’il ne se sent pas à sa place, a été forcé à rentrer dans un moule (au chausse pied disait quelqu’un plus haut) et ne se sent pas au maximum de ce dont il est capable (ralenti à cause des médocs)
        Pour ce qui est de l’hypersensibilité, j’ai peur que les médicaments l’ai empêché d’apprendre à fonctionner avec malheureusement. Je ne sais pas si c’est récupérable….

    • Gabrielle dit :

      C’est « drôle » Lilly comme certains témoignages se ressemblent. Mon mari est passé par là, reconnu dépressif, mal compris, zèbre non identifié, le même parcours que le votre, exactement.
      La détection de notre fils a été une libération pour lui. Il a lu, beaucoup, tous les ouvrages sur la question (Siaud-Facchin pour commencer, puis Kermadec, puis tous les autres….
      Puis il a passé un test de QI, et a pu, enfin, comprendre, que tout cela n’était que la résultante de sa zébritude… Depuis, il s’ouvre au monde, commence à envisager de se faire des copains, et revit. Littéralement.
      Les approches médicales n’apportent que des béquilles. Les médicaments sont un moyen de faire baisser la pression.
      Mais se connaître soi, se reconnaître, se savoir zèbre est une LIBÉRATION.
      Faites lui passer le test… Vous verrez.

      • Lilly dit :

        Bonjour et merci de votre réponse,

        Le mot surdoué lui a effectivement permis de mieux se comprendre, je pense que ça lui a fait un peu de bien, mais j’ai peur que ce soit arrivé un peu tard. On l’a déjà forcé à rentrer dans le moule de la normalité, ça laisse des traces. Et surtout il est blindé de médocs…
        Là, il ne voit plus de solution: soit il arrête les médicaments et ne fonctionne plus (risque de plus pouvoir sortir de chez nous, incapacité de travailler …) ou soit il les continue et il n’est pas vraiment lui même, l’impasse donc.
        Il refuse le test, parce qu’il ne veut pas « être réduit à un numéro » et parce que les médicaments fausseraient les résultats (le second argument me paraît plus valide que le premier)

  18. NeurozPedagoz dit :

    Que le « commentaire déchirant » m’a rappelé bien de souffrance. C’est déchirant et ça pousserait à l’agressivité. La vie de parent d’EIP est loin d’être douce mais grâce à la bienveillance de ces parents celle du futur HP adulte le sera. Certes les quelques bonnes volonté du système éducatifs et les directives peu suivies n’y auront que peu contribué, sauf pour ceux qui ont eu de la chance.
    Beaucoup d’entre vous n’auront pas de mal à imaginer le vécu scolaire d’un EIP qui n’a pas de parents bienveillants (c’est plus doux pour eux) ; et plus dans une école de curé jusqu’à la troisième il y a 40 ans. C’est pour ça que j’ai répondu avant au dernier commentaire de Lilly. A lire, il y a des liens avec la suite. (que de fautes relu en plus gros, j’enfile mes lunettes)
    Je pense qu’il faut continuer à militer, mais éviter l’agressivité. L’interlocuteur ne comprend pas tout souvent, il a peur, HP ou non. Je ne pense pas qu’il faille être HP pour comprendre les EIP ou HP, même si ça aide. Par contre il ne faut pas avoir peur et faire confiance.

    Je dois préciser que je n’ai été diagnostiqué que vers 38 ans, même si à je me rendais compte de quelques chose et qu’à 20 ans j’ai été exempté du service avec comme commentaire « vous êtes trop intelligent pour faire l’armée, vous servirez votre patrie autrement mieux »! Je n’ai fait que tard le lien avec mes tourments EIP… Pourtant j’ai un cursus en psychologie et neurosciences du comportement et je n’en avais jamais entendu parlé ! Entre mon Master et mon diagnostic j’ai été enseignants et je peux vous dire que j’ai moins supporté la plupart de mes collègues que la plupart de mes profs quand j’étais élèves. Beaucoup « fonctionnaient » consciencieusement certes, mais il sont vraiment à part et ne peuvent pas s’en rendre compte. Je ne mentionne pas toutes les qualités humaines et intellectuelles que j’ai rencontré ; ce n’est pas le sujet ici. Je pointe seulement les défauts et attitudes largement partagés, sans jugement des personnes, qui pourrait aider à comprendre l’agressivité du système éducatif envers les EIP plus envers n’importe quel porteur de difficulté d’apprentissage.

