La difficulté d’écriture des enfants au QI élevé (France Info, avril 2013)

La difficulté d'écriture des enfants au QI élevéCe matin 10 avril 2013, France Info consacrait sa chronique Info Santé aux soucis d'écriture des enfants au quotient intellectuel élevé :up:

 

Des enfants au Quotient Intellectuel particulièrement élevé et qui ne réussissent pas à écrire correctement, la situation peut sembler paradoxale, pourtant, elle n'est pas exceptionnelle. Une étude vient de démontrer qu'il ne faut surtout pas attendre pour diagnostiquer et prendre en charge ces difficultés.

L'étude menée par l'Association pour la recherche et le développement psychomoteur a montré que c'est un décalage entre les fonctions moteurs et le développement psychique qui est à l'origine de ces décalages. "Ce sont des enfants qui ont des profils marqués par une dysharmonie de développement, par des décalages entre des grandes capacités à comprendre, à raisonner, mais qui dans la réalisation pratique agissent comme des enfants plus jeunes", explique Alexandrine Saint-Cast, directrice de l'association.

L'écriture étant le geste le plus complexe ces enfants vont forcément être en difficulté. Pour apprendre à écrire il faut savoir bien contrôler ses gestes, bien s'organiser dans l'espace et dans le temps, bien se positionner par rapport à son corps. "Or chez les enfants à haute capacité d'apprentissage scolaire, on retrouve très fréquemment des difficultés à contrôler ces gestes."

Le traitement des ces troubles dépend du type de problèmes rencontrés, mais surtout de l'enfant et de son âge. Petit à petit les médecins donnent des conseils à l'enfant qui vont lui permettre de s'organiser, de prendre conscience de son corps. "On va infléchir sa manière de faire, lui donner des indices pour qu'il modifie sa manière d'agir et change son expérience dans les situations."

 

 

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34 commentaires à “La difficulté d’écriture des enfants au QI élevé (France Info, avril 2013)”

  1. Lydie dit :

    je suis complètement d’accord avec cet article.
    Nous avons fais passé les tests à mon fils de 4 ans en janvier et ils ont montré un très fort décalage entre le côté verbal et la motricité. Nous avons donc fait un bilan avec une psychomotricienne connaissant très bien les enfants HPI. Il a donc une séance par semaine dès maintenant pour qu’il puisse appréhender l’écriture et le dessin de la meilleure façon possible l’année prochaine. S’il n’y avait que la lecture il pourrait passer en CP et donc sauter une classe. C’est son décalage en graphisme qui l’empêche actuellement d’avancer au rythme qui lui conviendrait. Je suis donc ravie que la psychologue ait soulevé ce problème si tôt.

  2. christèle dit :

    j’ai rencontré ce souci d’écriture avec mon fils!
    Il est suivi par une graphothérapeute, les progrés ont été fulgurants, dernière séance la semaine prochaine,
    il a retrouvé confiance en lui et il a (enfin) trouvé le plaisir d’écrire.
    Le passage anticipé qui n’avait pu se faire en GS, et CP par rapport aux soucis liés à l’écrit a eu lieu en janvier de cette année.
    Il est donc passé en ce2 et je retrouve un petit garçon heureux d’aller à l’école.

  3. Elsa dit :

    C’est un des problèmes que nous avons rencontrés avec notre fils de 10 ans.
    Lorsqu’il a passé le WISC il y a un an maintenant, la très importante disparité entre l’ICV (154) et l’IVT(93) nous a incités à consulter une orthoptiste dans un premier temps, puis une graphothérapeute, qui a fait avec lui un travail formidable. Gaucher, son écriture était rétrécie, crispée et lente. Ecrire quelques lignes seulement était un combat car difficile et fatigant pour lui.
    Les séances avec la graphothérapeute terminées, il a de lui-même déclaré un jour: « Tu sais maman, grâce à la graphothérapeute, j’ai vraiment retrouvé le goût d’écrire. Auparavant, lorsque tu me demandais d’écrire quelque chose, j’étais très mécontent; désormais, ça me fait plaisir ».

