Plainte d’une maîtresse contre un écolier précoce de 7 ans (Républicain Lorrain, octobre 2013)

Plainte d’une maîtresse contre un écolier précoce de 7 ansCe matin, le quotidien le Républicain Lorrain publie un article assez triste sur la plainte pour pour violences d'une enseignante contre un de ses élèves, EIP, de 7 ans 8-O

 

La mère du garçon surdoué a, en réponse, lancé une procédure pour harcèlement :-?

 

Une enseignante messine a déposé plainte contre un enfant de 7 ans, précoce et violent. La maman a répliqué par une plainte pour harcèlement. Cette histoire met en lumière la difficile prise en charge des enfants hors norme.

Haut comme trois pommes, Sofiane * est un enfant précoce. A 7 ans, il est scolarisé en CE2. Au quotidien, ses atouts sont aussi ses faiblesses. Ses capacités intellectuelles lui pèsent. Surtout à l’école Jules-Verne, à Metz-Borny, où il n’a « aucun copain », avoue-t-il. Des difficultés d’intégration et de socialisation qui rejaillissent à travers un comportement pas toujours adapté aux règles scolaires. À moins que cela ne soit l’inverse.

 

POUR lire l'ARTICLE en INTÉGRALITÉ :arrow: c'est ici !

 

 

En outre, le journal met en ligne ICI un petit article intitulé "Tous les parents ont connu ça" sur la questions des difficultés dans le monde scolaire éprouvées par les enfants surdoués...

 

Présidente de l’Association nationale pour les enfants intellectuellement précoces (ANPEIP) pour l’Alsace et la Lorraine, Elise Hill connaît tout des difficultés de cette catégorie d’enfants dans le milieu scolaire. « Dans notre association, je ne connais pas un parent qui n’ait pas été confronté à ça. L’histoire de ce jeune garçon de 7 ans est banale, ça relève presque de l’anecdote pour nous.

C’est vrai aussi que c’est compliqué à gérer. Il y a toutefois des efforts de faits par l’Education nationale. Les enseignants sont de plus en plus ouverts aux techniques et aux méthodes d’encadrement à mettre en place pour aider ces enfants. On doit prendre en compte leur spécificité. Comprendre ce qui ne va pas, pourquoi il en devient violent. Quand un enfant précoce a un problème avec un prof, c’est que les deux n’ont pas compris comment travailler avec l’autre. Mais il y a toujours des solutions. »

Celle de changer d’école n’est pas forcément la plus pertinente selon elle. « Pas si l’on ne met pas un encadrement spécifique en place. »

 

Si je suis d'accord sur ce point : le parcours d'un enfant doué n'est JAMAIS tout rose. Je l'évoquais à l'époque dans ce billet, c'est une réalité, même pour les enfants les plus scolaires & sans troubles associés. Je pense qu'il faut nuancer ce discours : tous les EIP en souffrance ne sont pas violents ou en opposition.

 

La personnalité & l'éducation de chacun entrent en jeu dans la manière de réagir à une forme de souffrance &/ou d'incompréhension. Je crains un peu que le lecteur lambda du Républicain Lorrain fasse le raccourci "enfant précoce = enfant violent si contrarié" ! :-|

 

 

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37 commentaires à “Plainte d’une maîtresse contre un écolier précoce de 7 ans (Républicain Lorrain, octobre 2013)”

  1. que c’est triste tout cela… :(

  2. Tatiana dit :

    Bonjour,

    D’accord avec vous pour dire que tous les EIP ne sont pas forcément violents et/ou en opposition.
    Le nôtre, par exemple, ne supporte ni la violence ni le bruit en classe.
    Le souci, avec ce type d’article et donc de logique, c’est que certains parents, pour peu que leur enfant ait de bonnes notes mais soit violent et/ou en opposition, déclareront leur chérubin EIP et exigeront qu’il soit traité comme tel.