    Beaucoup, mais pas tous, n’ont jamais quitté l’école et n’ont ni une maturité ni une posture d’adulte complète ; s’il ont bien la volonté d’aider des enfants, ceux-ci peuvent rester des « concurrents intellectuels » (enfantin !)
    Beaucoup, mais pas tous, on un grand besoin de sécurité ; il n’y a pas de mal, chacun son histoire. (vacances et fonction publique sont les 2 premières motivations pour 50% des reçus aux concours ; ce qui n’empêche pas la motivation d’enseigner).
    Beaucoup, mais pas tous, on le sentiment d’être les meilleurs, les plus intelligents (les concours sur leurs connaissances sont très difficiles) et ça leur fait du bien, c’est doux.
    Beaucoup, mais pas tous, sont des « brillants et bosseurs », (quelques rares HP) et sont arrivés à rentrer dans le moule par l’entonnoir très étroit des concours).
    Beaucoup, mais pas tous, sont incapables de se remettre en cause et d’appliquer une autre pédagogie que frontale, pour l' »enfant moyen », pseudo-active…
    Beaucoup, mais pas tous, défendent et pratiquent inconsciemment la « constante macabre »; ce grand génocide de l’évaluation-sélection et du moule (qui leur a permis d’en arriver là).
    Beaucoup, mais pas tous souffrent des conditions de travail, de l’évolution des élèves et des maux « extérieurs » qui rentrent à l’école ; ils ne peuvent pas comprendre, jamais sortis.
    Beaucoup, mais pas tous, ne supporte pas les parents, surtout s’ils donnent des conseils ; « ce n’est pas leur enfant c’est mon élève » ; j’en ai besoin.
    Beaucoup, mais pas tous, monte dans la hiérarchie parce qu’il ne supporte plus les élèves.
    Beaucoup, mais pas tous, qui n’ont pas ces petits défaut démissionnent à contre-cœur.

    Peu résistent sans se résigner et tentent de faire progresser ce système et montent dans la hiérarchie. Et c’est doux pour les parents qui les rencontre parce que leur enfant est en difficulté.

    Voilà pourquoi beaucoup, mais… , ne supportent ni les EIP qui : sont plus intelligent qu’eux, ont un besoin infantile de sécurité, sont un peu immatures sur le plan émotionnel et social, sont différents, n’entrent pas dans le moule, ne jouent pas le jeu du semblant d’individualisation et de participation active (en n’attendant même pas la fin de la question!), aiment réfléchir aux grands problèmes du monde et de la société (hors de l’école)… ni leur parents, ni les directives pour l’intégration de EIP.

    Voilà pourquoi ce n’est pas doux pour les parents d’EIP, qu’il faut continuer à militer sans agressivité (ils ont peur, peuvent être très agressifs, ils l’ont prouvés)

    Je souhaite à tous les parents d’EIP de tomber sur les pas tous.

    Voilà pourquoi je n’y crois que peu, la loi n’y pourra rien. Par petite touche locales, au hasard et par chance, OUI.

    J’ai un projet d’école primaire et secondaire accueillant des EIP….

  19. lilly (l'autre) dit :

    Je voudrais répondre à Lilly (nous avons quelques points communs y compris le surnom!)
    Je suis touchée par ton témoignage car comme toi, mon marri accumule l’anxiété, les états dépressifs troubles du sommeil et phobies…
    Nous avons à la demande de l’instit. fait testé notre aîné qui est précoce.