  4. Brunchris1 dit :

    Pourriez vous me dire le prix d’un graphologue, et combien de séance il faut compter??

    • Elsa dit :

      Attention à ne pas confondre graphologue et graphothérapeute; le graphologue analyse une personnalité au travers de l’écriture tandis que le graphothérapeute rééduque l’écriture et (re)donne goût à ce moyen de communication.
      Le graphothérapeute fait d’abord passer un bilan (séance d’1H30 environ, avec compte-rendu oral ou écrit); le nombre de séances (50mn environ) dépend bien entendu de ce qu’il y a à rééduquer chez chacun. Je dirais peut-être une dizaine de séances, mais je ne puis m’avancer.
      Quant au tarif, il est libre et varie donc certainement. Pour vous donner un ordre d’idée, nous avons payé 60€ pour le bilan, puis 40€ chaque séance. Certaines mutuelles prennent en charge…
      Cela représente certes un budget, mais à la clef, l’amélioration est probante.
      Il existe un groupement de graphothérapeutes, le GGRE; vous trouverez sur leur site l’annuaire de leurs praticiens:
      http://www.ggre.org/

      • Lhermitte Bernanrd dit :

        Attention,
        Je rappelle à toute fin utile que la graphothérapie exercée par une personne qui n’est pas psychomotricienne constitue un « exercice illégal de la profession de psychomotricien ».
        La profession de psychomotricien est encadrée par les articles L4332-1 & s. et R.4332-1 & s. du code de la santé publique. L’art L 4334-1 réprimant l’exercice illégal de cette profession.
        Les actes autorisés pour ces professionnels sont mentionné à l’art R4332-1. Il s’agit notamment de la « Rééducation des troubles du développement psychomoteur ou des désordres psychomoteurs suivants au moyen de techniques de relaxation dynamique, d’éducation gestuelle, d’expression corporelle ou plastique et par des activités rythmiques, de jeu, d’équilibration et de coordination :
        …/…l) Troubles de la graphomotricité, à l’exclusion de la rééducation du langage écrit ; ».
        Faire les choses dans les règles est déjà une première étape.
        Bonne journée.

        • AP dit :

          Bonjour; si je lis bien il est spécifié « à l’exclusion de la rééducation du langage écrit »… cette rééducation étant justement l’apanage et la particularité du graphothérapeuthe…
          Donc pas d’ambivalence ni d’illégalité, non? La rééducation de l’écriture est une profession plutôt nouvelle, mais qui trouve toute sa place parmi les difficultés des enfants et de leurs parents pour les aider…

          • Rainbow dit :

            Non, cas de troubles DYS (dyslexie, dysgraphie, dysphasie, dyspraxie, dyscalculie, dysorthographie), il faut nécessairement consulter les thérapeutes suivants (attention, ils ne sont pas médecins, c’est comme quand on va chez le kiné) :
            -Orthophonistes
            -Psychomotriciens
            -Ergothérapeuthes

            Rapprochez-vous de DYSPRAXIE FRANCE DYS pour connaitre les thérapeutes de votre département. http://www.dyspraxies.fr/

            Bannir absolument les « Grapho…quelque chose » de toutes thérapies. Un thérapeute même non remboursé par la sécu comme les psychomot et les ergo, doit exiger une ordonnance médicale pour pouvoir officier. Il se déclare quand même à la sécurité sociale. Si on ne vous demande pas d’ordonnance, ce n’est pas normal.

            • Memepasmal! dit :

              Petite précision,,,,,touts les ortho ,ergo ,pschycomot.ne sont pas spécialiste de la grapho,cette une formation complémentaire que certain ne prennent pas.

              La formation de graphothérapeute inclut des techniques de relaxation, des notions sur les troubles des apprentissages (Dys—, TDAH, précocité, etc.) et la lecture des différents bilans (WPPSI, WISC..), des notions anatomiques, des notions sur le développement de l’enfant (notamment les pré-requis de l’écriture), des notions de psychologie, et bien sûr, énormément d’observations et d’analyses d’écritures selon les critères du BHK (J.M Albaret – http://superieur.deboeck.com/auteurs/125059/jean-michel-albaret.html) et des échelles Ajuriaguerra.

