Le Luxemburger Wort vient de publier un article sur "le combat d'une maman au Luxembourg" pour la scolarité de son fils, surdoué

Thomas* a neuf ans, sa rentrée s'est bien passée, les parents respirent, sans doute plus soulagés que d'autres en pareille circonstance : leur enfant a été diagnostiqué surdoué il y a quelques années. Un atout, certes, mais aussi un défi car les relations sociales ne s'en trouvent pas facilitées et le parcours scolaire peut être semé d'embûches.

A deux ans et demi, il écrit – des deux mains – sur le clavier de l'ordinateur les noms des membres de la famille, s'intéresse aux noms latins des dinosaures et, déjà, cherche constamment à savoir « pourquoi », préparant la question suivante alors que la réponse n'est pas encore tombée.

Les années passent, le petit prodige pose des questions existentielles en décalage avec son âge, converse des heures durant avec ses grands-parents. Le garçon, gentil et ouvert, saute une année de préscolaire.

A l'école, un sentiment d'exclusion

A son entrée à l'école, les choses se gâtent rapidement. L'enfant, le plus jeune de sa classe, a réponse à tout mais s'intègre mal. Son hypersensibilité n'arrange rien.

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