    J’ai donc après avoir pris en charge la précocité de mon fils réfléchit à une éventuelle précocité chez l’un de nous, ses parents…

    Mon marri a beaucoup de traits et je lui en ai parlé mais à contrario, cela ne l’a pas libéré.
    Au contraire, il a tendance comme d’autres, cassés par les moules à ne pas accepter cet état comme une justification à des problèmes, à être très dur envers lui-même et pire, à vouloir pratique de la même façon sur notre fils.

    Evidemment, je ne suis pas d’accord.

    En discutant, il accepte certaines adaptations pour son fils mais aucune souplesse envers lui.

    Je ne sais pas dans quelle mesure cel

  20. lilly (l'autre) dit :

    pardon !
    je ne sais pas dans quelle mesure cela pourrait l’aider mais il est tout l’exemple de souffrance que je ne voudrais pas pour notre fils…il ne vit pas bien : inhibition, phobies et comme toi, je ne vois pas trés bien le bout.
    Il a fait différents formations, n’a jamais vraiment fait ses devoirs et a avancé,
    fait des phrases tellement longues que personne ne le comprend, étudie par plaisir différents domaines très pointus à la maison etc…

    comme toi, ce ne sont pas les seuls problèmes (mère non maternelle, manipulatrice) qu’il ait eu mais je me demande s’ils n’y sont pas pour beaucoup (il ne veut pas se faire tester au prétexte que les médicaments le shoote).

    son neveu, EIP aussi, lui a été mis sous amphétamine car le décallage pensée / environnement (espace, ciel etc) entrainait des phobies.

    On peut quand même se oser des questions sur les conséquences de cette chimie qui améliore peut -être la qualité de vie mais la durée de vie ?

    Si quelqu’un a de bonnes adresses de spécialiste ou solutions sur cette question pour les adultes en idf, je suis prenneuse.

    bon courage à vous

    • Lilly dit :

      Bonjour et merci de votre réponse,

      Olala oui, nos témoignages se ressemblent, (à part belle maman, qui ici a plutôt été qualifiée de trop maternelle et anxieuse). Je reconnais cette violence faite à lui même, on a eu une discussion il y a pas longtemps au sujet d’un ado en phobie scolaire qui n’allait plus à l’école, il m’a sideré en s’estimant content d’avoir été forcé à continuer, d’avoir pris sur lui toute sa vie et d’être rentré dans le moule (en gros que personne ne l’ai jamais écouté ni soigné)… Pour quel brillant résultat je me le demande…
      Il ne veut pas se faire tester pour la même raison que le votre.
      Et moi aussi, je me pose des questions sur le psychiatre, les médicaments semblent être sa seule réponse… Il change très souvent de traitement, prend très longtemps des molécules que l’on ne devrait pas prendre plus de 6semaines. Ah et si le dernier antidépresseur en date ne fonctionne pas lui non plus, il a parlé d’électrochoc… Youpie….

    • Marty dit :

      J’ai une adresse dans l’Essonne de quelqu’un d’exceptionnel, si cela vous tente…

  21. llily (l'autre) dit :

    ah oui effectivement…les électrochocs, il ne m’en a pas parlé ! là il faut s’inquiéter…

    ce qui est difficile c’est la non stabilité dans les positions et l’alternance des extrêmes…un coup il est violent avec lui même, un coup il a très peur d’un « petit bobo », comme s’il se forçait tellement sur certains points que d’autres font levier et il ne peut plus se forcer où il faudrait…

    son psychiatre lui prend 110 € et ne le garde que 20 minutes avec aucune solution hormis les anti dépresseurs mais comme il ne veut pas changer car « tu comprends il me suit depuis longtemps », c’est difficile sauf à le prendre par la main et là, je m’y refuse !