              Sa pratique quotidienne fait du graphothérapeute un expert en écriture.

              Certains graphothérapeutes sont aussi graphologues mais ce sont deux disciplines totalement différentes, sans lien entre elles, hormis le fait qu’elles concernent l’écriture.

              La formation peut se faire avec plusieurs organismes officiellement déclarés tels que le GGRE[1], organisme déclaré auprès du Rectorat de Paris, Graphidys[2], etc.

              Travail du graphothérapeute Modifier

              Le graphothérapeute effectue un bilan complet de l’écriture pour établir un plan de rééducation adapté aux difficultés.

              Le bilan initial contient : entretien familial, examen des cahiers et du matériel scolaire, test de lecture, analyse qualitative de l’écriture, tests de vitesse d’écriture, évaluation de la capacité d’accélération, différents tests de graphisme, observation de la posture, observation de la tenue de l’outil scripteur, mobilité digitale et motricité fine, évaluation de la latéralité, capacité à se repérer dans l’espace, etc.

              Il utilise différents moyens pour atteindre l’objectif :

              il établit une relation d’aide
              il utilise des techniques de relaxation générale et du geste graphique
              il propose des exercices graphiques
              il travaille sur la motricité fine
              Les difficultés sont de différents niveaux, du simple retard à l’acquisition du geste, jusqu’au trouble de l’écriture, la dysgraphie, qui sera diagnostiquée par un médecin (seul un médecin peut poser un diagnostic). La dysgraphie est un trouble qui affecte l’écriture dans son tracé. Chez l’enfant ou l’adolescent, elle est souvent à l’origine de l’échec scolaire. Chez l’adulte, elle atteint la personnalité dans ce qu’elle a de plus intime, son écriture, et peut entraîner de grandes difficultés tant dans la vie privée que dans la vie professionnelle.

              Personnellement mon fils tdah/hp n’a jamais eu d’aide en grapho avec l’ortho,,,,,une dysgraphie TRES prononcé a été détecté grâce au test d’Ajuriaguerra chez la graphotherapeute,l’ortho n’y avait même pas pensé :(

    • Anne dit :

      Pour moi une rééducation de l’écriture bien menée dure moins de 8 séances, espacées de 3 à 5 semaines (pour des personnes n’ayant pas de handicap particulier, et faisant scrupuleusement les exercices d’écriture demandés). Personnellement j’observe au cabinet que les rééducations durent en moyenne entre 4 et 5 séances.

      Toutefois, la durée de la rééducation varie grandement en fonction de nombreux paramètres :

      le premier paramètre c’est la motivation : il faut s’astreindre à faire des exercices chaque jour, week ends et vacances compris. Cela ne dure pas plus de dix minutes, mais celà demande de la régularité. A problèmes égaux, une personne motivée aura toujours de meilleurs résultats qu’une personne trainée de force à la rééducation et qui n’en voit pas l’intérêt

      l’origine du problème : il est parfois possible qu’un travail sur un point précis ( tenue du stylo, suivi de la ligne d’écriture par exemple) débloque l’ensemble de l’écriture. La rééducation peut donc être parfois très rapide. Dans d’autres cas, en cas de dysgraphie, il faudra travailler les points qui bloquent le geste avant de restaurer l’écriture fluide et lisible que l’on est en droit d’espérer.

  5. christèle dit :

    Brunchris
    la graphotérapeuthe qui suit mon loulou prend 50€ à domicile et 40€ à son cabinet!
    Comme pour Elsa
    au bout de quelques séances, mon loulou me disait……….
    . »Ce que je préfére à l’école, et bien c’est écrire »
    jamais je n’aurai cru entendre cela de sa bouche.