  3. Nadège dit :

    J’ai une fille de 9 ans ( demain) qui est en 6 eme à la seyne sur mer dans une classe EIP. Elle a sauté la dernière année de maternelle et le CM2.
    Elle n’avait aucune copine, pleurait tous les soirs en sortant de l’école .et une incompréhension totale des profs.Cette année, elle a tout le temps le sourire, enfin des amies et adore aller au college .Dans ce parcours chaotique nous n’avions jamais rencontré de violence .Il ne faut pas mettre tous ces enfants dans le même panier.
    J’aime bcp votre blogue, bravo

  4. Anne-C dit :

    Les enfants EIP ont besoin d’un cadre ferme et bienveillant qui les rassure , sinon ,avec leur sensibilité extrême, cela devient source d’angoisses et de comportements inadaptés. Comme ils détectent très facilement les failles des adultes , il nous faut encore plus que tout autre parent essayer d’être irréprochable et ne rien laisser passer…pas facile tous les jours… En tout cas ce type de comportement révèle bien un enfant en souffrance et doit alerter .

  5. Toni dit :

    Bonjour,

    Moi aussi, ce qui me fait peur, c’est l’amalgame que les parents peuvent faire entre précoce et violent. Cet enfant est avant tout un enfant « sans autorité paternelle » avec une mère dépassée. Ses problèmes relèvent d’abord de l’éducation.

    A préciser que Borny est la « banlieue » de Metz … dans le mauvais sens du terme.

    Ce n’est pas parce qu’on souffre, qu’on doit être violent … Un enfant qui jette des crayons (si c’est bien le cas), ça me terrifie … et la sécurité des autres enfants, alors ?!

    Mon petit dernier souffre aussi (d’ennui …) … mais il est poli et respecte les autres … maîtresse et enfants … ça me semble le strict minimum pour garantir une vie en société correcte.

    On a déjà assez de mal comme ça à garder le lien de façon correcte entre parents et éducation nationale sans que la presse s’en mêle et en rajoute en matière de clichés … y’en a déjà assez avec la jalousie …

    zut alors .. euh pardon …

    • Fredauboulot dit :

      Je suis d’accord. Tous les voyous des cités qui caillassent les pompiers ne sont pas surdoués. Ils ont juste manqué d’éducation.

      • Matt62 dit :

        Bonjour, je suis père d un enfant eip, qui lui, a des problèmes de violence, impossible de savoir pourquoi il réagi comme cela, et, après avoir remis moi même mon éducation en doute, personne n étant parfait, j ai été rassurer par les psychologue qui m ont bien expliquer que je ne devais rien changer, il faut simplement trouver pourquoi il a ses impulsions violente.
        Je trouve simplement dommage que sur un site ou on parle des difficultés de nos enfants, des gens bien veillant font des raccourcis en se disant que, puisque leur enfant n est pas violent, si d autre le sont des de la faute des parents… Bravo l ouverture d esprit

        • Bibou56 dit :

          Tellement d’accord avec vous. Je vis celà au quotidien avec mon fils de 9 ans qui est violent à l’école, alors que c’est un petit bonhomme extraordinaire.
          les adultes ne font preuve d’Aucune bienveillance à son égard, il est à charge en permanence.
          L’école devient pour lui un enfer, mais que faire?
          le système est totalement inadapté à ces petits zèbres dont la souffrance est intolérable pour leurs parents.

    • Lolo30 dit :

      OK mais malgré l’éducation, je peux vous garantir que ce n’est pas acquis d’office la politesse et le respect d’autrui! C’est notre bataille de tous les jours et ce depuis 15 ans alors comme vous dites, personne est pareil, ni face à l’HP ni face à rien du tout. Chacun est différent avec ses difficultés, ses souffrances et sa façon d’y pallier…

  6. maman dys(lexiq&)zébriq dit :

    précocité ne signifie pas violence
    j’ai 2 THQI à la maison et c’est même plutôt l’inverse elles ne supportent pas les conflits, lever la voix est déjà une agression pour elles
    concernant l’école et le collège nous avons un VRAI dialogue avec les profs et la direction sur les difficultés qu’elles peuvent avoir
    les médias nous disent fragile, dépressif, hypersensible, avec des problèmes de concentration, a- social…. et maintenant violent
    Messieurs les journalistes STOP!!! TOUT VA BIEN !!!! MERCI
    on a des problèmes comme vous mais on se soigne
    d’ailleurs je donnerais bien une adresse de psychologue à cette institutrice qui a osé déposer une plainte contre un enfant de 7 ANS
    qui est le moins équilibré des 2?
    l’enfant qui n’est pas compris et qui malgré le fait d’être précoce reste un enfant ou l’adulte complètement débordé par la situation qui fait venir la police pour marquer son autorité?
    imaginons le ridicule de la situation si tout le monde agissait comme ça:
    « attention la prochaine fois que tu lances un stylo j’appelle la police »
    et qu’en plus ils viennent
    non mais triste planète quand même…