    J’ai déjà un zèbre sûr et une autre à tester, cela commence à faire pas mal.

    cela me paraît quand même plus efficace, même si nous n’avons pas encore bien entendu parler des résultats de ces prises en charges précoces, de prendre ces différences et aspects jeunes, pour éviter cela adulte, quand on peut.

    cela me rassure d’avoir lu le même profil, tenez nous informé de ce charmant psychiatre…

  22. Gabrielle dit :

    Oh là là, c’est grave là… Il faut arrêter avec les psy qui ne comprennent pas… Trouver un spécialiste des zèbres et adapter des solutions en fonction de ça.

    Moi, il y a une chose que je j’aimerai souligner : tout le monde reconnaît maintenant la zébritude comme un schéma neurologique différent, amenant à des pensées différentes.

    Si on va au bout de la logique de cette différence, il faut accepter aussi que les traitements adaptés à 98% de la population ne marchent pas sur les 2% différents. Nous n’avons pas la même chimie, nos sentiments sont différents, nos schémas mentaux sont différents. Pourquoi dès lors accepter des traitements et des solutions qui ne sont pas faites pour nous ?

    Donner à un zèbre des anti-dépresseurs pour calmer ses angoisses, c’est exactement la même chose que de forcer un petit précoce à rentrer dans le moule scolaire. Le corps renâcle, la pensée n’y adhère pas, bref, ça ne marche pas… Ces traitements qui ne marchent pas, qui ont juste pour effet de mettre un couvercle sur la cocotte-minute, ne font qu’amplifier le phénomène de mal-être et de sentiment de décrochage.

    Pour aider un zèbre à surmonter ses angoisses, il faut un environnement protecteur, un lieu où il se sente en sécurité, une bulle dans laquelle il va pouvoir se reposer, où il ne sera pas jugé, considéré comme malade, ou à côté de la plaque.
    Et puis un soin tout particulier à donner au corps.
    Du sport, de l’exercice, qui va l’aider à sortir ses émotions.
    Aller hurler dans les bois de temps en temps, s’autoriser des émotions.
    De la tendresse, des soins doux, des massages. Pour que le corps se détende, que l’attention/tension permanente se délie, pour que le corps se décontracte.
    Et, pour finir, chose primordiale, un vecteur de créativité : peinture, pâte à modeler, sculpture en allumettes, physique quantique, qu’importe le choix du support, les zèbres ont un besoin vital de créativité. Se sentir inutile, bon à rien, alors qu’on une Ferrari sous le capot, c’est comme rouler avec des pneus crevés, c’est juste nul. Un zèbre a besoin de créer.

    Alors, allez dans des expos, sortez, vivez, bougez, allez crier dans les bois, foncer en vélo, courir sous la lune, faire de l’apnée, plonger dans la boue, que sais-je. Pour réconcilier esprit et corps, retrouver confiance en soi, refaire une place à ce si beau cadeau qu’est la zébritude…

    Tout cela ne sont pas des phrases en l’air, c’est du vécu. Et croyez moi, ça marche !!!

    • pascale dit :

      j’ adhère totalement :-D

    • Rainbow dit :

      J’adore ton message. Je suis tellement d’accord ! :up:

    • Lilly dit :

      Moi aussi je suis bien d’accord avec vous.
      Tout ce que vous avez dit est ce qui me permet de fonctionner au quotidien, surtout créer (peinture), ou m’imaginer créer ( parce que j’ai bien plus d’idées que de temps). Ça et rêver. Quand j’en parle avec lui, il me dit qu’il ne peut plus rêver. Je trouve ça tellement triste.
      Sa psychologue lui avait déjà dit tout ça au début de son suivi (merci pour la piqûre de rappel), faire du sport (piscine, vélo…) se trouver une passion, et au fur et à mesure il a laissé tombé. C’est l’assurance maladie qui a tenu à ce qu’il aille voir un apprenti sorcier (enfin un psychiatre).
      Il faut que j’en discute avec lui,

      Merci en tout cas pour ce message plein de bon sens.