  6. leilatralala dit :

    Je lis ce blog depuis quelques temps et encore bravo bravo bravo pour votre travail !!!!!!
    mon fils a 8 ans, et a une seance de graphoterapie toutes les semaines depuis 5 mois deja :oops: Les seances lui font beaucoup de bien, lorsqu’il est chez elle il devient meconnaissable ! les progres sont lents a venir mais on s’accroche…..financierement cela commence a etre important pour notre budget puisque cela coute 42 euros la seance ( non remboursé par la mutuelle biensur :-P )
    Je pense que ces sceances lui font du bien ( beaucoup plus que ceux avec sa psychologue pourtant specialises en suivant d’enfant HPI…..). Par contre, je me posais la question si les seances de graphoterapeute sont cumulables avec ceux d’une psychomotricienne ? y a t’il un interet de cumuler les 2 ? quelqu’un a un avis ? nous sommes en attente d’un bilan au centre de consultation specialises pour confirmer un diagnostic de TDA mais le rdv n’est que ds 8 mois !!!!!!! la folie !!!

  7. Annethomas dit :

    Hugo, 13 ans, détecté HPI, est dysgraphique. Donc nous sommes passés entre les « doigts » de psychomotricienne, graphothérapeute avec des petits succès, un enthousiasme mitigé de notre fils, pour enfin trouver une maîtresse à Paris, qui pratique le rééducation de l’écriture ! Ouf ! ENFIN ! quelqu’un qui reprend tout depuis le début, qui ne nous parle pas de psychologie pour justifier du problème de la dysgraphie, qui fait le travail qui aurait dû être fait par les diverses personnes du corps enseignants depuis des années avec Hugo ! L’écriture d’Hugo est lisible, peu rapide mais plus efficace grâce à Laurence PIERSON !

  8. Audrey dit :

    Ici c’est la misère, dysgraphie diagnostiqué, mon fils est aussi HPI et la maitresse nous a fait il y a 2 jours un sermon pour nous dire qu’on avait tout foiré, qu’on aurait du faire quelque chose depuis qu’il avait 4 ans, qu’il était en souffrance et qu’on ne faisait rien pour l’aider. C’est vrai, nous n’avons rien fait, 4 orthophonistes, 1 graphothérapeute, sophrologue, test et discussion auprès d’un psychologue, mais voilà, il n’y a pas d’amélioration dans l’écriture ou très peu et pour elle, c’est lui qui n’y apporte aucun intérêt et comme il n’y a aucun progrès j’en suis responsable parce que je ne fais pas ce qu’il faut.
    D’ailleurs après avoir tenté de nous culpabilisé, ce qu’elle a réussi puisqu’en tant que maman, ça reste un échec, elle nous a conseillé de le mettre dans une école avec des enfants « comme lui » et j’ai trouvé ça choquant et vexant, parce que pour un enfant qui n’a pas de difficulté d’apprentissage et qui s’en sort bien il est relégué à un petit con qui n’écoute pas et refuse d’écrire, genre le cancre qu’il faut éliminer pour garder les plus facile à vivre… Hé bien autant vous dire que maman aussi est en souffrance et se sent désemparée

    • Sandrine maman d un zèbre qu elle croyait mule dit :

      Idem ,un cancre …grrrrrrr!!!

    • Amandine dit :

      Haaaaaa… Les professionnels de l’enfance… Les maitresses et autres psychologues scolaires….
      ILS/Elles vont vite en besogne, et accusent facilement la mère (jamais le père, vous remarquerez…), et jamais eux non plus!
      Si votre enfant refuse de se donner le mal d’écrire (puisque pour nos HPI / DYS, il s’agit souvent de cela!) c’est bien que le rapport effort nécessaire/intérêt de la tâche n’est pas suffisamment profitable!!!
      Donc, repensons la motivation de nos jeunes, et essayons de nous y adapter!
      Il n’y a pas de Cancre, il n’y a que du désintérêt!

  9. llily (l'autre) dit :

    Attention, ne pas oublier que certaines dysgraphies sont dûes à une dyspraxie. Dans ce cas, parfois la graphotherapeute ne suffit pas, cela améliore les choses mais pas assez pour compenser la lenteur de ces enfants (c’est le cas de mon fils 8 ans).