    • mam dit :

      Je suis mère d’enfants précoces, mais aussi professeur des écoles. Je tiens à dissocier la violence de l’enfant cité dans l’article, et la précocité;
      Je tiens aussi à souligner qu’il est facile de critiquer la position de la maitresse et son supposé manque d’autorité : je ne suis pas sûre que tous les parents perçoivent vraiment la violence de certains enfants: insultes et coups envers les autres enfants ou les maitre(sse)s. On peut se retrouver confronté à des enfants qui ne supportent pas la frustration, donnent coups de pied et de poing, mordent, et peuvent terroriser les autres élèves. La hiérarchie ne soutient pas forcément l’enseignant, y compris lorsque la famille refuse tout suivi, ne se présente pas aux RDV ect. Ou bien la hiérarchie reste démunie et n’a rien à proposer. Dans ce cas, la seule solution qui reste est… de porter plainte!

      Dites-vous aussi que vos enfants peuvent être victimes de violences.

      Je suis choquée qu’on puisse encourager le jet d’objets dans une classe. L’exemple que je souhaite transmettre à mes enfants comme à mes élèves n’est pas ce type de comportements. L’enfant doit aussi rester à sa place d’enfant : il est normal que l’enseignant évalue ses élèves.

      On ne connait pas les causes de la violence de l’enfant cité, qui posait d’ailleurs problème avant l’arrivée de cette maitresse; il parait facile d’accuser la maitresse de tous les torts. Rappelons qu’elle a quand même été blessée par un enfant de 7 ans! Droit à la différence n’est pas droit à l’agression.

      • Emmy dit :

        Excusez-moi mais je crois qu’elle s’est fait mal en agressant physiquement un enfant de 7 ans…

        Elle n’exerce peut-être pas un métier facile mais cela reste un métier qui nécessite des compétences spécifiques… excluant les agressions physiques et psychologiques.
        On peut comprendre qu’elle puisse être excédée mais porter plainte alors que l’on a soit même perdu pied et fait une faute grave, cela frise le ridicule… et fait peur à chaque parent d’enfant scolarisé.

  7. Kornig dit :

    A Anne C’. : je ne dirai pas qu’il nous être plus irréprochable avec les zèbres qu’avec d’autres mais être « vrai » avec eux, et c’est un bel exercice quotidien je trouve ;-)

  8. Rainbow dit :

    Une adulte, enseignante de surcroît qui porte plainte contre un petit garçon de 7 ans, si agité et difficile soit-il est une folle ou une dépressive. Je ne lui confierais pas mes enfants pour deux sous et je demanderais à ce qu’ils changent d’enseignante ! Quelle image de l’école ce gamin en retire-t-il quand il se retrouve au commissariat de police comme un criminel alors qu’il a des difficultés à s’intégrer parmis les enfants de son âge et que visiblement la maîtresse l’a pris en grippe? C’est N’IMPORTE QUOi ! Cette enseignante m’est odieuse sans même la connaître, ne peut-elle pas demander de l’aide à ses collègues, à sa hiérarchie avant d’en arriver à une absurdité pareille? Certes, l’enfant doit changer de classe, ne serait-ce que pour repartir avec une page blanche ailleurs en espérant qu’ailleurs on tentera de l’aider et qu’il ne sera pas stigmatisé tout suite, mais que cette dame change de métier ou se fasse soigner, ça vaudra mieux pour tous les autres enfants !

    • popcorn83 dit :

      Je sius tout à fait d accord avec vous ! Elle ferait mieux de se reconvertir!!!

    • Tesrathilde dit :

      Je ne conçois pas non plus que des gens avec de tels « évènements » dans leur dossier puissent continuer d’enseigner sans que personne ne semble se poser de question. :(

    • Auré dit :

      Tout à fait d’accord, cet enfant est victime d’une double stigmatisation… par son milieu social et le fait d’être EIP. Ce qui est triste c’est toute cette souffrance qu’il a en lui. Aucun adulte n’a su y faire face ou répondre à ses attentions, ça me désole. Je me demande bien ce que ce petit garçon est devenu 2 ans plus tard….