    • tisserand dit :

      moi aussi j’adhère complétement ! De surcroit je n’avais pas pensé à ce côté « soins inadaptés », quoique j’aie remarqué les différences de structure de pensée etc (cerveau en random, de longues heures ?) C’EST BRILLANT !!

  23. lilly (l'autre) dit :

    Merci Gabrielle pour ton positivisme. La difficultée se pose dèjà à faire accepter à un adulte qui n’a eu de cesse d’essayer de se fondre au moule, qu’il est précoce et qu’il s’est trompé d’attitude pendant 40 ans ! et bien sûr qu’il a tout à gagner à reconnaître sa (longue) erreur pour mieux vivre sa deuxième partie de vie. Y’a du boulot !

  24. NeurozPedagoz dit :

    Je suis d’accord avec ces derniers commentaires et réponses. C’est ce que je voulais dire en bien moins développé dans la première réponse faite à Lilly. « Aiguiser sa perception corporelle (émotion et cognition), son intelligence et créer plutôt que vouloir tout freiner » visait les sports et soin corporels, les activités culturelle et créatives. En allant plus loin, je voulais affirmer (par expérience aussi) que la méditation et l’acceptation et l’apprentissage de la gestion de l’hypersensibilité était la voie de la réconciliation avec son HP en plus anti-dépresseur et anxiolitique naturels. Il est quasi-certain que la prise prolongée de dérivés d’amphétamine soient responsable d’états dépressif et anxieux, alors que au départ c’est plutôt un stimulant de l’humeur. Paradoxalement, ce sont ces mêmes molécules qui ralentissent l’effervescence de la pensée arboressante ou divergente et permet une insertion socio-professionnelle acceptable, mais mal vécue (ne pas se sentir à sa place) parce qu’on sent bien qu’on est bridé et qu’on se prive des jouissances intellectuelle et créatives immenses qu’on a connues. Grâce a une auto-adaptation de ma posologie avec intermittences contrôlées, j’ai pu rendre cela moins « frustrant ». Pour moi cela a permis de développer progressivement la voie dont je parlais. Je ne dis pas que c’est miraculeux mais je progresse encore. La preuve est que je pense parfois reprendre un cursus en neurosciences et psychologie pour faire des recherches la dessus mais que sentant que ce n’est pas à cela qui me tiens le plus à cœur je ne suis ni frustré ni incapable d’éliminer ce projet. Faire des choix réfléchis, cognitifs fait intervenir des émotions normalement inconscientes… A aiguiser. J’ai bien dis choix, c’est à dire que d’autres investissements intellectuels et professionnels sont envisagés et produiront la même jouissance. De plus s’il sont de nature assez complexe et humain, c’est là qu’un HP se sentira à sa place. Cela rejoint les deux premiers points de la solution simple que je proposait plus haut, Vus dans l’autre sens compte-tenu de la réponse de Lilly disant que ce n’était pas le problème de son mari : accepté, apprécié et performant … OK mais parce qu’en freinant son cerveau, son travail et ses collaborateurs restent suffisamment stimulants pour lui apporter réussites et plein de satisfactions. Le chausse-pied sont les médocs qui le font rentrer dans des fonctions et collaborations bien moins riches intellectuellement et socialement (empathie des HP ) qu’il se sait capable de faire (même si les expérience antérieurs sont très lointaines). Enfilez des baskets de deux taille trop petites, allez courir, vous pourrez avec les sensations musculaires, cardiaques et respiratoires oublier le mal de pieds (surtout si vous semez les autres) . Même sans vraiment penser consciemment à la sensation et le plaisir de courir avec des baskets à votre taille une fine impression de ne pas courir à votre rythme et de ne pas vous épanouir ainsi, une frustration lancinante et bien déprimante sera là. C’est pour cela que les médocs ne sont pas la solutions définitives, outres les effets secondaires graves. Les électrochocs sont bien un des plus puissants anti-dépresseur, (l’idée ne choc pas ceux qui se sentent s’enfoncer sans fin), mais l’effet est temporaire et ils n’ont pas l’effet freinateur sur le HP, c’est pas une solution. Il faut sortir progressivement des médocs apprivoiser son HP dont l’hypersensibilité émotionnelle et trouver chaussures à son pied. Trouver un bon psy qui connait les HP… S’épanouir à la hauteur de son potentiel : l’apprentissage du mode de penser plus structuré et sériel qu’il manquent aux HP complexes est possible mais fastidieux normalement, mais il a pu être acquis plus facilement pendant la période sous médocs (le chausse-pied aura été positif). La sortie progressive est impérative. Défis créatifs et intellectuels, sports… les meilleures drogues, douces, très douces !