    Il faut dons essayer quelques mois puis s’orienter vers un centre des apprentissages pour consulter un neuropédiatre qui après bilans posera ou pas le diagnostic mais n’attendez pas d’un bilan psychomotricien qu’il vous le dise car non médecin, il n’est pas habilité (et dans notre cas, nous a fait perdre du temps…).

  10. Cristelle dit :

    Ici aussi, le constat est présent mais comme nous avons détecté les 2 (HPI et dysgraphie) rapidement, depuis un an nous avons travaillé beaucoup la préhension du crayon et fait beaucoup d’exercice, particulièrement des mots cachés avec la consigne d’encercler les lettres sans toucher à aucune lettre et aucune case. Avec près d’un an de travail, il a maintenant un résultat qui s’approche de celui de son âge (presque 5 ans) ce qui fait qu’il devrait être ok pour sauter une année scolaire.

  11. Rainbow dit :

    Après avoir essayé sans succès deux psychomotriciens nous consultons actuellement une ergothérapeuthe qui enseigne l’usage du clavier informatique à notre fils diagnostiqué « dysgraphique » en plus de sa « précocité:( ICV 155 et IVT:92). Notre petit garçon bénéficie déjà d’un PAI depuis le CM1 et va devoir utiliser un ordinateur en classe pour palier à sa redoutable dysgraphie qui le pénalise fortement dans son rendu scolaire comme on peut facilement l’imaginer. Je dois très bientôt prendre rendez- vous avec le principal de son futur collège pour exposer sa situation et préparer la rentrée: une grosse angoisse pour toute la famille car ce n’est pas gagné de faire accepter l’ordinateur en classe à la place du stylo…. :(

  12. christèle dit :

    La graphothérapeuthe nous a aussi prescrit un bilan chez une neuropsychologue pour voir si dysgraphie ou pas!
    Heureusement pour mon loulou il n’y a pas de dysgraphie
    c’est peut etre pour cela que les séancess de graphotérapie ont bien fonctionné.
    En m^me temps depuis 02/03 semaines de nouveau l’écriture commence a ressembler à n importe quoi, donc toute cette semaine la maitresse a mis en place des polycop. pour le ménager niveau écrit, petit bilan ce soir avec l enseignante de mon fils pour voir si cela a porté ses fruits.

  13. Sabine dit :

    Bjr,
    avec la visite chez une kinésiologue qui pensait que notre fils pouvait être un zèbre… fait confirmé par le test QI (147 en comptant un item « loupé »), passage chez une orthoptiste, 11 ans et demi et bientôt des lentilles…élève plutôt brillant (en 6ème, n’a jamais rien sauté, personne ne nous en a parlé au primaire, pourtant tous les signes étaient déjà là, nous non plus, on a rien vu, rien deviné) et à présent s’il a un 18 c’est parce qu’on lui enlève 2 points pour une écriture parfois bien illisible, alors ok pour graphothérapeute, mais ensuite ce sera quoi ? il est juste malheureux et traine sa misère, parfois non, mais si on gratte un peu……..bammmmmm, tout ressort et il veut mourir.

    • LILOUMER dit :

      La vie est loin d’être facile pour ces enfants et leurs parents……Ma fille diagnostiquée HP vers l’âge de 10 ans par une psy très peu explicative m’a tendu un livre;…. L’enfant surdoué de Jeanne F….. Bon je l’ai lu;…. IL Y A BCP DE RESSEMBLANCES TROUBLANTES AVEC LE LIVRE ET LA VIE DE MA FILLE QUI SOUFFRE… Mais après???? On fait quoi???? Elle me parle parfois quand elle est mal… et elle a envie de mourir pour ne plus souffrir de ces différences… Alors on fait quoi?????