  9. majoubanne dit :

    Vous avez de la chance que vos HP ne posent pas de problème de violence.
    J’habite moi aussi à Metz, dans un quartier plutôt favorisé, j’ai une bonne éducation, et pourtant, ma fille a été renvoyée d’une crèche à 15 mois. Elle n’a été dépistée qu’à 3 ans 1/2, mais le problème venait clairement de sa précocité. Et encore maintenant, elle ne sait pas communiquer avec ses camarades, et elle passe souvent par la violence. Elle a besoin de tout dominer, et quand elle n’y parvient pas, elle est violente !
    Même avec un suivi psy, il reste toujours des petits accès de violence ! Donc estimez vous heureuses que vos HP ne soient pas concernés, mais ne jetez pas la pierre aux parents d’HP violents qui essayent de gérer au mieux au quotidien !
    (pour avoir assisté à la conférence sur les HP du Dr Olivier Revol il y à 2 semaines, il a lui-même évoqué un lien entre précocité et une certaine forme de violence !)

    • maman dyszébriq dit :

      c’est vrai que j’ai de la chance mes filles ne sont pas violente maintenant!
      mais quand ma 2ème avait entre 1et 4ans et demi, elle reportait cette violence sur elle en se faisant du mal, s’arrachant les joues avec les ongles, s’étouffant avec des croutons de pain de rage… j’en passe et des meilleurs…. d’où le « on se soigne »
      je suis aussi entièrement d’accord avec vous il est trop simple de jeter la pierre sur les parents
      pas facile c’est vrai d’avoir le regard des parents autour de vous qui semble vous dire « mais comment tu l’élèves ton gamin » « c’est quoi cette mère? »  » elle ne sais pas la tenir » « MOI je ferai… » moi je faisais ce que je pouvais très clairement , je suis pourtant d’un naturel assez autoritaire, d’une bonne « éducation », d’un milieu social confortable …. et j’étais malgré tout dépassée par ma fille de 3ans!
      alors je ne sais pas quel âge à votre enfant mais en tous cas la mienne a maintenant 9ans et depuis qu’elle arrive complètement à exprimer toutes ses angoisses et ses frustrations (grâce à un suivi psy) elle va mieux
      plus de violence, des colères et de la révolte oui mais face à des choses qui lui semble importantes et je trouve ça formidable.

      • majoubanne dit :

        Ma grande a maintenant un peu plus de 4 ans. Elle s’est assagit en faisant une réduction de cycle (P et M section en 1 an), du coup, maintenant, elle est plus concentrée à l’école, et du coup, elle a moins de temps pour rêvasser et s’ennuyer. MAIS, tout n’est pas réglé pour autant.
        C’est vrai que le regard extérieur des personnes qui ne sont pas confrontées au cas, est assez pénible, mais j’essaye d’expliquer du mieux que je peux….

        • maman dyszébriq dit :

          ne vous justifiez pas, vous n’avez pas à le faire et surtout ne vous sentez pas coupable
          votre enfant à juste besoin d’avoir un éventail suffisamment large de vocabulaire pour y classer toutes ses émotions une fois fait (et ça ne devrait pas tarder) vous aurez avec lui des discussions passionnantes qui estomperont ces colères
          pas toujours facile mais c’est une merveille pour un parent

          • majoubanne dit :

            Merci !
            Elle parle déjà comme un livre ! Elle a parlé très tôt et tout de suite très bien, mais son langage ne suffit pas pour avoir le contrôle sur tout, donc elle cumule bon langage et violence !

    • A. Zebrounet dit :

      « Donc estimez vous heureuses que vos HP ne soient pas concernés, mais ne jetez pas la pierre aux parents d’HP violents qui essayent de gérer au mieux au quotidien ! »
      Je ne crois pas jeter la pierre à la famille de ce petit EIP de 7 ans auteur des « violences » !? :oops:
      Pas plus qu’en soulignant que chacun est différent & que la personnalité & l’éducation de chaque enfant ont leur part d’action ds le comportement face à un ennui, une incompréhension, une souffrance, etc. :-?