  25. Fleurdethym dit :

    Zèbre ou pas zèbre, ça reste quand même notre devoir de parents d’écouter, de respecter, de défendre notre enfant envers et contre tous et de tout faire pour le rendre heureux! Je suis terriblement choquée et révoltée d’entendre encore en 2013 une maîtresse dire que tous les enfants de maternelle sont pareils, qu’ils ont tous un problème de sociabilisation et rien d’autre! Eip ou non, chaque enfant est différent et doit être considéré comme un individu à part entière. La psy qu’on a vu pense que c’est nous qui faisons travailler notre fille (ben voyons! et bénévolement en plus!!) et que c’est à moi de l’empêcher de faire des activités intellectuelles à la maison pour qu’elle différencie l’école de la maison!
    Je pense que les mamans évoluent bien plus vite dans leur façon d’être mère que l’enseignement ou certains médecins ou psys qui continuent de penser comme il y à 50ans…

  26. lilly (l'autre) dit :

    nous avons aussi a la lecture du test eu le droit à en gros : il faut arrêter de le stimuler. Mais j’ai appris ensuite que les psys ont une des causes sous le coude à développer en cas de forte réussite à une item dont : SUREDUCATION.
    Et oui ! ceci explique pour certains, leur discours.

    Nous n’avions pas compris sur le coup ce qu’elle voulait nous dire et comme beaucoup, n’osions pas répondre car n’avions aucune info sur la précocité à ce moment là…

  27. Blitz dit :

    en parlant de militantisme, on voit qu’il y a encore beaucoup de boulot quand on lit des articles dans ce genre :
    http://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/la-precocite-intellectuelle-pour-129520?debut_forums=0#forum3609675

  28. cruipee dit :

    Moi j’ai la chance d’être le zèbre heureux, qui a été bien encadré dès le ce1 par des instit » compréhensif du problème (et je vous parle d’il y a plus de 20 ans). Des méthodes très simples pourtant, du genre « fais ce que tu veux, mais ne perturbe pas la classe » « propose des activités de découverte l’après midi pour tes camarades » etc…
    En gros 3 fois rien en effort, mais pour moi quel réconfort et quel bien être après avoir tremblé tous les dimanche après midi à la simple idée de retourner à l’école le lundi ! Je repartais avec joie à l’école suite à ces quelques simples changements.
    Comme quoi si l’éducation nationale pouvait se repenser simplement, on aurait éviter ce calvaire et bien d’autres ….
    Bon courage !

  29. Laurence dit :

    Je découvre ce post, noeuds dans le ventre à la lecture de ce témoignage. Comment est-ce possible ?? Quel enfer a dû vivre cet enfant, sans même pouvoir compter sur l’aide des adultes supposés superviser une cour de récré, les cours en classe…. Militer, d’après (un vieux !) Larousse n’a pas que la connotation politique, mais aussi «  »constituer un argument en faveur de ou contre qqn, qqch ». Alors oui, s’il s’agit de constituer des arguments contre l’ignorance voire la bêtise, vive le militantisme. Quant à l’agressivité… comment nommer ce qui pousse des enfants à infliger de tels maux à un camarade ?