  14. randall dit :

    Bonjour,

    Je voulais apporter mon témoignange à ce sujet. Notre Prem’s a été suivi par une rééducatrice en écriture à PLelan le Grand (35). Elle s’est spécialisée dans cette activité et c’est par hasard que je suis tombée sur elle sur internet. je voulais la faire connaitre car elle a nous a rendu un érnorme service. Prems était complètement bloqué par l’écriture (la GS passée en pays anglo – pas de graphisme en boucle – saut du CP vers le CE1). Résultat en CE2, gros blocage, pleurs pour réaliser le moindre écrit à la maison, cahier « désolant », poésie illisible, lenteur pénalisante… Bref, gros souci.
    Aujourd’hui après 6 séances et un investissement personnel de la part du petit garçon – 5 min d’exercices par jour à la maison depuis Février (extrèmement motivé par Celia qui a facilement établit un lien avec lui) il a VRAIMENT changé son attitude vis à vis de l’écriture par la même vis à vis du français en général. il a même comencé un livre MANUSCRIT de lui même. Cette accompagnement lui a été salutaire

  15. elodie dit :

    Je tiens à modérer les affirmations ci-dessus. La graphothérapie est une compétence qui est réservée exclusivement à l’usage des PSYCHOMOTRICIENS ce qui est conforté par le décret d’actes datant de 1974. La pratique de toute rééducation du langage écrit sans possession du diplôme d’état de psychomotricien est hors la loi. Ces « formations » de « graphothérapeutes » ne sont nullement encadrées par décret et certains professionnels profitent de cette appellation pour pratiquer une activité libérale illégale. Donc si vous souhaitez consulter pour des toubles de langages oral ou écrit adressez vous à de « vrais » professionnels du soin : psychomotriciens, orthophonistes, ergothérapeutes, kinésithérapeutes. A bon entendeur !

  16. jomana dit :

    bonjour,
    mon enfant a 8 ans et demi, HPi. depuis la petite section, il avait un gros problème avec le style. Nous avons consulté plusieurs psychomotriciens, a suivi deux ans de graphothérapies, deux ans de psychomotricité et un an chez le psychologue, sans aucun résultat. il y a un an la neuropediatre a dignostiqué une dysgraphie lui a fait une demande d ordi, il a eu l ordi et a commencé l’apprentissage du clavier. Avec du recul, je regrette de l’avoir trainé partout, quand j ai appris que l’écriture a diparu du programme pedagogique national américain. je regrette de lui avoir fait subir tant de rendez vous, tout juste pour qu il soit valorisé à l’école. parce que avouons le, c est la pression des maitresses qui nous fait courir entre les spécialistes!!! finalemeng’, dans quelques années l ordinateur remplacera bien toutes les fournitures scolaires. Autre partiularité, mon fils n arrive pas à faire les roulades, pourtant, il fait de la natation du vélo, et du karaté!!’

    • Rainbow dit :

      Pour mes enfants c’est la même chose. Mon fils ainé en sixiême, ne s’en est sorti que grace à l’ordinateur enseigné par une ergothérapeute. Avant ça deux psychomotriciens s’y sont cassé les dents. Du coup, pour sa petite sœur, je vais droit au but: ordinateur au plus tôt. Mais le parcours du combattant avec la MDPH ne fait que commencer en ce qui la concerne, nous avons déjà un PAI avec le médecin scolaire, mais le chemin sera long avant d’obtenir toutes les autorisations….

  17. andrea paris 18 ème dit :

    Je souhaite rencontrer des parents parisiens ou très proche banlieue
    ayant des enfants diagnostiqués à haut potentiel ou bon potentiel
    mais rencontrant une dysgraphie certaine.
    de préférence des parentds ayant des enfants entre 13 et 15 ans car mon fils a 14 ans.
    vous pouvez me contacter via tribulations d’un petit zebre .
    Je souhaite montrer à mon fils de 14 ans que sa différence est aussi richesse et
    qu ‘il y a d’ autres jeunes de son âge dans le même cas..
    Merci pour tout élément de réponse

    • Anonymous dit :

      Bonjour,
      Mon fils de 13 ans a un haut potentiel et une dysgraphie. Il a commencé les séances de rééducation. Depuis qu’on a trouvé pourquoi il avait tant de difficultés à l’écrit, il a ressenti un soulagement, un nouveau souffle et nouveau départ. Si vous cherchez toujours des parents avec qui communiquer et échanger, je suis disponible. Nous habitons dans le 78.