      • majoubanne dit :

        Mon message ne s’adressait évidemment pas à tout le monde …

        « Ce n’est pas parce qu’on souffre, qu’on doit être violent … Un enfant qui jette des crayons (si c’est bien le cas), ça me terrifie … et la sécurité des autres enfants, alors ?!

        Mon petit dernier souffre aussi (d’ennui …) … mais il est poli et respecte les autres … maîtresse et enfants … ça me semble le strict minimum pour garantir une vie en société correcte. »

        Eh bien en ce qui me concerne, j’aimerais que ma fille respecte toujours les autres pour garantir une vie en société correcte, mais ce n’est pas si simple !
        Le désormais célèbre « y à qu’à, faut qu’on …. »

  10. Gabrielle dit :

    En fait, par expérience, pour avoir été confrontée à cette violence et cherché, cherché, cherché, LA VIOLENCE N’EST PAS UN SYMPTOME DE LA PRECOCITE, C’EST UNE CONSEQUENCE.

    L’enfant précoce violent est un enfant qui compense.
    Un enfant qui, n’étant pas compris par le monde des adultes établit sa propre loi. Celle du plus fort, celle qui impose.

    A l’origine de la violence d’un précoce, il y a donc souvent un manque de confiance de l’enfant vis à vis du monde des adultes.
    Si l’adulte (le prof, le parent), n’a pas su à un moment protéger l’enfant. Et bien l’enfant va comprendre vite, très vite, qu’il faut qu’il établisse tout seul ses propres règles de vie pour se protéger tout seul.

    Pour résoudre le problème de la violence d’un petit précoce, il faut chercher ce qui a faillit à un moment : un adulte qui ne l’a pas défendu dans la cour de récréation quand il était attaqué (cela arrive souvent). Un adulte qui n’a pas su répondre à son besoin de protection.

    Une fois que l’on a trouvé l’origine de la violence, il faut aider l’enfant à repartir sur les bons schémas de compréhension . Car le phénomène est pervers : les autres enfants s’amusent souvent de cette violence, et en profitent. C’est tellement drôle de faire rager par plaisir celui qui grimpe aux rideaux en 2 secondes…

    La clef passe par une demande d’isolement. Pour faire comprendre au précoce violent dans quel schéma il s’est enfermé, il faut lui demander de s’isoler un peu des autres. Et puis demander à l’enfant de se décharger systématiquement sur l’adulte. Aller voir l’adulte au moindre souci, même si c’est une simple bousculade dans la cour de récréation. Même si l’adulte est parfois injuste (et Dieu sait qu’ils comprennent vite l’injustice les petits précoces).

    Une fois le moule cassé, la reconquête de l’adulte effectuée, revient alors la confiance. Les autres petits oublient vite l’étiquette collée sur le précoce, et les choses peuvent alors revenir à la normale.

    Croyez-en mon expérience de maman d’ex-violent précoce, ça marche…

  11. maman lionne dit :

    Je suis triste, consternant et en colère de constater qu’aujourd’hui un enfant peut se retrouver dans une gde détresse psychologique au sien même de son école et en grande partie à cause du personnel enseignant.
    Ne dit-on pas que ce n’est pas une profession MAIS une vocation ???
    Militons pour le droit à la différence de tous les enfants. Encore que le terme de différence a souvent une teinte péjorative alors j’aime à dire « fantaisie » qd je parle de mon fils et que je dois le défendre face à ce Système, qui nous oblige à rentrer dans de toutes petites cases, bien classées et étiquetées.
    Militons pour que les enfants en mal-être à l’école puissent demander des cptes à leur enseignant de la même manière qu’eux se le permettent en notant et jugeant nos enfants.
    Militons pour le droit au jeté de crayons comme eux font parfois pleuvoir les punitions.
    Que les enseignants deviennent simplement JUSTES.