  30. Laurence dit :

    Salut les militants :-D ,
    Je ne peux m’empêcher de vous faire partager ce lien qui a fait le tour sur les forum dys,
    Mon fils est …..TDAHP DYSORTHOGRAPHIQUE,,je ne metalerais pas pas sur la galere de mettre en place des amenagements malgré un COMBAT contre ce systeme,pot de terre contre pot de fer,un medecin scolaire ignorant et invisible,j’ai mis beaucoup de temps pour parler de son HP au vue du comportement de ses enseignents et qui pensaient tous que la pilule magique (QUAZIM) etait la seule remediation possible.
    A 7 ans notre fils voulait mourir ,, »maman mon cerveau n’est pas comme tout le monde,tout va mal,je préférais ne plus vivre »
    Je vous rassure,il a 13 ans et est aujourd’hui un ado joyeux passe en 4 eme.mais tout cela au prix d’un long long militantisme auprès de l’E.N puis,la MDPH,,,mais pas seule ,grâce à une assoc.qui militent aussi face à ce discours « la vie est douce »
    http://www.neoprofs.org/t57771-rdv-parents-pai-pour-dyslexie
    Attention!les 4 premièrs pages sont affligeantes !!!!!!
    Quand des adultes se comportent de la sorte,ne vous étonnez pas quand nos enfants trinques à la recrée par des enfants.

  31. laeti dit :

    Nous avons la chance d’être dans une période avec l’école où cela va mieux. On hésite pour des commodités à changer notre fils THQI à la rentrée et lorsque sa maitresse l’a appris, elle nous a fait une gentille carte de « bonnes vacances » en nous disant qu’elle avait adoré cette année avec notre fils et espère l’avoir à la rentrée… Comment vous dire l’émotion, après les incompréhensions précédentes. effectivement, on voit la vie plus douce par rapport à un moment donné mais on sait que tout peut recommencer à tout moment…
    Nous le coté dur c’est malheureusement la famille proche et très proche grands-parents et oncle (qui est à mon avis HQi aussi mais dans un faux-self rassurant depuis une dizaine d’années après des années d’errance et de sentiment d’incompréhension) Il ne veut rien voir, et notre fils se retrouve isolé de ses cousins . On a essayé d’en parler, de faire avancer les choses, mais vous ressentez les regards du vilain petit canard, l’enfant qui dérange, le chien dans le jeu de quilles… Comment voulez-vous que la vie soit douce pour lui quand ces regards viennent de personnes sensées l’aimer, la plus stricte famille proche ? Son oncle vient de dire à mon mari avant hier « mais nous on a pas besoin de voir de psy avec le regard le plus méchant qui soit en parlant de notre fils… » On avance d’un coté, on ecule de l’autre. J’ai mal pour lui…

  32. des dit :

    Bonjour,
    Tous ses témoignages me font peur, on a commencé la discution avec l école en mai et refus du saut de classe car il n est pas soigneux.
    On laisse pas tomber, a la rentree on va demander qu il fasse les eval du niveau au dessus.

  33. CarolineW dit :

    « refus du saut de classe car il n est pas soigneux. »
    Oui, comme beaucoup d’enfant HPI. Pour moi c’est aussi absurde que refuser un saut de classe pour le seul motif que l’enfant manque de maturité alors qu’il s’ennuie et est demandeur.
    Ce sont des éléments décorrélés de la vélocité intellectuelle de l’enfant qui sont pour moi des « non-arguments ».
    Un enfant a les capacités de faire un cycle ou ne les a pas.
    Qu’il soit peu soigneux, droitier, frisé ou amputé du bras gauche n’a pas en entrer en ligne de compte.
    Et vous avez bien raison de remonter au créneau à la rentrée.



:) :-D 8) :oops: :( :-o LOL :-| :-x :-P :-? :roll: :smile: more »

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