      • Virginie dit :

        Bonjour Anonymous,

        Mon fils de 8 ans refuse d écrire. En septembre il rentrera en ce2 et j ai vraiment peur pour lui.
        Le Cp a été tres difficile, ça ne passė pas du tout avec la maîtresse, en Ce1 la maîtresse etait beaucoup plus compréhensible. Mon fils s intéresse a tout, pose des questions sur tout, a une bonne mémoire mais Il est terrorisé quant il doit prendre un crayon.
        J aimerai l emmener voir un graphotherapeute, il y en a quelques un dans les Yvelines, pouvez vous me conseiller, où en est votre fils ?
        J ai besoin de conseil car je n y arrive plus. Ca se termine toujours en pleurs. J ai beau lui expliquer que c est comme le vélo, plus il s entrenera a écrire plus il ira plus vite mais il y a toujours ce blocage.
        Merci par avance pour vos conseils

        • Laurence dit :

          Bonjour Virginie,la graphotherapeute qui est au mesnul(78)a ete une bouffée d’air pour mon fils et s’est meme déplacé dans l’école de mon fils pour expliquer au dragon (sa maitresse)autour d’une equipe pédagogique le pourquoi du comment ,et surtout a expliqué pourquoi certaine methode du « dragon « devait cesser au plus vite.

          Comme par exemple:elle le gardait pendant la récréation alors que ses camarades se défoulaient joyeusement ,mon fils devait ecrire et ecrire soit le travail non fini,soit des lignes et des lignes et des lignes pour soit disant améliorer le graphisme,déchirait son travail devant toute la classe en disant que c’était bien trop sale !humiliation!imcomprehension!bien sûr ,cela a fait tout l’inverse!!nous étions complement démunis avec mon mari,et n’avions pas non plus de solution jusqu’à cette rencontre,MADAME ARSICAUD AU MESNUL(78).6 mois de thérapie,mon fils avait 8 ans,elle nous a meme aidé,conseillés pour la mis en place d’un PAP en classe face à une directrice ignorante qui ne considérait pas la dysgraphie comme un réel probleme!et s’obstinait de penser que c’était juste par pur fainéantise.

          Mon fils est en 4 eme et travail sur ordinateur(L’ORDYSCAN,voir sur le net)depuis qu’il est en 6 eme,il peut enfin travailler sereinement,apres 4 annees de combat en primaire nous RESPIRONS!

          J’ai compris qu’il dessert l’enfant de l’entraîner sur le vélo s’il n’a pas de bon appui des le départ,surtout si le vélo le frêne plus qu’il ne doit!!

          J’espère que vous trouverez l’aide que nous avons eu,,,,cordialement

          • Laurence dit :

            Pardon pour les fautes :roll:

          • MARTINE dit :

            Est que les professeurs comprennent facilement la dysgraphie?

            • Laurence dit :

              malheureusement,je n’ai pas encore rencontré cette perle,il change d’établissement « réputé »pour une pédagogie differente,à l’écoute et dans l’accompagnement des eleves atypiques,je souhaite avoir fait le bon choix pour cette entrée en 4 eme,,il travaillera avec son ordi,,,,,on croise les doigts.

  18. Bloublou dit :

    Bonjour !

    En vous lisant tous, je me rends compte que je ne suis vraiment pas seule à remuer ciel et terre…. et quelque part, suis un peu rassurée…. M’en voulez pas… :roll:

    J’ai deux enfants HPI, dont l’un avec une dysharmonie : il est dysgraphique (mais ne serait pas dyspraxique d’après les 2 ergo qui l’ont bilanté mais bien dyspraxique d’après la neuropédiatre…. :-? )…. Il a été diagnostiqué aussi, il y a maintenant presque 3 ans, TDAH et prend un ttt (à notre grand désespoir)….