  12. Julie Marmotte dit :

    Tous les enfants précoces contrariés à l’école ne sont pas violents. Heureusement !
    Dans la classe de fiston, ils sont deux précoces. Le mien et un autre. Depuis la maternelle, l’autre harcèle mon fils (entre autres élèves, mais le mien en particulier : agressions physiques, verbales, etc.), multiplie les âneries, met le bazar, se met en échec. Il n’y a guère que la maîtresse de cette année qui arrive à en faire quelque chose. Mais on pourra dire qu’il aura gâché la scolarité du mien (qui refuse de fréquenter le centre de loisirs car il sait que là, il n’est plus du tout à l’abri de ses vexations, coups, insultes …, qui veut choisir le collège où l’autre ne sera pas, par exemple ). La psy a expliqué à mon bonhomme que les enfants précoces comme lui ne supportaient pas qu’on enfreigne les règles, dont ils ont compris la nécessité sociale, et que les enfants comme Y. ne supportaient pas le carcan des règles. Les uns finissent pas faire les lois, et les autres les révolutions. Je veux bien de cette explication. N’empêche que les « futurs révolutionnaires » peuvent pourrir la vie de toute une classe et de leurs enseignants. Et s’il ne fait aucun doute qu’aucun des deux n’est vraiment heureux à l’école, au mien le mien n’empêche-t-il pas les autres de travailler. (Et puis, c’est aussi une question de valeurs transmises par la famille, hein !)

    Et puis, les révolutionnaires ne sont pas forcément des anarchistes non plus. Il y a un monde entre envoyer balader les lois pour son confort personnel et se battre parce qu’on en souhaite de plus justes pour une meilleure harmonie entre tous.

    • Famille à rayures dit :

      Pour moi si à 7 ans l’enfant pose autant de problèmes c’est qu’il a une mauvaise prise en charge et dans ce cas il semblerait que ce soit à l’école. Je n’accepterais jamais pour quelque raison que ce soit qu’un enseignant attrape mon enfant par le col car c’est humiliant dangereux et cela fait mal. J’ai déjà vu une maîtresse de cp exercer une pression négative sur un élève précoce qui a fini par jeter ses crayons en classe. C’était un enfant gentil et c’est elle qui l’a poussé à bout par ses méthodes étouffantes. Elle l’obligeait à rester pour finir les travaux au lieu d’aller en sport ou pendant les recréations!!!! Tout le contraire de ce qui doit être fait pour un hqi. Elle a même appelé l’inspection académique pour dire que l’enfant était horrible nul méchant. L’inspecteur a donc appelé la famille pour dire qu’il y avait un problème c’est alors que tous se sont aperçus que l’instit avait oublié de préciser à l’inspecteur qu’il s’agissait d’un enfant précoce particularité qu’elle connaissait très bien car détecté par la psy scolaire. Bref il s’agissait de la même maîtresse de cp que pour mon fils que j’ai déscolarisé après avoir passé deux mois avec elle c’était il y a 3 ans déjà. et voilà qu’elle remet ça avec un autre enfant aux parents moins aguerris. Maintenant ils le sont… Mais à quel prix leur fils a fini par hurler en cours car il ne supportait plus le pression de la maîtresse qui a alerté l’inspection académique pour se dédouaner et sans prévenir personne. C’est lamentable ce type de personne mais qu’elle sorcière!!!!! Donc je pense qu’un enfant peut être poussé à bout par un enseignant même s’il est mignon et bien élevé!!!!

      • Rainbow dit :

        Je suis entièrement d’accord !

      • Apres21h dit :

        Bonjour,

        Quitte à me mettre à dos (une fois de plus?) le corps enseignant, et certain bien pensants, je suis d’accord avec vous!

        Et ce qui me chagrine dans cet article, c’est que ce ne peut-être QUE la faute de mère, pensez donc, cette femme élève seule son enfant garçon sans la présence d’un père donc c’est FORCEMENT un problème, il manque OBLIGATOIREMENT l’autorité…
        Ou bien ce n’est QUE la faute de l’enfant, comment cette créature qu’il faut dompter à grand renfort de fessées (pour bien lui faire comprendre,qui commande!), ose t’il répondre à la maitresse: « J’étais énervé d’être tout le temps puni. » C’est d’une insolence rare! Osez lorsqu’on est un enfant prétendre ressentir un sentiment (interdit) comme la colère, et mettre un adulte (et pas n’importe lequel… la maitresse d’école!) devant ses propres turpitudes en lui disant la vérité bien en face! C’est inadmissible… Que cet enfant est mal élevé…. En plus cet affreux petit garçon, ne se soumet pas à tous les adultes, sans distinction, et se PERMET de choisir à qui faire confiance pour le guider…. Alors là! on aura tout vu!

        Et pendant ce temps, la SEULE personne que l’on ne remet pas en cause c’est l’enseignante!

        Elle?… et bien, elle fait sont métier de façon très professionnelle, et si les élèves sont violents ça ne peut pas venir d’elle ou de ses prédécesseurs, ce ne peut surtout pas être un retour de sa propre violence éducative. NON NON NON, Elle ne fait aucune erreur, donc elle peut rester dans cette école, tranquille, et continuer son PARFAIT enseignement, et sa PARFAITE pédagogie.
        Sachant qu’évidemment si le cas devait se reproduire (malheureusement), avec un autre élève, elle pourra dire fièrement « Vous voyez c’est dur d’être enseignants, des élèves rebelles et violents il y en a de plus en plus », mais toujours ne pas se remettre en question!

        Par ailleurs l’enseignante précise qu’elle ne veut pas partir pour ne pas rester sur cet échec,..
        Et cet élève? Et si lui non plus ne voulait pas partir, pour ne pas rester sur un échec? L’éducation nationale se soucie t’elle de cela? Quelqu’un s’est soucié de la praticité de la nouvelle école pour l’organisation personnelle de la maman? Quelqu’un à t’il réfléchi à ce qui pouvait être mis en place dans cette nouvelle école? A t’on vérifié que le nouvel enseignant connait la zébritude, et son fonctionnement? Quant au CMPP, la majorité sont remplis de psy, dont la seule intervention est de culpabiliser la mère (merci à notre cher Freud), sans jamais l’aider vraiment.

        Malheureusement n’en déplaise à monsieur GERBER, il ne suffit pas de changer D’ECOLE pour que les problèmes se résolvent… Pour que les problèmes se résolvent il faut changer L’ECOLE.

  13. Eric dit :

    Je suis parent d’eip. Ce qui arrive à Sofiane arrive, malheureusement, fréquemment(sans aller, toutefois jusqu’à la police…). Cela est pitoyable. Qui est la principale victime dans cette histoire? Pas l’enseignante. Certes, elle était en difficulté et avait besoin d’aide. Sofiane et sa mère ne sont pas fautifs. Il serait intéressant de savoir ce que l’enseignante entend par échec. La victoire aurait été, pour elle, de mâter le jeune et de le faire enfin entrer dans le moule? Ou bien, avec la mère,d’autres professionnels appartenant ou pas à l’EN, permettre à Sofiane de rester dans l’établissement et de vivre mieux sa scolarité?De toute façon, Sofiane va arriver dans l’autre école avec déjà l’étiquette »enfant très difficile », « attention enfant dangereux ». La question est de savoir comment permettre à Sofiane de vivre sa scolarité le plus normalement possible, voire de s’y épanouir. Comment aider cette mère à remplir son rôle de mère et ne pas se sentir responsable en permanence du comportement de son fils. Je comprends les enfants qui ne veulent pas devenir adultes. Les enfants peuvent avoir plus de bon sens, parfois, que certains adultes. Des aides sont possibles pour l’enfant, sa mère mais aussi l’enseignante:aide éducative du Conseil général, Sessad, Aux.de vie scol. »tuteur »à l’école…Le CMPP peut se rapprocher de l’école.
    Cet article fait du tort, avant tout, à l’école. Ce n’est pas la justice qui va amener enfant, parent, enseignant à mieux vivre l’école! L’EN évolue…trop lentement. Des bulletins officiels sortent pour les eip. Qui les lit? Beaucoup de parents d’eip, à part cela? Combien d’enfants en échec scolaire, eip et autres! Cet échec peut les poursuivre toute leur vie même quand ils sont convoqués à l’école pour leur enfant. Dommage que les enseignants ne disent pas assez souvent aux parents que la scolarité de leur enfant se passe bien! Quelle estime Sofiane a de lui même après tout cela? Que d’incompréhension, d’injustice autour de lui.
    Quel gâchis! Toute cette violence autour de Sofiane!