    Beaucoup, beaucoup d’incompréhension de la part des maîtresses qui l’ont rejeté, nous ont orientés « vers une autre école plus grande pour mieux répondre à ses besoins »…. (multiples réunions avec différents pro, avec professeurs, avec directeurs etc… beaucoup de temps, d’énergie, de souffrance, d’incompréhension… mais je pense que les gens faisaient de leur mieux… nous avons fait intervenir une dame de l’Education Nationale qui s’occupe tout particulièrement de la scolarité des enfants en difficultés d’apprentissage… elle nous a beaucoup aidés)…

    Pour faire simple, le parcours scolaire de mon fils a déjà été très chaotique…. Il a perdu petit à petit confiance en lui, tient parfois un discours très très sombre (il est suivi par une psy qui est top)…

    Tout ça pour vous dire, qu’à ce jour, mon fils est rentré en 6ème, écrit à peu près bien mais présente tjs de nombreuses fautes de recopiage, d’orthographe, de grammaire qui commencent à être sanctionnées malgré notre intervention en amont, auprès de l’école.

    Nous avons aussi pris l’initiative et à la demande de notre enfant, de diminuer le ttt car il se plaignait d’une perte d’appétit importante (il mange à la cantine et le regard des autres le mettait en difficulté) : nous n’avons pas demandé l’aval de la neuropédiatre car elle ne nous a jamais inspiré confiance (elle est dans le jugement, et voulait même augmenté le ttt !!!… Malheureusement, elle a le monopole dans la région !)…. depuis, notre enfant va mieux, écrit moyen et présente toujours une grande fatigabilité lors de la production écrite : j’ai repris contact avec l’ergo du centre de rééducation pour lui soumettre notre volonté de passer au clavier, au moins au domicile dans un 1er temps et par la suite, si le besoin devient impérieux, à l’école… ! Nous allons la rencontrer prochainement…

    …. NB : avant d’être diagnostiqué TDAH, mon fils a été diagnostiqué HPI et a sauté le CE1 : au CE2, il refuse toute écriture !!!!!…. et au détours de multiples bilans, le ttt a été mis en place…. Il a bien réinvesti l’écriture et travaille depuis correctement….

    J’ai envie de rajouter qu’il m’était venue à douter du diagnostic TDAH… pourquoi ? Parce que mon fils, avec moins de ttt, ne fait pas moins bien… et parce que je me suis dit que peut-être, il est « juste » dysgraphique…. En effet, le TDAH est à l’origine de la dysgraphie (l’enfant a du mal à se concentrer et du coup n’arrive pas à écrire correctement) mais dans la dysgraphie sans TDAH,les mêmes difficultés à écrire sont observées ( l’enfant doit fournir tellement d’effort pour écrire lisiblement qu’il n’arrive plus à se concentrer sur le reste) !!!! Alors, qu’est-ce qui est juste, qu’est-ce qui est faux ? Quoi est à l’origine de quoi ???? Compliqué à savoir chez certains enfants !!!!…. d’autant plus que l’on peut donner ce ttt à n’importe quel enfant, ça le « boostera » toujours, TDAH ou non !!!!! Vous l’aurez compris, je n’ai jamais adhéré au ttt mais faut l’avouer, au vu de la pression qu’on subi à l’école et parce qu’on craint tellement que notre enfant ne s’en sorte pas, qu’on l’accepte au final….

    Aujourd’hui, je pense même que le dosage qu’on lui donne ne sert plus qu’à le rassurer, que ça fait effet placebo…. J’ai oublié de lui donner le ttt l’autre mercredi matin (il avait 2 h de cours, pas une journée entière donc)…. et tout a roulé…. !!! Mais mon fils n’est pas encore prêt à ce jour de retenter l’expérience pour évaluer sa capacité à se concentrer sans ttt… J’attends patiemment sans le bousculer ! :smile:

    Voilà, c’était mon petit témoignage…. si vous voulez en savoir plus… :)



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