  14. CarolineW dit :

    Bonjour,
    Je vis seule avec mon fils de 7 ans. Son père n’est plus parmi nous.
    La nature ayant horreur du vide je dois remplir le rôle de la mère ( jusque là pas trop compliqué) et celui du père ( l’autorité- la loi- les repères). Ce que je tente de faire.
    De manière générale, je pense sincèrement qu’un enfant de cet âge se comporte à l’école comme on le lui autorise- ou pas- à la maison.
    Et que s’il y a malaise dans la vie de l’enfant il faut avant tout balayer devant sa porte et se demander ce qu’on a pu faire – ou ne pas faire – en tant que parent pour amener à cet état.
    Aprés, seulement, on peut chercher des causes à l’extérieur.
    Il est certaines règles avec lesquelles je ne transige pas. Et mon fils , bien que forte-tête, les connait bien et les respecte.
    Je n’excuse pas l’attitude de la maitresse , j’ai trop peu d’éléments pour me faire une idée quant aux faits réels, l’article étant plus que superficiel.
    Simplement,il me semble que tout n’est pas à mettre sur le dos de l’école ou de la précocité. Il faut aussi regarder du côté de l’éducation.

  15. ripley dit :

    Bonjour,
    Je vis le problème en ce moment avec ma fille EIP de 6ans. La psychologue scolaire n »a pas pu donner de chiffre de QI pour son test, elle est disynchronique. Elle a un décalage de 2 à 7 ans par rapport aux enfants de son âge selon les domaines testés.

    Elle devient violente en classe car elle ne gère pas du tout sa frustration. elle est envahie pas ses émotions et personne ne comprends pourquoi et quoi faire.
    Elle est suivi depuis peu en CMPI, je pense que ça va l »aider. Mais la maîtresse est perdue et a peur _ à juste titre_ pour la sécurité de ma fille et celle des élèves de la classe.
    Les crises de ma fille sont très fortes et la maîtresse comme moi, nous ne savons pas comment réagir. auriez_vous des idées ou des suggestions ?

    Je n »ai pas envie de la sortir du système scolaire, mais si je n »ai pas de solution, il ne me restera que ça…. au secours.

    • Rainbow dit :

      SURTOUT ne l’emmenez pas au CMPI. C’est un lieu à éviter absolument pour les enfants précoces. La précocité n’y est pas prise en compte ni même reconnue la plupart du temps !
      Il faut malheureusement pour votre porte monnaie (j’en sais quelque chose) vous adresser à un psy dans le privé « spécialisé » dans la précocité intellectuelle. Je crains que le CMPI n’accentue les « crises » de votre fille car elle ne sera pas prise en charge de façon spécifique. Elle cotoiera des déficiants intellectuels, des autistes…mais pas forcéments d’autres précoces. Si elle est déja frustrée à l’école avec son enseignante qui ne la comprend pas, ça risque d’empirer avec le CMPI si elle pense qu’on la croit détraquée! Elle n’est pas détraquée, elle est juste différente dans son mode de fonctionnement. Il faut IMPERATIVEMENT trouver un psy spécialiste qui saura la rassurer et lui expliquer comment elle « fonctionne » dans sa tête. Un bilan avec test de QI permettra de préciser ses dyssynchronies et de vous orienter vers un ergothérapeuthe ou un orthophoniste ou encore un psychomotricien pour palier ses difficultés dys (dyslexie, dysgraphie, dypraxie….) si jamais le bilan en révèle.
      Faites appel aux associationx de parents d’enfants precoces de votre secteurs si vous ne savez pas à qui vous adresser. Ils tiennent en general à jour des listes de psy et de thérapeutes auquels vous pourrez vous adresser. Vous pourrez echanger avec d’autres parents, vous sentir moins seule et comparer ce qui marche et ce qui ne marche pas pour vos enfants. L’ANPEP (association nationale des parents d’enfants précoces) ou l’AFEP ( association françaises pour les enfants précoces) ainsi que DYSPRAXIE FRANCE DYS (association pour les dys en tout genre) peuvent être de sérieux alliés en cas de détresse. Ils peuvent même interférer auprès des enseignants ou de leur hiérarchie pour vous aider à déméler les problèmes que vous rencontrer avec votre enfant. Le psy scolaire c’est bien, mais ce n’est pas suffisant. Et oubliez le CMPI, trop de personnes sur ce blog, mais pas seulement, ont eu de mauvaises expériences avec eux. Je vous souhaite bonne chance et ne manquez pas de nous donner des nouvelles.



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